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Solveig Bjarnason

PARLONS
ISLANDAIS
Langue et culture

2e édition
Parlons islandais
Parlons…
Collection dirigée par Michel Malherbe

Dernières parutions

Parlons soureth, Bruno POIZAT, 2016.


Parlons guilaki, Ali SHABAN, 2016.
Parlons uchinaaguchi, Ozias DEODATO ALVES Jr, 2016.
Parlons tchèque, Dagmar HOBZOVÁ-MONOD et Antoine
MARÈS, 2016.
Parlons cham du Vietnam, Agnès DE FÉO, 2015.
Parlons mawitanongo. Le taki-taki revisité, Joël ROY et MAMA
BOBI, 2015.
Parlons kazakh, Zura MAZHIT, 2015.
Parlons malais de Sri Lanka, Gérard ROBUCHON, 2015.
Parlons agoul, Shaban MAZANAEV, 2015.
Parlons tadjik, Michel MALHERBE, 2015.
Parlons tamoul, Élisabeth SETHUPATHY, 2015.
Parlons abkhaze, Michel MALHERBE, 2014.
Parlons maya classique, Jean-Michel HOPPAN, 2014.
Parlons xokleng / laklãnõ, Ozias ALVES Jr, 2014.
Parlons dzongkha, Georges VAN DRIEM, Françoise
POMMARET, Karma TSHERING de Gaselô, 2014.
Parlons pandjabi, Muhammad AMJAD, 2014.
Parlons ouïgour, Palizhati S. YILTIZ, 2014.
Parlons dhivehi, Gérard ROBUCHON, 2013.
Parlons gujrâti, Azad MONANY, 2013.
Parlons (hmong), Jacques LEMOINE, 2013.
Parlons talian, Ozias DEODATO ALVES Jr, 2013.
Parlons hunsrüchisch, Ozias DEODATO ALVES Jr, 2013.
Parlons kabiyè, David ROBERTS, 2013.
Parlons baloutche, Michel MALHERBE, NASEEBULLAH, 2013.
Parlons douala, Valérie EWANE, 2012.
Parlons routoul, Svetlana MAKHMUDOVA, 2012.
Parlons coréen, Michel MALHERBE et Olivier TELLIER, 2012.
Parlons lak, Kamil TCHALAEV, 2012.
Parlons shor, Saodat DANIYAROVA, 2012.
Solveig BJARNASON

Parlons islandais
Langue et culture

2e édition
1re édition : L’Harmattan, 1998.

© L’Harmattan, 2016
5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris

http://www.harmattan.fr
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr

ISBN : 978-2-343-09396-3
EAN : 9782343093963
POURQUOI ET COMMENT
APPRENDRE L‘ISLANDAIS

De plus en plus de Français choisissent l’Islande comme


destination de leurs vacances : de 2011 à 2014, par exemple, le
nombre de visiteurs français a constamment augmenté : de 16 à
20% de touristes français en plus chaque année, pour atteindre
66.000 visiteurs français en 2015.

Des villes et des collèges des deux pays sont jumelés et font des
échanges. Les chefs d’Etat comme les ministres français et
islandais se rencontrent pour des échanges dans les domaines
culturel, universitaire, scientifique, économique, commercial et
environnemental.

Mais pour aller à la rencontre d’une autre nation, il y a toujours un


obstacle à franchir pour mieux communiquer, c’est la langue.

*****
Ce livre ne se veut pas un cours linguistique exhaustif. Son but est
de donner une initiation à la langue islandaise et, au travers de
cette langue, permettre une meilleure compréhension des Islandais
et de leur culture.

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L’Islande est connue pour la beauté du pays et par son actualité. Il
est fini le temps où peu de Français étaient capables de situer
précisément l’Islande, un pays qui semblait au bout du monde.
C’était le point de départ du « Voyage au Centre de la Terre » de
Jules Verne, et la destination du « Pêcheur d’Islande » de Pierre
Loti.

Les événements de ces dernières décennies ont fait qu’à plusieurs


reprises, l’actualité s’est intéressée de près à ce pays du nord de
l’Europe.

1955 Halldor Laxness reçoit le prix Nobel de littérature.


1963 Naissance d’une île, Surtsey, à partir d’un volcan surgi de
la mer au moment où un bateau français avec des
journalistes de Paris-Match se trouvait dans les parages.
1972 Championnat d’échecs entre Fisher et Spassky.
1973 Rencontre entre les présidents Nixon et Pompidou à
Reykjavik, la capitale islandaise.
1973 Réveil d’un vieux volcan, l’Helgafell, endormi depuis
5.000 ans, sur une île habitée, au sud de l’Islande. Les
volcans du massif central ne dorment que depuis 3.500
ans ! Cela se passait sur les îles Vestmannæyar (Heimaey).
1980 Election d’une femme à la présidence de la république :
Vigdís Finnbogadóttir, réélue en 1984, 1988, 1992. Après
ce 4e mandat, elle décida de ne pas se représenter en 1996.
1986 Rencontre Reagan-Gorbatchev à Reykjavik.
1989 Rencontre Bush-Gorbatchev à Reykjavik.
1989 Visite du pape Jean-Paul II.
1996 Eruption d’un volcan sous le glacier Vatnajökull, qui s’est
terminée par un déluge de boue et de blocs de glace, le
Grimsvötn qui a connu d’autres éruptions en 1998, 2004 et
surtout en 2011.
2008 Crise économique : déroute financière, le pays est au bord
de la faillite, les familles très endettées, mais l’Islande
saura prendre les mesures de son redressement.
2010 Eruption du volcan subglaciaire Eyafjallajökull dont les
cendres volcaniques ont perturbé l’espace aérien européen.

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2014 Eruption du volcan subglaciaire Bárðarbunga. Une des
plus grandes et des plus dangereuses éruptions en Islande.
Pendant 6 mois, la lave s’est déversée par des fissures au
nord du glacier Vatnajökull : 1,4 km³ de lave couvrant 85
km² et émission de 12 tonnes de dioxyde de soufre,
perturbant la vie et la santé de la population.

Dans d’autres domaines, l’Islande s’est distinguée :


le bridge : titre de champion du monde de bridge (par équipe) au
Japon en 1991
les échecs : neuf grands maîtres internationaux d’échecs
la force : le titre de « l’homme le plus fort du monde » décerné
à Jón Páll Sigmarsson quatre fois dans les années 80
à Magnús Ver Magnússon quatre fois aussi en 1990, 1994,
1995, 1996
quant à Hafþór Júlíus Björnsson, acteur dans la série
‘Game Of Thrones’, il a déjà été second ‘homme le plus
fort du monde’ et premier ‘homme le plus fort d’Europe’
en 2014 et ne compte pas en rester là …
la beauté : avec trois miss monde islandaises
Miss monde 1986 Hólmfríður Karlsdóttir ‘Hófí’ (22 ans)
Miss monde 1988 Linda Pétursdóttir (20 ans)
Miss monde 2005 Unnur Birna Vilhjálmsdóttir (21 ans)

Ainsi avec ses quelques 140.000 habitants en 1950 puis 200.000


en 1968 et plus de 330.000 en 2015, pour 103.000 km², ce pays
sait faire parler de lui.

L’Islande n’est qu’à 3 heures de Paris par vol direct toute l’année,
il est donc moins long d’aller en Islande par avion qu’à Marseille
en TGV.

Jetons un coup d’œil sur la langue islandaise et la culture de ce


magnifique pays, à la fois intéressant et attachant.

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L’ISLANDE EN CHIFFRES (*)

LES HOMMES

Population : 332.000 habitants

Taux de natalité : 13,9 pour 1.000


Taux de mortalité : 6,3 pour 1.000
Espérance de vie : Homme 80,8 ans Femme 83,7 ans
Taux de fécondité : 2

Tranches d’âge :
moins de 15 ans : 20,4 %
de 15 à 64 ans : 66,1 %
65 ans et plus : 13,5 %

Chômage : 4 %

LA GEOGRAPHIE

Surface : 103.000 km²


Densité : 3,2 habitants au km²

2 % cultures et arbustes
25 % végétation
12 % glaciers
11 % lave
50 % lacs, routes, montagnes, désert

(*) ‘Iceland in Figures’ édition 2015 - Données sur l’Islande de l’OCDE


- Statistiques mondiales

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CHRONOLOGIE
Vers 650 Des ermites irlandais abordent la côte sud islandaise,
probablement lors d’une éruption de l’Hekla : ils y
situent la porte de l’enfer. Ils ne s’y installent pas
vraiment et fuient lors de l’arrivée des Vikings.
874 Installation du premier Viking Ingólfur Arnarson.
930 Constitution du premier Parlement en Europe :
l’Alþing qui se tenait à Þingvellir tous les ans.
999 Adoption du christianisme comme religion officielle
Vers 1000 Découverte de l’Amérique du Nord par Leif
Eriksson, fils d’Erik Le Rouge qui avait découvert le
Groenland en 985.
1262 Soumission au roi de Norvège.
1380-1389 L’Islande et la Norvège deviennent des dépendances
danoises.
Vers 1400 La peste.
1550 Les Danois imposent la Réforme. Le dernier évêque
Jón Arason est décapité.
XVIe-XVIIe s. Monopole danois très dur pour les Islandais.
XVIIIe siècle Période de misère et de catastrophes : naufrages,
épidémies, hivers rigoureux, éruptions volcaniques,
séismes. La variole fait 15.000 morts sur les 50.000
habitants.
1783 Eruption du volcan Laki, la plus longue coulée de
lave de tous les temps : 60 km. 500 km² recouverts
de lave. Emission de gaz sulfureux qui ont détruit la
végétation entraînant la mort de 11.000 bovins,
200.000 moutons et 28.000 chevaux, provoquant
ainsi une terrible famine : plus de 10.000 morts soit
un quart de la population.
1918 1er décembre : semi-indépendance. Le souverain
danois reste roi d’Islande pour 25 ans.
1920 Suffrage universel, droit de vote pour les hommes et
les femmes.
1936 Naufrage du « Pourquoi pas » du Commandant
Charcot sur les côtes islandaises.
1944 17 juin : proclamation de la république islandaise.
Jour de la fête nationale.

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x LA LANGUE ISLANDAISE

Cette partie permettra au lecteur de s’initier


à l’écriture
à la phonétique
à la grammaire
et à la formation du vocabulaire
LA LANGUE

L’islandais fait partie des langues scandinaves qui


constituent la branche nord des langues germaniques, lesquelles
appartiennent au groupe des langues indo européennes.

L’ancien alphabet créé par les Scandinaves était composé


de caractères anguleux, les ‘runes’, qui étaient gravées sur la pierre
ou sur le bois. Leur usage a disparu vers le XIVe siècle.

Dès le XIe siècle, l’alphabet latin a commencé à être


utilisé. Cependant, la lettre de l’alphabet runique ‘Þ’ subsiste
encore aujourd’hui dans l’alphabet islandais. Elle correspond au
‘th’ anglais.

La langue ancienne, le norrois, était parlée et écrite dans


tous les pays scandinaves. Mais dès le XIIe siècle, les langues ont
commencé à se différencier. L’islandais a très peu évolué. La
grammaire actuelle est très proche de celle du norrois : ceci a pu
être vérifié grâce à une grammaire écrite en 1250 ! Ainsi un
Islandais aujourd’hui peut lire des textes du Moyen Age sans trop
de difficultés. Le vocabulaire n’a pratiquement pas changé, mais
s’est enrichi au cours des siècles : les nouveaux mots sont créés à
partir des racines anciennes.

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i L’ALPHABET ISLANDAIS
Il y a 36 lettres dans l’alphabet islandais :

a á b c d ð e é f g h i í j k
l m n o ó p q r s t u ú v w x
y ý z þ æ ö

Il faut ajouter à ces lettres les diphtongues au ei ey

Cette liste de l’alphabet amène trois remarques :


- Deux lettres qui proviennent de la langue ancienne sont tout à fait
particulières et n’existent pas dans notre écriture française : ce
sont le ð et le þ. Elles sont fréquemment utilisées dans les mots
islandais : þ souvent en début de mot ou de syllabe, ð à l’intérieur
ou à la fin d’un mot.
- Les accents sur les voyelles changent le son et en font une lettre à
part entière. Ces accents ont donc une grande importance pour la
prononciation et la compréhension d’un mot. C’est pourquoi les
majuscules conservent ces accents.
- Trois lettres ne sont pratiquement jamais utilisées dans les mots
islandais : c (remplacé par s ou k), q (remplacé par k), w.

i LA PRONONCIATION
En règle générale, les mots sont accentués sur la première syllabe.
Cette accentuation sur le début des mots donne le rythme et la
musicalité de la langue islandaise.

Voici les particularités de la prononciation si elle est différente du


français.

Áá : ao
Ðð c’est un D barré, correspond à un th anglais dur (ex. that)

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Sa prononciation se rapproche un peu de notre z
Dans les textes étrangers il est représenté par d ou dh
Ee :è
Éé : ié
Ff - se prononce comme en français
en début de mot
lorsqu’il précède t k et s
lorsqu’il est doublé
kaffi café se prononce caf-fé
- se prononce v au milieu ou à la fin d’un mot
afi grand-père se prononce avé
- se prononce comme un p (ou b) devant l et n
Keflavík, ville de l’aéroport international, se
prononce kèplavik
Gg se prononce gué
sauf s’il est situé après une voyelle et avant un i (ou j).
Il est alors peu prononcé et sonne comme y (ayez) ou
ille (veille)
segja dire se prononce : seille-ya
hann segir il dit : seille-ir
mais hann sagði il a dit : sague-zé
Hh - est toujours aspiré
- devant un v il se prononce entre kou et kv
hver ? qui ? : entre kouère et kvère
hvar ? où ? : entre kouar et kvar
Ii :é
Íí :i
Jj :i
Ll doublé, ll se prononce généralement comme tl
allir tous : se prononce atlir
Nn - doublé, nn après á í ó ú ý æ au ei ey se prononce
comme tn
steinn pierre : stè-tn(e)

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einn le chiffre un : ètn(e)
- doublé, nn à l’intérieur d’un mot : prononcer les deux n
finna trouver : fin-na
Oo o ouvert comme dans un ‘Oh’ de déception (o)
Óó o fermé comme dans ‘Oh’ d’admiration (au)
Pp se prononce comme en français
sauf devant s t k ou il se prononce f
skipta changer : skéfta
Rr il faut ‘rouler’ les r
rl se prononce souvent comme tl
rn se prononce souvent comme tn
barn enfant : batn
Ss prononciation entre les ‘se’ ‘che’ ‘je’ français
ce qui conduit à orthographier en islandais :
bridds le mot anglais bridge (jeu de cartes)
Uu : eu comme dans beurre
Úú : ou
Yy :é
Ýý :i
Zz comme le s. Les mots contenant un z sont souvent
orthographiés aussi avec un s
Þþ s’écrit comme un P prolongé vers le haut
Il correspond à un th anglais doux (ex. thin)
Sa prononciation se rapproche un peu de notre s
Dans les textes étrangers il est représenté par th
Ææ (a + e dans l’a) : se prononce aïe
Öö : eu (comme dans feu)
au : se prononce œil
ei et ey : se prononcent eille

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Pour la prononciation, le lecteur pourra se reporter au support
audio (CD vendu séparément).

Remarque : la phonétique indiquée dans ce livre ne suit aucune


règle linguistique, mais elle s’est révélée efficace auprès des
personnes de langue française.

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LA GRAMMAIRE

La grammaire tient une place importante dans la


connaissance et la pratique de la langue islandaise.

La grammaire islandaise n’est pas plus difficile que la


grammaire française. Les règles sont peut-être même plus logiques
à condition de prendre en compte l’origine des mots et leur racine.
Par contre, elle se caractérise par différentes déclinaisons et
conjugaisons qui en font sa principale difficulté au premier abord.
Les déclinaisons ne surprendront pas ceux qui ont fait de
l’allemand, ou des langues anciennes comme le latin ou le grec.

i L’ORDRE DES MOTS DANS LA PHRASE


La construction d’une phrase islandaise ressemble beaucoup à
celle d’une phrase française.
Quelques différences cependant méritent d’être soulignées.

- Quand une phrase ou une proposition commence par un adverbe,


un complément de temps ou de lieu, le sujet est placé après le
verbe
- maintenant nous sommes à Reykjavik
nú erum við í Reykjavík (maintenant sommes nous à
Reykjavik)

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- L’article défini est suffixé au nom
- livre : bók, le livre : bókin

- La négation ‘ekki’ se place :


après l’auxiliaire,
après le verbe sans complément ou suivi d’une préposition,
entre le complément indirect et le complément direct,
devant l’adjectif ou l’adverbe sur lequel porte la négation
- je ne comprends pas
ég skil ekki
- il ne me donne pas le dictionnaire
hann gefur mér ekki orðabókina (il donne à moi pas le
dictionnaire)

- Les propositions subordonnées sont souvent précédées d’une


virgule
- je lis le livre qui est sur la table
ég les bókina, sem er á borðinu

i LES DECLINAISONS
Il y a quatre cas qui sont utilisés de la même manière que ceux de
l’allemand ou du latin :
le nominatif pour le sujet
l’accusatif pour le complément d’objet direct
le datif pour le complément d’objet indirect
le génitif pour le complément du nom.

Des verbes et des prépositions peuvent commander l’emploi de


l’un ou l’autre de ces cas.

Sont déclinés :
les noms communs et les noms propres
les adjectifs
l’article défini

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les pronoms
les nombres de 1 à 4
les participes passés employés comme adjectifs
les participes présents employés comme substantifs.

L’islandais compte trois genres : le masculin, le féminin et le


neutre. Masculin et féminin ensemble donnent un neutre pluriel.
Comme en français, le genre n’a pas forcément de lien avec la
signification du mot.

i LA MORPHOLOGIE DES MOTS


Nous savons maintenant que la plupart des mots islandais se
déclinent ou se conjuguent. Ils sont donc composés d’une racine,
ou radical, et d’une terminaison variable appelée aussi suffixe ou
désinence.

La langue islandaise conserve des caractéristiques archaïques, que


les autres langues germaniques ne connaissent pas ou très peu. La
métaphonie en est une : c’est un phénomène très important pour
mieux comprendre les différentes formes que prendra un même
mot. Aussi nous allons en donner quelques explications avant
d’aborder la suite.

¡ La métaphonie
C’est la transformation d’une voyelle du radical en fonction de la
voyelle du suffixe.

Ces transformations ont évolué depuis les premiers siècles


jusqu’au Moyen Age. Aussi, dans certains cas, nous observerons le
résultat de la métaphonie, bien que la voyelle du suffixe (cause de
cette métaphonie) ait disparu au cours des siècles.

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- La métaphonie en u
- causée par un u (présent ou ancien) dans le suffixe,
- transforme dans la racine :
a —> ö si a est dans une syllabe accentuée
-la première du mot-
a —> u si a est dans une syllabe non accentuée
- allir tous : au nominatif pluriel, suffixe -ir,
devient öllum au génitif pluriel, suffixe -um
- ég kallaði j’appelais : suffixe -ði, devient
við kölluðum nous appelions : le suffixe -ðum
contient un u, donc le dernier a de la racine
kalla, syllabe non accentuée, devient u , puis
le premier a de kalla, syllabe accentuée, se
retrouve devant un u et devient donc ö.

- La métaphonie en i
- causée par un i ou un j (présent ou ancien) dans le suffixe,
- transforme dans la racine :
a —> e
e —> i
o —> e, y
u, ju —> y
ú, jó, jú —> ý
ó —> æ
á —> æ
au —> ey
sonur un fils, devient au pluriel : synir des fils
hár haut, devient au comparatif : hærri plus haut

¡ La syncope
Un autre phénomène que l’on peut rencontrer dans les déclinaisons
islandaises est la syncope.

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La voyelle d’une syllabe, généralement non accentuée, de la racine
peut disparaître devant un suffixe commençant par une voyelle.
- vieux : nominatif masculin : gamall , accusatif : gamlan
au nominatif : gamal-l : suffixe -l, racine gamal,
à l’accusatif : gaml-an :suffixe -an, le 2e a de la racine,
syllabe non accentuée, disparaît devant le suffixe qui
commence par une voyelle.

i L’ARTICLE
L’article indéfini n’existe pas.

L’article défini est suffixé au nom et se décline. Il peut être


employé isolément, avec un sens solennel, et de la manière
suivante : article + adjectif + substantif.

Déclinaison de l’article défini dans les trois genres. Forme isolée,


suivie de la forme suffixée.

Masculin Féminin Neutre


Singulier
Nominatif hinn -(i)nn hin -(i)n hið -(i)ð
Accusatif hinn -(i)nn hina -(i)na hið -(i)ð
Datif hinum -num hinni -(i)nni hinu -nu
Génitif hins -(i)ns hinnar -(i)nna hins -(i)ns
Pluriel
Nominatif hinir -nir hinar -nar hin -(i)n
Accusatif hina -na hinar -nar hin -(i)n
Datif hinum -num hinum -num hinum -num
Génitif hinna -nna hinna -nna hinna -nna

Dans sa forme suffixée, le h est toujours supprimé, le i disparaît


dans les cas suivants :
- quand il suit un r pour les nominatif et accusatif pluriel des
noms masculins et féminins,

25
- quand il suit un s pour les nominatif et accusatif pluriel des
noms féminins,
- le suffixe du datif pluriel des noms est toujours -um, le m est
supprimé lorsque l’article est suffixé au nom : suffixe du nom et de
l’article -um + -num devient -unum.

i LES NOMS
Les noms se déclinent avec quatre cas (nominatif, accusatif, datif,
génitif), trois genres (masculin, féminin, neutre) et deux nombres
(singulier, pluriel). Ils sont répartis en deux grandes catégories :
les déclinaisons fortes et les déclinaisons faibles.

Noms masculins :
- trois déclinaisons fortes
- deux déclinaisons faibles
Noms féminins :
- trois déclinaisons fortes
- deux déclinaisons faibles
Noms neutres :
- une déclinaison forte
- une déclinaison faible

Dans chaque genre, il y a quelques mots irréguliers, généralement


très employés, comme homme, père, mère, frère, sœur, fille, pied.

La déclinaison d’un nom se définit par le nominatif singulier, la


désinence du génitif singulier et celle du nominatif pluriel.
Exemple : cheval hestur, -s, -ar, première déclinaison forte des
noms masculins.

Sans vouloir entrer dans le détail de toutes les subtilités de la


grammaire islandaise, nous donnerons ci-après un exemple de
chacune de ces déclinaisons : nom seul et nom avec l’article défini

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suffixé qui se décline aussi et peut modifier la déclinaison du nom
auquel il est attaché.

Remarque : tous les mots déclinés, aux trois genres, ont le datif
pluriel en -um et le génitif pluriel en -a.

Récapitulatif des désinences définissant les différentes


conjugaisons qui vont être données ci-après (nominatif singulier,
génitif singulier, nominatif pluriel).

Noms masculins
- déclinaisons fortes
1ère déclinaison : hestur, -s, -ar cheval
2ème déclinaison : gestur, -s, -ir invité, hôte
3ème déclinaison : hlutur, -ar, -ir chose
- déclinaisons faibles
1ère déclinaison : tími, -a, -ar temps, heure
2ème déclinaison : nemandi, -a, -ur élève

Noms féminins
- déclinaisons fortes
1ère déclinaison : búð, -ar, -ir boutique
2ème déclinaison : vél, -ar, -ar moteur
3ème déclinaison : bók, -ar, -ur (bækur) livre
- déclinaisons faibles
1ère déclinaison : tunga, -u, -ur langue
2ème déclinaison : lygi, -i, -ar mensonge et
æfi, -i, -ir vie

Noms neutres
- déclinaison forte
1ère déclinaison : skip, -s, - navire
- déclinaison faible
1ère déclinaison : auga, -a, -u œil

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¡ Noms masculins
A. - Déclinaisons fortes

Les déclinaisons fortes sont plus fréquemment utilisées que les


déclinaisons faibles.

A.1. - Première déclinaison forte des noms masculins

génitif singulier -s, nominatif pluriel -ar

Hestur : un cheval Hesturinn : le cheval

Singulier
nominatif hestur hesturinn
accusatif hest hestinn
datif hesti hestinum
génitif hests hestsins
Pluriel
nominatif hestar hestarnir
accusatif hesta hestana
datif hestum hestunum
génitif hesta hestanna

La plupart des noms masculins de déclinaison forte suit ce modèle.


Remarque : la racine est hest, la désinence au nominatif singulier
est r mais un u a été ajouté pour faciliter la prononciation.

Variante pour les noms terminés en ir :


læknir médecin (lækni-r)

Singulier
nominatif læknir
accusatif lækni
datif lækni
génitif læknis

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Pluriel
nominatif læknar
accusatif lækna
datif læknum
génitif lækna

Variante pour les noms terminés par ar ur aldur andur


où le r appartient à la racine et non à la désinence du nominatif :
akur champ

Singulier
nominatif akur
accusatif akur
datif akri
génitif akurs
Pluriel
nominatif akrar
accusatif akra
datif ökrum
génitif akra

Variante pour les noms de deux syllabes terminés par all ill
ull ann inn unn
jökull glacier (jökul-l)

Singulier
nominatif jökull
accusatif jökul
datif jökli
génitif jökuls
Pluriel
nominatif jöklar
accusatif jökla
datif jöklum
génitif jökla

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Remarque : la racine est jökul. Après une racine terminée par l
ou n la désinence r au nominatif devient un deuxième l ou un
deuxième n .

Les noms des glaciers se terminent par -jökull et se déclinent :

Vatnajökull : le glacier des eaux (le plus grand glacier


d’Europe, 8 400 km²)
Snæfellsjökull : le glacier de la montagne de neige (lieu de
départ du Voyage au Centre de la Terre de Jules
Verne)
Langjökull : le long glacier (1 025 km²)
Hofsjökull : le glacier du lieu où habitent les dieux (950 km²)
Myrdalsjökull : le glacier de la vallée des marais
Eyjafjallajökull : le glacier des montagnes des îles ...

Les noms terminés par ss au nominatif n’ajoutent pas un


troisième s au génitif singulier : foss cascade, racine : foss,
génitif : foss

Les noms des cascades, très nombreuses en Islande, se terminent


par -foss et se déclinent :

Gullfoss : la cascade d’or (tombe en deux parties dans une


gorge étroite)
Skógarfoss : la cascade du bois (60 m de haut)
Goðafoss : la cascade des dieux (en arc de cercle)
Svartifoss : la cascade noire (car entourée d’orgues basaltiques
noires)
Dettifoss : la cascade qui tombe (44 m de haut, la plus
puissante d’Europe)
Öxaráfoss : la cascade de la rivière de la hache
Öfærufoss, Seljalandfoss, Hafragilsfoss, Selfoss, ...

30
A.2. - Deuxième déclinaison forte des noms masculins

génitif singulier -s, nominatif pluriel -ir

Gestur : un invité, un hôte Gesturinn : l’invité, l’hôte

Singulier
nominatif gestur gesturinn
accusatif gest gestinn
datif gesti gestinum
génitif gests gestsins
Pluriel
nominatif gestir gestirnir
accusatif gesti gestina
datif gestum gestunun
génitif gesta gestanna

Pour certains noms, le -i du datif singulier est omis.

Variante pour les noms dont la racine se termine par un g ou


un k (ou æ, ey, ý) :
ils forment - le génitif singulier avec la désinence -jar
- le datif pluriel avec -jum
- le génitif pluriel avec -ja
veggur mur (vegg(u)-r)

Singulier
nominatif veggur
accusatif vegg
datif vegg
génitif veggjar
Pluriel
nominatif veggir
accusatif veggi
datif veggjum
génitif veggja

31
A.3. - Troisième déclinaison forte des noms masculins

génitif singulier -ar, nominatif pluriel -ir

Hlutur : une chose, une partie Hluturinn : la chose, la partie

Singulier
nominatif hlutur hluturinn
accusatif hlut hlutinn
datif hluti hlutnum
génitif hlutar hlutarins
Pluriel
nominatif hlutir hlutirnir
accusatif hluti hlutina
datif hlutum hlutunum
génitif hluta hlutanna

La plupart des noms de cette déclinaison obéissent à des règles de


métaphonie complexes, mais il y a aussi beaucoup d’exceptions.
- métaphonie en u : nominatif et accusatif singulier et datif pluriel
- métaphonie en i : datif singulier et nominatif et accusatif pluriel
- fracture en a (ö de la racine devient a devant un suffixe en a) :
génitif singulier et pluriel

fjörður sonur
fjord fils
Singulier
nominatif fjörður sonur
accusatif fjörð son
datif firði syni
génitif fjarðar sonar
Pluriel
nominatif firðir synir
accusatif firði ou fjörðu syni ou sonu
datif fjörðum sonum
génitif fjarða sona

32
köttur þráður mánuður
chat fil mois
Singulier
nominatif köttur þráður mánuður
accusatif kött þráð mánuð
datif ketti þræði mánuði
génitif kattar þráðar mánaðar
Pluriel
nominatif kettir þræðir mánuðir
accusatif ketti þræði mánuði
datif köttum þráðum mánuðum
génitif katta þráða mánaða

B. - Déclinaisons faibles

Les déclinaisons faibles des noms masculins sont plus faciles que
les déclinaisons fortes et présentent peu de variantes.
Les noms se terminent par une voyelle dans tous les cas du
singulier : .
-i au nominatif
-a aux autres cas.

B.1. - Première déclinaison faible des noms masculins

génitif singulier -a, nominatif pluriel -ar

Cette déclinaison s’applique aux noms masculins terminés par i

Tími : temps (durée) et heure Tíminn : le temps, l’heure

Singulier
nominatif tími tíminn
accusatif tíma tímann
datif tíma tímanum
génitif tíma tímans

33
Pluriel
nominatif tímar tímarnir
accusatif tíma tímana
datif tímum tímunum
génitif tíma tímanna

Métaphonie en u au génitif pluriel :


le a de la racine devient ö dans une syllabe accentuée,
u dans une syllabe non accentuée
afi : grand-père, génitif pluriel öfum
bakari : boulanger, génitif pluriel bökurum (double métaphonie)
Exception : deux mots de cette déclinaison, très peu employés, ont
le nominatif en a :
herra : monsieur et séra : révérend

B.2. - Deuxième déclinaison faible des noms masculins

génitif singulier -a, nominatif pluriel -ur

Cette déclinaison s’applique aux noms masculins formés par le


participe présent des verbes. Ces noms se terminent par -andi au
nominatif singulier.
Exemple : nemandi, participe présent du verbe nema apprendre.

Nemandi: un élève, un étudiant Nemandinn : l’élève, l’étudiant

Singulier
nominatif nemandi nemandinn
accusatif nemanda nemandann
datif nemanda nemandanum
génitif nemanda nemandans
Pluriel
nominatif nemendur nemendurnir
accusatif nemendur nemendurna
datif nemendum nemendunum
génitif nemenda nemendanna

34
Remarque : le a de la terminaison -andi devient e dans les cas
du pluriel : -endur, ...

Formations irrégulières :
bóndi : fermier, pluriel bændur, du verbe búa : habiter, tenir une
ferme
frændi : cousin, pluriel frændur, du verbe frjá : aimer, qui n’est
plus usité

¡ Noms féminins
A. - Déclinaisons fortes

Les trois premiers cas du singulier sont identiques (nominatif


accusatif datif).
Les deux premiers cas du pluriel sont identiques (nominatif
accusatif).

A.1. - Première déclinaison forte des noms féminins

génitif singulier -ar, nominatif pluriel -ir

Búð : une boutique Búðin : la boutique

Singulier
nominatif búð búðin
accusatif búð búðina
datif búð búðinni
génitif búðar búðarinnar
Pluriel
nominatif búðir búðirnar
accusatif búðir búðirnar
datif búðum búðunum
génitif búða búðanna

35
Variantes :
- transformation du ö de la dernière syllabe de la racine en a au
génitif singulier et pluriel, aux nominatif et accusatif pluriel,
exemple ci-dessous : höfn port
- pour les noms terminés en un , le u de la racine devient a aux
nominatif, accusatif et génitif pluriel, exemples ci-dessous : höfn
port et verslun magasin, commerce et pöntun commande (pour
ce dernier, le ö devient a lorsque la syllabe suivante transforme le
u en a).

höfn verslun pöntun


port magasin commande
Singulier
nominatif höfn verslun pöntun
accusatif höfn verslun pöntun
datif höfn verslun pöntun
génitif hafnar verslanar pöntunar
Pluriel
nominatif hafnir verslanir pantanir
accusatif hafnir verslanir pantanir
datif höfnum verslunum pöntunum
génitif hafna verslana pantana

A.2. - Deuxième déclinaison forte des noms féminins

génitif singulier -ar (-r), nominatif pluriel -ar (-r)

Vél : un moteur Vélin : le moteur

Singulier
nominatif vél vélin
accusatif vél vélina
datif vél vélinni
génitif vélar vélarinnar

36
Pluriel
nominatif vélar vélarnar
accusatif vélar vélarnar
datif vélum vélunum
génitif véla vélanna

Variante pour certains noms, un j ou un v est inséré entre la


racine et la désinence au génitif singulier et dans tous les cas du
pluriel : stöð lieu et skel coquille

Singulier
nominatif stöð skel
accusatif stöð skel
datif stöð skel
génitif stöðvar skeljar
Pluriel
nominatif stöðvar skeljar
accusatif stöðvar skeljar
datif stöðvum skeljum
génitif stöðva skelja

Variante pour les noms terminés par -ing : l’accusatif et le datif


singulier sont en -ingu : spurning : question

Singulier
nominatif spurning
accusatif spurningu
datif spurningu
génitif spurningar
Pluriel
nominatif spurningar
accusatif spurningar
datif spurningum
génitif spurninga

37
Il paraît amusant de donner ici la déclinaison (avec et sans article)
du nom le plus court : á : rivière

Singulier
nominatif á áin
accusatif á ána
datif á ánni
génitif ár árinnar
Pluriel
nominatif ár árnar
accusatif ár árnar
datif ám ánum
génitif áa á(a)nna

Les noms propres des rivières islandaises se terminent par á et se


déclinent :
Laxá : la rivière du saumon
Jökulsá : la rivière du glacier
Öxará : la rivière de la hache
Norðurá : la rivière du nord
Hvítá : la rivière blanche
Ölfusá, Þjórsá, ...

A.3. - Troisième déclinaison forte des noms féminins

génitif singulier -ar, nominatif pluriel -ur (-r)

Peu de noms appartiennent à cette déclinaison

Bók : un livre Bókin : le livre

Singulier
nominatif bók bókin
accusatif bók bókina
datif bók bókinni
génitif bókar bókarinnar

38
Pluriel
nominatif bækur bækurnar
accusatif bækur bækurnar
datif bókum bókunum
génitif bóka bókanna

Variantes :
- transformation du ó de la racine en æ aux nominatif et
accusatif pluriel, exemple ci-dessus : bók livre, et parfois au
génitif singulier, exemple ci-dessous : nótt nuit
- transformation du ö de la racine en a aux génitifs singulier et
pluriel et en e aux nominatif et accusatif pluriel, exemple ci-
dessous : önd canard
- transformation du ú de la racine en ý aux nominatif et accusatif
pluriel, exemple ci-dessous : brú pont

nótt önd brú


nuit canard pont
Singulier
nominatif nótt önd brú
accusatif nótt önd brú
datif nótt önd brú
génitif nætur andar brúar
Pluriel
nominatif nætur endur brýr
accusatif nætur endur brýr
datif nóttum öndum brúm
génitif nótta anda brúa

B. - Déclinaisons faibles

B.1. - Première déclinaison faible des noms féminins

génitif singulier -u, nominatif pluriel -ur

39
La plupart des noms féminins faibles suivent ce modèle.

Tunga : une langue, langage Tungan : la langue

Singulier
nominatif tunga tungan
accusatif tungu tunguna
datif tungu tungunni
génitif tungu tungunnar
Pluriel
nominatif tungur tungurnar
accusatif tungur tungurnar
datif tungum tungunum
génitif tungna tungnanna

Variantes :
- transformation du a de la racine en ö lorsque la désinence
commence par u (métaphonie en u), exemple : saga histoire
- le génitif pluriel, -na est parfois -a : c’est le cas des mots
terminés par -ja (sauf s’il y a un k ou un g dans la racine) et
d’autres pour lesquels il n’y a pas de règle générale, exemple : lilja
lilas
- génitif pluriel irrégulier de kona femme : kvenna.
saga lilja kona
histoire lilas femme
Singulier
nominatif saga lilja kona
accusatif sögu lilju konu
datif sögu lilju konu
génitif sögu lilju konu
Pluriel
nominatif sögur liljur konur
accusatif sögur liljur konur
datif sögum liljum konum
génitif sagna lilja kvenna

40
B.2. - Deuxième déclinaison faible des noms féminins

génitif singulier -i, nominatif pluriel -ar, -ir

Les noms féminins déclinés sur ce modèle sont peu nombreux. Ils
représentent des idées abstraites et certains ne sont donc pas
utilisés au pluriel.

Lygi Ævi
mensonge vie
Singulier
nominatif lygi ævi
accusatif lygi ævi
datif lygi ævi
génitif lygi ævi
Pluriel
nominatif lygar ævir
accusatif lygar ævir
datif lygum ævum
génitif lyga æva

¡ Noms neutres
A. - Déclinaisons fortes

A.1. -Déclinaison forte des noms neutres

génitif singulier -s, nominatif pluriel - sans désinence

La plupart des noms neutres suivent ce modèle. Il n’y a qu’une


déclinaison forte, elle ressemble à la déclinaison forte des noms
masculins, sauf qu’il n’y a pas de désinence aux nominatif et
accusatif singulier et pluriel.

41
Skip : un navire Skipið : le navire

Singulier
nominatif skip skipið
accusatif skip skipið
datif skipi skipinu
génitif skips skipsins
Pluriel
nominatif skip skipin
accusatif skip skipin
datif skipum skipunum
génitif skipa skipanna

Variantes :
- Les noms neutres dont la racine contient un a accentué
(première syllabe), transforment cet a en ö aux nominatif,
accusatif et datif pluriel (métaphonie en u), exemple ci-dessous :
barn enfant. Ceux qui contiennent un a non accentué,
transforment cet a en u aux mêmes cas (métaphonie en u à
cause d’un u disparu), exemple ci-dessous : sumar été.

- Certains noms neutres de deux syllabes perdent la dernière


voyelle de la racine (voyelle de la syllabe non accentuée) quand la
désinence commence par une voyelle, c’est-à-dire aux datif
singulier, datif et génitif pluriel, exemple ci-dessous : sumar été
(à rapprocher de jökull, première déclinaison forte des noms
masculins).

- La plupart des noms neutres dont la racine se termine par i ,


transforme cet i en j aux datif et génitif pluriel, exemple ci-
dessous : merki marque.
D’autres insèrent un j aux mêmes cas, exemple : ber baie (fruit).

- Déclinaison irrégulière aux datif singulier et pluriel et génitif


pluriel pour tré arbre et hné genou : datif singulier tré hné,
datif pluriel trjáum hnjáum, génitif pluriel trjáa hnjáa.

42
Génitif singulier irrégulier pour fé biens, argent, bétail : fjár.

barn sumar
enfant été
Singulier
nominatif barn sumar
accusatif barn sumar
datif barni sumri
génitif barns sumars
Pluriel
nominatif börn sumur
accusatif börn sumur
datif börnum sumrum
génitif barna sumra

merki ber
marque baie (fruit)
Singulier
nominatif merki ber
accusatif merki ber
datif merki beri
génitif merkis bers
Pluriel
nominatif merki ber
accusatif merki ber
datif merkjum berjum
génitif merkja berja

Beaucoup de petits fruits, ont un nom qui se termine par ber


bláber airelle
aðalbláber myrtille
kirsuber cerise
vínber raisin
jarðarber fraise
hindber framboise

43
sólber cassis
rifsber groseille
rauðber groseille rouge, ...

B.2. - Déclinaison faible des noms neutres

génitif singulier -a, nominatif pluriel -u

Peu de noms suivent ce modèle. Ils désignent, pour la plupart, des


parties du corps :
auga œil, eyra oreille, lunga poumon, hjarta (pluriel hjörtu)
cœur, nýra rein, ...

Auga : un œil Augað : l’œil

Singulier
nominatif auga augað
accusatif auga augað
datif auga auganu
génitif auga augans
Pluriel
nominatif augu augun
accusatif augu augun
datif augum augunum
génitif augna augnanna

i L’ADJECTIF
Les adjectifs se déclinent avec quatre cas, trois genres et deux
nombres. Ils appartiennent tous à la même classe.
Chaque adjectif a une déclinaison forte (qui ressemble à celle de
l’article) et une déclinaison faible (qui ressemble à la déclinaison
faible des noms).

44
La déclinaison forte est utilisée lorsque l’adjectif est indéterminé :
il qualifie un nom employé avec l’article indéfini en français.
góður maður : un homme bon
ríkur maður : un homme riche

La déclinaison faible est utilisée lorsque l’adjectif est déterminé :


il qualifie un nom employé avec l’article défini, ou un pronom
possessif, ou un pronom démonstratif, un nom propre, ou
déterminé par le contexte.
góði maðurinn : l’homme bon
þessi góði maður : cet homme bon
maðurinn er góður : l’homme est bon
Helena Fagra : la Belle Hélène
minn góði maður ! : mon bon monsieur !
góði maður ! : cher monsieur !
Les participes présents utilisés comme adjectifs sont invariables.
Les participes passés se déclinent lorsqu’ils sont employés comme
adjectifs.

¡ Déclinaison forte des


adjectifs
Ungur, ung, ungt : jeune

Masculin Féminin Neutre


Singulier
nominatif ung ur ung ung t
accusatif ung an ung a ung t
datif ung um ung ri ung u
génitif ung s ung rar ung s
Pluriel
nominatif ung ir ung ar ung
accusatif ung a ung ar ung
datif ung um ung um ung um
génitif ung ra ung ra ung ra

45
Remarque : les datif et génitif pluriel sont identiques dans les trois
genres comme dans toutes les déclinaisons d’adjectifs ou de
pronoms.

¡ Déclinaison faible des


adjectifs
Le singulier a les désinences suivantes
m f n
nom. i a a
acc. a u a
dat. a u a
gén. a u a

Au pluriel, la désinence est u à tous les cas.

Singulier
nominatif ungi unga unga
accusatif unga ungu unga
datif unga ungu unga
génitif unga ungu unga
Pluriel
nominatif ungu ungu ungu
accusatif ungu ungu ungu
datif ungu ungu ungu
génitif ungu ungu ungu

¡ Variantes
- Les variations décrites pour les noms sont valables aussi pour les
adjectifs.

- La racine correspond au nominatif du féminin singulier.

46
Attention à la métaphonie en u qui transforme le a en u ou ö au
féminin : gamall, gömul, gamalt vieux - racine : gamal.

- Variante sur la formation du neutre au nominatif et accusatif


singulier de la déclinaison forte, selon la terminaison de la racine :

- racine terminée par un T


racine terminée par un T précédé d’une voyelle :
—> ajout d’un T
latur, löt, latt : paresseux
- racine terminée par un T précédé d’une consonne
—> pas de désinence
svartur, svört, svart : noir

- racine terminée par un D


racine terminée par un Ð précédé d’une consonne
—> le D ou le Ð est remplacé par un T
kaldur, köld, kalt : froid
ánægður, ánægð, ánægt : content

- racine terminée par NN


racine terminée par DD
racine terminée par Ð précédé d’une voyelle
—> NN ou DD ou Ð sont remplacés par TT
sannur, sönn, satt : vrai
fæddur, fædd, fætt : né
glaður, glöð, glatt : joyeux

- racine terminée par une voyelle


—> ajout de TT
blár, blá, blátt : bleu
nýr, ný, nýtt : nouveau

- racine terminée par IL, IN


—> le L ou le N de la racine devient Ð
mikill, mikil, mikið : grand, beaucoup de
lítill, lítil, lítið : petit

47
¡ Comparatif et superlatif

Le comparatif est formé par ajout de -ari (ou -ri) au radical.

Le comparatif ne se décline pas. Seul le singulier du neutre se


termine par -ara au lieu de -ari.

Le superlatif est formé par ajout de -astur (ou -stur) au radical.

