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Chapitre I - Maeny

« JE HAIS CET ENDROIT !


- Du calme Maeny. Tu vas faire peur aux gens.
- Avec ma tête c’est déjà le cas de toute façon. Et ose me dire que tu aimes cet endroit papa !
- Je dois bien avouer que je ne suis pas fan de la neige, mais reconnais au moins que ça change de
d’habitude ! »

Bon il a pas tort, les maisons sont en bois et en pierre pour la plupart et les principales sources de
lumière sont de simple lampadaires, ça contraste tellement avec les endroits que j’ai pu visiter
auparavant. Et même si la neige nous empêche correctement d’avancer je dois avouer être presque
charmé par l’endroit, ça me remonterais presque le morale... Mais ça serait le cas si on était là pour
faire du tourisme et non pas pour passer des examens.

« Mouais, si tu le dis...
- Tu es stressée, je me trompe ? »

Je hoche juste la tête en guise d’approbation. En réponse à cela, il pose sa main sur ma tête tout en
continuant de marcher vers ce lieu que je redoute tant. Mais la neige épuise mes jambes. Je ne peux
rester à ses côtés plus longtemps et finis par m’écraser sur le sol. Il s’arrête, s’accroupit devant moi,
et tend sa main.

« Nous somme presque au pointde rendez vous, ça va allez ! »

Sa voix pleine d’assurance finit par me convaincre de recommencer à marcher. J’attrape sa main et
me relève pour recommencer à marcher à côté de lui. Il est la seule personne qui puisse me
remonter le moral actuellement et à côté de lui le regard des autres est moins dur à supporter donc je
ne dois pas m’éloigner.

Après plus de 30 minutes de marche depuis ma chute nous arrivons enfin. Nous sommes sorti du
village depuis longtemps pour nous enfoncer dans une foret aux arbres bleus et violets. Ça aussi ça
me change des forets rougeâtre que je vois tout le temps à la maison. Nous nous sommes arrêtés au
beau milieu d’une clairière. En face de moi se trouve un chemin qui s’enfonce encore plus dans les
bois. C’est sur ce chemin que j’aperçois une lumière lointaine se rapprocher doucement. Plus la
lumière s’approche plus je distingue que se sont des humains comme Papa. La personne tenant la
lampe est une femme portant l’habit militaire : Des bottes noires, avec un bas blanc. La veste est
également blanche et porte bien sûr l’emblème de la nation en rouge au dos. Cette femme à
également les accessoires d’hiver comme les gants noirs et l’écharpe rouge et heureusement
d’ailleurs vu la froid qu’il fait ici. Derrière elle il y a un homme un peu plus grand qu’elle que je
reconnais tout de suite. C’est mon oncle, le général Léandre. Il porte le même vertement que la
femme mais il a sa grande cape rouge caractéristique de son grade. Le plus frappant c’est la
ressemblance qu’il a avec mon père malgré leurs différences. Ils ont les cheveux d’or, cependant les
siens descendent derrière les épaules et sont bien raides, alors que ceux de mon père sont plus court
et plus ondulés. Là où mon père à une petite barbe lui est imberbe. Et enfin là où mon père fait bien
36 ans, mon oncle en fait presque 25 alors qu’il a 40ans. Mais à part cela ils ont le même visage, la
même carrure et surtout les mêmes yeux oranges. Les deux personnes entrent dans la clairière,
l’homme s’avance alors vers mon père et prend la parole !
« Alma, mon frère ! Comment vas-tu depuis le temps ? »

Il tend sa main à mon père, mon père la saisie et la sert puis répond d’un ton enjoué.

« Léandre, ça faisait si longtemps qu’on ne s’était pas vu, ça remonte à quand ? 3ans peut-être ?
- C’est exact dit Léandre avec le même ton que mon père, cela remonte au dernier grand dîner de
famille que nous avions eu tous ensemble.
- Je me rend compte que depuis ce moment là je n’ai pas vu grand monde en faite. Que se soit toi ou
bien même Blanche et Laurent d’ailleurs.
- Tu devrais te préoccuper plus de ta famille Alma, où un jour on risque de t’oublier, comme cette
chère Aurora ! »

