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Université Mapon

OPTIMISATION

Manuel des travaux pratiques


(Version préliminaire et incomplète)

Ishara Musimwa
Immaculée Rehema
Mariel Lamangu

Last compilation, 13 mars 2024


Plan de ce manuel

I Exercices 2

1 Logique mathématique : Jargon et Prérequis 3

1
Première partie

Exercices

2
Chapitre 1

Logique mathématique :
Jargon et Prérequis

Assertions et Prédicats
(1). Soient P et Q les assertions :

P : Il fait en dessous de zéro.


Q : Il neige.

Écrivez les assertions suivantes à l’aide seulement de P , Q et des


connecteurs logiques.
a) Il fait en dessous de zéro et il neige.
b) Il fait en dessous de zéro mais il ne neige pas.
c) Il ne fait pas en dessous de zéro et il ne neige pas.
d) Il fait en dessous de zéro ou il neige.
e) S’il fait en dessous de zéro, il neige.
f) Il fait en dessous de zéro ou il neige, mais il ne neige pas s’il fait
en dessous de zéro.
g) Il est nécessaire et suffisant qu’il fasse en dessous de zéro pour
qu’il neige.
(2). Construisez une table de vérité pour chacune des assertions composées
suivantes :
a) P et (non P )
b) P ou (non P )
c) (P ou (non Q)) ⇒ Q
d) (P ou Q) ⇒ (P et Q)

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e) (P ⇒ Q) ⇒ (Q ⇒ P )
(3). Construisez une table de vérité pour chacune des assertions composées
suivantes :
a) P ⇒ ((non Q) ou R)
b) (non P ) ⇒ (Q ⇒ R)
c) (P ⇒ Q) ou ((non P ) ⇒ R)
d) (P ⇒ Q) et ((non P ) ⇒ R)
e) (P ⇔ Q) ou ((non Q) ⇔ R)
f) ((non P ) ⇔ (non Q)) ⇔ (Q ⇔ R)
(4). Démontrez, à l’aide d’une table de vérité, chacune des lois de De Mor-
gan.
(5). Utilisez des tables de vérité pour vérifier les lois de commutativité.
a) (P ou Q) ≡ (Q ou P )
b) (P et Q) ≡ (Q et P )
(6). Utilisez les tables de vérité pour vérifier les lois d’associativité :
a) (P ou Q) ou R ≡ P ou (Q ou R)
b) (P et Q) et R ≡ P et (Q et R)
(7). Utiliser les tables de vérité pour démontrer que chacune des implica-
tions suivantes est une tautologie :
a) (P et Q) ⇒ P
b) P ⇒ (P ou Q)
c) (non P ) ⇒ (P ⇒ Q)
d) (P et Q) ⇒(P ⇒ Q)
e) (non (P ⇒ Q)) ⇒ P
f) (non (P ⇒ Q)) ⇒ (non Q)
(8). Sans utiliser de tables de vérité, démontrez que chaque implication de
l’exercice (7). est une tautologie.
(9). Démontrez que les assertions P ⇔ Q et (P et Q) ou ((non P ) et ( non
Q)) sont logiquement équivalentes.
(10). Démontrez que les assertions (P ⇒ Q) ⇒ R et P ⇒ (Q ⇒ R) ne sont
pas logiquement équivalentes.
(11). Un ensemble de connecteurs logique est dit (fonctionnellement) com-
plet si toute assertion composée est logiquement équivalente à une
assertion utilisant seulement ces opérateurs logiques.
a) Démontrez que {non, et, ou} forment un ensemble complet de
connecteurs logiques.
b) Démontrez que {non, et} forment un ensemble complet de connec-
teurs logiques.

