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∀v ∈ V, ∃𝜆1, . . . , 𝜆p ∈ R, v = 𝜆1 v1 + . . . + 𝜆p vp
On dit aussi que la famille M engendre l’espace vectoriel V . Cette notion est liée à la notion de sous-espace
engendré : la famille de vecteurs M forment une famille génératrice de V si : Vect (M) = V
𝜆1 v1 + 𝜆2 v2 + . . . + 𝜆p vp = 0
est telle que tous ses coefficients sont nuls c’est-à-dire :
𝜆1 = 0, 𝜆2 = 0, . . . , 𝜆p = 0
Dans le cas contraire, c’est-à-dire s’il existe une combinaison linéaire nulle à coefficients non tous nuls, on dit que
la famille est liée ou linéairement dépendante.
Finalement, une famille F de vecteurs est liée si et seulement si au moins un des vecteurs de F est combinaison
linéaire des autres vecteurs de F .
Propriété
▶ Soit F = (v1, v2, . . . , vn ) une famille libre de vecteurs. Alors, toute sous-famille de F est aussi une famille libre.
▶ Soit V un R-espace vectoriel, soit F = (v1, v2, . . . , vn ) une famille libre et soit v ∈ V . Alors si la famille
M = (v1, v2, . . . , vn, v) obtenue en ajoutant v est liée, alors on a v ∈ Vect (F ).
Par ailleurs, notons que si v ∉ Vect (F ), alors la famille M = (v1, v2, . . . , vn, v) est libre.
▶ Soit V un R-espace vectoriel et soit F = (v1, . . . , vn ) une famille de vecteurs de V . Alors les assertions suivantes
sont équivalentes :
• La famille F est libre.
• Tout vecteur v ∈ Vect (F ) s’écrit de manière unique comme une combinaison linéaire v = x1 v1 + . . . + xn vn .