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Cours : Mesure et Instrumentation (L3 énergétique)

Chapitre I
MESURE DES EPAISEURS ET DES LONGUEURS.
Cours : Mesure et Instrumentation (L3 énergétique)

I.1. Métrologie: C’est la science des mesures et ses applications. Elle comprend tous les aspects
théoriques et pratiques des mesurages, quels que soient l'incertitude de mesure et le domaine
d’application.
I.1.1. Mesurage : Est un processus consistant à obtenir expérimentalement une ou plusieurs valeurs
que l’on peut raisonnablement attribuer à une grandeur.
I.1.2. Mesurande : Le mesurande est la grandeur que l’on veut mesurer.
I.1.3. Grandeur mesurable: C’est une caractéristique d’un phénomène, d’un corps ou d’une
substance, qui est susceptible d’être distingué qualitativement par un nom (en métrologie
dimensionnelle : Distance, Angle...) et déterminé qualitativement par une valeur (nombre exprimé
dans l’unité choisie) [2].
I.1.4. Mesure (X) : La mesure est l’ensemble des opérations ayant pour objet de déterminer la
valeur {X} dans des conditions expérimentales spécifiées (appelée aussi mesurande), en la
comparant directement ou indirectement à un étalon qui est la représentation matérielle de l’unité
[X] dans laquelle sera exprimée la valeur de X.
I.1.5 Système de mesure : Un système de mesure contient tout ce qui est nécessaire pour obtenir
des valeurs mesurées d’un mesurande.
Un instrument de mesure qui peut être utilisé seul est un système de mesure.
I.1.6 Valeur mesurée :
• Valeur d’une grandeur représentant un résultat de mesure ;
• Pour un mesurage impliquant des indications répétées, chacune peut être utilisée pour
fournir une valeur mesurée correspondante. Cet ensemble de valeurs mesurées individuelles
peut ensuite être utilisé pour calculer une valeur mesurée résultante, telle qu’une moyenne
ou une médiane, en général avec une incertitude de mesure associée.

I.1.7 Valeur vraie du mesurande : La valeur vraie (Mvrai) du mesurande est la valeur que l’on
obtiendrait si le mesurage était parfait.
I.1.8 La mesure protège les personnes :
Dosage des médicaments, les rayonnements en radiothérapie, la sécurité alimentaire, et bien
d’autres, nécessitent des opérations de mesure essentielles pour la santé publique. La fiabilité des
appareils de mesure des salles d'opération ou de soins intensifs est cruciale.
Le respect du droit du travail nécessite un système de suivi des heures travaillées, des niveaux de
bruit et d'éclairage des locaux professionnels, des mesures d'atmosphères ambiantes (vapeurs de
mercure, fibres et particules),etc.
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La sécurité routière impose des contraintes de vitesse, de taux d'alcoolémie, d'efficacité du


freinage des véhicules, et des mesures pour constater leur respect.
La protection de l'environnement suppose des exigences réglementaires sur les dangerosités et la
qualité de l'air et de l'eau, et appelle des mesures.

I.1.9 Le système d’unîtes internationales et ses symboles :

Tableau 1: Unités de base.


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Tableau 2: Unités dérivées


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I.2 Les Instruments Mécaniques :

En mécanique, il est important de savoir prendre les mesures. La qualité de celles-ci dépend de la
précision de l’instrument de mesure utilisé. Dans les cas de mesures exceptionnellement précises, il
faut avoir tous les instruments nécessaires.
I.2.1 Règle :

Fig I.1 – Règle.


Une règle est un instrument de géométrie, utilisé aussi pour le dessin industriel et la mesure de
distances. À proprement parler, une règle sert à tracer des lignes droites.
I.2.2 Le Pied à Coulisse :

Fig I.2 – Pied à coulisse.


Un pied à coulisse (vernier caliper) est un outil de mesure utilisé pour les prises de mesure internes,
externes et de profondeur. Les pieds à coulisse sont disponibles en échelons métrique et impérial
que l'on appelle «vernier».
Un vernier comporte deux règles graduées, l’une fixe et l’autre mobile, se déplaçant sur la première
pour la prise de mesure. Le relevé de la longueur est indiqué sur le vernier.
L’échelle principale du pied à coulisse est divisée en pouces et en centimètres (entre 15 cm ou 6
po).
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L’échelle principale métrique du pied à coulisse est divisée en centimètres et chaque centimètre est
divisé en 10 mm.
L’échelle principale en mesures impériales est divisée en pouces où chaque pouce est divisé en 10
parties de 0,10 po. La section entre les marques de 0,100 est divisée en quatre. Chacun de ces
divisions est égale à 0,025 po.
L’échelle du vernier à mesure métrique comporte 50 divisions, chacune représentant 0,02 mm.
L’échelle principale du vernier à mesure impériale comporte 25 divisions, chacune représentant
0,001 po.
Les lectures des mesures sont prises en associant l'échelle du vernier à l'échelle principale. Un pied
à coulisse est caractérisé par :
• Son type de vernier ;
• Sa capacité maxi ;
• Ses types des becs.