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c) Démontrez que {non, ou} forment un ensemble complet de connec-
teurs logiques.
(12). L’assertion P non-et Q est vraie si P , Q ou les deux sont fausses ; elle
est fausse P et Q sont vraies. L’assertion P non-ou Q est vraie lorsque
P et Q sont fausses, autrement elle est fausse. Les assertions P non-et
Q et P non-ou Q seront respectivement désignées par P | Q et P ↓ Q.
a) Construisez une table de vérité pour le connecteur logique non-et.
b) Démontrez que l’assertion P | Q est logiquement équivalent à
non (P et Q).
c) Construisez une table de vérité pour le connecteur logique non-
ou.
d) Démontrez que l’assertion P ↓ Q est logiquement équivalent à
non (P ou Q).
e) Démontrez que P ↓ P est logiquement équivalente à (non P ).
f) Démontrez que (P ↓ Q) ↓ (P ↓ Q) est logiquement équivalente à
P ou Q.
g) Trouvez une assertion équivalente à P ⇒ Q utilisant uniquement
le connecteur logique ↓.
h) En déduire que {↓} est un ensemble complet de connecteurs lo-
giques.
i) Démontrez que {|} est un ensemble complet de connecteurs lo-
giques.
j) Démontrez que les assertions P | Q et Q | P sont équivalentes.
k) Démontrez que le connecteur logique | n’est pas associatif.
(13). Soit P (x) le prédicat ” Le mot x contient la lettre i”. Quelles sont les
valeurs de vérité des assertions suivantes :
a) P(Orange)
b) P(Vrai)
c) P(Citron)
d) P(Faux)
(14). Supposer que Q(x, y) désigne le prédicat ”x = y + 3” défini sur Z.
Quelles sont les valeurs de vérité des assertions suivantes :
a) Q(1, 2)
b) Q(3, 0)
(15). De même supposer que R(x, y, z) désigne le prédicat ”x + y = z”
défini sur Z. Quelles sont les valeurs de vérité des assertions R(1, 2, 3)
et R(0, 0, 1) ?
(16). Soit p la proposition ”il fait froid” et q la proposition ”il pleut”. Donnez
une phrase simple en langage courant (un énoncé) qui décrit chacune
des propositions suivantes :

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a) ¬p f) q ∨ ¬p
b) p∧q g) ¬p ∧ ¬q
c) p∨q
d) p⇔q h) p ⇔ ¬q
e) p ⇒ ¬q i) (p ∧ ¬q) ⇒ p

(17). Soit p la proposition ”Il est grand” et soit q la proposition ”Il est
brillant”. Écrivez chacune des déclarations suivantes sous forme sym-
bolique en utilisant p et q.
a) Il est grand et brillant
b) Il est brillant et petit
c) Il est faux qu’il soit brillant ou petit
d) Il est grand, ou il est petit et brillant
(18). Soit p la proposition ”il pleut”, q la proposition ”il va pleuvoir” et
r la proposition ”on peut voir le ciel”. Donnez une simple phrase en
langage courant qui décrit la proposition suivante :

(r → q) ∧ (¬r → p)

(19). Déterminez la valeur de vérité de chaque proposition suivante :


a) Si 3 + 2 = 7 alors 4 + 4 = 8.
b) Il n’est pas vrai que 2 + 2 = 5 si et seulement si 4 + 4 = 10.
c) Paris est en Angleterre ou Venise n’est pas en Italie.
d) Il n’est pas vrai que 1 + 1 = 3 ou 2 + 1 = 3.
e) Il est faux que (si Paris est en Angleterre alors Londres est en
France).
(20). Déterminez la négation de chacune des propositions suivantes :
a) Il est grand et beau.
b) Il n’est ni riche, ni heureux
c) Si elle vient, elle parlera.
d) Mark est riche ou Eric est pauvre.
e) Si Marc est triste, alors Marie et Jean sont heureux.
f) Eric est beau si et seulement si Marie est intelligente.
(21). Trouvez la table de vérité de chaque proposition suivante et déterminer
leur négation.

a) ¬(p) ∧ q d) ¬(p ∧ q) ∨ ¬(p ⇔ q)


b) ¬(q) ⇒ ¬(p) e) (¬(p ∧ q) ⇒ r) ⇒ (q ∧ r)
c) (p ∧ q) ⇒ (p ∨ q)

