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COURS DE MATHEMATIQUES GENERALES

OBJECTIF GENERAL :

Après avoir étudié ce module, vous serez capable de résoudre les équations
mathématiques.

INTRODUCTION GENERALE :

Votre cours de mathématiques est composé de sept leçons dans lesquelles nous aborderons
des rappels sur des notions de base en mathématiques. Il portera sur la notion des ensembles,
de l’algèbre linéaire, des études de fonctions simples, trigonométriques et exponentielles et
enfin des rappels sur l’arithmétique et les suites numériques. Ce cours n’est qu’un bref
aperçu et mérite d’être assisté par une bibliographie plus riche et approfondie.

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SOMMAIRE

LEÇON N°01 : LES ENSEMBLES

LEÇON N°02 : LES EQUATIONS ET LES INEQUATIONS

LEÇON N° 03 : FONCTIONS ET GRAPHES

LEÇON N° 04 : LA FONCTION AFFINE y  ax  b ET LA FONCTION


y  ax 2
a
y
LEÇON N°05 : LA FONCTION : x

ax  b
y
LEÇON N° 06 : LA FONCTION HOMOGRAPHIQUE cx  d

LEÇON N° 07: LES SUITES ET PROGRESSION ARITHMETIQUE


ET PROGRESSION GEOMETRIQUE

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NOTIONS DE BASE :
- Terme primitif: On appelle termes primitifs les termes non définis dans la théorie
- Enoncé : On appelle énoncé un assemblage de termes primitifs ayant un sens ou non.
- Proposition: On appelle proposition, un énoncé ayant un sens et ayant une valeur de vérité
vraie ou faux notée respectivement V ou F.
Exemple :
La proposition « x>10 » est vraie si on prend un nombre x réel strictement supérieur à 10 et
fausse dans les autres cas.
- Axiome : Est une proposition qui est vraie a priori.
- Négation d’une proposition P :

Notée non P ouP est la proposition contraire à P.


Exemple :
« 2+2 =4» : P ; non P est alors « 2+2 ≠ 4» table de vérité de la proposition non P.

P P
V F
F V

Où V=vraie et F=faux
- Disjonction : On appelle disjonction de deux propositions Pet Q, la proposition notée P  Q
est vraie si l’une au moins des propositions P et Q est vraie.
Notation : P  Q, le symbole  signifie «ou»

P Q P Q
V V V
V F V
F V V
F F F
- Conjonction : On appelle conjonction de deux proposition P et Q la proposition P et Q notée
«P  Q », vraie si Pet Q le sont :
Notation : P  Q, le symbole signifie  : et
Table de vérité de la conjonction :

P Q P Q
V V V
V F F
F V F
F F F

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- Implication: La proposition " Pou Q" est appelée implication et est notée P  Q et se lit P
implique Q ou P entraîne Q P  Q fausse si P vraie et Q fausse.
- Equivalence : Deux propositions P et Q sont équivalentes si l’une entraîne l’autre et on note
P  Q.
P  Q est équivalent c'est à dire P  Q et Q  P table de vérité.
P Q P  Q Q  P P  Q
V V V V V
V F F V F
F V V F F
F F V V V

Enfin voici quelques propriétés établies à l’aide de tables de vérité :

 (P  Q)  P  Q

(P  Q)  P  Q

(P  Q)  P  Q

P  Q  Q  P

P  (Q  R)  (P  Q)  (P  R)

P  (Q  R)  (P  Q)  (P  R)

Méthodes
P (Qde démonstration:
R) =(P Q) R

- Raisonnement par déduction : Ce genre de raisonnement est formalisé par :


Si la proposition P  Q et P est vraie alors Q est vraie.

C'est-à-dire qu’on part d’une hypothèse P vraie et en utilisant des transitions à travers des
règles propositionnelles vraies on aboutit à la conclusion Q. ceci suffit pour dire que la
conclusion Q est vraie.
Raisonnement par contraposition : Pour démontrer que la proposition P  Q est vraie, il
suffit de montrer que la proposition Q  P est vraie, c'est-à-dire que (P  Q et  Q)
est vraie alors P est fausse.

- Raisonnement par l’absurde : Si la proposition P  Q est vraie et Q est fausse alors P est
vraie.

Exemple : (x<0  -x  0) est vraie car (x  0 et -x  0) est fausse.

- Raisonnement par récurrence : Soit à montrer qu’une propriété P(n) « dépend de n  N» est
vérifiée, il suffit de vérifier P(n0) avec n 0  0,puis de supposer que la propriété P est vraie à
l’ordre N et le montrer que c’est vraie à l’ordre N +1.

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LEÇON N°01: LES ENSEMBLES

OBJECTIF DE LA LEÇON : Après avoir étudié cette leçon, vous serez


capable de résoudre les opérations dans IR

PLAN DE LA LEÇON:
INTRODUCTION

I- GENERALITE SUR LES ENSEMBLES


1- Les ensembles
2- Les lois de compositions internes

II- APPLICATIONS
III- LES ENSEMBLES DE NOMBRE
1- Les entiers naturels
2- Les nombres relatifs
3- Les rationnels arithmétiques
4- Les nombres irrationnels
5- Les nombres réels

IV- LES OPERATIONS DANS IR


1- Egalités
2- Rapports
3- Proportions
4- Puissances
5- Les radicaux

EXERCICES D’APPLICATIONS

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INTRODUCTION:
L'ensemble de cette première leçon du module de mathématiques générales consistera en un
bref rappel de quelques notions très simples sur les ensembles et des définitions pour les
ensembles de nombres.

I- GENERALITE SUR LES ENSEMBLES :


1- Les ensembles:
1.1- Définitions: Considérons les lettres de l'alphabet:

E  a, b, c, d, e, f...z

On dira alors que :"E" désigne cet ensemble


Et
"a" élément de cet ensemble

1.2- Les ensembles identiques: Deux ensembles E et E 'sont identiques lorsque les
éléments de E sont exactement les mêmes que les éléments de E '. On écrit alors dans ce cas:
E=E'
Exemple :

Soit E  1 ,2 ,3 ,4

Et E ' 1 ,2 ,3 ,4 EE'

alors
1.3- Les ensembles vides: Un ensemble E est dit vide, s'il ne contient aucun élément. On
écrit alors E =  , (est égal à l'ensemblevide). Notons que tous les ensembles vides sont
E  φ

identiques. En effet si: et   alors E  E'
E'  φ
1.4- Inclusion : On dit qu'un ensemble E est inclus dans l'ensemble F, lorsque tout élément
de E appartient à F.
Exemple :

Soit E  0,1 ,2 ,3 ,4

Et F  1 ,2 ,3 ,4,5,6,7,8,9,10

Nous remarquerons que chaque élément de E est aussi un élément F, lequel constitue un
ensemble plus grand.
On écrit alors dans ce cas :
E  F (cela se lit "E" est inclus dans F)
On dit aussi que E est un sous- ensemble de F.

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1.5- Le complémentaire: Soit F un ensemble et E un sous-ensemble de F. Il existe des
éléments qui appartiennent à F mais n'appartiennent pas à E: nous les appelons F '. On dit
alors que F' est le complémentaire de E par rapport à F. Cela s'écrit de la manière suivante:

F '  CFE

Exemple:
Prenons l'exemple précédent (1.4). Nous avons alors F  5,6,7,8,9,10on dit sur F' est le
complémentaire de E par rapport à F.
F '  CFE
1.6- Réunion: Etant donné deux (02) ensembles E et F. L'ensemble G dont les éléments
appartiennent soit à E, soit à F, soit à E et à F, s'appelle "E" union "F" Nous le notterons:
G  E  F (se lit G égale " E" union " F" )

Prenons un exemple:
Soit E  0,1 ,2 ,3 ,4,5,10

Et F  0,2 6,8,14

Donc G  E  F  G  0,1,2,3,4,5,6,8,10,14

1.7- Intersection: Etant donné deux (2) ensembles E et F. L'ensemble G, dont les éléments
appartiennent à la fois à E et à F s'appelle "E" inter "F". Nous le noterons:
G  E  F(se lit G égal " E" inter " F" ).

Prenons le même exemple que précédemment (1.6).

G  E  F  G  0,2

1.8- Ensembles disjoints : Lorsque deux (2) ensemble E et F, n'ont pas d'éléments en
commun, on dit qu’ils sont disjoints.
Exemple :

E  0,1 ,2 ,3 ,4
F  8,10,14
G  E  F    G   (G égal à l' ensemble vide ).

EXERCICE N° 01:
Soient les ensembles suivants:

E  0,1 ,2 ,3 ,4,56,7,8,9
A  1,3,5,7
B  0,2,4,6,8
C  9

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QUESTION: Ecrire de manière explicite :
A B
AC
B C
A  B  C.
EXERCICE N°02:
Soient les ensembles suivants : A  1,3,5,7,9
B  1,5,9,3
C  3,6,9
D  7

QUESTION:
1- Vérifie que B est inclus dans A (B  A)
2- Quel est le complémentaire de D dans A ( CAD) ?
3- Quel est le complémentaire de  dans A ( CA  )?

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CORRECTION :
EXERCICE N°01:
1- Soit A' = A B
Nous allons avoir dans les ensembles A et B, quels sont les éléments communs. Ce nouvel
ensemble, nous l'appellerons A', et nous l'écrivons de manière explicité:
A'  A  B  A'  

2- Soit C' = A  C
En adoptant C' c'est un ensemble vide, parce que les ensembles A et C n'ont aucun élément en
commun.
3- Soit B' = B  C
B' = 

4- Soit G = A  B  C

G = 0,1,2,3,4,5,6,7,8,9

Nous remarquons que G est égal à E. (G = E). On dira que ces deux ensembles sont identiques.

EXERCICE N°02:
1- Vérifions que B est inclus dans A. Ecrivons de manière explicite les deux ensembles.

A= 1, 3, 5, 7,9

B= 1, 5, 9, 3

Nous remarquons que tous les éléments de B appartiennent à A. Nous dirons alors que B  A .
2- Cherchons l’ensemble A' = CAD

A  1,3,5,9

3- A' est l'ensemble des éléments, qui ajouté à D forme l'ensemble A.


A'' = CAØ
A" = 1,3,5,7,9

En effet, l'ensemble vide (  ) ne contenant, par définition aucun élément, il faudrait lui
ajouter tous les éléments de A pour obtenir A". Nous obtenons ainsi deux (2) ensembles
identique A= A"

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2- Les lois des compositions internes:
Nous allons, à présent, étudier quelques propriétés des lois de composition interne.
2.1- Commutativité: Une loi de composition interne * (noté étoile), définie dans un ensemble
E est dite commutative si  a  E,  b  E nous avons a * b = b * a.

Remarque :  a  E' ' se lit quelque soit (  ) a appartenant (  ) à E''.

Exemple : Soit N = 0,1,2,3,................(N étant l'ensemble des entiers naturels). L'addition et la


multiplication sont commutatives.
En effet, prenons la loi interne qui est l'addition (+).
 a  N et b  N, on a  b  b  a
(1  2  2  1; 0  4  4  0; 2  3  3  2 etc.....).

2.2- Associativité: Une loi de composition interne * (noté étoile), définie dans un ensemble
E, est dite associative si:
 a  E,  b  E,  c  E (Lire quelque soit a appartenant à E, quelque soit b appartenant à E,
quelque soit c appartenant à E).
(a * b) * c = a * (b * c).
Exemple: Considérons l'ensemble N (ensemble des entiers naturels). Considérons aussi la loi
(+). Montrons qu'elle est associative. En effet:
 a  N, b  N, c  N, nous avons :
(a  b)  c  a  (b  c).

2.3- Elément neutre:Un élément (noté e) appartenant à l'ensemble E est dit neutre pour
une loi interne * (étoile) si quelque soit a appartenant au même ensemble E:
a  E  a * e  a
e*a  a
Exemple : Soient l'ensemble N (ensemble des entiers naturels) et la loi (+) de cet ensemble.
On dira que 0 (zéro) est un élément neutre pour cette loi (+) et dans cet ensemble (N). En
effet:

a  N, nous avons : a  0  a
et : 0  a  a

2.4- Elément symétrique: Dans un ensemble E, possédant un élément neutre ( e ) où est


définie une loi interne (*), deux éléments a et a' de cet ensemble sont dits symétriques si :

a * a' = a' * a = e.

Exemple : Soit l'ensemble des entiers relatifs noté z.

Z  .,....  4,3,2,0,1,2,3,4..... Zéro (0) est l'élément neutre pour la loi interne (+) dans cet
ensemble. Nous pouvons toujours associer à tout élément a appartenant à l'ensemble Z, un
symétrique noté a', tel que:

a  a'  a'a  e

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Si a  3  3  a'  a'3  0
 a'  3  0  a'  - 3

Dans ce cas particulier où a = 3, symétrique est égal a' = -3

II- APPLICATIONS :
EXERCICE N°01:
On définit sur l'ensemble (N) des nombres entiers naturels la loi * par:
a * b = 2a + 3b

Etudier : 1- La commutativité
2- L'associativité
3- L'existence d'un élément neutre.

EXERCICE N°02:
Dans l'ensemble (N) des entiers naturels, on définit la loi * par : a * b = ab

Etudier : 1- La commutativité
2- L'associativité.

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CORRECTION DES APPLICATIONS :
EXERCICE N° 01 :
Dans N, la loi * se définit donc ainsi:
a * b = 2a + 3 b ( 2 fois le premier élément + 3 fois le second élément).
Vérifions la commutativité, l'associativité et l'existence d'un élément neutre.

1- Commutativité:
Le loi* est commutatif si :

 a  N,  b  N, nous avons a * b  b * a

a * b = 2a + 3b
Et , b* a = 2b + 3a
Notons que : 2a + 3b  2b+3a. On en conclut que la loi * n'est pas commutative.

2- Associativité:
La lois * est associative si :
 a  N,  b  N, c  N, nous avons :
a * b  * c  a * b * c 
1  2
Prenons le premier membre de l'équation

(a * b) * c = 2 ( a * b) + 3c
= 2 (2a + 3 b) + 3c

En définitive (a * b) * c = 4a + 6 b + 3c

Prenons le second membre de l'équation

a * (b * c) = 2a + 3 (b *c)
= 2a +3 (2b +3c)
= 2a + 6b+9c (2)

Résumons:
(1)
(a * b) * c = 4a + 6b + 3c
(2)
a * (b * c) = 2a + 6b + 9c

On en conclut que la loi * n'est pas associative dans cet ensemble puisque ( 1 )  (2), c'est-à-
dire que:
4a + 6b +3c  2a + 6b +9c

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3- Existence d'un élément neutre:
L'existence d'un élément neutre (e) pour la loi * implique que a  N nous avons:
a*e=e*a=a
Prenons le premier membre de légalité précédente et voyons s'il existe un élément neutre.
a * e = 2a +3e = a (1)

=> 2a + 3 e = a =>2a – a + 3 e = 0
=> a + 3 e = 0 => 3e = – a => e = – 1/3 a
Conclusion : Il n'existe pas d'élément neutre car l'élément neutre lorsqu'il existe est
unique et ne doit pas donc dépendre de a.
Examinons le second membre de l'égalité
e * a = 2 e + 3a = a (2)

=> 2 e + 3 a = a => 2 e = –2a =>e = –a


Même conclusion que précédemment.
Remarque: Pour démontrer l'inexistence d'un élément neutre, l'examen d'un seul membre
suffit (à gauche ou à droite). Mais l'existence d'un élément neutre implique la vérification des
deux membres (à droite et à gauche).