I.2.2.1 Méthode de mesure avec pied à coulisse :


Après insertion de l’objet à mesuré entre les becs du pied à coulisse on ferme ces mâchoires sur
l’objet et on fixe par la vis de blocage.
Lire le nombre entier de mm, à gauche du zéro du vernier. On localise la graduation du vernier (un
seul possible) qui coïncide avec une graduation quelconque de règle. Et on ajoute aux millimètres,
les 1/10eme, 1/20eme ou 1/50eme, selon les cas, pour obtenir la mesure exacte.
Exemples de mesures :
• VERNIER AU 1/10

• LE ZERO DU VERNIER EST EN FACE D'UNE

GRADUATION DE LA REGLE
• Lire sur la règle le nombre de mm correspondant cette graduation.
Sur l'exemple : 9 mm.

LE ZERO DU VERNIER N'EST PAS EN FACE


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D'UNE GRADUATION DE LA REGLE


• Lire sur la règle le nombre entier de mm avant le zéro du vernier.
• Repérer la graduation du vernier qui est

le mieux aligne ‚ une graduation quelconque de la règle.


• La graduation du vernier indique les dixièmes de mm.
Sur l'exemple : 9 + 0,7 = 9,7 mm.

VERNIER AU 1/50

• Lire sur la règle le nombre entier de mm avant le zéro du vernier.


• Repérer la graduation du vernier qui est le mieux aligne une graduation quelconque de la
règle.

Lire sur le vernier, le chiffre situé avant les graduations alignées. Ce chiffre indique le nombre de
1/10 de millimètres.
Compter le nombre de divisions après le chiffre et le multiplier par 2. L'on obtient les
1/100 de mm correspondant ‚ la cote mesure.
Sur l'exemple : Nombre de graduation avant le 0 du vernier ► 6 = 6mm ► pour la lecture du mm.
- Chiffre sur le vernier avant la graduation aligne 5 = 0,5 mm ► pour la lecture du 1/10 mm
- 4eme graduation alignée•s le chiffre 5 multiplier par 2 ► 4 X 2 = 0,08 ►pour la lecture du 1/50
mm
6 + 05 + 0.08 = 6.58 mm.
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I.2.2.2 La jauge de profondeur ou pied à coulisse de profondeur


De conception un peu différente de par sa fonction, c’est une règle sans bec et coulisseau à deux
becs appelés semelles ; le pied de profondeur fonctionne et se lit de la même manière qu’un pied à
coulisse.
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I-2-3- Le Micromètre d’extérieur :

Fig I.5 – Micromètre d’extérieur analogique standard.

Le micromètre ou ‘’palmer’’ est un instrument de précision. Il est constitué d'un corps en U


possédant une touche fixe et une touche mobile actionnée par un tambour (douille) qui tourne
autour d’une règle graduée. Le déplacement de la touche mobile est assuré par une vis à pas fin dite
micrométrique. Chaque rotation complète de la vis micrométrique modifie l’écartement des touches
de mesure de la valeur du pas de la vis, soit de 0,5mm (c.à.d. le pas de la vis micrométrique est
égale à 0.5 mm et le nombre de division du tambour (douille) est égale à 50 divisions, donc une
division du tambour, correspond à un déplacement de la touche mobile de 0.01 mm.. Le micromètre
permet l’évaluation des mesures avec une précision de 1/100 mm,(beaucoup plus précis que le pied
à coulisse), il est constitué en acier dur.

I-2-3-1-Utilisation et méthode de lecture :


• Précautions à prendre :
- Ne jamais utiliser le tambour vernier pour mettre en contact les touches de mesure avec la pièce à
mesurer. (Risque de détérioration du micromètre et d’erreur de lecture).
- Utiliser obligatoirement et exclusivement la friction pour mettre en contact les touches de mesure
avec la pièce à mesurer.
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• Etalonnage

Le tambour est gradué en 50 parties égales. Chaque partie représente une lecture de 1/100è de mm.
Il faut donc tourner le tambour de 2 tours pour que la touche mobile se déplace de 1 mm. De 1 à 49
centièmes, la lecture est directe. de 51 à 99 centièmes, il aura fallu ajouter 1 demi millimètre visible
sur le manchon pour obtenir la valeur exacte. Si le zéro « 0 » du vernier ne coïncide pas avec le trait
de la douille graduée, utiliser l’outil de réglage pour tourner cette douille graduée de manière à
amener son trait horizontal en face du « 0 » du vernier.
• Utilisation :
- placer la pièce à mesurer entre la touche fixe et mobile
- Serrer modérément le bouton de friction en vérifiant que les touches sont bien en appui. La douille
est, elle aussi, moletée pour faciliter seulement le desserrage.
- Immobiliser la touche mobile à l’aide du bouton de blocage
- Lire sur la génératrice graduée : le nombre de mm ENTIERS situés à GAUCHE du zéro de la
douille
- Repérer la graduation de la douille qui est alignée à la génératrice graduée en mm
- Ajouter au nombre entier de millimètre la valeur lue sur la douille.

