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INF1132 Session Hiver 2024

Devoir 1
Professeurs : Moussa Abdenbi, Bruno Malenfant, Srecko Brlek
et Alexandre Blondin Massé

Prénom NOM : Dieynaba Dia

Code permanent : DIAD67510505

Question 1 2 3 4 5 Total
Sur 50 30 30 30 60 200
Note

Directives
1. Le devoir doit être rédigé individuellement et remis avant le 16 février 2024 midi.

2. Aucun retard n’est permis car la solution sera mise en ligne après l’heure limite de remise.

3. Votre document doit être rédigé en LATEX et à partir du modèle fourni incluant la page de
couverture.

4. Vous devez remplir cette page comme page de couverture pour vous identifier lors de la remise
de votre devoir sinon votre travail ne sera pas évalué.

5. Vous devez remettre sur Moodle un fichier compressé (.zip) contenant le pdf de votre
devoir ET le code LATEX ayant servi à le générer. Ne mettre aucun fichier supplémentaire.

6. Pour que votre devoir soit évalué, l’archive doit obligatoirement être nommée
CP_INF1132_DEVOIR1.zip.
où CP est à remplacer par votre code permanent.

7. À moins d’avis contraire, vous devez justifier chacune de vos réponses.

8. La démarche ainsi que l’utilisation correcte des notations mathématiques seront évaluées.
Question 1: Logique propositionnelle et règles d’inférence (50 points)
Les parties (a) et (b) sont indépendantes.
(a) On considère 3 propositions p, q et r.
i. (10 points) En utilisant une table de vérité, montrez que les propositions p → (q ∨ r) et
(p ∧ ¬q) → r sont logiquement équivalentes.

Solution: RÉPONSE...
p q r q∨r p→ (q ∨ r) ¬q p∧¬q (p ∧¬q) → r
V V V V V F F V
V V F V V F F V
V F V V V V V V
V F F F F V V F
F V V V V F F V
F V F V V F F V
F F V V V V F V
F F F F V V F V
(1) (2) (3) (4) (5) (6) (7) (8)
Nous pouvons observer que les colonnes (5) et (8) ont les mêmes valeurs de vérité
pour toutes les combinaisons possibles de p, q et r Donc, nous pouvons conclure que
les propositionsp→ (q ∨ r)et(p ∧ ¬q) → r sont logiquement equivalentes

ii. (6 points) On associe aux propositions ci-haut les énoncés suivants :


— p : « il pleut ce matin »
— q : « j’emporte un parapluie »
— r : « je mets mon chapeau »
Exprimez en français les implications p → (q ∨ r) et (p ∧ ¬q) → r en fonction de ces trois
énoncés.

Solution: RÉPONSE...
p → (q∧r) : S’il pleut ce matin, alors j’emporte un parapluie ou je mets mon chapeau
(p∨¬q) → r : je mets mon chapeau s’il pleut ce matin et je n’emporte pas de parapluie

iii. (6 points) Montrez que si on échange les rôles de q et de r, les propositions p → (r ∨ q)


et (p ∧ ¬r) → q restent logiquement équivalentes.

Solution: RÉPONSE...
p q r r∨q p→ (r ∨ q) ¬r p∧¬r (p∧¬r) → q
V V V V V F F V
V V F V V V V V
V F V V V F F V
V F F F F V V F
F V V V V F F V
F V F V V V F V
F F V V V F F V
F F F F V V F V
(1) (2) (3) (4) (5) (6) (7) (8)
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En comparant les deux tables de vérité, nous constatons que les colonnes (5) et (8) ont
les mêmes valeurs de vérité pour toutes les combinaisons possibles de p, q et r. Donc on
en conclut que les propositions p→ (r∨q)et(p∧¬r) → qrestent logiquement équivalentes
même lorsque nous échangeons les rôles de p et r

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(b) Ada, Boole, Cauchy et Dijkstra peuvent ou non assister à un match de hockey. Les prémisses
suivantes détermineront qui assistera.
1. Cauchy assistera à condition que Boole assiste.
2. Soit Ada n’assiste pas, soit Cauchy n’assiste pas.
3. Soit Ada assiste, soit Dijkstra assiste.
4. Si Dijkstra assiste, alors Boole assistera mais Cauchy n’assistera pas.
i. (8 points) En utilisant des propositions logiques simples, représentez les prémisses ci-
dessus.

