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OBJECTIF GENERAL :
Après avoir étudié ce module, vous serez capable de résoudre les équations
mathématiques.
INTRODUCTION GENERALE :
Votre cours de mathématiques est composé de sept leçons dans lesquelles nous aborderons
des rappels sur des notions de base en mathématiques. Il portera sur la notion des ensembles,
de l’algèbre linéaire, des études de fonctions simples, trigonométriques et exponentielles et
enfin des rappels sur l’arithmétique et les suites numériques. Ce cours n’est qu’un bref
aperçu et mérite d’être assisté par une bibliographie plus riche et approfondie.
ax b
y
LEÇON N° 06 : LA FONCTION HOMOGRAPHIQUE cx d
P P
V F
F V
Où V=vraie et F=faux
- Disjonction : On appelle disjonction de deux propositions Pet Q, la proposition notée P Q
est vraie si l’une au moins des propositions P et Q est vraie.
Notation : P Q, le symbole signifie «ou»
P Q P Q
V V V
V F V
F V V
F F F
- Conjonction : On appelle conjonction de deux proposition P et Q la proposition P et Q notée
«P Q », vraie si Pet Q le sont :
Notation : P Q, le symbole signifie : et
Table de vérité de la conjonction :
P Q P Q
V V V
V F F
F V F
F F F
(P Q) P Q
(P Q) P Q
(P Q) P Q
P Q Q P
P (Q R) (P Q) (P R)
P (Q R) (P Q) (P R)
Méthodes
P (Qde démonstration:
R) =(P Q) R
C'est-à-dire qu’on part d’une hypothèse P vraie et en utilisant des transitions à travers des
règles propositionnelles vraies on aboutit à la conclusion Q. ceci suffit pour dire que la
conclusion Q est vraie.
Raisonnement par contraposition : Pour démontrer que la proposition P Q est vraie, il
suffit de montrer que la proposition Q P est vraie, c'est-à-dire que (P Q et Q)
est vraie alors P est fausse.
- Raisonnement par l’absurde : Si la proposition P Q est vraie et Q est fausse alors P est
vraie.
- Raisonnement par récurrence : Soit à montrer qu’une propriété P(n) « dépend de n N» est
vérifiée, il suffit de vérifier P(n0) avec n 0 0,puis de supposer que la propriété P est vraie à
l’ordre N et le montrer que c’est vraie à l’ordre N +1.
PLAN DE LA LEÇON:
INTRODUCTION
II- APPLICATIONS
III- LES ENSEMBLES DE NOMBRE
1- Les entiers naturels
2- Les nombres relatifs
3- Les rationnels arithmétiques
4- Les nombres irrationnels
5- Les nombres réels
EXERCICES D’APPLICATIONS
E a, b, c, d, e, f...z
1.2- Les ensembles identiques: Deux ensembles E et E 'sont identiques lorsque les
éléments de E sont exactement les mêmes que les éléments de E '. On écrit alors dans ce cas:
E=E'
Exemple :
Soit E 1 ,2 ,3 ,4
alors
1.3- Les ensembles vides: Un ensemble E est dit vide, s'il ne contient aucun élément. On
écrit alors E = , (est égal à l'ensemblevide). Notons que tous les ensembles vides sont
E φ
identiques. En effet si: et alors E E'
E' φ
1.4- Inclusion : On dit qu'un ensemble E est inclus dans l'ensemble F, lorsque tout élément
de E appartient à F.
Exemple :
Et F 1 ,2 ,3 ,4,5,6,7,8,9,10
Nous remarquerons que chaque élément de E est aussi un élément F, lequel constitue un
ensemble plus grand.
On écrit alors dans ce cas :
E F (cela se lit "E" est inclus dans F)
On dit aussi que E est un sous- ensemble de F.
F ' CFE
Exemple:
Prenons l'exemple précédent (1.4). Nous avons alors F 5,6,7,8,9,10on dit sur F' est le
complémentaire de E par rapport à F.
F ' CFE
1.6- Réunion: Etant donné deux (02) ensembles E et F. L'ensemble G dont les éléments
appartiennent soit à E, soit à F, soit à E et à F, s'appelle "E" union "F" Nous le notterons:
G E F (se lit G égale " E" union " F" )
Prenons un exemple:
Soit E 0,1 ,2 ,3 ,4,5,10
Et F 0,2 6,8,14
Donc G E F G 0,1,2,3,4,5,6,8,10,14
1.7- Intersection: Etant donné deux (2) ensembles E et F. L'ensemble G, dont les éléments
appartiennent à la fois à E et à F s'appelle "E" inter "F". Nous le noterons:
G E F(se lit G égal " E" inter " F" ).
G E F G 0,2
1.8- Ensembles disjoints : Lorsque deux (2) ensemble E et F, n'ont pas d'éléments en
commun, on dit qu’ils sont disjoints.
Exemple :
E 0,1 ,2 ,3 ,4
F 8,10,14
G E F G (G égal à l' ensemble vide ).
EXERCICE N° 01:
Soient les ensembles suivants:
E 0,1 ,2 ,3 ,4,56,7,8,9
A 1,3,5,7
B 0,2,4,6,8
C 9
QUESTION:
1- Vérifie que B est inclus dans A (B A)
2- Quel est le complémentaire de D dans A ( CAD) ?
3- Quel est le complémentaire de dans A ( CA )?
2- Soit C' = A C
En adoptant C' c'est un ensemble vide, parce que les ensembles A et C n'ont aucun élément en
commun.
3- Soit B' = B C
B' =
4- Soit G = A B C
G = 0,1,2,3,4,5,6,7,8,9
Nous remarquons que G est égal à E. (G = E). On dira que ces deux ensembles sont identiques.
EXERCICE N°02:
1- Vérifions que B est inclus dans A. Ecrivons de manière explicite les deux ensembles.
A= 1, 3, 5, 7,9
B= 1, 5, 9, 3
Nous remarquons que tous les éléments de B appartiennent à A. Nous dirons alors que B A .
2- Cherchons l’ensemble A' = CAD
A 1,3,5,9
En effet, l'ensemble vide ( ) ne contenant, par définition aucun élément, il faudrait lui
ajouter tous les éléments de A pour obtenir A". Nous obtenons ainsi deux (2) ensembles
identique A= A"
2.2- Associativité: Une loi de composition interne * (noté étoile), définie dans un ensemble
E, est dite associative si:
a E, b E, c E (Lire quelque soit a appartenant à E, quelque soit b appartenant à E,
quelque soit c appartenant à E).
(a * b) * c = a * (b * c).
Exemple: Considérons l'ensemble N (ensemble des entiers naturels). Considérons aussi la loi
(+). Montrons qu'elle est associative. En effet:
a N, b N, c N, nous avons :
(a b) c a (b c).
2.3- Elément neutre:Un élément (noté e) appartenant à l'ensemble E est dit neutre pour
une loi interne * (étoile) si quelque soit a appartenant au même ensemble E:
a E a * e a
e*a a
Exemple : Soient l'ensemble N (ensemble des entiers naturels) et la loi (+) de cet ensemble.
On dira que 0 (zéro) est un élément neutre pour cette loi (+) et dans cet ensemble (N). En
effet:
a N, nous avons : a 0 a
et : 0 a a
a * a' = a' * a = e.
Z .,.... 4,3,2,0,1,2,3,4..... Zéro (0) est l'élément neutre pour la loi interne (+) dans cet
ensemble. Nous pouvons toujours associer à tout élément a appartenant à l'ensemble Z, un
symétrique noté a', tel que:
a a' a'a e
II- APPLICATIONS :
EXERCICE N°01:
On définit sur l'ensemble (N) des nombres entiers naturels la loi * par:
a * b = 2a + 3b
Etudier : 1- La commutativité
2- L'associativité
3- L'existence d'un élément neutre.
EXERCICE N°02:
Dans l'ensemble (N) des entiers naturels, on définit la loi * par : a * b = ab
Etudier : 1- La commutativité
2- L'associativité.
1- Commutativité:
Le loi* est commutatif si :
a N, b N, nous avons a * b b * a
a * b = 2a + 3b
Et , b* a = 2b + 3a
Notons que : 2a + 3b 2b+3a. On en conclut que la loi * n'est pas commutative.
2- Associativité:
La lois * est associative si :
a N, b N, c N, nous avons :
a * b * c a * b * c
1 2
Prenons le premier membre de l'équation
(a * b) * c = 2 ( a * b) + 3c
= 2 (2a + 3 b) + 3c
En définitive (a * b) * c = 4a + 6 b + 3c
a * (b * c) = 2a + 3 (b *c)
= 2a +3 (2b +3c)
= 2a + 6b+9c (2)
Résumons:
(1)
(a * b) * c = 4a + 6b + 3c
(2)
a * (b * c) = 2a + 6b + 9c
On en conclut que la loi * n'est pas associative dans cet ensemble puisque ( 1 ) (2), c'est-à-
dire que:
4a + 6b +3c 2a + 6b +9c
=> 2a + 3 e = a =>2a – a + 3 e = 0
=> a + 3 e = 0 => 3e = – a => e = – 1/3 a
Conclusion : Il n'existe pas d'élément neutre car l'élément neutre lorsqu'il existe est
unique et ne doit pas donc dépendre de a.