Le superlatif a une déclinaison forte employée lorsque l’adjectif


est attribut
þessi maður er ríkastur
cet homme est le plus riche
et une déclinaison faible dans les autres cas
þetta er ríkasti maðurinn
c’est l’homme le plus riche

Pour les trois genres, cela donne :


riche : ríkur, rík, ríkt
comparatif :
ríkari, ríkari, ríkara
superlatif :
fort : ríkastur, ríkust, ríkast
faible : ríkasti, ríkasti, ríkasta

- La plupart des adjectifs prend les terminaisons -ari et -astur


latur, latari, latastur : paresseux
glaður, glaðari, glaðastur : heureux

- D’autres prennent les terminaisons -ri et -astur


fallegur, fallegri, fallegastur : beau
nýr, nýrri, nýjastur : nouveau
seinn, seinni, seinastur : lent

48
- Enfin, certains prennent les terminaisons -ri et -stur et subissent
la métaphonie en i, dans la racine :
a devient e,
u devient y,
á devient æ
langur, lengri, lengstur : long
stuttur, styttri, stystur : court
ungur, yngri, yngstur : jeune
fáir, færri, fæstir : peu nombreux (au pluriel)
Dans cette série, les féminin et neutre du superlatif sont identiques
ungur : superlatif masculin yngstur, féminin yngst, neutre yngst

- La terminaison -ust peut provoquer une métaphonie en u (le a


de la racine devient ö) :
- pour la déclinaison forte des superlatifs : au nominatif
féminin singulier et aux nominatif et accusatif neutre pluriel,
- pour la déclinaison faible des superlatifs : à toutes les
formes du pluriel et à l’accusatif, le datif et le génitif du féminin
singulier.
glaður : heureux
superlatif déclinaison forte : m. glaðastur, f. glöðust, n. glaðast
superlatif déclinaison faible : f. glaðasta, glöðustu, glöðustu,
glöðustu
à toutes les formes du pluriel : glöðustu

- Quelques adjectifs irréguliers


Positif Comparatif Superlatif Superlatif
décl. forte décl. faible
vieux gamall eldri elstur elsti
bon góður betri bestur besti
petit lítill minni minnstur minnsti
nombreux margur fleiri flestur flesti
beaucoup mikill meiri mestur mesti
{illur }
mauvais {slæmur } verri verstur versti
{vondur }

49
- Certaines formes de comparatif et superlatif ne proviennent pas
d’un adjectif (qui n’existe pas) mais d’un nom ou d’un adverbe.
C’est souvent le cas lorsqu’il y a notion de lieu ou de temps.

Comparatif Superlatif Superlatif Origine


fort faible
à l’est austari/ austastur austasti du nom austur est,
eystri et adverbe austur
vers l’est
à l’ouest vestari/ vestastur vestasti du nom vestur
vestri ouest, et adverbe
vestur vers l’ouest
au nord norðari/ nyrstur nyrstri du nom norður
nyrðri nord, et adverbe
norður vers le nord
au sud syðri syðstur syðstri du nom suður sud,
et adverbe suður
vers le sud
proche/ nærri næstur næsti de l’adverbe nær
suivant près, presque
antérieur/ fyrri fyrstur fyrsti de l’adverbe fyrr
précédent avant, plus tôt
en bas neðri neðstur neðsti de l’adverbe niður
en bas
à droite hægri {forme comparative
à gauche vinstri { d’adj. sans positif
{ni superlatif

50
i LES PRONOMS

¡ Les pronoms personnels


je ég nous við
tu þú vous þið
il hann (masculin) ils þeir (masculin)
elle hún (féminin) elles þær (féminin)
il, elle það (neutre) ils, elles þau (neutre)

Il y a aussi un pronom réfléchi à la troisième personne du singulier


et du pluriel : sig

- le nous de majesté vér (vér, oss, oss, vor) et le vous de politesse


þér (þér, yður, yður, yðar) ne s’emploient pratiquement plus.
Le vouvoiement est maintenant remplacé par le tutoiement, sauf
dans certaines prières s’adressant à Dieu, et le nous de majesté
peut encore être employé par le Président de la République et
l’évêque.

- Lorsqu’il est inversé dans une interrogation, le pronom personnel


de la deuxième personne du singulier est suffixé au verbe.
L’impératif à la deuxième personne est également formé de cette
façon, þú devient alors -u, -ðu, -du, -tu :

-u après un t
þú ert ... tu es ..., ertu ...? es-tu ...?, vertu ... sois ...

-ðu après r, f et g (doux)


þú kallar ... tu appelles ..., kallarðu ... ? appelles-tu ... ?,
kallaðu appelles
þú segir ... tu dis ..., segðu dis-tu ou dis

51
-du après g (dur), l, m, n et ð qui se transforme en d
þú kemur tu viens, komdu viens ou viens-tu ?
þú bíður tu attends, bíddu attends ou attends-tu ?

-tu après k, p, t, s et ll
þú tekur tu prends, taktu prends ou prends-tu ?
þú lest tu lis, lestu lis ou lis-tu ?

Déclinaison des pronoms personnels

1e personne 2e personne
Singulier
nominatif ég þú
accusatif mig þig
datif mér þér
génitif mín þín
Pluriel
nominatif við þið
accusatif okkur ykkur
datif okkur ykkur
génitif okkar ykkar

3e personne masculin féminin neutre réfléchi


Singulier
nominatif hann hún það
accusatif hann hana það sig
datif honum henni því sér
génitif hans hennar þess sín
Pluriel
nominatif þeir þær þau
accusatif þá þær þau sig
datif þeim þeim þeim sér
génitif þeirra þeirra þeirra sín

52
Remarques :
- Les datif et génitif pluriel sont identiques pour les trois genres.
- Le pronom réfléchi de la 3e personne n’a pas de nominatif. Le
singulier et le pluriel sont identiques.

¡ Les pronoms possessifs


Les pronoms possessifs se placent après le nom qui lui-même est
suffixé par l’article défini.

La langue islandaise utilise trois pronoms possessifs déclinés :


minn, mín, mitt à la première personne du singulier (mon)
þinn, þín, þitt à la deuxième personne du singulier (ton)
sinn, sín, sitt à la troisième personne du singulier et du
pluriel réfléchie, c’est-à-dire si le possesseur
est le sujet de la phrase (son et leur)

Dans les autres cas, c’est le génitif du pronom personnel, employé


de manière invariable, qui sert de pronom possessif :
okkar notre, nos ( de nous)
ykkar votre, vos (de vous)
et pour la troisième personne, si le possesseur n’est pas le sujet de
la phrase :
hans son, sa, ses (de lui)
hennar son, sa, ses (d’elle)
þess son, sa, ses (neutre)
þeirra leur, leurs (d’eux)

Il existe également yðar (invariable) pour votre de vouvoiement,


peu utilisé, et vor (même déclinaison que le pronom interrogatif
hvor) pour notre de majesté qui ne sert pratiquement plus sauf
dans des formes telles que ‘Faðir vor’ : ‘Notre Père’.

53
Avec un nom propre, emploi du pronom et du nom (au génitif) :
Catherine prend le stylo d’Eric : Katrín tekur pennann hans
Eiríks

Les Islandais emploient souvent le pronom possessif minn, mín


lorsqu’ils s’adressent à une personne :
Pétur minn..., Katla mín..

Illustration de ces règles :

Eric et Catherine écrivent. N... prend son stylo :


Eiríkur og Katrín skrifa.
Eiríkur tekur pennann sinn : son stylo à lui
Eiríkur tekur pennann hennar : le stylo de Catherine
Katrín tekur pennann hans : le stylo d’Eric

Catherine et son enfant écrivent. Catherine prend son stylo


Katrín og barn hennar skrifa.
Katrín tekur pennann þess : (celui de l’enfant, neutre)

Catherine regarde l’enfant et son stylo


Katrín lítur á barnið og pennann sinn (celui de Catherine,
sujet de la phrase)
Katrín lítur á barnið og pennann þess (celui de l’enfant)

La déclinaison des trois pronoms possessifs correspond à celle de


l’article défini hinn, à deux exceptions près :
- le nominatif et l’accusatif neutre singulier se terminent par -tt et
non -ð : mitt, þitt, sitt (l’article est hið)
- accent sur le i
article : i jamais d’accent
pronom possessif : i si suivi d’une double consonne : -nn, -tt
í si suivi d’une seule ou de -ns

54
Les pronoms possessifs minn, þinn et sinn ont tous les trois la
même déclinaison
Singulier m f n
nominatif minn mín mitt
accusatif minn mína mitt
datif mínum minni mínu
génitif míns minnar míns
Pluriel
nominatif mínir mínar mín
accusatif mína mínar mín
datif mínum mínum mínum
génitif minna minna minna

¡ Les pronoms démonstratifs


Trois pronoms démonstratifs : þessi, sá et hinn

Þessi
est le plus couramment utilisé. Il signifie à la fois celui, celui-ci,
celui-là et il est également l’adjectif ‘ce’. La différence que l’on
fait en français entre ‘celui-ci’ et ‘celui-là’ se traduit en islandais
par l’ajout d’un adverbe :
þessi hérna : celui-ci (celui ici)
þessi þarna : celui-là (celui là-bas)


est plutôt employé devant un pronom relatif
ou comme article défini souvent avec des adjectifs
sá sem celui qui
sá maður sem l’homme qui
sá rauði le rouge

Hinn
signifie l’autre :
hinn maðurinn l’autre homme

55
Déclinaisons

Þessi
Singulier m f n
nominatif þessi þessi þetta
accusatif þennan þessa þetta
datif þessum þessari þessu
génitif þessa þessarar þessa
Pluriel
nominatif þessir þessar þessi
accusatif þessa þessar þessi
datif þessum þessum þessum
génitif þessara þessara þessara


Singulier m f n
nominatif sá sú það
accusatif þann þá það
datif þeim þeirri því
génitif þess þeirrar þess
Pluriel
nominatif þeir þær þau
accusatif þá þær þau
datif þeim þeim þeim
génitif þeirra þeirra þeirra

Remarques :
le pluriel est identique au pluriel de la troisième personne du
pronom personnel hann, hún, það
le neutre est semblable au neutre du pronom personnel það

Hinn
La déclinaison du pronom est celle de l’article défini, sauf au
nominatif et accusatif neutre singulier : hitt au lieu de hið pour
l’article.

56
¡ Les pronoms relatifs
Deux pronoms relatifs : sem et er

Sem qui, que, utilisé surtout dans la langue parlée et écrite.

Er même signification mais uniquement dans la langue écrite.

Une bonne nouvelle : ils sont tous les deux invariables !

¡ Les pronoms interrogatifs


Quatre pronoms interrogatifs : hver, hvor, hvaða et hvílíkur

Hver : qui, que Hver er heima ? Qui est à la maison ?


Hvað er þetta ? Qu’est-ce que c’est ?

Hvor : lequel des deux Hvor stúlkan er fallegri ?


Laquelle des deux filles est plus jolie ?

Hvaða : quel invariable (utilisé comme adjectif)


Hvaða hús er þetta ? Quelle est cette
maison ? (quelle maison est cela)

Hvílíkur : quel plus rare, utilisé dans les exclamations


Hvílíkur maður ! Quel homme !

Une particularité de la langue islandaise : les pronoms interrogatifs


sont à la fois substantifs et adjectifs.

57
Déclinaisons

Hver
Singulier m f n
nominatif hver hver hvað/hvert
accusatif hvern hverja hvað/hvert
datif hverjum hverri hverju
génitif hvers hverrar hvers
Pluriel
nominatif hverjir hverjar hver
accusatif hverja hverjar hver
datif hverjum hverjum hverjum
génitif hverra hverra hverra

Remarques : ajout d’un j devant une voyelle finale.


Parmi les deux formes du neutre singulier, hvað est
la plus utilisée. Hvert correspond à l’utilisation
comme adjectif, hvað comme substantif.

Hvor
Singulier m f n
nominatif hvor hvor hvort
accusatif hvorn hvora hvort
datif hvorum hvorri hvoru
génitif hvors hvorrar hvors
Pluriel
nominatif hvorir hvorar hvor
accusatif hvora hvorar hvor
datif hvorum hvorum hvorum
génitif hvorra hvorra hvorra

Hvílíkur
Déclinaison forte des adjectifs (comme ungur)

58
Pour les autres formes d’interrogation, nous citerons ici les
principaux adverbes interrogatifs

hvar où
hvaðan d’où (origine)
hvenær quand
hvernig comment
hvort si

hvers vegna pourquoi


til hvers pourquoi, dans quel but - réponse : til þess að, til að
af hverju pourquoi, pour quelle raison - réponse : því að

¡ Les pronoms indéfinis


La langue islandaise fait souvent la différence entre la dualité
(deux) et la pluralité (trois et plus) et emploie alors des mots
différents.

Nous avons déjà rencontré cette différence dans les pronoms


interrogatifs hvor lequel des deux et hver qui au sens large. Cette
distinction est encore plus présente dans les pronoms indéfinis.

Báðir chacun des deux et sérhver chacun


Hvorugur aucun des deux et enginn aucun

Comme pour les pronoms interrogatifs, les pronoms indéfinis sont


à la fois substantifs et adjectifs.

59
Quelqu’un ou un des deux

Einhver : - souvent dans les phrases positives,


quelqu’un, quelque - les nominatif et accusatif neutre
chose, quelque singulier ont deux formes :
eitthvert : adjectif
eitthvað : substantif
- pour les autres cas, einhver se décline
comme hver et seule la fin du mot
-hver est déclinée
- Ex.: það er eitthvað annað
c’est quelque chose d’autre

Nokkur : - généralement dans les phrases


quelque, quelqu’un, négatives et interrogatives
quelques-uns - les nominatif et accusatif neutre
singulier ont deux formes :
nokkurt : adjectif
nokkuð : substantif
- voir déclinaison ci-après
- Ex.: eftir nokkra daga
après quelques jours

Einn : - Einn est le nombre un, il peut aussi


quelqu’un, quelque être parfois utilisé comme pronom
- voir déclinaison du nombre un

Annar : un autre, - voir déclinaison ci-après


l’un des deux - Ex.: annan dag un autre jour

Annar hver : - annar et hver sont déclinés


un sur deux
Annar hvor : - annar et hvor sont déclinés
l’un des deux,
l’un ou l’autre

60
Annar tveggja : - annar seul est décliné, tveggja est le
un des deux génitif du nombre deux

Sumur et ýmis : - généralement au pluriel


quelques-uns (sur - sumur déclinaison forte des adjectifs
un grand nombre), (comme ungur)
il y en a qui, - ýmis : voir déclinaison ci-après
certains, divers - sumir.., aðrir.., les uns..., les autres...
- Ex.: sumir eru að lesa, aðrir eru að
skrifa les uns lisent, les autres
écrivent
á ýmsum stöðum en divers endroits

Maður : on - Maður correspond au nom homme


(maður, menn au pluriel). Il est aussi
utilisé dans un sens impersonnel et se
traduit par on.
- Ex.: maður má ekki reykja on ne
doit pas fumer
maður veit aldrei on ne sait jamais
maður á að fara varlega il faut être
prudent (on doit aller prudemment)

Chacun ou tous les deux

Hver : - même déclinaison que le pronom


chacun, chaque interrogatif, mais au neutre :
hvert : adjectif
hvað : substantif
- Ex.: á hverjum dagi chaque jour

Sérhver : - même déclinaison que hver avec :


chacun, chaque sérhvert : adjectif
sérhvað : substantif
- peu utilisé

61
Báðir : - n’existe qu’au pluriel
chacun des deux, - le plus courant pour ‘tous les deux’
tous les deux, - a un sens plus hétérogène que
l’un et l’autre hvortveggja
- voir déclinaison ci-après
-Ex.: Jóhanna og Sólveig eiga báðar
bíl Johanna et Solveig ont (toutes les
deux) une voiture (chacune la sienne)

Hvortveggja : - singulier et pluriel


chacun des deux, - a un sens plus homogène que báðir
tous les deux, - seule la première partie du mot est
l’un et l’autre déclinée (déclinaison du pronom
interrogatif hvor), tveggja étant le
génitif du chiffre deux
-Ex.: Norðmenn og Íslendingar veiða
hvorirtveggja mikið af síld, les
Norvégiens et les Islandais pêchent
(tous les deux) beaucoup de harengs

Hvor : - rarement utilisé dans ce sens


chacun des deux, - même déclinaison que le pronom
tous les deux interrogatif hvor

Personne ou aucun des deux

Enginn : - s’emploie sans négation


personne, aucun, - voir déclinaison ci-après
rien - Ex.: ég hef enga frétt je n’ai aucune
nouvelle

Neinn : personne, - s’emploie toujours avec une négation


aucun, rien - se décline comme einn, le chiffre un
-Ex.: ekki neitt rien, ekki neinn
personne

62
Hvorugur : - déclinaison forte des adjectifs
aucun des deux, (comme ungur)
ni l’un ...ni l’autre

Tout, peu, soi-même

Allur : - déclinaison forte de l’adjectif


tout, tous (rappelée ci-après)
-Ex.: allt er í lagi tout va bien allir eru
hressir tout le monde est en forme

Fáeinir : peu de, - n’existe qu’au pluriel


quelques-uns - déclinaison forte des adjectifs
-Ex.: fáeinir karlar, fáeinar konur
quelques hommes, quelques femmes

Sjálfur : - déclinaison forte des adjectifs


même, soi-même (comme ríkur)
-Ex.: ég geri það sjálf je fais cela
moi-même

Déclinaisons

Nokkur quelqu’un, quelque


Singulier m f n
nominatif nokkur nokkur nokkuð/
nokkurt
accusatif nokkurn nokkra nokkuð/
nokkurt
datif nokkrum nokkurri nokkru
génitif nokkurs nokkurrar nokkurs
Pluriel
nominatif nokkrir nokkrar nokkur
accusatif nokkra nokkrar nokkur
datif nokkrum nokkrum nokkrum
génitif nokkurra nokkurra nokkurra

63
Annar un autre, l’un des deux

Singulier m f n
nominatif annar önnur annað
accusatif annan aðra annað
datif öðrum annari öðru
génitif annars annarrar annars
Pluriel
nominatif aðrir aðrar önnur
accusatif aðra aðrar önnur
datif öðrum öðrum öðrum
génitif annarra annarra annarra

Ýmis quelques-uns

Singulier m f n
nominatif ýmis ýmis ýmist
accusatif ýmsan ýmsa ýmist
datif ýmsum ýmissi ýmsu
génitif ýmiss ýmissar ýmiss
Pluriel
nominatif ýmsir ýmsar ýmis
accusatif ýmsa ýmsar ýmis
datif ýmsum ýmsum ýmsum
génitif ýmissa ýmissa ýmissa

Báðir tous les deux (n’existe qu’au pluriel)

Pluriel m f n
nominatif báðir báðar bæði
accusatif báða báðar bæði
datif báðum báðum báðum
génitif beggja beggja beggja

64
Enginn personne, aucun

Singulier m f n
nominatif enginn engin ekkert
accusatif engan enga ekkert
datif engum engri engu
génitif einskis engrar einskis
Pluriel
nominatif engir engar engin
accusatif enga engar engin
datif engum engum engum
génitif engra engra engra

Allur tout

Singulier m f n
nominatif allur öll allt
accusatif allan alla allt
datif öllum allri öllu
génitif alls allrar alls
Pluriel
nominatif allir allar öll
accusatif alla allar öll
datif öllum öllum öllum
génitif allra allra allra

65
i LES NOMBRES

¡ Nombres cardinaux
Parmi les nombres cardinaux frumtölur, seuls les quatre premiers
chiffres se déclinent (déclinaison ci-après), et hundrað, cent,
devient hundruð au pluriel.

0 núll
1 einn (m) ein (f) eitt (n)
2 tveir tvær tvö
3 þrír þjár þrjú
4 fjórir fjórar fjögur
5 fimm
6 sex
7 sjö
8 átta
9 níu
10 tíu
11 ellefu
12 tólf
13 þrettán de 13 à 19 les nombres se terminent par án
14 fjórtán
15 fimmtán
16 sextán
17 sautján
18 átján
19 nítján
20 tuttugu

A partir de 21, les nombres se construisent ainsi : la dizaine, suivie


de og (et), puis de l’unité

66
21 tuttugu og einn (og ein, og eitt)
22 tuttugu og tveir ....

A partir de 30, les dizaines se terminent par -tíu (dix)


30 þrjátíu
40 fjörutíu
50 fimmtíu
60 sextíu
70 sjötíu
80 áttatíu
90 níutíu
100 hundrað (ou eitt hundrað)
200 tvö hundruð ...
1000 þúsund (ou eitt þúsund)
2000 tvö þúsund
Et pour les nombres importants :
1.000.000 milljón, milliard milljarður, billion billjón

A partir de 100, la conjonction og (et) n’apparaît que devant le


dernier nombre :
101 hundrað og eitt
240 tvö hundruð og fjörtíu
346 þrjú hundruð fjörtíu og sex
1999 eitt Þúsund níu hundruð níutíu og níu ou nítján
hundruð níutíu og níu

Tout nom après un nombre se terminant par ‘un’ (sauf ‘onze’) est
au singulier.

Particularité : pour compter des paires, de 1 à 4 il est fait usage de


mots spécifiques :
Einir skór une paire de chaussures ein (un) est au pluriel
Tvennir skór deux paires de chaussures
Þrennir sokkar trois paires de chaussettes
Fernir sokkar quatre paires de chaussettes
puis fimm pör sokkar cinq paires de chaussettes, etc...

67
Déclinaisons

Einn un
Singulier m f n
nominatif einn ein eitt
accusatif einn eina eitt
datif einum einni einu
génitif eins einnar eins
Pluriel
nominatif einir einar ein
accusatif eina einar ein
datif einum einum einum
génitif einna einna einna

Tveir deux
Pluriel m f n
nominatif tveir tvær tvö
accusatif tvo tvær tvö
datif tveim(ur) tveim(ur) tveim(ur)
génitif tveggja tveggja tveggja

Þrír trois
Pluriel m f n
nominatif þrír þrjár þrjú
accusatif þrjá þrjár þrjú
datif þrem(ur) þrem(ur) þrem(ur)
génitif þriggja þriggja þriggja

Fjórir quatre
Pluriel m f n
nominatif fjórir fjórar fjögur
accusatif fjóra fjórar fjögur
datif fjórum fjórum fjórum
génitif fjögurra fjögurra Fjögurra

68
¡ Nombres ordinaux
Les nombres ordinaux raðtölur sont suivis d’un point.

1. fyrsti
2. annar
3. þriðji
4. fjórði
5. fimmti
6. sjötti
7. sjöundi de 7 à 10, terminaison en -undi
8. áttundi
9. níundi
10. tíundi
11. ellefti
12. tólfti
13. þrettándi de 13 à19, terminaison en -ándi
14. fjórtándi
15. fimmtándi
16. sextándi
17. sautjándi
18. átjándi
19. nítjándi
20. tuttugasti à partir de 20, terminaison par -asti
30. þrítugasti
40. fertugasti
50. fimmtugasti
60. sextugasti
70. sjötugasti
80. áttugasti
90. nítugasti
100. hundraðasti
200. tvö hundraðasti
1000. þúsundasti
2000. tvö þúsundasti
et le millionième milljónasti

69
Après 100, seuls les deux derniers chiffres prennent la forme
ordinale
101. hundraðasti og fyrsti
123. hundrað tuttugasti og þriðji
3545. þrjú þúsund fimm hundruð fertugasti og fimmti.
3600. þrjú þúsund og sex hundraðasti

Annar, second, se décline comme le pronom indéfini annar, et les


autres nombres ordinaux comme les adjectifs faibles.

¡ A propos des nombres


Date

La date s’écrit dans le même ordre qu’en français, mais le jour est
un nombre ordinal :
25. desember 2001 tuttugasti og fimmti desember tvö þúsund
og eitt.
Le nombre qui désigne une année est neutre.
Sur une adresse, le numéro dans la rue est également neutre.
Exemple : Selvogsgrunn 3 (lire þrjú)

Multiple
Fois : sinn (neutre)
Une fois einu sinni ; deux fois tvisvar ; trois fois þrisvar ;
quatre fois fjórum sinnum, etc...
5 x 6 = 30 fimm sinnum sex eru þrjátíu
et pour débuter une histoire : einu sinni var ... il était une fois ...

Pour les adjectifs suivants, ajout au nombre cardinal de -faldur


(m), -föld (f), -falt (n)
simple einfaldur ; double tvöfaldur ; triple þrefaldur ;
quadruple fjórfaldur ; quintuple fimmfaldur, etc...

70
Fraction
moitié helmingur ; un tiers þriðjungur ; un quart fjórðungur ou
également einn fjórði (einn + le nombre ordinal)

Demi
La manière islandaise de compter les demis pour l’heure et dans
certaines expression exprimant l’âge, consiste à diminuer d’un
demi le nombre donné au lieu de l’ajouter comme en français.
Exemple : Il est 4 heures et demie Klukkan er hálf fimm.

Décimales
2,5 se dit tvö komma fimm

Signes
+ plús ; - mínus ; = sama sem merki ;
x margföldunarmerki ; / deilingarmerki

Quantité, mesure
unité eining ; dizaine tugur ; douzaine tylft
La longueur, les distances, les poids sont exprimés en mètres,
kilomètres, grammes, kilogrammes, etc...
Une exception pour les bébés à la naissance que l’on ‘ne pèse pas
comme du poisson’. Leur poids est exprimé en mörk, pluriel
merkur (environ 250 g).

Age
Des adjectifs désignent les dizaines.
Ils sont fréquemment utilisés pour exprimer l’âge
De 20 à 70 ajout de -tugur, de 80 à 120 ajout de -ræður
Tvítugur (20), þrítugur (30), fertugur (40), fimmtugur (50),
sextugur (60), sjötugur (70), áttræður (80), níræður (90),
tíræður (100), ...
Exemples : tíræður maður un centenaire, fimmtugur maður un
homme de cinquante ans (la cinquantaine) et hann er hálf
fimmtugur il a quarante cinq ans (à une demie dizaine de la
cinquantaine), ce qui ne rajeunit pas !

71
Autre expression : á fimmtugsaldri entre 40 et 50 ans
Pour les enfants :
hann er einsárs ou hann er árs gamall il a un an, hún er tveggja
ára elle a deux ans, þriggja ára trois ans, fjögurra ára quatre
ans, ...

i LES ADVERBES
La formation des adverbes peut avoir plusieurs origines :
- le neutre singulier d’un adjectif
- un nom ou un adjectif suffixé par -a ou par -lega
- le mot n’existe que comme adverbe
L’adverbe bientôt en est une bonne illustration puisqu’il existe
sous les trois formes :
brátt (neutre de l’adjectif bráður rapide), bráðlega et bráðum

- Les adverbes de temps


Quand ? Hvenær ?
maintenant nú ; jamais aldrei ; toujours alltaf ; alors þá

- Quand vas-tu en Islande?


Hvenær ferðu til Íslands ?

- Je vais souvent en Islande en été, mais quelquefois aussi en


décembre. Je n’y suis jamais allé au printemps et rarement en
automne.
Ég fer oft til Íslands á sumrin, en stundum líka í desember. Ég
fer aldrei á vorin og sjaldan á haustin.

- Les adverbes de manière, de quantité


Comment ? Hvernig ?
bien vel, mal illa, ainsi svona, tout à fait alveg
Combien : hvað (ou hve) suivi d’un adjectif ou d’un adverbe.
- Combien veux-tu changer ? (à la banque)
Hvað miklu viltu skipta ? (hvað mikið : combien beaucoup)

72
- Combien y a-t-il d’enfants à l’école ?
Hvað mörg börn eru í skólanum ? (hvað margir: combien
nombreux)
- Combien de fois es-tu allé en Islande ?
Hve oft ferðu til Íslands ? (hve oft : combien souvent)

Très mjög; beaucoup mikið, margir; encore, plus meira; peu lítt

- Les adverbes de lieu


Les adverbes de lieu prennent souvent différentes formes pour
exprimer la direction, le mouvement.
Ainsi le même adverbe français aura trois formes en islandais
selon qu’il exprime :
- une destination (vers)
- un endroit sans mouvement, généralement suffixé par -i
- une origine (à partir de ), suffixé par an

Mouvement Sans Mouvement


vers mouvement à partir de
dedans inn inni innan
dehors út úti utan
ici hingað hér héðan
là þangað þar þaðan
au-dessus upp uppi ofan
au-dessous niður niðri neðan
en avant fram frammi framan
en arrière aftur fyrir aftan aftan
où hvert hvar hvaðan
chez soi, heim heima heiman
à la maison
au nord (et norður nyrðra ou norðan
autres points fyrir norðan
cardinaux)

Exemples : sortir fara út ; être dehors vera úti ; venir du dehors


koma að utan

73
i LES PREPOSITIONS
Certaines prépositions doivent être suivies de l’accusatif
Ex. : nous parlons de toi við tölum um þig

D’autres du datif
Ex. : il est chez toi hann er hjá þér

D’autres encore du génitif


Ex. : il va chez toi hann fer til þín

Certaines prépositions peuvent être suivies soit de l’accusatif


(mouvement, temps présent, proximité...), soit du datif (sur place,
temps passé, utilisation...)
Ex. : il est venu avec le bateau
hann kom með bátinn (il a apporté le bateau)
hann kom með bátnum (il était dans le bateau)

L’indication du (ou des) cas est donnée dans le lexique.

Remarque : des adverbes peuvent être utilisés comme préposition,


avec l’accusatif (destination ou origine) ou avec le datif ou le
génitif (sans mouvement)

74
i LES PREFIXES
La construction des mots utilise parfois des préfixes. Parmi les
plus fréquents :
aðal- principal aðalstræti rue principale
and- contre, hostile andstaða opposition
auð- simple, facile auðvitað évidemment
einka- mono, unique einkabarn enfant unique
for- devant, intensif formaður directeur
gagn-, gegn- trans- gagnsær transparent
hálf- demi-, mi- hálftími demi-heure
jafn- égal jafna aplanir, égaliser
mis- négatif misjafn inégal, différent
ó- in-, négatif, privatif ódýr pas cher
sam- co-, avec, même samvinna coopération
sér- à part, soi sérstaklega spécialement
sjálf- soi-même sjálfvirkur automatique

75
i LES VERBES

¡ Généralités
La conjugaison des verbes islandais présente beaucoup de
variations pour qui veut entrer dans tous les détails, mais les règles
semblent plus logiques que les conjugaisons françaises et les
verbes irréguliers sont peu nombreux.
Pour celui qui connaît la grammaire française, les verbes islandais
ne devraient pas poser trop de problèmes car il y a pas mal de
similitudes. Nous allons essayer d’expliquer les règles de
conjugaison dans les grandes lignes, car il n’est pas possible de
donner ici tous les cas de variantes.

1) Les temps

Il n’y a que deux temps : présent et prétérit, et des temps composés


avec des verbes auxiliaires.

2) Les modes

Il y a quatre modes :
- infinitif
- indicatif
- subjonctif
- impératif.

3) Les catégories

Les verbes se répartissent en trois catégories :

76
- Les verbes faibles, les plus nombreux, qui forment le
prétérit avec un suffixe. Les verbes faibles sont répartis en quatre
classes de conjugaison.
- Les verbes forts, moins nombreux (deux à trois cents),
dont la racine est modifiée au prétérit. Les verbes forts sont
répartis en sept classes, selon le type de transformation de la
racine.
- Les verbes prétérito-présents, une dizaine, souvent
irréguliers et très utilisés.

4) Les voix

Il y a trois voix :
- active
- medio-passive (forme réfléchie, à l’origine)
- passive

¡ Formation des temps aux


différents modes

- L’infinitif

L’infinitif est souvent précédé de la particule að


- J’apprends à parler islandais
Ég læri að tala íslensku
Il se termine par un a ajouté à la racine

- L’indicatif

Le présent correspond à notre présent français, mais il sert aussi au


futur qui se reconnaît au sens de la phrase ou par l’ajout d’un
adverbe.

77
Le prétérit correspond à l’imparfait et au passé simple français,
parfois aussi à notre passé composé.

Les terminaisons des conjugaisons de l’indicatif sont résumées


dans le tableau suivant (V désigne une voyelle).

Présent Prétérit
Verbes : forts faibles
Singulier 1e pers. V- - i
2e V + r (rð, ð, t) st ir
3e V+r - i

Pluriel 1e um um um
2e ið uð uð
3e a u u

- Le subjonctif

Le subjonctif est employé :

- pour exprimer un souhait


Ex. : pourrais-je avoir plus de café ?
gæti ég fengið meira kaffi ?
(emploi du subjonctif prétérit pour les formes de politesse)

- dans les phrases subordonnées lorsque le verbe principal exprime


un souhait, une volonté, une opinion, une croyance ou après un
verbe de discours indirect (dire, demander,...)
Ex. : Elle demande s’il est à la maison.
Hún spyr, hvort hann sé heima (spyr : présent de
l’indicatif de spyrja ; sé : présent du subjonctif de vera)
Je crois qu’il n’est pas encore rentré à la maison.
Ég held, að hann sé ekki ennþá kominn heim.
Le subjonctif est obligatoire après certaines locutions :
. bien que, même si : þó að, þótt, enda þótt

78
. pour que, afin que : til að, til þess að
Ex. : Je t’ai prêté le livre pour que tu le lises.
Ég lánaði bókina, til þess að þú læsir hana
(læsir est au subjonctif)

- certaines locutions appellent l’indicatif ou le subjonctif, selon le


sens :
svo að + indicatif : de telle sorte que (consécutif)
+ subjonctif : afin que (but, finalité)
eins og + indicatif : comme
+ subjonctif : comme si
ef + indicatif : si (condition)
+ subjonctif : si (hypothèse)
Ex. : Je le ferais si je le pouvais.
Ég myndi gera það, ef ég gæti.
Ils ont éteint la lumière de telle sorte que l’enfant eut peur.
Þeir slökktu ljósið, svo að barnið varð hrætt.
Ils ont éteint la lumière afin que l’enfant ait peur.
Þeir slökktu ljósið, svo að barnið yrði hrætt.

Les terminaisons des conjugaisons du subjonctif sont résumées


dans le tableau suivant

Présent Prétérit

Singulier 1e pers. i i
2e ir ir
3e i i

Pluriel 1e um um
2e ið uð
3e i u

Remarque : les terminaisons du prétérit du subjonctif sont


identiques à celles du prétérit de l’indicatif des verbes faibles

79
- L’impératif

A la deuxième personne du singulier, l’impératif est formé de la


racine du verbe auquel est suffixé le pronom, comme pour la forme
interrogative (voir chapitre des pronoms)
- Viens ! Komdu ! (de koma)
Au pluriel, l’impératif correspond à l’indicatif présent, sans
pronom du personnel
- Venez ! Komið !

- Le participe présent

Invariable. Ajout à la racine de -andi


- souhaitant : Vonandi (de vona)

- Le participe passé

Le participe passé se décline comme un adjectif


Il est terminé par -ður, -dur, -tur, ou -inn (pour le masculin)
- appelé : kallaður (m), kölluð (f), kallað (n) du verbe kalla

80
¡ Les verbes faibles
Un verbe faible est défini par l’infinitif, la première personne du
singulier du présent et du prétérit de l’indicatif et par le participe
passé neutre singulier
- appeler : kalla, kalla, kallaði, kallað

Caractéristiques :
- peu de modification de la racine,
- formation du prétérit en :
-ði, après f, g, r ou voyelle
-di, après l, m, n et ð
-ti, après p, t, k ou s

Il y a quatre classes de verbes faibles.

La première classe des verbes faibles a été formée à l’origine


avec le suffixe ö qui est ensuite devenu a dans la langue médiévale
et moderne.
Le a de l’infinitif est ajouté à la racine, sauf au subjonctif présent.
Métaphonie en u : quand la terminaison contient un u, le a de la
racine devient ö.
- appeler : að kalla, j’appelle : ég kalla, nous appelons :
við köllum

La deuxième classe des verbes faibles a été formée avec le


suffixe i. La racine était à l’origine longue et le suffixe a disparu.
La voyelle des terminaisons est i.
- apprendre : að læra, j’apprends : ég læri

81
La troisième classe des verbes faibles a aussi été formée avec le
suffixe i, mais la racine était courte et le suffixe n’a pas toujours
disparu, ou bien il s’est transformé en j.
La voyelle des terminaisons est u (sauf à la première personne du
singulier).
Métaphonie en u.
Ces verbes ont tous subi la métaphonie en i, mais la voyelle
d’origine apparaît encore au prétérit de l’indicatif et au participe
passé (avec éventuellement une métaphonie en u si cette voyelle
est un a).
- compter : að telja, je compte : ég tel, tu comptes : þú
telur,
je comptais : ég taldi (a voyelle d’origine, devenue e sauf
au prétérit de l’indicatif)
nous comptions : við töldum (métaphonie en u du a qui
devient ö)

La quatrième classe des verbes faibles regroupe :


- tous les autres verbes faibles, pas très nombreux :
exemple : dire : að segja, je dis : ég segi, je disais : ég
sagði
- ainsi que trois verbes faibles en partie irréguliers :
acheter : að kaupa, j’achète : ég kaupi, j’achetais : ég
keypti
atteindre : að ná,
avoir (auxiliaire) : að hafa
- et les trois verbes faibles complètement irréguliers :
penser : að þykja, employé sous une forme impersonnelle
il me semble : mér þykir, il me semblait : mér þótti
chercher : að sækja, je cherche : ég sæki, je cherchais :
ég sótti
composer un poème : að yrkja

82
Exemple de conjugaison des quatre classes de verbes faibles

KALLA LÆRA TELJA SEGJA


(1) (2) (3) (4)
appeler apprendre compter dire
Indicatif
présent
ég kalla læri tel segi
þú kallar lærir telur segir
hann hún það kallar lærir telur segir

við köllum lærum teljum segjum


þið kallið lærið teljið segið
þeir þær þau kalla læra telja segja

Indicatif
prétérit
ég kallaði lærði taldi sagði
þú kallaðir lærðir taldir sagðir
hann hún það kallaði lærði taldi sagði

við kölluðum lærðum töldum sögðum


þið kölluðuð lærðuð tölduð sögðuð
þeir þær þau kölluðu lærðu töldu sögðu

Subjonctif
présent
ég kalli læri telji segi
þú kallir lærir teljir segir
hann hún það kalli læri telji segi

við köllum lærum teljum segjum


þið kallið lærið teljið segið
þeir þær þau kalli læri telji segi

83
KALLA LÆRA TELJA SEGJA
(1) (2) (3) (4)
appeler apprendre compter dire
Subjonctif
prétérit
ég kallaði lærði teldi segði
þú kallaðir lærðir teldir segðir
hann hún það kallaði lærði teldi segði

við kölluðum lærðum teldum segðum


þið kölluðuð lærðuð telduð segðuð
þeir þær þau kölluðu lærðu teldu segðu

Participe
présent kallandi lærandi teljandi segjandi

Participe
passé
masculin kallaður lærður talinn sagður
féminin kölluð lærð talin sögð
neutre kallað lært talið sagt

¡ Les verbes forts


Un verbe fort est défini par l’infinitif, la première personne du
singulier du présent de l’indicatif, les premières personnes du
singulier et du pluriel du prétérit de l’indicatif et par le participe
passé neutre singulier.

84
En effet, chacune de ces formes peut avoir une voyelle différente
et il est suffisant de les connaître pour en déduire toute la
conjugaison.

Il y a sept classes de verbes forts, selon les changements de


voyelles dans le radical.
Pour chacune des classes nous indiquerons ci-dessous la voyelle
du radical de l’infinitif, celles des premières personnes du
singulier et du pluriel du prétérit et celle du participe passé neutre.

Caractéristiques :
- le prétérit des verbes forts se forme avec des changements de
voyelle du radical. Ces changements vocaliques sont appelés
‘l’apophonie’, héritée de l’indo-européen commun.
- le prétérit du subjonctif se forme à partir du pluriel du prétérit de
l’indicatif, avec la métaphonie en i :
u et ju du radical deviennent y (deuxième et troisième
classes)
á et ó du radical deviennent æ (quatrième, cinquième et
sixième classes)

Première classe : í - ei - i - i
- attendre : að bíða
j’attends : ég bíð
j’attendais : ég beið
nous attendions : við biðum
attendu (neutre) : beðið

Deuxième classe : jó (jú, ú) - au - u - o


- offrir : að bjóða
j’offre : ég býð
j’offrais : ég bauð
nous offrions : við buðum
offert (neutre) : boðið

85
Troisième classe : e, i (et ö, y, ja) - a - u - u,o
- payer : að gjalda
je paye : ég geld
je payais : ég gjalt
nous payions : við guldum
payé (neutre) : goldið

- boire : að drekka
je bois : ég drekk
je buvais : ég drakk
nous buvions : við drukkum
bu (neutre) : drukkið

Quatrième classe : e, o - a - á - u,o


Peu de verbes, mais de nombreuses variations
- porter : að bera
je porte : ég ber
je portais : ég bar
nous portions : við bárum
porté (neutre) : borið

Variation : le o est conservé au prétérit :


- venir : að koma
je viens : ég kem
je venais : ég kom
nous venions : við komum
venu (neutre) : komið

Cinquième classe : e, i - a (á) - á - e


- donner : að gefa
je donne : ég gef
je donnais : ég gaf
nous donnions : við gáfum
donné (neutre) : gefið

86
Sixième classe : a - ó - ó - a,e
La première voyelle a peut aussi être : e , á, ey, æ
La dernière voyelle du radical est a ou bien e devant g ou k
- aller : að fara
je vais : ég fer
j’allais : ég fór
nous allions : við fórum
allé (neutre) : farið

- prendre : að taka
je prends : ég tek
je prenais : ég tók
nous prenions : við tókum
pris (neutre) : tekið

Septième classe
Cette dernière classe regroupe des verbes dont la racine peut avoir
différentes voyelles.
Ils se répartissent en deux groupes :
- prétérit en é au singulier, é (e) au pluriel
- prétérit en jó au singulier, ju (u) au pluriel
- obtenir : að fá
j’obtiens : ég fæ
j’obtenais : ég fékk
nous obtenions : við fengum
obtenu (neutre) : fengið

- habiter : að búa
j’habite : ég bý
j’habitais : ég bjó
nous habitions : við bjuggum
habité (neutre) : búið

87
Exemple de conjugaison des sept classes de verbes forts

BÍÐA(1) BJÓÐA(2) GJALDA(3) FÁ (7)


attendre offrir payer obtenir
Indicatif
présent
ég bíð býð geld fæ
þú bíð ur býð ur geld ur fæ rð
hann hún það bíð ur býð ur geld ur fæ r

við bíð um bjóð um gjöld um fá um


þið bíð ið bjóð ið gjald ið fá ið
þeir þær þau bíð a bjóð a gjald a fá

Indicatif
prétérit
ég beið bauð gal t fékk
þú beið st bauð st gal st fékk st
hann hún það beið bauð gal t fékk

við bið um buð um guld um feng um


þið bið uð buð uð guld uð feng uð
þeir þær þau bið u buð u guld u feng u

Subjonctif
présent
ég bíð i bjóð i gjald i fá i
þú bíð ir bjóð ir gjald ir fá ir
hann hún það bíð i bjóð i gjald i fá i

við bíð um bjóð um gjöld um fá um


þið bíð íð bjóð ið gjald ið fá ið
þeir þær þau bíð i bjóð i gjald i fá i

88
BÍÐA (1) BJÓÐA(2) GJALDA (3) FÁ (7)
attendre offrir payer obtenir
Subjonctif
prétérit
ég bið i byð i gyld i feng i
þú bið ir byð ir gyld ir feng ir
hann hún það bið i byð i gyld i feng i

við bið um byð um gyld um feng jum


þið bið uð byð uð gyld uð feng juð
þeir þær þau bið u byð u gyld u feng ju

Participe
présent bíð andi bjóð andi gjald andi fá andi

Participe
passé
masculin beð inn boð inn gold inn feng inn
féminin beð in boð in gold in feng in
neutre beð ið boð ið gold ið feng ið

89
BERA (4) KOMA (4) GEFA (5) FARA(6)
porter venir donner aller
Indicatif
présent
ég ber kem gef fer
þú ber ð kem ur gef ur fer ð
hann hún það ber kem ur gef ur fer

við ber um komum gef um för um


þið ber ið kom ið gef ið far ið
þeir þær þau ber a koma gef a far a

Indicatif
prétérit
ég bar kom gaf fór
þú bar st kom st gaf st fór st
hann hún það bar kom gaf fór

við bár um kom um gáf um fór um


þið bár uð kom uð gáf uð fór uð
þeir þær þau bár u kom u gáf u fór u

Subjonctif
présent
ég ber i kom i gef i far i
þú ber ir kom ir gef ir far ir
hann hún það ber i kom i gef i far i

við ber um kom um gef um för um


þið ber ið kom ið gef ið far ið
þeir þær þau ber i kom i gef i far i

90
BERA (4) KOMA (4) GEFA (5) FARA(6)
porter venir donner aller
Subjonctif
prétérit
ég bær i kæm i gæf i fær i
þú bær ir kæm ir gæf ir fær ir
hann hún það bær i kom i gæf i fær i

við bær um kæm um gæf um fær um


þið bær uð kæm uð gæf uð fær uð
þeir þær þau bær u kæm u gæf u fær u

Participe
présent ber andi kom andi gef andi far andi

Participe
passé
masculin bor inn kom inn gef inn far inn
féminin bor in kom in gef in far in
neutre bor ið kom ið gef ið far ið

91
¡ Les verbes prétérito-présent
Au nombre de dix, ce sont des verbes très fréquemment utilisés et
très irréguliers.