Solution: RÉPONSE...
nous associons les lettres suivantes aux personnes et aux événements :
A : Ada assiste au match de hockey
B : Boole assiste au match de hockey
C : Cauchy assiste au match de hockey
D : Dijkstra assiste au match de hockey

1. Cauchy assistera a condition que Boole assiste : B→ C


2.Soit Ada n’assiste pas, soit Cauchy n’assiste pas : ¬A ∨ ¬C
3.Soit Ada assiste, soit Dijkstra assiste : A ∨ D
4.Si Dijkstra assiste, alors Boole assistera mais Cauchy n’assistera pas : D → (B ∧
¬C)

ii. (10 points) considérant que les prémisses ci-dessus sont vraies et en utilisant les règles
d’inférence vues en classe, est-ce qu’il est possible que Dijkstra assiste au match ?

Solution: RÉPONSE...
Utilisons la regle Modue Ponens, la premisse 3 et la premisse 4 :
Selon Modus Ponens, si nous avons une proposition p → qetquepestvrai, alorsqestvrai.
alors : D → (B ∧ ¬C)estvraietDestvrai.
Or la premisse 4 etant vraie signifie que Boole assistera,
mais Cauchy n’assistera pas si Dijkstra assiste.
On peut donc conclure qu’il est possible que Dijkstra assiste au match

iii. (10 points) En considérant que les prémisses ci-dessus sont vraies et en utilisant les règles
d’inférence vues en classe, qui va forcément assister au match ?

Solution: RÉPONSE...

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Question 2: Logique des prédicats (30 points)
Considérons les fonctions propositionnelles suivantes :
— P (x) : x(x − 1) > 0
— Q(x, y) : x < y
avec l’univers du discours l’ensemble des entiers Z.
Dites si les propositions suivantes sont vraies ou fausses.
(a) (3 points) ∃x∃yP (x) ∧ P (y)

Solution: RÉPONSE...
La fonction propositionnelle P(x) : x(x - 1) > 0 est vraie lorsque x est strictement inférieur
à 0 ou strictement supérieur à 1. Autrement dit, P(x) est vraie pour les entiers x tels que
x < 0 ou x > 1.
Pour la proposition ∃x∃yP (x)P (y) :
∃xP (x)af f irmequ′ ilexisteunentierxtelqueP (x)estvrai.
∃yP (y)af f irmequ′ ilexisteunentierytelqueP (y)estvrai.
P ourquel′ ensembledelapropositionsoitvrai, ilsuf f itdetrouverun
entierxetunentierytelsqueP (x)etP (y)soienttoutesdeuxvraies
Commenouspouvonstrouverunentierx = 2telqueP (x)estvrai
(car2(2 − 1) > 0), etlamêmechosepoury = 2, nousavonsréussià
trouverdesentiersxetyquisatisf ontàlaf oisP (x)etP (y).
P arconséquent, laproposition∃x∃yP (x)P (y)estvraie.

(b) (3 points) ∀x∃yP (x) → P (y)

Solution: RÉPONSE...
La proposition ∀x∃yP (x)ßP (y)af f irmequesipour
chaqueentierx, ilexisteaumoinsunentierytelqueP (x)estvrai, alorsP (y)
estégalementvrai.
N oussavonsquelaf onctionpropositionnelleP (x) : x(x − 1) > 0estvraiepour
lesentiersxtelsquex < 0oux > 1.
P ourprouvercetteaf f irmation, nousprenonsunentierxquelconque.
P uisquenousavonssupposéquepourchaquex, ilexisteunytelqueP (x)
soitvrai, nouspouvonschoisircemêmeentierxcommey.Ainsi, P (y)
devientéquivalentàP (x), cequisignif iequesiP (x)estvrai, alorsP (y)est
égalementvrai.
P arconséquent, lapropositionestvraie

(c) (3 points) ∀x∀yP (x) ∨ ¬P (y)

Solution: RÉPONSE...
La proposition ∀x∀yP (x)ňP (y)af f irmequepourtout
entierxettoutentiery, soitP (x)estvraipourtouslesx, soitňP (y)estvrai
pourtouslesy.