Examinons le second membre de l'égalité
e * a = 2 e + 3a = a (2)
EXERCICE N°02:
(a * b) = ab (1er élément, puissance 2ème élément). Etudions la commutativité et l'associativité.
1- Commutativité:
La loi * est commutativité si :
a N, b N
(a * b) = ( b * a)
Prenons le premier membre de l'égalité: (a * b) = ab (1)
Prenons le second membre de l'égalité: (b * a) = ba (2)
On en conclut que la loi * n'est pas commutative dans cet ensemble puisque (1) 2, c'est-à-
dire que:
a b ba
2- Associativité:
La loi* est associativité si:
a N, b N, c N
(a * b) * c a * (b * c).
Commutative : a N, b N a + b = b + a
Associativité : a N, b N, c N a + (b + c ) = ( a + b) + c
Commutative : a N, b N a b = b a
Associativité : a N, b N, c N a (b c ) = ( a b) c
Remarque:
Exemple:
1er Cas: Lorsque le premier élément est inférieur au second.
Soit (2,3) nous aurons: 2–3 = – 1
Or (–1) n'appartient pas à N.
2ème Cas: Le premier élément est supérieur au second, soit (4,2).
Nous aurons : 4 – 2 = 2
Or (2) appartient à N
- La division n'est définie que si:
Le dénominateur est différent de 0.
Le numérateur est multiple du dénominateur.
z ............ 4,3,2,1,0,1,2,3,4,............
3 1 1
Q .................... , ,0, ....
4 2 5
a Z
ae ea a
Existence d'un élément neutre :
a e a e a a
e0
a Z, a Z
Elément symétrique : a a a a 0
a a
Elément symétrique existe par rapport à l'addition dans l'ensemble Z: a .
Remarque:
- De plus, pour l'addition et pour tout nombre a, il existe un symétrique.
- La soustraction est partout définie.
- L'ensemble des entiers naturels est inclus dans l'ensemble relatif N Z .
a b' = b a'
Exemple n° 01 :
3 6
Soit deux fractions et
4 8
Ses deux fractions sont équivalentes car: 3 8 = 6 4
De même que les fractions suivantes sont équivalentes parce que le numérateur et le
dénominateur ont été multipliés par un même nombre.
3 9 12 15 18 30
, , , , ....., ...
4 12 16 20 24 40
1 2 3 4
, , ,
2 4 6 8
Dans cet ensemble sont définies l'addition et la multiplication avec les caractéristiques
ci-dessous décrites.
a
Soit / b 0 élément symétrique.
b
a a' a' a
1
b b' b' b
a' 1 b a' b
b' a a b' a
b
Le symétrique d'un rationnel est donc égal à son inverse.
- La division est partout définie pourvu que le dénominateur soit différent de zéro.
- La soustraction n'est définie que si la première fraction est supérieure à la seconde.
4- Nombres irrationnels:
A N
1- Soit l'équation x A où
2
x un nombre positif
Pour résoudre cette équation, deux cas peuvent se présenter :
1er cas : A est un carré parfait Alors l'équation admet dans N une solution et une seule qui est:
x A
Exemple : A 4
x 2 4 > x 4 > x 2
2ème cas : A n'est pas un carré parfait
Si A n'est pas un carré parfait, alors nous dirons que l'équation n'a pas de solutions dans
l'ensemble des rationnels arithmétique. Toutefois, nous admettrons qu'elle a une solution
unique dans l'ensemble des nombres positifs qui est égale à A
a+c=b+c
Lorsqu'on transpose un terme d'une égalité d'un membre à l'autre, on doit changer le signe.
Exemple: 5 + 2 = 4 + 3
Si on multiplie (on divise) les membres d'une égalité par un même nombre (non nul dans le
cas d'une division) on obtient une autre égalité.
a=b
=> a c = b c
= > c 0
a b
c c
En multipliant membre à membre plusieurs égalités, on obtient une autre égalité. Qu'en
divisant nombre à nombre deux égalités, on obtient une autre égalité.
2- Rapports:
Soit un couple de réels (a,b) avec b différent de zéro, (b 0); il existe nécessairement un
réel q tel que:
a
q
b
Cette forme s'appelle rapport du réel b (non nul)
Deux rapports (a/b et c/d) sont égaux si et seulement si le produit des moyens est égal au
produit des extrêmes.
a c
ad bc
b d
Si l'on divise ou l'on multiplie les deux termes d'un rapport par un même nombre (non nul
dans le cas de la division) on obtient un rapport identique.
a c
Si = , les nouveaux rapports obtenus en permettant soit les moyens, soit les extrêmes,
b d
sont égaux.
a c a b d c
b d c d b a
3- Proportions:
L'égalité de deux rapports s'appelle proportion.
Soit, la proportion suivant où a,b,c,d sont des réels non nuls.
a c
b d
Les réels a,d s'appellent les extrêmes
Les réels b,c s'appellent les moyens.
3.1 La moyenne proportionnelle: Soient deux réels a ,b de même signe il existe deux
valeurs opposées du réel x telles que;
a, x ,x , b forment une proportion.
Les deux valeurs opposées seront :
a x
x x ab
x b
x 2 ab
Exemple :
Cherchons la moyenne proportionnelle aux nombres : 2 et 32
x 2 32 64 8
x 2 32 64 8
3.2- La quatrième proportionnelle: Etant donné trois réel a , b, c tous non nuls, il
existe un réel x et 1 seul qui est le quatrième de la proportion où a,b,c sont les 3 premiers
termes.
Ce nombre, x s'appelle quatrième proportionnelle.
Exemple: Soient les réels suivantes; 4, 8, 2.
Cherchons la quatrième proportionnelle (x)
4 2 16
x 4
8 x 4
x 4
Considérons deux suites ordonnées de nombres non nuls
(a,b,c...............u...) et la (a',b',c'.....................u'........).
Les nombres de la première suite sont dits proportionnels aux nombres de la deuxième suite
si et seulement si:
a b c u
q
a' b' c' u'
Autrement dit a = q.a'
b = q.b'
c = q.c'
.
.
u = q.u'
Où q est appelé coefficient de proportionnalité.
Etant donné une suite de rapports égaux, on obtient un rapport égal en prenant comme
numérateur la somme des numérateurs et comme dénominateur la somme des
dénominateurs.
4 8 12 16
Exemple : est la suite à considérer
2 4 6 8
4 8 12 16 40 4
Ce rapport est égal à
2 468 20 2
Le rapport 4/2 est égal à n'importe lequel des rapports ci-dessus
Si deux rapports sont égaux, il est possible d'obtenir un rapport égal dont le numérateur est
la différence des numérateurs et le dénominateur, la différence des dénominateurs.
EXERCICE N°01:
Calculer la moyenne proportionnelle de a et b dans chacun des cas suivants:
a = 48 b = 27
a = 125 b=5
a= 2 b = 50
EXERCICE N° 02:
Calculer la quatrième proportionnelle aux nombres suivants:
+ 6, – 9, –8
+ 28, + 16, – 7
2 4 8
, ,
3 5 15
EXERCICE N° 03:
a c
Montrer qu’implique les légalités suivantes :
b d
a 2b c 2d 3a b 3c d
;
b d b d
a = 48, b = 27
a = 125, b = 5
a = 2,b = 50
EXERCICE N° 02:
Calculons la quatrième proportionnelle des nombres suivants
(+ 6) ,(– 9), (– 8),
La quatrième proportionnelle (x) est le quatrième terme de la suit ordonnée ci-dessus:
(+ 6), ( –9), (–8),( x)
6 8
Nous obtenons la proportion suivante:
9 x
D'où 6x = (–9) (–8)
La quatrième proportionnelle est égale à :
(9)( 8) 72 x = 12
x 12
6 6
7 16
x x=–4
28
2 4 8
, ,
3 5 15
- 2 -5 -8 1 10 8
3 4 15 x 12 15x
(12 ) (8)
D'où x
(10 ) (15 )
- 96
x x = – 0,64
150
EXERCICE N°03:
a c
ad bc..................................(1)
b d
Montrons que l'égalité ci-dessus implique bien que:
a 2b c 2d
b d
a 2b c 2d
d a 2b b c 2d
b d
==> da + 2db = bc + 2 bd...........(2)
Or d'après (1) : bc =ad
Donc bc+ 2bd = bc + 2bd
a c
b d
==> da = bc ..................(1)
et
3a b 3c d
b d
==> d (3a – b) = b (3c – d)
==> 3ad – bd = 3cb –db
Or d'après (1) ad = bc
Donc 3bc – bd = 3bc – bd
4- Les puissances:
On appelle puissance nième d'un nombre donné, le produit de n facteurs égaux à ce nombre
Par définition
a s'appelle la base
n s'appelle l'exposant. De plus il est implique dans N
ap aq = ap+q exemple 23 25 = 28
ap bp = (a b)p exemple 23 43 = 83
q 3
1 1 1 1
exemple 3
bq b 2 2
p 4
ap a 24 2
exemple 4
bp b 3 3
an = bn ==> a = b
5- Les radicaux:
Soit l'équation x A / x et A R .