Ils forment leur présent un peu comme les verbes forts forment
leur prétérit, mais avec l’ancienne terminaison -t à la deuxième
personne du singulier. Leur prétérit ressemble à celui des verbes
faibles.

Ceci dit, ils présentent tous des irrégularités.

Les deux premiers, munu et skulu, sont des auxiliaires avec les
particularités suivantes :
- l’infinitif est en u
- pas de prétérit à l’indicatif
- pas de participe présent
- pas de participe passé
Ils ont des conjugaisons presque identiques.

Munu : auxiliaire pour un futur incertain


- nous achèterons peut-être un bateau
við munum kaupa bát

Skulu : auxiliaire pour un futur probable, une promesse, une


volonté, une obligation
- nous devons partir
við skulum fara

Eiga : avoir (posséder) ou devoir (avoir l’obligation)


- j’ai deux frères
ég á tvo bræður
- que dois-je faire ?
hvað á ég að gera ? (qu’ai-je à faire)

92
Mega : pouvoir (avoir l’autorisation)
- puis-je t’aider ?
má ég hjálpa þér ?

Eiga et mega ont la même conjugaison

Muna : se souvenir
- nous ne nous souvenons pas comment il s’appelle
við munum ekki hvað hann heitir

Vita : savoir
- je le sais
ég veit það

Þurfa : avoir besoin, devoir (obligation, nécessité)


- elle n’a pas besoin de venir (il n’est pas nécessaire
qu’elle vienne)
hún þarf ekki að koma

Kunna : pouvoir , savoir


- elle sait l’islandais
hún kann íslensku
- l’enfant sait parler islandais
barnið kann að tala íslensku

Unna : aimer (littéraire, peu utilisé). Se conjugue comme kunna.

Vilja : vouloir
- veux-tu aller en Islande ?
viltu fara til Íslands ?

Remarque : les verbes munu, skulu, vilja, mega, vita, sont suivis
de l’infinitif sans la particule að.

93
MUNU SKULU EIGA MEGA MUNA
auxiliaire devoir posséder pouvoir se
futur souvenir
incertain
Indicatif
présent
ég mun skal á má man
þú munt skalt átt mátt manst
hann hún / mun skal á má man
það

við munum skulum eigum megum munum


þið munuð skuluð eigið megið munið
þeir þær / munu skulu eiga mega muna
þau

Indicatif
prétérit
ég átti mátti mundi
þú áttir máttir mundir
hann hún / átti mátti mundi
það

við áttum máttum mundum


þið áttuð máttuð munduð
þeir þær / áttu máttu munduð
þau

94
MUNU SKULU EIGA MEGA MUNA
auxiliaire devoir posséder pouvoir se
futur souvenir
incertain
Subjonctif
présent
ég muni skuli eigi megi muni
þú munir skulir eigir megir munir
hann hún / muni skuli eigi megi muni
það

við munum skulum eigum megum munum


þið munið skulið eigið megið munið
þeir þær / muni skuli eigi megi muni
þau

Subjonctif
prétérit
ég myndi skyldi ætti mætti myndi
þú myndir skyldir ættir mættir myndir
hann hún / myndi skyldi ætti mætti myndi
það

við myndum skyldum ættum mættum myndum


þið mynduð skylduð ættuð mættuð mynduð
þeir þær / myndu skyldu ættu mættu myndu
þau

Participe
présent eigandi megandi munandi

Participe
passé
neutre átt mátt munað

95
VITA ÞURFA KUNNA VILJA
savoir avoir savoir vouloir
besoin
Indicatif
présent
ég veit þarf kann vil
þú veist þarft kannt vilt
hann hún það veit þarf kann vill

við vitum þurfum kunnum viljum


þið vitið þurfið kunnið viljið
þeir þær þau vita þurfa kunna vilja

Indicatif
prétérit
ég vissi þurfti kunni vildi
þú vissir þurftir kunnir vildir
hann hún það vissi þurfti kunni vildi

við vissum þurftum kunnum vildum


þið vissuð þurftuð kunnuð vilduð
þeir þær þau vissu þurftu kunnu vildu

Subjonctif
présent
ég viti þurfi kunni vilji
þú vitir þurfir kunnir viljir
hann hún það viti þurfi kunni vilji

við vitum þurfum kunnum viljum


þið vitið þurfið kunnið viljið
þeir þær þau viti þurfi kunni vilji

96
VITA ÞURFA KUNNA VILJA
savoir avoir savoir vouloir
besoin
Subjonctif
prétérit
ég vissi þyrfti kynni vildi
þú vissir þyrftir kynnir vildir
hann hún það vissi þyrfti kynni vildi

við vissum þyrftum kynnum vildum


þið vissuð þyrftuð kynnuð vilduð
þeir þær þau vissu þyrftu kynnu vildu

Participe
présent vitandi þurfandi kunnandi viljandi

Participe
passé
neutre vitað þurft kunnað viljað

97
¡ Les verbes être et avoir
Vera : être. Verbe irrégulier, il est aussi employé comme
auxiliaire.
- je suis en forme
ég er hress

Hafa : avoir. Verbe faible (quatrième classe), en partie irrégulier.


Il n’est utilisé que comme auxiliaire. Avoir au sens de posséder est
le verbe eiga (voir verbes prétérito-présent)
- Il n’est jamais allé à Paris
Hann hefur aldrei farið til Parísar (Paris aussi se
décline !)

VERA HAFA
être avoir
Indicatif présent
ég er hef
þú ert hefur
hann hún það er hefur

við erum höfum


þið eruð hafið
þeir þær þau eru hafa

Indicatif prétérit
ég var hafði
þú varst hafðir
hann hún það var hafði

við vorum höfðum


þið voruð höfðuð
þeir þær þau voru höfðu

98
VERA HAFA
être avoir
Subjonctif présent
ég sé hafi
þú sért hafir
hann hún það sé hafi

við séum höfum


þið séuð hafið
þeir þær þau séu hafi

Subjonctif prétérit
ég væri hefði
þú værir hefðir
hann hún það væri hefði

við værum hefðum


þið væruð hefðuð
þeir þær þau væru hefðu

Participe présent
verandi hafandi

Participe passé
masculin verinn hafinn
féminin verin hafin
neutre verið hafið

¡ Les temps composés


La notion de temps composés en islandais est assez complexe. Il
n’y a pas seulement des temps mais aussi des aspects qui indiquent
comment est l’action par rapport au temps.

99
Les temps composés ne conviennent pas tous à l’ensemble des
verbes. Les possibilités sont déterminées par le sens du verbe.

- Aspect duratif : vera að + infinitif


L’action se prolonge dans le présent ou dans le passé
- je lis (je suis en train de lire) : ég er að lesa
- je lisais (j’étais en train de lire) : ég var að lesa
Remarque : le présent : ég les, indiquerait une action générale qui
se répète, ou un futur.

Pour les verbes de mouvements, vera að + infinitif représente un


futur proche
- je vais venir : ég er að koma

- Aspect perfectif : vera búinn að + infinitif


C’est une action terminée actuellement ou dans le passé ou l’état
qui en résulte ou en résultait.
- il a lu, il a fini de lire: hann er búinn að lesa
- elle avait fini de lire : hún var búin að lesa
- l’enfant a lu : barnið er búið að lesa
- les enfants ont lu : börnin eru búin að lesa
(búinn s’accorde en genre et nombre avec le sujet)

- Auxiliaire avoir (hafa) + participe passé


Les temps composés avec l’auxiliaire avoir indiquent une action
passée dans un temps qui dure encore, il y a toujours une
possibilité de changement de situation.
- je ne l’ai pas vue cet été :
ég hef ekki séð hana í sumar (l’été n’est pas terminé et
je peux encore la voir)
ég sá hana ekki í sumar (l’été est terminé et je ne l’ai
pas vue, il n’y a plus de changement possible)
Autre exemple :
- il n’est jamais allé à Paris
hann hefur aldrei farið til Parísar (il n’y est pas encore
allé, mais il ira peut-être un jour)

100
hann fór aldrei til Parísar (sous-entendu : il est mort et
il ne pourra plus y aller)

- Le futur
Comme nous l’avons vu, le futur est généralement exprimé par un
présent, éventuellement complété par un adverbe de temps.
- il viendra (ce soir) : hann kemur (í kvöld)

Il peut aussi être exprimé par des formes composées

- l’auxiliaire munu + infinitif : futur incertain


- il viendra (probablement) : hann mun koma

- l’auxiliaire skulu + infinitif : promesse ou devoir


- je ferai cela, je dois faire cela : ég skal gera það

- le verbe ætla + infinitif : avoir l’intention de, souvent utilisé


pour exprimer le futur
- j’irai en Islande l’été prochain : ég ætla að fara til
Íslands næsta sumar

- le verbe geta + participe passé : pouvoir (physiquement),


avoir la possibilité,
forme très souvent utilisée en islandais
- je viendrai, je peux venir (j’en ai la possibilité)
ég get komið

- vera að + infinitif d’un verbe de mouvement : futur proche


- il va partir : han er að fara

- le verbe verða : devenir, sert de futur au verbe être


- il sera grand : hann verður stór

- Le conditionnel
L’équivalent du conditionnel français est généralement exprimé
par le prétérit du subjonctif.

101
La forme composée de l’auxiliaire munu au prétérit du subjonctif
myndi + infinitif est parfois utilisée pour exprimer le conditionnel.
- je lirais : ég læsi ou ég myndi lesa
- j’aurais lu : ég hefði lesið ou ég myndi hafa lesið

¡ Le médio-passif
Le médio-passif est à l’origine une forme réfléchie des verbes, qui
a évolué au cours des siècles. Un exemple permet d’illustrer les
grandes étapes de cette évolution :
- Il s’habille
Hann klæðir sik au Moyen Age, le pronom réfléchi
était sik
Hann klæðisk puis le pronom a été suffixé au verbe
Hann klæðist enfin la forme actuelle : ajout du
suffixe -st à la conjugaison, avec
disparition des terminaisons r, rð, ð, ur.

En même temps, le medio-passif est devenu une forme de verbe


dont le sens s’est diversifié :
- sens réfléchi, en régression, l’emploi du pronom réfléchi est
souvent préféré au medio-passif
- il s’habille hann klæðist ou bien hann klæðir sig
- sens réciproque
- hitta rencontrer
hittast se rencontrer
- sens passif qui peut-être une forme réfléchie en français
- brenna brûler
brennast être brûlé (= se brûler)
- borga payer
borgast être payé
þetta á að borgast fyrir 31. janúar
cela doit être payé avant le 31 janvier
- sens actif
- gifta marier

102
giftast se marier avec
hann giftir sig il se marie
hann giftist henni il se marie avec elle, il l’épouse
- formation de verbes medio passif dont le sens est différent de la
forme active
- koma venir
komast atteindre, parvenir
- fara aller
farast périr
- anda respirer
andast décéder ( rendre le dernier soupir)
dans certains cas, la forme active n’existe pas
- ferðast voyager við ferðumst nous voyageons

Et pour finir, un dernier exemple :


- eiga posséder, eigast se marier, eigast við se disputer ....

La partie théorique de la grammaire islandaise dans ses grandes


lignes se termine ici.
Ces bases doivent vous permettre de former des phrases et
comprendre vos interlocuteurs.

Dans les parties suivantes, nous verrons d’autres phrases courantes


qui compléteront cet aspect grammatical.

103
LA FORMATION DU VOCABULAIRE

Le vocabulaire actuel de la langue islandaise provient du norrois


auquel ont été ajoutés des mots nouveaux construits sur les racines
de la langue ancienne.

Ceci permet de dire que de toutes les langues scandinaves,


l’islandais est celle qui a le mieux su conserver la pureté de la
langue et également celle qui est la plus archaïque.

Plusieurs raisons historiques peuvent expliquer cet attachement à


la langue d’origine et à sa transmission au cours des siècles :
- l’existence très tôt en Islande d’une littérature en norrois, riche,
abondante et beaucoup lue,
- l’insularité du pays et l’isolement de ses habitants qui vivaient
dans des fermes éloignées les unes des autres, où cohabitaient
plusieurs générations et où se transmettaient la culture islandaise
et la langue,
- peut-être aussi une expression de la volonté d’indépendance vis-
à-vis du Danemark auquel l’Islande fut longtemps soumise.

Les mots internationaux n’entrent pas en Islande. Une commission


travaille pour proposer une traduction islandaise la plus proche
possible de la réalité et en conformité avec les racines anciennes.
Plusieurs mots sont proposés. Le Parlement décide du mot

105
officiellement adopté. Il joue alors le rôle de notre Académie
Française.

Voici quelques exemples de traduction, avec l’origine de leur


composition.
camping tjaldstæði le lieu des tentes
taxi leigubíll de leiga : location, loyer
et bíll : voiture
téléphone sími abréviation de símtal : conversation
sur un fil
géologie jarðfræði de jörð terre et fræði science
ordinateur tölva de tala chiffre et völva prophétesse

Tous les nouveaux termes techniques sont ainsi ‘disséqués’ pour


arriver à la création d’un mot purement islandais.
Ainsi beaucoup de mots ont été créés par la juxtaposition de
plusieurs mots.
Pour le ’téléfax’, plus d’une vingtaine de mots ont été utilisés
avant que l’un d’eux soit officialisé.
Parmi eux : myndskeyti soit ‘message-image’ ou myndsenditæki,
‘envoyeur d’image’, puis d’autres mots composés de ‘lettre et
téléphone’ ou de ‘image, écrire et loin’, etc...
Finalement le mot qui a été officialisé est símbréf de sími
téléphone et bréf lettre. Mais dans la pratique, c’est souvent le mot
fax qui est utilisé. C’est d’ailleurs un mot qui existait déjà dans la
langue islandaise : fax désigne la crinière du cheval !

Grâce à leur étymologie islandaise, les mots provisoires, en


attendant le choix de la meilleure traduction, sont compréhensibles
par tous les Islandais.

Un poète islandais, Thór Vilhjálmsson, a exprimé cette volonté de


conserver la pureté de la langue. Voici un extrait de l’entretien
publié par l’Association France-Islande :
« Nous observons une discipline très sévère à l’égard des mots
étrangers. Il y a une commission permanente qui invente des mots

106
pour chaque nouvelle chose. Comme la langue islandaise est très
fertile, on parvient facilement à en créer. (...) Cela prend du temps
car il faut reproduire toutes les nuances du mot étranger. Je ne
souhaite pas que la langue islandaise se fasse envahir par l’anglo-
saxon comme c’est le cas pour vous Français. »

La Présidente Vigdís Finnbogadóttir, très attachée à l’intégrité de


la langue, précise avec humour : « Les Islandais (...) s’arriment à
leur langue, c’est ce que nous avons de plus stable : ici, la terre
bouge tout le temps. ».

Une autre illustration de cet attachement à la pureté de la langue


est la lettre ‘z’. Le z n’existait pas à l’origine, et il fut l’objet de
nombreux débats. En 1962, le Parlement interdit son utilisation,
puis il y eut de vives discussions et même un projet de loi pour
rétablir son usage. C’est ainsi que certains mots peuvent se trouver
orthographiés avec un ‘s’ ou avec un ‘z’, la prononciation étant la
même dans les deux cas.

L’argot n’existe pas, les Islandais jurent plutôt en anglais !

Mais même les Beatles, en Islandais sont devenus Bítlar et se


déclinent !
Avec l’important développement du tourisme en Islande de plus en
plus de mots sont indiqués sous leur forme internationale, comme
le mot hôtel : hótel.

Pour terminer cette partie sur la formation du vocabulaire, jetons


un œil sur la France vue par les Islandais :
France devient Frakkland, les Français Frakkar,
la Seine s’appelle Signa (prononcer Ség-na)
la Loire Leirá
Rouen Rúduborg
Paris París et comme tout se décline, ‘París’ dans la conversation
peut devenir Parísar :
aller à Paris : fara til Parísar

107
et chacun sait qu’à Paris il y a la tour Eiffel Eiffel turninn et
l’Arc de Triomphe Sigur boginn (bo-yenne) (sigur victoire et bogi
arc)
Et comment appellent-ils notre RER ? : Rör (se prononce reur),
mot islandais dont la traduction française est tuyau ! Quant aux
Halles, elles deviennent Hallir, Hallirnar avec l’article, ce qui
signifie les châteaux, les palais.

Vous connaissez le verbe français se targuer. Mais savez-vous


qu’il vient du mot islandais targa, petit bouclier ?

108
x PRATIQUE DE LA LANGUE

La première partie nous a donné une initiation à la langue et les


bases de sa grammaire afin de pouvoir ensuite composer des
phrases de la conversation courante. Sans avoir nécessairement
tout retenu de cette initiation, il est toujours utile de pouvoir s’y
reporter pour construire une conversation ou comprendre la
structure d’une phrase. C’est une aide pour toute personne qui va
séjourner un certain temps en Islande, ainsi que pour le voyageur,
le touriste et tous ceux qui s’intéressent à l’Islande, sa population,
sa culture.

Nous voici au début de la deuxième partie, consacrée à multiplier


les exemples concrets de vocabulaire et de phrases utiles au
voyageur.

Dans un premier chapitre, nous découvrirons des phrases simples


de la conversation courante.
Une fois le mécanisme compris, le lecteur pourra composer lui-
même d’autres phrases avec les mots dont il aura besoin.

109
Le deuxième chapitre présentera le vocabulaire de la culture
islandaise et permettra par le biais du vocabulaire d’avoir un
aperçu de la culture, des coutumes, de l’histoire, et de la vie
actuelle des Islandais. L’histoire des mots est en rapport avec
l’histoire des hommes. Et il serait dommage de s’en tenir
strictement à la langue si l’on veut connaître et découvrir un
peuple.

110
LA CONVERSATION COURANTE

Les premiers mots à connaître sont oui já (yao) et non nei (neille).

i SALUTATIONS
Voici la manière la plus courtoise de saluer
- pour saluer un homme
en arrivant komdu sæll (og blessaður) (comme-de saïlle-tle)
littéralement : viens heureux (et béni)
en partant vertu blessaður (verteu blessazeur) littéralement :
sois béni
- pour saluer une femme
komdu sæl (og blessuð) (comme-de saïlle), en arrivant
vertu blessuð (verteu blesseuze), en partant
- pour saluer plusieurs hommes
komið þið sælir (og blessaðir), en arrivant
verið þið blessaðir, en partant
- pour saluer plusieurs femmes
komið þið sælar (og blessaðar), en arrivant
verið þið blessaðar, en partant
- pour saluer des hommes et des femmes
komið þið sæl (og blessuð), en arrivant
verið þið blessuð, en partant
Plus simplement et selon le moment de la journée :

111
- góðan daginn ou góðan dag : bonjour
(gauzane d’ail-inne ou gauzane dag)
- gott kvöld : bonsoir (gott(e) koueulde)
- góða nótt : bonne nuit (gauza naute)

Et bien souvent, on se contente de dire :


- Sæll ou sæl ou sælar employés seuls qui correspondent à nos
expressions bonjour, salut.
- Bless (de bénir) ou bless bless : au revoir

i PRESENTATION
Pour se présenter, il suffit de donner son prénom et son nom. Un
Islandais se présentera souvent par le prénom seul.
On peut se présenter ainsi :
ég er Snorri Einarsson : je suis ......
ou présenter une autre personne
hann er Pétur Jónsson
ou þetta er Pétur Jónsson

Qui êtes-vous ? (qui es-tu ?) Hvað heitir þú ? (comment


t’appelles-tu)
Rappel : le vouvoiement n’est pas employé en Islande.

Les titres Monsieur : Herra, Madame : Frú, Mademoiselle :


Ungfrú ne s’emploient ni lorsque l’on parle de quelqu’un, ni
lorsque l’on s’adresse à une personne : on ne dit jamais ‘bonjour,
monsieur’. Ils peuvent être employés exceptionnellement lorsque
que l’on parle du (de la) Président(e) de la République ou de
l’évêque.
Le destinataire, sur une enveloppe, comporte le prénom en entier
suivi du nom, sans titre.

112
i REMERCIEMENTS
Le verbe remercier est þakka
- je te remercie pour ... ég þakka þér fyrir ...

merci : þökk ou þakkir ou þakk


mais on dit le plus souvent : takk qui est un mot plus scandinave
qu’islandais.

En réponse à des remerciements :


- je vous en prie :
gerðu svo vel (guèr-zeu svo vel) lorsque l’on s’adresse à une
seule personne
gerið þið svo vel (guèréz séz(e) svo vel) lorsque l’on s’adresse à
plusieurs personnes)
ou
- il n’y a pas de quoi :
það er ekkert að þakka littéralement : il n’y a rien à remercier
það var lítið littéralement : c’était peu (de chose)

i EXCUSES ET EXPRESSIONS DE
POLITESSE
- Excusez-moi
fyrirgefðu (contraction de fyrirgef þú : impératif deuxième
personne du singulier du verbe fyrirgefa : pardonner)
fyrirgefið þið si l’on s’adresse à plusieurs personnes
ou
afsakaðu (une personne) : de afsaka excuser
afsakið (plusieurs personnes)

- Je vous en prie qui correspond aussi à s’il vous plaît


gerðu svo vel (pour une personne)
gerið þið svo vel (pour plusieurs personnes)

113
C’est une expression utilisée en de multiples occasions, par
exemple : pour proposer aux invités d’entrer, ou de s’asseoir ou de
passer à table, ou de se servir, également lorsque l’on offre un
cadeau, lorsque l’on rend la monnaie, ...

i EXPRESSIONS UTILES
- Attention ! : passaðu þig ! gættu þín ! ou gættu að þér !
- Au secours ! : Hjálp !
- Chut !, silence ! : Uss !
- Super ! : en flott !
- Ecoutes ! : heyrðu ! très fréquent, permet d’attirer l’attention de
celui à qui on s’adresse
- A tes souhaits ! : Guð hjálpi þér ! (que Dieu t’aide)

i LES CONNAISSANCES EN LANGUES


Même après avoir étudié les bases de la langue, il peut arriver
qu’un interlocuteur vous fasse un discours qui vous dépasse.
Voici comment sauver la situation :
- je ne comprends pas
ég skil ekki (iègue skél èk-ké)
- veux-tu parler plus lentement
viltu tala hægar (haïe-gar)
- peux-tu répéter
viltu segja það aftur veux-tu dire cela à nouveau (vilteu seill(e)-
ia saze afteur)

ou plus radicalement :
- je ne parle pas islandais
ég tala ekki íslensku (islenne-skeu)
- je parle français
ég tala frönsku (freune-skeu)

114
- parles-tu français ?
talar þú frönsku ?

et dans le cas d’une réponse négative : nei


- parles-tu anglais ?
talar þú ensku ? (enne-skeu)
- parles-tu allemand ?
talar þú þýzku ?

Arrêtons-nous là, vous aurez certainement obtenu une réponse


positive. En effet, d’après les statistiques, parmi les étudiants
entrant à l’université, l’étudiant islandais est celui qui connaît le
plus de langues étrangères. Il commence par une langue
scandinave, souvent le danois, plus une autre langue généralement
l’anglais. Puis il apprend deux autres langues étrangères avant
d’arriver au bac qu’il passe à l’âge de vingt ans.
- Taka stúdentspróf : passer le baccalauréat (prendre l’examen
du bachelier)
- Mál : langue, langage

i TRANSPORTS ET DEPLACEMENTS
Pour se diriger, une question : Où se trouve ...? Où est ... ?

- Hvar er banki ? où est la banque ? (kouar ère ban-ké)


- Hvar er pósthús ? - bureau de poste (paust-housse)
- Hvar er bakarí ? - boulangerie
- Hvar er sundlaug ? - piscine (seunn(e)d’leuill(e)gue)
- Hvar er gistihús ? - auberge
- Hvar er sæluhús ? - refuge
- Hvar er tjaldstæði ? - camping
- Hvar er apótek ? - pharmacie
- Hvar er læknir ? - médecin
- Hvar er sjúkrahús ? - hôpital (sioukra-housse)

115
Vous avez de la chance, vous êtes sur la bonne route et l’on vous
répond :
- Það er beint : c’est tout droit
- Það er ekki langt : ce n’est pas loin
- Þriðja gata til vinstri : troisième rue à gauche

C’est un peu plus compliqué si vous devez arpenter la ville :


- Þú ferð að næstu götu : tu vas jusqu’à la prochaine rue
beygja þar til hægri (haïe -ré) : tu tournes (là) à droite
og ganga þar til þú kemur að kirkju : tu continues (marches là)
jusqu’à ce que tu arrives à l’église
beygja þar til vinstri (vénn(e)-stré) : tu tournes (là) à gauche
sundlaugin er nokkrum metrum lengra til hægri : la piscine
est quelques mètres plus loin sur la droite.

Autre cas plus simple, vous demandez :


- Hvar er Franska Sendiráðið ? où est l’ambassade de France ?
Et l’on vous répond :
- Það er í Túngötu : c’est dans Túngata
Vous avez votre plan de Reykjavík et vous repérez alors la rue qui
porte le nom de Túngata, tout près du centre ville et du lac.
L’ambassade est au numéro 22.

Déplacements

- Taxi et voiture

bíll voiture
leiga louer

Un taxi se dit leigubíll. C’est ce qui est écrit sur les taxis et aux
stations de taxis. Mais avec le développement du tourisme,
maintenant il est souvent indiqué le mot taxi.
Il est possible de les appeler par téléphone. En ville, ils ne mettent
généralement pas longtemps pour venir. Pour une course tôt le
matin, il vaut mieux le commander la veille. Le prix de la course

116
est inscrit au compteur. Les pourboires ne font pas partie des
coutumes du pays.

Location de voiture se dit bílaleiga, c’est ce qui est affiché sur les
devantures des loueurs de voitures et souvent dans leur nom de
société. Les grandes sociétés internationales de location de
voitures sont aussi présentes en Islande.
La location d’une voiture permet de circuler librement dans le
pays. Il y a beaucoup plus de catégories de voitures à louer qu’en
France : les catégories vont de A à K, incluant les véhicules 4x4 et
les véhicules de 10 à 12 places. La route nationale 1 qui fait le tour
de l’Islande est en grande partie goudronnée. Les routes
intérieures, ne sont souvent accessibles qu’en véhicule 4x4. Si le
prix des véhicules de location peut paraître élevé, il se justifie par
la vie dure qu’ont les voitures sur certaines routes et sur les pistes.

L’essence se dit bensín (benn(e)-sinne)


station d’essence bensínstöð
sans plomb blýlaust 95/98 oktan
diesel steinolía
faire le plein : fylla bílinn af bensíni
pour demander le plein, il suffit de dire fylla (fét-la)
Le mot fullur (adjectif plein) s’emploie pour un récipient qui est
rempli, mais pas pour demander le plein. Fullur désigne aussi
quelqu’un qui est saoul, à rapprocher de l’expression française ‘il
est complètement bourré’. Hann er fullur il est saoul.

Le garage se dit : bílaverkstæði (bilaverk-staill(e)-zé) ou encore


verkstæði
Dans ce mot, nous reconnaissons : bíla de bíll : voiture, verk :
travail, stæði : lieu.
La voiture est en panne : bíllinn er bílaður (bíll, voiture est
masculin)
huile : olíu (olieu)
moteur : vél (vièle)
pneu : hjólbarði (hiaule-bar-zé), ou dekk, mot d’origine étrangère

117
L’incident le plus fréquent sur les pistes est la crevaison :
crever : springa

Circulation umferð (ferð voyage, um autour)


Feux tricolores umferðarljós (ljós lumière)

En 2014, le nombre de voitures pour 1000 habitants était de 671


soit 2 voitures pour 3 habitants.

- En ville

Pour circuler en ville et en banlieue, il y a les autobus :


strætisvagn ou stræto de manière abrégée.

A Reykjavik, la compagnie de bus est SVR pour Strætisvagnar


Reykjavíkur. Les panneaux d’arrêt de bus portent ces trois lettres.

Pour payer, il existe des tickets vendus à des prix dégressifs selon
le nombre de tickets achetés. Il est également possible de se
procurer le plan des itinéraires des bus et leurs horaires.
En montant dans le bus, mettre un ticket dans l’urne près du
chauffeur, quelle que soit la longueur du trajet. Il est aussi possible
d’y mettre de la monnaie si l’on n’a pas de ticket, mais cela revient
un peu plus cher.
Si l’on prévoit de reprendre un bus, soit pour rentrer après une
course rapide, ou pour prendre un autre bus (correspondance), il
faut demander un ticket spécial sur lequel est noté l’heure limite
d’utilisation (1/2 h à 3/4 h) : pour cela il suffit après avoir payé le
premier trajet, de tendre la main et le chauffeur vous remettra ce
billet, ou mieux vous demandez ‘skiftimiða’ billet pour changer.
Ensuite lors de l’utilisation de ce ticket, il faut le donner au
chauffeur pour qu’il puisse vérifier l’heure, et ne pas le mettre
directement dans l’urne.

- Fimm farmiða Cinq billets (ou tickets)

118
Les tickets des trajets en ville ne se vendent pas à l’unité mais par
carte de cinq minimum.
- Ég ætla að fá farmiða til Selfoss Je voudrais un billet pour
Selfoss (littéralement : j’ai l’intention de recevoir un billet pour
Selfoss)

- Hvað kostar það ? Qu’est-ce que cela coûte ?

- Hvaða bíll fer til Selfoss ? Où est le car pour Selfoss ?


(littéralement quel car va à Selfoss)

- Dans le pays

Il y a des lignes régulières de bus qui font le tour de l’Islande ou


prennent les pistes intérieures. Pour désigner ces bus, on emploie :
rútubíll ou rúta. Ils peuvent, à la demande, prendre des personnes
ou les déposer en dehors des arrêts prévus. Lorsqu’il s’agit d’un
long trajet sur les pistes intérieures, le prix du trajet inclut le repas
(sous forme d’un panier repas).

Il n’y a pas de train en Islande. Lest : train.

Par contre, pour se déplacer d’une ville à l’autre, les Islandais


prennent facilement l’avion. Les vols sur les lignes intérieures sont
fréquents, et à Reykjavik, ces vols partent de l’aéroport qui se
trouve tout près du centre ville.
Reykjavik-Akureyri prend 45’ par avion comparé à 6 ou 7 heures
par la route.
L’aéroport international est situé à Keflavik, à une cinquantaine de
kilomètres de Reykjavik.
- Flugvél : avion (flug vol, vél moteur)
- Flugvöllur : aéroport (völlur plaine)
- Tollur : douane

119
Les arrivées en provenance de l’étranger peuvent aussi se faire par
bateau.
- Skip : bateau, navire
- Höfn : port

Certains préfèrent le vélo. Ce n’est pas le moyen de transport le


plus utilisé par les Islandais, à cause du temps et des routes pas
toujours asphaltées. Mais le VTT est une formule qui tente les
touristes qui se trouvent ainsi plus proche de la nature et avec
l’avantage qu’il n’y a pas trop de circulation en dehors des villes.

- Reiðhjól ou hjól bicyclette (reiða chevaucher, hjól roue)


- hjóla aller à bicyclette
- hjólreiðastígur piste cyclable ( stígur chemin)

Un autre moyen plus sportif pour voyager ou se promener est le


cheval.
- Hestur : cheval

i AU RESTAURANT
Dans les grandes villes, il y a des restaurants. Ils sont relativement
chers.
Dans le reste du pays, les restaurants sont généralement ceux des
hôtels, ils sont ouverts à tous.
Il y a aussi fréquemment des cafétérias dans les stations service
d’essence.

L’ouverture de nombreux restaurants en ville est un phénomène


relativement récent (depuis 1970). Les Islandais avaient l’habitude
de se recevoir à dîner chez eux. Avec le nombre croissant de
touristes de nombreux restaurants de tous styles ont fait leur
apparition : restaurants islandais, avec des spécialités de poissons,
mais aussi restaurants français, italiens, chinois, japonais,
thaïlandais, pizzerias, ‘fast food’, ... Il y a également des cafétérias

120
ou des boutiques où l’on mange d’excellentes glaces. Des petites
baraques dans les rues vendent des ‘hot dogs’ : pylsur.

Mais revenons au restaurant :


- Veitingahús ou matsölustaður restaurant (matur nourriture,
sölu de sala vendre, staður lieu)

- Smáréttir snack-bar

- Er til laust borð ? Y a-t-il encore une table libre ?

- Þetta borð er lofað. Cette table est réservée.

- En það er laust borð þarna. Mais il y a une table libre par ici.

- Viltu gera svo vel að rétta okkur matseðilinn...Takk. Pouvez-


vous (peux-tu), s’il vous plaît, nous donner la carte... Merci

- Ég ætla að fá súpu, fisk og kartöflur með tómötum, og á eftir


skyr og rjóma. Og þú ?
Je pense prendre une soupe, du poisson et des pommes de terre
avec des tomates, et ensuite du ‘skyr’ avec de la crème. Et toi ?

- Ég ætla að fá reyktan lax, lambakjöt og brúnaðar kartöflur.


Je vais prendre du saumon fumé, du mouton et des pommes de
terre sautées.

- Vatn og eina flösku af hvítvíni. De l’eau et une bouteille de vin


blanc.

- Ágætt, það er mjög gott. Très bien, c’est très bon.

- Viljið þið kaffi ? Voulez-vous du café ?

- Já, kaffi fyrir tvo og reikninginn. Oui, du café pour deux et


l’addition. (Pas de pourboire)

121
Contrairement aux Français, les Islandais mangent du pain avec la
soupe, mais pas avec les autres plats.

Sur le menu matseðillinn :


- Forréttir entrées
- Súpa soupe
- Fiskréttir plat de poisson
fiskur poisson
lax saumon
silungur truite
bleikja omble chevalier
ýsa églefin
lúða flétan
síld hareng
þorskur morue (sur les menus : cabillaud)
rækjur crevettes
Les Islandais mangent plus de poisson que de viande.
- Kjötréttir plat de viande (kjöt viande).
Attention, les noms suivants désignent la viande et non l’animal.
lambakjöt mouton, agneau
hangikjöt mouton fumé
nautakjöt bœuf
svínakjöt porc
kjúklingur poulet
- Grænmeti légumes
kartöflur (carte-bleur) pommes de terre
(kartafla au singulier)
franskar frites (pommes de terre ‘françaises’)
kál chou
blómkál chou-fleur
rauðkál chou rouge
grænar baunir (graille-nar beuille-nir) petits pois
sveppir champignons
rófur navets
gulrætur carottes

122
Tomates et concombres servent d’accompagnement. Ils poussent
très bien en serre.
- tómatur tomate
- agúrka concombre
- salat salade
- ostur fromage
- brauð pain
- smjör (smieure) beurre
- ávöxtur fruit
- appelsína orange
- epli (èplé) pomme
- banani banane
- ís glace
- kaka gâteau
- kex biscuit
- terta tarte
- drykkir boissons
vatn eau
mjólk lait
appelsínusafi jus d’orange
bjór (pilsner) bière (bière légère)
rauðvín vin rouge
hvítvín vin blanc
kaffi café
te thé
Sur les menus en islandais figure souvent une traduction en
anglais, voire en allemand et en français.

i HEBERGEMENT
Différents noms désignent les lieux d’hébergement :
Hôtel : Hótel
Pension, auberge : Gistihús
Refuge de montagne : Skáli (Skálar Ferðafélags Íslands)

123
Dans des régions loin de toute habitation, il y a des refuges où l’on
peut dormir pour un prix modique. Le règlement est affiché et
chacun a à cœur de le respecter. Mais la priorité est donnée aux
membres du touring club islandais F.I. (Ferðafélag Íslands)

Refuge de secours : Sæluhús (de couleur orange généralement,


lieu de secours pour s’abriter en cas d’intempéries en montagne)
Auberge de Jeunesse : Farfuglaheimili (far voyage, fugl oiseau,
heimili foyer)
Logement à la ferme : Ferðaþjónusta bænda
Logement chez l’habitant : Heimagisting

Généralement, il n’y a pas de panneau à l’extérieur des maisons,


pour loger chez l’habitant il faut s’adresser aux tour-opérateurs et
agences de voyages ou utiliser des sites comme Airbnb.
Certains bâtiments souvent isolés des villes ont été conçus pour
être école (pensionnat) l’hiver et hôtel l’été. C’est le cas de la
chaîne d’hôtel Edda. Le réfectoire devient salle à manger. Les
chambres ont deux lits et deux tables ou bureaux, les salles de
classe deviennent des dortoirs, des matelas y sont disposés et les
voyageurs peuvent y dormir avec leur sac de couchage.
Herbergi : chambre
Uppbúið rúm : lit fait, draps et literie fournis
Svefnpokapláss : possibilité de dormir avec son sac de couchage
(svefn sommeil, poka sac, pláss place)
Sturta : douche
Hvar er snyrting ?
Où sont les toilettes ?
Sur la porte des toilettes hommes : Karlar
Sur la porte des toilettes femmes : Konur

Eldunaraðstaða : endroit où l’on peut faire sa cuisine.


Morgunverður ou morgunmatur : petit déjeuner.
Hádegisverður : déjeuner
Kvöldverður ou Kvöldmatur : dîner
de morgunn matin, hádagur midi, kvöld soir, verður et matur
repas.

124
La piscine de l’hôtel (payante), sundlaug, est également ouverte
aux personnes extérieures à l’hôtel. En Islande, les villes, même
petites, ont une piscine d’eau chaude en plein air.

i MEDECINE ET SOINS MEDICAUX


Il n’y a pas de maladie particulière en Islande. On peut boire l’eau
froide au robinet, mais il vaut mieux éviter l’eau chaude car elle
est le plus souvent soufrée, de provenance géothermique. C’est
pourquoi il vaut mieux laver les couverts en argent à l’eau froide
chauffée.

Dans les phrases islandaises ci-dessous, c’est toujours le


tutoiement qui est employé.

Dispensaire : sjúkrahús (sioukrahousse)


Hôpital : spítali (spitalé)
Pharmacie : apótek ou lyfjabúð

- Appelez un médecin
Sækið lækni ou náið í lækni

- Y a-t-il un médecin qui parle français ou anglais ?


Er einhver læknir sem talar frönsku eða ensku ?

- Pouvez-vous prévenir X...


Getur þú tilkynnt X...

- Qu’avez-vous ?
Hvað er að þér ?

- J’ai de la fièvre.
Ég er með hita.

125
- J’ai mal à la tête.
Ég er með höfuðverk.

- J’ai mal au ventre.


Ég er með verk í kviðarholinu.

- J’ai mal à l’estomac.


Ég er með magaverk.

- J’ai mal au cœur (nausée).


Mér er óglatt.

- J’ai un malaise cardiaque.


Ég er með verk fyrir hjarta.

- J’ai la diarrhée.
Ég er með niðurgang.

- Je suis constipé.
Ég á erfitt með hægðir.

- J’ai une indigestion.


Meltingin er ekki í lagi.

- Est-ce une appendicite ?


Er þetta botnlangabólga ?

- Je suis vaccinée(vacciné) contre le tétanos.


Ég er bólusett(ur) gegn gin.

- Je suis diabétique.
Ég er með sykursýki.

- J’ai une insuffisance rénale.


Ég er slæm(ur) í nýrunum.

126
- J’ai été récemment opéré.
Ég hef nýlega gengist undir aðgerð.

- Je suis enceinte.
Ég á von á barni.

- Je suis allergique aux antibiotiques, par exemple la pénicilline.


Ég er með ofnæmi fyrir fúkkalyfjum t.d. (til dæmis)
penicillíni.

- Un dentiste.
Tannlæknir

- J’ai mal aux dents.


Ég er með tannpínu.

- Combien je vous dois...


Hvað á ég að borga ...

i POSTE ET TELEPHONE
Póstur og sími

- La poste

Bureau de poste : pósthús (post-housse)


Boîte aux lettres : póstkassi (post-cassé) rouge avec un cor de
chasse
Lettre : bréf
Enveloppe : umslag
Timbre poste : frímerki
Carte postale : póstkort
Lettre recommandée : ábyrgðarbréf
Mandat postal : póstávísun
Boîte postale (poste restante) : pósthólf

127
Paquet, colis : pakki ou böggull
Adresse : heimilisfang
Facteur : bréfberi (bera porter, bréf lettre), on dit aussi póstur

Toutes les villes et les localités même petites possèdent leur


bureau de poste. Sur les boîtes aux lettres il y a parfois l’indication
innanlands pour le courrier destiné à l’intérieur du pays, et til
útlanda ou utanlands pour le courrier vers l’étranger.

Si vous avez besoin d’un timbre pour l’Islande et de dix timbres


pour l’international :
- Viltu gera svo vel að láta mig hafa eitt frímerki á bréf
innanlands og tíu á bréf til útlanda ?
(peux-tu s’il te plaît me laisser avoir un timbre pour une lettre à
l’intérieur du pays et dix pour le courrier vers l’étranger)
- Voici un timbre pour l’intérieur du pays et dix pour l’étranger.
Hér eru eitt frímerki à bréf innanlands og tíu til útlanda.
Gerðu svo vel.
- Qu’est-ce que cela coûte ?
Hvað kostar það ?
- Quatre cent quatre-vingt cinq couronnes
það kostar fjögur hundruð áttatíu og fimm krónur.
Les timbres sont aussi vendus avec les cartes postales. Il y a
environ douze timbres émis chaque année. Ils sont très jolis : très
belles séries de fleurs, d’oiseaux, de canards, également des
paysages islandais, les hommes et femmes célèbres du pays,
l’histoire des moyens de transports, les découvertes techniques, les
sports, ... et deux timbres sont émis chaque fin d’année sur le
thème de Noël.

- Le téléphone

Téléphone : sími (simé)


Téléphone portable : farsími
Télégramme : símskeyti
Fax : símbréf
Numéro de téléphone : símanúmer

128
Annuaire du téléphone : símaskrá
Répondeur : símsvari
L’annuaire islandais est accessible sur www.ja.is. Les abonnés y
sont classés par prénom, puis par patronyme.

- Puis-je téléphoner ?
Má ég hringja ?
- Oui, je t’en prie !
Já, gerðu svo vel !
- Allo !
Halló ! sans oublier le h toujours aspiré et l’accentuation sur la
première syllabe.
- Allo, Pétur ? C’est Katla.
Halló, Pétur ?
Þetta er Katla
ou Þetta er Katla hérna
ou Katla hérna
- Puis-je parler à Pétur ?
Get ég talað við Pétur ?
- Pétur est-il là ?
Er Pétur heima ?
ou Er Pétur við ?
- Un instant
Augnablik
ou Andartak
- Il n’est pas là
Hann er ekki heima
- C’est occupé
Það er á tali
- Je rappellerai
Ég hringi aftur

Si c’est un répondeur, laisser un message :


- Peux-tu rappeler Katla ?
Viltu gera svo vel að hringja í Kötlu ? (Veux-tu s’il te plaît
téléphoner à Katla)

129
Les Islandais téléphonent beaucoup. On compte plus d’un
téléphone mobile par habitant, ce qui explique qu’il y ait peu de
cabines téléphoniques dans les rues. Pour téléphoner, il faut aller à
la poste ou utiliser les téléphones à pièces (en prévoir
suffisamment) dans les stations services, les restaurants.
Les numéros de téléphone sont à sept chiffres. Les numéros de
portable commencent généralement par 6 ou 8.

Pour appeler l’Islande de l’étranger, l’indicatif du pays est 354.


D’Islande, pour appeler l’étranger, composer le 00, puis l’indicatif
du pays et le numéro du correspondant.

Pour les renseignements : faire le 1818 pour un numéro en Islande,


et le 1811 pour un numéro à l’étranger.

Pour les urgences, un seul numéro dans tout le pays : 112 pour la
police, les pompiers, l’hôpital, ainsi que l’application 112 Iceland
chargeable sur les téléphones mobiles.

i BANQUE
Banque : banki
Compte : reikningur
Virement : yfirfærsla
Réception, service : afgreiðsla
Guichet : afgreiðslugat
Devises : gjaldeyrir
Bureau de change : erlendur gjaldeyrir ou gjaldeyrisskipti
Caissier : gjaldkeri
Argent : peningar
Monnaie : smápeningur
Billet : peningaseðill
- S’il vous plaît, je voudrais changer des francs français en argent
islandais.
Viltu gera svo vel að skipta fyrir mig frönskum peningum í

130
íslenska (veux-tu s’il te plaît changer pour moi de l’argent
français en islandais)
- Combien voulez-vous ?
Hve miklu ætlar þú að skipta ? (combien as-tu l’intention de
Changer ?)
- Signature
Undirskrift

Quelques grandes banques islandaises :


Landsbanki Banque Nationale
Arion Banki créée en 2009 suite à la nationalisation de la banque
Kaupþing et de la banque Búnaðarbanki Banque agricole
Íslandsbanki Banque d’Islande
Sparisjóður regroupement des caisses d’épargne

Il y a dans toutes les localités d’Islande des distributeurs de billets


qui acceptent les cartes bancaires internationales. Les hôtels et la
quasi-totalité des commerçants acceptent également le paiement
par cartes bancaires.

