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1) Elément de logique :
Définition : Une proposition mathématique P est une phrase formelle qui est
soit vraie, soit fausse pas les deux en même temps. On peut résumer ça dans
une table de vérité. P
V
F
Exemples :
2)Connecteurs logiques :
2.1)La négation :
P : « 2 pair »
P : « 4 ≥−2 »
non P : « 4 < -2 »
2.2) La disjonction :
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P Q P ou Q
V V V
V F V
F V V
F F F
V F
Q : V F V F
Exemples :
2.3)La conjonction:
P Q P et Q
V V V
V F F
F V F
F F F
Exemples :
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2.4)L’implication :
F V V V
F F V V
Exemples :
(3>1) ⇒ ( 32 = 9)
(3>4) ⇒ ( 32 = 5)
(2>3) ⇒ ( 22 ≠ 10)
(22=4) ⇒ ( 2 >3)
2.5)L’équivalence :
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P Q P ⇒Q Q⇒ P ( P ⇒ Q etQ ⇒ P) :( P ⇔Q )
V V V V V
V F F
V F
F V V F F
F F V V V
Remarque 2 : Pour montrer que P ⇔Q est vraie il suffit de montrer que
P et Q ont même valeurs de vérité.
Exemples :
3)Règles de logiques :
( P ∨Q )⇔( P ∧Q ) ( P ∧Q )⇔( P ∨Q )
Exemples :
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P Q P Q P∧Q P ∧Q P ∨Q ( P ∧Q)⇔( P ∨Q )
V V F F V F F V
V F F V F V V V
F V V F F V V V
F F V V F V V V
4) Ensemble et élément :
Remarque : x ≠ {x }
Exemples :
5) Quantificateurs
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Le quantificateur (il existe) notée : ( ∃) , permit de définit la proposition
Remarque2 : Cette phrase « x 2 ≥ 1» dépend d’un variable x , elle est soit vraie,
soit fausse selon la valeur de x .Si on a par exemple :
x =-1 impossible.
2
¿La proposition : «∃ x ∈ℝ : x 2=4 » est vraie car on prend x=± 2 tel que
2 2
x =(±2) =4
x < 1»
2
x + x+2 ≠ 0»
2
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5.3.3) La négation de « ∃! x ∈ E , P( x ) » est « ∀ x ∈ E , non P( x ) »∨
« ∃ x 1 ∈ E , ∃ x 2 ∈ E , P( x 1)∧ P( x 2)∧ x 1 ≠ x 2 »
6.1) Inclusion :
E
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A ⊄ B car { ∃ x=3 , ( 3∈ A et 3∉ B)}
6.2) Egalité :
A et B deux ensembles sont égaux si seulement si ( A ⊂ B et B⊂ A )
On écrit : A=B ⇔ { ∀ x , ( x ∈ A ⇔ x ∈ B )}
6.3) Intersection :
B= { x ∈ R , 1≤ x <3 }=¿
B
A ∩ B ={ x ∈ R,−1 ≤ x ≤2 et1 ≤ x <3 }
A ∩ B ={ x ∈ R,1 ≤ x ≤2 }=[1 , 2]
6.4) Réunion :
Se lit: A union B
A∪ B
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Exemple :
A={ x ∈ R ,−1 ≤ x ≤2 }=[−1 ,2]
B= { x ∈ R , 1≤ x ≤ 3 }=[1 ,3 ]
A ∪ B ={ x ∈ R,−1 ≤ x ≤2 ou1 ≤ x ≤3 }
A ∪ B ={ x ∈ R,−1 ≤ x ≤3 }=[-1 , 3]
Propriétés :
A ∪ ( B∩ C )=( A ∪ B)∩(A ∪ C)
( A ∩ B ) ∪ C=( A ∪ C) ∩(B ∪ C)
¿ A ∪ A= A , A ∩ A=A , A ∪ Ø= A , A ∩ Ø=Ø
¿ ¿ , A ∩ E=A ) car A ⊂ E
6.5) Différence :
A−B= A ¿ ={ x ∈ E , x ∈ A et x ∉ B }
A\B
A ¿={3 , 4 } ; B ¿={7 , 8}
6.6) Complémentaire :
A
CE
A
Exemple :
A ={3,10} ; E ={3,10,11,-1}
A
C E ={11,−1 }
Formule de Morgan :
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CE
A∩B
=C EA ∪ C BE
CE
A ∪B
=C EA ∩C BE
Exemples :
A B
C E ∩C E={4 ,5 } ; A B
C E ∪ C E={1 ,3 , 4 ,5 }
={ 1 ,3 , 4 ,5 }=C E ∪ C E
A∪B
CE
A∩B A B
; CE ={4,5} = C EA ∩C BE
Soit E un ensemble.