A b Ab
Exemple: 4 16 4 16 8
Le quotient des racines carrées exactes d'un réel positif et d'un réel positif non nul est égal
à la racine carrée exacte du quotient de cas deux réel.
A A 16 16
exemple 2
b b 4 4
La puissance P1ème d'une racine carrée d'un réel positif est égale à la racine carrée de la
puissance P1ème de ce réel positif.
A P
AP
Exemple : 4 2
42 4
A : A 2 A
Exemple :
42 4
4 4 = 4
2
Plus généralement
4 4 4
2
EXERCICE N° 02 :
Simplifier les expressions suivantes
7 1
A=3 5 5 5
2 4
B=2 7 28
A B AB .
A et B étant deux réels positifs
8 2 8 2 16 4
18 8 18 8 144 12
12 3 12 3 36 6
48 75 48 75 3600 60
98 2 98 2 196 14
27 12 27 12 324 18
(am)5 = a5m
(am .a n )3 = a3( m+n)
Résultat final:
(50)-2 (30)3 = ?
On sait que :
(50)-2 = (5 10)-2
(30)3 = (3 10)3
Donc:
10 5 30 ?
2 5
10 5 2
10
52
10 10
30 5 3 10 5 35 10 5
= 10 3 5 5
Finalement :
3 10 2 5 10 1 3
(1) (2)
3 10 3 10
2 2 2 22
32 10 4 ...........................(1)
5 10 5 10
1 3 3 13
53 10 3 ..........................(2)
3 10 5 10
2 2 1 3
32 53 10 4 10 3 1125 10 3 4 ..(3) (1) (2)
Finalement :
3 10 5 10
2 2 1 3
1125 10-7
EXERCICE N° 02:
Simplifions les expressions ci-dessous
7 1
A = 3 5 5 5
2 4
7 1
A= 5 3
2 4
5
A=
4
B = 2 7 28
B = 2 7 74
Or:
74 7 4 7 2
Finalement :
B= 2 7 2 7 0
B=0
PLAN DE LA LEÇON :
I- LES EQUATIONS
1- Egalité et équation
2- Définition
3- Principes
4- Equation du premier degré à une inconnue
5- Autres équations
18 + 2 = 30 – 10, nous avons écrit une égalité numérique ; Ceci étant vérifié en effectuant les
calculs à gauche et à droite du signe d'égalité (=)
4 ( x + 5 ) = 3x – 2 ?
2- Définition :
Une équation est une égalité conditionnelle dans laquelle les deux membres, expressions
algébriques d’une ou plusieurs variables appelées inconnues, n'ont pas les mêmes valeurs
numériques attribuées à ces variables. (La même variable a la même valeur numérique dans
les deux membres).
De ce fait, résoudre une équation vaut dire trouver toutes les racines, autrement dit toutes
les valeurs de l'inconnue qui donnent aux deus membres de l'équation des valeurs numériques
égales.
Exemple :
Résoudre l'équation: 4 ( x + 5 ) = 3x – 2
4 x + 20 = 3x – 2
Transposons dans un même membre de l'équation tous les termes qui contiennent l'inconnue x
4x – 3x = -20 – 2
== x = -22
x = -22, s'appelle racine de l'équation.
3- Principes :
1er principe: Une équation ne change pas lorsque nous ajoutons ou nous retranchons des
deux membres, un même nombre ou une même expression algébrique définie.
4x 5 2 x 1 2 x 3 2 x 1...................( 2 )
6x 4 4x 2
6x 4x 2 4
2x 2
x 1
2ème Principe: Une équation ne change pas lorsque nous multiplions ou nous divisons ses
deux membres par une même expression définie et différente de zéro ou un même membre
réel non nul.
Exemple:
Soit expression :
4x + 5 = 2x + 3........(1)
== 2x = -2
Multiplions les deux membres de l'équation par "4", nous obtenons une nouvelle équation qui
est la suivante:
4 x 5 4 2 x 34..............( 2 )
16 x 20 8 x 12
16 x 8 x 12 20
8x 8
2x 2
Exemple:
Soulignons que a doit être différent de zéro (a 0) sans quoi l'équation n'existerait pas.
Résolution :
Soit l'équation :
Regroupons les termes qui comportent l'inconnue x dans un même membre et les termes
connus dans un autre même membre:
4x 2 4x 2 3 x 1 1
4 x 2 forme ax b
4x 2 0
dans ce cas a 4 , b 2
b 2 1
x
a 4 2
1
x est solution de l' équation (1)
2
Equation fractionnaire :Supposons une équation dont les membres sont des polynômes ou
des fractions rationnelles à une seule variable x. Si l'un des membres au moins contient une
fraction rationnelle, cette équation est une équation fractionnaire. Il est alors nécessaire de
déterminer l'ensemble de définition E et de toutes les fractions rationnelles qui figurent dans
l'équation.
Exemple :
Soit l'équation :
x 5 2x 3
3
x2 x6
x5
est définie si x 2 0 x 2
x2
2x 3
est définie si x - 6 0 x 6
x6
I , 2U 2 , 6 U 6,
x =
36
11
E
36
x = est donc solution de l'équation.
11
5- Autres équations :
Nous savons qu'une équation entière à une inconnue peut toujours, après transformation,
s'écrire : P(x) = 0, où P(x) représente un polynôme.
Exemple:
1 2 1
P(x) x 3x 3 x 2 x 1
2 2
1 2 1
x 3x 3 x 2 x 1 0
2 2
x 4 x 4 0
2
x 2 x 2 0
b
Or, cette équation ne peut être de la même manière que précédemment (c'est-à-dire m =
a
), mais nous savons que le produit des facteurs est nul lorsque l'un au moins des facteurs est
nul, par conséquent :
x 2 x 2 0 x 2 0 ........ x = 2
5x 3
3x 37
2
x 4 x 116
7x 0
5 4
3x 4 6 x 5 3x 1
2 8 16
EXERCICE N°2 :
Résoudre dans IR, les équations suivantes :
x 5 3 2x 2 3 5
3x 2 8 7 x 2 4
EXERCICE N°3 :
Résoudre dans IR, les équations suivantes :
x 2 x 3 x 4 0
x 5x 0
2
4 x 1 0
2
EXERCICE N°01:
5x 3
3x 37
2
3x 2
5x 3 37 2
2 2 2
6 x 2
5x 3
2
74 2
2 2 2
D'où 6x + 5x – 3 = 74
77
11x 77 x
11
x=7
x 4 x 116
7x 0
5 4
x 4 4 x 116 5 7 x 20 0
5 4 45 20
4 x 16 5x 580 140 x 0
20 20 20
564
x=–
141
3x 4 6x 5 3x 1
2 8 16
Réduisons au même dénominateur (16)
24 x 32 16
12 x 10 16
3x 116
16 16 16
24x – 12x – 3x = 32 – 10 – 1
9x = 21
21
x
9
7
x=
3
EXERCICE N°2 :
x 5 3 2x 2 3 5
Isolons les termes qui contiennen t l' inconnue x,
dans un même membre :
x 5 x 2 3 5 3 2
x 5 2 3 5 2
D'où : x=3 Après simplification.
3x 2 8 x 2 4
3 x 2 7 x 2 48
x 2 3 7 4
x 2 4 4
x 2 1
1
x=
2
EXERCICE N°3 :
x 2 x 3 x 4 0
Nous savons qu'un produit de facteur est nul, lorsque l'un au moins des facteurs est nul.
x 2 0 x 2
D'où : x 3 0 x 3
x 4 0 x 4
x 2 , 3 , 4 sont les solutions de l'équation.
< = = (x) (x – 5) = 0
x 0
x 5 0 x 5
4 x2 – 1 = 0
1
2x +1 = 0 == x =
2
== 1
2x – 1 = 0 == x =
2
1 1
x , sont les solutions de l'équation.