EXEMPLE-1
Lire sur la génératrice graduée le nombre entier de millimètre : 37 mm.
Repérer la graduation de la douille qui est aligné à la génératrice graduée en mm : 25.
Ajouter au nombre entier de millimètre la valeur lue sur la douille :
37 + 0,25 = 37,25 mm
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I-2-3-2- Utilisations particulières des micromètres :


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I-3- L’appréciation des erreurs :


I-3-1- Qualités métrologiques des instruments de mesures :
I-3-1- 1. Etendue de mesure :
C’est l’ensemble des valeurs d’une grandeur à mesurer pour lesquelles l'instrument donne une
valeur avec une erreur inférieure ou égale à l'erreur maximale tolérée.
I-3-1- 2. Sensibilité d’un instrument de mesure :
Rapport k entre l'accroissement de la variable observée (dl) et l’accroissement réel de la grandeur
mesurée (dG).
k = dl / dG
I-3-1- 3. Justesse d’un instrument de mesure :
Qualité d'un instrument de mesure à donner des indications égales à la valeur vraie de la grandeur
mesurée.
I-3-1- 4. Fidélité d’un instrument de mesure
Aptitude d'un instrument de mesure à donner toujours la même indication pour une même valeur de
la grandeur mesurée.

I-3-1- 5. Précision d’un instrument de mesure


Qualité globale caractérisant l'aptitude d'un instrument de mesure à donner des indications proches
de la valeur de la grandeur à mesurer.
I-3- 2- Estimation des Incertitudes :
I-3- 2- 1- Définition : C’est un paramètre associé aux résultats de mesurage qui caractérise la
dispersion des valeurs pouvant être attribué aux mesurante. Cette incertitude peut être un écart type
ou un multiple de l’écart type ou la demi largeur de l’intervalle de confiance.
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I-3- 2- 2- Erreur de Mesure (EM) : C’est le résultat de Mesurage (RM) moins la valeur vraie
(VV) de mesurante.
EM = RM-VV
I-3- 2- 3- Erreur relative (ER) : C’est le rapport de l’erreur de mesure à une valeur vraie de
mesurante.
ER = EM / VV
I-3- 2- 4- Types des erreurs :
- Erreur systématique (ES) : Elle se reproduit en valeur absolue et en signe. Elle est pratiquement
constante. On évolue régulièrement en fonction de condition de mesurage.
- Erreur aléatoire (EA) : Elle fluctue d’une manière imprévisible lorsqu’on répète le mesurage.
Pratiquement, on considère que la dispersion est normale.
E = EA + ES
Exemples :
- Vieillissement de l’instrument : Erreur Systématique
- erreur sur la sensibilité de l’instrument : Erreur Systématique
- Erreur de lectures : Erreur Systématique
- Signaux parasites autour du capteur : Erreur Aléatoire
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CHAPITRE II
MESURE DE TEMPERATURE

II.1 Les différentes unités de température:


La température est une grandeur intensive, qui peut être mesurée de deux façons différentes :
• A l’échelle atomique, elle est liée `a l’énergie cinétique moyenne des constituants de la
matière ;

• Au niveau macroscopique, certaines propriétés des corps dépendant de la température


(volume massique, résistivité électrique, etc...) peuvent être choisies pour construire des
échelles de température.

II.2 Les échelles de température :


La plus ancienne est l’´echelle centésimale (1742), attribuant arbitrairement les valeurs 0 et 100
degrés à la glace fondante et à l’eau bouillante, sous la pression atmosphérique normale. La
température ainsi définie dépendant du phénomène choisi (la dilatation d’un fluide) pour constituer
le thermomètre étalon on utilise de préférence l’´echelle Celsius, définie `a partir de l’´echelle
Kelvin par :
T (˚C) = T (K) − 273, 15
Cette dernière échelle, qui est celle du système international, ne dépend d’aucun phénomène
particulier et définit donc des températures absolues. Le zéro absolu (-273,15˚C) a pu être approche
à quelques millionièmes de degrés prés. Les phénomènes physiques qui se manifestent aux très
basses températures connaissent d’importantes applications (supraconductivité). Dans le domaine
des hautes températures, les torches à plasma permettent d’atteindre 50 000 K et les lasers de
grande puissance utilisés pour les recherches sur la fusion nucléaire contrôlée donnent, pendant des
temps très brefs, des températures dépassant 100 millions de degrés.
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Fig II.1 – Echelles de température