Un éclat de rire des deux hommes suit cette phrase, puis mon père et mon oncle reprenne leur
discussion. Pendant ce temps je peux mieux observer la dame qui accompagne mon oncle. Comme
beaucoup de gens à la capitale elle à des cheveux châtains. Ils sont ondulés et lui tombe sur les
épaules, c’est mignon, comme ses yeux verts d’ailleurs. Bon par contre ses cernes le sont un peu
moins, on voit tout de suite qu’elle est militaire, si on enlève l’uniforme bien entendu. En parlant
d’uniforme je remarque qu’elle a la grade de capitaine qui est représenté par les 3 bandes d’or sur le
morceau de tissu noir au côté droit de sa veste, mais elle a aussi une étoile rouge au dessus, mon
oncle à du la choisir comme seconde, ça expliquerais beaucoup de choses. D’ailleurs elle a l’air de
n’avoir que 25ans, c’est jeune pour avoir une telle responsabilité je trouve. Bon par contre pendant
que j’étais occupé à l’observer elle en a fait de même et son regard est fixé sur mon visage et le haut
de ma tête. C’est sûr qu’en plus de ma taille comparé à elle, le teint bronzé, les cheveux noirs
ondulés et les cornes blanches ça doit choquer quand on vient de la capitale. Après je suis habitué,
tout le monde me regarde comme ça depuis que j’ai été recueilli par mon père et que j’ai découvert
la capitale.

« Bon ! Trêve de bavardage, il est temps de commencer l’examen Maeny ! »

Les paroles de mon oncle me sortent de mes pensées.

« Ah, euh, oui tonton !


- Pas de ça ici Maeny, si tu réussis ce test tu devras m’appeler « général Léandre » et comme je n’ai
aucun doute que tu puisse passer ce test sans problème, commence déjà par t’entraîner à ça. »
- A vos ordres général !
- Parfait. Donc comme tu le sais si tu réussi ce test tu pourras intégrer l’armée. Même si selon moi
17ans est un jeune âge pour cela, c’est ton objectif alors je ne te retiendrais pas. Les règles sont
simple. Dans cette foret se trouve le Meriadokuna, un bête qui à tendance à terroriser les gens d’ici
et qui dévore les élevages du village pas loin. Ton objectif et de soit la tuer ou au moins
l’enfermer. »

Ça va, je m’attendais à quelque choses de plus dur.

« J’ai le droit à quoi pour faire ça ?


- Tout ce que tu veux, tu dois juste te débrouiller par toi même »

D’un coup la jeune femme prend la parole.

« Général, pourquoi cette fille doit passer un test si dangereux et surtout si étrange pour rejoindre
l’armée ? Et puis cela me paraît étrange que votre frère ai une fille qui déjà ne possède pas les
cheveux dorés qui vous caractérise tant, et qui en plus à l’air d’être une Kirea alors que… »
Mon oncle la coupe

« Silence capitaine, vous voilà bien impolie. Cette fille est ma nièce et vous lui devez le respect
malgré les différence qui la sépare de notre famille. »

Ou comment dire que j’ai été adoptée de façon détourné, pas mal.

« Très bien excusez moi général.


- Et pour ce qui est de la dangerosité de cette épreuve, vous verrez bien assez tôt pourquoi cela n’est
qu’une impression. »

Léandre se tourne vers moi.

« Alors, tu es prête Maeny ?


- Ouais ça va aller, on commence quand ?
- Maintenant ! Tu as jusqu’à minuit pour réaliser ton objectif. Tu pourras me prévenir avec ton Niro
quand tu auras finit »

Ahhh le Niro, ce petit bracelet bien pratique qui permet tant de choses, à la pointe de la technologie,
objet du quotidien que tout le monde possède et qui a révolutionné la vie des habitants depuis des
générations, permettant de communiquer avec presque tout le monde mais que j’appellerais toujours
« bip bip trop serré » car c’est exactement ce que c’est.

« Allez Maeny, je crois en toi ! »

Les paroles de mon père me rassure, allez je vais le faire, pour moi et pour lui. J’enlève mes gants et
je sors de la poche de mon manteau un bâton noir d’à peine 10 centimètre. Mais au moment ou je le
prend dans ma main et le met à l’horizontal, la bâton s’allonge et atteint maintenant une taille
semblable à celle d’une lance. Au bout de ce bâton sort une pointe grise en métal assez longue et
courbé vers l’extérieur à droite, et vers l’intérieur à gauche. Avec la pointe de l’arme je déchire la
manche gauche du long manteau que je portais pour me protéger du froid. A ce moment là je
remarque que le regard de la femme devient livide. Elle a vu le tatouage noir sur mon arrière bras
qui monte jusqu’à l’épaule. Entre mon physique étrangé pour elle et ceci, j’ai peur de la faire
s’évanouir la pauvre. Après je la comprend, voir une « étrangère » avec une des armes les plus
efficace du pays sur son bras ça doit donner le vertige.

