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(mathématiques)
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Plan
• Logique des propositions
• Logique des prédicats
• Méthodes de résolutions
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I. Introduction
Logiques mathématiques
• Logique de raisonnement ou des déductions
• Cherche à automatiser le raisonnement de l’être humain
" Si il fait beau alors je vais sortir "
" Maintenant il fait beau «
Conclusion " je vais sortir "
• La logique formelle cherche à déterminer si un raisonnement
est valide ou non.
Il faut :
- exprimer des énoncés
- déduire que quelque chose est vraie
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I. Introduction
Logiques mathématiques
• Logique des propositions
ensemble de propositions:
p: il fait beau,
q: je vais sortir
des connecteurs logiques
conjonction négation
disjonction
implication logique (si … alors)
équivalence logique (si et seulement si)
S’il fait beau alors je vais sortir A est la ou bien B est la et ils peuvent
Si alors êtrs les deux là
Pq PVq
Soit A est la soit B est la
(p q) 5
I. Introduction
Logiques mathématiques
• Logique des prédicats
si la valeur des proposition est variable
Tout homme est mortel
Socrate est un Homme
On déduit que Socrate est mortel
Là nous utilisons :
Des symboles de prédicats
Homme(x) qui vaut vrai si x est un homme et faux sinon
Mortel(x)
Les connecteurs logiques : ,, ,→et
+ les quantificateurs universel et existentiel : et
L’énoncé devient:
x(Homme(x) Mortel(x))
Homme(Socrate)
Mortel(Socrate)
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II. La logique des propositions
• Introduction
• Syntaxe de lp0
• Sémantique de lp0
• Equivalence entre formules
– Substitution
– Equivalence classique
– Formes Normales
• Conséquence logique
• Système formel
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II.1. Syntaxe de lp0
• Le langage de la logique des propositions est
défini sur le vocabulaire suivant :
– un ensemble fini dénombrable de propositions
P = {p1, p2, …}
– un ensemble de connecteurs logiques
, , , → et
– Les parenthèses
– Les Constantes de vérité :
(Vrai, V, T, 1) et (Faux, F, I , 0 )
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II.1. Syntaxe de lp0
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II.1. Syntaxe de lp0
Représentation arborescente d’une formule
Une formule peut être vue comme un arbre dont les feuilles sont étiquetées par des
symboles propositionnels et les noeuds par des connecteurs.
P (qr)
q r
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II.1. Syntaxe de lp0
Sous formule
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II.1. Syntaxe de lp0
Formulation d’un problème
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II.2. Syntaxe de lp0
Formulation d’un problème
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-F /\ G vrai qd F vrai
et G vrai
-F V G faux qd F est
faux et G est faux
Valeur de vérité
- F G faux qd F F G F /\ G FVG FG F > F
vrai et G faux G
1 1 1 1 1 1 0
1 0 0 1 0 0 0
0 1 0 1 1 0 1
0 0 0 0 1 1 1
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Valeur de vérité
évaluer la formule (p q) /\ r
p q R P -> q r (p q) /\
r
1 1 1 1 0 0
1 1 0 1 1 1
1 0 1 0 0 0
1 0 0 0 1 0
0 1 1 1 0 0
0 1 0 1 1 1
0 0 1 1 0 0
0 0 0 1 1 1
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II.3. Sémantique de lp0
Modèle d’une formule logique
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II.3. Sémantique de lp0
Satisfiabilité, Tautologie et Equivalence
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II.3. Sémantique de lp0
Satisfiabilité, Tautologie et Equivalence
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II.4. Equivalence entre formules
• Souvent nous avons besoin de modifier une formule pour
rendre son expression plus simple ou plus facile à manipuler.
Cette transformation ou modification doit assurer la
préservation sémantique de la formule initiale c.a.d sans
modifier l’ensemble de ses modèles.
• Cette modification revient à substituer une formule initiale
par une autre formule qui lui est equivalente
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II.4. Equivalence entre formules
Substitution
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II.4. Equivalence entre formules
Substitution: Description formelle
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II.4. Equivalence entre formules
Equivalence classique
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II.4. Equivalence entre formules
Formes Normales
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II.4. Equivalence entre formules
Formes Normales
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II.4. Equivalence entre formules
Formes Normales
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II.4. Equivalence entre formules
Algorithme de normalisation
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II.4. Equivalence entre formules
Algorithme de normalisation
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II.4. Equivalence entre formules
Algorithme de normalisation
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II.5. Conséquence logique
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II.5. Conséquence logique
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II.5. Conséquence logique
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II.6. Les systèmes formels
Définition
• Un système formel (ou théorie formelle)
S = (V, F, A, R) est la donnée de:
– un ensemble dénombrable V de symboles ;
– un sous-ensemble F de V∗ appelé ensemble des
formules ;
– un sous-ensemble A de F appelé ensemble des
axiomes. Ce sont les théorèmes de base ;
– un ensemble fini R de règles de déduction ou
d’inférence.
