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PNB, mesure-t-il parfaitement la richesse crée dans un pays ?

Introduction :
Le PNB/hab est l’indicateur le plus connu et le plus utilisé, il est considéré comme le critère quantifiable le plus commode et le plus simple
parmi les grandeurs macroéconomique.
Toutefois, il n’exprime qu’imparfaitement le niveau de développement, en particulier pour certains pays à économie de rente (pays
exportateurs de pétrole) qui malgré leur revenu élevé sont rangés parmi les pays du tiers-monde.
Les indicateurs de développement humain combinent 3 composantes essentielles dans la satisfaction des besoins humains qui sont indiquées
d’une façon quantitative et d’une autre façon qualitative.
Le PNB mesure-t-il parfaitement la richesse crée dans un pays ?
Pour rependre à cette problématique on va traiter dans un premier temps l’apport du PNB et ses limites et dans un deuxième les indicateurs
de développement humain.
I. Apport de PNB et ses limites :
Pour mesurer la croissance les économistes recouvre au critère PNB/habitant qui permet de classer les pays selon leur revenu et donc de
mesurer les écarts inter pays. Il se prête mieux aux comparaisons internationales que le PIB/tête d’hab. Dans la mesure ou le PNB ne retient
que la production des entreprises nationales et non les entreprises situées sur le territoire qu’elles soient nationales ou non.
Toutefois, il n’exprime qu’imparfaitement le niveau de développement, en particulier pour certains pays à économie de rente qui malgré leur
revenu élevé sont rangés parmi les pays du tiers-monde.
Cependant on peut relever un ensemble de critiques (limites) qui concernent l’utilisation du PNB comme indicateur de croissance :
- Le PNB par tête est un rapport entre population et revenus, or des états gonflent ce PNB pour influencer les discussions avec les
organisations internationales.
- Le PNB ne prend pas en compte la totalité des richesses produites car il existe des pays avec des économies informelles.
- Il ne mesure que les échanges marchands et donc juste la production et les échanges évaluer en monnaie et donc il oublie certains
données comme l’autoproduction et l’autoconsommation des services, l’auto construction de son logement et il sous-évalue les activités non
marchandes.
- Le PNB n’est qu’une moyenne, il cache l’inégale répartition des revenus : son augmentation peut ainsi aller de pair avec une
amplification
des inégalités.
- Le PNB à cause de l’instabilité du taux de change se trouve limité lors des comparaisons internationales car il se base sur le dollar
voilà
pourquoi on utilise souvent le PPA (parité de pouvoir d’achat).
- Le PNB/hub mesure mal la qualité de la vie et le développement humain, cela veut dire qu’il ne mesure pas le degré de satisfactions
des
besoins fondamentaux de la population puisque la croissance matérielle n’entraine pas forcément un développement économique des pays et
le développement humain des populations.
II. Indicateur de développement humain :
L’IDH a été créé par le PNUD, il comporte 3 composants essentiels dans la satisfaction des besoins humains à savoir :
- Le niveau de vie : mesuré par le PNB/hab en fonction du pouvoir d’achat (PPA).
- la santé/longévité : mesurer par l’espérance de vie, qui permet de mesurer indirectement la satisfaction des besoins matériels
essentiels,
tels que l’accès à une alimentation saine, à l’eau potable, à un logement décent, à une bonne hygiène et aux soins médicaux.
- Le savoir au niveau d’éducation : il est mesuré par la durée moyenne de scolarisation et la durée attendue de scolarisation.
Conclusion :
Bref la mesure de la richesse créée dans un pays à nécessité à d’autres critères que le PNB/hub pour exécuter une parfaite mesure de cette
richesse. Ces critères suffisent-ils pour arriver à cette mesure requise ?

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