« On se voit tout à l’heure papa !


- A toute à l’heure Maeny ! »

Je m’enfonce dans la forêt et entend les soupires de la jeune femme probablement beaucoup trop
perturbé par ce qu’il s’est passé. Alors, où il peut bien se trouver ce giga truc machin ? Où irais une
bête sauvage à cette heure ? Mon ventre gargouille.

« Manger »

Je fonce vers le village, le bête va sûrement vouloir se nourrir comme moi, et si j’arrive à trouver
les élevages pas loin ça pourrait le faire.

Après bien 10 minutes de course j’arrive au village. Je m’empresse d’aller voir un habitant.

« Excusez moi madame, vous savez ou je pourrais trouver les élevages proche d’ici ? »
La dame me regarde avec des yeux livides, un homme à côté d’elle, son mari sûrement, me
repousse me crie dessus.

« Hors d’ici créature ! Depuis quand les monstre de ta sorte peuvent-ils être en liberté comme ça ?
Fiche le camp d’ici avant que j’appelle la police. »

Je soupire. Super même ici je ne suis qu’un monstre assoiffé de sang… Et après papa se demande
pourquoi je hais les humains. A part lui et ma famille, on me regarde toujours avec du mépris et de
la peur. Ces idiots n’en valent même pas la peine. Je pars sans rien dire et me dirige vers un point en
hauteur un peu à l’extérieur de la ville. Courir dans la neige m’a épuisé et ce temps mauvais temps
m’empêche de voir correctement à plus de 10 mètres. Quelle idée d’habiter ici je vous jure.

Je commence à errer aux alentours de la ville à la recherche d’animaux. Pourquoi tout le monde
réagis comme ça en me voyant.. Je sais que je suis différente mais je ne fais pas de mal, au contraire
j’essaie de sauver ce villages et ces abrutis de paysans qui la compose ! J’ai hâte de voir la
reconnaissance qu’ils auront à mon égard quand j’en aurais finit avec tout ça. Je leur montrerais
quand je serais dans l’armée que même une Kirea peut faire le bien, quoi qu’on en dise ! Mais là
c’est mal partie… Ça doit faire 1h30 que je cherche et toujours rien. Et ce froid me dévore c’est
infâme…

Alors que la neige commence à avoir raison de moi, je commence à me diriger vers le village pour
reprendre des forces quand tout à coup j’entends un bruit sourd et abominable. Je n’ai pas le temps
de réfléchir, je commence à courir vers l’endroit d’où venait ce cri. Je n’ai pas de temps à perdre,
cela pourrait bien être ma chance d’en finir rapidement. Le bruit se refait entendre, je suis de plus en
plus proche et ça vient de la ville. Je suis étonné, je pensais qu’on mettait les élevages à l’extérieur
du village pas au centre. Je commence à courir sur la route, je passe dans des ruelles, les cris sont de
plus en plus proches et se mêlent avec les hurlement de la foule. Des hordes gens commence à
foncer vers moi complètement paniquées. J’arrive difficilement à passer à travers et je me retrouve
face à une charcuterie en plein centre ville. Devant elle une sorte de grande larve poilu. Elle mesure
bien 5 mètre et à une gueule gigantesque ainsi que de petit yeux pour sa taille. Autour de moi se
trouve la police de la ville. Un contraste incroyable détache les militaires de cet endroit d’ailleurs.
Là où je me serais cru à l’ancienne époque avec ces bâtiments typique en bois, les policiers sont en
tenues militaire avec des armes à feu. Là où le costume militaire est blanc et noire, la police est en
blanc et bleu marine. Je sors de mes pensées quand le capitaine commence à crier.