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II.6. Les systèmes formels
Déduction d’une formule à partir d’un ensemble d’hypothèses
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Déduction d’une formule à partir d’un
ensemble d’hypothèses
• Corollaire
(H1, H2, …, Hk) |-- B
ssi
H1H2 … Hn |-- B
ssi
|-- (H1(H2 (……. (Hn B))))))))))))
…
H |-- B ssi |-- (H→ B)
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II.6. Les systèmes formels
Théorème dans un système formel
Un théorème T dans un système formel S est une formule
T déduite à partir d’un ensemble vide d’hypothèses
C’est une suite de formules f1, f2, … fn où fn = T et chaque
fi est :
– un axiome de S ou bien
– une conséquence de formules précédentes par l’application
d’une des règles d’inférence de R
• On note T est un théorème par:
|-- T
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Exemple de Systèmes Formels
• F={1n+1m = 1r}
• A = {1+1 = 11}
• R = { 1n+1m = 1r |-- 1n+1 + 1m = 1r+1,
1n+1m = 1r |-- 1n + 1m+1 = 1r+1}
1) Mq |-- 11 + 111 = 11111 (12 + 13 = 15)
f1: 1+1 = 11 (A)
f2: 11+1 = 111 (R1(f1))
f3: 11+11 = 1111 (R2(f2))
f4: 11+111 = 11111 (R2(f3))
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Exemple de Systèmes Formels
• F={1n+1m = 1r}
• A = {1+1 = 11}
• R = { 1n+1m = 1r |-- 1n+1 + 1m = 1r+1,
1n+1m = 1r |-- 1n + 1m+1 = 1r+1}
2) Mq 1+1 = 1|-- 11 + 1 = 11 (12 + 13 = 15)
f1: 1+1 = 1 (H1)
f2: 11+1 = 11 (R1(f1))
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Système formel pour le calcul
propositionnel
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Consistance et Complétude
• Système formel
– Consistant : tout théorème (formellement prouvé) est
une tautologie (logiquement, sémantiquement vrai)
– Complet: toute formule sémantiquement vraie est un
théorème (syntaxiquement vrai)
– Décidable: Il existe un algorithme pour décider si une
formule est vraie ou fausse (théorème)
• Un système de preuve est acceptable s’il est
consistant
• Il peut être non complet et non décidable
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Consistance et Complétude
• Les SFs de la logique propositionnelle sont complets et
consistants
Ainsi, pour prouver qu’une formule F est un théorème
|-- F
Il suffit de montrer que c’est une tautologie (sémantiquement
vraie)
|= F
C-a-d F vraie dans toutes ses interprétations
Comme le nombre d’interprétations est fini = (2n) avec n le
nombre de variables propositionnelles dans une formules F,
alors si toutes les interprétations satisfont F, F est une
tautologie, et par conséquent, c’est un théorème.
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Consistance et Complétude
• Les SFs de la logique des prédicats d’ordre 1 sont
consistants mais ils ne sont pas complets.
• En effet, pour une formule donnée, le nombre
d’interprétations est infini donc il n’est pas vrai
que toute formule sémantiquement vraie est
syntaxiquement vraie.
• Le contraire est vrai
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Exemple: Déduction d’une formule à partir
d’un ensemble d’hypothèses
Exemple
1) Formaliser l’énoncé suivant: IL faut travailler pour réussir
2) Montrer que si on ne travaille pas alors on ne réussit pas
Soient les propositions suivantes:
Tr : on travaille
Re: On réussit
1) Re Tr
2) sol1
Mq (Re Tr), Tr |-- Re
H1 : Re Tr et H2: Tr
f1: (Re Tr) ( Tr Re) (SA3(A/ Re), (B / Tr))
f2: Re Tr (H1)
f3: ( Tr Re) mp(f2,f1)
f4: Tr H2
f5: Re mp(f4, f3)
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Exemple: Déduction d’une formule à partir
d’un ensemble d’hypothèses
2) Sol2
Mq |-- ((Re Tr) ( Tr Re))
c’est plus simple de
Mq (Re Tr), Tr |-- Re par l’utilisation du corrollaire
3) Sol 3
par la propriété de la complétude ceci se ramène à prouver
que la formule ((Re Tr) ( Tr Re)) est une
tautologie : Mq |= ((Re Tr) ( Tr Re))
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Exemple: Déduction d’une formule à partir
d’un ensemble d’hypothèses
Tr Re Re Tr Tr Re Tr Re ((Re Tr) ( Tr Re))
T T T F F T T
T F T F T T T
F T F T F F T
F F T T T T T
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