2 2
a b == a + c b + c
Exemple :
10 5 ==10 + 2 5 + 2 ==12 7
* Si on ajoute membre à membre des inégalités, de même sens, on obtient une inégalité de
même sens que les premières.
a b
c d
a c bd
Exemple :
5 4
+3 2
8 6
a b
ka kb
== a b
k k
et k 0
a < b
ka kb
== a b
k k
et k < 0
Exemple :
a = 5 5 2 === 5 x 4 2 x 4
b=2 20 8
k=4
a = 5 5 2 === 5 x (– 4) 2 x (– 4)
b=2 – 20 –8
k=–4
Si on élève au carré les deux membres d'une inégalité entre nombre positifs, on obtient une
inégalité qui a le même sens que la première.
Si on élève au carré les deux membres d'une inégalité entre nombres négatifs, on obtient
une inégalité qui n'a pas le même sens que la première.
a b
Si a et b sont positifs
a b=0
a b
Si a et b sont négatifs
Exemple :
10 5 == 10 5
– 2 – 5 == 4 < 25
On ne modifie pas les solutions d'une inéquation, si elles existent en transposant un terme
d'un membre dans l'autre à condition de charger le signe qui le précède.
Les solutions d'une inéquation ne se trouvent pas modifiées en réduisant les membres de
cette inéquation.
Les solutions d'une équation ne se trouvent pas modifiées en multipliant ou en divisant les
deux membres par un même nombre négatif mais en changeant le sens de l'inéquation.
On obtient une inéquation équivalente à une inéquation donnée en réduisant d'abord ses deux
membres au même dénominateur.
2.3- résolution d'une inéquation du premier degré à une inconnue: Une fois
réduite, une inéquation du premier degré se présente toujours sous la forme :
ax +b0
a et b sont des coefficien ts (nombres réels connus)
où et
x l' inconnue
5 x ( 5x + 3 ) + 4 25 x2 – 4
== 25 x2 + 15 x + 4 25 x2 – 4
== 15 x – 8
== 15 x + 8 0
Où a = 15 et b=8
b
ax b 0
a 0 == x –
a
a x b a < 0 == x –
b
a
Exemple : Résoudre l’inéquation suivante dans IR :
1 x x 5 3x 4
2
2 6 5
15 x 5 x 18 x 60 24 15 25
44 11
8x 44 x x
8 2
x 5,5
Soit un axe x' 0 x avec comme origine le point (0) et comme vecteur unitaire ou . Nous
associerons par convention l'ensemble des nombres réels de sorte que tout point M de l'axe
soit l'image d'un nombre réel (appelé abscisse OM du point considéré).
I I
x' ou A x
Les points de la demi-droite Ax' sont les images des nombres inférieurs à 5,5.
Les points de la demi- droite Ax sont les images des nombres supérieurs à 5,5. C'est
l'ensemble S= 11 , (solution de l'inéquation).
2
Inéquations simultanées :On appelle inéquations simultanées, les inéquations qui doivent
être vérifiées par les mêmes valeurs de l'inconnue.
La solution des inéquations simultanées (1) et (2) est l'intersection des solutions de (1) et (2).
I I I I I
–2 0 u 3 x
x' A B
EXERCICES D’APLICATION :
EXERCICE N°01: Résoudre dans IR:
4x 5 0
1
3x 0
2
5x 7 0
7 x 5 8 x 6 3x 7
1
2 3 4
2 x 1 x 1 9 x 18
2 3 15
3x 5 0
2x - 11 0
2x 7 0
3x 2 0
42 x 30 32 x 24 9 x 21 12
42 x 32 x 9 x 21 12 30 24
x 39
2 x 1 x 1 9 x 18
3 3 15
Réduisons au même dénominateur et multiplions les deux membres par ce dénominateur (15).
2 x 15 x 15 9 x 18
10 x 5 5 x 5 9 x 18
4 x 8
x 2
EXERCICE N°03:
3x 5 0........................(1)
2x - 11 0........................(2)
5
(1) 3x 5 == x
3
11
(2) 2x –11 0 <== x
2
A B
F I I
x' 0 u 5/3 11/2 x
Le segment AB est l'image des solutions des inéquations (1) et (2) s 5 ,
11
3 2
A B
I I I
x' 0 u 7/2 x
2/3
Le segment AX' est l'image des solutions des inéquations (1) et (2) s ,
2
3
ax by c 0..............(1)
dx ey f 0..............(2)
Résoudre un système de deux équations à deux inconnues, c'est voir s'il existe un nombre x et
un nombre y qui vérifient à la fois les deux équations.
4 x 2 y 3..............(1)
I
2x - 2y 6................(2)
Additionnons membre à membre les deux équations de façon à obtenir une équation à
une inconnue.
4 x 2 y 3
I
2x 2 y 6
6 x 0 y 9
9 3
x x=
3
6 2 2
3
Remplaçons la valeur de x = dans (1) ou (2), nous obtenons une autre équation à une
2
inconnue.
(2)...... 2 2y 6 3 2y 6 - 3 2y
3
2
== y=–
3
2
3 3
La solution unique du système est : x = et y = –
2 2
Remarque :
- Si les monômes en x (où en y) sont opposés, on réalise l'addition comme dans l'exemple : 2y
et –2y.
4 x 3y 6................(1)
I
x 2y 2 ...................(2)
L'addition membre à membre de (1) et (2), sans transformation préalable, ne permettra pas
d'obtenir une équation à une seule inconnue.
Dans ce cas nous allons multiplier l'une des équations par un nombre choisi de sorte que
l'addition de (1) et (2) nous permettra d'éliminer l'une des inconnues.
4 x 3y 6....................(1)
I
4 x 8y 8...............(2)
(1) 4x 3 6
2
5
20x 6 30
5 5 5
24 6
20x 24 x x
20 5
2 6
y x
D'où 5 et 5
I 4 x 2 y 3 ..........(1)
2x 2 y 6 ...........(2)
Exprimons dans (1) ou (2) l'une des variables en fonction de l'autre. Soit l'équation (1).
4x + 2y = 3................ (1)
== 4x = 3 – 2y
3 2y
== x ..................(3)
4
2
3 2 y 2 y 6
4
3 2 y 4 y 12
6 y 9 y 9 / 6
3
== y ..................(4)
2
EXERCICES D'APPLICATION:
EXERCICE N°01 : Résoudre dans IR les systèmes d'équation suivants:
2x 5y 17
x y 2
x 3y 7
8x y 13
x y
2 3 4
x y 2
4 2
2x 5y 17 (1)
x y 2 (2)
2x 5y 17
2 x 2 y 4
0 7y 21
21
y y=3 (3)
7
x 3y 7..............(1)
8x y 13...............(2)
8x 24 y 56
8x y 13
0 23y 69
69
y= == y = – 3.......(3)
23
x 0 2
Solution :
y0 3
EXERCICE N°02:
x y
2 3 4.......................(1)
x y 2 ....................(2)
4 2
Réduisons (1) au même dénominateur (6) et multiplions les deux membres par ce même
nombre. Procédons de la même manière pour (2) (dénominateur commun 4).
3x + 2y = 24......................(1)
x – 2y = –8 ........................(2)
3x + 2y = 24
x 2 y 8 16
x 4.......(3)
4x 16 4
4 – 2y = – 8
y=6
– 2y = – 12 == ....... (4)
x 0 4
Solution :
y0 6
PLAN DE LA LEÇON :
1- Ensemble de définition
2- Sens de variation
3- Valeurs limites
4- Tableau de variation
5- Graphe
EXERCICES D'APPLICATIONS
y = f (x)
x1 = 2 y1 = 7
x2 = 3 y2 = 9
x3 = 10 y3 = 23
2- Variable :
On appelle variable, un nombre x susceptible de prendre différentes valeurs dans un
intervalle donné.
3- Ensemble de définition :
On appelle ensemble de définition d’une fonction f, l’ensemble des valeurs numériques de x,
pour lesquelles la fonction f permet de calculer les valeurs numériques correspondantes de la
variable associée à y.
Ensemble de définition : IR
4- Intervalle de définition :
Dans l’ensemble IR, on appelle intervalle un sous-ensemble de IR auquel appartient la
variable x.
-2<x 3
I = - 2, 3
De même que si y = f(x) , D(y) = y2 – y1 = f (x2) f(x1) il est possible d'appliquer le même
raisonnement que précédemment pour la variable x.