« Feu à volonté ! Ne le laisser pas s’approcher des habitants ! »

Des salves de tirs sont lancées, les projectiles de plasma vert ne font rien face à cette bête, et c’est
bien normal vu sa taille et sa fourrure. Elle se déplace rapidement et commence à dévorer les
hommes un par un. Je ne réfléchis pas et fonce avec lance vers le monstre. J’active ma lance, une
lueur jaune commence à émaner de la pointe et les côtes tranchants sont recouvert d’un plasma
jaune, presque instable, mais suivant le contour de la pointe. C’est la même technologie qu’utilise
l’armée dans ses armes à feu. Une technologie censé faire beaucoup plus de dégâts grâce à cette
source d’énergie bien spéciale. Je fonce sur ma cible pendant qu’elle ne me regarde pas et enfonce
ma lance dans son corps. Enfin je crois… Ma lance ne s’enfonce pas, son corps est bien trop dur et
bien trop épais… Je me recule tandis que le bête commence à me faire face. Bon tant pis, on va
utiliser la manière forte.

« Reculez vous ! Je me charge de lui »


Je rougis beaucoup trop en disant ça, je hais parler devant tout le monde et là sentir le regard de tout
le monde sur moi me met mal à l’aise, pourquoi j’ai fait ça moi déjà ? J’entends un policier hurler

« C’est… C’est une Kirea ! Un monstre de plus, fuyez pour vos vie ! »

La plupart des autres gardes le suivent et disparaissent. Putain. J’ai été comparé à un monstre,
encore, alors que je les aidais. Au moins il n’y a plus personne et on ne me verra pas faire ça…

Je pose ma main gauche au sol, ma marque se met à briller de blanc, le sol se craque. Je sens une
douleurs horrible me parcourir le bras. Je relève le bras, sert le poing et pointe mon bras en direction
de la bête. Du sol jailli de longs bras de pierres qui fonce vers le monstre et commence à l’entourer.
Ma marque, elle permet de créer et utiliser les minéraux, où plus simplement ici la pierre. C’est mon
bras qui fait office de transmetteur entre mes pensées et le sol, mais évidemment je ressens une
énorme douleurs à chaque fois que je l’utilise. Et je ne dois pas en abuser pour qua la puissance ne
soit trop importante et fasse imploser mon bras.

Je me crée un voie en pierre qui monte en direction des yeux de mon adversaire, trop occupé à se
battre contre les bras venant du sol. Je me rapproche de lui et arrivé à la hauteur de sa tête, je saute,
prend ma lance a deux mains et l’enfoncer dans son œil droit, puis j’utilise ma marque pour créer un
rocher gênant venant se loger directement dans la gueule du monstre pour l’empêcher de faire quoi
que se soit. Puis je saute pour atterrir difficilement au sol et enfin me reculer. Il fait peine à voir,
entouré par des bras de pierre l’empêchant de se mouvoir, une lance dans l’œil et enfin un rocher
dans la gueule. La douleurs me contracte le bras et je tombe à genou. Il faut que j’arrête ma marque
où je vais y passer...

J’utilise mes dernière forces pour envoyer ma position à mon oncle et arrêter l’utilisation de ma
marque qui redevient noir. Le monstre est hors-jeu. J’ai réussi...

Chapitre II – Loin du sol

J’ouvre les yeux et tout a changé autour de moi. Je suis allongé dans un lit assez grand, y a assez de
la place pour quelqu’un d’autre. La couette est couleurs crème avec des motifs de feuille verte,
j’aime bien, ça me rappelle chez moi. Je me réveille peu à peu, je suis dans un pièce blanche. Des
traits noirs bien droits viennent briser la blancheur totale de ces murs, cependant le mur en face de
moi est un immense écran qui prend tout le mur, en faite le mur même est l’écran. C’est un journal
télévisé, ça parle de politique, d’attentat, bref que des choses super fun. Je me redresse un peu, je
suis dans une robe de chambre sans manche et rouge mais cette sorte de rouge un peu sombre qui
rappelle l’alcool. J’attrape mon bras gauche, le douleurs est partie et je peux le bouger correctement,
je suis soulagée…