EXERCICE N°02:
(a * b) = ab (1er élément, puissance 2ème élément). Etudions la commutativité et l'associativité.

1- Commutativité:
La loi * est commutativité si :
 a  N,  b  N

(a * b) = ( b * a)
Prenons le premier membre de l'égalité: (a * b) = ab (1)
Prenons le second membre de l'égalité: (b * a) = ba (2)
On en conclut que la loi * n'est pas commutative dans cet ensemble puisque (1)  2, c'est-à-
dire que:
a b  ba

2- Associativité:
La loi* est associativité si:
 a  N, b  N, c  N
(a * b) * c  a * (b * c).

Examinons le premier membre de l'égalité:

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( a * b)*c = (a *b )(c) = (ab)c (1)
Examinons le second membre de l'égalité:
a * (b*c) = (a) (a *b ) = (a) ( bc) (2)
On en conclut que la loi * n'est pas associative puisque (1)  (2 ) c'est-à-dire que: ( ab)c =
(a)(bc)

III- LES ENSEMBLES DE NOMBRES :


1- Les entiers naturels:
L'ensemble des entiers naturels est constitué par :
N = 0,1,2,....

Dans cet ensemble, la multiplication et l'addition sont partout définies.


1.1- L'addition:L'addition est commutative, associative et admet un élément neutre.

 Commutative :  a  N,  b  N a + b = b + a

 Associativité :  a  N,  b  N,  c  N a + (b + c ) = ( a + b) + c

 Existence d'un élément neutre :  a  N a + c = c + a = a => c = 0

1.2- La multiplication: De même que l'addition, la multiplication est commutative,


associative et admet un élément neutre.

 Commutative :  a  N,  b  N a  b = b  a

 Associativité :  a  N,  b  N,  c  N a  (b  c ) = ( a  b)  c

 Elément neutre :  a  N a  c = c  a = a => c = 1

Remarque:

- Pour les deux lois (+ et ), il n'existe pas de symétriques.


- La soustraction n'est possible que si le premier élément est supérieur au second élément.

Exemple:
1er Cas: Lorsque le premier élément est inférieur au second.
Soit (2,3) nous aurons: 2–3 = – 1
Or (–1) n'appartient pas à N.
2ème Cas: Le premier élément est supérieur au second, soit (4,2).
Nous aurons : 4 – 2 = 2
Or (2) appartient à N
- La division n'est définie que si:
 Le dénominateur est différent de 0.
 Le numérateur est multiple du dénominateur.

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Exemple:

- Soit 2 nombres (5,2), la division nous donnera 5/2 = 2,5


Or 2,5 n'appartient pas à N
- Soit 2 autres nombres (6,3), la division nous donnera 6/3 = 2
Or 2 appartient à N, (parce que 6 est un multiple de 3)

2- Les nombres relatifs:


L'ensemble des nombres relatifs est un complément des entiers naturels, donc chaque
élément relatif est une soustraction de deux éléments naturels

 Un nombre relatif se compose de deux éléments à deux signes :


- Le signe qui est soit +, soit –
- Le nombre arithmétique qui peut être entier, rationnel ou irrationnel. Ce nombre est en fait
la valeur absolue du nombre relatif.

Exemple: + 3 est un nombre relatif


- Le signe est (+)
- Le nombre arithmétique est la valeur absolue + 3 = 3

 L'ensemble des entiers relatifs (z)

z  ............  4,3,2,1,0,1,2,3,4,............

 L'ensemble des rationnels relatifs (Q)

 3 1 1 
Q  ....................  , ,0, ....
 4 2 5 

 L'addition et la multiplication sont définies dans cet ensemble.

2.1- L'addition : L'addition est commutative, associative et admet un élément neutre et


symétrique.
a  Z
 Commutative :
a  b  b  a.
a  Z,  b  Z
 Associativité:
a  b  c   a  b   c

a  Z
ae ea a
 Existence d'un élément neutre :
a e  a  e  a a
e0
a  Z, a   Z
 Elément symétrique : a  a   a   a  0
 a   a
Elément symétrique existe par rapport à l'addition dans l'ensemble Z:  a  .

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2.2- La multiplication: La multiplication est commutative, associative et admet l'élément
neutre, mais il n'existe pas un élément symétrique.

Remarque:
- De plus, pour l'addition et pour tout nombre a, il existe un symétrique.
- La soustraction est partout définie.
- L'ensemble des entiers naturels est inclus dans l'ensemble relatif N  Z .

3- Les rationnels arithmétiques:


a a'
Deux fractions arithmétique et sont dites équivalentes si et seulement si :
b b'

a  b' = b  a'

 Exemple n° 01 :

3 6
Soit deux fractions et
4 8
Ses deux fractions sont équivalentes car: 3  8 = 6  4
De même que les fractions suivantes sont équivalentes parce que le numérateur et le
dénominateur ont été multipliés par un même nombre.

 3 9 12 15 18 30 
 , , , , ....., ...
 4 12 16 20 24 40 

L'ensemble de fractions équivalentes s'appelle précisément le rationnel arithmétique.


Ce rationnel arithmétique admet pour représentant (r) l'une des quelconques fractions de la
classe.
12
Dans notre cas, on peut par exemple prendre r =
16
Exemple n° 02:
1 2
Soit deux fractions :  ,
2 4
Ces deux fractions sont équivalentes car :
 1  4   2 2
De même que les fractions suivantes sont équivalentes parce que le numérateur et le
dénominateur ont été multipliés par un même nombre:

1 2 3 4
 , , , 
2 4 6 8

 Dans cet ensemble sont définies l'addition et la multiplication avec les caractéristiques
ci-dessous décrites.

3.1- La multiplication (x): Supposons que b , d sont non nuls.


a c c a
 Commutativité :   
b d d b

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a c e a c e
 Associativité :           
b d f  b d f
 Elément neutre : supposons que b  0
a a a
  y  y      y =1
b b b

 Elément symétrique: (supposons que a,b sont non nuls).

a
Soit / b  0 élément symétrique.
b
a a' a' a
   1
b b' b' b
a' 1 b a' b
    
b' a a b' a
b
Le symétrique d'un rationnel est donc égal à son inverse.

3.2- L'addition (+) : (on suppose que b,d,f non nuls).


a c c a
 Commutativité :   
b d d b
a c e a c e
 Associativité :           
b d f  b d f
a a a
 Elément neutre:  e  e   => e =0
b b b
Remarque:
Dans l'ensemble des rationnels arithmétiques:

- La division est partout définie pourvu que le dénominateur soit différent de zéro.
- La soustraction n'est définie que si la première fraction est supérieure à la seconde.

4- Nombres irrationnels:
A  N 
1- Soit l'équation x  A où 
2

x un nombre positif
Pour résoudre cette équation, deux cas peuvent se présenter :
1er cas : A est un carré parfait Alors l'équation admet dans N une solution et une seule qui est:
x A
Exemple : A  4
x 2  4  > x  4  > x  2
2ème cas : A n'est pas un carré parfait
Si A n'est pas un carré parfait, alors nous dirons que l'équation n'a pas de solutions dans
l'ensemble des rationnels arithmétique. Toutefois, nous admettrons qu'elle a une solution
unique dans l'ensemble des nombres positifs qui est égale à A

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Exemple : A = 2
x 2  2 > x  2
2 n'est égal à aucun nombre appartenant aux ensembles que nous avons déjà vu. (Entiers
ou rationnels).
Remarque:
Les propriétés des additions et multiplications précédemment définies pour les rationnels
arithmétiques restent les mêmes que pour les irrationnels.

5- Les nombres réels:


On désigne par ensemble des nombres réels, l'ensemble formé par tous les nombres relatifs,
entiers, rationnels ou irrationnels.
Dans cet ensemble, appelé IR, sont définies les mêmes opérations avec les mêmes propriétés
que les nombres relatifs c'est-à-dire commutativité pour l'addition et la multiplication,
existence d'un élément neutre pour ces deux opérations, existence par rapport à l'addition
d'un symétrique appelé opposé pour tout élément de IR existence par rapport à la
multiplication d'un symétrique appelé inverse pour tout élément non nul de IR.
Par ailleurs, la soustraction est partout définie dans IR, la division est aussi partout définie
lorsque le diviseur n'est pas nul.

IV- LES OPERATIONS DANS IR:


1- Egalités :
Soit (a,b), un couple ordonné de nombre.

 a et b sont égaux => a = b


 Si on ajoute (ou on retranche) un même nombre aux deux membres d'une égalité, on obtient
une autre égalité.

a+c=b+c

 Lorsqu'on transpose un terme d'une égalité d'un membre à l'autre, on doit changer le signe.

Exemple: 5 + 2 = 4 + 3

= >5 = 4 + 3 – 2 (+ 2 est devenu – 2)

 Si on multiplie (on divise) les membres d'une égalité par un même nombre (non nul dans le
cas d'une division) on obtient une autre égalité.
a=b

=> a  c = b  c
= >  c  0
a b
c c
 En multipliant membre à membre plusieurs égalités, on obtient une autre égalité. Qu'en
divisant nombre à nombre deux égalités, on obtient une autre égalité.

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a  b 
c  d a  b
 
e  f c  d
  a b
  
 a  c  e  b  d  f  c d

2- Rapports:
 Soit un couple de réels (a,b) avec b différent de zéro, (b 0); il existe nécessairement un
réel q tel que:
a
q
b
Cette forme s'appelle rapport du réel b (non nul)
 Deux rapports (a/b et c/d) sont égaux si et seulement si le produit des moyens est égal au
produit des extrêmes.

a c
  ad  bc
b d

 Si l'on divise ou l'on multiplie les deux termes d'un rapport par un même nombre (non nul
dans le cas de la division) on obtient un rapport identique.
a c
 Si = , les nouveaux rapports obtenus en permettant soit les moyens, soit les extrêmes,
b d
sont égaux.

a c a b d c
    
b d c d b a

3- Proportions:
 L'égalité de deux rapports s'appelle proportion.
 Soit, la proportion suivant où a,b,c,d sont des réels non nuls.

a c

b d
 Les réels a,d s'appellent les extrêmes
 Les réels b,c s'appellent les moyens.

3.1 La moyenne proportionnelle: Soient deux réels a ,b de même signe il existe deux
valeurs opposées du réel x telles que;
a, x ,x , b forment une proportion.
Les deux valeurs opposées seront :
a x
  x x  ab
x b
 x 2  ab

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x'   ab
x' '   ab

Exemple :
Cherchons la moyenne proportionnelle aux nombres : 2 et 32

x    2  32  64  8
x    2  32  64  8

3.2- La quatrième proportionnelle: Etant donné trois réel a , b, c tous non nuls, il
existe un réel x et 1 seul qui est le quatrième de la proportion où a,b,c sont les 3 premiers
termes.
Ce nombre, x s'appelle quatrième proportionnelle.
Exemple: Soient les réels suivantes; 4, 8, 2.
Cherchons la quatrième proportionnelle (x)

4 2 16
  x  4
8 x 4
 x  4
 Considérons deux suites ordonnées de nombres non nuls
(a,b,c...............u...) et la (a',b',c'.....................u'........).
Les nombres de la première suite sont dits proportionnels aux nombres de la deuxième suite
si et seulement si:
a b c u
   q
a' b' c' u'
Autrement dit a = q.a'
b = q.b'
c = q.c'
.
.
u = q.u'
Où q est appelé coefficient de proportionnalité.
 Etant donné une suite de rapports égaux, on obtient un rapport égal en prenant comme
numérateur la somme des numérateurs et comme dénominateur la somme des
dénominateurs.

 4 8 12 16 
Exemple :     est la suite à considérer
2 4 6 8
4  8  12  16 40 4
Ce rapport est égal à  
2 468 20 2
Le rapport 4/2 est égal à n'importe lequel des rapports ci-dessus
 Si deux rapports sont égaux, il est possible d'obtenir un rapport égal dont le numérateur est
la différence des numérateurs et le dénominateur, la différence des dénominateurs.

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Exemple: Soit la proportion suivante
4 8

2 4
Faisons la différence des numérateurs et des dénominateurs.
Nous aurons un nouveaux rapport égal à:
48 4 4
 
24 2 2
Ce nouveau rapport (4/2) est égal aux précédents.

EXERCICE N°01:
Calculer la moyenne proportionnelle de a et b dans chacun des cas suivants:

 a = 48 b = 27
 a = 125 b=5
 a= 2 b = 50

EXERCICE N° 02:
Calculer la quatrième proportionnelle aux nombres suivants:

 + 6, – 9, –8
 + 28, + 16, – 7
2 4 8
  , ,
3 5 15

EXERCICE N° 03:
a c
Montrer qu’implique les légalités suivantes  :
b d
a  2b c  2d 3a  b 3c  d
 ; 
b d b d

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CORRECTION DES EXERCICES :
EXERCICE N°01:
Calculons la moyenne proportionnelle de a et b

 a = 48, b = 27

x'   a . b  x'   48  27  x'  36


x    a . b  x' '   48  27  x' '  36

 a = 125, b = 5

x'   a . b  x'   125  5  x'  25


x' '   a . b  x' '   125  5  x' '  25

 a = 2,b = 50

x'   a . b  x'   2  50  x'  10


x' '   a . b  x' '   2  50  x' '  10

EXERCICE N° 02:
Calculons la quatrième proportionnelle des nombres suivants
 (+ 6) ,(– 9), (– 8),
La quatrième proportionnelle (x) est le quatrième terme de la suit ordonnée ci-dessus:
(+ 6), ( –9), (–8),( x)
 6 8
Nous obtenons la proportion suivante: 
9 x
D'où 6x = (–9) (–8)
La quatrième proportionnelle est égale à :

(9)( 8) 72 x = 12
x   12
6 6

 (+ 28), ( +16), (–7)


De la même manière que l'exercice précédent, la quatrième proportionnelle est égale à:
28 (7)

16 x

 7  16
x  x=–4
28

2 4 8
  , ,
3 5 15

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−2 −8

La proportion est égale à:


3
−4 = 15
𝑥
5 1

- 2 -5 -8 1 10  8
      
3 4 15 x 12 15x

= = > (10) (15 x) = (12) (–8)

(12 ) (8)
D'où x 
(10 ) (15 )
- 96
x  x = – 0,64
150

EXERCICE N°03:
a c
   ad  bc..................................(1)
b d
Montrons que l'égalité ci-dessus implique bien que:

a  2b c  2d

b d
a  2b c  2d
  d a  2b   b c  2d 
b d
==> da + 2db = bc + 2 bd...........(2)
Or d'après (1) : bc =ad
Donc bc+ 2bd = bc + 2bd
a c
 
b d

 ==> da = bc ..................(1)
et

3a  b 3c  d

b d
 ==> d (3a – b) = b (3c – d)
 ==> 3ad – bd = 3cb –db
Or d'après (1) ad = bc
Donc 3bc – bd = 3bc – bd

4- Les puissances:
 On appelle puissance nième d'un nombre donné, le produit de n facteurs égaux à ce nombre

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a n  a
a
a.........
 . a
n fois

 Par définition
a s'appelle la base
n s'appelle l'exposant. De plus il est implique dans N

4.1- Les puissances remarquables:


0n = 0
1n = 1
a0 = 1
a1 = a
1
a n  et a  0
an
4.2- Les autres puissances:

ap  aq = ap+q exemple 23  25 = 28

ap  bp = (a  b)p exemple 23  43 = 83

(ap) q = apq exemple (23)4 = 212

q 3
1 1 1 1
  exemple 3   
bq  b  2 2
p 4
ap  a  24  2 
  exemple 4   
bp b 3 3

4.3- Puissances et égalités:


a = b ==> an = bn
Sachant que an = bn, peut-on déduire que  n : a  b?