6- Sens de variation :
Considérons une fonction y = f (x), un intervalle (a,b) et deux variables x 1 et x2. Calculons les
accroissements suivants :
D (x) = x2 - x1
D (y) = y2 - y1
D (y) f (x 2 ) - f (x1 )
Et ensuite le rapport
D (x) x 2 - x1
D y
Dx 0, f. x est strictemen t croissante dans cet intervale a, b
D y
Si 0, f. x est strictemen t décroissan te dans cet intervale a, b
D x
D y
Dx 0, f. x est strictemen t croissante dans cet intervale a, b
Etudier les variations d’une fonction, revient à rechercher les intervalles où la fonction est
croissante, décroissante ou constance.
x x1 , y1 x12 - 6 x1 3
Pour
x x 2 , y 2 x 22 - 6x 1 3
D(x) = x2 – x1
D(y) = y2 – y1 = ( x 22 - 6x 1 3 ) - ( x12 - 6 x1 3 )
= (x2 + x1) – 6 (x2 – x1)
= (x2 – x) (x2 + x1) - 6 (x2 + x1)
x2 et x1 étant distincts par hypothèse, la différence est donc non nulle : le dénominateur est
par conséquent différent de zéro.
D (y)
Montrer que le rapport est positif, revient à démontrer que
D(x)
x 1 x 2 - 6 0 x 1 x 2 6.
4 x 1 6
Nous savons que
4 x 2 6
7- + 4 x1 + x2 12
< = = > 8 x1 + x2 12
Tableau de variation :
x 4 6
у 3
-5
7- Limite :
Une variable x tend vers lorsque sa valeur absolue devient et reste supérieure à celle de tout
nombre positif, su grand soit-il.
A chacun des couples ci-dessus, nous associerons dans un repère cartésien, un point du plan.
Chacun des points ainsi obtenus s’appelle point représentatif de la fonction f et l’ensemble
de ces points représentatifs est nommé représentation graphique de la fonction f, ou graphe
de cette fonction.
y = -x + 4
Et l’ensemble de départ. x= - 2 , - 1, 0, 2, 4, 6 .
x - 2 A(-2 , 6)
x - 1 B (-1 , 5)
x 0 C (0 , 4)
f (x) - x 4
x 2 D (2 , 2)
x 4 E (4 , 0)
x 6 F (6 , - 2)
Y
A 6–
B 5–
4–
E
3– D
2– C
x x
1–
6 5 4 3 2 1 1 2 3 4 5 F
–
– 2
– 3
Y
– 4-
– 5-
y=2x–3
y = -3 x + 2
y = -x – 5
EXERCICE N° 02 :
est strictement décroissante dans l’intervalle - 6,-3 .
3
1- Démontrer la fonction y
2x
Domaine de définition : IR : - ,
Sens de variation : Pour étudier le sens de variation de la fonction y = f(x), nous allons
chercher D(x) et D(y).
D y
Ainsi que le signe du rapport
D x
D x x 2 - x1 x 2 x1
D y y 2 - y1
x x1 y1 2 x 1 - 3
x x2 y2 2 x2 - 3
D y y 2 - y1 2 x 2 - 32 x 1 - 3
D y y 2 - y1 2 x 2 - x 1
D y 2 (x 2 - x1 )
2
D x x 2 - x1
2- y = -2 x + 3
Domaine de définition : Df = IR - ,
D x x 2 - x1
D y y 2 - y1
x x 1 y 1 - 3x1 2
x x 2 y 2 - 3x 2 2
D y y - y1 - 3x 2 2 - - 3x 2
2 1
- 3x 2 2 3x1 - 2
- 3x 2 - x 1
D'où :
D y - 3 x 2 - x1
-3
Dx x -x
2 1
D y
Le rapport est constamment négatif (puisqu'il est égale à–3 x ), on en conclut que la
D x
fonction y f x - 3x 2 est décroissante dans l'intervalle IR.
3- y = - x – 5
Domaine de définition : D = IR = - ,
D(x) = x2 – x1
D(x) = x2 - y1
y1 -x1 - 5
y 2 -x 2 - 5
D y - x 2 - 5 - - x1 - 5
- x2 - x
1
D y
-
x2 - x
1
-1
Dx x 2 - x1
D y
Le rapport étant négatif x, on en conclut que la fonction est décroissante dans IR.
D x
3
4- Montants que la fonction y est strictement décroissante dans l'intervalle - 6 , - 3 .
2x
5- L'intervalle considère - 6 , - 3
6- D x x 2 - x 1
7- D y y 2 - y 1
3
y2
2x 2
3
y1
2 x1
3 3 3 2 x1 - 3 2 x 2
D y y 2 - y1
4 x 2 . x1
-
2 x 2 2 x1
6x1 - 6x 2 - 3 x 2 - x1
D y
4 x 2 - x1 2 x 2 . x1
Dy - 3 x 2 - x1 -3
Dx 2 x 2 - x1 x 2 . x1 2x 2 . x1
D y
x1 et x2 en étant négatif, leur produit est positif, le rapport est négatif.
D x
IV- LA FONCTION y = ax :
1- Définition :
La fonction du type y = ax s'appelle fonction linéaire et « a » représente en réel donné.
Exemple :
y= 3x (1)
y=-4x (2)
1
y x (3)
3
1
Dans l'exemple (1), (2) et (3); 3, - 4 et sont des coefficients.
3
DF - , .
3- Sens de variation :
y
Pour trouver le sens de variation de la fonction y = a x, nous allons chercher le rapport et
x
étudier son signe.
x x 2 - x 1
y y 2 - y1 ax 2 - ax1 a (x 2 - x1)
y a x 2 - x1
a
x x 2 - x1
4- Valeurs limites :
On considère la fonction y = 2 x et un nombre positif cherchons pour quelle valeur de x, la
valeur de y est telle que y > .
On sait que y = 2 x
y 2x x
2
x , , y ,
2
5- Tableau de variation :
f(x) ax
Signe a Limite (x) Limite
f(x)
+ +
a>0 - -
+ -
a<0 - +
a<0
x - +
y -
x
-
y
+
a >0
x - +
y +
x
+
y = f(x)
-
a< o Y
I
II
x 0 x
IV
III
Y
Y=ax
a>o
Y
Y=ax
I II
x 0 x
III
IV
Remarque :
EXERCICE D'APPLICATION :
Ensemble de définition : IR
DF - ,
Sens de variation : a = 2 la fonction est croissante
Limites :
Au voisinage de + :
Soit un nombre positif , aussi grand que l'on veut en valeur numérique et choisi de sorte que
y> .
Quelles sont les valeurs de x ?
y 2 x x
2
x , , y ,
2
Au voisinage de - :
Soit maintenant un nombre positif , aussi grand que l'on veut en valeur numérique et choisi
de sorte que y < - a. quelles sont les valeurs de x ?
y - 2 x - x
2
x , , y -,-
2
Tableau de variation :
x - +
y +
x
+
y
-
x = -2 y= -4 A(-2 , -4)
x = -1 y= -2 B(-1 , -2)
x = 0 y= 0 C(0,0)
x = 1 y= 2 D(1,2)
x = 2 y= 4 E(2,4)
4– Y E
3–
D
2– c
x 1 C– x
6- 5- 4- 3- 2- 1- 2 – 1+ 2+ 3+ 4+ 5+
B
1–
A
–
– 2
– 3
– 4-
EXERCICE N° 02 :
Etude de la fonction y = - 3 x
Domaine de définition : IR
DF - ,
Sens de variation : a > o la fonction est décroissante
Limite :
Au voisinage de + :
y - 3 x x - .
3
-
x - , , y ,
3
Au voisinage de - :
Tableau de variation :
x - +
y -
x
+
y
-
Graphe :
x = -2 y=6 A(-2 , 6)
x = -1 y=3 B(-1 , 3)
x=1 y = -3 D(1,-3)
x=2 y = -6 E(2 , 6)
Y
5–
4–
B
3–
2–
1–
x C x
6 5 4 3 2 1 1 2 3 4 5
–
D
– 2
– 3
E
Y – 4
Remarque :
– 5
Dans les exercices 1 et 2, nous constatons que les points sont alignés. De manière générale,
– 6
pour tracer une droite, nous ne considérons que 2 points.
PLAN DE LA LEÇON :
I- LA FONCTION AFFINE y ax b
1- Définition
2- Domaine de définition
3- Sens de variation
4- Limites aux bornes
5- Tableau de variation
6- Graphe
7- Exercices d’application
II- LA FONCTION y ax 2
1- Définition
2- Domaine de définition
3- Sens de variation
4- Limites aux bornes
5- Tableau de variation
6- Graphe
7- Exercices d’application
1- Définition :
On appelle fonction affine, la fonction définie par y ax b , ou a et b sont des nombres
réels donnés.
Exemple :
y 3x 2 a3 b2
y x 1 a 1 b 1
x 1
y 6 a b6
5 5
x 1
y a b0
2 2
Remarque :
x
La fonction définie par y est une fonction linéaire puisque b 0 .
2
2- Domaine de définition :
A tout x à , il est toujours possible de calculer y ; il en résulte que la fonction y ax b
est définie dans tout . D , .
