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La métrologie est l’ensemble des opérations nécessaires pour déterminer avec précision la valeur
d’une grandeur à mesurer au pour réaliser un contrôle.
Elle est la science et technique de la mesure, elle permet de s’adapter aux exigences changeantes
des marchés tout en respectant des règles de plus précises sur les caractéristiques du produit et de
sa fabrication. On trouve deux types de technique de mesure :
Mesurage dimensionnel
Mesurage géométrique
2. Définitions
Mesurage : C’est l’ensemble des opérations permettant d’attribuer une valeur à la grandeur
mesuré.
Dimension : C’est la distance la plus courte entre deux points réels ou fictifs. Exp. : Une
longueur, un diamètre, un entraxe.
Valeur vraie : C’est la valeur qui caractérise une grandeur parfaitement définie dans les
conditions qui existent. Il s’agit d’une notion idéale, la valeur vraie ne peut être connue
exactement et ceci quelle que soit la précision des moyens de métrologie utilisés.
Valeur conventionnellement vraie : C’est la valeur d’une grandeur que l’on substitue à la
valeur vraie. La valeur conventionnellement vraie est considérée comme suffisamment proche de
la valeur vraie pour que l’on considère que la différence (entre ces deux valeurs) n’est plus
significative pour l’utilisation que l’on veut en faire.
Exemples :
Etalonnage : C’est l’ensemble des opérations établissant, dans des conditions spécifiées, la
relation entre les valeurs indiquées par un appareil de mesure et les valeurs connues
correspondantes d’une grandeur mesurée.
L’étendue de mesure
La résolution
La sensibilité
La justesse
La fidélité
La précision
La constance
C'est le domaine de variation possible de la grandeur à mesurer. Elle est définie par une valeur
minimale et une valeur maximale.
3.1. La résolution
Exemple : Les graduations d’un comparateur à cadran sont espacées de 1 mm dont chacune
correspond à un accroissement de 0,01 mm sur la pièce mesurée.
1
k= = 100
0,01
Qualité d'un instrument de mesure à donner des indications égales à la valeur vraie de la
grandeur mesurée. Elle caractérise l’exactitude de la graduation de l’appareil de mesure ou sa
Dans le cas de mesures multiples Li, la justesse c'est l'écart entre le résultat moyen Lmoy et la
valeur vraie de la mesurande M.
∑𝒏
𝒊=𝟏 𝑳𝒊
J = |𝑳𝑚𝑜𝑦 − 𝑴| avec Lmoy =
𝒏
J : erreur de justesse
Lmoy : moyenne arithmétique des n valeurs mesurés Li
M : valeur conventionnellement vraie
C’est l’aptitude d’un appareil de mesure à indiquer toujours la même dimension quand on répète
n fois la mesure de la même pièce dans les mêmes conditions. Dans le cas de mesures multiples
Li, elle caractérise la dispersion de ces mesures pour une même grandeur dont on définit l’écart
type σ.
∑𝒏
𝒊=𝟏(𝑳𝒊−𝑳𝒎𝒐𝒚)
𝟐
σ=√ 𝒏−𝟏
Les défauts de fidélité ont pour causes :
Application :
Nous avons effectué deux séries de 10 mesures sur une cale étalon de 20mm avec un micromètre
digital de résolution 0,001.
Le premier a été effectué après l'étalonnage de l'appareil sur cette même cale.
Le deuxième a été effectué après mise à zéro, les deux touches en contact.
Qualité globale caractérisant l'aptitude d'un instrument de mesure à donner des indications
proches de la valeur de la grandeur à mesurer.
Qualité caractérisant l'aptitude d'un instrument de mesure à concerner des qualités métrologiques
constantes en fonction du temps.
C’est une méthode de mesure dans laquelle la valeur d'une grandeur à mesurer est obtenue
directement par lecture de la grandeur à mesurer.
Le pied à coulisse
Le pied à coulisse est un instrument de mesure de précision en acier inoxydable, trempé. Il est
constitué d'une règle graduée en mm possédant un bec à une extrémité, d'un coulisseau portant
une graduation de vernier et possédant aussi un bec. Il est souvent utilisé pour contrôler ou
mesurer des côtes dont l’intervalle de tolérance est supérieur ou égale à 0.04 mm.
Dans certain cas on peut aller jusqu’à un intervalle de tolérance égale à 0.02 mm avec un pied à
coulisse à cadran ou à afficheur numérique. Il serve à mesurer avec précision des petites
longueurs : 150 mm, 200 mm et 250 mm. La position de mesurage peut être stabilisée par la vis
de blocage.