L’unité monétaire est la couronne islandaise : Íslensk króna


(Íkr), pluriel krónur. Une couronne est divisée en 100 aurar.

Il est très difficile d’acheter des couronnes islandaises à l’étranger.


Le voyageur peut quitter l’Islande avec autant de couronnes qu’il
le souhaite, mais il devra les conserver jusqu’à son prochain
voyage en Islande, car elles ne sont pas reprises en dehors du pays.

A l’aéroport international, il y a un bureau de change à l’arrivée


comme au départ.

Il y a bien sûr des boutiques duty free au départ mais aussi, ce qui
est très rare, une boutique duty free à l’arrivée où l’on peut acheter
des alcools, du tabac, des chocolats ou autres gâteries détaxés.

131
i ACHATS
Achat : kaup (cueille-pe)
Acheter : kaupa (cueille-pa)
Magasin : búð, verslun (bouse, vers-leune)
Prix : verð
T.V.A. : virðisaukaskattur
Soldes : útsala (outsala)
40% de réduction : 40% afsláttur

S’il y de nombreuses boutiques et même des centres commerciaux


à Reykjavik et dans les principales villes, les commerçants se font
plus rares dans le reste du pays. Il y a souvent un supermarché près
des stations services et parfois près des campings.
Les magasins ouvrent tous les jours de la semaine et souvent le
samedi jusqu’à 14 ou 16 heures. Les magasins de souvenirs, les
supermarchés et les stations-services restent souvent ouverts le
dimanche.
Les prix sont fixes et marqués.

Ouvert : opið
Fermé : lokað
Pousser : ýta
Tirer : toga

Tous les lainages : pulls, bonnets, écharpes, gants, chaussettes,


couvertures et laine à tricoter font partie des achats les plus
appréciés, avec les objets d’artisanat en céramique ou faits à partir
de la lave, les bijoux, ou encore les articles en peau de mouton
retournée ... Certains ramènent aussi des spécialités qu’ils ont
particulièrement aimées : gaffalbitar (petits morceaux de poissons
marinés), poisson séché, saumon fumé,... L’Islande possède aussi
de grandes librairies à ne pas rater.

Laine : garn
Tricoter : prjóna
Couverture : teppi

132
Pull : peysa

Le fameux pull islandais lopapeysa est tricoté à la main, sans une


seule couture. Il est en laine naturelle, non teintée, et offre les
coloris des moutons : du blanc au noir, en passant par les beige,
marron, gris.
Ces pulls se trouvent maintenant également dans d’autres coloris,
la laine est alors teintée.

Les moutons islandais sont les descendants de la race arrivée avec


les premiers colons. Ils fournissent une laine résistante, douce et
chaude, peu perméable, qui est très réputée.

- Je voudrais un pull.
Ég ætla að fá peysu.
- Combien coûte ce pull ?
Hvað kostar þessi peysa ?
- Est-ce que je peux l’essayer ?
Má ég prófa ? (prova)
- C’est bon, je prends celui-ci
Gott, ég tek þessa
- C’est cher
Það er dýrt
- Ce n’est pas cher
Það er ódýrt

Sur le ticket ou la facture est indiqué le total : samtals ou samt.


ou alls (en tout).

Pensez à demander les bordereaux de détaxe endurgreiðsla


virðisaukaskatts pour les achats indiqués comme ‘tax-free’. Le
montant de la TVA vous sera remboursé à votre départ à l’aéroport
international par virement sur votre carte bancaire ou en espèces
en couronnes islandaises que vous pourrez utiliser pour faire
encore quelques achats.

133
i DATE ET HEURE
- La date

La formulation de la date en islandais ressemble beaucoup à celle


que nous utilisons, à ceci près que le nombre est ordinal. Il s’écrit
en chiffres suivis d’un . et les deux chiffres du siècle peuvent être
remplacés par ‘

Date : dagsetning

Exemple de plusieurs formulation pour : le jeudi 28 avril 2016


Fimmtudaginn 28. apríl ‘16
28. apríl ‘16
28. 4 ‘16
28/4 ‘16

Siècle : öld
Année : ár
Mois : mánuður
janúar febrúar mars apríl maí júní júlí ágúst
september október nóvember desember
Pas de majuscule pour le nom des mois s’ils ne sont pas le premier
mot de la phrase.

Semaine : vika
Jour : dagur
Les sept jours de la semaine : vikudagarnir sjö

dimanche : sunnudagur (jour du soleil)


lundi : mánudagur (jour de la lune)
mardi : þriðjudagur (troisième jour)
mercredi : miðvikudagur (jour du milieu de la semaine)
jeudi : fimmtudagur (cinquième jour)
vendredi : föstudagur (jour du jeûne)
samedi : laugardagur (jour du bain)

134
- L’exposition se tiendra du 21 juin au 31 août
Sýningin stendur yfir frá 21. júní til 31. ágúst.

- L’heure

Pour exprimer l’heure, l’islandais utilise le mot klukka, kl. en


abrégé, qui signifie horloge, réveil. Une montre se dit úr.
- A cinq heures (5 h)
Klukkan fimm (kl. 5)
Les nombres de un à quatre, qui se déclinent, sont utilisés au
neutre.

Heure (dans le sens de 60 minutes) : tími ou klukkutími


Minute : mínúta
Seconde : sekúnda
Matin : morgunn
Après-midi : eftirmiðdagur

- Quelle heure est-il ?


Hvað er klukkan ? (littéralement : qu’est l’horloge ?)

A l’heure juste
- Il est 1 heure (ou il est 13 heures)
Klukkan er eitt
- Il est midi
Klukkan er tólf á hádegi
- Il est minuit
Klukkan er tólf á miðnætti

L’heure avant la demie


- Il est 1 heure 10
Klukkan er tíu mínútur yfir eitt
- Il est 1 heure un quart
Klukkan er korter yfir eitt

135
A la demie. Formulation : il est une demie avant telle heure
- Il est 1 h et demie
Klukkan er hálf tvö

L’heure après la demie. Formulation : il manque x minutes pour


être à telle heure. On se situe par rapport à l’heure suivante.
- Il est 1 heure 50
Klukkuna vantar tíu mínútur í tvö
- Il est 1 heure moins le quart
Klukkuna vantar korter í tvö
Dans une phrase comme ‘il vient à 1 heure moins le quart’, où
l’on ne répond pas à la question ‘quelle heure est-il’, on emploiera
korter fyrir tvö.

Sur une invitation vous pourrez trouver :


17. júní kl. 18:30 17 juin à 18 h 30
ou kl. l9.30 22.00 19 h 30 à 22 h
ou milli kl. 10:15 og 12:30 entre 10 h 15 et 12 h 30

L’Islande est à l’heure du méridien de Greenwich et ne change pas


d’horaire entre l’hiver et l’été.

136
LE VOCABULAIRE DE LA CULTURE
ISLANDAISE

Dans ce chapitre nous essaierons de vous aider à retenir et


comprendre des mots particuliers à la culture du pays. Nous vous
donnerons des explications linguistiques, historiques ou
étymologiques. C’est une approche intéressante et importante pour
mieux comprendre la vie du pays et y participer.

i NOMS GEOGRAPHIQUES
Le drapeau islandais a la croix que l’on trouve sur les drapeaux de
tous les pays scandinaves. Il est bleu comme la mer et le ciel, avec
une croix blanche comme les glaciers, surmontée d’une croix
rouge comme les volcans ! Flagg et fáni : drapeau.

L’appellation Ísland est composé de ís glace et de land pays.


Ce nom a été donné par un Norvégien qui vint en Islande au début
du IXe siècle. C’était un peu avant les premiers colons
« officiels », arrivés avec Ingólfur Arnarson. Contrairement à ce
que laisserait supposer le nom donné au pays, ils trouvèrent un
pays boisé, sans pour autant oublier l’existence des grands
glaciers. Suite à l’utilisation du bois par les Vikings, à des
éruptions volcaniques et des refroidissements climatiques, les

137
forêts ont disparu. Ces dernières décennies, les Islandais ont
procédé à un reboisement qui commence à porter ses fruits.

Mais revenons à l’installation des premiers colons. Ingólfur est


arrivé au sud de l’île, à l’endroit qui porte son nom : Ingólfshöfði
(höfði cap, promontoire). En arrivant, il aurait jeté à la mer les
montants de son siège, afin de s’installer là où le décideraient les
dieux, c’est-à-dire là où il retrouverait ses montants de bois.

En 874, il les retrouva au sud de la côte ouest, dans une baie


abritée, près de sources chaudes et il s’y installa. Il nomma ce lieu
Reykjavík, c’est-à-dire la « baie des fumées », à cause des sources
chaudes (vík baie et reykur vapeur, fumée).

Ce n’est qu’en 1786 que Reykjavík reçut le statut de municipalité.


Aujourd’hui capitale non polluée, Reykjavík, la « baie des
fumées », est aussi surnommée la « ville sans fumée ».
De 5.000 habitants au début du XXe siècle, elle compte
maintenant 122.000 habitants et 212.000 avec ses environs, soit
près de 65% de la population islandaise !

Le reste du pays se caractérise par la prédominance d’une nature


grandiose, parfois sauvage, et merveilleusement préservée. Les
villes ou villages portent souvent des noms en rapport avec le site.

C’est ainsi que sur toute la côte, des villes ou villages portent des
noms terminés par vík, baie. Parmi les plus grandes, citons
Keflavík (10.000 habitants) où est situé l’aéroport international, à
une cinquantaine de kilomètres de Reykjavík.
Grindavík (2.200 habitants) port de pêche actif, non loin de
zones géothermiques et de solfatares.
Húsavík (2.300 habitants), la « baie des maisons », un des
premiers sites occupés par les Vikings, au nord.
Ólafsvík (1.000 habitants) à l’ouest, la « baie d’Ólafur », du nom
(prénom) du premier colon qui s’y établit.
Vík (600 habitants) appelé aussi Vík í Mýrdal, près de
Dyrhólaey, la pointe le plus au sud de l’Islande, où nichent des

138
quantités d’oiseaux dont les macareux moines. Dyrhólaey (de dyr
porte, hóll colline, ey île) provient d’une éruption sous-marine, il y
80.000 ans.

La capitale du nord, Akureyri, qui a vu sa première maison


construite en 1777, est devenue ville en 1862. Elle est maintenant
la troisième ville du pays avec 18.000 habitants. Son nom signifie
l’« île du champ », akur champ et eyri île, langue de sable. Ce
nom lui a été donné à cause d’une langue de terre qui s’avance
dans le fjord.

L’intérieur étant désertique, les habitations se trouvent


principalement sur la côte. Cette côte est découpée par des fjords
et beaucoup de villes ou villages ont un nom terminé par fjörður.

Ísafjörður (3.000 habitants), le « fjord des glaces ». C’est la


« capitale » du nord-ouest, dans les fjords de l’ouest.
Ce port, habité dès le moyen âge, a son aéroport et de nombreuses
activités : industrie de la pêche (crevettes), mais aussi industries de
l’électronique, de la fabrication de verre, de plastique, de
l’aggloméré,...
Hafnarfjörður (28.000 habitants), le « fjord du port ».
Dès le XIVe siècle, c’est un important port de pêche et un centre
de conserverie de poisson. Bâti au milieu d’un paysage de laves, il
n’est qu’à un quart d’heure au sud de Reykjavík.
Siglufjörður (1.300 habitants) au nord, fut la capitale de la pêche
et de l’industrie du hareng. Malheureusement, il a connu des
périodes difficiles et a dû se diversifier suite au déclin de la pêche
au hareng. Situé au bout d’un tunnel creusé sous la montagne, c’est
aussi le bout de la route.
Ólafsfjörður (800 habitants), le « fjord d’Ólafur » situé également
au nord, est aussi un port de pêche.
Seyðisfjörður (700 habitants), port de pêche de la côte est, reçoit
chaque semaine les bateaux en provenance de l’Europe
continentale. Ceux qui viennent en Islande avec leur propre
véhicule arrivent le plus souvent par ce port.

139
Kópavogur (33.000 habitants), la « crique des bébés phoques »
(vogur crique), fait partie des villes environnant Reykjavík.

D’autres villes ne sont pas abritées au fond d’un fjord, mais situées
sur une pointe. Leur nom se termine par nes : péninsule, pointe.
C’est le cas de Seltjarnarnes (4.600 habitants), ville attenante à
Reykjavík. Elle est à la pointe nord de la baie de Reykjavík.
Un peu plus au nord se trouve Akranes (6.600 habitants) la
« péninsule des champs », devenue plus facilement accessible de
Reykjavik grâce au tunnel sous la mer.
Encore plus au nord, mais toujours sur la côte ouest, se situe la
« péninsule de la montagne enneigée » Snæfellsnes de snjór
neige, fell montagne, colline et nes péninsule. Elle est en effet
dominée par le « glacier de la montagne enneigée »,
Snæfellsjökull. Ce glacier recouvre un volcan, celui où les héros
de Jules Verne sont descendus pour le Voyage au Centre de la
Terre.

Höfn (1.500 habitants), le « port » est aussi le centre administratif


du sud-est.

Bær, signifie ferme, village, ville. On trouve ce nom, par exemple,


dans :
Garðabær (14.000 habitants), la « ville des jardins », qui fait
également partie des environs de Reykjavík. Proche de
Hafnarfjörður, elle est bâtie dans un paysage de champs de laves.
Mosfellsbær (5.000 habitants) est une des villes autour de
Reykjavík. On reconnaît dans ce nom : la ville, la montagne, et la
mousse : mosi.

Quant au nom hver, source chaude, on le retrouve dans :


Hveragerði (2.300 habitants) les « jardins des sources chaudes ».
Ces sources chauffent des dizaines d’hectares de serres où
poussent tomates, concombres, poivrons, quantité de fleurs… et
des bananiers !
Hveravellir la « plaine des sources chaudes », au centre de
l’Islande sur la route de Kjölur, porte bien son nom. Dans une

140
plaine désertique, ce site n’offre que des sources chaudes, un
centre météorologique, un refuge et un camping, et aussi quelques
moutons dans cet oasis de chaleur..., chaleur toute relative en
dehors des eaux bouillantes.

Remarquons au passage que les principales villes d’Islande, en


dehors de Reykjavík et ses environs, sont loin d’être surpeuplées.

Vous avez dû noter également que la formation des noms des


villes, comme ceux des sites d’ailleurs, sont une juxtaposition de
noms communs.
Exemple, cette petite ville de 150 habitants au sud qui a un nom
assez long :
Kirkjubæjarklaustur (prononcer kérkieu-bayard-cl’œil-steur) est
composé des mots kirkja église, bær ville, klaustur couvent, nom
qu’elle doit à la présence d’un couvent de bénédictines de la fin du
XIIe siècle jusqu’à la Réforme en 1550.
Landmannalaugar, ce site magnifique surgit au milieu des
cendres de laves noires. Des montagnes aux couleurs surprenantes
(rhyolite, basalte, obsidienne, mousses d’un vert phosphorescent,
sources chaudes, soufre, neige,...) entourent une rivière chaude où
l’on peut se baigner. D’où ce nom composé de : laugar (l’œil-
gare) bain, source chaude, manna de maður homme, et land
pays.
Vestmannaeyjar sont les « îles des hommes de l’ouest », avec ey
(pluriel eyjar) île et vestur ouest.

Les lieux géographiques ont pour la plupart des noms ainsi


composés et se terminent par le nom commun qui les désigne. Par
exemple le nom d’une rivière se termine toujours par á qui signifie
rivière. Nous donnons ci-dessous les noms qui entrent souvent
dans la composition d’un nom géographique avec quelques
exemples.
fjall montagne : Kerlingafjöll « montagnes des vieilles
femmes (des sorcières) »
jökull glacier : Vatnajökull « glacier des lacs »
á rivière : Laxá « rivière du saumon »

141
foss cascade : Gullfoss « chutes d’or »
vatn lac (eau) : Mývatn « lac des moucherons »
staður lieu : Egilsstaðir « lieux d’Egill »
völlur vellir plaine : Þingvellir « plaine du parlement »
gjá fissure, faille : Grjótagjá « fissure du rocher »
dalur vallée : Þjórsádalur « la vallée de la rivière du
dieu Thor »
et bien d’autres ...

Les glaciers recouvrent 12% de la surface de l’Islande.


Le Vatnajökull est le plus grand glacier d’Europe. Il s’étend sur
8.400 km², la surface de la Corse, et cache sous sa calotte glaciaire
des lacs et des volcans qui se réveillent de temps à autres.
Exemple : Grímsvötn fin 1996 et Bárðarbunga en 2014.
Les rivières sont nombreuses, elles proviennent de sources ou de la
fonte des glaciers. Elles se précipitent en de superbes cascades
dans les montagnes et les failles ou surgissent de dessous des
champs de lave, en résurgences.

i LE NOM DES RUES


Le nom des rues se terminent par :
vegur chemin
stígur chemin, ruelle, montée
gata rue
stræti rue
braut avenue, route
torg place
hlíð côte, pente

Ville se dit bær ou borg, le centre ville miðbær ou miðborg, et un


quartier hverfi.

Le nom des rues évoque leur situation et, de cette manière, un peu
leur passé. Prenons pour exemple le centre ville de Reykjavik.

142
Aðalstræti « rue principale » ou « grande rue », prolongée par
Tjarnargata « rue du lac » elle longe le lac Tjörnin du centre
ville
Austurstræti la « rue de l’est » qui est une rue piétonne :
Göngugata, avec circulation d’eau chaude sous le revêtement de
la rue afin d’éviter le gel l’hiver
Pósthússtræti la « rue de la poste »
Lækjartorg « place du ruisseau » et
Lækjargata la « rue du ruisseau », un ruisseau qui reliait le lac et
la mer passait par là autrefois
Laugavegur le « chemin des sources chaudes » qu’empruntaient
jadis les femmes pour aller aux sources laver leur linge.
Frakkastígur le « chemin des Français », par lequel les marins
français, ‘pêcheurs d’Islande’, remontaient du port.

i POPULATION
L’Islandais est très attaché à son pays et à ses racines. Descendants
des audacieux et courageux Vikings norvégiens qui ont franchi les
mers et ont emmené quelques esclaves celtes en passant par
l’Irlande -esclaves vite devenus libres lors de l’installation sur la
terre islandaise- les Islandais sont grands, blonds ou roux, très
courageux et créatifs. Ils ne se laissent jamais abattre par les
événements. Calmes et réservés, mais chaleureux. Très attachés à
leur terre et à leur passé, mais ouverts sur l’extérieur et grands
voyageurs. Ils connaissent bien leur pays et leurs origines. Ils
n’oublient pas les dures épreuves de leur histoire et leur nécessaire
adaptation à une nature belle mais capricieuse et exigeante. Ils
savent qu’ils ne doivent compter que sur eux-mêmes et font preuve
d’ingéniosité, d’énergie et d’une grande capacité d’adaptation.
Suite à la crise financière de 2008 ils ont su relever leur pays. Ils
avaient acquis un niveau de vie parmi les plus élevés du monde.
Grâce à leur grande capacité de travail quel que soit le domaine, ils
cumulent les emplois, habitent de belles maisons et sont toujours à
la pointe du progrès, de la modernité et de la technique. L’Islande

143
est très rapidement devenue le premier consommateur mondial
d’Internet. De même lors de l’apparition de la téléphonie mobile,
l’Islande se trouva de suite dans les premiers rangs d’utilisateurs.
L’Islande est dans le peloton de tête des pays où il fait bon vivre et
pour l’espérance de vie.

L’Islandais est aussi très attaché à sa famille et fait preuve d’un


esprit d’entraide vis-à-vis des enfants qui deviennent parents très
jeunes, comme vis-à-vis des personnes âgées. De grandes réunions
de famille peuvent rassembler les descendants d’un aïeul sur cinq
ou six générations.

Deux Islandais qui se rencontrent pour la première fois se posent


souvent la question :
Qui est ton père ? Hver er faðir þinn ?
et en discutant, il n’est pas rare de se trouver des liens de parenté.
Les Islandais ne sont pas nombreux et ils descendent tous des
premiers colons arrivés il y a un peu plus de mille ans.

¡ Noms et prénoms
Le système des noms diffère de celui des autres pays. Il est hérité
des anciennes coutumes scandinaves en usage jusqu’aux XVIIIe,
XIXe siècles.

Un garçon est le fils sonur de son père : son prénom sera suivi de
celui du père terminé par son.
Une fille est la fille dóttir de son père : son prénom sera suivi de
celui du père terminé par dóttir et elle gardera toujours ce nom,
même après le mariage.
Le prénom du père est au génitif et -son et -dóttir se déclinent.
Il est aussi possible de prendre le prénom de la mère (au génitif)
suivi de -son et –dóttir.

Il n’y a donc pas de nom de famille qui se transmet aux


descendants, mais des noms patronymiques qui changent à chaque

144
génération. Ce système convient parfaitement dans la mesure où la
population n’est pas trop nombreuse, et correspond à un esprit de
« grande famille ».

Nous allons illustrer ce mécanisme de prénoms et de patronymes.

145
Jóhanna Bjarnadóttir (fille de Bjarni)
Jón Hjálmarsson (fils de Hjálmar)

Friðrik Benedikt
Jónsson Jónsson

Jón Niels Svana Bryndís Jón Hjálmar Vigdís


Friðriksson Friðriksson Friðriksdóttir Benediktsdóttir Benediktsson Benediktsson Benediktsdóttir

Jóhanna Benedikt
Jónsdóttir Jónsson

146
Selon une coutume qui se perd de nos jours, les premiers nés
recevaient le prénom des grands parents maternels et paternels.

Les diminutifs sont fréquents et ils peuvent même remplacer le


prénom dans la vie courante.
Dans certains cas, cela permet de distinguer les membres de la
famille qui ont le même prénom sur plusieurs générations.
Prénom : skírnarnafn de skírn baptême et nafn nom.
Diminutif : stuttnefni de stuttur court et nefni nom.
Exemples de prénoms féminins et leur diminutif :
Guðrún Gunna
Sigríður Sigga
Elísabet Lísa

Exemples de prénoms masculins et leur diminutif :


Guðmundur Gummi ou Mundi
Jón Nonni
Þórarinn Tóti
Hörður Oddi
(attention à la prononciation de Hörður : Heur’-zeur)

L’origine des prénoms peut être


- des noms de saints, des noms d’origine latine, comme :
Jón Jean - Pétur Pierre - Páll Paul - Katrín Catherine -
Stella étoile ...
- des noms païens composés ou non, qui ont une signification avec
parfois une allusion aux dieux, citons :
. prénoms féminins :
Sóley bouton d’or - Sigríður la victorieuse
. prénoms masculins
Þórsteinn pierre du dieu Thor - Haukur faucon - Örn aigle -
Hrafn corbeau - Svanur cygne - Björn ours - Bjarni ours
également.
Bjarnason signifie donc le fils de l’ours. Vous allez peut-être
vous poser une question sur le nom de l’auteur de ce livre :

147
Sólveig, prénom féminin, suivi de Bjarnason fils de Bjarni et non
Bjarnadóttir fille de Bjarni.
Eh bien, c’est l’exception qui confirme la règle ! En effet,
autrefois, certains Islandais ont « acheté » le droit de transmettre
leur nom de père en fils (ou un autre nom qui ne se termine pas en
-son). C’est ce qui s’est passé dans le cas présent. Les familles qui
ont des noms qui ne se terminent pas par -son, sont soit dans ce
cas-là, soit d’origine étrangère. Sans « l’achat » de cet ancêtre,
Sólveig Bjarnason se serait appelée Sólveig Jónsdóttir, fille de Jón.

En Islande, tout le monde s’appelle par le prénom et se tutoie, sans


distinction de hiérarchie ni du type de relation formelle ou
amicale. Par exemple à la banque, le caissier appellera Sólveig et
avant de remettre l’argent, dira Ertu Sólveig ? C’est toi Solveig ?
De même à l’hôtel, la réception s’adressera au voyageur islandais
par son prénom. Rappelons enfin que l’annuaire du téléphone est
classé par prénom.

¡ Rencontres
Lorsqu’un Islandais se promène en ville, ou dans le pays -et même
à l’étranger- il rencontre souvent quelqu’un de connaissance.
Chacun connaît beaucoup de monde dans les pays de peu
d’habitants.
- Hvað segir þú? Comment vas-tu ? (littéralement : que dis-tu ?)
- Allt gott, takk : très bien, merci (tout bon, merci) ou
- Allt fínt très bien (de fínn beau)
- Allt í lagi ça va, tout va bien.

Lorsque l’on se retrouve, la coutume est de se ‘remercier pour la


dernière fois où l’on s’est vu’
- Takk fyrir síðast
et en se quittant, on remercie souvent pour la journée
- Takk fyrir í dag
Réponse : Sömuleiðis : de même.

148
Les Islandais se rendent facilement visite et prennent un café à
toute heure de la journée. Ils aiment se réunir et se reçoivent
pendant le long hiver.

Quelques coutumes peuvent surprendre le visiteur.


En arrivant chez quelqu’un, la politesse veut que l’on se
déchausse. Cette coutume vient de l’époque où les routes et les
chemins n’étaient pas asphaltés (ce qui est encore parfois le cas) :
par temps de pluie les chaussures sont boueuses et lorsqu’il fait
sec, les semelles apportent de la poussière et de la poudre de lave
(un peu abrasive).

Accueil des invités :


- Gerðu svo vel ! Entrez ! (c’est l’expression équivalente à s’il
vous plaît, très utilisée).
- Velkominn ! Bienvenu !
- Gaman að sjá þig ! Content de vous (te) voir. Expression qui
s’emploie aussi bien à l’arrivée qu’au départ.
- Takk fyrir komuna ! Merci d’être venu !

¡ Repas
Les coutumes autour du repas méritent aussi d’être citées :
Ne vous attendez pas à avoir un apéritif avant le repas, ce n’est pas
l’habitude. La maîtresse de maison invite à passer à table :
- Gerðu svo vel ! ou Gerið þið svo vel ! si vous êtes plusieurs.
Elle vous passe un plat en disant également : Gerðu svo vel ! que
l’on traduira cette fois-ci par Servez-vous ou Je vous en prie.
Pendant le repas, ne buvez que lorsque le maître (ou la maîtresse)
de maison vous y invite. Il lève son verre, chacun fait de même, on
s’échange un regard, « skál », après avoir bu nouvel échange du
regard avec un petit signe de la tête, avant de reposer son verre,
jusqu’à la prochaine invitation à boire.
Skál ! (ska-ol) : à votre santé ! le mot skál signifie bol.

149
S’il est poli de ne boire que lorsque l’on y est convié, par contre il
n’est pas impoli de se resservir d’un plat sans y avoir été invité.
Les repas se terminent rarement par du sucré.
Souhaiter bon appétit avant le repas ne se fait pas. Mais la fin du
repas se termine toujours par des souhaits et des remerciements.
La maîtresse de maison dit : Verði þér að góðu ce qui signifie que
ce repas te profite, te fasse du bien. Et en s’adressant à plusieurs
personnes : Verði ykkur að góðu.
Les invités remercient pour le repas : Takk fyrir matinn, ou
Takk fyrir mig merci pour moi.
A ce moment-là, chacun quitte la table, le repas est terminé. Vous
pourrez également être invité à passer au salon par : Má ég bjóða
ykkur betra sæti ? Puis-je vous offrir de meilleurs sièges ?
Comme dans la plupart des pays scandinaves, le dîner est assez tôt,
vers 18 heures ou 19 heures, et dans la soirée c’est le café kaffi
avec des petits gâteaux smákökur. Si vous êtes invités le soir pour
le café, il vaut mieux ne pas avoir trop mangé auparavant : votre
café sera sûrement accompagné de gâteaux (superbes), d’une glace
ís onctueuse, ou de crêpes pönnukökur (de kaka gâteau et panna
poêle), et autres délices.

¡ Age et anniversaire
Quelle que soit la génération, on ne cache pas son âge, et les
Islandais se posent facilement la question :
- Hvað ertu gamall ? Quel âge as-tu ? (qu’es-tu vieux ?)
- Hvað er hún gömul ? Quel âge a-t-elle ?
Le jour de l’anniversaire surtout les dizaines, ou 75 ans, tous les
amis passent dans la journée pour souhaiter un bon anniversaire,
ou téléphonent ou envoient un message.
- Til hamingju með afmælið ! : hamingja signifie bonheur et
afmælið anniversaire.
Pour bien recevoir les amis qui passent, le héros du jour reste à la
maison toute la journée avec des gâteaux en quantité suffisante et
veille à ce qu’il y ait en permanence du café chaud. Quelle dure
journée !

150
¡ Vie sociale
Il y a seulement quelques décennies, il n’y avait pas de classes
sociales en Islande, même s’il existait quelques différences de
revenus, toutefois moins marquées que dans beaucoup d’autres
pays. Il n’y avait pas de travail valorisant ou dévalorisant, mais
seulement du travail. Certains travaux sont saisonniers (pêche,
réfection des routes, tourisme...). Les Islandais ont souvent
plusieurs emplois dans des domaines différents et changent
facilement de métiers. Les acteurs de théâtre ou de cinéma, les
footballeurs, les chanteurs, les artistes, ont souvent un autre métier
en même temps.
Aujourd’hui avec la croissance économique (tourisme…) et les
jeunes qui ne souhaitent plus faire des métiers durs (pêche,
chantiers…), il est fait appel à une main d’œuvre étrangère.
L’Islande connaît une immigration de plus en plus élevée de
travailleurs et de demandeurs d’asile. En 2015 la population
étrangère représente 8 %, taux en constante augmentation.

Les jeunes
Les jeunes sont en congé scolaire de fin mai à début septembre et
ils travaillent l’été, ce qui leur donne très tôt un aperçu de la vie
professionnelle. Les enfants passaient souvent l’été dans les
fermes pour aider, mais cela se fait de moins en moins.

Tous les enfants sont scolarisés, le taux d’alphabétisation est de


100%. Le bac se passe vers 20 ans et au cours de ses études, le
jeune Islandais peut obtenir des bourses ou des prêts. Il finance
aussi ses études grâce au travail effectué l’été. Il peut être
longtemps étudiant, s’arrêtant pour travailler un an ou deux, avant
de reprendre de nouvelles études.

Les femmes
Il est intéressant de dire un mot sur la place des femmes dans la
société.

151
L’Islande est l’un des premiers pays où les femmes ont eu le droit
de vote. Dès 1908, elles ont voté aux élections municipales et à
partir de 1915 elles ont voté à toutes les élections. Droit de vote,
mais aussi droit de se présenter. Elles se sont illustrées en
occupant les plus hauts postes du pays :
- présidente de la République, Vigdís Finnbogadóttir (quatre
mandats successifs de 1980 à 1996)
- premier ministre
- présidente de la Cour Suprême
- présidente du Parlement
- maire de Reykjavik
- évêque de l’église luthérienne….
En 1983 les Islandaises ont créé un parti politique féminin,
l’Alliance des Femmes, représenté au parlement, qui a fusionné en
2000 avec le parti L’Alliance. Dans l’histoire du pays, de
nombreuses femmes ont joué un rôle très important. Il est vrai que
les femmes ont toujours eu à prendre des responsabilités : du
temps des Vikings elles dirigeaient la ferme pendant que les
hommes partaient pour des raids ou à la découverte de nouvelles
terres. Femmes de marins, elles ont seules la responsabilité de la
famille et de la maison lorsque les hommes sont en mer.
Comme l’explique Vigdís Finnbogadóttir : « Les femmes
islandaises sont fortes parce que les femmes de marins doivent
l’être ... Tout au long de notre histoire nous avons dû prendre des
responsabilités. »
Mais les Islandaises luttent pour avoir leur place dans la société et
pour obtenir l’égalité des salaires. C’est ainsi qu’au début et à la
fin de la décennie des femmes décrétée par l’ONU, en 1975 et en
1985, a eu lieu une journée de grève des femmes, au travail comme
à la maison. Beaucoup d’hommes n’ont pas pu aller travailler ce
jour-là, devant s’occuper des enfants et de la maison. Le pays était
ainsi complètement paralysé. La Présidente de la République elle-
même refusa de signer ce matin-là un décret réquisitionnant les
hôtesses de l’air en grève. Devant la menace d’une crise politique
et de la démission de tous les ministres, elle finit par signer, à
regret, ce décret l’après-midi. En fin de journée les avions purent à
nouveau voler.

152
i RELIGION - CROYANCES
Dans le paysage islandais, nombreuses sont les petites églises,
kirkja église, entourées de leur cimetière kirkjugarður et
construites à côté de fermes isolées.

L’Islande bénéficie aujourd’hui de la liberté de culte. Les mariages


célébrés par les différentes confessions reconnues par l’Etat ont
une valeur légale. Mais pour ceux qui ne veulent pas se marier
religieusement, le mariage sera célébré au Tribunal devant un juge.

Religion (trúarbrögð) :
Plus de 80% des Islandais sont protestants et appartiennent très
majoritairement à l’Eglise Luthérienne (78 %).
Protestant : mótmælandi -nom-, mótmælendatrúar -adjectif-,
lúterskur luthérien.

La seconde religion, par le nombre, est l’Eglise Catholique


Romaine avec 3,5 % de la population. Le pape Jean-Paul II est
venu rendre visite aux Islandais (à Reykjavik et Þingvellir) les 3 et
4 juin 1989. Catholique : kaþólskur.

D’autres religions sont également représentées, mais leur nombre


respectif d’adeptes ne dépasse pas 1 % de la population. Parmi
ceux qui ont plus de 0,1 % citons les Bouddhistes, les témoins de
Jéhovah, les Orthodoxes, les Musulmans, les Bahaïs, ...

Un pasteur ou un prêtre : prestur ; païen : heiðinn ; athée :


trúlaus (littéralement sans croyance).

A côté des religions, signalons aussi l’Association païenne Asatru


Ásatrúarfélagið qui a bénéficié du relais des médias. Fondée par
Sveinbjörn Beinteinsson (décédé en 1994) et reconnue par l’Etat
en 1972, elle regroupe 0.8 % de la population.
La « religion » de cette association félag repose sur la croyance
trú aux dieux Æsir de l’ancienne Islande païenne, et sur les cycles

153
de la nature. Ces croyances sont d’origine scandinave et
germanique.
Les principaux dieux sont :
Óðinn le père des dieux, dieu de la poésie et des runes
Frygg sa femme, protectrice du foyer et du mariage
Þórr (Thor) fils d’Óðinn et de la terre, protecteur des hommes
Týr le dieu de la guerre
Njörður père de Freyr et Freyja, protecteur des marins
Freyr dieu de la fertilité
Freyja déesse de l’amour
Baldur second fils d’Óðinn, pacifiste, doux et bon
Loki, rusé, représente le mal

Faisons ici un bref rappel de l’évolution des religions en Islande,


pour mieux comprendre la situation religieuse actuelle.
Les grands changements de religion ont tous été imposés, non par
conviction religieuse, mais davantage pour des raisons politiques
et, soulignons-le, sans guerre de religion.

Les Vikings rendaient un culte à leurs dieux païens. Puis sous la


pression du roi norvégien Olaf I et ses méthodes expéditives, le
catholicisme fit son entrée en Islande. L’Alþing, le Parlement
réuni en 999 essaya d’imposer le catholicisme comme religion
officielle. Mais les chefs païens n’étaient pas d’accord. L’un
d’eux, Þorgeir, se retira trois jours sous une peau de mouton pour
réfléchir. Afin d’éviter des combats sanglants entre les opposants,
il proposa que tout le monde adopte le christianisme mais que
chacun garde la liberté de pratiquer son ancienne religion en
secret, à condition que cela ne se voit pas. C’est ainsi que l’Islande
devint catholique et que les anciens chefs païens reçurent la
responsabilité des nouvelles paroisses ! Le clergé islandais ne s’est
d’ailleurs pas complètement conformé à l’église catholique. Par
exemple, il n’a pas adopté le célibat des prêtres.

Les cinq siècles de catholicisme ont été une période favorable pour
l’Islande, période de paix, d’indépendance et de progrès :
fondation de monastères, création d’écoles, introduction de

154
l’alphabet romain et enseignement du latin. Les Islandais ont alors
pu se faire comprendre, communiquer, voyager à l’étranger dans le
but d’échanger. C’est à ce moment que se développa l’esprit
littéraire en Islande. Les deux évêchés Hólar au nord et Skálholt
au sud étaient aussi des centres littéraires.

Puis arriva la Réforme, imposée par les Danois. Après de fortes


résistances et malgré leur attachement à l’église catholique, les
Islandais durent se soumettre au protestantisme danois vers 1550 :
l’évêque de Skálholt fut enlevé par les Danois, et le dernier évêque
de Hólar, Jón Árason, et ses deux fils furent incarcérés, puis
décapités pour ne pas avoir voulu se soumettre. Aujourd’hui, dans
l’Islande luthérienne, le dernier évêque catholique Jón Árason est
toujours considéré comme un héros national et son histoire et ses
légendes sont connues de tous. Dès 1584, la Bible (Biblía) fut
traduite en Islandais et publiée.
Ce n’est qu’à la fin du XIXe siècle que la situation religieuse de
l’Islande commença à se diversifier.

Parallèlement aux religions, il demeure en Islande des croyances,


ou plutôt des superstitions (hjátrú : littéralement près de la
croyance) qui n’excluent pas l’existence possible d’êtres
surnaturels tels que les elfes álfar ou un peuple invisible
huldufólk qui vit dans les rochers. « On ne sait jamais... ». Les
contes populaires ainsi que les gros blocs de pierre détachés de la
montagne et posés mystérieusement dans les espaces inhabités,
aident bien l’imagination, tout particulièrement dans l’atmosphère
des jours sombres et brumeux, ou des soirs d’été lorsque le soleil
n’en finit pas de se coucher.
On connaît d’ailleurs l’origine de l’existence de ce peuple. Un jour
Dieu rendit visite à Eve qui bien sûr habitait l’Islande, le paradis
terrestre. Il demanda à voir tous ses enfants. Eve n’avait pas eu le
temps de les laver tous, aussi elle ne montra que ceux qui étaient
propres et cacha les autres. Comme Dieu savait qu’elle avait
d’autres enfants qu’elle lui avait cachés, il lui dit : « Que les
enfants que tu m’as cachés, le soient aussi pour les hommes ».
C’est ainsi que naquit un peuple invisible, assez semblable aux

155
humains, généralement gentil avec les hommes, mais qui peut
devenir méchant s’il est dérangé.
Par exemple, la construction d’une route n’avançait plus, suite à
une succession de pannes, d’accidents matériels et humains.
Finalement, on comprit la cause de tous ces malheurs : pour faire
cette route, il avait fallu déplacer un rocher où devaient habiter ces
gens cachés. Un médiateur est alors intervenu pour communiquer
avec eux. Quelques jours plus tard, le chantier a pu reprendre et se
terminer sans problème. L’événement a été relaté dans tous les
journaux !

i FETES ET JOURS FERIES


Pour le voyageur, il est toujours intéressant de connaître les fêtes
et jours fériés d’un pays. D’abord parce que, les jours fériés, tout
est fermé et il faut en tenir compte et être prévoyant. Ensuite parce
que les fêtes racontent un peu le passé et les coutumes du pays.

- Le 1er janvier
le jour de l’an se dit Nýjársdagur c’est-à-dire le jour dagur de
la nouvelle nýr année ár.

- Pâques Páskar
le dimanche des Rameaux : Pálmasunnudagurinn
Au moment de Pâques, il y a cinq jours fériés :
le jeudi saint Skírdagurinn (skír pur , skíra baptiser)
le vendredi saint Föstudagurinn Langi (le long vendredi)
le samedi saint qui ne porte pas de nom particulier
le dimanche de Pâques Páskadagurinn (le jour de Pâques)
le lundi de Pâques Annar í Páskum (le deuxième à Pâques)

- Le premier jour de l’été Sumardagurinn fyrsti qui est chômé et


se situe le premier jeudi après le 19 avril ! Cette fête correspond
au premier jour de l’été selon l’ancien calendrier scandinave qui
ne connaissait que six mois d’été et six mois d’hiver : c’est le

156
retour des beaux jours et l’éveil de la nature, dans l’attente du 24
juin qui ne connaît pas de nuit.

- Le 1er mai
La fête du travail se nomme Frídagur verkalýðsins (frí congé
vacances, verk travail, lýður peuple, verkalýður travailleurs).
Egalement Fyrsti maí.

- Ascension
Uppstigningardagur (stíga upp monter).

- Pentecôte
Hvítasunnudagurinn (le dimanche blanc : hvítur blanc,
sunnudagur dimanche), suivi du
Lundi de Pentecôte : Annar í hvítasunnu (le deuxième de la
Pentecôte).

- La fête nationale le 17 juin


Þjoðhátíðardagurinn.
L’Islande a été proclamée république indépendante, à Þingvellir
le 17 juin 1944, jour anniversaire de la naissance de Jón
Sigurðsson (1811-1879) qui a beaucoup œuvré pour
l’indépendance. Le jour de la fête nationale, les bacheliers de
l’année défilent avec une casquette blanche à visière noire pour
fêter leur réussite à l’examen. Beaucoup de personnes font la fête
dehors, enfants grimés aux couleurs du drapeau islandais,
femmes ou enfants en costume national, ...

- Le week-end des commerçants


Frídagur verslunarmanna ou Verslunarmanna-helgi
(frídagur jour de congé, helgi week-end, verslunarmaður
commerçant). Ce sont des jours fériés pour tous, commerçants ou
non.

Ce week-end prolongé comprend le premier lundi du mois


d’août, ainsi que le samedi et le dimanche précédents. N’espérez
pas prendre de l’essence ou trouver du pain, tout est fermé. Les

157
villes se vident. Reykjavik devient déserte. Partout les terrains de
camping, les hôtels et lieux de vacances sont pris d’assaut. C’est
la fête, on chante, on boit...

- Les fêtes de Noël


Les fêtes de Noël Jól tiennent une place importante : c’est
l’hiver, il fait nuit presque toute la journée, le 21 décembre le
jour ne dure que 2 ou 3 heures. Aux fenêtres des maisons brillent
des bougies (maintenant électriques) disposées en forme de
chandelier, de couronne ou d’étoile. A l’extérieur des maisons
des ampoules électriques colorées sont allumées tant qu’il ne fait
pas jour. Sur les balcons des immeubles, elles sont souvent d’une
même couleur sur une colonne verticale ou sur tout un étage. Les
longues nuits d’hiver semblent ainsi moins noires.
Dans les foyers, une couronne recouverte de branches de sapin
est décorée de 4 bougies : chacun des quatre dimanches
précédant Noël, une nouvelle bougie sera allumée. Une multitude
de personnages faits en tissu, en pommes de pin, noisettes, pinces
à linge, cheveux d’ange,... représente des lutins, des pères Noël,
des anges,... et décore les intérieurs. Il règne une atmosphère de
préparation à la fête. Des quantités de biscuits, les « gâteaux de
Noël » Jólakökur (avec du raisin) et des smákökur (petits
gâteaux) sont préparés en grandes quantité et diversité et sont
conservés dans des boîtes en fer en attendant les fêtes.
Le temps de Noël dure 26 jours : 13 jours avant Noël et 13 jours
après. Il se termine avec l’Epiphanie, jour appelé Þrettándi (le
treizième).
Le Père Noël Jólasveinn passe le 24 décembre au soir. Mais
selon la légende, il y a 13 différents petits Pères Noël ou lutins de
Noël - Jólasveinar - un peu espiègles qui viennent, un par jour,
pendant les 13 jours avant Noël. Ils repartent ensuite dans le
même ordre, le premier le jour de Noël, le dernier le 6 janvier. Ils
sont les fils de la géante Grýla qui essaie de voler les enfants pas
sages pour les manger. Ils vivent dans la montagne. Pour faire
connaissance, voici leurs noms (et signification) par ordre
d’arrivée :

158
Stekkjarstaur qui guette les agneaux, Giljagaur qui se faufile
dans les ravins, Stúfur le petit bonhomme, Þvörusleikir qui
lèche les cuillères en bois, Pottasleikir qui lèche les marmites,
Askasleikir qui lèche les bols, Hurðaskellir qui claque les
portes, Skyrgámur qui mange le skyr (sorte de fromage blanc),
Bjúgnakrækir qui vole les saucisses, Gluggagægir qui
regarde par la fenêtre, Gáttaþefur qui renifle aux portes,
Ketkrókur qui vole la viande, Kertasníkir qui quémande des
bougies.