3- Sens de variation :
Δx x 2 x1
Δy y 2 y1
y 2 ax2 b y 2 y1 ax2 b ax1 b
ax 2 x1
y1 ax1 b
Δy ax 2 x1
a
Δx x2 x1
Il apparaît que, comme pour la fonction y ax , le sens de variation de la fonction y ax b
dépend du signe de a. Nous distinguons alors deux cas :
a0
a0
a 0:
5- Tableau de variation :
a 0:
x
x
+
y
a 0:
x
y
1 -
x
Y
Y = ax + b
I
II
x x
' '
III
IV
Y'
a 0, b 0:
I II Y = ax + b
x' x
IV III
Y'
7- EXERCICES D’APPLICATION :
Exercice N° 01 :
Etudier la fonction y 2 x 5
Exercice N° 02 :
Etudier la fonction y x 2
Exercice N° 03 :
Trouver l’équation de la droite qui passe par les points A 1,2 et dont le coefficient a 3 .
Domaine de définition :
D ,
Sens de variation :
Conformément au cours :
Sens de variation :
x
y
2 +
x
Graphe :
x 0 y5 A 0,5
x 1 y7 B 1,7
B
Y= 2x + 5
A
● J
x'
x
i
y'
Exercice N° 02 :
y x 2
Domaine de définition :
D ,
a 1 a 0
Sens de variation :
Tableau de variation :
Graphe :
x 0 y2 A 0,2
x 1 y 1 B 1,1
J B x
x'
o● i
Y= -x + 2
y'
●
Exercice N° 03 :
Et cette droite passe par le point A 1 , 2 . Il nous faut donc calculer la valeur de b.
Au point A : 2 3 1 b
D’où b 2 3 1
1
Finalement : y 3 x 1 .
1- Définition :
La courbe représentative de la fonction y ax 2 s’appelle parabole où « a » est un nombre réel
donné.
Exemple :
y 2x 2 a2
y x2 a 1
1 1
y x2 a
2 2
y 2 x2 a 2
2- Domaine de définition :
La fonction y ax est définie pour toute valeur de « x ».
2
D ,
3- Sens de variation :
x x 2 x1
y y 2 y1
y 2 ax22
y1 ax12
y ax22 ax12 a x22 x12 ax2 x1 x2 x1
y a x2 x1 x2 x1
x x2 x1
y
ax2 x1
x
Conclusion :
y
- Dans l’intervalle 0 , , est du signe de « a ».
x
y
- Dans l’intervalle , 0 , est du signe contraire à « a ».
x
- Au voisinage de :
Soit un nombre positif , aussi grand que l’on veut, il est évident que si
x , x 2 2 et ax 2 a 2 y a 2 autrement dit y est encore plus grand pour une valeur
donnée de x.
- Au voisinage de :
Si x , x 2 , x 2 2 , ax 2 a 2 y a 2 .
2
- Au voisinage de , pour a 0 :
5- Tableau de variation :
Nous pourrons résumer ce qui vient d’être dit dans le tableau de variation :
*a0
x
y
- 0 +
x
y
0
y(x0) = 0
x
y
- 0 +
x
0
y
6- Graphe :
y y = ax2
y
x' x
x' x
y = ax2
y' y'
a0 a 0
Remarque :
En effet : f f
f a 2
f a a 2 f
2
7- EXERCICES D’APPLICATION :
Exercice N° 01 :
Etudier et représenter graphiquement les fonctions suivantes :
x2 x2
y , y 2x 2 , y
2 2
Exercice N° 01 :
1 2
y x
2
- Domaine de définition : D ,
- Limites aux bornes :
1
a a 0 (Voir cours).
2
- Sens de variation :
- Tableau de variation :
x
y
- 0 +
x
y
0
f(0) = 0
- Représentation graphique :
B 1 , 1 / 2
1
x 1 y
2
C 2 , 2
4
x2 y
2
D 3 , 4.5
9
x3 y
2
y = ½ x2
x' x
y'
y 2x 2
- Domaine de définition : D ,
- Limites aux bornes :
a 2 a 0 (Voir cours).
- Tableau de variation :
x
y
- 0 +
x
y
0
f(0) = 0
y = 2 2 x2
x' x
x0 y0 A 0 , 0
y' x 1 y2 B 1 , 2
x2 y 8 C 2 , 8
x3 y 18 D 3 , 18
1
y x2
2
- Domaine de définition : D ,
1
a a0.
2
- Sens de variation :
a0
- Tableau de variation :
x 0
y
+ 0 -
x
f(0) = 0
y
- Représentation graphique :
x x'
y = - ½ x2
x0 y 0 y' A 0 , 0
1 1
x 1 y B 1 ,
2 2
C 2 , 2
4
x2 y
2
9 9
x3 y D 3 ,
2 2
Remarque :
Exercice N° 02 :
Au point A :
2,25 a 3
2
y ax 2
2,25
D’où a 0,25
32
a 0,25
PLAN DE LA LEÇON:
a
I- LA FONCTION y
x
1- Domaine de définition
2- Sens de variation
3- Limites aux bornes
4- Tableau de variation
5- La notion d’asymptote
6- La notion de symétrie
7- Graphe
EXERCICES D’APPLICATION
1- Domaine de définition :
La fonction y a/x x0
\ :
D , 0 0 ,
1- Sens de variation :
x x2 x1
y ax2 x1
x x2 .x1 x2 x1
y a
x x 2 .x1
y
est négatif et de ce fait. La fonction f x
a
Si a 0 , est décroissante dans l’intervalle où
x x
elle est définie.
y
Si a 0 , est positif et de ce fait la fonction est croissante dans tout l’intervalle où elle est
x
définie
a 0 :
4- Tableau de variation :
a 0 :
x 0
y
- -
x
0-
y 0+
a 0 :
x 0
y
+ +
x
0-
0+
(c)
X/ X
Y/
lorsque x prend des valeurs infiniment grandes (P 1,P2,P3…..) y prend des valeurs de plus en
plus petites en tendant vers zéro (Y1,Y2,Y3…….), sans toutefois l’atteindre. On dit alors
que la dite équation Y 0 est une asymptote de la courbe (C) (Il s’agit de l’axe x' 0 x).
lorsque x prend des valeurs qui tendent vers zéro, y devient infiniment grand. On dit que
la droite d’équation X 0 est une asymptote à la courbe (C) (Il s’agit de l’axe y' 0 y).
En conclusion, nous pouvons dire que la courbe (C) admet 2 asymptotes : L’une verticale,
l’autre horizontale (x' 0 x , y' 0 y).
6- la notion de symétrie :
y
x'
Les points BP3 , Y3 et D P3 Y3 sont symétriques par rapport à « 0 » (Origine des
coordonnées).
Les points BP3 , Y3 et A(P1 , Y1 ) sont symétriques par rapport à la 2ème bissectrice.
Les points C P1 Y1 et D P3 Y3 sont symétriques par rapport à la bissectrice U, U
a 0 :
EXERCICE N° 01 :
1
Etude et représentation graphique de la fonction y
x
EXERCICE N° 02 :
1
Etude et représentation graphique de la fonction y
x
EXERCICE N° 03 :
4
Etude et représentation graphique de la fonction y
x
x 0 D , 0 0 ,
2- Sens de variation :
y y 2 y1 1 1 x2 x1
x x 2 x1 x2 x1 x2 . x1 x2 x1
y 1
x x 1x 2
Or x2 .x1 0 Dans D f x
1
est décroissante sur tout l’intervalle où elle est définie.
x
4- Tableau de variation :
x 0
y
- -
x
0-
0+
5- Graphe :
Cherchons les coordonnées de quelques points de la courbe
1 1
x , y 2, A , 2
2 2
x 2, y 1/ 2, C2 ,1/ 2
(I) (II)
(C)
X/ X
(C/)
(IV) (III)
Y/
Remarque :
Par symétrie, nous avons déduit l’autre partie de la courbe qui se situe dans le quadrant IV.
EXERCICE N° 02 :
1
y
x
1- Domaine de définition :
La fonction f x
1
est indéfinie dans R privé de zéro (R\ 0 )
x
D , 0 0 ,
2- Sens de variation :
y 1
x x1 x 2
y
Le dénominateur x1 x2 étant toujours positif le signe du rapport est celui de a.
x
Or a 1 , la fonction est donc croissante sur tout l’intervalle où elle est définie.
0-
0+
5- Graphe :
Cherchons les cordonnées de quelques points :
1 1
x y 2 A ,2
2 2
x 1 y 1 B1,1
1 1
x2 y C 2,
2 2
X/ X
Y/
PLAN DE LA LEÇON:
ax b
I- LA FONCTION HOMOGRAPHIQUE y
cx d
1-Définition
2-Domaine de définition
3-Limites aux bornes
4-Sens de variation
5-Tableau de variation
6-Asymptotes
7-Graphes
8-Cas particulier
EXERCICES D’APPLICATION
1- Définition :
ax b
La fonction du type est appelée fonction homographique où a,b,c,d sont des nombres réels et
cx d
x, la variable.