II.3 Principes de mesure de la température


Pour effectuer des mesures de température, le plus simple est de se fier à un phénomène physique,
au cours duquel une grandeur facile à repérer ou à mesurer, suit, dans ses moindres variations, les
variations de cette température. Les indications devant présenter toutefois des garanties de :
- justesse
- sensibilité
- fidélité
La détermination de la température peut être reliée à des grandeurs physiques telles que :
- des grandeurs géométriques : longueur, volume, surface
- une grandeur mécanique : pression
- une grandeur optique : couleur
- une grandeur électrique : résistance, intensité d’un courant
Les dispositifs les plus simples font appel aux phénomènes de dilatation, c’est-à-dire aux
changements de dimensions des corps chauffés ou refroidis.
Dans la pratique, les mesures de température sont essentiellement basées sur :
- les phénomènes de dilatation
- les phénomènes de tension de vapeur
- les phénomènes de thermoélectricité

II.4 Thermocouple :
En physique, les thermocouples sont utilisés pour la
mesure de températures. Ils sont bon marché et
permettent la mesure dans une grande gamme de
températures. Leur principal défaut est leur précision :
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il est relativement difficile d'obtenir des mesures avec une erreur inférieure à 0,1 - 0,2 °C. La
mesure de température par des thermocouples est basée sur l'effet Seebeck.

II.4.1 Principe de fonctionnement :

II.4.1 Différents types de thermocouples :


Le domaine d'utilisation et le prix d'un thermocouple dépendent des deux métaux utilisés. A chaque
couple de métaux, on associe une lettre normalisée. Voici les désignations correspondant aux
principaux thermocouples utilisés dans l'industrie :

II.4.2 Principe de mesure :


Les deux métaux a et b, de natures différentes, sont reliés par deux jonctions (formant ainsi un
thermocouple) aux températures T1 et T2.
Par effet Seebeck, le thermocouple génère une différence de potentiel qui dépend de la différence de
température entre les jonctions, Te = T1- T2.
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Pour mesurer une température inconnue, l'une des deux jonctions doit être maintenue à une
température connue, par exemple celle de la glace fondante (0 °C). Il est également possible que
cette température de référence soit mesurée par un capteur (température ambiante, par exemple). La
mesure de température est donc une mesure indirecte, puisque les thermocouples mesurent en fait
une différence de potentiel électrique.

II.5 Les appareils de mesure de la température


II.5.1Thermomètres à dilatation de liquide
Il est constitué d'un réservoir surmonté d'un capillaire de section faible et régulière se terminant par
une ampoule de sécurité (utile lors d'un dépassement de la température admissible). Il est réalisé en
verre. Sous l'effet des variations de température, le liquide se dilate plus ou moins. Son niveau est
repéré à l'aide d'une échelle thermométrique gravée sur l'enveloppe.
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Fig. Thermomètres à dilatation de liquide


II.5.2Thermomètres à dilatation de gaz
L'équation d'un gaz parfait est :
PV = nRT
Avec: n : Nombre de moles ;R = 8,31 J.mol-1.K-1 ; T : Température en K ; P : Pression en Pa.
Si on enferme une certaine quantité de gaz dans une enveloppe de volume constant V, la pression
développée par le gaz est proportionnelle à la température absolue :
P={RT}/{V}, avec le rapport {R}/{V} constant.
Sous une forme schématisée, un the thermomètre à gaz est composé d'une sonde (A), formant une
enveloppe dans laquelle est enfermé le gaz thermométrique.
Cette sonde est reliée par un tube capillaire de raccordement à l'extrémité (B) d'un tube
de Bourdon, appelée spirale de mesure. Cette extrémité est fixe.
La longueur du tube de raccordement ne doit pas excéder 100 mètres. Sous l'effet de la température
du milieu dans lequel la sonde est placée, la pression du gaz va varier, ce qui modifiera l'équilibre
de l'extrémité libre du tube de Bourdon. Cette variation de pression se traduira par un mouvement
de rotation de l'index indicateur qui se déplacera devant un cadran portant des graduations
thermométriques.
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Thermomètres à dilatation de gaz