(22). Traduire en français (ou en mathématiques) la formule suivante :

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a) ∃x ∈ R, ∀y ∈ R, x ≥ y
b) ∃x ∈ R, ∃y ∈ R, x ≥ y
c) Pour tout entier, il existe un nombre réel dont le carré est plus
petit que lui-même..
d) Il n’existe pas d’entier plus petit que 20.
(23). Déterminez la valeur de vérité de chacune des affirmations suivantes :
a) ∀x ∈ {1, 2, 4, 5}, x + 2 ∈ {3, 4, 7, 8}
b) ∃x ∈ {1, 2, 4, 5}, x + 2 ∈ {3, 4, 7, 8}
c) ∃x ∈ R, x2 − 2x + 1 = 0
d) ∀x ∈ R, |x| = x
e) ∀x ∈ R+ , |x| = x
f) ∀x ∈ R, ∃n ∈ N, n > x et la même question pour ∀x ∈ R∗+ , ∃n ∈
1
N, < x
n
x
g) ∀x ∈ R, ∃y ∈ R, y =
2
h) ∀x ∈ R, ∃y ∈ R, x2 = y
i) ∃y ∈ R, ∀x ∈ R, x2 = y
j) ∀x ∈ R, ∀y ∈ R, (x < y) ⇒ (∃z ∈ R, x < z < y)
k) ∃t ∈ R, ∀x ∈ R− , x < t
(24). Déterminez la négation de chaque proposition suivante :
a) Chaque être humain est intelligent ou grand.
b) S’il existe un être humain intelligent et grand, alors il existe un
arbre bleu ou rouge.
c) Si un chien bleu existe, alors le monde a un début ou une fin.
d) Tout ce qui a un commencement a une fin.
(25). Déterminez la négation des propositions suivantes :
a) ∀x ∈ R, ∃y ∈ R, ∀z ∈ R, (x ∈ [y, z] ou z ∈ [x, y])
b) ∃x ∈ R, ∃n ∈ N, ∀z ∈ R, (z ≥ n ⇒ x ≤ z)
c) Pour tout nombre réel x, il existe un nombre réel y tel que x ≤ y
ou il existe un entier naturel z tel que x ≥ z.
d) ∀x ∈ R, ∃z ∈ N tel que z < x implique que pour tout y ∈ Z, z < y
e) ∀n ∈ {1, 2, 3}, ∀m ∈ {3, 4, 5}, nm < 3
(26). Soit p(x, y, z) un prédicat sur R × R × R, déterminez les relations
logiques entre les propositions suivantes :
a) ∀x ∈ R ∀y ∈ R ∃z ∈ R p(x, y, z)
b) ∃z ∈ R ∀x ∈ R ∀y ∈ R p(x, y, z)
c) ∀y ∈ R ∀x ∈ R ∃z ∈ R p(x, y, z)
d) ∀x ∈ R ∃z ∈ R ∀y ∈ R p(x, y, z)

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(27). Une fonction f sur un intervalle I est uniformément continue sur I s’il
existe

∀ε > 0, ∃δ > 0, ∀x ∈ I, ∀y ∈ I∩]x − δ, x + δ[, |f (x) − f (y)| ≤ ε.

a) Rappelez la définition de la continuité de f sur I.


b) Expliquez la différence entre les deux définitions.
c) Est-ce que l’une des notions implique l’autre ?

Assertions quantifiées et Raisonnements mathématiques


(1). Soit P (x) le prédicat ”x = x2 ”. Si l’univers du discours est l’ensemble
des entiers, quelles sont les valeurs de vérité des assertions suivantes ?
a) P (0)
b) P (−1)
c) ∃x ∈ Z, P (x)
d) ∀x ∈ Z , P (x)
(2). Considérons les prédicats d’une variable suivants :
P1 (x) = ≪ x est un diviseur de 24 ≫ défini sur R.
P2 (x) = ≪ x est un nombre premier inférieur 24 ≫ défini sur N.
2
P3 (x) = ≪ x = 9 ≫ défini sur R.