Par contre, il faut que je retrouve papa, je dois me dépêcher de me lever. Je pose mes pieds sur un
parquet assez chaud et me dirige vers l’écran. Ce genre d’écran est bien pratique car tactile est tout
en un on va dire. Je passe les infos dans un coin de l’écran, et active la caméra de l’écran, enfin le
miroir plus tôt je m’en sert toujours comme ça. La première choses qui me choque c’est l’état de
mes cheveux. Même si ils ont tendances à être assez ondulés, là ils sont complètement ébouriffés,
c’est presque ridicule. Je commence à toucher mes cornes. Elles sont pas bien grandes et forment
comme des triangles blancs sur les deux côtés de ma tête. Ces cornes de malheur si seulement je
pouvais les briser… De toute façon c’est impossible, et ça changerait pas grand choses, j’aurais
toujours mon physique plus grand et musclé que les autres personnes. Je dois faire quoi, 1m80 ?
Pour une fille de 16ans c’est grand, surtout comparé à la femme de l’autre fois qui devait faire
1m70 au maximum. Et c’est sans parler de ma peau foncée… La seule choses de « normal » c’est
mes yeux qui sont noirs comme une bonne partie des gens. Je balaye mon corps des yeux, et je
remarque que j’ai presque oublié mon tatouage, le Mavisuath, qui est la touche finale d’étrangeté
sur moi.
Aussi je me rend compte que je suis pas bien habillé, à part cette robe j’ai rien, tant pis on va faire
avec en espérant ne pas tomber sur grand monde.

Par contre quelque choses attire mon attention sur les infos, je reconnais l’endroit où j’étais !
J’arrête de me regarder, met les infos en grand et m’assois au bout de mon lit.

« ...en effet hier s’est déroulé un éventement important sur Ketrov, une jeune Kirea aurait terrassé le
Meriadokuna, cette fameuse bête qui terrorise les habitants depuis déjà quelques mois. Le fait
qu’une Kirea soit encore en vie et en liberté à choqué beaucoup de monde ce matin dans le village
où s’est déroulé l’incident. Mais le sujet faisant polémique est le moyen utilisé pour tuer le monstre,
le cadavre à été retrouvé entouré de bras fait de pierre avec une immense rocher au centre de sa
gueule. Selon certains chercheurs, c’est la marque d’utilisation d’un tatouage runique, arme
surpuissante normalement réserve aux membre de la famille Laceidis. Les habitants veulent des
explications, et le gouverneur de Ketrov a fait savoir que « si des réponses ne sont pas donné
publiquement, alors les accords commerciaux devront être arrêté » , une menace qui a été prise très
au sérieux par le premier ministre Laurent Laceidis directement touché dans cette affaire familiale.
Une conférence de presse devra se tenir cet après-midi aux alentours de 16h00, heure de la capitale,
alors re- »

J’éteins cette télé, je ne veux pas en entendre plus. Je n’avais pas du tout pensé à ça et je risque de
me faire taper dessus par papa. Allez, autant prendre son courage a deux mains et les retrouver, je
pourrais pas y échapper de toute façon. J’ouvre la porte à côté du lit at arrive dans un long couloirs.
Il est comme la chambre : tout blanc avec des lignes noires. Enfin seulement du côté de ma porte.
L’un des côtés est pleins de portes et je sors justement de côté. En face de moi, une très longue
fenêtre prend toute la largeurs du couloir et donne sur l’espace profond.

Au loin, je vois une magnifique nébuleuse. Un immense amas de poussière et d’étoiles d’une
couleurs verte magnifique, brisant la monotonie noire de l’espace. Je vois des centaines de milliers
d’étoiles au moins, des minuscules tâches de lumière au milieu d’un drap noir et vide. Mais ce n’est
rien comparé à la vue que j’ai de Ketrov d’ici. Une planète blanchie par la neige, avec pour seule
nuances les grandes forêts violettes et bleus caractéristiques de l’endroit et les villes illuminées de
jaune qui, comme les étoiles dans l’espace, éclaire la monotonie de la planète. Je trouve l’espace
magnifique, j’aimerais bien y voyager plus souvent d’ailleurs…

Je marche dans le couloir à la recherche de mon père, le connaissant il doit être au poste de
commande en train de discuter avec l’équipage. Après heureusement je connais ce vaisseau, c’en est
un de croisière qu’utilise tout le temps papa car il adore les gens qui le pilote. Je sort du couloir et
arrive dans un grand salon. Le plafond est très haut et donne sur une grande vitre qui elle même
donne sur l’espace et surtout l’immense étoile bleue qui éclaire le système où nous sommes. Ça
donne une lumière bleuté magnifique à cette pièce. Comme dans la chambre il y a une grand écran
qui diffuse les informations. Ils ont changé de sujet depuis mais je peux pas arrêter de penser à ce
qu’on va me dire. « J’ai pas été assez discrète » ou encore « tu n’aurais pas du utiliser ta
marque »… J’imagine qu’ils ont raisons mais je ne pouvais pas faire autrement. Je devrais arrêter
d’y penser, en plus ce salon est sympa avec ses plantes vertes, ses grands canapés et même une table
de billard au centre. Ça me redonne envie d’y jouer ! Bon seulement faut que je trouve quelqu’un
avec qui jouer car papa est trop nul c’est pas drôle.