La réponse se décompose en deux cas:


1er Cas : Si a et b sont des nombres arithmétiques alors
an = bn ==> a = b
2ème Cas: Si a et b appartiennent à l'ensemble des réels alors:

an = bn ==> a = b

5- Les radicaux:
 Soit l'équation x  A / x et A  R  .

 Le symbole s'appelle le radical

 Le réel A s'appelle le radicant de

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 Le produit des racines carrées exactes de deux réels positifs est à la racine carrée exacte du
produit de ces réels.

A  b Ab

Exemple: 4  16  4  16  8

 Le quotient des racines carrées exactes d'un réel positif et d'un réel positif non nul est égal
à la racine carrée exacte du quotient de cas deux réel.

A A 16 16
 exemple  2
b b 4 4

 La puissance P1ème d'une racine carrée d'un réel positif est égale à la racine carrée de la
puissance P1ème de ce réel positif.

 A P
 AP

Exemple :  4 2
 42  4

 A 2 désigne celui de deux réels + A et – A qui est positif :

A : A 2  A

Exemple :

 42  4
 4   4 = 4
2
Plus généralement 
 4   4  4
2

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VI- EXERCICES D'APPLICATION:
EXERCICE N° 01 :
a- Calculer les produits suivants
 8  2 , 18  8 , 126  14
 12  3 , 48  75 , 140  35
 98  2 , 27  12 , 108  12

b- Supprimer les parenthèses(am)2 ; (am)5 ; (am . an )3 ;


c- Effectuer:
 3  10-5 (20)3 ; (50)-2 (30)3; (10-2)3 , (10-5)2 (30)5
 (3  10-2)2  (5  10-1)3 .

EXERCICE N° 02 :
Simplifier les expressions suivantes

7 1
 A=3 5 5 5
2 4
 B=2 7  28

CORRECTION DES EXERCICES D'APPLICATION :


EXERCICE N°01:
1- Calculer les produits
Pour tous ces produits nous allons appliquer la règle d transformation suivante:

A B AB .
A et B étant deux réels positifs

 8 2  8  2  16  4

 18  8  18  8  144  12

 126  14  126  14  1764  42

 12  3  12  3  36  6

 48  75  48  75  3600  60

 140  35  140  35  4900  70

 98  2  98  2  196  14

 27  12  27  12  324  18

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 108  12  108  12  1296  36

2- Supprimons les parenthèses


(am)2 = a2m

(am)5 = a5m
(am .a n )3 = a3( m+n)

3- Effectuons les opérations suivantes:


 3  10-5  (20)3 ?

On sait que (203) peut s'écrire (2  10)3 = 23  103


Donc :
3  10-5  (20)3 = 3  10-5  23  103 = 3  23 10-5 103
= 24  10-5+3 = 24  10-2
= 24  10-2 = 0,24

Résultat final:

3  10-5  (20)3 = 0,24

 (50)-2  (30)3 = ?
On sait que :

(50)-2 = (5 10)-2
(30)3 = (3  10)3

Donc:

(50)-2  (30)3 = (5 10)-2 (3  10)3


= 5-2  10-2  33 103
1
= 33  2  10 23
5
3
3 270
=  10 
25 25
Finalement:

50 2 30 3  270  10,8


25
 10  2 3
  10 
23
 10 
6

 
 10 5  30   ?
2 5

10  5 2
 10 
52
 10 10
30 5  3  10 5  35  10 5

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Donc:

10  30  10 3 10 


5 2 5 10 5 5

= 10 10 3  10 5 5

= 10 3  5 5

Finalement :

10  30  243  10


5 2 5 5

  
 3  10 2  5  10 1 3

(1) (2)

Calculons d'abord (1) et ensuite (2)

3 10   3 10
2 2 2 22
 32 10 4 ...........................(1)

5 10   5 10
1 3 3 13
 53  10 3 ..........................(2)

3 10  5 10 
2 2 1 3
 32  53  10  4  10 3  1125  10 3 4 ..(3) (1)  (2)

Finalement :

3 10  5 10 
2 2 1 3
 1125  10-7

EXERCICE N° 02:
Simplifions les expressions ci-dessous

7 1
A = 3 5  5 5
2 4
 7 1
A= 5 3   
 2 4

5
A= 
4

 B = 2 7  28

B = 2 7  74

Or:

74  7  4  7 2
Finalement :

   
B= 2 7  2 7 0
B=0

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LEÇON N°02 : LES EQUATIONS ET LES INEQUATIONS

OBJECTIF DE LA LEÇON : Après avoir étudié cette leçon, vous serez


capable de résoudre les équations et les inéquations

PLAN DE LA LEÇON :

I- LES EQUATIONS

1- Egalité et équation
2- Définition
3- Principes
4- Equation du premier degré à une inconnue
5- Autres équations

II- LES INEQUATIONS

1- Propriétés des inégalités


2- Les inéquations entières

III- SYSTEME D'EQUATIONS DU PREMIER DEGRE A DEUX INCONNUES

1- Equation du premier degré à deux inconnues


2- Système de deux équations du premier degré à deux inconnues
3- Résolution d'un système de deux équations du premier degré à deux inconnues

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I- LES EQUATIONS:
1- Egalité et équation :
Lorsque nous écrivons :

18 + 2 = 30 – 10, nous avons écrit une égalité numérique ; Ceci étant vérifié en effectuant les
calculs à gauche et à droite du signe d'égalité (=)

Mais lorsque nous écrivons:

4 ( x + 5 ) = 3x – 2, c'est une question que nous nous posons.

Dans notre cas, la question est la suivante:

Existe-t-il au moins une valeur de x telle que :

4 ( x + 5 ) = 3x – 2 ?

Une équation est donc une égalité conditionnelle.

2- Définition :
Une équation est une égalité conditionnelle dans laquelle les deux membres, expressions
algébriques d’une ou plusieurs variables appelées inconnues, n'ont pas les mêmes valeurs
numériques attribuées à ces variables. (La même variable a la même valeur numérique dans
les deux membres).

De ce fait, résoudre une équation vaut dire trouver toutes les racines, autrement dit toutes
les valeurs de l'inconnue qui donnent aux deus membres de l'équation des valeurs numériques
égales.

Exemple :

Résoudre l'équation: 4 ( x + 5 ) = 3x – 2
4 x + 20 = 3x – 2

Transposons dans un même membre de l'équation tous les termes qui contiennent l'inconnue x

4x – 3x = -20 – 2
== x = -22
x = -22, s'appelle racine de l'équation.

3- Principes :

1er principe: Une équation ne change pas lorsque nous ajoutons ou nous retranchons des
deux membres, un même nombre ou une même expression algébrique définie.

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Exemple :

Soit l'expression: 4x + 5 = 2x + 3......(1)


== 4x -2x = 3 – 5
== 2x = -2
== x = -1

Ajoutons à l'équation (1) l'expression égale à (2x – 1) :

4x  5  2 x  1  2 x  3  2 x  1...................( 2 )
   6x  4  4x  2
   6x  4x  2  4
   2x   2
   x  1

Nous remarquons que les équations (1) et (2) sont équivalentes.

2ème Principe: Une équation ne change pas lorsque nous multiplions ou nous divisons ses
deux membres par une même expression définie et différente de zéro ou un même membre
réel non nul.

Exemple:

Soit expression :

4x + 5 = 2x + 3........(1)
== 2x = -2

Multiplions les deux membres de l'équation par "4", nous obtenons une nouvelle équation qui
est la suivante:

4 x  5 4  2 x  34..............( 2 )
  16 x  20  8 x  12
  16 x  8 x  12  20
  8x   8
  2x   2

Les deux expressions (1) et (2) sont équivalentes.

4- Equation du premier degré à une inconnue :


 Equation entière : Une équation est dite entière à une inconnue, lorsque les deux membres
sont des polynômes d'une seule variable.

Exemple:

2 x 2  3x  5  4 x 4  2 x  5, est une équation entière à une inconnue.

L'équation du premier degré à une inconnue se présente sous la forme: ax + b = 0

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Où a et b sont des coefficients (nombres supposés connus mais non précisés), et x l'inconnue.

Soulignons que a doit être différent de zéro (a  0) sans quoi l'équation n'existerait pas.

Résolution :

Une équation du premier degré, à une inconnue ax + b = 0


b
Où a  0, admet une solution unique qui est : x = 
a
Exemple :

Soit l'équation :

4x2 + 3x – 1 = 4x2 – x +1........(1)

Regroupons les termes qui comportent l'inconnue x dans un même membre et les termes
connus dans un autre même membre:

  4x 2  4x 2  3  x  1  1
 4 x  2  forme ax  b 
  4x  2  0

dans ce cas a  4 , b   2

b 2 1
x     
a  4  2
1
x est solution de l' équation (1)
2

 Equation fractionnaire :Supposons une équation dont les membres sont des polynômes ou
des fractions rationnelles à une seule variable x. Si l'un des membres au moins contient une
fraction rationnelle, cette équation est une équation fractionnaire. Il est alors nécessaire de
déterminer l'ensemble de définition E et de toutes les fractions rationnelles qui figurent dans
l'équation.

Exemple :

Soit l'équation :

x  5 2x  3
 3
x2 x6
x5
est définie si x  2  0  x  2
x2
2x  3
est définie si x - 6  0  x  6
x6

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L'ensemble de définition de l'équation est donc le suivant:

I   , 2U 2 , 6 U 6,  

Réduisons au même dénominateur (x –2) (x – 6)

x  5x  6  2 x  3x  2  3 x  2x  6


x  2x  6 x  2x  6 x  2x  6
  (x2 – 6x + 5x –30) + (2x2 – 4x + 3x – 6) = 3x2 – 18x – 6x + 36
  3x2 – 3x2 – 6x + 5x – 4x +3x +18x + 6x = + 30 + 6 + 36
  22x = 72
72
  x =
22

  x =
36
11
E
36
  x = est donc solution de l'équation.
11

5- Autres équations :
Nous savons qu'une équation entière à une inconnue peut toujours, après transformation,
s'écrire : P(x) = 0, où P(x) représente un polynôme.

Exemple:

Soit l'équation suivante :

1 2 1
P(x)  x  3x  3   x 2  x  1
2 2

Cette équation peut s'écrire :

1 2 1
x  3x  3  x 2  x  1  0
2 2
  x  4 x  4  0
2

 x  2 x  2   0

b
Or, cette équation ne peut être de la même manière que précédemment (c'est-à-dire m = 
a
), mais nous savons que le produit des facteurs est nul lorsque l'un au moins des facteurs est
nul, par conséquent :

x  2 x  2  0   x  2  0  ........ x = 2

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EXERCICE D'APPLICATION:
EXERCICE N°01 :
Résoudre les équations suivantes dans IR :

5x  3
 3x   37
2
x  4 x  116
   7x  0
5 4
3x  4 6 x  5 3x  1
  
2 8 16

EXERCICE N°2 :
Résoudre dans IR, les équations suivantes :

x 5 3 2x 2 3 5
3x 2  8  7 x 2  4

EXERCICE N°3 :
Résoudre dans IR, les équations suivantes :

 x  2   x  3  x  4   0
x  5x   0
2

4 x  1  0
2

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CORRECTION DES EXERCICES D'APPLICATION:

EXERCICE N°01:
5x  3
 3x   37
2

Réduisons au même dénominateur (2):

3x  2

5x  3 37  2

2 2 2

Multiplions les deux ( 02) membres par le dénominateur commun (2):

6 x   2

5x  3
 2 
74  2
2 2 2

D'où 6x + 5x – 3 = 74
77
 11x  77  x
11
 x=7

x  4 x  116
   7x  0
5 4

Réduisons au même dénominateur :

x  4 4  x  116  5  7 x  20  0
5 4 45 20
4 x  16   5x  580   140 x  0
20 20 20

Multiplions les deux membres par le dénominateur commun (20):

4 x  16  20  5x  580 20 


140 x  20  0
20 20 20
-141x = 564

564
x=–
141

3x  4 6x  5 3x  1
  
2 8 16
Réduisons au même dénominateur (16)

3x  4  8  6x  5  2  3x  1


28 28 16

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D'où
24 x  32   12 x  10  
3x  1
16 16 16

Multiplions les deux membres par le dénominateur commun (16):

24 x  32 16 
12 x  10 16 
3x  116
16 16 16

24x – 12x – 3x = 32 – 10 – 1
9x = 21
21
x
9

7
x=
3

EXERCICE N°2 :
x 5 3 2x 2 3 5
Isolons les termes qui contiennen t l' inconnue x,
dans un même membre :
x 5 x 2 3 5 3 2

x 5 2 3 5 2  
D'où : x=3 Après simplification.

 3x 2 8  x 2  4

Isolons les termes qui comportent l'inconnue x dans un même membre.

3 x 2 7 x 2  48
x 2 3  7    4
x 2   4   4
x 2  1

1
x= 
2

EXERCICE N°3 :
  x  2  x  3  x  4  0

Nous savons qu'un produit de facteur est nul, lorsque l'un au moins des facteurs est nul.

x  2  0  x  2

D'où :  x  3  0  x  3
x  4  0  x  4

x  2 , 3 , 4 sont les solutions de l'équation.

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 x2 –5x=0

< = =  (x) (x – 5) = 0

Même raisonnement que précédemment :

x  0
x  5  0  x  5

x  0 , 5 sont les solutions de l'équation.

 4 x2 – 1 = 0

Cette équation peut s'écrire aussi : (2 x) 2 – (1)2 = 0

Elle est de la forme a2 – b2 = (a +b ) (a –b )

(2 x) 2 – (1)2 = 0 == (2 x+1) (2 x – 1) = 0

1
2x +1 = 0 == x =
2

== 1
2x – 1 = 0 == x =
2

 1 1
x   ,  sont les solutions de l'équation.
 2 2

II- LES INEQUATIONS :


1- Propriétés des inégalités (Rappel):
* Si on ajoute un même nombre aux deux membres d'une inégalité, on obtient une inégalité
de même sens que la première.

a  b == a + c  b + c

Exemple :

10  5 ==10 + 2  5 + 2 ==12  7

* Si on ajoute membre à membre des inégalités, de même sens, on obtient une inégalité de
même sens que les premières.

a  b
 c  d
 a  c  bd

Exemple :
5  4
+3  2
8  6

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* Si on multiplie ou on divise par un même nombre non nul les deux membres d'une
inégalité, on obtient une nouvelle inégalité qui a le sens de la première si le nombre est
positif, et le sens contraire de celui de la première si le nombre est négatif.

a  b
ka  kb

==   a b
 k  k
et k  0

a < b
ka  kb

==   a b
 k  k
et k < 0

Exemple :

 a = 5 5  2 ===  5 x 4  2 x 4
b=2 20  8
k=4
 a = 5 5  2 ===  5 x (– 4)  2 x (– 4)
b=2 – 20  –8
k=–4

 Si on élève au carré les deux membres d'une inégalité entre nombre positifs, on obtient une
inégalité qui a le même sens que la première.