Les jours autour de Noël portent des noms :

- 23 décembre
Þorláksmessa en souvenir de Þorlákur, évêque catholique du
XIIe siècle qui est fêté ce jour-là, ainsi que le 20 juillet. Il est le
saint patron de l’Islande. Autrefois, la saint Þorlákur était une
journée de grands nettoyages (maisons, vêtements) et de
préparations pour la fête de Noël (bougies, mouton fumé...).

- 24 décembre la veille de Noël


Aðfangadagur jóla : ce jour-là, on ne travaille que le matin. A
18 heures, toutes les cloches sonnent et c’est l’échange des
vœux, de vive voix ou par téléphone.
Gleðileg jól ! Joyeux Noël !
Pour le réveillon : Aðfangadagskvöld (kvöld soir), dîner en
famille, puis beaucoup de paquets au pied du sapin, avec parfois
la visite d’un Père Noël. Un des paquets n’est pas attribué : il est
remis à celui qui a eu la fève dans le grjónagrautur, riz au lait
avec du raisin, de la crème, ... ou dans la soupe. Le menu de ces
jours de fêtes sera donné dans le chapitre des spécialités
culinaires.
Jusqu’à l’Epiphanie, on se salue par Gleðileg jól ! Joyeux Noël !

- 25 décembre le jour de Noël


Jóladagur : repas de Noël et réunion de famille.

159
- 26 décembre le lendemain de Noël
Annar í Jólum (le deuxième à Noël), jour férié également, avec
toujours des réunions de famille.

- Le 31 décembre
Gamlársdagur ou Gamlárskvöld (gamall vieux, ár année,
dagur jour, kvöld soir)
La soirée du 31 décembre commence par un dîner en famille
(vers 18h) et se termine avec des amis. Après le dîner, on met
l’anorak ou la combinaison de ski par-dessus les smokings et
nœuds papillon pour aller se rassembler autour des gigantesques
feux. Les semaines précédentes chacun avaient apporté de vieux
cartons, cageots, vieux meubles. Vers 22 heures, ces monticules
sont arrosés d’essence et enflammés par les pompiers. Plusieurs
feux sont ainsi allumés dans Reykjavik et ses environs, il
brûleront jour et nuit, quelques fois pendant une semaine. Les
Islandais viennent se retrouver autour du feu, chantent, certains
apportent leur instrument de musique pour accompagner les
chants. De retour à la maison et en attendant minuit, c’est
l’émission de télévision qui retrace les événements de l’année en
les tournant en dérision, et s’amuse sur et avec les personnes
connues. Il est bon d’avoir vu cette émission car le lendemain
elle sera le sujet de toutes les conversations ! A minuit, échange
des vœux pour l’année suivante et remerciements pour l’année
passée :
Gleðilegt nýtt ár ! Takk fyrir gamla árið!
S’en suit un festival de feux d’artifice individuels tirés des
jardins par les habitants. Les visages d’enfants sont éclairés par
les cierges magiques, et le ciel restera longtemps illuminé par
toutes les fusées de détresse des bateaux, lancées cette nuit-là
(elles doivent en effet être renouvelées tous les ans). Ensuite les
amis se retrouvent et partent ensemble continuer la fête.

- Le 6 janvier, il y aura encore des réunions de famille, des feux


allumés, des contes et des chants pour célébrer la fin des fêtes de
Noël et le départ du dernier Jólasveinn vers la montagne auprès
de sa mère la géante Grýla et de son père Leppalúði.

160
Autres fêtes

- Þorrablót
A l’origine, le « Þorrablót » ou sacrifice de Þorri avait lieu le
premier jour du mois de Þorri (de mi-janvier à mi-février). Þorri
devait personnifier l’hiver. Les sacrifices (blót : sacrifice,
offrande aux dieux) qui lui étaient offerts le premier jour de son
mois avaient pour but d’attirer ses faveurs pour que l’hiver ne
soit pas trop rigoureux. C’était aussi l’occasion de faire une fête
au milieu de l’hiver. Le christianisme a supprimé cette fête qui
continuait cependant à être célébrée dans les fermes isolées
jusqu’au XVIIIe siècle. Mais avec l’éveil national à la fin du
XIXe siècle, cette coutume fut remise à l’honneur, tout d’abord
par les étudiants islandais de Copenhague en 1873, puis en
Islande. Aujourd’hui cette fête viking est célébrée chaque année
en Islande et par les communautés d’Islandais à l’étranger,
souvent organisée par les étudiants. C’est une fête où l’on
s’amuse, on boit, on rit, on chante de vieux chants païens ou
traditionnels et on mange de vieux plats traditionnels (décrits
dans le chapitre des spécialités culinaires).

-Bolludagur, la veille du mardi-gras : préparation de bollur, genre


d’éclair à la crème. Le Mardi Gras Sprengidagur (le jour de
l’explosion de sprengja exploser). Le lendemain, le Mercredi
des Cendres Öskudagur (le jour des cendres de aska, ösku
cendre), les enfants s’amusent à accrocher dans le dos des petits
sacs de tissus qui autrefois étaient remplis de cendres, ou bien ils
se déguisent et chantent pour avoir des bonbons.

- Sólarkaffi, Café soleil : à Ísafjörður et dans les fjords du nord


ouest, le soleil disparaît derrière les montagnes mi-décembre
pour ne réapparaître que fin janvier. Les habitants de ces régions
ont la coutume de se réunir le jour du retour du soleil autour de
gâteaux et d’un café : le « café soleil ».

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- Sjómannadagur le jour des pêcheurs (sjór mer, manna de
maður homme) fêté dans les ports de pêche, le premier dimanche
de juin.

- Jónsmessu nótt
C’est la nuit (nótt) de la Saint-Jean, du 23 au 24 juin, nuit où l’on
fête l’absence de nuit !

- Réttadagur
Fête dans les fermes, en septembre, après le ramassage des
moutons.

i SPECIALITES ET HABITUDES
CULINAIRES
La cuisine islandaise repose sur la fraîcheur des produits et l’art de
mettre en valeur les produits locaux.
Principalement les poissons (fiskur poisson). C’est la base de la
nourriture et tous les poissons servis frais sont excellents. Ils se
trouvent également sous d’autres formes : surgelé ou fumé ou
séché ou encore mariné.
Les « gaffalbitar », de gaffall fourchette et biti morceau,
bouchée, sont des petits morceaux de hareng mariné dans une
sauce au vin épicée et sucrée ou une sauce à la tomate et aux
herbes. Au goût prononcé, délicieux sur des tranches de pain, ils se
mangent aussi bien lors des buffets qu’au petit déjeuner ! Ils se
vendent dans des boîtes au format des boîtes de sardines.
Le kavíar islandais, noir ou rouge dans les pots en verre, sont des
œufs de lumps, le kavíar en tube est une pâte d’œufs de poissons
et de crustacés, un peu sucrée.
Reyktur lax le saumon fumé islandais est particulièrement bon.

La viande de mouton lambakjöt se consomme fraîche ou surgelée


ou fumée, également en boudin ou en pâté.
Citons quelques particularités :

162
Le mouton fumé « hangikjöt » de kjöt viande et hanga pendre, est
un plat traditionnel qui fait partie des menus de fête.
La perdrix rjúpa est aussi un plat traditionnel des fêtes.
Plus rares, les oiseaux de mer constituent des mets recherchés tels
que le macareux lundi ou le guillemot svartfugl.
Le sucré accompagne souvent le salé : de la confiture sultutau
avec la viande, des pommes de terre caramélisées et pourquoi pas
de la confiture sur les tartines de fromage ?

Les produits laitiers sont vraiment excellents. A côté des


nombreuses variétés de lait mjólk dont : nýmjólk lait frais,
léttmjólk lait allégé, undanrenna lait écrémé, AB-mjólk lait AB
fermenté, kakómjólk lait au cacao, il y a le yogourt jógurt, le
súrmjólk qui ressemble un peu à un yogourt liquide vendu en
brique comme le lait, la crème rjómi , la crème fraîche sýrður
rjómi.
Le skyr dessert traditionnel et national, intraduisible, sorte de lait
caillé, écrémé, battu avec du lait frais et servi avec de la crème et
du sucre.
Et bien sûr d’excellentes glaces crémeuses, dont on se régale en
toute saison : glace ís, crème glacée rjómaís.
Quant aux gâteaux, gare aux gourmands ! La variété ne manque
pas, tous aussi bons les uns que les autres.

Différentes sortes de pains : noir, complet, au seigle, au cumin,


une sorte de crêpe épaisse au seigle cuite sous la cendre que l’on
appelle flatkökur ou flatbrauð de flatur plat et kaka gâteau,
galette, brauð pain. Les Islandais mangent du pain avec la soupe,
mais pas avec les autres plats.

Ils sont maîtres dans l’art de la présentation des petits canapés ou


des tartines smurbrauð, typiques des buffets scandinaves.
L’alcool islandais, le brennivín de vín vin et brenna brûler, est
un alcool de pomme de terre (40°) avec de l’angélique, parfumé
aux graines de cumin, qui se boit glacé. Il est surnommé
svartidauði c’est-à-dire la mort noire (svartur noir, dauði mort).
Les étiquettes sont noires, lettres blanches, celle au dos de la

163
bouteille comporte un signal d’interdiction de conduire. Le taux
d’alcoolémie autorisée dans le sang est extrêmement faible et les
infractions sont sévèrement punies.

Lors des repas de fêtes de Noël et nouvel An, les plats


traditionnels sont la perdrix rjúpa, le mouton fumé hangikjöt
accompagné de pommes de terre et petit pois sauce béchamel, et la
dinde kalkúni accompagnée de pommes de terre caramélisées.
Il est de coutume, lors des repas de fête de fin d’année, de boire
une boisson à base de malt : Jólaöl.

Lors de la fête du Þorrablót, au milieu de l’hiver, il est de


coutume de consommer la cuisine de l’époque ancienne. Voici les
mets préparés comme au temps des Vikings :
- Hangikjöt, le traditionnel mouton fumé
- Svið, demie tête de mouton roussie, posée sur l’assiette ! Les
Islandais mangent tout sauf la cervelle.
- Harðfiskur, poisson séché.
- Blóðmör (blóð sang), boudin fait avec du sang de mouton, du
sel, de l’eau, un peu de farine (de seigle ou d’avoine) cuit dans
les boyaux d’intestins de mouton et consommé froid.
- Lifrarpylsa (lifur foie, pylsa saucisse), boudin préparé comme
le blóðmör, mais en remplaçant le sang par du foie de mouton.
- Hvalspik, du gras de baleine conservé dans du petit lait et servi
sous forme de cubes.
- Hákarl, petits cubes de requin faisandé. L’urée contenue dans le
sang donne au requin un fort goût d’ammoniaque qui est atténué
par le faisandage sous la terre. Odeur assurée, à consommer
accompagné d’une gorgée de Brennivín !
- Súrsaðir hrútspungar, rondelles de testicules de bélier aigres.
Bon appétit !

164
i SPORTS ET LOISIRS
Sport : Íþrótt. Les Islandais sont sportifs. Nous présentons ici les
sports les plus fréquemment pratiqués ou les plus particuliers.

Natation, baignade
La natation est un sport national. Eté comme hiver, les Islandais
vont à la piscine en semaine, avant ou après le travail. C’est un
lieu de rencontre où l’on aime discuter : déjà au XIIIe siècle,
l’écrivain Snorri Sturluson discutait littérature avec ses invités
dans son bassin d’eau chaude, relié à sa maison de Reykholt par un
passage souterrain toujours visible.
Toutes les villes et villages ont leur piscine d’eau chaude naturelle,
très propre et bien aménagée, généralement en plein air. Douche
au savon et shampooing obligatoire avant de se baigner. Certaines
piscines ont des bains bouillonnants, parfois aussi des bassins
circulaires où l’on s’assied pour discuter dans l’eau de 37°C à
45°C selon les bassins. Il vaut mieux passer progressivement d’un
bassin à l’autre.
Nager synda
Piscine sundlaug (de sund nage, natation et laug bain, source
chaude)
La mer est trop froide pour la baignade, mais les Islandais ont la
possibilité de se baigner dans des sources d’eau chaude en pleine
nature : rivière à Landmannalaugar, bassin à Hveravellir, grottes
près de Mývatn. Selon les activités volcaniques l’eau de certaines
grottes devient parfois trop chaude pour la baignade. Dans d’autres
grottes, suite à l’arrivée de touristes par cars entiers, le nombre de
candidats à la baignade est trop important par rapport au débit de
l’eau et la baignade est interdite pour des raisons d’hygiène.
Bláa Lónið, le Lagon Bleu, situé entre Reykjavik et l’aéroport
international de Keflavik, est un lieu de baignade surprenant, au
milieu d’étendues de laves. Cette eau chaude dont la teneur en sels
et en silices -d’où sa couleur bleue- a des effets bénéfiques sur les
maladies de la peau, est pompée puis déversée par l’usine
géothermique construite à cet endroit.

165
Sports de ballon et athlétisme
Terrain de sport : íþróttavöllur
Les Islandais pratiquent surtout le handball handbolti, le football
fótbolti et le basket körfubolti. Dans ces mots on reconnaît bolti
ballon, hönd main, fótur pied, karfa panier, corbeille.
Le handball est depuis longtemps un des sports les plus populaires
en Islande. Aux Jeux Olympiques Ólympíuleikar de 1992,
l’Islande a joué en quart de finale et aux JO de 2008 en finale :
médaille d’argent ! Les Islandais se sont aussi illustrés dans le
lancer du poids, l’haltérophilie, le lancer du javelot et le judo.
Chaque année au mois d’août, le marathon de Reykjavik,
Reykjavíkurmaraþon, réunit des milliers de participants islandais
et étrangers.

Glíma
L’origine de la lutte islandaise Glíma remonte au IXe siècle lors
de la colonisation par les Vikings. Elle a été déclarée sport
national des Islandais en 1988. Ses caractéristiques sont la position
verticale et le déplacement circulaire des deux adversaires qui
s’empoignent par des sangles.

Golf
Le golf, golf en islandais, est un sport qui se pratique depuis
longtemps en Islande et qui est accessible à tous. L’été, il est
possible de jouer toute la nuit à la lumière du jour !

Ski
Le ski de descente skíðaíþrótt et le ski de fond gönguskíðaíþrótt
se pratiquent tout l’hiver. Les habitants de Reykjavik peuvent aller
skier (fara á skíði) après le travail : les pistes de Bláfjöll (blár
bleu et fjall montagne) ne sont qu’à une demi-heure de route de la
capitale. Il en est de même pour les habitants des villes
d’Ísafjörður au nord ouest et d’Akureyri au nord. Les montagnes
ne sont pas très hautes, l’enneigement est variable, et l’hiver le ski
ne peut se pratiquer que sur le pourtour du pays, l’intérieur étant
inaccessible. Les pistes sont éclairées. Par contre, la montagne de

166
Kerlingarfjöll (1477 m) au centre de l’Islande offre la possibilité
de skier tout l’été.

Pêche
Pêche : fiskveiði, de fiskur poisson et veiða pêcher.
Les rivières islandaises sont un paradis pour les pêcheurs par la
pureté de l’eau, l’abondance et la taille des poissons. Elles attirent
les pêcheurs du monde entier et parmi eux le Prince Charles
d’Angleterre. La pêche au saumon lax est la plus prisée, mais aussi
la plus chère. La pêche à la truite silungur est plus abordable. La
législation fixe les règles en matière de dates et heures de pêche, et
de désinfection du matériel.

Randonnées
Les Islandais aiment découvrir ou redécouvrir leur pays. Ils font
des randonnées pédestres gönguferð, campent, vivent l’été dans la
nature (vacances, week-ends). Ils aiment aussi les randonnées
équestres sur plusieurs jours hestaferð, ou les tours dans la
journée reiðtúr.

Le cheval islandais est réputé pour ses qualités. De petite taille,


1,20 à 1,45 m au garrot, ce qui lui vaut d’être parfois considéré à
tort comme un grand poney. Avec sa grande crinière blonde ou
brune, il est le descendant direct des chevaux vikings. La pureté de
la race a été préservée, il n’y a eu aucun croisement. L’importation
de chevaux vers l’Islande est interdite. Un cheval islandais qui est
sorti du pays (salons du cheval, compétitions, ...) n’a pas le droit
de revenir sur sa terre natale car il pourrait ramener des parasites
étrangers inconnus en Islande.
Les chevaux islandais ont cinq allures : le pas fet, le trot brokk, le
galop stökk, l’amble skeið, et le tölt. Le tölt est une allure
particulière, très confortable pour le cavalier qui ne bouge pas.
Une seule jambe du cheval touche terre à la fois.
Résistants, adaptés au climat et à la nature du pays -relief
accidenté, passages à gué, pistes- ils vivent en troupeaux libres.
Compagnons de l’homme -on les dit même intelligents et
affectueux- ils font partie de ses loisirs et participent activement au

167
ramassage des moutons à l’automne. Longtemps, le cheval
islandais a été le seul moyen de se déplacer dans le pays.
Il y a 78.000 chevaux islandais dans le pays, soit presque un pour 4
habitants, et il y en a pratiquement autant à l’étranger.

Parmi les loisirs des Islandais citons aussi :


Le bridge bridds, jouer au bridge spila bridds. L’équipe
islandaise a obtenu le titre de champion du monde de bridge en
1991 au Japon (gagner vinna, perdre tapa).
Les échecs skák. Ce jeu a probablement été introduit lors de
l’arrivée des Vikings et beaucoup pratiqué, particulièrement au
Moyen Age. Le match historique des deux grands champions
américain et russe, Fisher/Spassky, à Reykjavik en 1972, a ravivé
l’enthousiasme pour les échecs. Par la suite, Boris Spassky
obtiendra la nationalité française en 1978 et Bobby Fisher la
nationalité islandaise en 2008. L’Islande compte plusieurs grands
maîtres internationaux dont Friðrik Ólafsson (Président de la
Fédération Mondiale de 1978 à 1982), Jóhann Hjartarson… et des
joueurs de haut niveau qui se distinguent dans les championnats
internationaux. La télévision retransmet les grands matchs
d’échecs, suivis avec passion. Echec et mat : skák og mát.

i ECONOMIE
Economie : hagfræði, un économiste hagfræðingur.

Comme la plupart des pays, l’Islande connaît un phénomène


d’urbanisation, mais la pêche reste toujours un secteur d’activité
important. Les producteurs et les petites structures économiques se
regroupent en coopératives. L’industrie de la pêche, l’industrie
lourde et le tourisme font partie des secteurs en croissance.
Le chômage qui a longtemps épargné les Islandais a connu un pic
dû à la crise financière de 2008 et a ensuite diminué : 2% en 1999,
7,6% en 2010, 4% en 2015 (Statistics Iceland).

168
Les principaux secteurs d’activité dans le PIB se répartissent ainsi
(Banque Mondiale - 2013) :
Pêche et agriculture : 7%
Industrie : 23%
Services : 70%

¡ Pêche
La pêche fiskveiði et les industries liées au poisson se sont
beaucoup développées dès le XXe siècle. Du bateau de pêche aux
usines de congélation, les techniques sont modernes et à la pointe
du progrès. La pêche et les industries de transformation du poisson
occupent une part importante dans les emplois et les exportations.
Útflutningur : exportation, innflutningur : importation, de
flutningur transport, út vers l’extérieur, inn vers l’intérieur.
Flytja út : exporter, flytja inn : importer, de flytja : transporter,
déplacer, déménager.
Le souci constant du respect de l’environnement et l’éloignement
des grands centres industrialisés étrangers, permettent de pêcher
dans des eaux non polluées. Avec la présence de courants
arctiques au nord et du Gulf Stream au sud, les eaux islandaises
offrent des espèces de poissons variées : morue, aiglefin, flétan,
hareng, colin, capelan, carrelet, crevette, langoustine, coquille
Saint Jacques... Mais l’industrie de la pêche est saisonnière et
fluctuante. Il y a de bonnes années, mais aussi des années difficiles
qui ont des répercussions très importantes sur toute l’économie du
pays.
La place prépondérante de la pêche dans leur économie explique
l’attachement des Islandais à la défense des eaux territoriales qui a
occasionné plusieurs « guerres de la morue » contre les Anglais.

¡ Agriculture - Elevage
L’agriculture, landbúnaður, est limitée aux régions côtières :
seulement 1/5 de la surface du pays est cultivable, soit 20%, à côté

169
des 12% occupés par les glaciers et des 60% par les champs de
lave, les montagnes et le désert intérieur.

Les cultures dans les serres gróðurhús, de gróður végétation et


hús maison.
Les serres, chauffées grâce à l’eau chaude naturelle captée sous
terre, produisent des fruits et des légumes : tomates, concombres,
poivrons, salades, ... et même des bananes ! Les fleurs représentent
30% de la culture en serre.

Les principales cultures en extérieur sont le seigle rúgmjöl, l’orge


bygg et le fourrage fóður pour nourrir le bétail (fé) en hiver. Les
fermiers (bóndi, pluriel bændur) vivent dans des fermes isolées
(bóndabær : ferme). Les champs cultivés (akur champ) sont
clôturés pour que les animaux n’y entrent pas. En effet, les
animaux vivent en liberté, et en particulier les moutons.

Le chien islandais (hundur), petit et robuste, les oreilles pointues


et la queue roulée, descend de la race importée par les Vikings. Il
vit en liberté dans les fermes et la campagne et participe
activement au ramassage des moutons à l’automne. Les chiens sont
plus heureux à la campagne et étaient interdits à Reykjavik, ils
sont maintenant autorisés en ville, moyennant le paiement d’un
droit.

Environ 500.000 moutons, kind, pluriel kindur, vivent tout l’été


en liberté. Robustes et peu exigeants pour leur pâturage, ils se
promènent par trois, une mère et ses deux petits, et aiment bien
s’installer tranquillement au milieu de la route. Attention, en cas
de collision, le mouton est toujours dans son droit et
l’automobiliste dans son tort. Ce dernier devra donc contacter la
police et dédommager le propriétaire. Cet animal fut longtemps
essentiel pour l’Islande, il procure à l’homme les vêtements en
laine, les peaux et la nourriture. Mais il est aussi une des causes
d’érosion. C’est pourquoi son nombre est en constante diminution
(autour de 900.000 dans les années 60). En septembre, les fermiers
avec leurs chevaux et leurs chiens partent à la recherche des

170
moutons jusque dans le haut des montagnes, ils les rassemblent,
les trient et les emmènent passer l’hiver à l’abri. Un jour de fête le
Réttadagur célèbre la fin de ces deux ou trois jours d’intense
activité.

L’élevage dans les fermes est en augmentation.


74.000 bovins : les vaches, kýr, sont de très bonnes laitières, en
quantité comme en qualité.
Les porcs, svín, au nombre de 4.500, et la volaille, alifuglar,
183.000.

Il existe aussi des fermes d’élevage de renards, refur, pluriel


refir, 40.000 et de visons, minkur, pluriel minkar. Des visons
américains importés en 1931 se sont échappés d’une ferme et
vivent maintenant à l’état sauvage. Le renard polaire et quelques
rennes vivent aussi à l’état sauvage.

L’élevage d’eiders, æðarfugl, pluriel æðarfuglar, est un exemple


de coopération entre l’homme et la nature : le fermier protège les
eiders de ses prédateurs (renards, visons, mouettes) et prend soin
des nids. Les femelles tapissent leur nid avec du duvet qu’elles
s’arrachent de la poitrine. Elles laisseront ensuite le fermier
récupérer ce duvet qu’il nettoiera et qui garnira les édredons,
oreillers ou vêtements chauds.

Les fermes d’élevage de saumons.


Les petits saumons, lax, sont élevés dans des bassins d’eau chaude
provenant de la géothermie, puis lâchés dans la rivière. Après
avoir gagné l’océan, par instinct, le saumon remontra la rivière
pour revenir à son lieu de naissance, à moins qu’il ne soit pêché en
cours de route...

Les fermes de tourisme


Eh oui, vous avez bien lu ! Même si ce n’est plus vraiment de
l’agriculture. Cette activité est de plus en plus développée. Les
fermiers proposent des logements et des loisirs pour les touristes :
pêche, équitation, et pourquoi pas une participation aux tâches

171
agricoles. Le tourisme offre de nouveaux débouchés pour les
agriculteurs : les restrictions imposées par les quotas ne
s’appliquent pas encore aux touristes !

¡ Tourisme
L’activité touristique est en forte progression. Le nombre de
visiteurs étrangers est passé de 30.000 par an dans les années 60 à
200.000 en 1996, pour atteindre 1.262.000 visiteurs en 2015,
venus par avion, auxquels il faut ajouter environ 350.000 visiteurs
arrivés par ferry ou bateaux de croisière. En tête les Américains
(19%) et les Britanniques (18%) suivis des Allemands (8%) et en
4e position les Français (5%).
Cette augmentation du tourisme n’est pas sans danger pour la
nature qui est fragile et très vulnérable, mais qui sait aussi
manifester toute sa puissance. Elle mérite respect et prudence de la
part de ceux qui viennent l’admirer.
Touriste : ferðamaður de maður homme et ferð voyage.
Tourisme : ferðaþjónusta, avec þjónusta : service
Voyager : ferðast
Guide (l’accompagnateur) : leiðsögumaður c’est-à-dire l’homme
qui raconte l’histoire en chemin (leið chemin, saga histoire).
Guide (le livre) : leiðahandbók avec handbók manuel, de bók
livre et de hand préfixe provenant de hönd main.

¡ Ressources énergétiques
L’eau chaude souterraine et les nombreux cours d’eau sont les
deux principales sources d’énergie. Orkugjafi source d’énergie :
orka énergie et gjafi suffixe provenant de gefa donner.
La part des énergies renouvelables, près de 87% en 2014, est la
plus élevée du monde et elle couvre 100% des besoins en
électricité rafmagn dont plus de 80% sont utilisés par les
industries énergivores : production d’aluminium, de ferrosilicium
et les centres de traitement des données (climatisation).

172
La principale source d’énergie est la géothermie jarðvarmi, près
de 70%, tandis que la plus petite part provient des énergies
fossiles, un peu plus de 13%, dont 12% pour les produits pétroliers
(importés) nécessaires aux transports et à la pêche, pétrole olía.
La géothermie procure le chauffage hitun dans 90% des maisons.
Enfin, les barrages produisent l’énergie hydraulique vatnsorka
(17%) comme la centrale hydraulique de Kárahnjúka, à l’est du
pays, très controversée par les défenseurs de la nature.
L’Islande est aussi un très gros consommateur (chiffres de 2011) :
- énergie 17.983 TEP par habitant 1er rang mondial (France 3.843),
- électricité 52.374 kWh par habitant, au 1er rang mondial très loin
devant la Norvège 2e (23.174) et le Canada 3e (16.406), France
(6.847). Ceci est dû à l’importante consommation des industries
énergivores, répartie sur une population peu nombreuse.
(sources : Statistics Iceland et Statistiques Mondiales)

i LITTERATURE
Les Islandais sont et ont toujours été un peuple littéraire, bien que
passionnés par la science et toutes les techniques nouvelles. Ils
possèdent une littérature d’une richesse incomparable. Dès les
origines, les Islandais se sont transmis une « littérature orale » par
des conteurs. De nos jours ils lisent toujours beaucoup, écrivent
énormément et sont de plus en plus traduits à l’étranger. Aux fêtes
de Noël la publicité pour les livres abonde et les ventes explosent.

Littérature : bókmenntir, bók : livre, saga : histoire de segja


raconter.
Ecrivain : rithöfundur ; roman : skáldsaga ; poète : skáld ;
poème : ljóð.
Comme nous l’avons déjà mentionné, la période du christianisme a
introduit l’alphabet latin et favorisé le développement de la
littérature. Inspirée des récits oraux, la littérature médiévale a
hérité du style parlé, direct et fort.

173
Les poèmes héroïques ou mythologiques, les Eddas, du nom d’un
manuscrit du XIIIe siècle, évoquent les divinités païennes
scandinaves et l’histoire du monde. Ces poèmes rédigés entre le
IXe siècle et le XIIIe siècle sont d’un style clair avec des rimes
finales (règles simples) et souvent d’auteurs inconnus.
Les poèmes scaldiques suivent des règles complexes (rimes finales
et internes, allitération à l’initiale). Ecrits entre le IXe et le XIIe
siècle, ils sont l’œuvre de poètes skáld qui vivaient à la cour de
rois ou de princes dont ils vantaient les exploits.

Les sagas sont des récits en prose. Précieux documents pour le


patrimoine culturel européen, les « sagas royales » racontent
l’histoire des rois de Norvège ou du Danemark.
Les « sagas de famille » sont consacrées à la vie des premiers
Vikings avec des caractères forts et des luttes parfois violentes
entre familles. Enfin, les « sagas légendaires » sont consacrées aux
héros imaginaires ou aux dieux nordiques.
Les sagas écrites dès le début du XIIIe siècle vont pratiquement
disparaître deux siècles plus tard.
A partir du XIVe, XVIe siècle, la littérature s’exprimera
exclusivement par la poésie. De nouveaux genres poétiques
apparaissent, tels que les « rímur » qui existent encore : poèmes
épiques en quatrains à rimes alternées. Parmi les très nombreux
écrivains et poètes de cette époque ancienne, citons :
Snorri Sturluson (1179-1241), un des lettrés les plus brillants de
l’époque médiévale. Il a séjourné à la Cour de Norvège et a écrit
une biographie des rois de Norvège dans l’œuvre
« Heimskringla ». Il est aussi l’auteur de l’Edda en prose, recueil
de la mythologie nordique.
Ari Þorgilsson (né vers 1068-1148) dit Ari Le Savant. Il a rédigé
le Livre des Islandais « Íslendingabók » et le Livre de la
Colonisation « Landnámabók » qui décrit la colonisation de l’île
et le début de l’histoire de l’Islande.
Sæmundur Sigfússon (1056-1133) dit Sæmundur Le Savant. Il est
venu à Paris faire des études à la Sorbonne. De nombreuses
légendes ont été écrites à son sujet.

174
Après plusieurs siècles de difficultés et de catastrophes qui virent
le déclin de l’activité littéraire, une renaissance s’est fait sentir au
XVIIe siècle. Elle se caractérise par un retour aux origines :
littérature médiévale dans une langue pure avec une ouverture aux
courants européens comme le romantisme, accompagné d’un éveil
du patriotisme au XIXe siècle.
Árni Magnússon (1663-1730) a passé sa vie à rassembler des
manuscrits médiévaux islandais. Il a ainsi sauvé d’innombrables
manuscrits, des sagas et des poèmes scaldiques d’une valeur
inestimable qui sont conservés à l’Institut Árni Magnússon de
Reykjavik.
Jón Árnason (1819-1888) a collecté les anciens contes populaires.
Jónas Hallgrímsson (1807-1845), poète, évoque le passé
glorieux, dénonce la décadence et l’absence de liberté, réveille ses
compatriotes et les incite à la révolte, tout en s’inspirant de la
beauté de la nature de son pays. D’autres le suivront. Parmi eux
Jón Thoroddsen (1819-1868) qui innove avec le premier roman
moderne islandais Piltur og Stúlka, Garçon et Fille, puis Gestur
Pállsson (1852-1891) et le poète Einar Benediktsson (1864-
1940).
Jón Sveinsson (1857-1944) a écrit surtout pour les enfants. Ses
œuvres sont traduites en 40 langues. Il a fait ses études dans
plusieurs pays étrangers dont la France où il a été en contact avec
Jules Verne. La maison de son enfance à Akureyri est devenue
Nonnasafn, le « musée de Nonni », (Nonni est le diminutif de
Jón).

Le XXe siècle connaît une nouvelle conception de la littérature,


dans un langage moderne, avec des écrivains engagés, mais qui
respectent l’héritage de la littérature médiévale.
Le précurseur et le plus célèbre est Halldór Kiljan Laxness
(1902-1998) qui a reçu le prix Nobel de littérature en 1955 pour
son œuvre. Halldór Guðjónsson s’est adjoint un deuxième
prénom celte, Kiljan, et a choisi Laxness comme nom d’écrivain.
C’est le nom du lieu où il habite dans la région de Reykjavik et qui
signifie la Pointe au saumon.

175
Halldór Laxness a donné naissance à une nouvelle génération de
poètes dits « poètes atomiques » qui traitent de leurs
préoccupations sur la présence de la base américaine à Keflavik,
sur la menace nucléaire, sur le mode de vie à l’américaine, sur les
problèmes urbains et ceux du monde rural, sur la préservation de la
nature, de la vie, de l’environnement... Grâce aux traductions, les
œuvres d’Halldór Laxness ainsi que des œuvres plus anciennes
telles que les sagas sont devenues accessibles aux Français (voir la
partie bibliographie).
Thór Vilhjálmsson (1925-2011) poète, romancier, essayiste et
peintre, a reçu le prix littéraire du conseil Nordique en 1988 pour
son roman « La mousse grise brûlée ». En 1992, il a reçu le prix de
l’Académie Suédoise pour l’ensemble de son œuvre. Il est traduit
en plusieurs langues.

Dans la génération suivante, nous pouvons mentionner, sans être


exhaustifs, des auteurs qui, pour la plupart, ont reçu des prix
littéraires et ont été traduits en français.
Pétur Gunnarsson (1947) romancier, poète et traducteur (Proust,
Flaubert…), études de philosophie en France, « Point, point,
virgule, tiret », « Le roman de l’Islande »…
Sigurður Pálsson (1948) romancier, poète, auteur dramatique,
traducteur (Camus, Genet, Miller…) et réalisateur de films, études
de littérature, théâtre et cinéma à Paris et Toulouse.
Kristín Marja Baldursdóttir (1949).
Steinunn Sigurðardóttir (1950) journaliste, romancière, poète et
traductrice. Son roman ‘le voleur de vie ‘ a été adapté au cinéma
(avec Sandrine Bonnaire et Emmanuelle Béart).
Arni Thorarinsson (1950) journaliste, auteur de romans policiers.
Einar Már Guðmundsson (1954) poète, romancier, auteur de
scénario pour Friðrik Þór Friðriksson « Les anges de l’univers ».
Auður Ava Ólafsdóttir (1958) romancière, études d'histoire de
l'art à Paris.
Hallgrímur Helgason (1959) romancier, peintre, dessinateur,
humoriste et traducteur. Il est l’auteur du roman 101 Reykjavik qui
fut adapté au cinéma par Baltasar Kormákur.
Jón Hallur Stefánsson (1959) auteur de romans policiers.

176
Arnaldur Indriðason (1961) journaliste, scénariste, auteur de très
nombreux romans policiers. Il a ouvert la voie à ce genre littéraire
en Islande, puis beaucoup l’ont suivi. Il est lu dans le monde
entier.
Sjón (1962) poète, romancier, parolier (entre autres pour Björk).
Jón Kalman Stefánsson (1963) romancier.
Yrsa Sigurðardóttir (1963) ingénieur, écrivain, littérature pour
les jeunes, romans policiers, traduite en de très nombreuses
langues.

Pour connaître la liste de toutes les œuvres qui ont été traduites en
français, voir la bibliographie en fin d’ouvrage.

i JOURNAUX - RADIO - TELEVISION


Blað feuille, périodique, journal
Dagblað quotidien (dagur jour)
Vikublað hebdomadaire (vika semaine)
Les Islandais sont de grands lecteurs, ce qui explique le nombre
important de journaux et de périodiques. Les titres de journaux les
plus vendus sont :
Morgunblaðið (le Journal du Matin) fondé en 1913 : 50.000
exemplaires
DV fusion des deux journaux Dagblaðið et Vísir
Dagur Tíminn

La radio (útvarp), comme la télévision (sjónvarp), propose


plusieurs chaînes d’Etat et privées. Stöð : chaîne. Lors des débuts
de la télévision en 1966, la seule chaîne diffusait ses programmes
tous les jours sauf un mois d’été et jamais le jeudi pour permettre
aux familles de se retrouver, aller au théâtre et au concert... A
partir de 1986, des chaînes privées ont fait leur apparition.
Fréttir nouvelles, sjónvarpsfréttir journal télévisé, fréttamynd
reportage, documentaire, veður météo (temps), auglýsingar
publicité de auga œil et lýsa décrire, upplýsingar informations.

177
i LES ARTS
Si les Islandais sont de grands lecteurs et écrivains, ils excellent
aussi dans d’autres modes d’expressions tels que la peinture, la
sculpture, la musique, et plus récemment le cinéma. De nombreux
artistes islandais sont connus et reconnus dans leur pays comme à
l’étranger.

Les œuvres d’art font partie du cadre de vie. Le promeneur pourra


admirer les sculptures qui ornent les villes et villages. Chez les
Islandais, les murs sont décorés par de nombreux tableaux. Il en
est de même dans les banques, les restaurants.
List art, listamaður (listakona au féminin) artiste, listaverk
œuvre d’art.

¡ La peinture
Myndlist peinture (de mynd image et list art), mála peindre,
listmálari artiste peintre, málverk tableau, peinture (verk travail,
œuvre).

Les artistes peintres islandais sont nombreux et la production


abondante. La beauté de la nature et des paysages, la clarté et la
transparence de l’air sont des sources idéales d’inspiration.

Les premiers grands peintres figuratifs ont peint les merveilles de


la nature islandaise, inspirés par l’impressionnisme français :
Ásgrímur Jónsson (1876-1958), Jón Stefánsson (1881-1962) et
Jóhannes Kjarval (1885-1972). Les œuvres de Kjarval sont
rassemblées à Reykjavik dans le musée qui porte son nom
Kjarvalsstaðir (lieu de Kjarval).
Après la seconde guerre mondiale, l’art abstrait et le mouvement
moderniste ont dominé, suivi par « l’art pop » dans les années 60.

178
Nína Tryggvadóttir (1913-1968), artiste internationale, a peint de
grandes fresques murales, comme celle de l’hôtel Loftleiðir, et des
fresques sur céramiques.
Le peintre Erró, Guðmundur Guðmundsson (né en 1932), vit le
plus souvent à Paris et expose dans le monde entier. Très connu, il
se distingue par l’originalité de ses collages à partir des matériaux
les plus divers.

¡ La sculpture
Höggmyndalist (ou skúlptúr) : sculpture (l’art), höggmynd une
sculpture (objet), myndhöggvari sculpteur, höggva út sculpter,
de högg coup et höggva frapper.

Comme la peinture, la sculpture compte beaucoup d’artistes et


beaucoup d’œuvres, mais peu sont connus à l’étranger. Parmi les
plus renommés :
Einar Jónsson (1874-1954), l’un des chefs de file de la sculpture
contemporaine et Ásmundur Sveinsson (1893-1982) qui a créé
des œuvres en bois, plâtre, béton et divers métaux. Ses sculptures
figuratives et abstraites sont exposées dans et autour de son atelier
qui est devenu un musée après sa mort.
Gerður Helgadóttir (1928-1975), maître dans l’art du vitrail,
comme on peut le voir à la cathédrale de Skálhólt par exemple.
Elle a aussi reçu plusieurs prix internationaux pour ses sculptures
métalliques.

Ólafur Elíasson (né en 1967)


Islandais-danois, sculpteur, photographe,… artiste complet des arts
visuels. Il joue avec l’espace, l’eau, la lumière. Il a conçu la façade
de Harpa, salle de concerts et de congrès à Reykjavik, tout en
prismes de verre illuminés. Ses ‘installations’ sont connues à
l’international. Londres : The weather project 2003, Paris : Inside
the Horizon, panorama de miroirs sur des colonnes lumineuses à la
Fondation L. Vuitton, Little Sun une lampe à énergie solaire

179
économique et humanitaire qui a été primée, Château de
Versailles : l’exposition d’art contemporain de 2016…

¡ La musique
Tónlist ou hljómlist musique, tón et hljómur signifient note de
musique, ton
Tónskáld compositeur, semja tónlist composer,
Tónleikar ou hljómleikar concert, hljómsveit orchestre,
hljómsveitarstjóri chef d’orchestre, tónlistamaður musicien,
einleikari soliste, söngmaður ou söngvari chanteur, ljóð parole,
lag air de musique, ljóð og lag paroles et musique, söngur ou
sönglag chant.

La musique ancienne composée sur les rímur -poèmes déclamés


sur une mélodie répétitive- et la musique de danses folkloriques
ont complètement disparu.
C’est seulement à la fin du XIXe siècle que la musique renaît en
Islande avec des compositeurs qui ont presque tous étudié à
l’étranger. Leurs œuvres expriment le mal du pays dans une
musique qui traduit des influences françaises et allemandes.

Sveinbjörn Sveinbjörnsson (1847-1927) est l’auteur de l’hymne


national lofsöng : « Ó, guð vors lands ! Ó, lands vors guð ! »
« O, dieu de notre pays! O, pays de notre dieu ! »
Páll Isólfsson (1893-1974) est le compositeur de la ‘cantate de
l’Alþing’ en 1930 pour le millénaire du parlement.
Jón Leifs (1899-1968) a cherché à créer une musique typiquement
islandaise. Son œuvre principale est ‘La saga symphonie’.

Parmi les nombreux compositeurs de l’époque actuelle, citons :


Jón Nordal (né en 1926) de réputation internationale, Magnús
Blöndal Jóhannsson (né en 1925), Leifur Thórarinsson (né en
1934), Atli Heimir Sveinsson (né en 1938), Þorkell
Sigurbjörnsson (né en 1938) auteur des deux premiers opéras
islandais, Hafliði Hallgrímsson (né en 1941), Thorsteinn

180
Hauksson (né en 1948), Karólina Eriksdóttir (née en 1951),
Hjálmar R. Ragnarsson (né en 1952), Lárus Halldór Grímsson
(né en 1954).
De grands chanteurs d’opéra islandais se produisent aussi en
France, tel que Kristinn Sigmundsson (né en 1951) à l’Opéra de
Paris : plus de 15 rôles en tant que basse.
Toute proche des Français, citons la pianiste Edda Erlendsdóttir :
entre deux récitals en France et à l’étranger elle vit en France.

Et pour la musique contemporaine : Björk (née en 1965)


chanteuse, compositrice, actrice (Dancer in the Dark), de
renommée internationale, elle a fait partie du groupe rock islandais
Sugarcubes. Parmi ceux qui mènent aussi une carrière
internationale (dont la France) citons : Sigur Rós, Of Monsters
and Men, Emilíana Torrini …

De nombreux festivals de musique rock/pop/electro se tiennent en


Islande, comme l’Iceland Airwaves.

¡ Le cinéma
Kvikmynd cinéma (le film)
Kvikmyndahús ou bíó cinéma (le lieu)

Le septième art est aussi le plus jeune en Islande. Son


développement depuis 1980 est rapide et la quantité de production
en pleine croissance. Au début les Islandais payaient une taxe
supplémentaire sur le billet d’entrée lorsqu’ils allaient voir un film
islandais car il fallait rentabiliser le coût du film sur une
population de 270.000 habitants. Les premiers films ont été
tournés en extérieur ou dans des sites existants, les salaires des
premiers rôles n’atteignant pas ceux d’un simple figurant des films
étrangers. Pour trouver les moyens nécessaires, les grands films
ont ensuite été tournés en coproduction avec l’étranger. Et de plus
en plus de films islandais ont du succès à l’étranger.

181
Il y a les films historiques qui retracent la vie des premiers colons
et s’inspirent des sagas, les films sur des sujets sociétaux et
relationnels, les films d’atmosphère, les films policiers…
D’autre part, les paysages grandioses de l’Islande sont le lieu de
tournage de très nombreux films étrangers, de clips vidéo et de
blockbusters américains comme James Bond (2 films), Batman
Begins, Oblivion, Prometheus, La Vie rêvée de Walter Mitty, Noé,
Thor le Monde des ténèbres, Star wars VII ou encore la série
Game of Thrones…

Voici quelques-uns des films les plus primés ou nommés parmi


ceux des réalisateurs les plus connus :

- Ágúst Guðmundsson (né en 1947) :


Land og synir « La terre et ses fils » 1980, l’exode rural en 1937
Útlaginn « Hors-la-loi » 1981, d’après la saga de Gisli, film qui a
été programmé à la télévision française en 1984
Dansinn « La Danse » 1998, préparation d’un mariage en 1913.

- Hrafn Gunnlaugsson (né en 1948) :


Hrafninn flýgur « Le vol du corbeau » 1984, épopée viking
Hvíti víkingurinn « Le Viking blanc » 1991, Norvège au Xe siècle
Í skuggar hrafnsins « L’ombre du corbeau » 1988, le mythe de
Tristan et Iseult transposé en saga viking.