Avantage des thermomètres à gaz
leur précision, 1 % en mesures industrielles.
repérage des très basses températures.
véritables instruments de précision, exp ; Le thermomètre à hydrogène.
II.5.3 Dilatation des solides :
Sous l’effet d’une élévation de température, une tige d’un matériau quelconque s’allonge
Cette augmentation de la longueur est d’autant plus importante que :
- l’augmentation de la température DT est grand
- Le coefficient de dilatation
L1 et T1
L2 et T2
T1 < T2
L1 < L2
linéaire K est grand (mm / m °C)
Variation de la longueur d’une tige en fonction de la variation de la température
L = K. L. DT (mm)
Où L est la longueur initiale de la tige (m)
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II.5.4 Les pyromètres infrarouges :

Les pyromètres infrarouges sont surtout indiqués pour les applications nécessitant des capteurs
conventionnels. Tel est le cas pour les objets en mouvement ou pour les endroits où une mesure
sans contact est requise à cause de possibles pollutions ou d'autres influences négatives.
Exp . Le thermomètre sans contact PCE-777
• Ce thermomètre petit et compact avec pointeur laser
rouge, pour la mesure non destructive de la
température de surfaces. il mesure la température de
surfaces avec un rayon infrarouge d'une façon non
destructive à une distance longue.il se caractérise par
son maniement très simple et l'aide de la mise au
point rouge (rayon laser). De cette façon, on peut faire
la mise au point de la surface d'une façon précise et
enregistrer la température avec le thermomètre.
• il est idéal pour l'utilisation dans l'industrie et
l'artisanat pour la maintenance et la réparation, par
exemple, dans le domaine du chauffage, ventilation, air conditionné, automobiles, le contrôle
d'appareils électriques et cabinets électriques.il peut être utilisé même dans les circonstances les
plus défavorables et effectue des mesures d'une façon précise. Le thermomètre sans contact dispose
d'une aide de mise au point pour la mesure de la température sans contact, précise et rapide à partir
d'une distance sûre aux objets chauds ou en mouvement ou dans des zones de mesure d'accès
difficile.
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CHAPITRE III

MESURE DES DEBTS, DES VITESSES ET DES PRESSIONS


III.1 Mesure de débit:

III.1.1 Le Débit :
Le débit, c'est la quantité de fluide qui s'écoule ou qui est fournie par unité de temps.
Exemple : Le débit d'un cours d'eau, d'une pompe, d’une vanne...
- un débit d'électrons (on parle alors d'intensité du courant)
- débit d'un fluide à travers une surface.
- Cette dernière définition appliquée au sang donne le débit cardiaque .
- Le débit des cours d'eau est visé par l’hydrométrie, branche de la métrologie relative aux
mesures d'écoulement d’eau.
- En informatique et en télécommunication, on parle de débit binaire (bit rate en anglais).

Il existe deux types de débits, le débit massique Qm (kg/s) et le débit volumique Qv (m3/s). Ils
sont reliés par [5] :

III.1.2 Régime laminaire et régime turbulent :


La Viscosité : C'est la résistance d'un fluide à son écoulement uniforme et sans turbulence. En
fonction de la viscosité du fluide, la répartition de la vitesse du fluide n'est pas la même sur toute la
surface.

Fig III.1 – Influence de la viscosité sur la vitesse du fluide


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V : vitesse du fluide en m/s.


L : longueur caractéristique de la canalisation en m.
υ : la viscosité cinématique du fluide en m2/s.

Dans le cas d’un écoulement laminaire, on peut déterminer le débit d’un fluide à partir de sa vitesse
: Q(m3/s) = V (m/s) × S(m2)
Avec Q le débit du fluide, V la vitesse du fluide et S la section de la canalisation.
III.2 Les débitmètres:
Les appareils mesurant le débit s’appellent débitmètres
La figure suivante présente la répartition des différents types de débitmètres dans l’industrie.

Le choix d’un débitmètre


Le choix d’un débitmètre repose sur 3 critères essentielles :
1/ Nature du fluide transporté ( fluide ou gaz)
2/ Type du signal de mesure
Les débitmètres
Sortie analogique :
- Flotteur rotatif (Rotamètre)
Sortie numérique :
- Compteur volumétrique
Sortie logique
- La grandeur directement mesurée:
(Vitesse, masse ou volume, pression)
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III.2.1Débitmètres à pression différentielle :


- Principe et théorie :
• Le principe est basé sur un système perturbateur statique constitué d’un organe d’étranglement ou
organe déprimogène qui provoque une chute de pression dont la valeur est fonction du débit de
l’écoulement et des caractéristiques thermodynamiques du fluide à mesurer.
• La théorie de l’organe déprimogène repose sur l’application des équations de Bernoulli et de
continuité de conservation de l’énergie et de la masse.
L’écoulement dans un organe déprimogène est schématisé dans la figure suivante. L’application des
deux principes de conservation de la masse et de l’énergie, pour un écoulement de fluide
incompressible, entre les sections de l’écoulement (1) et (2) permet d’écrire :