 Si on élève au carré les deux membres d'une inégalité entre nombres négatifs, on obtient
une inégalité qui n'a pas le même sens que la première.

a  b
Si a et b sont positifs

a  b=0 
a  b
Si a et b sont négatifs

Exemple :

 10  5 == 10  5
 – 2  – 5 ==  4 < 25

2- Les inéquations entières :


2.1- Définitions : Une inéquation à une variable est une inégalité conditionnelle dans
laquelle les deux membres sont des expressions algébriques de cette variable.

Une inéquation stricte est une inéquation de la forme : A (x)  B (x)

Une inéquation large est une inéquation de la forme : A (x)  B (x)

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2.2- Principes :

 On ne modifie pas les solutions d'une inéquation, si elles existent en transposant un terme
d'un membre dans l'autre à condition de charger le signe qui le précède.

Exemple : 10  x2 + 3 == 10 – 3  x2 == 7  x2

 Les solutions d'une inéquation ne se trouvent pas modifiées en réduisant les membres de
cette inéquation.

Exemple : (x – 1)2 + (x + 2)2  (x – 1) (x + 2)


== x2 + x  – 7
 Les solutions d'une inéquation ne sont pas modifiées en multipliant ou en divisant les
deux membres par un même nombre positif et en conservant le sens initial de l'inéquation.

Exemple : 5x  3 == (5x) (2)  3 (2)

 Les solutions d'une équation ne se trouvent pas modifiées en multipliant ou en divisant les
deux membres par un même nombre négatif mais en changeant le sens de l'inéquation.

Exemple : 5x  3x == (5x) (-2)  (3x)(-2)

On obtient une inéquation équivalente à une inéquation donnée en réduisant d'abord ses deux
membres au même dénominateur.

Dénominateur commun est un nombre positif indépendant de l'inconnue, on le supprime sans


changer le sens de l'inéquation.

Si ce dénominateur commun est un nombre négatif indépendant de l'inconnue, on le supprime


en changeant le sens de l'inéquation.

2.3- résolution d'une inéquation du premier degré à une inconnue: Une fois
réduite, une inéquation du premier degré se présente toujours sous la forme :

ax +b0


a et b sont des coefficien ts (nombres réels connus)
où et

 x l' inconnue

Exemple : Résoudre l'inéquation

5 x ( 5x + 3 ) + 4  25 x2 – 4

== 25 x2 + 15 x + 4  25 x2 – 4
== 15 x  – 8
== 15 x + 8  0

Elle est bien de la forme a x + b  0

Où a = 15 et b=8

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 Cas général :

b
ax  b  0
 a  0 == x  –
a

 
 a x  b  a < 0 == x  –
b
a
Exemple : Résoudre l’inéquation suivante dans IR :

1 x x  5 3x  4
  2
2 6 5
 15 x  5 x  18 x  60  24  15  25
44 11
 8x  44  x   x 
8 2
 x  5,5

Tous les nombres réels supérieures à 5,5 vérifient l'inéquation.

On peut représenter graphiquement l'image des solutions.

Soit un axe x' 0 x avec comme origine le point (0) et comme vecteur unitaire ou . Nous  
associerons par convention l'ensemble des nombres réels de sorte que tout point M de l'axe
soit l'image d'un nombre réel (appelé abscisse OM du point considéré).

I I

x' ou A x

Les points de la demi-droite Ax' sont les images des nombres inférieurs à 5,5.

Les points de la demi- droite Ax sont les images des nombres supérieurs à 5,5. C'est
l'ensemble S= 11 ,    (solution de l'inéquation).
2

 Inéquations simultanées :On appelle inéquations simultanées, les inéquations qui doivent
être vérifiées par les mêmes valeurs de l'inconnue.

Exemple : Résoudre dans IR :

12x + 3  8x – 5 ............. (1)


4x – 5  2x +1 ................ (2)

Prenons isolément chacune des inéquations

(1) 12 x + 3  8x – 5 == 12x – 8x  – 5 – 3 == x  –2


(2) 4 x – 5  2x + 1 == 2x  6 == x  3

La solution des inéquations simultanées (1) et (2) est l'intersection des solutions de (1) et (2).

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La méthode de résolution graphique est généralement la plus utilisée pour résoudre ce type
de problème.

I I I I I
–2 0 u 3 x
x' A B

L'ensemble des solutions est représenté par le segment de droite ,AB ,  2 , 3

EXERCICES D’APLICATION :
EXERCICE N°01: Résoudre dans IR:

4x  5  0
1
3x  0
2
5x  7  0

EXERCICE N°02 : Même question que précédemment.

7 x  5 8 x  6 3x  7
  1
2 3 4
2 x  1 x  1 9 x  18
 
2 3 15

EXERCICE N°03 : Même question que précédemment.

 3x  5  0

 2x - 11  0
 2x  7  0

 3x  2  0

SOLUTION DES EXERCICES D’APPLICATION :


EXERCICE N°01:
5
 4x – 5  0 == 4x  5 == x 
4
1 1 1
 3x –  0 = = 3x  == x 
2 2 6
7
 5x – 7  0 == 5x  7 == x 
5

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EXERCICE N°02:
7 x  5 8 x  6 3x  7
   1
2 3 4

Réduisons au même dénominateur (12)

7 x  56  8x  64  3x  73  12


12 12 12 12

Multiplions les deux membres de l'inéquation par (12)

7 x  56  8 x  64  3x  7 3  12

 42 x  30  32 x  24  9 x  21  12

 42 x  32 x  9 x  21  12  30  24

 x  39

2 x  1 x  1 9 x  18
  
3 3 15

Réduisons au même dénominateur et multiplions les deux membres par ce dénominateur (15).

2 x  15  x  15  9 x  18
 10 x  5  5 x  5  9 x  18
  4 x  8
 x  2

EXERCICE N°03:
 3x  5  0........................(1)

 2x - 11  0........................(2)


5
(1) 3x  5 == x 
3
11
(2) 2x –11  0 <== x 
2

A B
F I I
x' 0 u 5/3 11/2 x
Le segment AB est l'image des solutions des inéquations (1) et (2) s 5 ,
11

3 2

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 2x  7  0 ..........(1)

 3x  2  0............ (2)
7
(2) 2x  7 <== x 
2
2
(2) 3x – 2 < 0 <= = x <
3

A B
I I I
x' 0 u 7/2 x
2/3

Le segment AX' est l'image des solutions des inéquations (1) et (2) s    ,
2

3

III- SYSTEME D'EQUATIONS DU PREMIER DEGRE A DEUX


INCONNUES:
1- Equation du premier degré a deux inconnues :
Elle se présente sous la forme suivante:
ax + by + c = 0

où x et y sont des inconnues, a , b et c des nombres relatifs connus (a et b doivent être


différents de zéro).

2- Système de deux équations du premier degré a deux inconnues:


Le système de deux équations du premier degré à deux inconnues est un ensemble de deux
équations du premier degré à deux inconnues.

ax  by  c  0..............(1)

dx  ey  f  0..............(2)

où x et y sont deux inconnues et a, b, c, d, e , f des nombres définis.

Résoudre un système de deux équations à deux inconnues, c'est voir s'il existe un nombre x et
un nombre y qui vérifient à la fois les deux équations.

3- Résolution d'un système de deux équations du premier degré à


deux inconnues:
Dans ce qui suit, nous présenterons les différentes méthodes de résolution.

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3.1- La méthode d'addition:
Exemple 1:

4 x  2 y  3..............(1)
 I
2x - 2y  6................(2)

Additionnons membre à membre les deux équations de façon à obtenir une équation à
une inconnue.

4 x  2 y  3
 I

 2x  2 y  6

 6 x  0 y  9

9 3
x   x=
3
6 2 2

3
Remplaçons la valeur de x = dans (1) ou (2), nous obtenons une autre équation à une
2
inconnue.

(2)...... 2    2y  6  3  2y  6  - 3  2y
3
2
== y=–
3
2
3 3
La solution unique du système est : x = et y = –
2 2
Remarque :

- Si les monômes en x (où en y) sont opposés, on réalise l'addition comme dans l'exemple : 2y
et –2y.

- Si les monômes en x (ou en y) sont égaux, on réalise la soustraction.

Exemple2 : Considérons le système d'équation suivant:

4 x  3y  6................(1)
I
x  2y  2 ...................(2)

L'addition membre à membre de (1) et (2), sans transformation préalable, ne permettra pas
d'obtenir une équation à une seule inconnue.

Dans ce cas nous allons multiplier l'une des équations par un nombre choisi de sorte que
l'addition de (1) et (2) nous permettra d'éliminer l'une des inconnues.

Dans l'exemple précédent, nous multiplions l'équation (2) par le nombre (– 4) :

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4 x  3y  6 ..........................(1)
I 
x  2 y  4   2 4 .........(2)

4 x  3y  6....................(1)
I 
 4 x  8y  8...............(2)

Additionnons (1) et (2)


4x  3y  6 .................(1)

 4x  8y  8..................(2)

 0x  5y  2
2
D'où y 
5
2
Remplaçons y  dans l'une des équations du système
5

(1) 4x  3   6
2
5
20x 6 30
 
5 5 5
24 6
20x  24  x  x 
20 5

2 6
y x
D'où 5 et 5

3.2- La méthode de substitution: Reprenons le système d'équation précédent

I 4 x  2 y  3 ..........(1)
2x  2 y  6 ...........(2)

Exprimons dans (1) ou (2) l'une des variables en fonction de l'autre. Soit l'équation (1).

4x + 2y = 3................ (1)

== 4x = 3 – 2y
3  2y
== x ..................(3)
4

Remplaçons cette expression de x dans (2)

2
3  2 y   2 y  6
4
 3  2 y  4 y  12
  6 y  9  y   9 / 6

3
== y ..................(4)
2

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3
3  2( )
Remplaçons (4) dans (3): x  2  x  6  3
x=
4 4 2

Finalement, nous obtenons le couple  x  , y   , comme solution de l'équation.


3 3
 2 2

N.B : Les deux méthodes font aboutir aux mêmes résultats.

EXERCICES D'APPLICATION:
EXERCICE N°01 : Résoudre dans IR les systèmes d'équation suivants:

2x  5y  17

x  y  2
x  3y  7

8x  y  13

EXERCICE N°02 :Même question que précédemment.

x y
 2  3  4

 x  y  2
 4 2

CORRECTION DES EXERCICES D'APPLICATION:


EXERCICE N°01:

2x  5y  17 (1)

x  y  2 (2)

Multiplions par (–2) la 2ème équation et additionnons membre à membre:

2x  5y  17

 2 x  2 y  4

0  7y  21

21
y y=3 (3)
7

Remplaçons (3) dans (2)

x – (3) = – 2 x=1 ==

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x 0 1
Solution : 
y0 3

x  3y  7..............(1)

8x  y  13...............(2)

Multiplions (1) par (–8) et additionnons membre à membre :

 8x  24 y  56
8x  y  13
0  23y  69

69
y=  == y = – 3.......(3)
23

Remplaçons (3) dans (1)

D'où x= –7 – 3 (–3) == x=2

x 0 2
Solution : 
y0  3

EXERCICE N°02:
x y
 2  3  4.......................(1)

 x  y   2 ....................(2)
 4 2

Réduisons (1) au même dénominateur (6) et multiplions les deux membres par ce même
nombre. Procédons de la même manière pour (2) (dénominateur commun 4).

Nous obtenons ce nouveau système, équivalent au premier.

3x + 2y = 24......................(1)
x – 2y = –8 ........................(2)

Additionnons membre à membre :

3x + 2y = 24
x  2 y  8 16
x   4.......(3)
4x  16 4

Remplaçons (3) dans (2)

4 – 2y = – 8
y=6
– 2y = – 12 == ....... (4)

x 0 4
Solution : 
y0 6

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LEÇON N° 03 : FONCTIONS ET GRAPHES
OBJECTIF DE LA LEÇON : Après avoir étudié cette leçon, vous serez
capable de résoudre les fonctions et les graphes.

PLAN DE LA LEÇON :

I- NOTION DE FONCTION D’UNE VARIABLE


1- Définition
2- Variable
3- Ensemble de définition
4- Intervalle de définition
5- Accroissement d’une variable
6- Sens de variation
7- Limites

II- NOTION DE GRAPHE

III- EXERCICE D'APPLICATION


IV- LA FONCTION y = a x

1- Ensemble de définition
2- Sens de variation
3- Valeurs limites
4- Tableau de variation
5- Graphe

EXERCICES D'APPLICATIONS

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I- NOTION DE FONCTION D’UNE VARIABLE :
1- Définition :
On définit une fonction réelle f de la variable réelle x, quant à tout élément x de IR, on fait
correspondre au plus un élément y de IR. y est l’image de x par la fonction f, elle s’écrit.

y = f (x)

Remarque : f est une fonction et f (x) est un nombre


Exemple : y = 2 x + 3

x1 = 2 y1 = 7
x2 = 3 y2 = 9
x3 = 10 y3 = 23

2- Variable :
On appelle variable, un nombre x susceptible de prendre différentes valeurs dans un
intervalle donné.

3- Ensemble de définition :
On appelle ensemble de définition d’une fonction f, l’ensemble des valeurs numériques de x,
pour lesquelles la fonction f permet de calculer les valeurs numériques correspondantes de la
variable associée à y.

Exemple 1 : Soit la fonction y = 2 x + 3

Ensemble de définition : IR

C'est-à-dire qu’à tout nombre réel x correspond un nombre réel y.

Exemple 2 : Soit la fonction y = x


Ensemble de définition : IR +, puisque la racine carrée d’un nombre réel existe et elle est
unique, si et seulement si, ce réel est positif.

4- Intervalle de définition :
Dans l’ensemble IR, on appelle intervalle un sous-ensemble de IR auquel appartient la
variable x.

4.1- Intervalle ouvert à gauche et à droite :


Exemple 1 : Soit l’inégalité suivante :

-2<x  3
I =  - 2,  3

TAG0718/SEMESTRE II MATHEMATIQUES GENERALES « PROPRIETE CNFEPD» PAGE49


5 -Accroissement d’une variable :
Lorsque la variable x, passe d’une valeur initiale notée x 1, à la valeur finale notée x2, elle
subit un accroissement que l’on note D (x) = x2 – x1.

Un accroissement positif (D(x) > 0) correspond à une augmentation, de la variable, tandis


qu’un accroissement négatif (D (x) < 0) correspond à une diminution de la variable x.

De même que si y = f(x) , D(y) = y2 – y1 = f (x2) f(x1) il est possible d'appliquer le même
raisonnement que précédemment pour la variable x.

6- Sens de variation :
Considérons une fonction y = f (x), un intervalle (a,b) et deux variables x 1 et x2. Calculons les
accroissements suivants :

D (x) = x2 - x1
D (y) = y2 - y1
D (y) f (x 2 ) - f (x1 )
Et ensuite le rapport 
D (x) x 2 - x1
 D y 
 Dx   0, f. x  est strictemen t croissante dans cet intervale a, b

 D y 
Si   0, f. x  est strictemen t décroissan te dans cet intervale a, b
 D x 
 D y 
 Dx   0, f. x  est strictemen t croissante dans cet intervale a, b

Etudier les variations d’une fonction, revient à rechercher les intervalles où la fonction est
croissante, décroissante ou constance.

Exemple : Démontions que la fonction :

f (x) = x2 – 6x + 3 définie sur IR est strictement croissante dans l’intervalle 4 , 6 .

x  x1 , y1  x12 - 6 x1  3
Pour 
x  x 2 , y 2  x 22 - 6x 1  3

x1 et x2 étant distinctes par hypothèse, calculons D (x) et D (y).

