Vous êtes sur la page 1sur 6

III.

Electro-zingage d’une plaque de fer

III.1. Définition :
Le processus de galvanisation, également connu sous le nom de zingage, implique le
revêtement d'une surface métallique, généralement du fer ou de l'acier, avec du zinc afin de
la protéger de la corrosion

Le zingage électrolytique est une méthode courante pour réaliser ce processus, et elle implique
l'utilisation d'une solution électrolytique contenant des sels de zinc.

III.2. BUT :

Le processus de galvanisation, également connu sous le nom de zingage, implique le


revêtement d'une surface métallique, généralement du fer ou de l'acier, avec du zinc afin de
la protéger de la corrosion
Le zingage électrolytique est une méthode courante pour réaliser ce processus, et elle implique
l'utilisation d'une solution électrolytique contenant des sels de zinc.

III.3. Matériel et produits :

• Solution acidifier de sulfate de zinc.


• L’eau distiller.
• Un générateur de tension continue (12V_1A).
• Un multimètre.
• Un chronomètre.
• Une balance.
• Un bêcher.
• Papier verre.
• Câbles électriques.
• Une Plaque de zinc; una plaque de fer.

III.4. Protocole expérimental : préparation du montage


On cherche à réaliser une électrolyse dans laquelle la cathode est une plaque de fer fraichement
décapée et l'anode est une plaque de zinc décapée.
➢ Décaper soigneusement une plaque de fer et une plaque de zinc avec du papier de verre.
➢ Peser soigneusement ces deux plaques avec une balance électronique au centième de
gramme et noter les masses initiales.
Lors de l’électrolyse, la cathode est la plaque de fer et l’anode est la plaque de zinc. La solution
d’électrolyte est une solution acidifiée de sulfate de zinc (Zn2++ SO4 2-
), déjà préparée ; on en
utilisera un volume égal à 70 mL. Un générateur de tension permet de fixer une intensité de 1,00
A pendant toute la durée de l’électrolyse, soit 15 minutes. Une agitation modérée de la solution
électrolytique permettra d’avoir une solution homogène.

III.5. Les Reponses :

1) On Voit des bulles se former au dessus de la plaque de fer.


2) Un dépôt de Zinc doit se produire sur l’électrode en fer. Ce dépôt résulte de la réduction
des ions Zinc en solution. L’électrode en acier doit donc être effectivement la cathode. A la
cathode, il se produit une réduction donc une capture d’électrons ; les électrons doivent donc
arriver sur la plaque d’acier, celle-ci doit donc être reliée à la borne – du générateur qui fournit
des électrons au circuit. Par conséquent, des électrons doivent partir de l’électrode de Zinc ;
des électrons doivent y être produits. L’électrode de Zinc est donc le siège d’une oxydation
et fournit des électrons au circuit. L’anode en Zinc doit donc être reliée à la b orne + du
générateur.
3) Un shema :

4) Réalisation de l’électrolyse

Remarque :

Une agitation modérée de la solution électrolytique permettrait d’avoir une solution homogène ;
la mise en œuvre est difficile, il ne faut détériorer le dépôt de metal .

• Observations des phénomènes qui se produisent aux électrodes, en particulier à la cathode.

✓ Un dépôt gris se forme sur la plaque d’acier (cathode).


✓ La surface immergée de la plaque de zinc apparait plus claire.
✓ Un dégagement gazeux à la cathode.

5) A l’anode, oxydation de l’électrode de Zinc : Zn (s) → Zn2+ (aq) + 2 e- : la lame de


zinc est ≪rongée≫ et donc sa masse diminue.

A la cathode en acier, réduction des ions zinc présents en solution :

Zn2+(aq) + 2 e- → Zn (s) : du zinc métallique se dépose sur l’électrode d’acier et donc sa masse
augmente.

6) la concentration des ions de Zn2+ne change pas au cour de l’eletrolyse.

✓ Explication : Le bilan global de la réaction d’électrolyse est Zn (s) → Zn (s) ; Lorsqu’une


mole de Zn2+ est produite à l’anode, une mole de Zn2+ est consommée à la cathode donc la
quantité d’ions zinc en solution n’est pas modifiée ; tout se passe comme si des atomes de zinc
étaient ≪transportés≫ de l’anode à la cathode.