III.2.2Les organes déprimogènes :


Les principaux types d’organes déprimogènes:
1. Les diaphragme ou plaque à orifice concentrique
2. Les orifices profilés ( tuyères, tubes de Venturi et les Venturi-tuyères)

Avantages et inconvénients :
Les débitmètres à organes déprimogènes sont utilisés pour la mesure des
gaz et des liquides.
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Ces débitmètres ont connu une large utilisation dans le secteur de l’industrie
pétrolière et gazière ainsi que pour la mesure de l’eau. le plus utilisé ; Ce sont des systèmes qui
présentent les avantages suivants :
Avantages et inconvénients:
Avantages:
1. Peu coûteux,
2. Faciles à installer et à exploiter,
3. permettent de mesurer de grandes quantités de fluides à haute pression
Les inconvénients de ces débitmètres sont :
1- Ils provoquent une perte de charge ou perte d’énergie massique importante, en raison de leur
géométrie profilée.
2- Une faible dynamique de mesure.
3- Sensibles aux perturbations de l’écoulement (coudes, vannes, élargissements, pulsations
etc..)
III.2.3 Débitmètres à flotteur :
Le débitmètre à flotteur, également appelé Rotamètre, ou encore spiromètre
ou gyromètre, est un appareil pour la mesure du débit de liquides et de gaz
dans des tuyauteries, constitué d'un tube vertical transparent faiblement
conique et d’un flotteur.

Le principe de fonctionnement :
Le fluide entre par la partie inférieure du tube de mesure. Une force de
frottement est générée par le passage du fluide entre l'espace annulaire, le
flotteur et la paroi du tube. Le flotteur se soulève jusqu'à ce que toutes les
forces en présences friction, l'apesanteur et la flottabilité du flotteur soient en
équilibre.
Le tube de mesure est conçu de telle sorte que l'espace entre le tube et le flotteur soit plus important
en partie supérieure permettant de passer un débit plus conséquent. Comme l'effet d'apesanteur est
uniquement effectif dans une orientation verticale, le tube de mesure doit être orienté verticalement.
Avantages et Inconvénients :
AVANTAGES :
- appareils simples et polyvalents ne nécessitant pas de grandes longueurs droites à l’amont et à
l’aval du point de mesure
- indication linéaire et lecture rapide du débit
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- faible perte de charge


- possibilité de mesurer le débit de certains liquides très corrosifs, opaques ou contenant des dépôts
- entretien réduit à un nettoyage périodique
- bonne précision (2%) dans une gamme de 1 à 10 des débits, cette précision pouvant descendre à
0,25% en cas d’étalonnage de l’appareil dans les conditions d’utilisation
INCONVENIENTS :
- appareils pouvant être chers (à cause du tube conique) et fragiles (si le tube est en verre)
- précautions à prendre pour leur positionnement dans la conduite, ils doivent être parfaitement
verticaux.
III.2.4 Débitmètre électromagnétique :
C’est M. Faraday, à Londres, en 1832 qui tenta la première fois d’utiliser ce type de débitmètre ; il
voulait mesurer le débit volumique de la Tamise. Le
débitmètre électromagnétique est aujourd’hui un outil de
mesure incontournable.
Le débitmètre électromagnétique fonctionne suivant le
principe de Faraday. Quand un liquide conducteur s’écoule
perpendiculairement à travers un champ magnétique, une
différence de potentiel électrique est créée au sein du liquide.
Cette différence de potentiel, captée à l’aide de deux
électrodes permet, par le calcul, d’en déduire la vitesse puis le
débit du fluide.
Loi d’induction de FARADAY :
La tension induite dans un conducteur se déplaçant à travers un champ magnétique est
proportionnelle à la vitesse de passage du conducteur
FEM=B.D.v
v : Vitesse du fluide [m/s]
D : Diamètre de la conduite [m]
B : Induction électromagnétique [teslas]
FEM = Volts

Avantages
- aucune perte de charge
- la grandeur mesurée est directement proportionnel au débit (réponse linéaire)
- large gamme de diamètres de conduite possible (de quelques mm à 2 m)
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- peut mesurer un écoulement bidirectionnel