D(x) = x2 – x1
D(y) = y2 – y1 = ( x 22 - 6x 1  3 ) - ( x12 - 6 x1  3 )
= (x2 + x1) – 6 (x2 – x1)
= (x2 – x) (x2 + x1) - 6 (x2 + x1)

Cherchons le signe du rapport

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D (y) x 2 - x 1  x 2  x 1  - 6 x 2 - x 1 
  x 2  x1 -6
D (x) x 2 - x1

x2 et x1 étant distincts par hypothèse, la différence est donc non nulle : le dénominateur est
par conséquent différent de zéro.

D (y)
Montrer que le rapport est positif, revient à démontrer que
D(x)
x 1  x 2 - 6  0   x 1  x 2  6.

4  x 1  6
Nous savons que 
4  x 2  6

7- + 4  x1 + x2  12

< = = > 8  x1 + x2  12

est positif dans l’intervalle 4 , 6, la fonction est par


D (y)
On en conclut que le rapport
D(x)
conséquent strictement croissante dans cet intervalle.

Tableau de variation :

x 4 6
у 3

-5

7- Limite :

Une variable x tend vers lorsque sa valeur absolue devient et reste supérieure à celle de tout
nombre positif, su grand soit-il.

II- NOTION DE GRAPHE :


Soit une fonction f, notée y = f ; désignons par x = x 1 , x 2 , x 3 ....x n , l’ensemble de
départ pour la variable x et par y = y1 , y 2 , y 3 ....yn  l’ensemble d’arrivée pour la
variable y.

Soit = x1 , y1  ; x 2 , y 2  ; x 3 , y 3  . . . x n , y n   l’ensemble des couples ordonnés.

A chacun des couples ci-dessus, nous associerons dans un repère cartésien, un point du plan.

Chacun des points ainsi obtenus s’appelle point représentatif de la fonction f et l’ensemble
de ces points représentatifs est nommé représentation graphique de la fonction f, ou graphe
de cette fonction.

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Exemple : On considère la fonction

y = -x + 4
Et l’ensemble de départ. x= - 2 , - 1, 0, 2, 4, 6  .

Question : Représenter graphiquement la fonction :

x  - 2 A(-2 , 6)
x  - 1 B (-1 , 5)

x  0 C (0 , 4)
f (x)  - x  4 
x  2 D (2 , 2)
x  4 E (4 , 0)

x  6 F (6 , - 2)

Y
A 6–

B 5–

4–
E
3– D

2– C
x x
1–

6 5 4 3 2 1 1 2 3 4 5 F

– 2

– 3
Y
– 4-

– 5-

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EXERCICE D'APPLICATION :

EXERCICE N° 01 : Etudier des variations des fonctions suivantes :

y=2x–3
y = -3 x + 2
y = -x – 5

EXERCICE N° 02 :
est strictement décroissante dans l’intervalle - 6,-3 .
3
1- Démontrer la fonction y 
2x

CORRECTION DES EXERECICES D'APPLICATION :


EXERCICE N° 01 :
1- Considérons la fonction y = 2 x – 3

 Domaine de définition : IR : -  ,  
 Sens de variation : Pour étudier le sens de variation de la fonction y = f(x), nous allons
chercher D(x) et D(y).

D y
Ainsi que le signe du rapport
D x 
D x  x 2 - x1 x 2  x1 
D  y   y 2 - y1

x  x1 y1  2 x 1 - 3
x  x2 y2  2 x2 - 3

D  y   y 2 - y1  2 x 2 - 32 x 1 - 3
D  y   y 2 - y1  2 x 2 - x 1 

D  y  2 (x 2 - x1 )
 2
D x  x 2 - x1 

Ce rapport D  y  étant constamment positif la fonction y= 2x -3 est croissante dans IR.


D x 

2- y = -2 x + 3

 Domaine de définition : Df = IR  -  ,  

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 En adoptant le même raisonnement que pour (1), nous allons calculer le signe du rapport
D y
D x 

D x   x 2 - x1
D y   y 2 - y1

x  x 1  y 1  - 3x1  2
x  x 2  y 2  - 3x 2  2


D y   y - y1  - 3x 2  2 - - 3x  2
2 1

 - 3x 2  2  3x1 - 2
 - 3x 2 - x 1 

D'où :


D y  - 3 x 2 - x1
 -3

Dx  x -x
2 1

D y
Le rapport est constamment négatif (puisqu'il est égale à–3  x ), on en conclut que la
D x 
fonction y  f x  - 3x  2 est décroissante dans l'intervalle IR.

3- y = - x – 5

Domaine de définition : D = IR = -  ,  

D(x) = x2 – x1
D(x) = x2 - y1

y1  -x1 - 5
y 2  -x 2 - 5

D y   - x 2 - 5 - - x1 - 5

 - x2 - x
1

D y 
 -

x2 - x
1
  -1
Dx  x 2 - x1

D y
Le rapport étant négatif x, on en conclut que la fonction est décroissante dans IR.
D x 

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EXERCICE N°02 :

3
4- Montants que la fonction y  est strictement décroissante dans l'intervalle - 6 , - 3 .
2x

5- L'intervalle considère - 6 , - 3

6- D  x   x 2 - x 1
7- D y   y 2 - y 1

3
y2 
2x 2
3
y1 
2 x1

3 3 3 2 x1  - 3 2 x 2 
D y   y 2 - y1  
4 x 2 . x1 
-
2 x 2 2 x1

6x1 - 6x 2 - 3 x 2 - x1 
D y   
4 x 2 - x1  2 x 2 . x1 

Dy  - 3 x 2 - x1  -3
 
Dx  2 x 2 - x1 x 2 . x1  2x 2 . x1 

D y
x1 et x2 en étant négatif, leur produit est positif, le rapport est négatif.
D x 

est strictement décroissante dans l'intervalle - 6 , - 3 .


3
On en conclut que la fonction y 
2x

IV- LA FONCTION y = ax :
1- Définition :
La fonction du type y = ax s'appelle fonction linéaire et « a » représente en réel donné.

Exemple :

y= 3x (1)
y=-4x (2)
1
y x (3)
3
1
Dans l'exemple (1), (2) et (3); 3, - 4 et sont des coefficients.
3

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2- Ensemble de définition :
A n'importe quelle valeur donnée à la variable x, correspond une valeur de y : l'ensemble de
définition de la fonction y = a x est donc IR.

 DF   -  ,   .

3- Sens de variation :
y
Pour trouver le sens de variation de la fonction y = a x, nous allons chercher le rapport et
x
étudier son signe.

 x   x 2 - x 1

 y   y 2 - y1  ax 2 - ax1  a (x 2 - x1)

y a x 2 - x1 
 a
x x 2 - x1

Le sens de variation de la fonction y = a x dépend du signe du coefficient « a ».

- La fonction est croissante si a > 0


- La fonction est décroissante si a < 0
- La fonction est constante si a = 0

4- Valeurs limites :
On considère la fonction y = 2 x et un nombre positif  cherchons pour quelle valeur de x, la
valeur de y est telle que y >  .

On sait que y = 2 x

 y    2x    x 
2
 
 x   ,    , y    ,  
2 

 A > O et aussi grand qu'on veut.

Tout ceci veut dire que si x tend vers +  , y tend vers +  .

Considérons maintenant y = 2 x et un nombre positif a cherchons pour quelle valeur de x, la


valeur numérique de y est telle que y < - a.

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On sait que y = 2 x

y  -   2x  -   x  -
2
 - 
 x  -  , , y -  , -  
 2 

 a > O et aussi grand soit il

Ce qui veut dire si x tend vers -  ,y tend vers - 

5- Tableau de variation :
f(x)  ax
Signe a Limite (x) Limite
f(x)
+ +
a>0 - -

+ -
a<0 - +

a<0

x - +
y -
x
-
y
+

a >0

x - +
y +
x
+
y = f(x)
-

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6- Graphique :

a< o Y

I
II

x 0 x

IV
III
Y
Y=ax

a>o
Y
Y=ax

I II

x 0 x

III
IV

Remarque :

Lorsque a < 0, la droite y = a x se situe dans le quadrant I et III.

Lorsque a > 0, la droite y= a x se situe dans le quadrant II et IV.

Pour x = 0, y = 0, la droite y = a x passe toujours par l'origine des coordonnées (o , o).

EXERCICE D'APPLICATION :

EXERCICE N° 01 : Etudier la fonction y = 2 x

EXERCICE N° 02 : Etudier la fonction y = - 3 x

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CORRECTION DES EXERCICES :
Etudions la fonction y = 2 x

Ensemble de définition : IR

DF   -  ,   
Sens de variation : a = 2  la fonction est croissante

Limites :

Au voisinage de +  :

Soit un nombre positif  , aussi grand que l'on veut en valeur numérique et choisi de sorte que
y> .
Quelles sont les valeurs de x ?


y 2 x  x 
2

 
 x ,    , y  ,   
 2 

Au voisinage de -  :
Soit maintenant un nombre positif  , aussi grand que l'on veut en valeur numérique et choisi
de sorte que y < - a. quelles sont les valeurs de x ?


y - 2 x - x 
2
    
 x    ,  , y  -,- 
 2   

Tableau de variation :

x - +
y +
x
+
y 

-

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Graphe :
Cherchons les coordonnées de quelques points.

x = -2 y= -4 A(-2 , -4)
x = -1 y= -2 B(-1 , -2)
x = 0 y= 0 C(0,0)
x = 1 y= 2 D(1,2)
x = 2 y= 4 E(2,4)

4– Y E

3–
D
2– c
x 1 C– x

6- 5- 4- 3- 2- 1- 2 – 1+ 2+ 3+ 4+ 5+
B
1–

A

– 2

– 3

– 4-
EXERCICE N° 02 :
Etude de la fonction y = - 3 x

Domaine de définition : IR

DF   -  ,   
Sens de variation : a > o  la fonction est décroissante

Limite :

Au voisinage de +  :

En adoptant le même raisonnement que précédemment, nous avons :


y   - 3 x    x  - .
3
-
 x  -  ,  , y  ,  
3

Au voisinage de -  :

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y  -  - 3 x  -   x 
3

 x  ,   , y  -  , -  
3

Tableau de variation :

x - +
y -
x
+
y
-
Graphe :

Cherchons les coordonnées de quelques points.

x = -2 y=6 A(-2 , 6)

x = -1 y=3 B(-1 , 3)

x=0 y=0 C(0 , 0)

x=1 y = -3 D(1,-3)
x=2 y = -6 E(2 , 6)

Y
5–

4–
B
3–

2–

1–
x C x

6 5 4 3 2 1 1 2 3 4 5

D
– 2

– 3
E
Y – 4
Remarque :
– 5
Dans les exercices 1 et 2, nous constatons que les points sont alignés. De manière générale,
– 6
pour tracer une droite, nous ne considérons que 2 points.

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LEÇON N° 04 : LA FONCTION AFFINE y  ax  b ET LA FONCTION
y  ax 2

OBJECTIF DE LA LEÇON : Après avoir étudié cette leçon, vous serez


capable de résoudre la fonction affine y  ax  b et la fonction y  ax 2

PLAN DE LA LEÇON :
I- LA FONCTION AFFINE y  ax  b

1- Définition
2- Domaine de définition
3- Sens de variation
4- Limites aux bornes
5- Tableau de variation
6- Graphe
7- Exercices d’application

II- LA FONCTION y  ax 2

1- Définition
2- Domaine de définition
3- Sens de variation
4- Limites aux bornes
5- Tableau de variation
6- Graphe
7- Exercices d’application

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I. LA FONCTION AFFINE : y  ax  b

1- Définition :
On appelle fonction affine, la fonction définie par y  ax  b , ou a et b sont des nombres
réels donnés.

Exemple :
y  3x  2 a3 b2

y  x  1 a  1 b 1

x 1
y   6 a b6
5 5

x 1
y a b0
2 2

Remarque :
x
La fonction définie par y   est une fonction linéaire puisque b  0 .
2

2- Domaine de définition :
A tout x  à  , il est toujours possible de calculer y ; il en résulte que la fonction y  ax  b
est définie dans tout  . D    ,   .

3- Sens de variation :
Δx  x 2  x1
Δy  y 2  y1
y 2  ax2  b  y 2  y1  ax2  b   ax1  b 
 ax 2  x1 
y1  ax1  b
Δy ax 2  x1 
 a
Δx x2  x1 
Il apparaît que, comme pour la fonction y  ax , le sens de variation de la fonction y  ax  b
dépend du signe de a. Nous distinguons alors deux cas :

a0
a0

4- Limites aux bornes :


Comme pour la fonction y  ax , on démontre de manière identique que :

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a  0:

Si x tend vers   , y tend vers  


Si x tend vers   , y tend vers  

a  0:

Si x tend vers   , y tend vers  


Si x tend vers   , y tend vers  

5- Tableau de variation :
a  0:

x 

x
+

y 



a  0:

x 

y
 1 -
x





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6- Graphe :
a  0, b  0:

Y
Y = ax + b
I
II
x x
' '
III
IV
Y'

Lorsque a  0 , la droite y  ax  b se situe toujours dans les quadrants II et IV en traversant le


quadrant I ou III.

a  0, b  0:

I II Y = ax + b

x' x

IV III

Y'

Lorsque a  0, la droite y  ax  b , se situe toujours dans les quadrants I et III en traversant le


quadrant II ou IV.

7- EXERCICES D’APPLICATION :

Exercice N° 01 :

Etudier la fonction y  2 x  5

Exercice N° 02 :

Etudier la fonction y   x  2

Exercice N° 03 :

Trouver l’équation de la droite qui passe par les points A 1,2 et dont le coefficient a  3 .

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CORRECTION DES EXERCICES D’APPLICATION :
Exercice N° 01 :
y  2x  5

Domaine de définition :

D    ,  

Sens de variation :

a  2 et 2  0  la fonction est croissante dans tout l’intervalle.

Limites aux bornes :

Conformément au cours :

Lorsque x tend vers   , y tend vers  


Lorsque x tend vers   , y tend vers  

Sens de variation :

x 

y
2 +
x





Graphe :

x  0 y5 A 0,5

x  1 y7 B 1,7 

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y

B
Y= 2x + 5
A

● J
x'
x
i

y'

Exercice N° 02 :
y  x  2

Domaine de définition : 

D    ,  

Limites aux bornes :

a  1  a  0

Si x tend vers   , y tend vers   .


Si x tend vers   , y tend vers   .

Sens de variation :

a  0  la fonction est décroissante sur tout l’intervalle ou elle est définie.

Tableau de variation :

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x 

y
 1 -
x




Graphe :

x  0 y2 A 0,2

x  1 y 1 B 1,1

J B x
x'
o● i

Y= -x + 2

y'

Exercice N° 03 :

L’équation de la droite est de la forme : y  ax  b .

D’après les données du problème : a  3 .

Et cette droite passe par le point A 1 , 2 . Il nous faut donc calculer la valeur de b.

Au point A : 2  3  1  b

D’où b  2  3  1
 1
Finalement : y  3 x  1 .

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II- LA FONCTION y  ax 2

1- Définition :
La courbe représentative de la fonction y  ax 2 s’appelle parabole où « a » est un nombre réel
donné.