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Laf onctionpropositionnelleP (x) : x(x − 1) > 0estvraielorsquexest
strictementinf érieurà0oustrictementsupérieurà1.Autrementdit, P (x)
estvraiepourlesentiersxtelsquex < 0oux > 1.
M aintenant, examinonslaproposition∀x∀yP (x)ňP (y) :
P ourquelapropositionsoitvraie, ilsuf f itqu′ unedesdeuxpartiessoitvraie :
SoitP (x)estvraipourtouslesx.
SoitňP (y)estvraipourtouslesy.
P ourlapremièrepartie, iln′ estpaspossiblequeP (x)soitvraipourtouslesx
carcelasignif ieraitquetouslesentierssontsoitstrictementinf érieursà0,
soitstrictementsupérieursà1, cequiestimpossible.
Donc, lapremièrepartieestf ausse.
Celasignif iequelaseulef açonpourlapropositionentièred′ êtrevraieest
queladeuxièmepartiesoitvraie.CelaseproduitlorsqueňP (y)estvraipour
touslesy, c′ est − à − direlorsqueP (y)estf auxpourtouslesy.
CommenousavonsdéjàdéterminéqueP (y)estvrailorsquey < 0ouy > 1,
celasignif iequeňP (y)estvrailorsqueyestcomprisentre0et1
inclusivement.
Donc, laproposition∀x∀yP (x)ňP (y)estvraie.

(d) (3 points) ∀x∀yQ(x, y)

Solution: RÉPONSE...
La proposition P(x) : x(x 1) > 0 est vraie pour x < 0 ou x > 1.
La proposition Q(x, y) : x < y est vraie lorsque x est strictement inférieur à y.
La proposition générale xyQ(x, y) est fausse car il existe des cas où x est égal ou supérieur
à y dans l’ensemble des entiers Z.

(e) (3 points) ∃x∀yQ(x, y)

Solution: RÉPONSE...
La proposition xyQ(x, y) est vraie dans l’ensemble des entiers Z si et seulement s’il existe
un entier x tel que, pour tout entier y, x est strictement inférieur à y.
Cette proposition est vraie lorsque l’entier x est le plus petit dans l’ensemble des entiers
Z, c’est-à-dire lorsque x = 0. Donc, la proposition est vraie lorsque x = 0 et fausse pour
tout autre entier x dans l’ensemble des entiers Z.

(f) (3 points) ∀x∃yQ(x, y)

Solution: RÉPONSE...
La proposition xyQ(x, y) affirme que pour tout entier x, il existe au moins un entier y tel
que y est strictement supérieur à x.

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Cette proposition est toujours vraie dans l’ensemble des entiers Z, car pour chaque entier
x, il existe un entier y = x + 1 qui est strictement supérieur à x.
Ainsi, la proposition est vraie sans exception dans l’ensemble des entiers Z.

(g) (3 points) ∃x∃yQ(x, y)

Solution: RÉPONSE...
La proposition xyQ(x, y) affirme qu’il existe au moins une paire d’entiers (x, y) telle que
y est strictement supérieur à x.
Dans l’ensemble des entiers Z, cette proposition est vraie puisqu’il existe de multiples
paires d’entiers qui satisfont cette condition. Par exemple, la paire (0 ;1) convient, où 1
est strictement supérieur à 0.
Donc, la proposition xyQ(x, y) est vraie dans l’ensemble des entiers Z, car il existe au
moins une paire d’entiers (x, y) qui satisfait cette relation.