- utilisable avec des liquides agressifs et corrosifs, avec des boues
- relativement insensible à la densité, viscosité et profil d’écoulement du fluide
- le facteur d’étalonnage ne varie pas au cours du temps (si la maintenance est suffisamment
fréquente)
- peut être précédé d’une longueur droite courte (inférieure à 20 fois le diamètre)
Inconvénients
- son prix
- ne peut être utilisé que pour des liquides conducteurs du courant électrique (ce qui exclu les
hydrocarbures et solvants organiques)
III.2.5 Débitmètre à palette :
Une palette est soumise à la force aèro ou hydrodynamique de
l'écoulement, à son poids, et éventuellement à l'action d'un ressort de
rappel. La position d'équilibre est mesurée à l'aide d'un montage
potentiomètrique. L'intérêt de ce type de débitmètre est sa simplicité.
Il entraîne des pertes de charges.
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III.2 La vitesse :
La vitesse est une grandeur qui mesure le rapport d'une évolution au temps.
III.2.1 L’unités de mesure de la vitesse :
L'unité internationale de la vitesse cinématique est le mètre par seconde (m s -1 ou m/s).
• Les véhicules automobiles: le kilomètre par heure (km h -1 ou km/h),
le système anglo-saxon utilise le mille par heure (mile per hour, mph).
• Dans la marine, on utilise le noeud, qui vaut un mille marin par heure, soit 0,514 4 m/s.
• En aviation, on utilise parfois le Mach, Mach 1 étant la vitesse du son (qui varie en fonction de la
température).

III.2.2 Les appareils de mesure de la vitesse :


Les capteurs de vitesse (appareil de mesure ) portent également le nom plus industriel de
tachymètres.
Le type de déplacement est soit rectiligne, soit angulaire ; la sortie est analogique ou numérique.
• Mesure des vitesses de rotation
Stroboscope
Tachymètre sans contact
Tachymètre avec contact
• Mesure des déplacements linéaires
Radar à effet DOPPLER
Radar LASER
• Mesure de la vitesse des fluides
Appareils de mesure dits « traditionnels »
1/ Le tube de Pitot
2/ Sonde de pression anémoclinométrique
Les méthodes de mesure optique
1/ Vélocimétrie laser à franges
2/ Vélocimétrie par Images de Particules (PIV)

III.2.2.1 Mesure des vitesses de rotation :


• Il existe plusieurs solutions pour mesurer dans l'industrie les vitesses de rotation ou déplacement
d'objets. Les deux techniques les plus utilisée sont la tachymétrie et les stroboscopes. En ce qui
Cours : Mesure et Instrumentation (L3 énergétique)

concerne les tachymètres, les deux technologies les plus courantes sont : les tachymètres optiques
(réflexion) et les tachymètres à contact.
• Tachymètre :
• Un tachymètre est un instrument de mesure permettant de
déterminer la vitesse de déplacement d'un objet en mouvement. Le
capteur peut être mécanique, optique ou à courants de Foucault, ou
bien consister en un système de conversion du temps et de la
distance, sur certaines montres.
• Le tachymètre peut également être utilisé pour mesurer la distance
en chronométrant le parcours sur une certaine distance à vitesse
constante (Distance = Vitesse × Temps).
Type de tachymètre:
Il existe deux type de tachymètre:
a- Les tachymètres optiques : utilisent le principe de réflexion de la lumière. Ils sont équipés
d'une LED qui émet une lumière qui va se réfléchir sur une cible et revient vers l'appareil
équipé d'un récepteur.
Exemple;
Le tackymètre : Appareil portable pour mesurer la vitesse de rotation. Grâce à
la visée laser, en pouvant mesurer très précisément et sans contact les objets
en rotation, et ce, même à la lumière du jour. Les données mesurées sont
affichées en tr/min. L'appareil dispose d'une mémoire pour les valeurs min /
max.

b- Tachymètre à contact:
Les tachymètres à contact sont équipés en général d’un embout type
roue ou cône. Le tachymètre converti la rotation de la roue en
impulsions électriques et celui-ci vient mesurer la fréquence de ces
impulsions pour déterminer la vitesse.
Ce type de tachymètre est utilisé dans les déplacement linéaire.
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• Stroboscope
Un stroboscope est une source de lumière intermittente. Par un dispositif mécanique ou
électronique, on produit une alternance de phases lumineuses (flashs) et de phases obscures.

III.2.2.2 Mesure des déplacements linéaires :


• Radar à effet DOPPLER
Un Radar (Radio Detection And Ranging) de contrôle
routier est un appareil servant à mesurer la vitesse des
véhicules circulant sur la voie publique à l'aide d'ondes
électromagnétiques radio. Un radar type Mesta émet une
onde continue de fréquence 24,150 GHz qui est réfléchie
par la voiture se trouvant dans la direction pointée. Par
effet Doppler, cette onde réfléchie possède une fréquence
légèrement différente de celle émise : plus grande
fréquence pour les véhicules s'approchant du radar et plus
petite pour ceux s'en éloignant.