Exemple :

y  2x 2 a2
y  x2 a  1
1 1
y  x2 a
2 2
y  2 x2 a 2

2- Domaine de définition :
La fonction y  ax est définie pour toute valeur de « x ».
2

D    ,  

3- Sens de variation :
 x   x 2  x1
 y   y 2  y1
y 2  ax22
y1  ax12

 
y  ax22  ax12  a x22  x12  ax2  x1 x2  x1 

y a x2  x1 x2  x1 

x x2  x1 
y
 ax2  x1 
x

Conclusion :
y
- Dans l’intervalle 0 ,   , est du signe de « a ».
x
y
- Dans l’intervalle   , 0 , est du signe contraire à « a ».
x

4- Limites aux bornes :


Nous distinguerons deux (02) cas :

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 a  0:

- Au voisinage de   :
Soit un nombre positif , aussi grand que l’on veut, il est évident que si
x   , x 2   2 et ax 2  a  2  y  a  2 autrement dit y est encore plus grand pour une valeur
donnée de x.

- Au voisinage de   :

En adoptant le même raisonnement que précédemment, nous écrivons :

Si x , x 2     , x 2  2 , ax 2  a 2  y  a  2 .
2

- Au voisinage de   , pour a  0 :

Lorsque x tend vers   , y tend vers  


Lorsque x tend vers   , y tend vers  
 a  0:

Lorsque la coefficient a  0 , on démontre de manière analogue que :

Lorsque x tend vers   , y tend vers  


Lorsque x tend vers   , y tend vers  

5- Tableau de variation :
Nous pourrons résumer ce qui vient d’être dit dans le tableau de variation :

*a0

x 

y
- 0 +
x


y

0
y(x0) = 0

TAG0718/SEMESTRE II MATHEMATIQUES GENERALES « PROPRIETE CNFEPD» PAGE70


*a0

x 

y
- 0 +
x
0
y




6- Graphe :
y y = ax2
y

x' x
x' x
y = ax2

y' y'

a0 a 0

Remarque :

La fonction y  ax 2 admet l’axe y’oy comme axe de symétrie :

En effet : f    f   
f    a 2
f     a    a 2  f  
2

7- EXERCICES D’APPLICATION :

Exercice N° 01 :
Etudier et représenter graphiquement les fonctions suivantes :

x2 x2
y , y  2x 2 , y
2 2

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Exercice N° 02 :

Déterminer le coefficient « a » de façon que la parabole y  ax 2 passe par le point


A 3,  2,25 .

CORRECTION DES EXERCICES D’APPLICATION :

Exercice N° 01 :

1 2
 y x
2

- Domaine de définition : D    ,  
- Limites aux bornes :

1
a  a  0 (Voir cours).
2

 Si x tend vers   , y tend vers   .

 Si x tend vers   , y tend vers   .

- Sens de variation :

 Dans   , 0 , la fonction est décroissante.


 Dans 0 ,   , la fonction est croissante.

- Tableau de variation :

x 

y
- 0 +
x


y

0
f(0) = 0

- Représentation graphique :

TAG0718/SEMESTRE II MATHEMATIQUES GENERALES « PROPRIETE CNFEPD» PAGE72


x0 y0 A 0 , 0

B 1 , 1 / 2
1
x 1 y
2
C 2 , 2
4
x2 y
2
D 3 , 4.5
9
x3 y
2

y = ½ x2

x' x

y'

 y  2x 2
- Domaine de définition : D    ,  
- Limites aux bornes :
a  2  a  0 (Voir cours).

 Si x tend vers   , y tend vers   .


 Si x tend vers   , y tend vers   .
- Sens de variation :
a0

 Dans   , 0 , la fonction y  ax 2 est décroissante.

 Dans 0 ,   , la fonction y  ax 2 est croissante.

- Tableau de variation :
x 

y
- 0 +
x


y

0
f(0) = 0

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- Représentation graphique :
y

y = 2 2 x2

x' x

x0 y0 A 0 , 0
y' x 1 y2 B 1 , 2
x2 y 8 C 2 , 8
x3 y  18 D 3 , 18 

1
 y   x2
2

- Domaine de définition : D    ,  

- Limites aux bornes :

1
a  a0.
2

 Si x tend vers   , y tend vers   .


 Si x tend vers   , y tend vers   .

- Sens de variation :

a0

 Dans l’intervalle   , 0 , la fonction est croissante.

 Dans l’intervalle 0 ,   , la fonction est décroissante.

- Tableau de variation :

x  0 
y
+ 0 -
x

f(0) = 0
y




- Représentation graphique :

TAG0718/SEMESTRE II MATHEMATIQUES GENERALES « PROPRIETE CNFEPD» PAGE74


y

x x'
y = - ½ x2

x0 y 0 y' A 0 , 0
1  1
x 1 y B 1 ,  
2  2

C 2 ,  2
4
x2 y
2
9  9
x3 y D 3 ,  
2  2
Remarque :

Pour tracer la courbe y  ax 2 on la représente sur une partie de l’intervalle et on déduit


l’autre partie par symétrie.

Exercice N° 02 :

La parabole est de la forme y  ax 2 .

Au point A :

2,25  a  3
2

y  ax 2
2,25
D’où a   0,25
 32
a  0,25

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a
LEÇON N° 05 : LA FONCTION y
x

OBJECTIF DE LA LEÇON : Après avoir étudié cette leçon, vous serez


a
capable de résoudre la fonction y 
x

PLAN DE LA LEÇON:
a
I- LA FONCTION y
x

1- Domaine de définition
2- Sens de variation
3- Limites aux bornes
4- Tableau de variation
5- La notion d’asymptote
6- La notion de symétrie
7- Graphe

EXERCICES D’APPLICATION

TAG0718/SEMESTRE II MATHEMATIQUES GENERALES « PROPRIETE CNFEPD» PAGE76


I- LA FONCTION : y
a
x

1- Domaine de définition :
La fonction y  a/x x0

\ :

D    , 0  0 ,  

1- Sens de variation :
x  x2  x1

a a ax1  ax2  ax2  x1 


 y   y 2  y1    
x2 x1 x 2 .x 1 x2 .x1

y  ax2  x1 

x x2 .x1 x2  x1 

y a

x x 2 .x1

x2 , x1  est positif dans l’intervalle :


y
  , 0  0 ,  le rapport est donc du signe de a
x

y
est négatif et de ce fait. La fonction f x  
a
 Si a 0 , est décroissante dans l’intervalle où
x x
elle est définie.

y
 Si a 0 , est positif et de ce fait la fonction est croissante dans tout l’intervalle où elle est
x
définie

3- Limites aux bornes :


Nous distinguerons deux (02) cas :

 a 0 :

x tend vers   , y tend vers 0 positivement.


x tend vers   , y tend vers 0 négativement.
Si
x tend vers 0 positivement, y tend vers   .
x tend vers 0 négativement, y tend vers   .

TAG0718/SEMESTRE II MATHEMATIQUES GENERALES « PROPRIETE CNFEPD» PAGE77


 a0 :

x tend vers   , y tend vers 0 négativement.


x tend vers   , y tend vers 0 positivement.
Si
x tend vers 0 positivement, y tend vers   .
x tend vers 0 négativement, y tend vers   .

4- Tableau de variation :
 a 0 :

x  0 
y
- -
x
0- 

y  0+

 a 0 :

x  0

y
+ +
x

 0-

0+ 

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5- La notion d’asymptote :

(c)

X/ X

Y/

La figure ci-dessus, nous suggère les remarques suivantes :

 lorsque x prend des valeurs infiniment grandes (P 1,P2,P3…..) y prend des valeurs de plus en
plus petites en tendant vers zéro (Y1,Y2,Y3…….), sans toutefois l’atteindre. On dit alors
que la dite équation Y  0 est une asymptote de la courbe (C) (Il s’agit de l’axe x' 0 x).
 lorsque x prend des valeurs qui tendent vers zéro, y devient infiniment grand. On dit que
la droite d’équation X  0 est une asymptote à la courbe (C) (Il s’agit de l’axe y' 0 y).

En conclusion, nous pouvons dire que la courbe (C) admet 2 asymptotes : L’une verticale,
l’autre horizontale (x' 0 x , y' 0 y).

6- la notion de symétrie :
y

x'

TAG0718/SEMESTRE II MATHEMATIQUES GENERALES « PROPRIETE CNFEPD» PAGE79


Dans la figure ci-dessus, nous pouvons remarquer que :

 Les points BP3 , Y3  et D P3  Y3  sont symétriques par rapport à « 0 » (Origine des
coordonnées).
 Les points BP3 , Y3  et A(P1 , Y1 ) sont symétriques par rapport à la 2ème bissectrice.

 Les points C P1  Y1 et D P3  Y3  sont symétriques par rapport à la bissectrice U, U

 a 0 :

TAG0718/SEMESTRE II MATHEMATIQUES GENERALES « PROPRIETE CNFEPD» PAGE80


EXERCICES D’APPLICATION :

EXERCICE N° 01 :
1
Etude et représentation graphique de la fonction y 
x

EXERCICE N° 02 :
1
Etude et représentation graphique de la fonction y  
x

EXERCICE N° 03 :
4
Etude et représentation graphique de la fonction y 
x

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CORRECTION DES EXERCICES D’APPLICATION :
EXERCICE N° 01 :
1- Domaine de définition :

y est définie si la dénomination est ≠ 0

 x  0  D    , 0  0 ,  

2- Sens de variation :

y  y 2  y1  1 1  x2  x1 
   
x x 2  x1  x2 x1 x2 . x1 x2  x1 

y 1

x x 1x 2

Or x2 .x1  0 Dans D  f x  
1
est décroissante sur tout l’intervalle où elle est définie.
x

3- Limites aux bornes :

- Lorsque x tend vers   , y tend vers 0+ (positivement)


- Lorsque x tend vers   , y tend vers 0- (négativement)
- Lorsque x tend vers 0+, positivement, y tend vers  
- Lorsque x tend vers 0-, négativement, y tend vers  

4- Tableau de variation :

x  0 
y
- -
x
0- 


0+

5- Graphe :
Cherchons les coordonnées de quelques points de la courbe

1 1 
x , y  2, A , 2 
2 2 

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x  1, y  1, B1,1

x  2, y  1/ 2, C2 ,1/ 2

(I) (II)

(C)

X/ X
(C/)

(IV) (III)

Y/

Remarque :

Par symétrie, nous avons déduit l’autre partie de la courbe qui se situe dans le quadrant IV.

EXERCICE N° 02 :
1
y
x

1- Domaine de définition :

La fonction f x   
1
est indéfinie dans R privé de zéro (R\ 0 )
x

D    , 0  0 ,  

2- Sens de variation :

y 1

x x1 x 2

y
Le dénominateur x1 x2  étant toujours positif le signe du rapport est celui de a.
x
Or a  1 , la fonction est donc croissante sur tout l’intervalle où elle est définie.

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3- Limites aux bornes :

- Lorsque x tend vers   , y tend vers 0 négativement


- Lorsque x tend vers   , y tend vers 0 positivement
- Lorsque x tend vers 0 positivement, y tend vers  
- Lorsque x tend vers 0 négativement, y tend vers  
4- Tableau de variation :
x  0 
y
+ +
x

 0-

0+ 

5- Graphe :
Cherchons les cordonnées de quelques points :

1 1 
x y  2 A ,2 
2 2 

x 1 y  1 B1,1

1  1
x2 y C 2, 
2  2 

X/ X

Y/

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ax  b
LEÇON N° 06 : LA FONCTION HOMOGRAPHIQUE y
cx  d

OBJECTIF DE LA LEÇON : Après avoir étudié cette leçon, vous serez


ax  b
capable de résoudre la fonction homographique y 
cx  d

PLAN DE LA LEÇON:
ax  b
I- LA FONCTION HOMOGRAPHIQUE y
cx  d

1-Définition
2-Domaine de définition
3-Limites aux bornes
4-Sens de variation
5-Tableau de variation
6-Asymptotes
7-Graphes
8-Cas particulier

EXERCICES D’APPLICATION

TAG0718/SEMESTRE II MATHEMATIQUES GENERALES « PROPRIETE CNFEPD» PAGE85


ax  b
I- LA FONCTION HOMOGRAPHE : y
cx  d

1- Définition :

ax  b
La fonction du type est appelée fonction homographique où a,b,c,d sont des nombres réels et
cx  d
x, la variable.

2x  3
Exemple : y 
4x  5

2- Domaine de définition :

f x  est définie si cx  d  0  x  
d
c

(Nous supposerons c ≠ 0)

 d  d 
D    ,     ,  
 c  c 

2x  3
Exemple : y 
4x  5

 5  5 
D    ,     ,  
 4  4 

3- Limites aux bornes :

d
 Lorsque x tend vers  , le dénominateur tend vers zéro alors le numérateur tend vers
c
 ad  ad  bc
  b =  0 , par conséquent y devient infini
 c  c
ax  b
 Nous savons par ailleurs que y  peut être vu sous une autre forme qui est la suivante :
cx  d
ax b b
 a
y x x  x
cx d d
 c
x x x

a0 a
Aussi lorsque x tend vers   et
b d
tendent vers zéro, y tend alors vers 
x x c0 c

Exemple :

2x  3
Cherchons les limites aux bornes de l’exemple précédent y 
4x  3

TAG0718/SEMESTRE II MATHEMATIQUES GENERALES « PROPRIETE CNFEPD» PAGE86


Rappelons que D    ,  5 / 4   5 / 4 ,  

 Limites :

2x 3 3
 2
Nous savons que : y  x x  x
4x 5 5
 4
x x x

3 5
 Lorsque x tendvers   , tend vers 0 et aussi, de ce fait, y tendra alors vers :
x x
20 2 1
 
40 4 2

5
 orsque x tend vers  le dénominateur tend vers zéro et le numérateur vers :
4

2 5 / 4  3 1 / 2

4 5 / 4  5 0

4- Sens de variation :
y
Nous savons que le tend de variation est donné par le sens du rapport .
x
Nous savons que : x  x2  x1 ; y  y2  y1

a x2  b ax1  b ax2  bcx1  d   ax1  bcx2  d 


y   
cx2  d cx1  d cx2  d cx1  d 
x2  x1 ad  bc

cx2  d cx1  d 

y

x2  x1 ad  bc
x x2  x1 cx2  d cx1  d 

y ad  bc
Finalement 
x cx2  d cx1  d 

 d
Dans l’intervalle    , , x et x 2 sont tous deux négatifs, leur produit est positif. De même dans
 c  1
 d 
l’intervalle   ,  
 c 
y
Il en résulte que le dénominateur est toujours positif, la ligne du rapport est celui du numérateur
x
ad  bc .