(h) (3 points) ∃x∀y(Q(x, y) → P (y))

Solution: RÉPONSE...
La proposition xy(Q(x, y) → P(y)) affirme qu’il existe au moins un entier x tel que pour
chaque entier y, si x est strictement inférieur à y (Q(x, y) est vraie), alors y(y - 1) > 0
(P(y) est vraie).
Dans l’ensemble des entiers Z, cette proposition est vraie lorsque x = 0. En effet, pour
tout entier y tel que y > 0, la condition y(y - 1) > 0 est satisfaite, ce qui signifie que P(y)
est vraie lorsque Q(0, y) est vraie pour tout y > 0.
Ainsi, la proposition xy(Q(x, y) → P(y)) est vraie dans l’ensemble des entiers Z lorsque
x = 0, car pour chaque entier y tel que y > 0, la condition est vérifiée.

(i) (3 points) (∃xP (x)) → (∀xQ(x, x))

Solution: RÉPONSE...
La proposition(xP(x)) → (xQ(x, x)) énonce que s’il existe au moins un entier x pour
lequel la proposition P(x) est vraie, alors pour chaque entier x, la proposition Q(x, x) est
vraie.
Si(xP(x)) est vrai, cela signifie qu’il existe au moins un entier x pour lequel P(x) est vraie.
Si (xQ(x, x)) vrai, cela signifie que pour chaque entier x, Q(x, x) est vraie, c’est-à-dire
que x est strictement inférieur à lui-même, ce qui est toujours faux.
Donc, la proposition(xP(x)) → (xQ(x, x)) est toujours vraie, car même si (xQ(x, x)) est
toujours faux, l’implication est toujours vraie dès lors que (xP(x)) est vrai.

(j) (3 points) (∀x∃yQ(y, x)) → (∃xP (x))

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Solution: RÉPONSE...
La proposition(xyQ(y, x)) → (xP(x)) stipule que si pour chaque valeur de x, il existe au
moins une valeur de y telle que Q(y, x) est vraie, alors il existe au moins une valeur de x
pour laquelle P(x) est vraie.
Si pour chaque x, il existe au moins un y tel que Q(y, x) est vrai, cela signifie que chaque
élément x est associé à au moins un élément y qui satisfait la condition Q(y, x).
Si (xP(x)) est vrai, cela signifie qu’il existe au moins un élément x pour lequel P(x) est
vrai.
Donc, la proposition(xyQ(y, x)) → (xP(x)) est vraie si chaque x est associé à au moins un
y qui satisfait Q(y, x), alors il existe au moins un x qui satisfait P(x). Cette implication
traduit une relation entre l’existence de certaines conditions pour chaque x et l’existence
d’au moins un x satisfaisant une autre condition.

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Question 3: Ensembles (30 points)
On définit les ensembles suivants :
— Pour tous x1 , x2 , y ∈ Z, soit H(x1 , x2 , y) = {(x, y) | x ∈ Z ∧ x1 ≤ x ≤ x2 } ;
— Pour tous x, y1 , y2 ∈ Z, soit V (x, y1 , y2 ) = {(x, y) | y ∈ Z ∧ y1 ≤ y ≤ y2 }.
(a) Donnez une définition en extension des ensembles suivants. Justifiez brièvement dans chaque
cas.
i. (2 points) H(0, 0, 0)

Solution: RÉPONSE...
H (0,0,0)={(0,y)yZ}
Justification : x varie de 0 a 0 donc il est fixe a 0
y peut prendre n’importe quelle valeur entière, ce qui est représenté par yZ

ii. (2 points) V (−3, 1, 3)

Solution: RÉPONSE...
V (3,1,3)={(3,y)1y3}
Justification : x est fixé à 3 et y varie entre 1 et 3 inclusivement.

iii. (2 points) H(0, 1, −1)

Solution: RÉPONSE...
H (0,1,1)={(0,y)1y1}
Justification : x est fixé à 0 et y varie entre 1 et 1 inclusivement

iv. (2 points) V (0, 2, 1)

Solution: RÉPONSE...
V (0,2,1)={(0,y)1y2}
Justification : x est fixé à 0 et y peut varier entre 1 et 2 inclusivement.

v. (3 points) H(0, 5, 1) ∪ H(3, 7, 1)

Solution: RÉPONSE... H (0,5,1)H (3,7,1)={(x,1)|0≤ x ≤ 5ou3 ≤ x ≤ 7}Justification : Pour H(0,5

vi. (3 points) H(−100, 100, 1) ∩ V (4, −200, 200)