2x 3
Exemple : y
4x 5
2- Domaine de définition :
f x est définie si cx d 0 x
d
c
(Nous supposerons c ≠ 0)
d d
D , ,
c c
2x 3
Exemple : y
4x 5
5 5
D , ,
4 4
d
Lorsque x tend vers , le dénominateur tend vers zéro alors le numérateur tend vers
c
ad ad bc
b = 0 , par conséquent y devient infini
c c
ax b
Nous savons par ailleurs que y peut être vu sous une autre forme qui est la suivante :
cx d
ax b b
a
y x x x
cx d d
c
x x x
a0 a
Aussi lorsque x tend vers et
b d
tendent vers zéro, y tend alors vers
x x c0 c
Exemple :
2x 3
Cherchons les limites aux bornes de l’exemple précédent y
4x 3
Limites :
2x 3 3
2
Nous savons que : y x x x
4x 5 5
4
x x x
3 5
Lorsque x tendvers , tend vers 0 et aussi, de ce fait, y tendra alors vers :
x x
20 2 1
40 4 2
5
orsque x tend vers le dénominateur tend vers zéro et le numérateur vers :
4
2 5 / 4 3 1 / 2
4 5 / 4 5 0
4- Sens de variation :
y
Nous savons que le tend de variation est donné par le sens du rapport .
x
Nous savons que : x x2 x1 ; y y2 y1
y
x2 x1 ad bc
x x2 x1 cx2 d cx1 d
y ad bc
Finalement
x cx2 d cx1 d
d
Dans l’intervalle , , x et x 2 sont tous deux négatifs, leur produit est positif. De même dans
c 1
d
l’intervalle ,
c
y
Il en résulte que le dénominateur est toujours positif, la ligne du rapport est celui du numérateur
x
ad bc .
2x 3
Sens de variation de y
4x 5
y ad bc 10 12 2
x cx2 d cx1 d 4 x 2 54 x1 5 4 x 2 54 x1 5
y
Nous venons juste de montrer que le signe du rapport est égal au signe du numérateur et dans ce
x
cas il est égal à : 2 0
2x 3
Il en résulte que f x est décroissante dans tout l’intervalle où elle est définie.
4x 5
5- Tableau de variation :
ad bc 0 :
x d
c
y
+ +
x
a
c
y
a
c
ad bc 0 :
x d
c
y
_ _
x
a
c
a
c
x 5
4
y
_ _
x
2
4
2
4
6- Asymptotes :
ax b
La fonction homographique y admet 2 asymptotes :
cx d
d
L’une verticale x
c
Et l’autre horizontale y
a
c
2x 3
Exemple : y
4x 5
- Asymptote verticale x 5 / 4
2 1
- Asymptote horizontale y
4 2
7- Graphe : (a,b,c,d = 0) :
ab dc 0 : Y’
Remarque :
b b
x0y B 0 ,
d d
d a
- Un centre de symétrie w , qui est le point d’intersection de deux asymptotes.
c c
-Deux axes de symétrie représentée par la 1ère et la 2ème bissectrice des angles formés par les
deux asymptotes u u ,v v .
8- Cas particuliers :
b
Si a 0 alors y
cx d
x’ x
y’
ax b
Si d 0 alors y
cx
EXERCICE N° 02 :
Etude de la variation et représentation graphique des fonctions suivantes :
2x x3 1
y , y , y
x2 x 2 3x
x 1
y
x 1
1- Domaine de définition :
D , 1 1 ,
x 1 1
1
y x x x
x 1 1
1
x x x
1 1 0 1
tend vers zéro (au numérateur et au dénominateur) y, tend vers 1
x 1 0 1
y tend vers 1
a 1 , d 1 , b 1 , c 1
ad bc 11 11 2 0
x -1
+ +
1
1
5- Graphe :
x 1
Asymptotes
y 1
x0 y 1 A 0,1
x 1 y0 B 1,0
1 1
x2 y C 2,
3 3
x’
x
y’
1- Domaine de définition :
y est défini si x 2 0 x 2
D , 2 2 ,
2- Limites :
2x
20 2
Lorsque x tend vers 0 , y tend vers 0 y x
02 x 2
1
2
x x x
2 2 2
Lorsque x tend vers , tend vers 0, y tend vers 2
x 2 1 0
1
3- Sens de variation :
ad bc ?
a2
b0
c 1
d 2
ad bc 2 2 0 1 4 0
4- Tableau de variation :
x 2
y
_ -
x
2
0 2
Asymptotes : x = 2 verticale
y = 2 horizontale
c
x’
y’
x3
y (Nous remarquerons que d = 0)
x
1- Domaine de définition :
03 3
Lorsque x tend vers 0, y tend vers
0 0
x 3 3
1
x3 x x 1
Lorsque : y
x x 1
x
3 3 1 0
x tend vers , tend 0 , de ce fait y tend vers 1
x 1
y
Le sens de est égal au sens de ad bc
x
a 1
b 3
c 1
d 0
ad bc 10 31 3 0
4- Tableau de variation :
x 0
y
_ _
x
1
y
1
x 0
Asymptotes :
y 1
y 3 x0 A 0,3
y4 x 1 B 1,4
y 1 / 2 x 2 C 2,1 / 2
1
y
2 3x
1- Domaine de définition:
2 3x 0 x 2/3
D , 2 / 3 2 / 3,
1
Alors y tend vers
0
1 1
- Lorsque x tend vers l’infini, y tend vers 0
2 3
y
Le signe de est le même que celui de ad bc (Voir cours).
x
a 0 , b 1 , c 3 , d 2
ad bc 0 2 1 3 3 0
4- Tableau de variation :
x 2/3
y
+ +
x
0
0
5- Graphe :
x 2 / 3
Asymptotes :
y 0
x0 y 1/ 2 A 0,1 / 2
x2 y 1 / 4 B 2,1 / 4
x 1/ 2 y2 C 1 / 2,2
x’ x
OBJECTIF DE LA LEÇON : Après avoir étudié cette leçon, vous serez capable de
connaitre les suites réelles et les progressions arithmétique et géométriques
PLAN DE LA LEÇON:
I- DEFINITION D'UNE SUITE
1- Définition
2- Sens de variation d'une suite arithmétique
3- Termes général d'une suite arithmétique
4- Termes équidistants des extrêmes
5- Somme des termes d'une suite arithmétique
6- Condition pour que trois termes soient des termes consécutifs d'une suite arithmétique
IV-PROGRESSION GEOMETRIQUE :
1- Définition
2- Nature d'une suite géométrique
3- Terme général d'une suite géométrique
4- Termes équidistants des extrêmes
5- Somme des termes d'une suite géométrique
6- Condition pour que trois termes soient des termes consécutifs d'une suite géométrique
V- APPLICATION DES LIMITES AUX SUITES
VI-RAISONNEMENT PAR RECURRENCE
VII- RESUME
VIII- EXERCICES D’APPLICATION
CORRECTION DES EXERCICES
Si u est une telle application, l'image u (n) d’un élément n de I est noté un, on dit qu'il s'agit
d'une suite de terme général un et on la note (un) n I, ou plus simplement (un).
Si I est une partie finie ou limitée (respectivement infinie) de N on dit que la suite (un)n I est
une suite finie (respectivement infinie), donc cette suite a un nombre fini (respectivement
infinie) de termes.
Croissante Si : n Ι , n 1 Ι u n u n 1
Décroissante Si : n Ι , n 1 Ι u n u n 1
On dit que la suite est strictement croissante ou strictement décroissante si les inégalités
précédentes étaient prises au sens strict (c'est-à-dire < ou >).
3- Suite stationnaire :
Une suite infinie (un)nI est dite stationnaire ou constante s'il existe un entier naturel p tel
que :
par définition :
Si u0 est le premier terme de la progression un+1est le terme de rang n+1 (car de zéro à n, il
Une suite est donc déterminée lorsqu'on donne son premier terme u0 ou u1(selon le cas) et sa
raison "r".
Exemple :
u0 1; r 2
u1 u0 r 1 2 3
u2 u1 r 3 2 5
u3 u2 r 5 2 7
un un1 r 2n 1
puisque :
u n 1 u n 2 r u 0 n 1 r
u n u n 1 r u 0 n r
(u n ) n N u n u 0 n Cette
r égalité est vraie pour n = 0.
Si : un = u0 + nr un+1 = un + r= u0 + (n+1) r.