• Radar à effet LASER :


Le principe de la mesure de vitesse
grâce à un radar laser est, à la base,
une mesure de la distance séparant
la cible du cinémomètre. Cette
mesure de distance consiste à
mesurer le temps mis par une
impulsion laser pour atteindre la
cible visée et revenir au
cinémomètre après réflexion. Un compteur électronique de temps est déclenché lorsque l’impulsion
est émise par le laser et arrêté lorsque l’impulsion « retour » est détectée. Connaissant le temps
d’aller et retour ainsi-que la vitesse de la lumière.
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III.2.2.3 Mesure de la vitesse des fluides :


• Appareils de mesure dits « traditionnels »
1/ Le tube de Pitot :

III.2.3 Les limites des méthodes traditionnelles :


Les différentes méthodes exposées ci-dessus nécessitent toutes l'utilisation d'une sonde afin
d'accomplir les mesures. Aussi petites les sondes soient-elles il est clair que leur présence perturbe
tout de même l‘écoulement. Ces méthodes sont dites ≪ intrusives ≫.
De plus, ces méthodes repose sur les liens entre température, pression et vitesse. En effet la
grandeur directement mesurée par ces dispositif n'est jamais la vitesse a proprement dite. Dès lors
que dire lorsque les relations nous permettant d'accéder a la vitesse ne sont plus valables ?
Alors Vers des méthodes développées de mesure de vitesse
III.2.4 LES METHODES DE MESURE OPTIQUE :
La mesure de la vitesse par méthodes optique; ces méthodes sont non-intrusives et se font par
ensemencement de particules au sein du fluide.
• Vélocimétrie laser à franges
• Vélocimétrie par Images de Particules (PIV)
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III.3 La Pression :
III .3.1 Définition : La pression est une grandeur dérivée du système international. Elle est définie
comme le quotient d'une force par une surface. La pression s'exerce perpendiculairement à la
surface considérée.
III .3.2 Les unités de pression :
L’unité de pression SI est le pascal (Pa), égal à 1 N/m2.

III .3.3 Différents types de pression:


1) La pression absolue : c'est la pression réelle dont on tient compte dans les calculs. C’est une
pression par rapport au vide absolu. Pour mesurer une pression absolue, il faut faire un vide poussé
dans une chambre dite de référence.
2) La pression atmosphérique ou pression barométrique :
la pression atmosphérique moyenne au niveau de la mer, à 15 °C, est d'environ 1013 mbar. Elle
peut varier, avec la pluie ou le beau temps. Elle est fonction de l’altitude.
3) La pression relative : c'est la différence de pression par rapport à la pression atmosphérique. Elle
est le plus souvent utilisée, car la plupart des capteurs sont soumis à la pression atmosphérique.
4) Pression différentielle : C'est une différence entre deux pressions, dont l'une sert de référence.
Une pression différentielle peut prendre une valeur négative. Le vide : il correspond théoriquement
à une pression absolue nulle. Il ne peut être atteint, ni dépassé. Quand on s'en approche, on parle
alors de vide poussé.
6) Pression de service ou pression dans une conduite : c'est la force par unité de surface exercée sur
une surface par un fluide s'écoulant parallèlement à la paroi d'une conduite.
III .3.4 Les appareils de mesure de la pression :
III .3.4.1 Le manomètre : Un manomètre est un instrument servant à mesurer une pression.
le manomètre est utilisé pour mesurer:
la pression relative, la pression absolue, et la pression différentielle.
• DIFFÈRENT TYPES DE MANOMÈTRE:
- MANOMÈTRES AU RESSORT TUBULAIRE:
L'élément au ressort tubulaire a normalement une section
ovale. La pression du fluide de procès agit à l'intérieur du
tuyau avec une force qui tend à en déplacer le bout. L'entité de
ce déplacement est proportionnelle à la pression du fluide de
procès. Sous l’influence de la pression, le soufflet seul au combiné à ressort se déforme et
vient comprimer le ressort.
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- MANOMÈTRES À LA MEMBRANE:
L'élément à la membrane est de forme circulaire avec profil
ondulé. L'élément est contenu entre deux brides et sollicité par le
fluide du procès. le fluide à mesurer arrive dans la chambre de
pression en dessous de la membrane. La membrane se déplace
sous l'effet de la pression (pliage de la membrane) . Le
déplacement de la membrane est proportionnel à la pression
mesurée et est transmis par l'intermédiaire du mouvement à
l'aiguille et affiché sur le cadran en tant que valeur de pression.
- MANOMÈTRE A LA CAPSULE:
La capsule consiste en l’assemblage de deux membranes soudées
par leur bord extérieur. La capsule est montée sur le raccord soit
directement soit par l'intermédiaire d'un tube métallique. Par un
trou dans le raccord le fluide à mesurer passe à l'intérieur de la
capsule. Sous l'effet de la pression les demi-parties de la capsule se
bombent. Ce déplacement proportionnel à la pression mesurée est
transmis par l'intermédiaire du mouvement à l'aiguille et affiché
sur le cadran en tant que valeur de pression.

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