« Ah Maeny c’est toi ! »

Je sursaute, j’ai eu super peur. Je me retourne et vois à la personne qui m’a appelée. C’est une jeune
femme de l’équipage. Comme la plupart des gens de la capitale elle a le combo yeux verts et
cheveux châtains. Les siens sont attaché en chignon d’ailleurs.

« Oh salut Marence, tu m’as fait peur.


-Ah vraiment désolé je voulais pas !!
-C’est rien t’en fais pas. Dis moi, t’aurais pas vu mon père par hasard ? »
-Il est au poste de pilotage pourquoi ?
-D’accord merci beaucoup, à bientôt »

Je me presse de partir. C’est pas que je l’aime pas mais elle est très, voir trop, bavarde et moi qui
aime moyen écouter les gens ça me saoule vite. Bon au moins elle a confirmé ce que je pensais,
c’est déjà ça.

A force d’errer dans les couloirs j’arrive enfin à mon objectif, le poste de pilotage. Je suis en train
de prier pour pas me faire engueuler, ça serait un miracle vu ce qu’il s’est passé. Une porte
blanchâtre me sépare de ma sentence. Je souffle un bon coup, appuie sur le bouton à droite de la
porte, et me prépare mentalement. Si je m’en sors, c’est un miracle.

La porte s’ouvre et laisse apparaître plusieurs personne. Tout d’abord mon père dans un long
manteau marron avec un emblème blanc au dos, l’emblème du pays : une planète, la capitale, avec
dessus 3 barres arrondit qui se finissent en pointe aux deux extrémisées scindant le planète en 3. 2
en diagonales, une du coin haut droit au coin bas gauche, et l’autre du coin haut gauche au coin bas
droit et le dernier de bas en haut. Le tout est entouré d’un cercle. A côté de lui le mercaticien du
vaisseau. Des cheveux rasés, un bouc, les yeux verts et une carrures imposante. Tout au bout de la
cabine, le cockpit qui donne sur la beauté de l’espace, avec Nemir, le pilote en train de piloter
justement. Mais ce qui me choque le plus c’est de voir Léandre et son assistante. Ils sont tous assis
sur des canapés. Je stresse énormément, j’aurais jamais pensé les voir là. Ils discutent ensemble,
mais j’arrive pas à écouter de quoi ils parlent, je stresse beaucoup trop. Mon regard croise celui de
la femme que j’avais vu l’autre fois, puis j’entends la voix de mon père m’appeler.

« Tiens donc, Maeny s’est enfin réveillée !


-Oh, euh, salut Papa «

Tout le monde me regarde, je redoute ce qu’on va me dire… Mon oncle prend la parole.

« Bon Maeny, je pense que tu dois être un peu perdu alors laisse moi t’expliquer ce qu’il s’est passé
durant les dernières 24 heures. Pendant que tu faisais ta mission, moi, ton père et Sereby, mon
assistante et capitaine de la légion 127, mangions au restaurant. Alors que nous déjeunions
tranquillement, les cris de la créature et les mouvements de foules apeurés nous ont mis au courant
que le Meriadokuna était là et donc que, par conséquent, tu arriverais d’un moment à l’autre. Et on
ne s’était pas trompé. Le temps de finir de manger, nous sommes allez dans la direction que tout le
monde fuyait et nous t’avons trouvé allongé sur le sol, la marque sur ton bras gauche complètement
apparente. Autour de toi la police était déjà en train de prendre des photos de toi, ton bras et du
Meriadokuna complètement emprisonné dans la pierre. On a fait le plus rapidement possible avec
ton père et Sereby pour t’évacuer le plus vite possible mais il était déjà trop tard. La police avait
toute les preuves d’un scandale. Une des dernières Kirea en vie en possession d’une arme de
destruction massive. Pour éviter d’aggraver la situation on t’a évacuer grâce à plusieurs fumigènes
pour aveugler la police. Puis on t’a emmener au milieu d’une plaine isolé de la ville où on a pu
appeler l’équipage qui a pu venir nous chercher. Tout ça s’est passé hier et aujourd’hui les médias se
sont emparés de l’affaire.
-Oui, j’ai effectivement pu voir que j’avais foutu la merde…
-Écoute moi Maeny, repris mon père, ce que tu as fait est très grave. On avait dit quoi à propos de
ça ?
-Je suis censé l’utiliser que en dernier recours, mais là j’étais obligé, ma lance ne lui faisait rien. »

Sereby regarde Leandre, qui lui fait un mouvement de tête. Elle se lève et commence à parler.