Solution: RÉPONSE...
H(100,100,1)V(4,200,200)={(4,1)}
Justification : Pour H(100,100,1), x varie entre 100 et 100 inclusivement tandis que

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y reste fixe à 1. Pour V(4,200,200), x est fixé à 4 et y varie entre 200 et 200 inclu-
sivement. L’intersection des deux ensembles ne contient qu’un seul point, (4,1), car
c’est le seul point qui satisfait simultanément les conditions de H(100,100,1) et de
V(4,200,200).

vii. (3 points) H(−5, 5, 5) \ V (0, 0, 10)

Solution: RÉPONSE...

viii. (3 points) V (0, 0, 100) ⊕ V (0, 10, 90)

Solution: RÉPONSE...

Suggestion. Afin de mieux comprendre les définitions des ensembles H(x1 , x2 , y) et V (x, y1 , y2 ),
dessinez des exemples des ensembles obtenus dans le plan cartésien en identifiant les éléments
de l’ensemble par des points. Cela vous aidera à mieux comprendre ce que ces ensembles re-
présentent.
(b) Donnez une formule pour la cardinalité de l’ensemble
i. (5 points) H(x1 , x2 , y) ;

Solution: RÉPONSE...

ii. (5 points) V (x, y1 , y2 ).

Solution: RÉPONSE...

Suggestion. Exprimez les cardinalités sous la forme



expression 1, si condition ;
|H(x1 , x2 , y)| =
expression 2, sinon.

et 
expression 1, si condition ;
|V (x, y1 , y2 )| =
expression 2, sinon.
en remplaçant expression 1, expression 2 et condition par des expressions appropriées qui
utilisent certaines des variables parmi x, x1 , x2 , y, y1 et y2 .

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Question 4: Dénombrement (30 points)
Le jeu Piou piou! est un jeu de société, qui se joue à n personnes, où 2 ≤ n ≤ 5. Le matériel utilisé
pour y jouer est le suivant :
— Un paquet de 31 cartes, réparties comme suit : 4 cartes de type renard, 10 cartes de type coq,
10 cartes de type poule et 7 cartes de type nid ;
— Un ensemble de 23 jetons avec un côté oeuf et un côté poussin.
Au début de la partie, on distribue 4 cartes à chaque personne, puis on place les cartes restantes
dans un tas qu’on appelle la pioche. Les 4 cartes qu’une personne a en sa possession forment
ce qu’on appelle une main. À tour de rôle, la personne qui joue peut effectuer une des actions
suivantes :
— Pondre un oeuf. En utilisant 1 carte de type poule, 1 carte de type coq et 1 carte de type nid
de sa main, on obtient un jeton qu’on place dans notre réserve du côté oeuf ;
— Faire naître un poussin. En utilisant 2 cartes de type poule de sa main, on peut prendre un
jeton côté oeuf qu’on possède et le tourner du côté poussin ;
— Prendre un oeuf à une autre personne. En utilisant 1 carte de type renard de sa main, on peut
prendre un jeton côté oeuf d’une autre personne et le placer dans notre réserve. Noter qu’il
n’est pas possible de voler un jeton côté poussin, seulement un jeton côté oeuf ;
— Jeter une carte de son jeu. On peut prendre n’importe laquelle des cartes de notre main et la
placer dans un tas juste à côté de la pioche. Ces cartes jetées forment un tas qu’on appelle la
défausse.
Après avoir effectué une des 4 actions ci-haut, on pioche autant de cartes que nécessaire pour
compléter notre main courante en une main de 4 cartes. Lorsque la pioche est vide, on mélange
les cartes de la défausse pour former une nouvelle pioche. Le jeu se termine lorsqu’une personne
a réussi à faire naître 3 poussins.
Pour simplifier la modélisation mathématique de ce jeu, on introduit certains ensembles :
— L’ensemble des types de carte T = {renard, coq, poule, nid} ;
— L’ensemble de toutes les mains possibles M = T × T × T × T . Noter que les quadruplets
(renard, renard, coq, coq) et (coq, renard, coq, renard) sont deux éléments distincts de M ;
— L’ensemble de toutes les mains ordonnées possibles O ⊆ M , où une main est dite ordonnée
si les cartes sont placées en ordre alphabétique dans la main, c’est-à-dire qu’on a d’abord les
cartes de type coq, suivies des cartes de type nid, puis des cartes de type poule et finalement
des cartes de type renard.
— L’ensemble des états possibles d’une personne E ⊆ O × N × N, où (m, o, p) ∈ E si et seulement
si la personne possède la main ordonnée m, ainsi que o jetons du côté oeuf et p jetons du côté
poussin. Par exemple, si une personne possède deux cartes de type poule et deux cartes de
type coq, ainsi que 3 jetons côté oeuf et 2 jetons côté poussin, alors l’état correspondant est
e = ((coq, coq, poule, poule), 3, 2).
(a) (4 points) En vous basant sur les définitions des ensembles données plus haut, expliquez
pourquoi (coq, coq, poule, renard) ∈ O, mais (coq, poule, renard, poule) ∈
/ O.