6.8) Cardinal :
Exemple :
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ou
A ∆ B= ( A ∪ B ) ¿( A ∩ B¿) ¿⏞ ( A ¿ ) ∪( B ¿)
A B
'
A ∆ B S appelle Différence symétrique
6.10) Produit cartésien :
x la première composante.
y la seconde composante.
A × B={( 1 , a ) , (1 , b ) , ( 1 , c ) , ( 2 , a ) , (2 , b ) ,(2, c )}
¿ Si B= A ⇒ A × B= A × A= A
2
ens1 :[0,1¿ × R = {( x , y ) , 0≤ x ≤ 1 et y ∈ R }
ens 2
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7.1) Raisonnement direct : On veut montrer que la proposition ( P ⇒Q ) est
vraie. On suppose que P est vraie et on montre qu’alors Q est vraie .C’est la
méthode á laquelle vous êtes le plus habitué.
a+b
Exemple : Montrer que : ∀ a , b ∈ R +¿¿ , a ≤ b ⇒(a ≤ 2 ≤ b et a ≤ √ ab ≤ b)
a+b
De (1) et (2) on a : 2a≤ a+b ≤ 2 b ⇒ a ≤ 2 ≤ b . C.Q.F.D
{ { {
a ≤ √ ab … ..(1)
2 '
a a ≤ ab a ≤ ab
On a :a ≤ b ⇒ a b ≤ bb ⇒ 2 ⇒ car a ≥ 0 etb ≥0
ab ≤ b √ ab ≤ b … ..(2)'
Principe :
On a :
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k=n +1
n(n+1) n
∑ k =(1+2+3+……+n ¿+(n+1)= 2 +(n+1)=(n+1)( 2 + 1¿=
k=1
( n+1 ) (n+ 2)
.C.Q.F.D
2
On a :2n +1=¿ 2n ×2 =2n × ( 1+1 )=2 n+2 n> n+2n car 2n >n
Pour montrer par contraposée que ( P⇒Q ) est vraie, il est équivalent á
montré que ( (non Q )⇒( non P)) est vraie.
Exemple1 :
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Maintenant par raisonnement direct : soit n ∈ N ,
On a , n impair ⇒ ∃ k ∈ N , n=2 k +1
⇒ n2 impair . C.Q.F.D
Remarque : Pour montrer par absurde que la proposition ( P⇒Q ) est vraie,
on supposons que P et Q sont vraie et on cherche une contradiction.
2
a a
Puisque : √ 2= b ⇒ 2= 2 ⇒( a =2× b =2× b' avec b =b )⇒ a est pair ⇒ a est
2 2 ' 2 2
b
pair (d’après exemple2 paragraphe 7.3)⇒ ∃ k ∈ N :a=2 k ⇒injectons la valeur
de a dans l’équation a 2=2× b2 c’est-á-dire :
4× k 2=2 ×b 2 ⇒ 2× k 2=b 2⇒ ( b 2=2× k ' avec k '=k 2 ¿⇒ b2pair⇒b est pair (d’après
exemple2 paragraphe 7.3)
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1
On a : zéro a un inverse ⇒ ∃ α ∈ R :α = 0 ⇒ 1=
α × 0=α × ( 0+ 0 )= ( α ×0 )+ ( α ×0 )=1+1=2 ⇒ 1=2 contradiction.
Par contre exemple :∃ x 0=−4 tel que −4<3 vraie et (−4)2=16< 9 faux
x
A
Raisonner cas par cas, c’est-á-dire :on distingue 2 cas (n pair ou n impair )
{ n pair { ∃k ∈ N ,n=2 k
Soit n ∈ N ⇒ n impair ⇒ ∃k ' ∈ N , n=2k ' +1
Donc
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n ¿+1)= { 2 k (2 k +1)
( 2 k + 1 ) (2 k ' +1+1) =
' ¿
Dans les deux cas :n ¿+1)=2α , c’est-á-dire, n ¿+1) est divisible par 2.
{ x si x ≥ 0
On a :⃓ x ⃓ = −x si x ≤ 0
( x positif ou x negatif )
{
2
1 1
( x− ) − + 1 si x ≥ 0
{
2
x −x+1 si x ≥ 0 2 4
x −⃓ x⃓ +1 = 2 = =
2
2
x + x +1 si x ≤0 1 1
(x + ) − +1 si x ≤0
2 4
{
2
1 3
( x− ) + si x ≥ 0
2 4
2
1 3
(x + ) + si x ≤ 0
2 4
2 2
1 3 1 3
Dans les deux cas(x− ) + >0 et (x + ) + >0alors
2 4 2 4
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