« Écoute moi bien Maeny, il va falloir trouver un juste milieu entre une lance classique et une arme
de destruction massive. Si ta lance ne marchait pas, tu n’avais qu’a te creuser la tête pour trouver un
moyen de le battre. Et oui cet examen est plus dur qu’un entraînement traditionnel mais tu
t’attendais à quoi ? Tu es une Kirea, peuple reconnu pour leur athlétisme et leur corps bien plus
endurant que nous, humain. Remet en question tes capacités, tu viens de mettre ta famille dans un
important scandale à cause de te panique ! »

Je suis complètement choquée par ce qu’elle vient de me dire. Comment une personne qui semblait
si discrète à première vue puisse être aussi violente ?Après j’imagine qu’elle a raison. Près une
pause elle reprend.

« Maeny, tu vas faire partit de l’unité 1202 PI, une unité sous MA direction et spécialisé dans la
discrétion et les missions complexe. Tu vas beaucoup voyagé pour aider le peuple et résoudre des
crises sans te faire remarquer. C’est toi même qui a demandé à rejoindre cette unité, car tu voulais
aider les gens dans le besoin. Et tu oses faire ça ? Écoute bien ce conseil venant de ta supérieure :
n’utilise plus ton tatouage runique contre de si simple choses. Mavisuath, la rune de la terre, n’est
pas faite pour ce genre de choses, retiens le bien.
-Merci Sereby, repris Léandre. Comme tu peux le voir Maeny, tes actions ont causées quelques
problèmes.
-Je vois ça… Je suis sincèrement désolé pour tout ça, j’ai paniqué, et je stressais depuis que je susi
arrivé et-
-Inutile de continuer Maeny, coupa mon père. Tu es pardonné, ça ne sert à rien de te morfondre sur
ça, surtout vu ce qu’il se passe.
-Oui et vois le bon côté des choses repris Léandre, tu es engagée ! »

Je suis tellement soulagée, moi qui pensais que ça allait tout gâcher.. Après ça faisait longtemps que
je m’étais pas pris un savon pareil, mais c’est mérité d’une certaine manière. Cette Sereby est une
furie, j’ai pas hâte de l’avoir comme capitaine. Mais j’ai besoin de demander quelque choses.

« Maintenant, il va se passer quoi ?


-Eh bien Maeny, me réponda Léandre, toi et Sereby vous allez rejoindre le Hawkeye pour les
formalités. Moi et ton père nous allons à la capitale rejoindre ton oncle Laurent pour expliquer tout
l’histoire et l’aider à résoudre la crise.
-Laurent ne veux pas me voir ? Je veux dire je suis à l’origine de tout ça donc bon…
-Pas besoin, c’est notre faute à moi et Léandre. Même si Laurent était au courant de tout ça, on
aurait du te surveiller plus et t’empêcher l’utilisation de Mavisuath.
-D’accord.. Merci beaucoup de m’accepter dans l’armée et de me pardonner pour tout ça. »
Je vais aller sur le Hawkeye !! L’un des vaisseaux capitaux du pays, en faite le vaisseau mère de
Léandre, soit l’un des plus imposant et puissant, j’ai tellement hâte !! Sererby me regarde dans les
yeux, Je ressens en même temps un peu de tendresse et en même temps une pression énorme, son
regard pourtant si doux cache l’enfer. Elle me tend la main, je lui sers en réponse.

«Bienvenue dans la section 1202 Maeny, puisse le sort être avec toi aussi longtemps que possible.
-Merci beaucoup, capitaine. »

Mon père et Léandre se lève, puis sortent avec moi et Sereby.

« Tu as 1 heure pour te préparer et dire au revoir à ton père me dit Serbey. Le vaisseau possède un
plus petit vaisseau qu’on va utiliser pour rejoindre le Hawkeye. Là bas je te présenterais tes
partenaires et je te monterais comment tu vivras désormais. Allez on se retrouve au hangar ! »

Ça y est, je vais enfin pouvoir rejoindre la section 1202. Je vais enfin pouvoir aider les gens pour
qu’ils ne connaissent pas ce que j’ai vécu.