TAG0718/SEMESTRE II MATHEMATIQUES GENERALES « PROPRIETE CNFEPD» PAGE87


Exemple :

2x  3
Sens de variation de y 
4x  5

y ad  bc 10  12 2
  
x cx2  d cx1  d  4 x 2  54 x1  5 4 x 2  54 x1  5

y
Nous venons juste de montrer que le signe du rapport est égal au signe du numérateur et dans ce
x
cas il est égal à :  2  0

2x  3
Il en résulte que f x   est décroissante dans tout l’intervalle où elle est définie.
4x  5

5- Tableau de variation :
 ad  bc  0 :

x d
 
c
y
+ +
x

 a
c
y

a
c 
 ad  bc  0 :

x d
 
c
y
_ _
x
a 
c

a
 c

TAG0718/SEMESTRE II MATHEMATIQUES GENERALES « PROPRIETE CNFEPD» PAGE88


Exemple :
2x  3
Tableau de variation de l’exemple précédent y 
4x  5

x 5
 
4
y
_ _
x
2 
4

2
 4

6- Asymptotes :

ax  b
La fonction homographique y  admet 2 asymptotes :
cx  d

 d
L’une verticale  x   
 c

Et l’autre horizontale  y
a

c
2x  3
Exemple : y 
4x  5

- Asymptote verticale x  5 / 4

2 1
- Asymptote horizontale  y
4 2
7- Graphe : (a,b,c,d = 0) :

TAG0718/SEMESTRE II MATHEMATIQUES GENERALES « PROPRIETE CNFEPD» PAGE89


 ab  dc  0 :

 ab  dc  0 : Y’

Remarque :

 La courbe (c) coupe l’axe des x  0 x  et des ordonnées

y 0 y en deux points et qui sont :


ax  b b  b 
y0 0x A  , 0 
cx  d a  a 

b  b 
x0y B 0 , 
d  d 

TAG0718/SEMESTRE II MATHEMATIQUES GENERALES « PROPRIETE CNFEPD» PAGE90


 La fonction admet :

 d a
- Un centre de symétrie w  ,  qui est le point d’intersection de deux asymptotes.
 c c

-Deux axes de symétrie représentée par la 1ère et la 2ème bissectrice des angles formés par les
deux asymptotes u u ,v v .

8- Cas particuliers :
b
Si a  0 alors y 
cx  d

L’axe x' 0 x devient l’une des deux asymptotes.

x’ x

y’

ax  b
Si d  0 alors y 
cx

L’axe y' 0 y devient l’une des asymptotes

TAG0718/SEMESTRE II MATHEMATIQUES GENERALES « PROPRIETE CNFEPD» PAGE91


ax
Si b  0 , alors y 
cx  d

La courbe passe par l’origine.

TAG0718/SEMESTRE II MATHEMATIQUES GENERALES « PROPRIETE CNFEPD» PAGE92


EXERCICES D’APPLICATION :
EXERCICE N° 01 :
x 1
Etude de la variation et représentation graphique de la fonction f x  
x 1

EXERCICE N° 02 :
Etude de la variation et représentation graphique des fonctions suivantes :

2x x3 1
y , y , y
x2 x 2  3x

TAG0718/SEMESTRE II MATHEMATIQUES GENERALES « PROPRIETE CNFEPD» PAGE93


CORRECTION DES EXERCICES D’APPLICATION :
EXERCICE N° 01 :
Etude et représentation graphique :

x 1
y
x 1

1- Domaine de définition :

f x  y n’est définie que si x  1  0  x  1

D    ,  1   1 ,  

2- Limites aux bornes :

Lorsque x tend vers -1, y tend vers  


Lorsque x tend vers   , y tend vers la limite suivante :

x 1 1
 1
y x x  x
x 1 1
 1
x x x

1 1 0 1
tend vers zéro (au numérateur et au dénominateur) y, tend vers  1
x 1 0 1

 y tend vers 1

3- Sens de variation : (Voir cours)


ad  bc  ?

a  1 , d  1 , b  1 , c  1

ad  bc  11   11  2  0

Nous avons vu dans le cours que lorsque ad  bc  0 la fonction est croissante.

TAG0718/SEMESTRE II MATHEMATIQUES GENERALES « PROPRIETE CNFEPD» PAGE94


4- Tableau de variation :

x  -1 
+ +

 1

1 

5- Graphe :
 x  1
Asymptotes 
y  1

Cherchons les coordonnés de quelques points :

x0 y  1 A 0,1
x 1 y0 B 1,0
1  1
x2 y C  2, 
3  3

x’

x
y’

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EXERCICE N° 02 :
2x
 y (Nous remarquerons que b  0 )
x2

1- Domaine de définition :

y est défini si x  2  0  x  2

D    , 2  2 ,  

2- Limites :

2x
20 2
Lorsque x tend vers 0 , y tend vers 0 y x 
02 x 2
 1
2
x x x
2 2 2
Lorsque x tend vers   , tend vers 0, y tend vers  2
x 2 1 0
1

3- Sens de variation :
ad  bc  ?
a2
b0
c 1
d  2
ad  bc  2  2   0 1  4  0

La fonction est décroissante.

4- Tableau de variation :
x  2

y
_ -
x
2 

0 2

TAG0718/SEMESTRE II MATHEMATIQUES GENERALES « PROPRIETE CNFEPD» PAGE96


5- Graphe :

Asymptotes : x = 2 verticale
y = 2 horizontale

x0 y0 A 0,0 


x 1 y  2 B 1,2 
x3 y6 C 3,6 
2  2
x  1 y D  1, 
3  3

c
x’

y’

x3
 y (Nous remarquerons que d = 0)
x

1- Domaine de définition :

y est défini si le dénominateur x est différent de 0  x  0  DF    , 0  0 ,  

2- Limites aux bornes :

03 3
Lorsque x tend vers 0, y tend vers  
0 0
x 3 3
 1
x3 x x 1
Lorsque : y   
x x 1
x

3 3 1 0
x tend vers   , tend  0 , de ce fait y tend vers 1
x  1

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3- Sens de variation :

y
Le sens de est égal au sens de ad  bc
x

a  1
b  3


c  1
d  0

ad  bc  10  31  3  0

4- Tableau de variation :

x  0

y
_ _
x
1 

y
1


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5- Graphe :

x  0
Asymptotes : 
y  1

Coordonnées de quelques points :

y  3 x0 A 0,3
y4 x 1 B 1,4
y  1 / 2 x  2 C  2,1 / 2

1
 y
2 3x

1- Domaine de définition:

y Est définie si le dénominateur est  0

 2 3x  0  x  2/3

D    , 2 / 3  2 / 3,  

2- Limites aux bornes :

- Lorsque x tend vers 2/3, le dénominateur tend vers zéro

1
Alors y tend vers  
0

1 1
- Lorsque x tend vers l’infini, y tend vers  0
2  3  

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3- Sens de variation :

y
Le signe de est le même que celui de ad  bc (Voir cours).
x

a  0 , b  1 , c  3 , d  2
ad  bc  0  2  1   3  3  0

4- Tableau de variation :

x  2/3 
y
+ +
x

 0


0

5- Graphe :

x  2 / 3
Asymptotes : 
y  0

Coordonnées de quelques points :

x0 y  1/ 2 A 0,1 / 2
x2 y  1 / 4 B 2,1 / 4
x  1/ 2 y2 C 1 / 2,2

x’ x

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LEÇON N° 07 : LES SUITES ET PROGRESSION ARITHMETIQUE ET
GEOMETRIQUE

OBJECTIF DE LA LEÇON : Après avoir étudié cette leçon, vous serez capable de
connaitre les suites réelles et les progressions arithmétique et géométriques

PLAN DE LA LEÇON:
I- DEFINITION D'UNE SUITE

II- SUITES REELLES :


1- Définition
2- Suite croissante et suite décroissante
3- Suite stationnaire
4- Suite périodique
5- Suite majorée et suite minorée

III- PROGRESSION ARITHMETIQUE :

1- Définition
2- Sens de variation d'une suite arithmétique
3- Termes général d'une suite arithmétique
4- Termes équidistants des extrêmes
5- Somme des termes d'une suite arithmétique
6- Condition pour que trois termes soient des termes consécutifs d'une suite arithmétique

IV-PROGRESSION GEOMETRIQUE :

1- Définition
2- Nature d'une suite géométrique
3- Terme général d'une suite géométrique
4- Termes équidistants des extrêmes
5- Somme des termes d'une suite géométrique
6- Condition pour que trois termes soient des termes consécutifs d'une suite géométrique
V- APPLICATION DES LIMITES AUX SUITES
VI-RAISONNEMENT PAR RECURRENCE

VII- RESUME
VIII- EXERCICES D’APPLICATION
CORRECTION DES EXERCICES

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I- DEFINITION D'UNE SUITE :
On appelle suite, dans un ensemble E, une application d'une partie I, de l'ensemble des
entiers naturels dans E.

Si u est une telle application, l'image u (n) d’un élément n de I est noté un, on dit qu'il s'agit
d'une suite de terme général un et on la note (un) n I, ou plus simplement (un).

Si I est une partie finie ou limitée (respectivement infinie) de N on dit que la suite (un)n I est
une suite finie (respectivement infinie), donc cette suite a un nombre fini (respectivement
infinie) de termes.

II- SUITES REELLES :


1- Définition :
-à-dire toute application d'une partie I de N
dans  .

Remarque: (un)nN est dite suite numérique.


Exemple :

un = 1/ n est le terme général de la suite ((un)n N*)


un = sin n est le terme général de la suite ((un)nN)

2- Suite croissante et suite décroissante :


On dit que la suite (un)n I est :

 Croissante Si : n  Ι , n  1  Ι  u n  u n 1
 Décroissante Si : n  Ι , n  1  Ι  u n  u n 1

 On dit que la suite est strictement croissante ou strictement décroissante si les inégalités
précédentes étaient prises au sens strict (c'est-à-dire < ou >).

 Une suite croissante, ou décroissante est dite monotone.


 Une suite strictement croissante, ou strictement décroissante est dite strictement
monotone.

3- Suite stationnaire :
Une suite infinie (un)nI est dite stationnaire ou constante s'il existe un entier naturel p tel

que :

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4- Suite périodique :
Une suite infinie (un)nI est dite périodique s'il existe un entier naturel non nul h tel que:

Exemple : n = (–1)n est dite périodique car :

d'où v n  v n  2 donc v n est périodique et sa plus petite période est (h = 2).

5- Suite majorée, suite minorée :


Une suite réelle (un)n I est dite :

 Majorée : S'il existe un réel M ; tel que : (M est dit majorant).

 Minorée : S'il existe un réel m tel que : (m est dit minorant).

III- PROGRESSION ARITHMETIQUE :


1- Définition :
On appelle « progression arithmétique » (ou suite arithmétique), une suite telle que chaque
terme se déduit du précèdent par addition d'une constante.

La constante s'appelle « Raison » de la progression.

 Si u1est le premier terme de la progression,un est le terme de rang n, r la raison, on a donc

par définition :

 Si u0 est le premier terme de la progression un+1est le terme de rang n+1 (car de zéro à n, il

existe n+1 termes), on a donc par définition :

Une suite est donc déterminée lorsqu'on donne son premier terme u0 ou u1(selon le cas) et sa
raison "r".

Exemple :
u0  1; r  2
u1  u0  r  1 2  3
u2  u1  r  3  2  5
u3  u2  r  5  2  7
un  un1  r  2n 1

D'où la progression de raison r = 2 et de premier terme u 0  1 représente tous les entiers


naturels impairs.

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2- Sens de variation d'une suite arithmétique :
La définition d'une suite arithmétique permet d'étudier immédiatement son sens de variation

puisque :

 Si r  0  La progressio n arithmétiq ue est strictemen t croisante dans N


 Si r  0  La progressio n arithmétiq ue est stationnai re consante dans N
 Si r 0  La progressio n arithmétiq ue est strictemen t décroissan te dans N

3- Terme général d'une suite arithmétique :


A partir du premier terme u0, on peut calculer :

u n 1  u n  2  r  u 0  n  1 r
u n  u n 1  r  u 0  n r
 (u n ) n  N u n  u 0  n Cette
r égalité est vraie pour n = 0.

Si : un = u0 + nr  un+1 = un + r= u0 + (n+1) r.

unest le (n+1)ème terme de la suite.

Si la progression arithmétique a pour premier terme u1, on peut calculer de la même méthode
son terme général, on trouve :

u n  n  N * u n  u1  (n  1) r

4- Termes équidistants des extrêmes :


Théorème :Dans une progression arithmétique infinie ou limitée, la somme de deux termes
équidistants des extrêmes, est égale à la somme des termes extrêmes :

u p  u n  p 1  u1  u n
u1 , u 2 ,.....,......., u p ,......, u n  p 1, .......,......., u n  2, u n 1, u n
 
( p 1)terme ( p 1)terme

Remarque :Si le nombre de terme est impair (n = 2m+1), il y' a un milieu au rang m+1 d'où on
a : 2 u m+1= u1 + u2 m+1

Exemple : Soit la suite définie par la forme suivante :

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un = 1+n

0n7

Donc les termes de la suite u n  n  R sont : 1,2,3,4,5,6,7,8.

On a : 1+8 = 2+7 = 3+6 = 4+5 = 9.

Si on avait : 0  n  8 , alors les termes de la progression u n  n  N seraient : 1,2,3,4, 5,6,7,8,9.

D'où : 1 + 9 = 2 + 8 = 3 + 7 = 4 + 6 = 5 ×2 = 10. (On a un milieu 5).

5- Somme des termes d'une suite arithmétique :


a- Si le premier terme est u0:
nn  1
Sn 
n 1
2
 
u 0  u n  n  1 u0 
2
r

b- Si le premier terme est u1 :

Calculons en particulier la somme des n premiers termes positifs :

1+2+3+4+…..+n.

C'est Sn lorsque u0 = 0 et r = 1:

nn 1)
1+2+3+4+….+n =
2

Ce résultat est important et il permet de retrouver la somme Sn pour une suite arithmétique
quelconque :

D'après l'expression du terme général Sn, somme de (n+1) termes vaut en effet :

6- Condition pour que A, B, C soient trois termes consécutifs d’une


suite arithmétique :
Pour que trois (03) termes A, B, C soient des termes consécutifs d'une progression
arithmétique, il faut qu'ils vérifient la condition suivante :

2B = A+C, car B = A+r et C = B + r = A+ 2r

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IV- PROGRESSION GEOMETRIQUE :
1- Définition :
On appelle « SUITE GEOMETRIQUE » ou progression géométrique, une suite telle que chaque
terme se déduit du précèdent par multiplication par une constante. La constante s'appelle
raison de la progression.
 Si u1est le premier terme de la suite, un est le terme de rang n et qla raison, on a donc par
définition :

 Si u0 est le premier terme de la progression, on a par définition :

Exemple :Calculer les dix (10) premiers termes d'une progression géométrique de raison 2 et
de premier terme 1 ?

u1 = u0 q = 1 ×2 = 2

u2= u1 q = 2 ×2 = 4

……………………

On obtient les 10 termes: 1,2,4,8,16,32,64,128,256,512.

2- Nature d'une suite géométrique :


Elle dépend de la valeur de la raison q et du signe du premier terme (supposons dans ce cas
que le premier terme est u1).
u1  0  Progression croissante.

 q  1u1  0  Progression décroissante.

u1  0  Progression décroissante.
 0  q  1 u10  Progressions croissante.

 q 0 : Progression alternée (Deux termes consécutifs sont de signes contraires).


 q = 0 : Le premier terme est u1, tous les autres seront nuls.
 q = 1 : Tous les termes de (un) seront égaux à u1.

3- Terme général d'une suite géométrique :


- Si le premier terme est u0: un = qnu0
- Si le premier terme est u1: un= q n-1 u1

4- Termes équidistants des extrêmes :

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Dans une progression géométrique finie, le produit de deux termes équidistants des termes
extrêmes est égale au produit des termes extrêmes, c'est à dire : up n – p+1 = u1 n.

