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UNIVERSIDADE FEDERAL DE MATO GROSSO¹

Professeure: Suze Silva Oliveira

Éleve: Noemia Pereira de Almeida

Dialogue actualisé entre Phèdre et Hippolyte.

- Dialogue actualisé inspiré de l’œuvre "Phèdre" de Jean Racine.

Et sous le soleil de Cuiacity...

Phèdre: Hippolyte, je t’ai appelé pour manger une collation "baguncinha", car je dois
te révéler quelque chose. C’est un sentiment qui me consume et je ne peux plus le
garder pour moi.

Hippolyte: (regard surpris) Phèdre, qu’est-ce qui s’est passé? Elle a l’air si secouée.
Je suis là pour t’écouter. C’est la mayonnaise assaisonnée qui est finie?

Phèdre: (respirer profondément) Ce n’est pas la mayonnaise assaisonnée... Je sais


que ce que je vais dire peut tout changer. Mais... Je t’aime, Hippolyte. Et je sais à quel
point c’est compliqué, vu que je suis ta presque mère.

Hippolyte: (presque s’étouffer avec la collation) Quoi? Êtes-vous fou? Cogné la tête?
Êtes-vous "tãntãn"? Phèdre, vous êtes marié à Papa! Comment c’est possible ?

Phèdre: Croyez-moi, j’aimerais que ce ne soit pas le cas. Mais chaque fois que nous
sommes dans les mêmes spectacles de "lambadão", la messe, ou quand nos yeux
se croisent, je ressens quelque chose de fort, incontrôlable. Presque un infarctus...

Hippolyte: Je... Je ne m’attendais pas à entendre cela. Jamais. Phèdre, tu es presque


ma Mère, et je n’ai jamais laissé mes pensées aller au-delà du respect que j’ai pour
toi, mon Père et pour ton mariage.

Phèdre: Je sais, Hippolyte. Et je me déteste de l’avoir ressenti, mais ce serait injuste


de cacher quelque chose d’aussi intense. Je ne sais pas à quoi je m’attendais avec
cette révélation. Peut-être juste me défouler.

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Literatura Francesa II
¹Licenciatura em Letras – Português / Francês
UNIVERSIDADE FEDERAL DE MATO GROSSO¹

Hippolyte: Et maintenant? Comment y faire face? Vous avez votre vie, votre mari, qui
est mon Père... et j’ai ma vie et mes aspirations.

Phèdre: Je sais, et même si ça fait mal, peut-être vaut-il mieux s’éloigner. Par respect
pour tous ceux qui sont impliqués.

Hippolyte: Phèdre, ça fait mal d’entendre ça, mais vous avez raison. Nous devons
penser à ce qui est juste. Et peut-être qu’avec le temps, votre sentiment se dissipera.

Phèdre: (avec les yeux qui pleurent) J’espère que oui. Aussi douloureux que ce soit,
j’espère que le temps guérira cette blessure.

Et Phèdre repart la tête baissée et honteuse...

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Literatura Francesa II
¹Licenciatura em Letras – Português / Francês

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