Chapitre III –

Ça fait déjà quelques heures que j’ai quitté mon père. Sereby pilote à côté de moi pendant que je
regarde l’espace. Les étoiles défilent à mesure que nous nous approchons du Hawkeye et je suis
stressée mais surtout excitée rien que d’y penser. Je me suis tellement renseigné sur la section 1202
que je connais plein de trucs ! Enfin pas vraiment… Y a peut d’infos sur eux tellement ils sont
discret. Apparemment ils ont toujours été un petit groupe restreint à une dizaine de personne de
confiance de l’état. En même temps il vaut mieux une petite équipe de confiance pour des missions
d’espionnage, d’infiltration ou de protection. En faite ils sont là pour empêcher des drames de ce
produire, se sont des héros !

« Dit Sereby ?
- Quoi Maeny ?
-Je me demandais si tu pouvais m’en dire un peu sur toi !
-Pardon ?
-Quoi, ça te dérange ?
-C’est pas vraiment des questions qu’on pose à son supérieur tu sais. A mon avis tu découvriras par
toi même qui je suis plus tard. »

J’ose pas continuer notre discussion, elle est assez froide avec moi, peut être qu’elle à pour ordre de
rien me dire, je sais pas vraiment. J’espère qu’ils sont pas tous comme ça là bas, sinon, bonjour la
déception.

A mesure qu’on avance je me remémore les derniers mots de mon père avant que je parte.

« Fais attention à toi Maeny, sincèrement. On va être amené à se voir moins souvent et je sais à quel
point je peux te manquer rapidement donc… Prend ça, ça te donneras du courage et ça te feras un
souvenir de moi et la maison qui seras toujours avec toi ! Sur-ce, je te souhaite bonne chance pour
tout, j’essaierai de passer te voir dans pas longtemps si je peux, mais prend ça comme une promesse
car tu risque d’être déçu »

Sa phrase se finit par un éclat de rire rempli de tristesse… Ce qu’il m’a donné, c’est une écharpe
que je n’ai pas lâché depuis que je suis partie. Elle est couleur crème avec des feuilles dessus. C’est
mon motif préféré car c’est exactement comme chez moi. De grande forêt dégagé qui donne sur un
ciel de crème. C’est là toute la spécificité de cette planète ou j’ai passé ma vie. Rien que d’y passer
ça me manque terriblement… Ça fait quelque jours que j’ai quitté ma maison, mais j’ai l’impression
que ça fait des mois, papa avez vraiment raison quand il disait que j’avais tendance à vite manquer
les choses. Plus j’y pense, plus je sers mon écharpe contre moi. J’espère sincèrement que ça va aller.

Je suis réveillé par l’immense vaisseau que je vois apparaître en plein milieu de l’espace Il est
extrêmement long et comme découpé en deux. De ce que je vois il y a un long cylindre entre les
deux grandes pièces qui composent chaque côtés du vaisseau. Le vaisseau possède donc une
ouverture entre les deux parties qui mène directement à l’ouverture du cylindre qui n’est autre que
le canon qui donne son nom au vaisseau ! Le Hawkeye mk III. J’en reviens pas que je le vois en
vrai ! En faite ce vaisseau, c’est comme si on avait prit un ovale et qu’on l’avait coupé en longueur
sauf au bout où il reste un tiers pour attaché les deux parties ensemble. Le vaisseau est très rude et
les murs extérieurs sont assez plats mais possède nombreux ouvertures sur les côtés, c’est sûrement
pour être ouvert et laisser sortir les plus petits vaisseaux je suppose.

« C’est le Hawkeye !!! Criais-je


-Eh oui. Le vaisseau mère de notre section mais surtout le vaisseau amiral de notre général Léandre.
Par contre s’il te plaît ne crie pas »

Je me tait immédiatement après qu’elle m’ait dis-ça, je veux pas l’embêter plus.

Alors qu’on approche de plus en plus du Hawkeye, un appel en transmission du vaisseau mère vient
s’afficher sur la vitre du cockpit.

« Surtout Maeny, ne dis rien »

L’appel fait soudain apparaître un homme de la trentaine en habit militaire, mal rasé et semblant
fatigué. Il prend la parole.

« Identité et grade s’il vous plaît.


-Sereby Hayes

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