Insérer l’objet à mesurer entre les mâchoires (becs) du pied à coulisse et fermer ces mâchoires
sur l’objet. On fige la mesure par la vis de blocage.
Lire le nombre entier de mm, à gauche du zéro du vernier. On localise la graduation du vernier
(une seule possible) qui coïncide avec une graduation quelconque de la règle. Et on ajoute aux
millimètres, les 1/10ème, 1/20ème ou 1/50ème, selon les cas, pour obtenir la mesure exacte.
Exemple :
Figure 3. Pied à coulisse avec becs fins Figure 4. Pied à coulisse avec becs normaux
La jauge de profondeur
La jauge de profondeur est une variante du calibre à coulisse. Il permet la mesure des
profondeurs et la méthode de lecture utilisée est strictement identique au pied à coulisse.
Figure 7. Jauge de profondeur Figure 8. Avec talon rotatif Figure 9. Avec semelle amovible
simple
On trouve différentes types de jauges de profondeur dont on peut les classées selon la nature de
lecture :
Le trusquin
Sur une règle montée sur un pied, on utilise une règle muni d’un bec traceur.
Figure 12. Trusquin à lecture sur vernier Figure 13. Trusquin à lecture numérique
Le micromètre d’extérieur
Insérer l’objet à mesurer dans les mâchoires du micromètre, pincer la pièce avec les touches à
l’aide de la friction et on fait le serrage de la pièce à l’aide de la molette limiteur d’effort.
N.B : Pour un micromètre on doit vérifier l’étalonnage à l’aide de la jauge prévu à cet effet,
avant chaque utilisation.
Le micromètre d’intérieur
Rapporteur d’angle
Un rapporteur d’angle sert à mesurer des angles à l’aide de deux règles en acier inoxydable qui
prennent appui sur chacune des surfaces matérialisant l’angle.
Figure 20. Rapporteur d'angle à vernier Figure 21. Rapporteur d'angle numérique
Remarques :
Afin de minimiser les erreurs lors de la mesure avec les instruments de mesure, il faut:
Exercice de lecture
La grandeur à mesurer est comparée à une grandeur de même nature, de valeur connue, peu
différente de celle de la grandeur à mesurer (on mesure la différence entre les deux grandeurs).
Le comparateur
4.2.1. Etalons
Cales étalons
Les cales étalons sont des étalons de longueur en forme de parallélépipèdes rectangles.
Ces étalons permettent un contrôle rapide d’angle. Ils ont des angles de 45°, 60°, 90°, 120°,
135°.
Les blocs équerres (90°) sont les plus utilisés pour le contrôle de perpendicularité.
4.2.2. Jauges
Les jauges sont des instruments d’ateliers qui permettent un contrôle rapide et simple, peu précis.
On peut distinguer les jauges à rayons, d’épaisseurs, de filetages…
Pour assurer l’interchangeabilité des pièces, on les cote souvent à l’aide d’ajustement fixant
ainsi une cote mini et une maxi. Pour vérifier ces pièces en cours de fabrication ou à la
réception, on utilise souvent des calibres à limites.
Calibres d’alésages
Calibres d’arbre
Contrôle de filetage
Mesure de cône
Barre sinus
Dans quelques cas on préfère contrôler une horizontalité ou un parallélisme et calculer ensuite
les angles. La barre sinus est composée d’un corps qui permet de maintenir deux piges à une
distance fixe et précise.
Les machines à mesurer tridimensionnelles (MMT) sont nées au début des années soixante et se
sont vraiment développées après l’invention du palpeur à déclanchement en 1970. Les
principaux concepts qui régissent la mise en œuvre et l’exploitation de ces machines sont en
place depuis le début des années quatre-vingt.
Une MMT est une machine à saisir et traiter de l’information. Un palpeur se déplace grâce à
trois glissières de directions orthogonales et vient au contact des surfaces réelles.
- La structure potence : assez bien adaptée aux grands volumes. Elle permet d’accéder à
toutes les faces de la pièce mais la flexion du bras lui donne une précision limitée.
- La structure cantilever : Particulièrement adaptée aux petites capacités de mesure, elle
permet un bon accès à la pièce.
- La structure portique : c’est de loin la plus répandue. Elle permet de traiter de grands
volumes et d’accéder aisément aux surfaces.
1) Déterminer l’expression
de l’angle α = f(H, l)
2) Calculer α pour : L=100
mm, un empilement des
cales étalons H=74.12
mm.
FIG1 FIG2
1) Déterminer une relation entre n et r. (FIG1)
2) Déduire l’expression de l’angle α
3) Déterminer l’expression x = f(r1, r2, m1, m2). (FIG2)
FIG1 FIG2