P4 (x) = ≪ x ∈ Z ≫ défini sur R.

P5 (x) = ≪ |x − 3| < 2 ≫ défini sur R.

Déterminez les valeurs de vérité des assertions suivantes :


(a) (∀x ∈ R) (P4 (x) ⇒ P5 (x))
(b) (∃x ∈ R) ((P5 et P3 ) ⇒ P1 )(x))
(c) (∀x ∈ N) P2 (x)
(3). S’il est possible d’énumérer tous les éléments de l’univers de discours
E, disons E = {x1 , x2 , . . . , xn }, alors la quantification universelle ∀x ∈
E P (x) équivaut logiquement à la conjonction

P (x1 ) et P (x2 ) et P (x3 ) et · · · et P (xn )

Puisque cette conjonction est vraie si et seulement si P (x1 ), P (x2 ), . . . P (xn )


sont toutes vraies.

Quelle est la valeur de vérité de ∀x ∈ E P (x), où P (x) est l’énoncé


”x2 < 10” et où l’univers du discours E est constitué des entiers positifs
inférieurs ou égaux à 4 ?

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(4). S’il est possible d’énumérer tous les éléments de l’univers de discours
E, disons E = {x1 , x2 , . . . , xn }, alors la quantification existentielle
∃x ∈ E P (x) équivaut logiquement à la disjonction

P (x1 ) ou P (x2 ) ou P (x3 ) ou · · · ou P (xn )

Puisque cette disjonction est vraie si et seulement si au moins un des


P (x1 ), P (x2 ), . . . P (xn ) est vraie.

Quelle est la valeur de vérité de ∃x P (x), où P (x) est l’énoncé ”x2 >
10” et où l’univers du discours E est constitué des entiers positifs
inférieurs ou égaux à 4 ?
(5). Supposer que l’univers de discours de la fonction propositionnelle P (x, y)
est constitué de paires x et y où x ∈ E = {1, 2, 3} et y ∈ F = {1, 2, 3}.
Formulez les assertions suivantes en utilisant des disjonctions et des
conjonctions.
a) ∃x ∈ E, P (x, 3)
b) ∀y ∈ F, P (1, y)
c) ∀x ∈ E ∀y ∈ F, P (x, y)
d) ∃x ∈ E ∀y ∈ F, P (x, y)
e) ∃x ∈ E ∃y ∈ F, P (x, y)
f) ∀x ∈ E ∃y ∈ F, P (x, y)
(6). Lesquelles de ces assertions quantifiées ont pour valeur de vérité ”vrai” ?
a) ∀x ∈ R ∃y ∈ R, x + y = 0
b) ∃y ∈ R ∀x ∈ R, x + y ̸= 0
c) (∀x ∈ R ∃y ∈ R, x + y = 0) ⇒ (∃y ∈ R ∀x ∈ R x + y ̸= 0)
(7). Montrez que si 3n + 2 est impair alors n est impair.
(8). Prouvez le théorème ”L’entier n est impair si et seulement si n2 est
impair.”

(9). Prouvez que 2 est irrationnel.
(10). Prouvez que si n est un entier positif, alors n est pair si et seulement
7n + 4 est pair.
(11). Prouvez que si n est un entier positif, alors n est impair si et seulement
si 5n + 6 est pair.
(12). Trouver un contre-exemple de l’assertion : ”Pour tout entier premier
n, n + 2 est premier.”
(13). Montrez que pour tout entier positif n, la somme de n premiers entiers
positifs impairs est n2 .
n(n + 1)
(14). Démontrez que si n est un entier positif, 1 + 2 + · · · + n =
2
(15). Prouvez que 2n < n! pour tout entier positif n ≥ 4.

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