- Friðrik Thor Friðriksson (né en 1953) :


Skytturnar « Les baleines blanches » 1987, le mal de vivre de
deux pêcheurs de baleines revenus à terre et rejetés par tous
Börn náttúrunnar « Enfants de la nature » 1991, un vieil homme
quitte sa ferme…
Bíó dagar (Movies Days) « Le temps du cinéma »1993, la vie d’un
enfant de 10 ans dans les années 60 : cinéma américain, télévision,
Coca-Cola, face aux traditions à la ferme chez ses grands-parents
Á köldum klaka (Cold Fever) 1995, un jeune japonais vient en
Islande en plein hiver pour rendre hommage à ses parents décédés
Englar alheimsins « Les Anges de l’Univers » 2000, la vie d’un
schizophrène d’après un roman d’Einar Kárason

182
Mamma Gógó 2010, la maladie d’Alzheimer, avec compassion et
humour.

- Baltasar Kormákur (né en 1966) :


101 Reykjavík 2000, un « tanguy » qui hante les boîtes de nuit…
Mýrin (Jar City) 2006, d’après le roman policier d’Arnaldur
Indriðason, La Cité des Jarres
Djúpið « Survivre » 2012, un pêcheur tente de survivre après un
naufrage dans l’eau glaciale
Everest 2015, d’après le récit de J. Krakauer Tragédie à l'Everest
Ófærð « Trapped » 2015, série policière diffusée en France.

- Benedikt Erlingsson (né en 1969) :


Hross í oss « Des chevaux et des hommes » 2013, la vie d’une
petite communauté islandaise à travers le regard des chevaux.

- Dagur Kári (né en 1973) :


Nói Albínói 2002, les tentatives d’évasion d’un adolescent qui
rêve de fuir sa vie dans un fjord isolé
Fúsi (Virgin Mountain) « L’histoire du géant timide » 2015, un
homme d’une forte corpulence, mais d’une extrême gentillesse.

- Grímur Hákonarson (né en 1977) :


Hrútar « Béliers » 2015, deux frères brouillés, vont devoir s’unir
pour défendre ce qui fait leur vie et leur passion : leurs moutons.

- Rúnar Rúnarsson (né en 1977) :


Prestir (Sparrows) 2015, un adolescent quitte sa mère et
Reykjavik pour aller vivre avec son père dans un petit village isolé.

- Sólveig Anspach (1960-2015) :


Une mention toute spéciale pour Sólveig Anspach, née en Islande
de mère islandaise et de père américain. Elle a fait ses études en
France où elle a passé la plus grande partie de sa vie.
Elle a réalisé une vingtaine de documentaires tels que :
Vestmannaeyar 1990, 15 ans après l’éruption volcanique sur l’île
Le chemin de Kjölur 1991, chevauchée à travers l’Islande

183
Made in USA 2001, sur la peine de mort aux USA
Reykjavik, des elfes dans la ville 2001, vie et rêves de la jeunesse
ainsi qu’une dizaine de films parmi lesquels :
Haut les cœurs 1999, le combat d’une jeune femme enceinte
atteinte d’un cancer (inspiré de sa propre expérience), qui a reçu le
César de la meilleure actrice pour Karine Viard
Stormy weather 2003, une psychiatre qui s’attache à une patiente
Lulu Femme nue 2013, adaptation de la BD
La vie de Louise Michel 2009, l’histoire d’une rebelle
et la trilogie burlesque :
Back soon 2007, aventures farfelues, à la vente d’un commerce
Queen of Montreuil 2011, une veuve, deux islandais et un phoque
L’effet aquatique 2015, un grutier amoureux d’une maître-
nageuse.

i QUELQUES INSTITUTIONS
L’Etat ríki.
L’Islande est une république démocratique depuis juin 1944, avec
à sa tête un (ou une) Président(e) forseti, élu(e) au suffrage
universel à un tour, pour une durée de quatre ans.
- Sveinn Björnsson a été le premier président de la République
d’Islande, de 1944 jusqu’à sa mort en 1952.
- Ásgeir Ásgeirsson est alors élu. Il a été président de 1952 à 1968
(quatre mandats).
- Kristján Eldjárn , archéologue, conservateur en chef du musée
national et auteur de nombreux ouvrages dans tous les domaines
de la culture islandaise, est élu président en 1968. En 1980, après
3 mandats, il décide de ne pas se représenter afin de se consacrer
entièrement à ses recherches.
- Vigdís Finnbogadóttir est élue présidente en 1980. En 1996,
après 4 mandats, elle décide de ne pas se représenter. Première
femme au monde élue présidente au suffrage universel direct, son
élection a attiré l’attention du monde entier sur l’Islande. Elle a
été un ambassadeur de charme pour son pays. Grâce à ses études

184
de théâtre et de littérature en France, elle parle parfaitement la
langue française. Elle est ambassadrice de bonne volonté pour les
langues auprès de l’UNESCO. L’université d’Islande a fondé un
institut qui porte son nom et où sont enseignées les langues
étrangères.
- Ólafur Ragnar Grímsson devient en 1996 le cinquième
président de la république. En 2016 il termine son 5e mandat.

Le président n’a pas de pouvoir politique à proprement parler. Il


détient un pouvoir exécutif, a un droit de veto sur le vote des lois
et forme le gouvernement. Il a surtout le rôle de représenter son
pays à l’étranger et de défendre les valeurs morales et culturelles.
Mais Ólafur Ragnar Grímsson s’est donné un rôle plus politique.

Le Parlement Alþingi détient le pouvoir législatif. Il est composé


de 63 membres élus au suffrage universel pour quatre ans.

Le gouvernement ríkisstjórn est le plus souvent un gouvernement


de coalition.
Ministère ráðuneyti, ministre ráðherra, le premier ministre
forsætisráðherra.

Sur le plan international, l’Islande est membre de nombreuses


organisations : ONU, OTAN, OCDE, Conseil de l’Europe, Conseil
Nordique, UNESCO, EEE, AELE, GATT, OMC, FMI, Banque
Mondiale, OMS, EEA… Elle fait partie de l’espace Schengen et a
une délégation auprès de l’UE... Elle a entamé des négociations
avec l’UE en 2009 puis a retiré sa candidature en 2015.

Nommons également d’autres institutions :


Mairie ráðhús, maire borgarstjóri
Ambassade sendiráð, ambassadeur sendiherra
Commissariat de police lögreglustöð, la police lögregla
Office de Tourisme upplýsingamiðstöð
La Croix Rouge Rauði Krossinn

185
i RAPPORTS AVEC LA FRANCE
- Littérature et histoire
Jules Verne a fait rêver bien des Français avec son fabuleux
« Voyage au centre de la Terre » qui commence en Islande avec la
descente dans le volcan islandais, le Snæfell.
Le nom de l’Islande était connu grâce aux pêcheurs de Paimpol et
de Bretagne qui allaient jusqu’en Islande, immortalisés par l’œuvre
de Pierre Loti « Pêcheur d’Islande ». Il y eut aussi le naufrage du
Pourquoi Pas avec le Commandant Jean Charcot au large des côtes
islandaises en 1936.
Les ouvrages islandais, anciens et modernes, traduits en français
sont de plus en plus nombreux.
En France, chaque année voit s’accroître le nombre d’articles, de
reportages et de documentaires sur l’Islande. Des livres aux
magnifiques photographies témoignent des couleurs et de
l’atmosphère de ce pays différent et envoûtant.

- Manifestations
L’Islande est présente dans de nombreuses manifestations
françaises :
- Les Boréales de Normandie à Caen, rencontres littéraires.
- Les compétitions hippiques avec des chevaux islandais. Plusieurs
clubs français possèdent des chevaux islandais.
- Des concerts, des expositions.

- Associations
- France-Islande publie régulièrement une revue sur l’actualité
islandaise, les manifestations franco-islandaises, des témoignages,
des informations pratiques... Elle participe aux événements
culturels relatifs à l’Islande et en organise, elle est un lien entre
l’Islande et les passionnés de l’Islande (www.france-islande.fr).
- L’Alliance Française à Reykjavik organise des activités pour les
Français en Islande et pour les Islandais intéressés par la France et
par la langue française.
- Il existe de très nombreuses associations de jumelage entre
collèges français et islandais. Des échanges scolaires individuels

186
ou de classes entières sont organisés entre les deux pays.
- Il y a aussi des jumelages franco-islandais entre des villes.

- Commerce
Les relations commerciales entre l’Islande et la France concernent
principalement les produits de la pêche mais également les
produits des industries agroalimentaires, le matériel électrique,
électronique et informatique, les produits métallurgiques.

- Les hommes
Des échanges entre Islandais et Français se multiplient dans le
domaine scolaire, entre étudiants (Erasmus) ou pour raisons
professionnelles ou familiales (mariages franco-islandais). Environ
300 Islandais vivent en France dont de nombreux étudiants et 350
Français vivent en Islande (2015).
Le nombre de touristes français se rendant en Islande est en
constante progression : près de 66.000 visiteurs français en 2015.
Sur le plan culturel, des artistes islandais se produisent en France,
ou viennent s’y installer.

i QUELQUES BONNES ADRESSES


Tourisme
- Les sites officiels d’informations touristiques :
www.iceland.is et www.visiticeland.com
- Le site de l’ambassade d’Islande donne également beaucoup
d’informations intéressantes, ainsi que des liens utiles.
- De nombreuses agences de tourisme proposent des voyages en
Islande.
- Cartes routières et guides :
IGN-Le Monde des Cartes, 50 rue de la Verrerie, 75004 Paris,
33(0)1 43 98 80 00
- Information sur l’état des routes et la météorologie :
www.road.is

187
- Office météorologique d’Islande :
www.en.vedur.is

Ambassades :
Ambassade d’Islande à Paris,
52 avenue Victor Hugo 75116 Paris, 33(0)1 44 17 32 85
www.iceland.is/fr
Ambassade de France en Islande,
Franska sendiráðið, Tungata 22, 101 Reykjavik
www.ambafrance-is.org

i OU APPRENDRE L’ISLANDAIS
Il est possible de suivre des cours d’Islandais moderne dans
plusieurs universités en France. Des cours sont proposés en Islande
pour les étrangers. Des méthodes existent aussi pour apprendre par
soi-même.
Le site de l’ambassade d’Islande en France donne tous les
renseignements utiles à ce sujet.
Grâce à une subvention des autorités françaises, un dictionnaire en
ligne, gratuit, français-islandais et islandais-français d’environ
50.000 entrées est prévu pour 2018. Le dictionnaire français-
islandais, très complet, est accessible gratuitement sur le site
www.snara.is.

i LES ABREVIATIONS
Quelques abréviations (skammstafanir), les plus couramment
rencontrées, avec leur signification en islandais et en français.

ath. athugið attention


e.h. eftir hádegi après-midi
f.h. fyrir hádegi matin (avant midi)

188
f.r.h. framhald suite
hf, h.f., h/f hlutafélag société anonyme par actions
Íkr Íslensk króna couronne islandaise (unité
monétaire)
kl. klukkan heure
m.a. meðal annars entre autres
m.ö.o. með öðrum orðum autrement dit
o.fl. og fleiri (-a) etc., et autres
o.s.frv. og svo framvegis etc., et ainsi de suite
sf, s.f., s/f sameignarfélag société coopérative
t.d. til dæmis par exemple
þ.e. það er c’est-à-dire
þ.e.a.s. það er að segja c’est-à-dire
vsk virðisaukaskattur T.V.A.

Abréviations grammaticales
et eintala singulier
ft fleirtala pluriel
h hvorugkyn neutre
k karlkyn masculin
kv kvenkyn féminin

nf nefnifall nominatif
þf þolfall accusatif
þgf þágufall datif
ef eignarfall génitif

ób óbeygjanlegt orð mot invariable

189
x LEXIQUE

Quelques remarques préliminaires sur la présentation des


mots dans ce lexique.

La présentation utilisée ici est celle que l’on trouve dans les
dictionnaires islandais.
Rappelons l’ordre des lettres particulières. Celles considérées
comme des lettres à part entière viennent après le z : þ puis æ
puis ö. Les autres lettres se trouvent avec la lettre dont elles
sont une variante : á avec le a, é avec e, í avec le i, ó avec le
o, ú avec le u, ý avec le y, ð avec le d.

Les formes données pour chaque mot permettent de retrouver


le modèle de déclinaison ou de conjugaison :
- les noms : nominatif singulier, suivi des terminaisons du
génitif singulier et du nominatif pluriel, puis du genre, avec
indication si nécessaire d’une forme irrégulière,

191
- les verbes faibles : infinitif suivi de la première personne du
singulier du prétérit,
- les verbes forts : infinitif, les premières personnes du
singulier et du pluriel du prétérit, le participe passé.

En français, le même mot peut être nom ou adjectif. Si ce mot


est suivi du genre, il s’agit du nom, sinon c’est l’adjectif.

Les abréviations utilisées : m masculin, f féminin, n neutre,


sing. singulier, plur. pluriel, nom. nominatif, acc. accusatif,
dat. datif, gén. génitif, comp. comparatif, sup. superlatif, irr.
irrégulier, ind. indicatif, subj. subjonctif, prés. présent, prét.
prétérit, adj. adjectif, adv. adverbe, inv. invariable, ex.
exemple.

Le dictionnaire Íslensk orðabók fyrir skóla og skrifstofur a


été choisi comme référence principale pour l’orthographe, les
déclinaisons, les conjugaisons. Il donne, en islandais, la
définition de 85.000 mots.

Si le mot islandais que vous cherchez n’est pas dans ce


lexique, essayez de le ‘découper’ et de rechercher le sens des
différents mots qui le composent. Ainsi, bien souvent, vous
comprendrez son sens.

192
LEXIQUE ISLANDAIS-FRANÇAIS

-A Á-
á (+ acc. et dat. ) : sur, en, à
á, -ár, -ár, f : rivière, f
áburður, -ar, -ir, m : engrais, m
ábyrgð, -ar, ir, f : responsabilité, f
ábyrgðarbréf, -s, -, n : lettre recommandée, f
að : que (conjonction) ; à ; vers (+ dat.)
aðal- (préfixe) : général ; principal
aðalbláber, -s, -, n : myrtille, f
áðan : à l’instant (il y a un -)
aðeins : seulement
aðfangadagur, -s, -ar, m : veille de fête, f ; veille de Noël, f
aðgangur, -s, -ar, m : entrée, f
aðgerð, -ar, -ir, f : réparation, f ; opération, f
aðstöð, -var, -var, f : aide, f
áður : avant ; auparavant ; áður en : avant que
aðvörun, -ar, -varanir, f : avertissement, m
af (+ dat.) : de ; par
áfengi, -is, n : alcool, m
afgreiðsla, -u, -ur, f : réception, f ; service, m ; guichet, m
afi, -a, -ar, m : grand-père, m
afleiðing, -ar, -ar, f : conséquence, f
afmæli, -is, -, n : anniversaire, m
áfram : en avant
Afríka, -u, f : Afrique, f
Afríkani, afríkskur : Africain (nom, adj.)

193
afsaka, -aði : excuser
afsláttur, -ar, -slættir, m : réduction, f
afsökun, -ar, -sakanir, f : excuse, f
aftan : derrière (de -) ; fyrir aftan : en arrière
aftur : encore (de nouveau) ; derrière ; vers l’arrière
ágætur : très bon
ágóði, -a, -ar, m : bénéfice, m
agúrka, -u, -ur, f : concombre, m
ágúst, -s, m (ág.) : août, m
áhrif, n plur. : influence, f
áhugi, -a, -ar, m : intérêt, m
aka, ók, ókum, ekið : conduire (véhicule)
akur, -urs, -rar, m : champ, m
ákveða, -kvað, -kváðum, -kveðið : décider ; définir ; fixer
Albanía, -u, f : Albanie, f
aldrei : jamais
alifuglar, m plur. : volaille; f
alkóhól, -s, -, n : alcool (chimie) m
alls : en tout
alltaf : toujours
allur : tout
almanak, -s, almanök, n : calendrier, m
almenningur, -s, -ar, m : peuple, m ; gens, m plur.
alveg : tout à fait ; entièrement
alþing(i), -(i)s, -, n : parlement, m
alþjóðlegur : international
alþýða, -u, f : peuple, m ; gens, m plur.
Ameríka, -u, f : Amérique, f
Ameríkani, -a, -ar, m amerískur : Américain (nom, adj.)
amma, ömmu, ömmur, f : grand-mère, f
án (+ gén.) : sans
and- (préfixe) : contre ; hostile
anda, -aði : respirer
andartak, -s, -tök, n : instant, m
andast : décéder ; expirer
andstaða, -stöðu, -stöður, f : opposition, f
annar : deuxième, autre
annarhvor : l’un des deux
annars : autrement ; du reste ; annars vegar ... hins vegar : d’une part
... d’autre part ; annars staðar : ailleurs
ánægður, ánægð, ánægt : content

194
apótek, -s, -, n : pharmacie, f
appelsína, -u, -ur, f : orange, f
appelsínusafi, -a, -ar, m : jus d’orange, m
apríl, -s, m (apr.) : avril, m
ár, -s, -, n : année, f
ásaka, -aði : accuser
ásamt (+ dat.) : avec
Asía, -u, f : Asie, f
Asíumaður, asískur : Asiatique (nom, adj.)
aska, ösku, f : cendre, f
ást, -ar, -ir, f : amour, sing.m, plur.f
Ástralía, -u, f : Australie, f
athuga, -aði : réfléchir ; examiner
átján : dix-huit
áttá : huit
áttatíu : quatre-vingt
auð- (préfixe) : simple ; facile
auðveldur : facile
auðvitað : évidemment
auga, -, -u, n : œil, m
auglýsing, -ar, -ar, f : publicité, f
augnablik, -s, -, n : instant, m
auk (adv. et prép. + gén.) : de plus ; en plus de ; par ailleurs ;
auk þess : en plus, de plus
auka, (prés. ég eyk), jók, jukum, aukið : augmenter
auknafn, -s, -nöfn, n et auknefni, -is, -, n : surnom, m
aurar (pluriel de eyrir) m : centièmes de la couronne islandaise
austan : de l’est ; fyrir austan : à l’est ; að austan : de l’est
austur : vers l’est ; à l’est
austur, -urs, n : est, m ; í austri : à l’est, dans l’est
Austurríki, -is, n : Autriche, f
áveita, -u, -ur, f : irrigation, f
ávísun, -a, -anir, f : chèque, m
ávöxtur, -vaxtar, -vextir, m : fruit, m

-B-

bað, -s, böð, n : bain, m


baða, -aði : baigner

195
baðherbergi, -is, -, n : salle de bains, f
báðir, báðar, bæði (gén. aux trois genres : beggja) : chacun des deux
baðmull, -ar, f (et bómull, f) : coton, m
bak, -s, bök, n : dos ; bak við : derrière ; til baka : en arrière
baka, -aði : cuire
bakari, -a, -ar, m : boulanger, m
bakarí, -s, -, n : boulangerie, f
bakpoki, -a, -ar, m : sac à dos, m
baktala, -aði : médire, calomnier
banani, -a, -ar, m (ou banan, -s, -ar, m) : banane, f
band, -s, bönd, n : bande, f ; ficelle, f
Bandaríki (Norður-Ameríku), n plur : Etats-Unis d’Amérique, m plur.
bandarískur : des Etats-Unis
banki, -a, -ar, m : banque, f
banna, -aði : interdire
bannaður : interdit
bara : seulement
barn, -s, börn, n : enfant, m
barnabarn, -s, -börn, n : petit-enfant, m ; barnabarnabarn : arrière-
petit-enfant, m
bátur, -s, -ar, m : bateau, m
baun, -ar, -ir, f : haricot, m ; pois, m (grænar baunir, petits pois)
beiða, beiddi : demander ; prier
bein, -s, -, n : os, m ; arête (poisson), f
beinn : direct ; droit
beint : directement ; tout droit
Belgía, -u, f : Belgique, f
belti, -is, n : ceinture, f
bensín, -s, -, n : essence, f
ber, -s, -, n (gén. plur. berja) : baie (fruit) f
bera, bar, bárum, borið : porter
berg, -s, -, n : rocher, m
beygja, -ði : tourner ; conjuguer
biða, beið, biðum, beðið (ou biðið) : attendre
bíðja, bað, báðum, beðið (um) : demander (quelque chose) ; prier
biðstofa, -u, -ur, f : salle d’attente, f
bifhjól, -s, -, n : moto, f
bila, -aði : tomber en panne
bílaverkstæði, -is, -, n : garage (réparation), m
bíll, -s, -ar, m : voiture, f
bílskúr, -s, -ar m : garage (dans une maison), m

196
bílstjóri, -a, -ar, m : chauffeur, m
bilun, -ar, -anir, f : panne, f
bíó, -s, -, n : cinéma (salle), m
biskup, -s, -ar, m : évêque, m
bíta, beit, bitum, bitið : mordre
biti, -a, -ar, m : morceau, m
bjóða (prés. ég býð), bauð, buðum, boðið : offrir
bjór, -s, -ar, m : bière, f
björn, bjarnar, birnir, m : ours, m
bláber, -s, -, n : airelle, f ; myrtille, f
blað, -s, blöð, n : feuille, f ; journal, m
blaðamaður (acc. mann), manns, menn, m : journaliste, m
blár, blá, blátt : bleu
blása (prés. blæs), blés, blésum, blásið : souffler
blautur : mouillé
blek, -s, -, n : encre, f
bless : au revoir
blessa, -aði (blessaður) : bénir
bleikja, -u, -ur, f : truite, f ; omble chevalier, m
blindur : aveugle
blóð, -s, -, n : sang, m
blóm, -s, -, n : fleur, f
blómkál, -s, -, n : chou-fleur, m
blót, -s, -, n : sacrifice, m
blý, -s, n : plomb, m ; blýlaust : sans plomb
blæða, blæddi : saigner
blöðin, n plur. : presse (journaux), f
boð, -s, -, n : invitation, f ; message, m
bogi, -a, -ar, m : arc, m
bók, -ar, bækur, f : livre, m
bókabúð, -ar, -ir, f : librairie, f
bókari, -a, -ar, m : comptable, m
bókasafn, -s, söfn, n : bibliothèque (lieu), f
bókaskápur, -s, -ar, m : bibliothèque (meuble), f
bókmenntir, f plur. : littérature, f
bólga, -u, -ur, f : inflammation,f
bólgna, -aði : enfler
bolli, -a, -ar, m : tasse, f
bolti, -a, -ar, m : ballon, m ; balle, f
bólusetja, -setti : vacciner
bómull, -ar, f (et báðmull, f) : coton, m

197
bóndabær, -bæjar, -bæir, m : ferme, f
bóndi, -a, bændur, m : fermier, m ; paysan, m ; agriculteur, m
borð, -s, -, n : table, f
borða, -aði : manger
borðstofa, -u, -ur, f : salle à manger, f
borg, -ar, -ir, f : ville, f ; château, m
borga, -aði : payer
borgarstjóri, -a, -ar, m : maire, m
botnlangabólga, -u, -ur, f : appendicite, f
bráðlega : bientôt
bráðum : bientôt
bráður : rapide
bragð, -s, brögð, n : goût, m ; supercherie, f
Brasilía, -u, f : Brésil, m
brátt : bientôt ; vite
brauð, -s, -, n : pain, m
braut, -ar, -ir, f : avenue, f ; route, f
bréf, -s, -, n : lettre (courrier), f
bréfberi, -a, -ar, m : facteur, m
breidd, -ar, -ir, f : largeur, f
breiður : large
brekka, -u, -ur, f : pente, f ; versant, m
bremsa, -aði : freiner
bremsa, -u, -ur, f : frein, m
brenna, brann, brunnum, brunnið : brûler
brennisteinn, -s, -ar, m : soufre, m
breyta, -tti (breytt) : changer
bridds, -, -, n : bridge, m
brjóta (prés. ég brýt), braut, brutum, brotið: casser
bróðir, bróður, bræður, m : frère, m
brokk, -s, -, n : trot, m
brosa, -ti (-aði), brosað : sourire
brothættur : fragile
brotna, -aði : se casser
brottför, -farar, -farir, f : départ, m
brú, -ar, brýr, f : pont, m
brúðgumi, -a, -ar, m : marié, m
brúðkaup, -s, -, n : mariage, m
brúður, -ar, -ir, f : mariée, f
brúnn : brun, marron
brunnur, -s, -ar, m : puits, m ; source, f

198
brygga, -ju, -jur, f : quai, m ; jetée, f
búa (prés. ég bý), bjó, bjuggum, búið : habiter ; búa til : fabriquer,
faire
búð, -ar, -ir, f : boutique, f
búinn : prêt ; fini ; vera búinn að : avoir fini de ...
Búlgaría, -u, f : Bulgarie, f
búningur, -s, -ar, m : vêtement, m
burt (burtu) : loin ; au loin
buxur, f plur. : pantalon, m
bygg, -s, -, n : orge, m
bygging, -ar, -ar, f : construction, f ; immeuble, m
byggja, -ði : construire
bylting, -ar, -ar, f : révolution, f
byrja, -aði : commencer
bær, bæjar, bæir, m : ferme, f ; village, m ; ville, f
böggull, -uls, -lar, m : paquet, m ; colis, m

-D-
dagblað, -s, -blöð, n : quotidien, m
dagsetning, -ar, -ar, f : date, f
dagskrá, -r ou -ar, -r, f : programme, m
dagstofa, -u, -ur, f : salon (salle de séjour), m
dagur (dat. degi), -s, -ar, m : jour, m ; góðan dag(inn) : bonjour ; í
dag : aujourd’hui
dáinn (de deyja) : mort
dálítill : tout petit ; dálítið : un tout petit peu (de)
dalur, -s, -ir, m : vallée, f
Danmörk, -merkur ou -markur, f : Danemark, m
dapur ( f döpur) : triste
dauði, -a, m : mort, f
dauður (n dautt) : mort
deila, -di : diviser ; se quereller
deild, -ar, -ir, f : service (section), m
deiling, -ar, -ar, f : division,f
desember, -s, m (des.) : décembre, m
detta, datt, duttum, dottið : tomber
deyja, dó, dóum, dáið : mourir
dimma, -u, f (v. -di) : obscurité,f (v. s’obscurcir)

199
dimmur : sombre
diskur, -s, -ar, m : assiette, f
djúpur : profond
dómari, -a, -ar, m : juge, m ; arbitre, m
dómkirkja, -u, -ur, f : cathédrale f
dóttir, dóttur, dætur, f : fille (féminin de fils), f
draga, dró, drógum, dregið : tirer
dráttarvél, -ar, -ar, f : tracteur, m
draugur, -s, -ar, m : fantôme, m
draumur, -s, -ar, m : rêve, m
drekka, drakk, drukkum, drukkið : boire
drepa, drap, drápum, drepið : tuer
dreyma, -di, (impersonnel : mig dreymdi) : rêver (j’ai rêvé)
dropi, -a, -ar, m : goutte, f
drottinn, -s, -nar, m : seigneur, m
drottning (et dróttning), -ar, -ar, f : reine, f
drukkinn : ivre
drykkur, -jar, -ir, m : boisson, f
duglegur : capable ; efficace ; courageux
dúkur, -s, -ar, m : linge, m ; nappe, f
dúnn, -s, m : duvet, m ; édredon, m
dvelja, dvaldi, (dvalið) : retarder ; séjourner ; rester
dýr : cher
dýr, -s, -, n : animal, m
dyr, dyra, f plur. : porte, f
dæma, dæmdi : juger ; condamner
dæmi, -is, - n : exemple, m ; til dæmis : par exemple

-E É-

eða : ou
edik, -s, n : vinaigre, m
ef : si
efni, -is, -, n : tissu, m ; matière, f
eftir (+acc. et dat.) : après ; par ; selon ; d’après
eftirmiðdagur, -s, -ar, m : après-midi, m
ég : je
egg, -s, -, n : œuf, m ; linsjóðið egg : œuf à la coque ; steikt egg : œuf
au plat ; harðsoðið egg : œuf dur
eggjakaka, -köku, -kökur, f : omelette, f

200
eiga (prés. ég á), átti, áttum, átt (irr.) : avoir ; posséder ; devoir
eiginkona, -u, -ur, (gén. pl. kvenna) f, (ou kona) : épouse, f
eiginmaður, (acc. -mann), -manns, -menn, m (ou maður) : mari, m
einfaldur : simple
einhleypingur, -s, -ar, m : célibataire, m, f
einhleyptur : célibataire
einhver : quelqu’un ; uelque chose
eining, -ar, -ar, f : unité, f
einka- (préfixe) : mono ; unique
einleikari, -a, -ar, m : soliste, m
einmitt : justement ; précisément
einn : un ; quelqu’un ; seul
einnig : aussi ; également
eins : de même ; pareil ; eins og : comme ; comme si ; eins ... og :
aussi ... que
eintak, -s, -tök, n : exemplaire, m
ekkert : rien
ekki : pas ; ne ... pas
ekkill, -ils, -lar, m : veuf, m
ekkja, -u, -ur, f : veuve, f
elda, -aði : cuisiner ; cuire
eldast, -ist : vieillir
eldfjall, -s, fjöll, n : volcan, m
eldgos, -s, -, n : éruption volcanique, f
eldhús, -s, -, n : cuisine, f
eldspýta, -u, -ur, f : allumette, f
eldur, -s, -ar, m : feu, m ; fugleldar, m plur. : feu d’artifice, m
ellefu : onze
elska, -aði : aimer (quelqu’un)
elskaður : chéri ; bien-aimé
elstur : aîné (le plus âgé)
elta, -i : suivre
embættismaður, (acc. -mann), -manns, -menn, m : fonctionnaire, m
en : mais ; et ; que (après comparatif)
enda, -aði : finir
endast : durer
endilega : absolument ; à tout prix
endurtaka, -tók, -tókum, -tekið : répéter
enginn : aucun ; personne
England, -s, n : Angleterre, f ; Englendingar (ou Englismaður) m :
Anglais, m

201
enn, ennþá : encore
enskur : anglais
epli, -is, -i, n : pomme, f
erfiður : difficile
erlendur : étranger
erlendur gjaldeyrir, -is, -aurar m : bureau de change, m
éta, át, átum, étið : manger
Evrópa, -u, f : Europe, f
Evrópumaður, evrópskur : Européen (nom, adj.)
ey, eyjar, eyjar, f : île, f
eyja, -u, -ur, f : île, f
eyra, -, -u, n : oreille, f
eyri, -ar, -ar, f : île, f ; langue de sable, f
eyrir, -is, aurar, m : centième de la couronne islandaise (monnaie)
Eystrasaltslönd, n plur. : Pays Baltes, m plur.

-F-
fá (prés. ég fæ), fékk, fengum, fengið : obtenir ; recevoir ; fá lánað :
emprunter
faðir, föður, feður, m : père, m
fáeinir (plur.) : peu de ; quelques-uns
fagur : beau
fáir (plur.) (comp. færri, sup. fæstir) : peu nombreux
fálki, -a, -ar, m : faucon, m
fall, -s, -föll, n : chute, f
falla, féll, féllum, fallið : tomber
fallegur : beau
falskur : faux
fáni, -a, -ar, m : drapeau, m
fara, fór, fórum, farið : aller ; fara út : sortir ; fara á fætur : se
lever (le matin) ; fara á eftir : suivre
farangur, -urs, m : bagage, m
farast : périr
farmiði, -a, -ar, m : billet, m ; ticket, m
farseðill, -ils, -lar, m : billet, m ; ticket, m
farsími, -a, -ar, m : téléphone portable, m
farþegi, -a, -ar, m : passager, m
fastur : fixe, ferme

202
fat, -s, föt, n : vêtement, m
fé, fjár, fé (dat. plur. fjám), n : bétail, m ; biens, m plur. ; argent, m
febrúar, -s, m (febr.) : février, m
feiti (inv.) f : graisse, f
feitur : gras
félag, -s, -lög, n : association, f
fell, -s, -, n : montagne, f
ferð, -ar, -ir, f : voyage, m
ferðamaður, -manns, -menn, m : touriste, m, voyageur, m
ferðast, -aðist : voyager
ferðaþjónusta, -u, -ur, f : tourisme, m
fermetri, -a, -ar, m : mètre carré, m
fet, -s, -, n : pas, m
filma, -u, -ur, f : pellicule, f ; film, m
fimm : cinq
fimmtán : quinze
fimmtíu : cinquante
fimmtudagur, -s, -ar, m : jeudi, m
fínn : beau
finna, fann, fundum, fundið : trouver
Finnland, -s, n : Finlande, f
firma, -a, -u, n : société commerciale, f
fiskréttur, -ar, -ir, m : plat de poisson (sur menu), m
fiskur, -s, -ar, m : poisson, m
fiskveiði, -ar (ou -i), -ar, f : pêche (poisson), f
fita, -u, f : graisse, f
fjall, -s, fjöll, n : montagne, f
fjara, fjöru, fjörur, f : plage, f ; marée basse, f
fjarlægur : proche
fjárlög, n plur. : budget, m
fjármál, n plur. : finances, f plur.
fjarri : loin, au loin
fjarverandi : absent
fjórði : quart
fjórðungur, -s, -ar, m : quart, m
fjórir, m, fjórar, f, fjögur, n : quatre
fjórtán : quatorze
fjölskylda, -u, -ur, f : famille, f
fjörður, fjarðar, firðir, m : fjord, m
fjörutíu : quarante
flagg, -s, -flög, n : drapeau, m

203
flaska, flösku, flöskur, f : bouteille, f
flatur : plat
fleiri (comp. de margur) : plus de ; og fleiri, -a (o.fl.) : et cætera, etc.
flestir : la plupart
fljót, -s, -, n : fleuve, m
fljótlega : bientôt ; rapidement
fljótt : rapidement, vite
fljótur : rapide
fljúga, flaug, flugum, flogið : voler (air)
flóð, -s, -, n : marée haute, f ; inondation, f
flói, -a, -ar, m : baie, f, golfe, m
flokkur, -s, -ar, m : parti (politique), m ; catégorie, f ; groupe, m
flug, -s, -, n : vol (air), m
fluga, -u, -ur, f : mouche, f
flugvél, -ar, -ar, f : avion, m
flugvöllur, -vallar, -vellir, m : aéroport, m
flutningur, -s, -ar, m : transport, m
flýja, flúði, flúið : fuir
flýta, -tti : hâter ; flýta sér : se dépêcher
flytja, flutti : transporter ; déplacer ; déménager
fóður, -urs, -, n : fourrage, m
fólk, -s, n sing. : peuple, m ; gens, m f plur.
fólksfjöldi, -a, m : population, f
for- (préfixe) : devant ; intensif
foreldrar, m plur. : parents, m plur.
formaður (acc. mann), manns, menn, m : directeur, m
fornafn, -s, -nöfn, n : prénom, m
forréttur, -ar, -ir, m : entrée, f (plat sur le menu)
forseti, -a, -ar, m : président, m
forstjóri, -a, -ar, m : directeur, m
forsætisráðherra, -, -ar, m : premier ministre, m
foss, -, -ar, m : cascade, f
fótbolti, -a, -ar, m : football, m
fótleggur, -jar (-s), -ir, m : jambe, f
fótur (dat. fæti), fótar, fætur, m : pied, m ; fara á fætur : se lever
frá (+ dat.) : de ; à partir de ; langt frá : loin de ; au loin
Frakki, -a, -ar, m, franskur ou frakkneskur : Français (nom, adj.)
Frakkland, -s, n : France, f
fram : devant ; en avant ; vers l’avant
framan : de devant ; fyrir framan : devant
framför, -farar, -farir, f : progrès, m

204
framleiðsla, -u, -ur, f : production, f
frammi : devant ; à l’avant
franskur (f frönsk, n franskt) : français
frekar : plutôt
frétt, -ar, -ir, f : information, f ; fréttir, f plur. : nouvelles, f plur.
frétta, -i : apprendre ; avoir des nouvelles
fréttamynd, -ar, -ir, f : reportage, m ; documentaire, m
frí, -s, -, n : congé, m ; vacances, f plur.
fríður : beau
friður, -ar, m : paix, f
frímerki, -s, -, n : timbre, m
frískur : en forme ; bien portant
frjáls : libre
frost, -s, -, n : gel, m ; gelée, f
fræði (inv.), f : science, f
frægur : célèbre, connu
frændi, -a, -ur, m : parent (cousin, oncle, neveu...), m
frænka, -u, -ur, f : parente (cousine, tante, nièce...), f
fugl, -s, -ar, m : oiseau, m
fúkalyf, -s, -, n : antibiotique, m
fullorðinn : adulte
fullur : plein ; ivre
fundur, -ar, -ir, m : réunion, f ; séance, f ;, assemblée, f
fylgja, -di : suivre, accompagner ; conduire
fylla, -ti : remplir
fyrir (+ acc. et dat.) : avant ; devant ; pour
fyrirgefa, -gefa, -gaf, -gáfum, -gefið : pardonner
fyrirtæki, -is, -, n : entreprise, f ; société, f
fyrr : avant ; plus tôt ; í fyrra : l’an dernier ; fyrst : en premier ; d’abord
fyrstur : premier
fæddur, fædd, fætt : né
fær : capable ; praticable
færa, -ði : apporter
Færeyjar, f plur. : Iles Féroé, f plur.
föðurland, -s, lönd, n : patrie, f
för, -farar, -farir, f : voyage, m
föstudagur, -s, -ar, m : vendredi, m

205
-G-
gáfa, -u, ur, f : don, m ; talent, m
gáfaður : intelligent
gafall, -als, lar, m : fourchette, f
gagn- (préfixe) : trans-
gagnsær : transparent
gamall, gömul, gamalt (comp. eldri, sup. elstur) : vieux
gaman, -s (dat. gamni), n : amusement, m ; gaman (adj. inv.) : amusant
ganga, gekk, gengum, gengið : marcher
ganga, göngu, göngur, f : marche, f ; promenade, f
gangur, -s, -ar, m : marche, f ; promenade ; f, couloir, m
gardína, -u, -ur, f : rideau, m
garður, -s, -ar, m : jardin, m
garn, -s, -, n : laine, f ; ficelle, f
gas, -s, gös, n : gaz, m
gata, -u, -ur, f : rue, f
geð, -s, -, n : humeur, f ; caractère, m
geðjast, -aðist (impersonnel mér geðjast að) : plaire (ça me plaît)
gefa, gaf, gáfum, gefið : donner
gefins (adv.) : gratuit ; pour rien
gegn (+ dat.) : contre (adversité)
gegnt (+ dat) : en face de
gegnum (í -) ou í gegn : à travers
gera, -ði : faire ; gera við : réparer
gerð, -ar, -ir, f : fabrication, f ; façon, f ; fait, m ; sorte, f
gerðu svo vel : s’il te plaît
gerið svo vel : s’il vous plaît (plur.)
gestgjafi, -a, -ar, m : hôte (qui reçoit), m
gestrisni (inv.), f : hospitalité, f
gestur, -s, -ir, m : invité, m ; hôte, m
geta, gat, gátum, getað : pouvoir
geta, gat, gátum, getið : obtenir
geyma, -di : garder, conserver
geymsla, -u, -ur, f : conservation, f ; cave, f ; grenier, m
gifta, -i: marier ; giftast, -ist : se marier
gifting, -ar, -ar, f : mariage, m
giftur : marié
gígur, -s, -ir ou -ar, m : cratère, m
gildi, -s, -, n : valeur, f

206
gistihús, -s, -, n : auberge, f
gjá, -r, -r, f : faille, f ; fissure, f
gjalda, galt, guldum, goldið : payer
gjaldeyrir, -is, -aurar, m : devise, f
gjaldeyrisskipti, -is, -, n : bureau de change, m
gjaldkeri, -a, -ar, m : caissier, m
gjósa, gaus, gusum, gosið : jaillir ; entrer en éruption
gjöf, gjafar, gjafir, f : cadeau, m
glaðlegur : gai ; joyeux
glaður, glöð, glatt : joyeux
glas, -s, glös, n : verre, m (flacon)
gleðilegur (jól) : joyeux (Noël)
gler, -s, -, n : verre, m (matière)
gleraugu, n plur. : lunettes, f plur.
gleyma, -di : oublier
gluggi, -a, -ar, m : fenêtre, f
góður (comp. betri, sup. bestur) : bon
golf, -s, -, n : golf (sport) m
gólf, -s, -, n : plancher, m
gólfteppi, -is, -, n : tapis, m
gos, -s, -, n : éruption, f ; boisson pétillante, f
gosi, -a, -ar, m : valet (jeu de cartes), m
grafa, gróf, grófum, grafið : creuser ; enterrer
gramm, -s, grömm, n (kg: kílógramm, hg: hektógramm) : gramme, m
grár : gris
gras, -s, grös, n : herbe, f
gráta, (prés. ég græt), grét, grétum, grátið : pleurer
grautur, -ar, -ar, m : bouillie, f
greiða, greiddi : payer
Grikkland, -s, n : Grèce, f
grjót, -s, -, n : rocher, m ; pierre, f
gróa (prés. ég græ), greri, gróið (irr.) croître ; pousser ; se cicatriser
gróður, -rar ou -urs, m : végétation, f
gróðurhús, -s, -, n : serre, f
Grænland, -s, n : Groënland, m
grænmeti, n : légume, m
grænn : vert
guð, -s, -ir, m : dieu, m
gull, -s, -, n : or, m
gulrót, -ar, -rætur, f : carotte, f
gulur : jaune

207
gær : í gær : hier ; í gærkvöldi : hier soir ; í gærmorgun : hier matin
gæs, -ar, -ir, f : oie, f
gæta, -ti (+ gén.) : surveiller ; faire attention ; hafa gæta á : veiller

-H-
ha ? : pardon ?, comment ? (pour faire répéter)
hádegi, -s, -, n, : midi, m
hádegiverður, -ar, -ir, m : déjeuner, m
haf, -s, -höf, n : mer, f ; océan, m
hafa, -ði (irr.) : avoir (auxiliaire)
hafri, -a, -ar, m : avoine, f
hagfræði (inv.), f : économie, f
hagfræðingur, -s, -ar, m : économiste, m
hákarl, -s, -ar, m : requin, m
halda, hélt, héldum, haldið : tenir
hálf- (préfixe) : demi- ; mi-
hálfur : demi
hamingja, -u, -ur, f : bonheur, m
hamingjusamur : heureux
handbók, -ar, -bækur, f : manuel, m
handbolti, -a, -ar, m : handball, m
handklæði, -is, -, n : serviette de toilette, f
handleggur, -jar (-s), -ir, m : bras, m
handtaska, -tösku, -töskur, f : sac à main, m
hanga, hékk, héngum, hangið ou hangdi, hangt : pendre
hangikjöt, -s, -, n : mouton fumé, m
hann (plur. þeir) : il
hár : haut
hár, -s, -, n : cheveu, m
hárskeri, -a, -ar, m : coiffeur, m
háskóli, -a, -ar, m : université, f
hátíð, -ar, -ir (ou -ar), f : fête, f
háttur, -ar, hættir, m : manière, f
hattur, -s, -ar, m : chapeau, m
haukur, -s, -ar, m : faucon, m
haust, -s, -, n : automne, m
hávaði, -a, -ar, m : bruit, m
héðan : d’ici

208
héðan í frá : désormais
hefja, hóf (ou hafði), hófum, hafið : lever ; commencer
heiðinn : païen
heilsa, -aði (+ dat.) : saluer
heilsa, -u, f : santé, f
heim : vers chez soi (à la maison, au pays)
heima : chez soi (à la maison, au pays)
heiman : de chez soi (à la maison, au pays)
heimili, -is, -, n : domicile, m
heimilisfang, -s, -föng, n : adresse, f
heita, hét, hétum, heitið : s’appeler
heitur : chaud
heldur : plutôt ; assez ; mais ; heldur ... en : plutôt ... que
helgi, -ar, -ar, f : week-end, m
helgisiður, -ar (ou -s), -ir, m : cérémonie, f
hellir, -is, -ar, m : grotte, f
helmingur, -s, -ar, m : moitié, f
hemill, -ils, -lar, m : frein, m
hemla, -aði : freiner
heppinn : chanceux
heppnast, -aðist : réussir
heppni (inv.), f : chance, f
hér : ici
her, -s, -ir, m : armée, f
herbergi, -is, -, n : chambre, f ; pièce, f
hermaður, (acc. -mann), -manns, -menn, m : militaire, m
hérna : ici
herra, -, -ar, m : monsieur, m (peu utilisé)
hestur, -s, -ar, m : cheval, m
hey, -s, -, n : foin, m ; fourrage, m
heyra, -ði : entendre, écouter
hika, -aði : hésiter
himinn, -ins, -nar, m : ciel, m
hindber, -s, -, n : framboise, f
hingað : vers ici
hissa (inv.) : surpris ; étonné
hita, -aði : chauffer
hiti, -a, -ar, m : chaleur, f ; fièvre, f
hitta, -i : rencontrer ; hittast : se rencontrer
hitun, -ar, -anir, f : chauffage, m
hjá (+dat.) : chez, près de ; auprès de