Si la progression arithmétique a pour premier terme u1, on peut calculer de la même méthode
son terme général, on trouve :
u n n N * u n u1 (n 1) r
u p u n p 1 u1 u n
u1 , u 2 ,.....,......., u p ,......, u n p 1, .......,......., u n 2, u n 1, u n
( p 1)terme ( p 1)terme
Remarque :Si le nombre de terme est impair (n = 2m+1), il y' a un milieu au rang m+1 d'où on
a : 2 u m+1= u1 + u2 m+1
0n7
1+2+3+4+…..+n.
C'est Sn lorsque u0 = 0 et r = 1:
nn 1)
1+2+3+4+….+n =
2
Ce résultat est important et il permet de retrouver la somme Sn pour une suite arithmétique
quelconque :
D'après l'expression du terme général Sn, somme de (n+1) termes vaut en effet :
Exemple :Calculer les dix (10) premiers termes d'une progression géométrique de raison 2 et
de premier terme 1 ?
u1 = u0 q = 1 ×2 = 2
u2= u1 q = 2 ×2 = 4
……………………
u1 0 Progression décroissante.
0 q 1 u10 Progressions croissante.
Remarque :Si le nombre des termes est impair (n = 2m+1), il y'a un terme du milieu, um+1, et l'on a
2
: (u m+1) = u1 n
B2 = A C
Il est clair que la suite de terme général unadmet pour limite () quand n tend vers .
Si r 0 lim u n
n
Si r 0 lim u n
n
Si r 0 lim u n constante u 0
n
C'est le seul cas où une suite arithmétique est convergente, c'est-à-dire :
unest convergente lim un = constante
n+
+
Selon le signe de u0
–
0 q 1 lim u n 0
n
1 q 0 lim u n 0
n
q 1 u n u 0 donc lim u n u 0
n
q 0 u n 0 donc Lim u n 0
n
n
Remarque :Pour qu'une suite géométrique converge, il faut et il suffit que sa raison q
vérifie:
–1q 1
12 + 22 + 32 + ….+….+.n2+ (n+1)2=
Il suffit pour obtenir P(n+1) d'ajouter à P(n) de part et d'autre (n+1)2, on peut écrire donc:
12 + 22 + 32 + ….+n2+ (n+1)2 =
= P(n 1)
Dans ce cours, nous avons introduit la notion de suite et nous avons étudié en particulier
deux types de progressions :
En ce qui concerne les limites des progressions, on se contentera de vous rappeler qu'une
a + b + c = 21
a bc= –105
2- Les nombres réels strictement positifs x, y, z étant les termes consécutifs d'une progression
géométrique, montrer que les nombres : log x, log y, log z, sont les termes consécutifs d'une
suite arithmétique.
EXERCICE N° 02 :
Déterminer trois nombres réels x, y, z tels que :
x, y, z soient des termes consécutifs d'une suite arithmétique, et des termes consécutifs
d'une suite géométrique et que :
7x + 5y + 7z = 19
EXERCICE N° 03 :
Soit (un) la suite définie comme suit :
u0 = – 1
un+1 = 4 un + 9 n0
Déterminer un réel a tel que la suite de terme général : vn un a Soit une suite
géométrique.
Exprimer un en fonction de n.
EXERCICE N° 04:
On considère la suite définie par la forme suivante:
u0 = 1
2 un+1 = un + 3
EXERCICE N° 05 :
On définit la suite récurrente de terme général vnde la façon suivante:
v0= 1
vn+1 = 12 vn
1- Montrer par récurrence que pour tout entier naturel n, v n est un nombre strictement positif
et strictement inférieur à 4.
2- On pose : 4 – v n wn
1
Démontrer que : wn1 wn
4
En déduire la limite de wn , puis celle de v n , lorsque n tend vers l'infini.
EXERCICE N° 06:
1- wn est une progression numérique définie comme suit :
w0 e 3 1
n N : e 3 wn 1 1 e 3 wn
Montrer que u n est une suite géométrique dont il faut déterminer sa raison et son premier
terme.
Ecrire u n en fonction de n.
Or par hypothèse on a : a + b + c = 21, en remplaçant chaque nombre par son expression qui
est en fonction de r, on obtient:
(b – r) + b + (b + r) = 3b =21 b = 7
Soit : r2 = 64 r= 8
Quand r = 8
b=7
a = b – r = 7 – 8 = –1
c = b + r = 7 + 8 = 15 (a, b, c) = (–1, 7, 15)
Quand r = – 8
b=7
a = b – r = 7 – (– 8) = 15
(a, b, c) = (15,7,–1)
c = b + r = 7 + (– 8) = –1
Log un est donc une progression arithmétique de raison r = log q, par conséquent x, y, z étant
en progression géométrique, log x, log y, log z seront en progression arithmétique.
CAS 1 :
X= –1 log x = –1 x = e-1
Z = 15 log z = 15 z = e1
CAS 2:
X= 15 log x = 15 x = e15
Z = –1 log z = –1 z = e–1
EXERCICE N°02 :
Les conditions que doivent remplir x, y, z s'écrivent comme suit :
Et : (3)
14 y + 5y = 19 y = 1
x+z=2 et 1 = x z
1
x z=1x = avec z 0
z
1 z2 1
z2 2
z z
z 2 2z 1 0
z 1 0
2
z = 1 x = 1
EXERCICE N°03
On a :
Et
Donc :
L'expression de (un) en fonction de n : (vn) est une suite géométrique qui s'écrit sous la forme
suivante : vn+1 = 4vn
EXERCICE N°04 :
1- En supposant que la suite (un) converge et que sa limite est L, on peut écrire donc :
lim (un+3) = L +3
n+
n+
Donc, on peut dire que si la limite L existe, elle vérifie nécessairement l'équation suivante : 2
un+1= un +3, donc on peut écrire :
2-
2 u n 1 u n 3
2 u n 1 6 u n 3 6 u n 3
2 u n 1 3 u n 3
un 3
ais v n U n 3 u n 1 3
2
Et vn1 un13
vn 1
Donc: v n 1 vn
2 2
v0 = u0 – 3 = 1 – 3 = –2
v0 = –2
n+
mais : vn = un–3 vn + 3 = un
lim u n lim v n 3
n n
lim v n lim( 3)
n n
033
EXERCICE N° 05 :
La progression (vn) est définie comme suit:
v0 1
v n 1 12 v n
Pour n = 0, on a v0 = 1
On va vérifier pour (n + 1 ) :
Pour n = 0, on a v0 = 1
D'où pour n = 0, on a v04
w
wn1 n 4 wn1 wn
4 vn
4
4 4 12 v
n
16 4 12 v n 4 v n
12 v n 4 12 v n
12 v n 4 (en divisant par 12 v n )
v n1 4 (ce qui est vrai d ' après la question n1)
w
donc on a bien : wn1 n
4
D' où on peut écrire :
wn 1 wn 2 wn 3 w 4 v0 3
wn 2 3 ... n0 n
n
4 4 4 4 4 4
lim wn 0
n
or wn 4 v n donc lim wn lim (4 v n )
n n
1 0 lim 4 lim v n
n
3 1
0 wn 3 , q 1
4 n
4 4 n n
0 4 lim v n
n
lim v n 4
n
w 0 e 1
3
n N : e w n 1 1 e w n
3 3
w1 0
w2
1
1 e3
e3
1
w3 6 1 e6
e
n:1wn0
On supposera que pour tous n : 1+ wn 0, puis on va démontrer que cela est vrai pour
(n + 1) aussi :
on a : e 3 w n 1 1 e 3 w n
e 3 w n 1 e 3 1 w n
e 3 ( w n 1 1) 1 w n
mais 1 wn 0 par suppositio n wn 1 1 0
et e 0
3
d' où on a : n N w n 1 1 0
1
w n 1 w n (1 e 3 w n ) w n
e3
1 e3
(1 e 3 w n ) wn
e3 e3
1
(1 e 3 w n e 3 w n )
e3
1
(1 w n e 3 (1 w n ))
e3
1
(1 w n )(1 e 3 )
e3
0 et 1 wn 0
1
(resultat de
e3
e3 1 1 e3 0
wn 1 wn 0
u n 1 2 1 w n 1
1
2 1 3 1 e 3 w n
e
1
2 3 1 w n
e
2
1 w n 23 u n
e 3
e 2
u
u n 1 3n
e
1
q Son premier terme est :
e3
b / Ecrire u n en fonction de n :
c / On pose :
S n par définition est la somme de tous les termes de la progression u n ,elle est égale par
définition à:
Quand
2e 6 1
n 1
2e 6
lim S n lim
1
e 3 1 e 3 e 3 1
n n
9
3- Trouver n qui vérifie la formule suivante : un 210
n9
9 1
u n 2 10 2e 3 2 10
3
e
n
1
log e 3 3
log10 9
e
n
1
log e log 3 9log10
3
e
3 n log e 3 9log10
3 3n 9 log 10
n 1 3log10 7.90