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Exercice 1
• Donner les tables de vérité des énoncés p∨p, p∧p, p∨0 et p∨1.
p p∨p
0 0
1 1
p p∧p
0 0
1 1
p 0 p∨0
0 0 0
1 0 1
Donc ; p∨0 ↔ p
p 1 p∨1
0 1 1
1 1 1
Donc ; p∨0 ↔ 1
p q P xor q
0 0 0
0 1 1
1 0 1
1 1 0
Exercice 2
Déterminer si les énoncés suivants sont des formules bien formées (fbf) du calcul propositionnel.
Pour toute formule bien formée construisez l'arbre syntaxique correspondant.
1) ¬¬¬p
• est une fbf ; ses sous formules sont : p ,¬p,¬¬p.
• L'arbre syntaxique :
¬
2) (p ∧ (q ∧ r) (*)
• n'est pas une fbf ; il manque une parenthèse fermante.
3) ((p3 → p3) → p3)
• est une fbf ; ses sous formules sont : p3 ,p3 → p3.
• L'arbre syntaxique :
→
→ p3
p3 p3
4) ¬(p)
• est une fbf ; elle a une sous formule : p.
• L'arbre syntaxique :
¬
5) ((p → q) ∨ (p ← q))(*)
n'est pas une fbf ; le symbole « ← » n'appartient pas à l'ensemble des connecteurs de la
logique propositionnelle
6) ¬(p ↔ (q ∧ r))(*)
• est une fbf ; ses sous formules sont : p ,q ∧ r , p ↔ (q ∧ r).
• L'arbre syntaxique :
¬
↔
p ∧
q r
7) (p ¬→ r)
n'est pas une fbf .
8) r ∨(p¬(∧(q) ) →¬r)) ;(*)
n'est pas une fbf .
Exercice 3
Considérer les formules du calcul propositionnel suivantes :
F1 = p ∧(r ∧ ((¬q) )→ ¬p)) ;(*)
F2= ((q ∨¬p) →(¬¬q ∨¬p)) ∧ ((¬¬q ∨¬p) ) →(¬p ∨ q)).
Pour chaque formule :
1. dessinez son arbre syntaxique ;
2. énumérez ses sous-formules ;
3. énumérez les connecteurs ayant une occurrence dans F1 et F2.
• F1 = (p ∧(r ∧ (¬q))→ ¬p) ;(*)
1. F1 est une fbf ; ses sous formules sont : p, q, r, ¬q , ¬p ,r ∧ (¬q), (p ∧(r ∧ (¬q))
2. L'arbre syntaxique :
∧ ¬
p ∧ p
r ¬
q
1. F2 est une fbf ; ses sous formules sont : p, q, r, ¬q , ¬p ,¬¬q , q ∨¬p ,¬¬q ∨¬p ,(q ∨¬p)
→(¬¬q ∨¬p),(¬¬q ∨¬p) ) →(¬p ∨ q) .
• L'arbre syntaxique :
→ →
∨ ∨ ∨ ∨
q ¬ ¬ ¬ ¬ ¬ ¬ q
p ¬ p ¬ p p
q q
4. t : il travaille dur
e : il échoue
t →(¬e)
Exercice 5 :
Déterminez, en utilisant la table de vérité, si les formules suivantes sont des tautologies, des
contradictions ou des formules contingentes.
1) (¬p → (q ∧ p))(*)
2) ((p ∧ q) ∨ r)
3) (p ↔ (q ∧ p))
4) ¬(p → ¬q)
5) ((p → q) → (q → p))
6) ((p ∨ ¬q) → r)
Les formules 2 et 6 sont traitées en détails, pour les autres nous ne donnons que le résultat (c’est à
vous de vérifier)
1) (¬p → (q ∧ p))
p q (¬p → (q ∧ p))
0 0 0
0 1 0
1 0 1
1 1 1
2) ((p ∧ q) ∨ r)
p q r p ∧ q) ((p ∧ q) ∨ r)
0 0 0 0 0
0 0 1 0 1
0 1 0 0 0
0 1 1 0 1
1 0 0 0 0
1 0 1 0 1
1 1 0 1 1
1 1 1 1 1
3) (p ↔ (q ∧ p))
p q (p ↔ (q ∧ p))
0 0 1
0 1 1
1 0 0
1 1 1
4) ˥ (p→ ˥q)
p q ˥ (p→ ˥q)
0 0 0
0 1 0
1 0 0
1 1 1
5) ((p→ q) → (q →p))
6) ((p ∨ ¬q) → r)
p q r ((p ∨ ¬q) → r)
0 0 0 0
0 0 1 1
0 1 0 1
0 1 1 1
1 0 0 0
1 0 1 1
1 1 0 0
1 1 1 1
Exercice 6
Soit p, q, r des propositions. Dans les cas suivants , les proposions citées sont-elles équivalentes
l'une à l'autre ? Qu'en déduisez-vous ?
1. (p → q) ; ( ¬p∨ q )
2. (p∧q ) ; ¬(p →¬q) (*)
3. (p↔ q) ; ((p → q) ∧ (q→p))
Exercice 7
Formalisation des énoncés :
F1 = ˥a →l
F2 = s → ˥c
F3 = c ↔a
F4 = t → a∧ s
F5 = l → t
F6 = a → t
Exercice 9 utilisez la table de vérité pour vérifier que les formules sont des
tautologies .