Solution: RÉPONSE...

(b) (10 points) Combien y a-t-il de mains ordonnées possibles dans ce jeu ? Autrement dit, quelle
est la cardinalité de l’ensemble O ? Justifiez.

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Solution: RÉPONSE...

(c) (6 points) Soit m ∈ O n’importe quelle main ordonnée. En vous basant sur les définitions
des ensembles données plus haut et sur les règles du jeu, expliquez pourquoi (m, 0, 0) ∈ E,
mais (m, 0, 4) ∈
/ E et (m, 24, 0) ∈
/ E.

Solution: RÉPONSE...

(d) (10 points) Combien y a-t-il d’états possibles d’une personne dans ce jeu ? Autrement dit,
quelle est la cardinalité de l’ensemble E ? Justifiez.

Solution: RÉPONSE...

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Question 5: Fonctions (60 points)
Soient les 5 fonctions suivantes :
— f1 : Z → Z, définie par f1 (z) = z − 5 ;
— f2 : N → Z, définie par f2 (z) = 2z ;
— f3 : Z → Z, définie par f3 (x) = |2x − 3| ;
— f4 : Z × Z → Z définie par f4 (x, y) = max(x,
 y) + 5 ;
x + y, si x ≥ y ;
— f5 : Z × Z → Z définie par f5 (x, y) =
x − y, si x < y.

(a) Répondez aux questions suivantes en justifiant brièvement dans chaque cas.
i. (3 points) Donnez l’image de 8 par rapport à la fonction f1 ;

Solution: RÉPONSE...

ii. (3 points) Quelle est l’image de f2 ?

Solution: RÉPONSE...

iii. (3 points) Donnez toutes les préimages de 1 par rapport à la fonction f3 ;

Solution: RÉPONSE...

iv. (3 points) Soit l’ensemble X = {x ∈ Z | f4 (x, 4) = 11}. Décrivez X en extension.

Solution: RÉPONSE...

v. (3 points) Donnez 3 paires de valeurs distinctes (x, y), où x ̸= y, telles que f5 (x, y) =
f5 (y, x).

Solution: RÉPONSE...

(b) Répondez aux questions suivantes en justifiant brièvement dans chaque cas.
i. (3 points) Donnez le domaine, le codomaine et une règle de correspondance simplifiée
de la fonction g1 = f1 ◦ f1 ;

Solution: RÉPONSE...

ii. (3 points) Même question avec g2 = f1 ◦ f4 ;

Solution: RÉPONSE...

iii. (3 points) Même question avec g3 = f3 ◦ f1 ;

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Solution: RÉPONSE...

iv. (3 points) Expliquez pourquoi l’expression f4 ◦ f1 n’a pas de sens.

Solution: RÉPONSE...

v. (3 points) Est-ce que l’expression f4 ◦ f5 a du sens ?

Solution: RÉPONSE...

(c) En justifiant votre réponse, indiquez, pour chacune des 5 fonctions ci-haut, si elle est
i. (10 points) injective ?
ii. (10 points) surjective ?
iii. (10 points) bijective ?

Solution: RÉPONSE...

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