Remarque :Si le nombre des termes est impair (n = 2m+1), il y'a un terme du milieu, um+1, et l'on a
2
: (u m+1) = u1 n

5- Somme des termes d'une suite géométrique :


- Si le premier terme est u0 :
u  u n 1 1  q n1
 Si q  1  S n  0  u0
1 q 1 q
 Si q  1  S n  (n  1)u0

- Si le premier terme est u1 :


u1  u n 1 qn
 Si q  1  Sn   u1
1 q 1 q
 Si q  1  S n  n u1

6- Condition pour que A,B,C soient trois termes consécutifs d'une


suite géométrique:
Pour que trois termes A,B,C soient des termes consécutifs d'une progression géométrique, il
faut qu'ils vérifient la condition suivante:

B2 = A  C

V- APPLICATION DES LIMITES AUX SUITES :


1- Limite d'une suite arithmétique :
un = u 0 + n r

Il est clair que la suite de terme général unadmet pour limite () quand n tend vers  .

Car r et u0 sont constants, donc:

Si r  0  lim u n  

n  
Si r  0  lim u n  

n  
Si r  0  lim u n  constante  u 0

n  
C'est le seul cas où une suite arithmétique est convergente, c'est-à-dire :
unest convergente  lim un = constante
n+ 

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Remarque : Si une suite n'est pas convergente alors elle est divergente.

2- Limite d'une suite géométrique :


un  q n u0 avec u 0  0

+ 
Selon le signe de u0
– 

0  q  1  lim u n  0
n  

 1  q  0  lim u n  0
n  

q  1  lim u n  n ' existe pas


n  

q  1  u n  u 0 donc lim u n  u 0
n
q  0  u n  0 donc Lim u n  0
n

q  1  u n   1 u 0 donc lim u n  n ' existe pas


n

n  

Remarque :Pour qu'une suite géométrique converge, il faut et il suffit que sa raison q
vérifie:

–1q 1

Ou que son premier terme soit nul.

IV. Raisonnement par récurrence :


Soit une propriété P (n) d'un entier naturel n; Si P (0) est vraie et si, pour tout n, P(n)
entraîneP (n+1) [(n +1)est le successeur den], alors P(n) est vraie pour tout entier naturel n,
on écrit:

- Si P(0) est vraie.


- Si P(n) P(n+1) Alors P(n) est vraie n  N .

Exemple : Montrer par récurrence que :

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0(0  1)(2  0  1)
- P(0) = 02 =  0 Donc P(n) est vraie pour n  0
6
- Pour n  N, P(n)  P(n  1)

P(n) s'écrit : 12 + 22 + 32 + ….+n2=

Le résultat P(n+1) s’écrit:

12 + 22 + 32 + ….+….+.n2+ (n+1)2=

Il suffit pour obtenir P(n+1) d'ajouter à P(n) de part et d'autre (n+1)2, on peut écrire donc:

12 + 22 + 32 + ….+n2+ (n+1)2 =

= P(n  1)

D'où: P(n)  p(n  1)Alors pour n  N, P(n) est vraie

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VII-RESUME :

Dans ce cours, nous avons introduit la notion de suite et nous avons étudié en particulier
deux types de progressions :

La progression arithmétiquequi a pour terme :  n  N, u n1  nn  r


Le premier terme de la suite est soit u0 soit u1, et q est sa raison.

La progression géométriquequi a pour terme : (un , un+1= q un


Le premier terme de la suite est soitu0, soit u1 et q est sa raison.

En ce qui concerne les limites des progressions, on se contentera de vous rappeler qu'une

 Progression arithmétique est convergente si sa raison est nulle.


 Progression géométrique est convergente si sa raison q vérifie : -1  q  =1ou son
premier terme soit nul.

Dans tous les autres cas, les progressions sont divergentes.

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EXERCICES D’APPLICATION:
EXERCICE N° 01 :
1- Trois nombres réel a, b et c sont les termes consécutifs d'une progression arithmétique.

- Déterminer ces trois nombres sachant que :

a + b + c = 21

a  bc= –105

2- Les nombres réels strictement positifs x, y, z étant les termes consécutifs d'une progression
géométrique, montrer que les nombres : log x, log y, log z, sont les termes consécutifs d'une
suite arithmétique.

 Déterminer ces trois nombres sachant que :

log x y z = 21 (log : étant le logarithme népérien).

log x log ylog z = –105

EXERCICE N° 02 :
Déterminer trois nombres réels x, y, z tels que :

 x, y, z soient des termes consécutifs d'une suite arithmétique, et des termes consécutifs
d'une suite géométrique et que :

7x + 5y + 7z = 19

EXERCICE N° 03 :
Soit (un) la suite définie comme suit :

u0 = – 1

un+1 = 4 un + 9 n0

 Déterminer un réel a tel que la suite de terme général : vn un a Soit une suite
géométrique.

 Exprimer un en fonction de n.

EXERCICE N° 04:
On considère la suite définie par la forme suivante:

u0 = 1

2 un+1 = un + 3

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1- Montrer que si (un) est convergente, sa limite " L" est nécessairement égale à 3.

2- Soit (vn) la suite définie par : vn= un – 3

 Montrer que (vn) est une suite géométrique.

 En déduire que (un) converge en effet vers 3.

EXERCICE N° 05 :
On définit la suite récurrente de terme général vnde la façon suivante:

v0= 1

vn+1 = 12 vn

1- Montrer par récurrence que pour tout entier naturel n, v n est un nombre strictement positif
et strictement inférieur à 4.

2- On pose : 4 – v n  wn
1
 Démontrer que : wn1 wn
4
 En déduire la limite de wn , puis celle de v n , lorsque n tend vers l'infini.

EXERCICE N° 06:
1- wn  est une progression numérique définie comme suit :


 w0  e 3  1


n  N : e 3  wn 1  1  e 3  wn

(Le symbole "e" désigne la base du logarithme népérien)

a - Calculer w1, w2, w3 ?

b- Démontrer que quel que soit l'entier naturel n:1  wn 0

c- Montrer que la suite ( wn ) est une suite strictement décroissante.

2- u n  est une suite numérique définie par : n  N : u n  21  wn 

 Montrer que u n  est une suite géométrique dont il faut déterminer sa raison et son premier
terme.

 Ecrire u n en fonction de n.

 On pose : , trouver la limite de Snquand n tend vers l'infini.

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3- Trouver n pour que (un) vérifie la condition suivante :

On donne : log 10 = 2,30 (log représente le logarithme népérien).

CORRECTION DES EXERCICES :


EXERCICE N° 01 :
1- Les trois nombres a, b ,c peuvent s'exprimer en fonction de b et de la raison r : a = b – r ,
b=b, c=b+r

Or par hypothèse on a : a + b + c = 21, en remplaçant chaque nombre par son expression qui
est en fonction de r, on obtient:

(b – r) + b + (b + r) = 3b =21 b = 7

Par ailleurs : a  b  c = – 105


Donc : (b – r)  b  (b+r) = – 105.

En remplaçant b par sa valeur qui est 7, on obtient:

(7– r) 7  (7+r) = –105


49 – r2 = 35

Soit : r2 = 64 r= 8

 Quand r = 8
b=7

a = b – r = 7 – 8 = –1
c = b + r = 7 + 8 = 15 (a, b, c) = (–1, 7, 15)

 Quand r = – 8

b=7

a = b – r = 7 – (– 8) = 15
 (a, b, c) = (15,7,–1)
c = b + r = 7 + (– 8) = –1

Dans les deux cas a, b et c vérifient bien la relation 2 b = a + c

2- Soit (un) une suite géométrique, c'est-à-dire vérifiant :

(un) n  N un+1= q un (q : Raison de la suite géométrique).

La suite log un est telle que : log un+1 = log un + log q

Log un est donc une progression arithmétique de raison r = log q, par conséquent x, y, z étant
en progression géométrique, log x, log y, log z seront en progression arithmétique.

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log x y z  21
Déterminons x, y, z tel que : 
log x  log y  log z   105

Posons X = log x, Y = log y, Z = log z.

X, Y, Z sont des termes consécutifs d'une progression arithmétique et vérifiant

Il en résulte, d'après la première question que deux solutions conviennent :

On en déduit aisément les valeurs de X, Y, Z :

CAS 1 :

X= –1 log x = –1 x = e-1

Y= 7  log y = 7 y = e7  (x, y, z) = (e–1, e7, e15)

Z = 15  log z = 15  z = e1

CAS 2:

X= 15  log x = 15 x = e15

Y= 7  log y = 7 y = e7  (x,y,z) = (e15, e7, e–1)

Z = –1  log z = –1 z = e–1

Dans les deux cas x, y et z vérifient bien la relation y2 = x z.

EXERCICE N°02 :
Les conditions que doivent remplir x, y, z s'écrivent comme suit :

(1) 2y = x + z (termes consécutifs d'une suite arithmétique).

(2) y2= x  z (termes consécutifs d'une suite géométrique).

Et : (3)

De l'équation (3) on peut écrire :

TAG0718/SEMESTRE II MATHEMATIQUES GENERALES « PROPRIETE CNFEPD» PAGE114


2 2
 7 x  5 y   7 z  19
2 2
14 14
 x  5 y   z  19
2 2
14 
x  z   5 y  19 mais ( x  z)
y
2 2
D'où on a :

14 y + 5y = 19 y = 1

Donc les équations (1) et (2) deviennent :

x+z=2 et 1 = x z

1
x z=1x = avec z  0
z

En remplaçant x par sa valeur, on obtient :

1 z2 1
z2 2
z z
 z 2  2z  1  0
 z  1  0
2

Cette équation admet une solution double :

z = 1 x = 1

Donc le triplet (x,y,z) cherché est : (1,1,1).

EXERCICE N°03

On a :

Et

Donc :

En remplaçant unpar sa forme (1), on obtient :

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Pour que (vn) soit une suite géométrique, il faut que : 9 –3a = 0 a = 3

On en déduit que (vn) est une suite géométrique si et seulement si a = 3

L'expression de (un) en fonction de n : (vn) est une suite géométrique qui s'écrit sous la forme
suivante : vn+1 = 4vn

Sa raison q = 4 et son premier terme : v0 = u0 + a = –1+3 = 2

Son terme général : vn= qn v0 = 4n 2

D'où le terme général de (un) est :

EXERCICE N°04 :
1- En supposant que la suite (un) converge et que sa limite est L, on peut écrire donc :
lim (un+3) = L +3
n+ 

Donc, on peut dire que : lim un+1= L d'où : lim 2 un+1 = 2 L

n+ 

Donc, on peut dire que si la limite L existe, elle vérifie nécessairement l'équation suivante : 2
un+1= un +3, donc on peut écrire :

lim 2 un+1= lim un +3


n+n+
2 L = L+3  L =3

2-

2 u n 1  u n  3
2 u n 1  6  u n  3  6  u n  3
2 u n 1  3  u n  3

un  3
ais v n  U n  3  u n 1  3 
2

Et vn1 un13

vn 1
Donc: v n 1   vn
2 2

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D'où (vn) est une suite géométrique de raison q = ½, son premier terme se calcule comme suit

v0 = u0 – 3 = 1 – 3 = –2

 v0 = –2

Donc le terme général de notre suite s'écrit sous la forme suivante :


n
1
vn = –2  
2

 (vn) est- elle convergente ?

Le module de la raison "q" étant strictement inférieur à l on a : lim vn=0

n+

mais : vn = un–3  vn + 3 = un

d' où on peut calculer la limite de (un) :

lim u n  lim v n  3
n   n  
 lim v n   lim( 3)
n   n  
 033

Donc la suite (un) converge vers 3.

EXERCICE N° 05 :
La progression (vn) est définie comme suit:

 v0  1



v n 1  12  v n

1/a - Montrons par récurrence sur n que vn 0 :

Pour n = 0, on a v0 = 1

D'où pour n = 0, on a v0 1

On suppose que pour tout n vn  0

On va vérifier pour (n + 1 ) :

Si vn 0 alors est définie et v n 1  12  0

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b- Montrons par récurrence sur n que (vn 4)

Pour n = 0, on a v0 = 1
D'où pour n = 0, on a v04

On suppose que pour tout n, vn4et on le vérifie pour (n+1) :

Si vn 4 , alors est définie et v n 1  12  4  4

2- on a : 4 – vn= wn (vn  4 donc wn 0)

On veut vérifier que :

w
wn1  n  4 wn1  wn

 4  vn
4
 4 4  12  v
n
 16  4 12  v n  4  v n
 12  v n  4 12  v n
 12  v n  4 (en divisant par 12  v n )
 v n1  4 (ce qui est vrai d ' après la question n1)

w
donc on a bien : wn1  n
4
D' où on peut écrire :
wn 1 wn  2 wn 3 w 4  v0 3
wn   2  3 ... n0  n
 n
4 4 4 4 4 4

Ce qui signifie que :

 lim wn  0
n  
or wn  4  v n donc lim wn  lim (4  v n )
n   n  
1  0  lim 4  lim v n
n
3 1
0  wn   3  , q 1
4 n
4 4 n   n  
 0  4  lim v n
n  
 lim v n  4
n  

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EXERCICE N° 06 :

(wn) est une progression numérique définie comme suit :


w 0  e  1
3



n  N : e  w n 1  1  e  w n
3 3

(le symbole "e"désigne la base du logarithme népérien)

1- Calcul de w1, w2, w3:

w1  0

w2 
1

1  e3 
e3
1

w3  6 1  e6 
e

b- On va procéder par un raisonnement par récurrence pour montrer :

n:1wn0

Si n = 0, on aura : 1+ w0= 1+(e3–1) = e3 0

D'où pour n = 0 : 1 + w0 0 est vrai

On supposera que pour tous n : 1+ wn 0, puis on va démontrer que cela est vrai pour
(n + 1) aussi :

on a : e 3 w n 1  1  e 3  w n
 e 3 w n 1  e 3  1  w n
 e 3 ( w n 1  1)  1  w n

mais 1  wn  0 par suppositio n   wn 1  1  0

et e 0
3

d' où on a : n  N w n 1  1  0

c- (wn) est –elle strictement décroissante ?

1
w n 1  w n  (1  e 3  w n )  w n
e3
1 e3
 (1  e 3  w n )  wn
e3 e3
1
 (1  e 3  w n  e 3 w n )
e3
1
 (1  w n  e 3 (1  w n ))
e3
1
 (1  w n )(1  e 3 )
e3

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b)
mais :

 0 et 1  wn   0
1
(resultat de
e3

e3  1 1  e3  0 
 wn 1  wn  0

D'où (wn) est strictement décroissante.

2- (un) est une suite numérique définie par : n  N : u n  2( 1  wn)

a / (un) est - elle une progression géométrique ?

u n 1  2 1  w n 1 
 1
 
 2 1  3 1  e 3  w n  
 e 
 1 
 2  3 1  w n  
e 


2
1  w n   23  u n 
e 3
e  2 
u
u n 1  3n
e

D'où u n  est une progression géométrique, sa raison :

1
q Son premier terme est :
e3

b / Ecrire u n en fonction de n :

c / On pose :

S n par définition est la somme de tous les termes de la progression u n  ,elle est égale par
définition à:

Quand

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D'où la limite de la somme est :

2e 6   1  
n 1
2e 6
lim S n  lim 
   
1 
e 3  1   e 3   e 3  1
n   n  

9
3- Trouver n qui vérifie la formule suivante : un 210
n9
9  1 
u n  2  10  2e  3   2  10
3

e 
n


 1 
 log e  3  3
  log10 9
e 
n
 1 
 log e  log  3   9log10
3

e 
 
 3  n log e 3  9log10
 3  3n  9 log 10
 n  1  3log10  7.90

mais n st un entier naturel , d' où n appartien à : 0,1,2,3,4,5,6,7

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