7) Au cours de l’électrolyse des atomes de zinc de l’anode s’oxydent en ions zinc, lesquels
passent en solution (comme si l’anode de zinc se dissolvait) d’où le nom d’électrolyse à
anode soluble. Macroscopiquement, on voit donc la taille de l’anode diminuer, « comme si »
elle se dissolvait dans la solution.
8)

La Masse de zinc (Zn)

Δm(zinc) = mf (zinc) – mi (zinc) = 20,709 – 21,040

= 0,331 (g)

La Masse de fer (Fr)


Δm(fer) = mf (fer) – mi (fer) = 12,184 – 11,924

= 0,26 (g)

On constate que la masse de la plaque de zinc a diminuée et que celle de l’acier a augmentée. On
peut considérer que Δm(Zn) = Δm(Fe)

Δm Zn − Δm (Fe ) / Δm (Fe ) x 100 = (0,33 – 0,26) / 0,26 = 0,26 soit 26% ce qui paraît beaucoup

9) La masse reele de zinc formee sur l’electrode en fer :

mréelle(Zn) = mf (fer) – mi (fer) = Δm(fer) = 0,331 (g)

10) Pour connaître la masse théorique de zinc qui aurait dû se déposer sur la plaque de fer, il faut
connaître le nombre de moles de zinc qui se sont formées donc le nombre d’électrons qui sont
arrivés.Plaque d’acier = cathode donc Zn2+ (aq) + 2 e- → Zn (s) ; il faut 2 moles d’électrons pour
former une mole de zinc donc n (Zn) = n (e-) / 2

On sait que Q = F x n (e-) et que Q = I x Δt avec Q en C, I en A et Δt en s. Mthéo (Zn) = n


(Zn) x M (Zn) = ( n (e-) / 2 ) x M(Zn) = ( Q / 2 F ) x M(Zn) = ((I x Δt) / 2 F) x M(Zn)
Mthéo (Zn) = ( ( 1,00 x (15 x 60) / ( 2 x 9,65.104) ) x 65,4 = 0, 305 (g)
Soit Mthéo (Zn) = 3,05.10-1 (g)
11) des explication(s) à une éventuelle différence de masse entre mréelle(Zn) et mthéo(Zn) :

❖ Plaques insuffisamment séchées


❖ Perte lors du séchage à cause d’une mauvaise adhérence
❖ Incertitude des pesées (précision de la balance)
❖ Réactions parasite (à l’origine notamment du dégagement gazeux observé)
❖ L’intensité du courant n’a pas été rigoureusement maintenue à une valeur constante.

12) Le rendement :

[m théo Zn − m réelle (Zn )] / [m théo (Zn )] x 100 = (0,305 - 0,331) / 0,305 = 0,085 soit 9%

ρ = m réelle (Zn ) / m théo (Zn ) x 100 = 0,331 / 0,305 = 1,085


13) L’épaisseur de la couche de zinc déposée notée e(Zn) :

• Sachant que la masse volumique du zinc est ρ(Zn) = 7,1 (g.cm-3)


V(Zn) = S * e (Zn) avec S = 2 * L * l = 2 * 3 * 4 = 24 cm2 (on considère les deux plus
grandes faces de la lame en négligeant son épaisseur)
Or ρ = 𝑚/ 𝑉 = 7,1
Donc V (Zn) = 𝑚/ 𝜌 = 0,331 / 7,1 = 0,0466 cm-3.
Donc e(Zn) = V(Zn) / S = 0,0466 / 24 = 1.3 * 10-3 cm soit 1,3.10-6 m soit 1.3 μm.

Conclusion Générale

Dans ce TP, on a pu réaliser trois techniques de revêtement et traitement de surface sont à savoir,
le zingage électrolytique, Pile de Daniell ainsi que la Pile a citron Le but de ce travail consiste en
la détermination du choix de la nuance de tôle d’aciers qui s’adapte au type de revêtement
correspondant. Après application des revêtements cités sur les différentes tôles, on a pu les
caractériser avec diverses techniques, microscopique qu’elle soit, ou mécanique On a même utilisé
une caractérisation électrochimique pour tester leur résistance à la corrosion dans une solution
saline de NaCl.

Les résultats microscopiques ont montré la formation de trois couches différentes, couche de
l’acier de base, couche de diffusion (Fe-Zn, Cu-Zn), et couche externe du revêtement. L’épaisseur
des couches de diffusion varient d’un revêtement à l’autre.

Vous aimerez peut-être aussi