209
hjálp, -ar, -ir, f : aide, f ; secours, m
hjálpa, -aði (+ dat.) : aider
hjarta, -, -u, n : cœur, m
hjátrú, -ar, f : surperstition, f
hjól, -s, -, n : roue, f
hjóla, -aði : aller à bicyclette
hjólbarði, -a, -ar, m : pneu, m
hjólreiðastígur, -s, -ar (ou -ir), m : piste cyclable, f
hlakka, -aði (til) : se réjouir (de)
hlátur, -urs ou -rar, -rar, m : rire, m
hlaupa (prés. ég hleyp), hljóp, hlupum, hlaupið : courir
hlíð, -ar, -ar (ou -ir), f : pente, f ; côte, f
hlið, -ar, -ar, f : côté, m ; við hliðina á : à côté de
hlið, -s,-, n : grille, f
hljóð, -s, -, n : cri, m ; son, m ; silence, m
hljómleikar, f plur. : concert, m
hljómlist, -ar, -ir, f : musique, f
hljómsveit, -ar, -ir, f : orchestre, m
hljómsveitarstjóri, -a, -ar, m : chef d’orchestre, m
hljómur, -s, -ar, m : note de musique, f ; ton, m
hlusta, -aði : écouter
hluti, -a, -ar, m : part, f ; morceau, m
hlutur, -ar, -ir, m : chose, f ; pièce, f
hlæja, hló, hlógum, hlegið : rire
hné, -s, -, (dat. plur. hnjám) n : genou, m
hnífur, -s, -ar, m : couteau, m
hnútur, -s, -ar, m : nœud, m
hola, -aði : creuser
hola, -u, -ur, f : trou, m
hóll, hóls, hólar, m : colline, f ; hauteur, f
Holland, -s, n : Hollande, f
holt, -s, -, n : bois, m ; forêt, f
horfa, horfði : regarder
hótel, -s, -n : hôtel, m
hraður : rapide
hrafn, -s, -ar, m : corbeau, m
hrafntinna, -u, -ur, f : obsidienne, f
hrár : cru
hratt : vite
hraun, -s, -, n : lave, f
hreinn : propre

210
hreinsa, -aði : nettoyer
hress : bien portant ; en forme
hringja, hringdi : sonner ; téléphoner
hringur, -s, -ir, m : cercle, m ; anneau, m
hrísgrjón, n plur. : riz, m
hryggur : triste
hræddur : apeuré,
hræðsla, -u, -ur, f : peur, f ; vera hræddur : avoir peur
húð, -ar, -ir, f : peau, f
húfa, -u, -ur, f : bonnet, m ; casquette, f
huggun, -ar, -anir, f : consolation, f
hugmynd, -ar, -ir, f : idée, f
hugsa, -aði : penser
hugsanlegur : concevable
hugsjón -ar, -ir, f : idéal, m
hugsun, -ar, -anir, f : pensée, f
hún (plur. þær) : elle
hundrað, -s, hundruð, n : cent, m ; centaine, f
hundur, -s, -ar, m : chien, m
hurð, -ar, -ir, f : porte, f
hús, húss, -, n : maison, f
hvað : quoi, que (interrogatif)
hvaða : quel (interrogatif)
hvaðan : d’où (interrogatif)
hvalur, -s, -ir, m : baleine, f
hvar : où
hve : comment ; hve mikið : combien
hvenær : quand (interrogatif)
hver : qui, que (interrogatif) ; chaque ; chacun
hver, -s, -ar ou -ir, m : source chaude, f
hverfa, hvarf, hurfum, horfið : disparaître
hverfi, -is, -, n : quartier, m
hvernig : comment
hvers vegna : pourquoi (interrogatif)
hvert : vers où
hvíla, -di : reposer
hvítasunnudagur, -s, -ar, m : pentecôte, f
hvítlaukur, -s, -ar, m : ail, m
hvítur : blanc
hvor : lequel des deux (interrogatif)
hvorogur : aucun des deux

211
hvort : si (interrogation indirecte)
hvortveggja : chacun de deux ; tous les deux,
hyggja, hugði (hugað) : penser ; croire
hæð, -ar, -ir, f : étage, m ; hauteur, f ; colline, f
hægindastóll, -stóls, -ar, m : fauteuil, m
hægri : droite ; til hægri : à droite
hægt : lentement
hægur : lent ; possible
hækka, -aði : monter ; augmenter
hæna, -u, -ur, f : poule, f
hænsnakjöt, -s, -, n : poulet, m (viande)
hætta, -u, -ur, f : danger, m
hætta, -i (+ dat.) : arrêter
hættulegur : dangereux
höfði, -a, -ar, m : cap, m
höfn, hafnar, hafnir, f : port, m
höfuð, -s, -, n : tête, f
högg, -s, -, n : coup, m
höggmynd, -ar, -ir, f : sculpture (objet) f
höggmyndalist, -ar, -ir, f : sculpture (art), f
höggva, hjó, hjuggum, höggvið : frapper ; höggva út : sculpter
höll, hallar, hallir, f : palais, m
hönd (acc. hönd, dat. hendi), handar, hendur, f : main, f
hörmulegur : triste ; tragique

-I Í-
í (+ acc. et dat.) : dans ; à ; en ; pendant
íbúar, m plur. : population, f
íbúð, -ar, -ir, f : appartement, m
íbúi, -a, -ar, m : habitant, m
iðnaður, -ar, m : industrie, f
illa : mal (adv.)
illur, ill, illt (comp. verri, sup. verstur) : mauvais
in- (préfixe) : négatif ; privatif
Indland, -s, n : Inde, f
inflúensa, -u, f : grippe, f
inn (innan) : dans (vers dedans)
innan : dans (du dedans)

212
innflutningur, -s, -ar, m : importation, f
innganga, -göngu, -göngur, f : entrée, f
inngangur, -s, -ar, m : entrée, f (lieu)
inni : dedans, à l’intérieur
innlendur : natif (du pays)
Írland, -s, n : Irlande, f
ís, íss, ísar, m : glace, f
Ísland, -s, n : Islande, f
Íslendingur, -s, -ar, m, íslenskur : Islandais (nom, adj.)
ísskápur, -s, -ar, m : réfrigérateur, m
Ítalía, -u, f : Italie, f
íþrótt, -ar, -ir, f : sport, m
íþróttamaður, -manns, -menn, m : sportif, m ; athlète, m
íþróttavöllur, -vallar, -vellir, m : stade, m ; terrain de sports

-J-
já : oui
jafn : égal
jakki, -a, -ar, m : veste, f
janúar, -s, m (jan.) : janvier, m
Japan : Japon, m
jarðarber, -s, -, n : fraise, f
jarðarför, -farar, -farir, f : funérailles, f plur.
jarðfræði (inv.), f : géologie, f
jarðvarmi, -a, m : géothermie, f
járn, -s, -, n : fer, m
járnbrautarlest, -ar, ir, f : train, m
járnbrautarstöð, -var, -var, f : gare, f
jól, n plur. : Noël, m
jólasveinn, -s, -ar, m : père-Noël, m
jú : si (oui)
júlí, -s, m : juillet, m
júní, -s, m : juin, m
jurt, -ar, -ir, f : plante, f
jæja : bien (exclamation, bien, eh bien)
jökull, -uls, -lar, m : glacier, m
jörð, jarðar, jarðir, f : terre, f

213
-K-
kaffi, -is, n sing. : café, m
kaka, köku, kökur, f : gâteau, m
kál, -s, -, n : chou, m
kalda, -aði : refroidir
kaldur, köld, kalt : froid
kálfur, -s, -ar, m : veau, m
kalkúni, -a, -ar, m, ou kalkún(n), -s, -ar, m : dinde, f
kalla, -aði : appeler
Kanada, n : Canada, m
kanína, -u, -ur, f : lapin, m
kannski : peut-être
kápa,-u, -ur, f : manteau, m
karfa, körfu, körfur, f : corbeille, f
karl, -s, -ar, m : bonhomme, m ; vieillard, m
karlmaður (acc. -mann), -manns, -menn, m : homme, m
kartafla, -öflu, -öflur, f : pomme de terre, f
kassi, -a, -ar, m : boîte, f
kastali, -a, -ar, m : château, m
kaup, -s, -, n : achat, m
kaupa, keypti (keypt) : acheter
kaupmaður (acc. mann), -manns, -menn, m : commerçant, m
Kaupmannahöfn, -hafnar : Copenhague
kaþólskur : catholique
kenna, -di, -t : reconnaître ; enseigner ; apprendre ; sentir
kennari, -a, -ar, m : enseignant, m
kennsla, -u, f sing. : enseignement, m
kerling, -ar, -ar, f : bonne femme, f ; vieille femme, f
kerra, -u, -ur, f : remorque, f
kex, -, -, n : biscuit, m
keyra, -ði : conduire (véhicule)
Kína, -, n : Chine, f
kind, -ar, -ur ou -ir, f : mouton, m
kirkja, -u, -ur, f (gén. plur. kirkna) : église, f
kirsuber ou kirsiber, -s, -, n : cerise, f
kisa, -u, -ur, f : chat, m, chaton, m
kjóll, -s, -ar, m : robe, f
kjósa, (prés. ég kýs), kaus, kusum, kosið : choisir, élire
kjúklingur, -s, -ar, m : poulet, m

214
kjöt, -s, -, n : viande, f
kjötréttur, -ar, -ir, m : viande (plat de -)
klaki, -a, -ar, m : glace, f (étendue de glace)
klappa, -aði : applaudir ; tapoter
klaustur, -urs, -, n : couvent, m
klettur, -s, -ar, m : rocher, m
klippa, -ti : couper
klósett, -s, -, n : toilettes, f plur.
klukka, -u, -ur, f (abrégé : kl.) : heure, f ; horloge, f ; réveil, m ; hvað
er klukkan ? quelle heure est-il ?
klukkustund, -ar, -ir, f : heure, f
klukkutími, -a, -ar, m : heure, f
klæða, klæddi : habiller ; klæðast : s’habiller
koddi, -a, -ar, m : oreiller, m
kokkur, -s, -ar, m : cuisinier, m
kólna, -aði : refroidir
koma, -u, -ur, f : arrivée, f ; entrée f
koma, kom, komum, komið : venir ; koma inn : entrer ; koma með :
apporter
komast, kamst (komist) : atteindre, parvenir
kona, -u, -ur, (gén. pl. kvenna) f : femme, f
kóngur, -s, -ar, m : roi, m
konungur, -s, -ar, m : roi, m
kóróna, -aði : couronner
kóróna, -u, -ur, f : couronne, f
kort, -s, -, n : carte, f
korter, -s, -, n : quart d’heure, m
kosning, -ar, -ar, f : élection, f
koss, -, -ar, m : baiser, m
kosta, -aði : coûter
kostnaður, -ar, m sing. : coût, m
kot, -s, -, n : petite ferme, f
krá, -r, -r, f : bistrot, m
krabbamein, -s, -, n : cancer, m
krabbi, -a, -ar, m : crabe, m
krakki, -a, -ar, m : enfant, m ; gamin, m
kría, -u, ur, f : sterne arctique, f
kringum (+ acc.) : autour de ; environ
krókur, -s, -ar, m : détour, m
króna, -u, -ur, f : couronne (unité monétaire) f
kross, -, -ar, m : croix, f

215
kunna (prés. ég kann), kunni, kunnum, kunnað (irr.) : savoir ;
pouvoir (capacité)
kunningi, -ja, -jar, m : connaissance, f ; copain, m
kunnur : connu
kveða, -kvað, -kváðum, -kveðið : réciter
kveðja, kvaddi, kvatt : saluer ; dire au revoir
kvefaður : enrhumé
kveikja, -ti : allumer
kvenmaður (acc.- mann), -manns, -menn, m : femme, f
kviðarhol, -s, -, n : ventre, m
kvikfjárrækt, -ar, f : élevage, m
kvikmynd, -ar, -ir, f : film (cinéma), m
kvikmyndahús, -s, -, n : cinéma (salle), m
kvöld, -s, -, n : soir, m ; gott kvöld : bonsoir ; í kvöld : ce soir ; á
kvöldin : le soir
kvöldmatur, -ar, -ar, m : dîner, m
kvöldverður, -ar, -ir, m : dîner, m
kyn, -s, -, n : sexe, m ; genre (grammaire), m ; race, f
kynna, -ti : faire connaître
kýr (acc. et dat. kú), -, -, f : vache, f
kyssa, kyssti : embrasser
kæfa, -u, f : pâté, m
kær : cher ; chéri ; bien-aimé
kærasta, -ustu, -ustur, f : fiancée, f
kærasti, -a, -ar, m : fiancé, m
kæra, -ði : accuser ; porter plainte
körfubolti, -a, -ar, m : basketball, m
köttur, kattar, kettir, m : chat, m

-L-
labba, -aði : marcher
lag, -s, lög, n : air (musique), m ; façon, f ; allt í lagi : tout va bien
lágur : bas
lak, -s, lök, n : drap, m
lamb, -s, lömb, n : agneau, m
lambakjöt, -s, -, n : mouton, m (viande),
lampi, -a, -ar, m : lampe, f
lána, -aði : prêter

216
land, -s, lönd, n : pays, m
landakort, -s, -, n : carte routière, f
landamæri, n plur. : frontières, f plur.
landbúnaður, -ar, -ir, m : agriculture, f
landfræði (inv.), f : géographie, f
landnám, -s, -, n : colonisation, f
landslag, -s, -lög, n : paysage, m
langa, -aði í + nom ou till + verbe (v. impersonnel) : avoir envie ;
mig langar : j’ai envie de
langt, langt í burtu : loin ; au loin
langur (comp. lengri, sup. lengstur) : long
lasinn : souffrant
láta, (prés. ég læt), lét, létum, látið : laisser
látinn : mort
latur, löt, latt : paresseux
lauf, -s, -, n : feuille, f ; trèfle (cartes), m
laug, -ar, -ar, f : bain, m ; source chaude, f ; piscine, f
lauga, -aði : baigner
laugardagur, -s, -ar, m : samedi, m
laus : libre
lax, -, -ar, m : saumon, m
leður, -urs, -, n : cuir, m
leggja, lagði (lagt) : mettre ; placer ; coucher
leggjast : s’allonger
leggur, -jar (-s), -ir, m : jambe, f
leið, -ar, -ir, f : chemin, m ; route, f
leiðahandbók, -ar, -bækur, f : guide (livre), m
leiðast, leiddist (leiðst) : s’ennuyer
leiði, -a, m : ennui, m
leiði, -is, -, n : tombe, f
leiðinlegur : ennuyeux
leiðsögumaður, -manns, -menn, m : guide (accompagnateur), m
leiður : fatigué, qui s’ennuie
leiga, -u, -ur, f : location, f ; loyer, m
leigja, -ði : louer
leigubíll, -s, -ar, m : taxi, m
leika, lék, lékum, leikið : jouer ; leika sér : s’amuser
leikhús, -s, -, n : théâtre, m
leita, -aði : chercher
lenda, -ti : atterrir ; accoster
lengd, -ar, -ir, f : longueur, f

217
lengi : longtemps
lengra : plus loin
lengst : le plus loin ; le plus longtemps
lesa, las, lásum, lesið : lire
lest, -ar, ir, f : train, m ; file, f
léttur : léger ; verða léttari : accoucher
líða, -aði : passer ; supporter
líf, -s, -, n : vie, f ; existence, f
lifa, lifði : vivre
lífandi : vivant
lifur, lifrar, lifrar, f : foie, m
liggja, lá, lágum, legið : être couché
líka : aussi ; également
líka, -aði : aimer
líkami, -a, -ar, m : corps, m
líkur : semblable
lilja, -u, -ur, f : lilas, m
líma, -di : coller
list, -ar, -ir, f : art, m (listverk, n : œuvre d’art, f)
listamaður, -manns, -menn, m : artiste, m
listmálari, -a, -ar, m : peintre (artiste -), m
lita, -aði : colorer
líta, leit, litum, litið : regarder
lítill lítil, lítið (comp. minni, sup. minnstur) : petit
lítt : peu
litur, -ar, -ir, m : couleur, f
ljóð, -s, -, n : poème, m ; parole (chanson), f
ljós : clair
ljós, -s, -, n : lumière, f
ljóshærður : blond
ljótur : laid
ljúka (prés. ég lýk), lauk, lukum, lokið (+ dat.) terminer, finir
lofa, -aði : promettre
loft, -s, -, n : plafond, m, air, m ; grenier, m
lok, -s, -, n : couvercle, m ; lok, n plur. : fin, f ; að lokum : finalement
loka, -aði fermer
loks et loksins : enfin ; finalement
lón, -s, -, n : lagon, m
lúða, -u, -ur, f : flétan, m
lundi, -a, -ar, m (gén. plur. lungna) : macareux moine, m
lunga, -, -u, n : poumon, m

218
lúterskur : luthérien
Lúxemborg : Luxembourg, m
lyf, -s, -, n : médicament, m
lyffræðingur (inv.), m : pharmacien, m
lyfjabúð, -ar, -ir, f : pharmacie (boutique), f
lyfjafræði (inv.), m : pharmacie (science), f
lyfsali, -a, -ar, m : pharmacien (celui qui vend), m
lyfseðill, -ils, -lar, m : ordonnance, f
lyfta, -i : lever
lyfta, -u, -ur, f : ascenseur, m
lygi, -, -ar, f : mensonge, m
lykill, -ils, -lar, m : clé, f
lýsa, lýsti (+ acc. et dat.) : décrire
læknir, -is, -ar, m : médecin, m
lækur, -jar, -ir, m : ruisseau, m
læra, -ði : apprendre
lög, n plur. : loi, f
lögregla, -u, -ur, f : police, f
lögreglumaður, (acc. -mann), -manns, -menn, m : policier, m
lögreglustöð, -var, -var, f : commissariat de police, m
lögregluþjónn, -þjóns, -þjónar, m : policier, m
löngu : longtemps

-M-
maður (acc. mann), manns, menn, m : homme (genre humain), m ;
mari, m ; on (pronom)
mávur (ou máfur), -s, -ar, m : mouette, f
magi, -a, -ar, m : estomac, m ; ventre, m
maí, -s, m : mai, m
mál, -s, -, n : langue, f ; affaire, f
mála, -aði : peindre
málaverk, n plur. : peinture, f ; tableau, m
málfræði (inv.), f : grammaire, f
málsháttur, -ar, -hættir, m : proverbe, m ; dicton, m
mamma, mömmu, mömmur, f : maman, f
máni, -a, -ar, m : lune, f
mannþröng, -ar, f : presse (affluence), f
mánudagur, -s, -ar, m : lundi, m

219
mánuður, -aðar, -uðir, m : mois, m
margur : nombreux ; beaucoup de (nombre)
margur (comp. fleiri, sup. flestur) : nombreux
markaður, -ar (ou -s), -ir, m : marché, m
mars (inv.), m : mars, m
matseðill, -ils, -lar, m : carte, f, ; menu, m
matsölustaður, -ar, -ir, m : restaurant, m
matur, -ar, -ar, m : nourriture, f
með (+ acc. et dat.) : avec, de, par
meðal (+ gén.) : parmi ; entre ; meðal annars (m.a.) : entre autres
meðaltal, -s, -töl n : moyenne, f ; að meðaltali : en moyenne
meðan : pendant que
mega (prés. ég má), mátti, máttum, mátt (irr.) : pouvoir (autorisation);
mega til : falloir
meira (comp. de mikill ou mjög) : plus
meirihluti, -a, -ar, m : majorité, f
melting, -ar, f : digestion, f
mengun, -ar, f : pollution, f
menning, -ar, -ar, f : civilisation, f ; culture, f
merki, -s, -, n : marque, f
merkur : remarquable
merkur : pluriel de mörk
metri, -a, -ar, m (ou meter, meters, metrar, m) : mètre, m ;
cm : sentímetri (sm) ; km : kílómetri (km)
Mexíkó : Mexique, m
miðbær (-bæjar, -bæir) m ou miðborg (-ar, -ir) f : centre ville, m
miðdagsverður, -ar, -ir, m : déjeuner, m
miðdegi, -is, -, n : midi, m
miði, -a, -ar, m : billet (morceau de papier), m ; ticket, m
miðnótt, -nætur, -nætur, f ou miðnætti, -is, -, n : minuit, m
miðvikudagur, -s, -ar, m : mercredi, m
mikill, mikil, mikið (comp. meiri, sup. mestur) : grand ; beaucoup de
(quantité)
miljón (ou milljón), -ar, -ir, f : million, m
milli (+ gén.) : entre
minkur ,-s, -ar, m : vison, m
minn : mon
minna, comp. de litill, (minnti, minnt) : moins
minning, -ar, -ar, f : souvenir, m
minnka, -aði : diminuer
mínúta, -u, -ur, f : minute, f

220
mis- (préfixe) : négatif
missa, -ti : perdre
mjólk, -ur, f sing. : lait, m
mjúkur : doux ; mou
mjög (comp. meir ou meira, sup. mest) : très
mjöl, -s, n : farine, f
móðir, móður, mæður, f : mère, f
moli, -a, -ar, m : morceau, m; molasykur : sucre en morceaux
morgunmatur, -ar, -ar, m : petit-déjeuner, m
morgunn, -uns, -nar, m : matin, m ; á morgun : demain ; í morgun :
ce matin ; á morgnana : tous les matins
morgunverður, -ar, -ir, m : petit-déjeuner, m
mosi, -a, -ar, m : mousse, f
mót, -s, -, n : rencontre, f ; réunion, f ; marque, f ; façon, f
mótmælandi, -a, -endur, m : protestant, m
mótmælendatrúar : protestant
muna (prés. ég man), mundi, mundum, munað (irr.) : se souvenir
munnur, -s, -ar, m : bouche, f
munu (irr. : prés. ind. ég mun, prét. subj. ég myndi) : auxiliaire d’un
futur incertain
mús, -ar, mýs, f : souris, f
mustarður, -s, n : moutarde (plante), f
mý, -s, -, n (ou mýfluga, f) : moucheron, m
mynd, -ar, -ir, f : image, f, photographie, f
myndavél, -ar, -ar, m : appareil photos, m
myndhöggvari, -a, -ar, m : sculpteur, m
myndlist, -ar, -ir, f : peinture, f
mýri, -ar, -ar, f : marais, m, marécage, m
myrkur, -urs, -, n : obscurité, f ; í myrkri : dans le noir
mæla, -ti (+ acc.) : parler ; mæla sér mót : se donner rendez-vous
mæla, -di (+ acc.) : mesurer
mæta, -ti (+dat.) : rencontrer
mögulegur : possible
mörk, markar (ou merkur), merkur, f : unité de poids env. 250 g
(naissance) ; bois, m ; forêt, f

-N-
ná, -ði (prés. ég næ) : atteindre ; obtenir

221
nafn, -s, nöfn, n : nom, m
nágranni, -a, -ar, m : voisin, m
náinn : proche
nál, -ar, -ar, f : aiguille, f
nálægt : près
nálægur : proche
nám, -s, n : étude, f
náma, -u, -ur, f : carrière (mine), f
náttúrlegur : naturel
nautakjöt, -s, -, n : bœuf (viande), m
neðan : d’en bas ; fyrir neðan (+ acc.) : en bas (de)
nef, -s, -, n : nez, m
nefni, -is, -, n : nom, m
nei : non
neinn (pronom) : personne ; aucun ; ekki neitt : rien
neita, -aði (+ dat.) : refuser
nema : sauf ; sinon
nema, nam, námum, numið : apprendre
nemandi, -a, nemendur, m : élève, m
nes, -s, -, n : cap, m ; péninsule, f
netfang, -s, -föng, n : adresse internet, f, courriel, m , e-mail, m
niðri : en bas ; en dessous
niður : en bas ; vers le bas
Niðurlönd, n plur. (et Hollandi) : Pays-Bas, m plur.
nitján : dix-neuf
níu : neuf
níutíu : quatre-vingt-dix
nóg : assez
nógur : suffisant
nokkur : quelqu’un ; quelque
norðan : du nord
norður (+ gén.) : vers le nord ; au nord de
norður, -urs, n : nord, m
Noregur, -s, m : Norvège, f
nota, -aði : utiliser
nótt, nætur, nætur, f : nuit, f ; góða nótt : bonne nuit ; í nótt : la nuit
dernière
nóvember, -s, m (nóv.) : novembre, m
nú et núna : maintenant
núll, -s, -, n : zéro, m
númer, -s, -, n : numéro, m

222
nýár, -s, -, n : nouvel an, m ; nýársdagur, -s, -ar, m : jour de l’an, m
nýlegur : récent
nýr, ný, nýtt (comp. nýrri, sup. nýjastur) : nouveau
nýra, -, -u, n : rein, m
nyrðri, fyrir norðan : au nord
næði, -is, n : paix, f ; tranquillité, f
nær : presque ; plus près
nærri : presque ; près
næst : ensuite ; le plus près
næsta : presque
næstur : le suivant

-O Ó-
ó- (préfixe) : privatif ; négatif
ódýr : bon marché
of : trop
ofan (+gén.) : du-dessus ; du haut de ; að ofan : du haut ; fyrir ofan,
ofan við (+ acc.) : au-dessus (de) ; en haut (de)
ofn, -s, -ar, m : four, m ; poêle (chauffage), m,
ofnæmi, -is, -, n : allergie, f
ófrísk : enceinte
oft : souvent
ófær : impraticable
og : et ; eins og : comme ; eins ... og : aussi ... que
óglaður, óglöð, óglatt : triste ; vera með óglatt : avoir mal au cœur
(nausée)
óhreinn : sale
okkar : notre
október, -s, m (okt.) : octobre, m
olía, -u, -ur, f : huile, f ; pétrole, m
olnbogi, -a, -ar, m : coude, m
ómögulegur : impossible
opinn : ouvert
opna, -aði : ouvrir
orð, -s, -, n : parole, f ; mot, m
orðabók, -ar, bækur, f : dictionnaire, m
orka, -u, f sing. : énergie, f
orkugjafi, -a, -ar, m : source d’énergie, f

223
ós, -s, -ar, m : embouchure, f
óska, -aði : souhaiter
ostur, -s, -ar, m : fromage, m
ótrúlegur : incroyable

-P-
pabbi, -a, -ar, m : papa, m
pakki, -a, -ar, m : paquet, m ; colis, m
panna, pönnu, pönnur, f : poêle, f
panta, -aði : commander ; passer commande
pappír, -írs, -írar, m : papier, m
páskar : Pâques, f plur.
peningaseðill, -ils, -lar, m : billet de banque, m
peningur, -s, -ar, m : pièce de monnaie, f ; argent (peningar au pluriel)
penni, -a, -ar, m : stylo, m
pera, -u, -ur, f : poire, f ; ampoule, f
peysa, -u, -ur, f (et peisa) : pull, m ; tricot, m
pípa, -u, -ur, f : pipe, f
pipar, -s, m : poivre, m
pláss, -, -, n : place, f
plata, -plötu, plötur, f : disque, m ; plaque, f
poki, -a, -ar, m : sac, m
Pólland, -s, n (et Pólínaland) : Pologne, f
Portúgal : Portugal, m
póstávísun, -ar, -anir, f : mandat postal, m
pósthólf, -s, -, n : boîte postale, f
pósthús, -s, -, n : poste f
póstkassi, -a, -ar, m : boîte aux lettres, f
póstkort, -s, -, n : carte postale, f
póstur, -s, -ar, m : poste, f ; facteur, m ; courrier, m
pottur, -s, -ar, m : casserole, f ; pot, m
prenta, -aði : imprimer
prestur, -s, -ar, m : pasteur, m ; prêtre, m
prjóna, -aði : tricoter
próf, -s, -, n : examen, m
prófa, -aði : essayer ; examiner
pylsa, -u, -ur, f : saucisse, f (hot-dog)

224
pönnukaka, -köku, -kökur, f : crêpe, f
pöntun, -ar, pantanir, f : commande, f

-R-
ráð, -s, -, n : conseil, m ; plan, m
raða (+ dat.) : ranger ; arranger
ráða (prés. ég ræð), réð, réðum ráðið, : conseiller ; décider
ráðherra, -, -ar, m : ministre, m
ráðhús, -s, -, n : mairie, f
ráðuneyti, -is, -, n : ministère, m
rafmagn, -s, -mögn, n : électricité, f
raka, -aði, : raser ; ratisser ; raka sig : se raser
rakari, -a, -ar, m : coiffeur, m
rangur : faux
rata, -aði : s’orienter ; connaître le chemin
rauðber, -s, -, n : groseille (rouge), f
rauðkál, -s, -, n : chou rouge, m
rauður : rouge
refur, -s, -ir, m : renard, m
regn, -s, -, n : pluie, f
regnhlíf, -ar, -ar, f : parapluie, m
regnskúr, -s, -ar, m : averse, f
reiðhjól, -s, -, n (ou hjól) : bicyclette, f
reikningur, -s, -ar, m : facture, f ; compte, m ; calcul, m
reisa, -ti : construire ; lever ; ériger
rétta, -i : passer (tendre)
réttur : juste ; correct ; exact ; rétt hjá : juste à côté
reykja, -ti : fumer
reykur, -jar, -ir, m : fumée, f ; vapeur, f
reyna, -di : essayer ; tenter
ríða, reið, riðum, riðið : chevaucher ; aller à cheval
rifsber, -s, -, n : groseille, f
rigna, -di : pleuvoir
rigning, -ar, -ar, f : pluie, f
ríki, -is, -, n : état, m, royaume, m
ríkisstjórn, -ar, -ir, f : gouvernement, m
ríkur : riche
rísa, reis, risum, risið : se lever

225
ritari, -a, -ar, m : secrétaire, f
rithöfundur, -ar, -ar, m : auteur, m ; écrivain, m
rjómaís, -s, -ar, m : crème glacée, f
rjómi, -a, -ar, m : crème, f
rjúpa, -u, -ur, f : perdrix, f
rófa, -u, -ur, f : navet, m
rúgmjöl, -s, -, n : seigle, m
rók, -s, n sing : tempête, f ; vent fort, m
rólega : tranquillement
rúm, -s, -, n : lit, m, place, f
Rúmenía, -u, f : Roumanie, f
rúmlega : largement
rusl, -s, n : détritus, m ; ordure, f
Rússland, -s, n et Rússia, f (inv.) : Russie, f
rúta, -u, -ur, f : car, m ; autocar, m
rútubíll, -s, -ar, m : car, m ; autocar, m
ræðismannsskrifstofa, -u, -ur, f : consulat, m
rækja, -u, -ur, f : crevette, f
rödd, raddar, raddir, f : voix, f
rör, -s, -, n : tuyau, m

-S-
sá : celui, celle, ce
saddur : rassasié, qui n’a plus faim
safi, a, -ar, m : jus (de fruits) m
safn, -s, söfn, n : musée, m ; collection, f
saga, sögu, sögur, f (gén. plur. sagna) : histoire, f
sala, sölu, sölur, f : vente, f ; til sölu : à vendre
salat, -s, salöt, n : salade, f
salerni, -is, -, n (et vatnsalerni) : toilettes, f plur.
salt, -s, sölt, n : sel, m
salur, -ar (ou -s), -ir, m : salle, f
sam- (préfixe) : avec ; même ; co-
saman : ensemble ; allt saman : tout
samband, -s, -bönd, n : communication, f ; liaison, f ; í sambandi við :
à propos de, à l’occasion de
samningur, -s, -ar, m : contrat, m
samt : cependant ; pourtant

226
samtals (adv.) : total, m ; au total
samur : même ; sama og : la même chose que ; mér er sama : cela
m’est égal
samvinna, -u, -ur, f : coopération, f
sandur, -s, -ar, m : sable, m
sannur, sönn, satt : vrai
sápa, -u, -ur, f : savon, m
sauma, -aði : coudre
sautján : dix-sept
seðill, -ils, -lar, m : billet (morceau de papier), m
segja, sagði, sagt (prés. ég segi, við segjum) : dire
seinn (comp. seinni, sup. seinastur) : lent ; en retard
seint : tard
sekunda, -u, -ur, f : seconde, f
selja, -di : vendre
selur, -s, -ir, m : phoque, m
sem : qui, que (pronom) ; comme, quand (conj.)
semja, samdi (samið) : composer ; écrire ; négocier
senda, -i (ou -ti) : envoyer
sendiherra, -, -ar, m : ambassadeur, m
sendill, -ils, -lar, m : coursier, m
sendiráð, -s, -, n : ambassade, f
september, -s, m (abrégé : sept.) : septembre, m
sér- (préfixe) : à part ; soi
séra, -, ar, m : révérend, m
sérhver : chacun
sérstaklega : spécialement
setja, setti (sett) : mettre, poser ; setjast, settist : s’asseoir
setning, -ar, -ar, f : phrase, f ; inauguration, f
sex : six
sextán : seize
sextíu : soixante
síðan : ensuite ; depuis
síðastur : dernier ; le dernier
sig : se, soi
sígaretta, -u, -ur, f : cigarette, f
sigla, -di : naviguer
sigur, -urs, -rar, m : victoire, f
síki, -is, -, n : fossé, m ; canal, m
síld, -ar, -ar (ou -ir), f : hareng, m
silfur, urs, n : argent (métal), m

227
silki, -is, -, n : soie, f
silungur, -s, -ar, m : truite, f
símanúmer, -s, -, n : numéro de téléphone, m
símaskrá, -r ou -ar, -r, f : annuaire du téléphone, m
sími, -a, -ar, m : téléphone, m
símskeyti, -is, -, n : télégramme, m
símsvari, m : répondeur, m
sinn : son
sinn, -s, -, n : fois, f ; einu sinnu var : il était une fois
sinnep, -s, n : moutarde, f
sitja, sat, sátum, sétið : être assis ; sitja fund : assister à une réunion
sítróna, -u, -ur, f : citron, m
sjá, sá, sáum, séð : voir
sjaldan : rarement
sjálf- (préfixe) : soi-même
sjálfur : soi-même
sjálfvirkur : automatique
sjóða, sauð, suðum, soðið : cuire ; bouillir
sjómaður, (acc. -mann), -manns, -menn, m : marin, m
sjónvarp, -s, -vörp, n : télévision, f
sjór, sjóar (sjá(v)ar) ou sjós, sjóir, n : mer, f
sjúklingur, -s, -ar, m : malade, m
sjúkrahús, -s, -, n : hôpital, m ; dispensaire, m
sjúkur : malade
sjö : sept
sjötíu : soixante-dix
skák, -ar, -ir, f : échecs (jeu d‘échecs) m plur.
skál, -a, -ar, (ou -ir), f : bol, m ; refuge de montagne, m ; skál : à votre
santé
skála, -aði : boire à la santé
skáld, -s, -, n : poème, m
skáldsaga, -sögu, -sögur, f : roman, m
skáli, -a, -ar, m : refuge, m
skammstöfun, -ar, -stafanir, f : abréviation, f
skammur : court ; bref
skápur, -s, -ar, m : armoire, f ; placard, m
skarfur, -s, -ar, m : cormoran, m
skartgripur, -s, -ir, m : bijou, m
skattur, -s, -ar, m : impôts, m plur., taxe, f
skauti, -a, -ar, m : patin, m
skeið, -ar, -ar ou -ir, f : cuillère, f

228
skeið, -s, -, n : amble, m
skel, -jar, -jar, f : coquille, f
skemma, -di : endommager
skemmta, -ti : amuser
skemmtilegur : amusant
skera, skar, skárum, skorið : couper ; skera upp : opérer
skíðaíþrótt, -ar, -ir, f : ski (descente) m ; gönguskíðaíþrótt, -ar, -ir, f :
ski de fond, m
skíði, -is, -, n (fara á skíði) : ski, m (skier)
skilja, -skildi : comprendre ; divorcer ; se séparer de
skinn, -s, -, n : peau (vivante ou morte), f
skip, -s, -, n : bateau, m ; navire, m
skipta, -i (+ dat.) : changer ; diviser
skipti, -s, -, n : échange, m ; fois, f ; í fyrsta skipti : la première fois
skipting, -ar, -ar, f : division, f
skír : pur
skíra, -aði : baptiser
skírn, -ar, -ir, f : baptême, m
skítugur : sale
skoða, -aði : regarder
skógur, -ar (ou -s), -ar, m : bois, m ; forêt, f
skóli, -a, -ar, m : école, f
skór, skós, -, m (plur. skór, skó, skóm, skóa) : chaussure, f
Skotland, -s, n : Ecosse, f
skrá, -r ou -ar, -r, f : liste, f
skrifa, -aði : écrire
skrifborð, -s, -, n : bureau (meuble), m
skrifstofa, -u, -ur, f : bureau (lieu de travail), m
skrýtinn et skrítinn : curieux ; étrange ; drôle
skúfjárn, -s, -, n : tourne-vis, m
skulu (irr. : prés. ég skal, við skulum, ) : devoir, aller (auxiliaire d’un
futur probable)
skúr, -ar, -ir, f : averse, f
skúr, -s, -ar m : hangar, m
skurðlæknir, -is, -ar, m : chirurgien, m
ský, -s, -, n : nuage, m
skýra, -ði : expliquer
skyrta, -u, -ur, f : chemise, f
skæri, n plur, : ciseaux m plur.
slá, (prés. ég slæ), sló, slógum, slegið : frapper ; tondre (la pelouse)
sléttur : plat

229
Slóvakia, -u, f : République slovaque, f
slys, -s, -, n : accident, m
slæmur (comp. verri, sup. verstur) : mauvais ; méchant
slökkva, -ti : éteindre
slökkviliðmaður, (acc. -mann), -manns, -menn, m : pompier, m
smakka, -aði : goûter
smálest, -ar, -ir, f : tonne, f
smápeningur, -s, -ar, m : pièce de monnaie, f ; monnaie, f
smár : petit, menu
smáréttir, m plur : snack-bar, m
smjör, -s, -, n : beurre, m
smurbrauð, -s, -, n : canapé, m ; tartine de pain, f
snemma : tôt
snjóa, -aði : neiger
snjór, -s ou -(v)ar, -(v)ar, m : neige, f ; au pluriel : chute de neige, f
snotur (acc. snotran) : joli
snúa, sneri, snúið : tourner
snyrta, -i : soigner ; faire la toilette
snyrting, -ar, -ar, f : toilettes, f plur.
snær, -s (ou -var), m : neige, f,
soðinn (de sjóða) : cuit ; bouilli ; soðið, soðið vel, lítið soðið : cuit ;
bien cuit ; peu cuit (si bouilli)
sofa, svaf, sváfum, sofið (prés. ég sef) : dormir
sofna, -aði : s’endormir
sokkur, -s, -ar, m : chaussettes, f ; bas, m
sól, -ar, -ir, f (gén. plur. sólna) : soleil, m
sólber, -s, -, n : cassis, m (fruit)
sóley, -eyjar, -eyjar, f : bouton d’or, m
sonur, -ar, synir, m : fils, m
sópa, -aði : balayer
sorglegur : triste ; tragique
spaði, -a, -ar, m : pique (cartes à jouer), m ; bêche, f
Spánn, m : Espagne, f
spik, -s, n : graisse, f
spil, -s, -, n : jeu, m ; jeu de cartes, m ; carte à jouer, f
spila, -aði : jouer (cartes, instrument) ; spila á spil : jouer aux cartes ;
spila á píanó : jouer du piano
spítali, -a, -ar, m : hôpital, m
sprengja, -u, -ur, f : bombe, f
sprengja, -di : exploser ; faire sauter
springa, sprakk, sprungum, sprungið : exploser ; crever

230
spurning, -ar, -ar, f : question, f
spyrja, spurði (spurt) : demander ; interroger
staður, -ar, -ir, m : lieu, m
standa, stóð, stóðum, staðið : se trouver ; être debout ; être écrit
stansa, -aði : s’arrêter
stefna, -u, -ur, f : direction (sens), f ; convocation, f
stefnumót, -s, -, n : rendez-vous, m
steikja, -i : cuire (sans eau) ; steikt, steikt vel, lítið steikt : cuit ; bien
cuit ; peu cuit (si frit)
steinn, -s, -ar, m : pierre, f
stela, stal, stálum, stolið : voler (prendre)
stelpa, -u, -ur, f : fille, f (petite fille, jeune fille)
sterkur : fort
stig, -s, -, n : degré, m
stigi, -a, -ar, m : escalier, m ; échelle, f
stígur, -s, -ar (ou -ir), m : chemin, m (ruelle, f)
stinga, stakk, stungum, stungið : piquer ; enfoncer
stjarna, stjörnu, stjörnur, f : étoile, f
stjóri, -a, -ar, m : chef, m, celui qui conduit
stjórn, -ar, -ir, f : direction (dirigeants), f
stjórna, -aði : conduire, diriger
stjórnarráð, -s, -, n : administration, f
stofa, -u, -ur, f : salle, f
stofna, -aði : fonder
stóll, stóls, -ar, m : chaise, f
stoppa, -aði : raccommoder ; arrêter (et s’arrêter)
stór : grand
Stóra-Bretland, -s, n : Grande-Bretagne, f
stormur, -s, -ar, m : tempête, f
strákur, -s, -ar, m : garçon, m
strauja, -aði : repasser (vêtement)
straujárn, -s, -, n : fer à repasser, m
strax : tout de suite
stríð, -s, -, n : guerre, f
strokjárn, -s, -, n : fer à repasser, m
stræti, -is, -, n : rue, f
strætisvagn, -s, -ar, m : autobus, m
strætó, -s, -ar, m : autobus, m ; bus, m
strönd, strandar, strendur ou strandir, f : plage, f, ; rivage, m
stúlka, -u, -ur, f (gén. plur. stúlkna) : fille, f (petite fille, jeune fille)
stund, -ar, -ir, f : heure, f ; temps, m

231
stundum : quelquefois ; parfois
sturta, -u, -ur, f : douche, f
stuttnefni, -is, -, n : diminutif, m
stuttur (comp. styttri, sup.stystur) : court
stykki, -is, -, n : pièce, f ; morceau, m
stýra, -ði : conduire ; diriger
stækka, -aði : grandir ; agrandir
stærð, -ar, -ir, f : taille, f ; grandeur, f
stöð, -var, -var, f : lieu, m ; station, f ; chaîne, f
stöðva, -aði : arrêter
stöðvun, -ar, -anir, f : arrêt, m
stökk, -s, -, n : galop, m
suða, -u, -ur, f : cuisson, f ; ébullition, f
suður, -urs, n sing. : sud, m
suður : au sud ; vers le sud
súkkulaði, -is, n : chocolat, m
sulta, -u, f et sultutau, n : confiture, f
sumar, -ars,-sumur, n : été, m ; í sumar : cet été ; á sumrin : en été
sumur (plur. sumir) : certain(s) ; quelques-uns
sund, -s, -, n : nage, f
sundbolur, -s, -ir, m : maillot de bain, m
sundlaug, -ar, -ar, f : piscine, f
sunnan (+ gén.) : du sud ; au sud (de) ; að sunnan : du sud ; fyrir
sunnan, sunnan við (+ acc.) : au sud (de)
sunnudagur, -s, -ar, m : dimanche, m
súpa, -u, -ur, f : soupe, f
svalir, f plur. : balcon, m ; terrasse, f
svangur : affamé ; vera svangur : avoir faim
svanur, -s, -ir, m : cygne, m
svar; -s, svör, n : réponse, f
svara, -aði : répondre
svartfugl, -s, -ar, m : guillemot, m
svartur, svört, svart : noir
svefnherbergi, -is, -, n : chambre à coucher, f
svefnpoki, -a, -ar, m : sac de couchage, m
sveit, -ar, -ir, f : région, f ; campagne, f
sveppur, -s, -ir ou -ar, m : champignon, m
svín, -s, -, n : porc, m
svínakjöt, -s, -, n : porc (viande), m
Sviss, n : Suisse, f
Svíþjóð, -ar, f : Suède, f

232
svo et svona : ainsi ; tellement ; svo að : pour que
sykur, -urs, m (molasykur, m) : sucre m (morceau de sucre, m)
sykursýki (inv.), f : diabète, m
sýna, -di : montrer
synda, -ti : nager
syngja, söng, sungum, sungið : chanter
sýning, -ar, -ar, f : exposition, f
systir, -ur, -ur, f : sœur, f
sækja (irr. prés. ég sæki, prét. ég sótti) : aller chercher
sæll : heureux
sæluhús, -s, -, n : refuge, m
sæng, -ur, -ur, f : édredon, m ; lit, m
sæti, -is, -, n : siège, m ; place, f
sökkva, (prés. ég sekk), sökk, sukkum, sokkið : couler ; périr
sölumaður (acc. mann), manns, menn, m : vendeur, m
sömuleiðis : également
söngkona, -u, -ur, (gén. pl. -kvenna) f : chanteuse, f ; cantatrice, f
sönglag, -s, lög, n : chant, m ; chanson, f
sönglistamaður, -manns, -menn, m : chanteur, m
söngur, -s, -var, m : chant, m, chanson, f
söngvari, -a, -ar, m : chanteur, m

-T-
tafl, -s, töfl, n : échecs (jeu d‘échecs) m plur.
taka, tók, tókum, tekið (prés. ég tek) : prendre
takk : merci ; takk fyrir : merci beaucoup
tal, -s, töl, n : conversation, f ; parole, f ; á tali : occupé (tél.)
tala, -aði : parler
tannlæknir, -is, -ar, m : dentiste, m
tannpína, -u, -ur, f : mal de dents, m
tapa, -aði (+ dat.) : perdre
tappatogari, -a, -ar, m : tire-bouchon, m
tappi, -a, -ar, m : bouchon, m
taska, tösku, töskur, f : sac, m ; valise, f
te, -s, -, n : thé, m
Tékkland, -s, n : République tchèque, f
telja, taldi : compter
teppi, -is, -, n : couverture, f ; tapis, m

233
terta, -u, -ur, f : tarte, f
tígull, -uls,-lar, m : carreau, m (cartes à jouer)
til (+ gén. ) : à ; vers ; jusqu’à ; pour
til þess að : parce que ; pour que ; afin de
tilboð, -s, -, n : offre, f
tilbúinn : prêt
tilkynna, -ti : prévenir ; annoncer ; informer
tilræði, -is, -, n : attentat, m
tími, -a, -ar, m : temps (qui passe), m ; heure, f
tíu : dix
tjald, -s, tjöld, n : tente, f
tjaldstæði, -is, -, n : camping (terrain de camping), m
tjörn, tjarnar, tjarnir, f : lac (petit -), m
tóbak, -s, n sing. : tabac, m
toga, -aði : tirer
togari, -a, -ar, m : chalutier, m
tólf : douze
tollur, -s, -ar, m : douane, f
tollvörður, -varðar, -verðir, m : douanier, m
tollþjónn, -þjóns, -þjónar, m : douanier, m
tómata, -ötu, -ötur, f ou tómati, -a, -ar, m, ou tómat(ur), -s, -ar, m :
tomate, f
tómur : vide
tón, -s, n : note de musique, f, ton, m
tónleikar, f plur. : concert, m
tónlist, -ar, -ir, f : musique, f
tónlistalistamaður, -manns, -menn, m : musicien, m
tónn, -s, -ar, m : son, m ; ton, m
tonn, -s, -, n : tonne, f
tónskáld, -s, -, n : compositeur, m
torg, -s, -, n : place, f
tré, -s, -, gén. pl. trjáa, n : arbre, m
trú, -ar, f : croyance, f ; foi, f
trúa, -aði (+ dat.) : croire
trúalaus : athée
trúarbrögð, n, plur. : religion, f
trúr : fidèle
tugur, -ar, -ir, m : dizaine, f
tunga, -u, -ur, f : langue, f ; langage, m
tungl, -s, -, n : lune, f
tungumál, -s, -, n : langue, f ; langage m

234
tuttugu : vingt
tveir, m, tvær, f, tvö n (dat. tveim, gén. tveggja) : deux
tvennir : deux paires
tvisvar : deux fois
tvöfaldur : double
tylft, -ar, -ir, f : douzaine,f
týna, -di : perdre
Tyrkland, -s, n : Turquie, f
tölt, -s, n : tolt (5e allure des chevaux islandais), m
tölva, -u, -ur, f : ordinateur, m
tönn, tannar, tennur ou tennir, f : dent, f

-U Ú-
Úkraína, -u, f : Ukraine, f
ull, -ar, f sing. : laine, f
um (+ dat.) : autour de ; par ; pendant ; vers
umferð, -ar, -ir, f : circulation, f
umferðarljós, -s, -, n : feu tricolore, m
umhverfi, -is, -, n : environnement, m
umslag, -s, -slög, n : enveloppe, f
undan (+ dat.) : d’en-dessous ; á undan : devant, avant
undir (+ acc. et dat.) : sous ; au-dessous de
undirbúa, -bjó, bjuggum, -búið : préparer
undirskrift, -ar, -ir, f : signature, f
ungur (comp. yngri, sup. yngstur) : jeune
Ungverjaland, -s, n : Hongrie, f
upp : au-dessus ; vers le haut
uppi : au-dessus ; en haut
upplýsing, -ar, -ar, f : information, f
upplýsingamiðstöð, -var, -var, f : office de tourisme, m
uppstigningardagur, -s, -ar, m : ascension, f
upptekinn : occupé
uppþottavél, -ar, -ar, f : lave-vaisselle, m
úr, -s, -, n : montre, f
út : vers dehors ; hors de
utan (+ gén.) : de dehors ; að utan : de dehors ; fyrir utan (+acc.) :
dehors, en dehors (de) ; excepté
útflutningur, -s, -ar, m : exportation, f

235
útgafa, -u, -ur, f : édition, f
útganga, göngu, göngur, f : sortie, f
útgangur, -s, -ar, m : sortie, f (lieu)
úti : dehors
útlendingur, -s, -ar, m : étranger, m
útlendur et útlenskur : étranger
útsala, -sölu, -sölur, f : solde, f
útvarp, -s, -vörp, n : radio, f

-V-
vaka, vakti, vakað : veiller
vakna, -aði : s’éveiller , se réveiller
vanta, -aði, impersonnel : manquer ; mig vantar il me manque
varlega : prudemment
vasi, -a, -ar, m : poche, f
vatn, -s, vötn, n : eau, f, lac, m
vatnsorka, -u, -ur, f : énergie hydraulique, f
vátrygging, -ar, -ar, f : assurance, f
vaxa, óx, uxum, vaxið : croître ; pousser ; vaxa upp : grandir
veður, -s, -, n : temps (météo), m
vegabréf, -s, -, n : passeport, m
vegamót, n plur. : croisement, m , carrefour, m
veggur, -jar (ou -s), -ir, m : mur, m
vegna (+ gén.) (hvers vegna ?) : à cause de (pourquoi ?)
vegur, -ar (ou -s), -ir, m : chemin, m ; possibilité, f
veiða, veiddi : pêcher
veiki (inv.) f : maladie, f
veikur : malade, faible
veisla, -u, -ur, f : fête, f
veitingahús, -s, -, n : restaurant, m
vekja, vakti : éveiller , réveiller
vel : bien
vél, -ar, -ar, f : moteur, m
veldi, -is, -, n : pouvoir, m
velja, valdi (valið) : choisir ; élire
velkominn : bienvenu
vera (prés. ég er), var, vorum, verið (irr.) : être
verð, -s, -, n : prix, m

236
verða, varð, urðum, orðið : devenir ; falloir
verðmæti, -is, -, n : valeur, f
verður, -ar, -ir, m : nourriture, f ; repas, m
verk, -s, -, n : travail, m ; œuvre, f
verkalýðsfélag, -s, -lög, n : syndicat, m
verkamaður, (acc. -mann), -manns, -menn, m : travailleur, m ;
ouvrier, m
verkfæri, -is, -, n : instrument, m , outil, m
verkfall, -s, -föll, n : grève, f
verkfræðingur, -s, -ar, m : ingénieur, m
verksmiðja, -ju, -jur, f : usine, f
verkur, -jar, -ir, m : douleur, f ; mal, m
verslun, -unar, -anir, f : magasin, m ;commerce, m
verslunarmaður, -manns, -menn, m : commerçant, m
vestur, -urs, n : ouest, m ; í vetri : à l’ouest
vestur : vers l’ouest ; vestan (+gén.) : de l’ouest (de) ; að vestan : de
l’ouest ; fyrir vestan, vestan við (+ acc.) : à l’ouest (de)
vetur, vetrar, -, m : hiver, m
vextir, m plur. (plur. de vöxtur) : intérêts (%), m plur
við : nous
við (+acc. et dat.) : à côté , contre (proximité) , à , par , avec
viðgerð, -ar, -ir, f : réparation, f ; í viðgerð : en réparation
viðurkenna, -di : reconnaître , accepter
vík, -ur, -ur, f : baie, f
vika, -u, -ur, f : semaine, f
vikublað, -, -blöð, n : hebdomadaire, m
vilja (prés. ég vil), vildi, vildum, viljað (irr.) : vouloir
vín, -s, -, n : vin, m ; spiritueux, m ; rauðvín : vin rouge ; hvítvín vin
blanc ; Brennivín (alcool islandais)
vinátta, -u, f : amitié, f
vínber, -s, -, n : raisin, m
vindill, -ils, lar, m : cigare, m
vindlingur, -s, -ar, m : cigarette, f
vindur, -s (ou -ar), -ar, m : vent, m
vinkona, -u, -ur, f : amie, f
vinna, -u, -ur, f : travail, m
vinna, vann, unnum, unnið : travailler ; gagner
vinnukona, -u, -ur, (gén. pl. kvenna) f, : femme de ménage, f
vinstri : gauche ; til vinstri : à gauche
vinur, -ar, -ir, m : ami, m
virðisaukaskattur, -s, -ar, m : T.V.A., f

237
vissulega : certainement
vita (prés. ég veit), vissi, vissum, vitað (irr.) : savoir
viti, -a, -ar, m : phare, m ; cratère (d’explosion), m
víti, -is, -, n : enfer, m
vitlaus : insensé ; idiot ; stupide
vitni, -is, -, n : témoin, m ; témoignage, m
vogur, -s, -ar, m : crique, f
vona, -aði : espérer
vondur (comp. verri, sup. verstur) : mauvais ; méchant
vor, -s, -, n : printemps, m ; á vorin : au printemps ; í vor : ce printemps
(dernier ou prochain)
vökva, -aði : arroser
völlur, vallar, vellir, m : plaine, f
vör, varar, varir, f : lèvre, f
vörður, varðar, verðir, m : gardien, m
vörubill, -s, -ar, m : camion, m
vöxtur, vaxtar, vextir, m : croissance, f ; vextir, m plur. : intérêts, m
plur., rentes, f plur.

-Y Ý-
yfir (+ acc. et dat.) : par-dessus ; au-dessus de
yfirfærsla, -u, -ur, f : virement, m
yfirgefa, -gaf, -gáfum, -gefið : abandonner ; laisser ; quitter
ykkar : votre
ýmis : certain(s), quelques-uns, divers
ýsa, -u, -ur, f : aiglefin, m
ýta, -ti : pousser

- Þ-
þá : alors ; ensuite
það (plur. þau) : ce ; cela (il ou elle neutre)
þaðan : de là
þakk : merci
þakka, -aði : remercier
þangað : vers là ; vers là-bas
þar : là

238
þarna : là-bas
þau : ils ou elles, neutre
þegar : quand ; lorsque ; aussitôt ; déjà
þeir : ils
þekkja, þekkti : connaître
þessi : celui-ci
þið : vous
þiggja, þáði, þáðum, þáð ou þá, þágum, þegið : accepter
þing, -s, -, n : réunion, f ; parlement, m
þinn : ton
þjóð, -ar, -ir, f : nation, f ; peuple, m
þjóðerni, -is, -, n : nationalité, f
þjóðveldi, -is, -, n : république, f
þjófnaður, -ar, -ir, m : vol, m
þjófur, -s, -ar, m : voleur, m
þjóna, -aði (+ dat.) : servir
þjónn, þjóns, þjónar, m : serveur, garçon, m
þjónusta, -u, -ur, f : service, m
þó : cependant ; toutefois ; pourtant ; þó ou þó að : bien que
þoka, -u, -ur, f : brouillard, m ; brume, f
þorskur, -s, -ar, m : morue, f
þótt : bien que
þráður, -ar, þræðir, m : fil, m
þrefaldur : triple
þrennir : trois paires
þrettán : treize
þreyttur : fatigué
þriðji : troisième
þriðjudagur, -s, -ar, m : mardi, m
þriðjungur, -s, -ar, m : tiers, m
þrír, m, þrjár, f, þrjú, n (dat. þrem, gén. þriggja) : trois
þrisvar : trois fois
þrjátíu : trente
þroskaður ou þroskur : mûr
þú : tu
þungur : lourd ; difficile
þunnur : mince
þurfa (prés. ég þarf), þurfti, þurftum, þurft (irr.) : avoir besoin ;
devoir
þur : sec
þurrka, -aði : sécher ; essuyer

239
þúsund (inv.) : mille
þúsund -s, -, n : millier, m
því : donc ; par conséquent ; því að : parce que ; því að þakka : grâce à
þvo, þó, þógum (ou þvoði, þvoðum), þvegið : laver
þvottavél, -ar, -ar, f : machine à laver, f
þýða, þýddi : traduire ; signifier
þýðing, -ar, -ar, f : traduction, f ; signification, f ; importance, f
þýðingarlaus : inutile
þýðingarmikill : important
þykja (irr. et impersonnel : prés. mér þykir, prét. mér þótti) :
sembler (il me semble, il me semblait)
þykkt, -ar, -ir, f : épaisseur, f ; grosseur, f
þykkur : épais
þynna, -ti : diluer ; amincir
þyrstur : assoiffé ; vera þyrstur : avoir soif
þýskur : allemand
Þýskaland, -s, n : Allemagne, f
þær : elles
þögn, þagnar, þagnir, f : silence, m
þökk, þakkar, þakkir, f : remerciement, m
þörf, þarfar, þarfir, f : besoin, m ; nécessité, f ; nú er þörf : maintenant
il faut

- Æ-
æðardúnn, -s, m : édredon, m
æðarfugl, -s, -ar, m : eider, m
æfing, -ar, -ar, f : exercice, m
ær, -, -, f : brebis, f
æsa, -ti : exciter
ætla, -aði : avoir l’intention de ; aller + infinitif (futur)
ætt, -ar,-ir, f : famille, f ; race, f ; parentée, f
ættarnafn, -s, -nöfn, n : nom (patronymique), m
ættfræði (inv.), f : généalogie, f
ættingi, -ja, -jar, m : parent, m
ævi, -i, -ir, f : vie, durée de vie, f ; existence, f ; au pluriel, biographie
ævintýri, -is, -, n : conte, m
ævisaga, -sögu, -sögur, f : biographie, f

240
-Ö-
öðruvísi : différemment, autrement
öl, -s, -, n : bière, f
öld, aldar, aldir, f : siècle, m ; âge, m
ölkelduvatn, -s, vötn, n : eau minérale, f
önd, andar, endur (ou andir), f : canard, m
örn, arnar, ernir, m : aigle, m
öræfi, n plur. : désert, m
öskubakki, -a, -ar, f : cendrier, m
öxi, axar, axir, f : hache, f

241
LEXIQUE FRANÇAIS-ISLANDAIS

-A-
à : á (+ acc. et dat. ) ; við (+ acc. et dat.) ; í (+ acc. et dat.) ; til (+ gén. ) ;
að (+ dat)
abandonner : yfirgefa, -gaf, -gáfum, -gefið
abréviation, f : skammstöfun, -ar, -stafanir, f
absent : fjarverandi
absolument : endilega
accepter : viðurkenna, -di ; þiggja, þáði, þáðum, þáð ; þiggja, þá, þágum,
þegið
accident, m : slys, -s, -, n
accompagner : fylgja, -di ; koma með
accoster : lenda, -ti
accoucher : verða léttari
accuser : ásaka, -aði ; kæra, -ði
achat, m : kaup, -s, -, n
acheter : kaupa, keypti (keypt)
administration, f : stjórnarráð, -s, -, n
adresse, f : heimilisfang, -s, -föng, n
adresse internet, courriel, e-mail : netfang, -s, -föng, n
adulte : fullorðinn
aéroport, m : flugvöllur, -vallar, -vellir, m
affaire, f : mál, -s, -, n
affamé : svangur ; avoir faim : vera svangur
afin de : til þess að
Africain (nom, adj.) : Afríkani, afríkskur
Afrique, f : Afríka, -u, f

243
agneau, m : lamb, -s, lömb, n
agrandir : stækka, -aði
agriculteur, m : bóndi, -a, bændur, m
agriculture, f : landbúnaður, -ar, -ir, m
aide, f : hjálp, -ar, -ir, f ; aðstöð, -var, -var, f
aider : hjálpa, -aði (+ dat.)
aigle, m : örn, arnar, ernir, m
aiglefin, m : ýsa, -u, -ur, f
aiguille, f : nál, -ar, -ar, f
ail, m : hvítlaukur, -s, -ar, m
ailleurs : annars staðar ; d’-, par - : auk (adv. et prép. + gén..)
aimer : líka, -aði ; aimer quelqu’un : elska, -aði
aîné : elstur
ainsi : svo; svona
air, m : loft, -s, -, n ; air de musique, m : lag, -s, lög, n
airelle, f : bláber, -s, -, n
Albanie, f : Albanía, -u, f
alcool m : áfengi, -is, n ; alkóhól, -s, -, n (chimie)
Allemagne, f : Þýskaland, -s, n
allemand : þýskur
aller : fara, fór, fórum, farið
allergie, f : ofnæmi, -is, -, n
allonger (s’-) : leggjast
allumer : kveikja, -ti
allumette, f : eldspýta, -u, -ur, f
alors : þá
ambassade, f : sendiráð, -s, -, n
ambassadeur, m : sendiherra, -, -ar, m
amble, m : skeið, -s, -, n
Américain : Ameríkani, -a, -ar, m (nom) ; amerískur (adj.)
Amérique, f : Ameríka, -u, f
ami, m : vinur, -ar, -ir, m ; amie, f : vinkona, -u, -ur, f
amincir : þynna, -ti
amitié, f : vinátta, -u, f sing.
amour, sing. m, plur. f : ást, -ar, -ir, f
ampoule, f : pera, -u, -ur, f
amusant : skemmtilegur ; gaman (inv.)
amusement, m : gaman, -s (dat. gamni), n
amuser : skemmta, -ti ; s’amuser : leika sér
anglais : enskur
Angleterre, f : England, -s, n

244
animal, m : dýr, -s, -, n
anneau, m : hringur, -s, -ir, m
année, f : ár, -s, -, n
anniversaire, m : afmæli, -is, -, n
annoncer : tilkynna, -ti
antibiotique, m : fúkalyf, -s, -, n
août, m : ágúst, -s, m (ág.)
apeuré : hræddur
appartement, m : íbúð, -ar, -ir, f
appeler : kalla, -aði ; s’appeler : heita, hét, hétum, heitið
appendicite, f : botnlangabólga, -u, -ur, f
applaudir : klappa, -aði
apporter : koma með ; færa, -ði
apprendre : læra, -ði ; nema, nam, námum, numið ; kenna, -di, -t ;
avoir des nouvelles : frétta, -i
après : eftir (+acc. et dat.) ; d’après : eftir (+acc. et dat.)
après-midi, m : eftirmiðdagur, -s, -ar, m
arbitre, m : dómari, -a, -ar, m
arbre, m : tré, -s, -, gén. pl. trjáa, n
arc, m : bogi, -a, -ar, m
arête (poisson), f : bein, -s, -, n
argent : peningur, -s, -ar, m ; métal : silfur, urs, n
armée, f : her, -s, -ir, m
armoire, f : skápur, -s, -ar, m
arranger : raða (+ dat.)
arrêt, m : stöðvun, -ar, -anir, f
arrêter : hætta, -i (+ dat.) ; stöðva, -aði ; stoppa, -aði ; s’arrêter : stansa,
-aði
arrière (en -) : til baka
arrivée, f : koma, -u, -ur, f
arroser : vökva, -aði
art, m : list, -ar, -ir, f ; œuvre d’art : listverk, n
artiste, m : listamaður, -manns, -menn, m
ascenseur, m : lyfta, -u, -ur, f
ascension, f : uppstigningardagur, -s, -ar, m
Asiatique: Asíumaður, m (nom) ; asískur (adj.)
Asie, f : Asía, -u, f
assemblée, f : fundur, -ar, -ir, m
asseoir (s’-) : setjast, settist
assez : nóg ; heldur
assiette, f : diskur, -s, -ar, m

245
assis (être -) : sitja, sat, sátum, sétið
association, f : félag, -s, -lög, n
assoiffé : þyrstur ; avoir soif : vera þyrstur
assurance, f : vátrygging, -ar, -ar, f
athée : trúalaus
athlète, m : íþróttamaður, -manns, -menn, m
atteindre : ná, -ði (prés. ég næ) ; komast
attendre : biða, beið, biðum beðið ou biðið
attentat, m : tilræði, -is, -, n
atterrir : lenda, -ti
au revoir : bless
au-dessus : uppi ; d’- : ofan ; vers - : upp ; - de : yfir (+ acc. et dat.)
auberge, f : gistihús, -s, -, n
aucun : enginn ; aucun des deux : hvorogur
augmenter : hækka, -aði ; auka, (prés. ég eyk), jók, jukum, aukið
auparavant : áður
auprès de : hjá (+dat.)
aussi : líka ; einnig ; aussi ... que : eins ... og
aussitôt : þegar
Australie, f : Ástralía, -u, f
auteur, m : rithöfundur, -ar, -ar, m
autobus, m : strætisvagn, -s, -ar, m ; strætó, -s, -ar, m
autocar, m : rúta, -u, -ur, f ; rútubíll, -s, -ar, m
automne, m : haust, -s, -, n
autour de : um (+ dat.) ; kringum (+ acc.)
autre : annar
autrement : annars ; öðruvísi
Autriche, f : Austurríki, -is, n
avant : áður ; fyrr ; fyrir (+ acc. et dat.) ; á undan (+ dat.) ; framan ; à
l’avant : frammi ; en avant : áfram ; avant que : áður en
avec : með (+ acc. et dat.) ; ásamt (+ dat.) ; við (+acc. et dat.)
avenue, f : braut, -ar, -ir, f
averse, f : skúr, -ar, -ir, f ; regnskúr, -s, -ar, m
avertissement, m : aðvörun, -ar, -varanir, f
aveugle : blindur
avion, m : flugvél, -ar, -ar, f
avoine, f : hafri, -a, -ar, m
avoir : eiga (prés. ég á), átti, áttum, átt (irr.) ; auxiliaire : hafa, -ði (irr.)
avril, m : apríl, -s, m (apr.)

246
-B-
bagage, m : farangur, -urs, m
baie, f : vík, -ur, -ur, f ; flói, -a, -ar, m ; fruit : ber, -s, -, n
baigner : lauga, -aði ; baða, -aði
bain, m : laug, -ar, -ar, f ; bað, -s, böð, n
baiser, m : koss, -, -ar, m
balayer : sópa, -aði
balcon, m : svalir, f plur.
baleine, f : hvalur, -s, -ir, m
balle, f, ballon, m: bolti, -a, -ar, m
banane, f : banani, -a, -ar, m (ou banan, -s, -ar, m)
bande, f : band, -s, bönd, n
banque, f : banki, -a, -ar, m
baptême, m : skírn, -ar, -ir, f
baptiser : skíra, -aði
bas : lágur
bas (en -) : niðri ; d’en - : neðan ; vers le - : niður ; en - de : fyrir neðan
(+ acc.)
basketball, m : körfubolti, -a, -ar, m
bateau, m : bátur, -s, -ar, m ; skip, -s, -, n
beau : fallegur ; fagur ; fínn ; fríður
beaucoup de (quantité) : mikill, mikil, mikið (comp. meiri, sup. mestur);
margur
Belgique, f : Belgía, -u, f
bénéfice, m : ágóði, -a, -ar, m
bénir : blessa, -aði ; béni : blessaður
besoin, m, : þörf, þarfar, þarfir, f ; avoir besoin : þurfa (prés. ég þarf),
þurfti, þurftum, þurft (irr.)
bétail, m : fé, fjár, fé (dat. plur. fjám), n
beurre, m : smjör, -s, -, n
bibliothèque f : (lieu ) bókasafn, -s, söfn, n ; (meuble) bókaskápur, -s, -
ar, m
bicyclette, f : reiðhjól, -s, -, n (ou hjól) ; aller à bicyclette : hjóla, -aði
bien : vel ; exclamation : bien, eh bien : jæja ; bien que : þó, þó að, þótt
biens, m plur. : fé, fjár, fé (dat. plur. fjám), n
bientôt : bráðlega ; bráðum ; brátt ; fljótlega
bienvenu : velkominn
bière, f : bjór, -s, -ar, m ; öl, -s, -, n
bijou, m : skartgripur, -s, -ir, m

247
billet, m : farmiði, -a, -ar, m ; farseðill, -ils, -lar, m ; miði, -a, -ar, m ;
seðill, -ils, -lar, m ; billet de banque, m : peningaseðill, -ils, -lar, m
biographie, f : ævisaga, -sögu, -sögur, f ; ævir, f plur.
biscuit, m : kex, -, -, n
bistrot, m : krá, -r, -r, f
blanc : hvítur
bleu : blár, blá, blátt
blond : ljóshærður
bœuf, m : (viande ) nautakjöt, -s, -, n
boire : drekka, drakk, drukkum, drukkið ; boire à la santé : skála, -aði
bois, m : skógur, -ar (ou -s), -ar, m ; holt, -s, -, n ; mörk, markar (ou
merkur), merkur, f
boisson, f : drykkur, -jar, -ir, m
boîte, f : kassi, -a, -ar, m ; boîte aux lettres, f : póstkassi, -a, -ar, m ;
boîte postale, f : pósthólf, -s, -, n
bol, m : skál, -a, -ar, (ou -ir), f
bon : góður (comp. betri, sup. bestur) ; très bon : ágætur ; bon marché :
ódýr
bonheur, m : hamingja, -u, -ur, f
bonhomme, m : karl, -s, -ar, m
bonjour : góðan dag(inn)
bonne femme, f : kerling, -ar, -ar, f
bonnet, m : húfa, -u, -ur, f
bonsoir : gott kvöld
bouche, f : munnur, -s, -ar, m
bouchon, m : tappi, -a, -ar, m
bouilli : soðinn
bouillie, f : grautur, -ar, -ar, m
bouillir : sjóða, sauð, suðum, soðið
boulanger, m : bakari, -a, -ar, m
boulangerie, f : bakarí, -s, -, n
bouteille, f : flaska, flösku, flöskur, f
boutique, f : búð, -ar, -ir, f
bouton d’or, m : sóley, -eyjar, -eyjar, f
bras, m : handleggur, -jar (-s), -ir, m
brebis, f : ær, -, -, f
Brésil, m : Brasilía, -u, f
bridge, m : bridds, -, -, n
brouillard, m : þoka, -u, -ur, f
bruit, m : hávaði, -a, -ar, m
brûler : brenna, brann, brunnum, brunnið

248
brume, f : þoka, -u, -ur, f
brun : brúnn
budget, m : fjárlög, n plur.
Bulgarie, f : Búlgaría, -u, f
bureau de change, m : erlendur gjaldeyrir, -is, -aurar m ;
gjaldeyrisskipti, -is, -, n
bureau, m : (lieu) skrifstofa, -u, -ur, f ; (meuble) skrifborð, -s, -, n

-C-
cadeau, m : gjöf, gjafar, gjafir, f
café, m : kaffi, -is, n sing.
caissier, m : gjaldkeri, -a, -ar, m
calcul, m : reikningur, -s, -ar, m
calendrier, m : almanak, -s, almanök, n
calomnier : baktala, -aði
camion, m : vörubill, -s, -ar, m
campagne, f : sveit, -ar, -ir, f
camping (terrain de -), m : tjaldstæði, -is, -, n
Canada, m : Kanada, n
canal, m : síki, -is, -, n
canapé, m, tartine de pain, f : smurbrauð, -s, -, n
canard, m : önd, andar, endur (ou andir), f
cancer, m : krabbamein, -s, -, n
cap, m, : nes, -s, -, n ; höfði, -a, -ar, m
capable : duglegur ; fær
car, m : rúta, -u, -ur, f ; rútubíll, -s, -ar, m
caractère, m : geð, -s, -, n
carotte, f : gulrót, -ar, -rætur, f
carreau, m : tígull, -uls,-lar, m (jeu de cartes)
carrefour, m : vegamót, n plur.
carrière (mine), f : ná ma, -u, -ur, f
carte, f : kort, -s, -, n ; matseðill, -ils, -lar, m (restaurant) ; carte à jouer,
f : spil, -s, -, n, carte postale, f : póstkort, -s, -, n ; carte routière, f :
landakort, -s, -, n
cascade, f : foss, -, -ar, m
casquette, f : húfa, -u, -ur, f
casser : brjóta, braut, brutum, brotið ; se casser : brotna, -aði
casserole, f : pottur, -s, -ar, m

249
cassis, m (fruit) : sólber, -s, -, n
catégorie, f : flokkur, -s, -ar, m
cathédrale f : dómkirkja, -u, -ur, f
catholique : kaþólskur
cave, f : geymsla, -u, -ur, f
ce, cela (il ou elle neutre) : það (plur. þau)
ceinture, f : belti, -is, n
célèbre, connu : frægur
célibataire : einhleyptur ; ógiftur
célibataire, m et f : einhleypingur, -s, -ar, m
celui, celle : sá
celui-ci : þessi
cendre, f : aska, ösku, f
cendrier, m : öskubakki, -a, -ar, f
cent : hundrað, -s, hundruð
centre ville, m : miðbær (-bæjar, -bæir) m ou miðborg (-ar, -ir) f
cependant : þó ; samt
cercle, m : hringur, -s, -ir, m
cérémonie, f : helgisiður, -ar (ou -s), -ir, m
cerise, f : kirsuber ou kirsiber, -s, -, n
certain(s) : sumur (plur. sumir) ; ýmis
certainement : vissulega
chacun : sérhver ; - des deux : báðir ; - de deux, tous les deux :
hvortveggja
chaîne, f : stöð, -var, -var, f
chaise, f : stóll, stóls, -ar, m
chaleur, f : hiti, -a, -ar, m
chalutier, m : togari, -a, -ar, m
chambre, f : herbergi, -is, -, n ; chambre à coucher, f : svefnherbergi,
-is, -, n
champ, m : akur, -urs, -rar, m
champignon, m : sveppur, -s, -ir ou -ar, m
chance, f : heppni (inv.), f
chanceux : heppinn
changer : breyta, -tti, breytt ; skipta, -i (+ dat.)
chanson, f, chant, m : söngur, -s, -var, m ; sönglag, -s, lög, n
chanter : syngja, söng, sungum, sungið
chanteur, m : söngvari, -a, -ar, m ; sönglistamaður, -manns, -menn, m
chanteuse, f : söngkona, -u, -ur, (gén. pl. -kvenna) f
chapeau, m : hattur, -s, -ar, m
chaque, chacun : hver

250
chat, m : köttur, kattar, kettir, m ; kisa, -u, -ur, f
château, m : borg, -ar, -ir, f ; kastali, -a, -ar, m
chaud : heitur
chauffage, m : hitun, -ar, -anir, f
chauffer : hita, -aði
chauffeur, m : bílstjóri, -a, -ar, m
chaussette, f : sokkur, -s, -ar, m
chaussure, f : skór, skós, -, m
chef d’orchestre, m : hljómsveitarstjóri, -a, -ar, m
chef, m : stjóri, -a, -ar, m
chemin, m : leið, -ar, -ir, f ; vegur, -ar, -ir, m ; stígur, -s, -ar, -ir, m
chemise, f : skyrta, -u, -ur, f
chèque, m : ávísun, -a, -anir, f
cher : kær (bien-aimé) ; dýr (couteux)
chercher : leita, -aði ; aller chercher : sækja (irr. prés. ég sæki, prét. ég
sótti)
chéri, bien-aimé : kær ; elskaður
cheval, m : hestur, -s, -ar, m
chevaucher, aller à cheval : ríða, reið, riðum, riðið
cheveu, m : hár, -s, -, n
chez : hjá (+dat.)
chez soi : heima ; de - : heiman ; vers - : heim
chien, m : hundur, -s, -ar, m
Chine, f : Kína, -, n
chirurgien, m : skurðlæknir, -is, -ar, m
chocolat, m : súkkulaði, -is, n
choisir : velja, valdi (valið) ; kjósa, (prés. ég kýs), kaus, kusum, kosið
chose, f : hlutur, -ar, -ir, m
chou rouge, m : rauðkál, -s, -, n
chou, m : kál, -s, -, n
chou-fleur, m : blómkál, -s, -, n
chute, f : fall, -s, -föll, n
cicatriser (se -) : gróa (prés ég græ), greri, gróið (irr.)
ciel, m : himinn, -ins, -nar, m
cigare, m : vindill, -ils, lar, m
cigarette, f : vindlingur, -s, -ar, m ; sígaretta, -u, -ur, f
cinéma (salle), m : bíó, -s, -, n ; kvikmyndahús, -s, -, n
cinq : fimm
cinquante : fimmtíu
circulation, f : umferð, -ar, -ir, f
ciseaux m plur. : skæri, n plur.

251
citron, m : sítróna, -u, -ur, f
civilisation, f : menning, -ar, -ar, f
clair : ljós
clé, f : lykill, -ils, -lar, m
cœur, m : hjarta, -, -u, n
coiffeur, m : rakari, -a, -ar, m ; hárskeri, -a, -ar, m
colis, m : pakki, -a, -ar, m ; böggull, -uls, -lar, m
collection, f : safn, -s, söfn, n
coller : líma, -di
colline, f : hóll, hóls, hólar, m ; hæð, -ar, -ir, f
colonisation, f : landnám, -s, -, n
colorer : lita, -aði
combien : hve mikið ; hve margir
commande, f : pöntun, -ar, pantanir, f
commander : panta, -aði
comme, comme si : eins og
commencer : byrja, -aði ; hefja, hóf ou hafði, hófum, hafið
comment : hvernig ; hve
commerçant, m : verslunarmaður ou kaupmaður, -manns, -menn, m
commerce, m : verslun, -unar, -anir, f
commissariat de police, m : lögreglustöð, -var, -var, f
communication, f : samband, -s, -bönd, n
composer : semja, samdi (samið)
compositeur, m : tónskáld, -s, -, n
comprendre : skilja, -skildi
comptable, m : bókari, -a, -ar, m
compte, m : reikningur, -s, -ar, m
compter : telja, taldi
concert, m : tónleikar, f plur. ; hljómleikar, f plur.
concevable : hugsanlegur
concombre, m : agúrka, -u, -ur, f
condamner : dæma, dæmdi
conduire (véhicule) : keyra, -ði ; aka, ók, ókum, ekið
conduire : fylgja, -di ; stjórna, -aði ; stýra, -ði
confiture, f : sulta, -u, f ; sultutau, n
congé, m : frí, -s, -, n
conjuguer : beygja, -ði
connaître : þekkja, þekkti ; faire connaître : kynna, -ti
connu : kunnur
conseil, m : ráð, -s, -, n
conseiller : ráða (prés. ég ræð), réð, réðum, ráðið

252
conséquence, f : afleiðing, -ar, -ar, f
conservation, f : geymsla, -u, -ur, f
conserver : geyma, -di
consolation, f : huggun, -ar, -anir, f
construction, f : bygging, -ar, -ar, f
construire : byggja, -ði ; reisa, -ti
consulat, m : ræðismannsskrifstofa, -u, -ur, f
conte, m : ævintýri, -is, -, n
content : ánægður, ánægð, ánægt
contrat, m : samningur, -s, -ar, m
contre : adversité : gegn (+ dat.) ; proximité : við (+acc. et dat.)
conversation, f : tal, -s, töl, n
convocation, f : stefna, -u, -ur, f
coopération, f : samvinna, -vann, -unnum, -unnið
Copenhague : Kaupmannahöfn, -hafnar
coquille, f : skel, -jar, -jar, f
corbeau, m : hrafn, -s, -ar, m
corbeille, f : karfa, körfu, körfur, f
cormoran, m : skarfur, -s, -ar, m
corps, m : líkami, -a, -ar, m
correct : réttur
côte, f : hlíð, -ar, -ar (ou -ir), f ; (rivage) strönd, strandar, strendur ou
strandir, f
côté, m : hlið, -ar, -ar, f ; à côté : við (+acc. et dat.) ; à côté de : við
hliðina á
coton, m : baðmull, -ar, f ; bómull, f
coucher : leggja, lagði (lagt) ; être couché : liggja, lá, lágum, legið
coude, m : olnbogi, -a, -ar, m
coudre : sauma, -aði
couler : sökkva, (prés. ég sekk), sökk, sukkum, sokkið
couleur, f : litur, -ar, -ir, m
couloir, m : gangur, -s, -ar, m
coup, m : högg, -s, -, n
couper : skera, skar, skárum, skorið ; klippa, -ti
courageux : duglegur
courir : hlaupa, (prés. ég hleyp), hljóp, hlupum, hlaupið
couronne, f : kóróna, -u, -ur, f ; unité monétaire : króna, -u, -ur, f ;
centièmes de la - : eyrir, -is, aurar, m
couronner : kóróna, -aði
courriel, m : netfang, -s, -föng, n
coursier, m : sendill, -ils, -lar, m

253
court : stuttur (comp. styttri, sup.stystur) ; skammur
cousin (parent), m : frændi, -a, -ur, m
cousine (parente), f : frænka, -u, -ur, f
coût, m : kostnaður, -ar, m
couteau, m : hnífur, -s, -ar, m
coûter : kosta, -aði
couvent, m : klaustur, -urs, -, n
couvercle, m : lok, -s, -, n
couverture, f : teppi, -is, -, n
crabe, m : krabbi, -a, -ar, m
cratère, m : gígur, -s, -ir (ou -ar), m ; viti, -a, -ar, m
crème, f : rjómi, -a, -ar, m ; crème glacée, f : rjómaís, -s, -ar, m
crêpe, f : pönnukaka, -köku, -kökur, f
creuser : grafa, gróf, grófum, grafið ; hola, -aði
crever : springa, sprakk, sprungum, sprungið
crevette, f : rækja, -u, -ur, f
cri, m : hljóð, -s, -, n
crique, f : vogur, -s, -ar, m
croire : trúa, -ði (+ dat.) ; hyggja, hugði (hugað)
croisement, m : vegamót, n plur.
croissance, f : vöxtur, vaxtar, vextir, m
croître : vaxa, óx, uxum, vaxið ; gróa (prés ég græ), greri, gróið (irr.)
croix, f : kross, -, -ar, m
croyance, f : trú, -ar, f
cru : hrár
cuillère, f : skeið, -ar, -ar (ou -ir), f
cuir, m : leður, -urs, -, n
cuire : elda, -aði ; baka, -aði ; sjóða, sauð, suðum, soðið (cuire dans
l’eau) ; steikja, -ti (cuire sans eau)
cuisine, f : eldhús, -s, -, n
cuisiner : elda, -aði
cuisinier, m : kokkur, -s, -ar, m
cuisson, f : suða, -u, -ur, f
cuit (bouilli) : soðinn ; bien cuit, peu cuit : soðið vel, lítið soðið
cuit (frit) : steikt ; bien cuit, peu cuit : steikt vel, lítið steikt
culture, f : menning, -ar, -ar, f
curieux : skrítinn (ou skrýtinn)
cygne, m : svanur, -s, -ir, m

254
-D-
Danemark, m : Danmörk, -merkur ou -markur, f
danger, m : hætta, -u, -ur, f
dangereux : hættulegur
dans : í (+ acc. et dat.) ; inn ; vers ou du dedans : innan
date, f : dagsetning, -ar, -ar, f
de : af (+ dat.) ; með (+ acc. et dat.) ; à partir de : frá (+ dat.)
debout (être -) : standa, stóð, stóðum, staðið
décéder : andast
décembre, m : desember, -s, m (des.)
décider : ráða (prés.ég ræð), réð, réðum, ráðið ; ákveða, -kvað,
-kváðum, -kveðið
décrire : lýsa, lýsti (+ acc. et dat.)
dedans: inni
degré, m : stig, -s, -, n
dehors : úti ; de - : að utan, utan (+ gén.) ; vers - : út ; en - : fyrir utan
(+acc.)
déjà : þegar
déjeuner, m : hádegiverður, -ar, -ir, m ; miðdagsverður, -ar, -ir, m
demain : á morgun
demander : spyrja, spurði (spurt) ; beiða, beiddi ; biðja, bað, báðum,
beðið ; demander quelque chose : biðja um
déménager : flytja, flutti
demi : hálfur
dent, f : tönn, tannar, tennur ou tannir, f
dentiste, m : tannlæknir, -is, -ar, m
départ, m : brottför, -farar, -farir, f
déplacer : flytja, flutti
depuis : síðan
dernier, le dernier : síðastur
derrière (de -) : fyrir aftan ; bak við ; en arrière : aftan ; vers l’arrière :
aftur
désert, m : öræfi, n plur.
désormais : héðan í frá
dessous (d’en -) : undan ; niðri
dessus : fyrir ofan ; par-dessus : yfir (+ acc. et dat.)
détour, m : krókur, -s, -ar,m
détritus, m plur. : rusl, -s, n
deux : tveir, m, tvær, f, tvö n (dat. tveim, gén. tveggja)

255
deux fois : tvisvar
deux paires : tvennir
deuxième : annar
devant : fyrir (+ acc. et dat.) ; frammi ; framan ; á undan (+ dat.) ; fram ;
fyrir framan
devenir : verða, varð, urðum, orðið
devise, f : gjaldeyrir,-is, -aurar, m
devoir : eiga (prés. ég á), átti, áttum, átt (irr.) ; þurfa (prés. ég þarf),
þurfti, þurftum, þurft (irr.) ; skulu (irr. : prés. ég skal, við skulum)
diabète, m : sykursýki (inv.), f
dictionnaire, m : orðabók, -ar, -bækur, f
dicton, m : : málsháttur, -ar, -hættir, m
dieu, m : guð, -s, -ir, m
différemment : öðruvísi
difficile : erfiður ; þungur
digestion, f : melting, -ar, f
diluer : þynna, -ti
dimanche, m : sunnudagur, -s, -ar, m
diminuer : minnka, -aði
diminutif, m : stuttnefni, -is, -, n
dinde, f : kalkúni, -a, -ar, m, ou kalkún(n), -s, -ar, m
dîner, m : kvöldmatur, -ar, -ar, m ; kvöldverður, -ar, -ir, m
dire : segja (prés. ég segi, við segjum), sagði, sagt
direct : beinn
directement, tout droit : beint
directeur, m : forstjóri, -a, -ar, m ; formaður, -manns, -menn, m
direction, f (dirigeants) : stjórn, -ar, -ir, f
direction, f (sens) : stefna, -u, -ur, f
diriger : stjórna, -aði ; stýra, -ði
disparaître : hverfa, hvarf, hurfum, horfið
dispensaire, m : sjúkrahús, -s, -, n
disque, m : plata, -plötu, plötur, f
divers : ýmis
diviser : skipta, -i (+ dat.) ; (se quereller) deila, -di
division, f : skipting, -ar, -ar, f ; deiling, -ar, -ar, f
divorcer : skilja, -skildi
dix : tíu ; dix-sept : sautján ; dix-huit : átján ; dix-neuf : nitján
dizaine, f : tugur, -ar, -ir, m
documentaire, m : fréttamynd, -ar, -ir, f
domicile, m : heimili, -is, -, n
don, m : gáfa, -u, ur, f

256
donc, par conséquent : því
donner : gefa, gaf, gáfum, gefið
dormir : sofa, (prés. ég sef), svaf, sváfum, sofið
dos : bak, -s, bök, n
douane, f : tollur, -s, -ar, m
douanier, m : tollþjónn, -þjóns, -þjónar, m ; tollvörður, -varðar,
-verðir, m
double : tvöfaldur
douche, f : sturta, -u, -ur, f
douleur, f : verkur, -jar, -ir, m
doux : mjúkur
douzaine,f : tylft, -ar, -ir, f
douze : tólf
drap, m : lak, -s, lök, n
drapeau, m : fáni, -a, -ar, m ; flagg, -s, -flög, n
droit : beinn
droite : hægri ; à droite : til hægri
drôle : skrítinn (ou skrýtinn)
durer : endast
duvet, m : dúnn, -s, m

-E-
eau, f : vatn, -s, vötn, n
ébullition, f : suða, -u, -ur, f
échange, m : skipti, -s, -, n
échecs (jeu d‘échecs) m plur. : skák, -ar, -ir, f ; tafl, -s, töfl, n
échelle, f : stigi, -a, -ar, m
école, f : skóli, -a, -ar, m
économie, f : hagfræði (inv.), f
économiste, m : hagfræðingur, -s, -ar, m
Ecosse, f : Skotland, -s, n
écouter : hlusta, -aði ; heyra, -ði
écrire : skrifa, -aði ; semja, samdi (samið)
écrivain, m : rithöfundur, -ar, -ar, m
édredon, m : dúnn, -s, m ; sæng, -ur, -ur, f ; æðardúnn, -s, m
édition, f : útgafa, -u, -ur, f
efficace : duglegur
également : líka ; einnig ; sömuleiðis

257
église, f : kirkja, -u, -ur, f (gén. plur. kirkna)
eider, m : æðarfugl, -s, ar, m
élection, f : kosning, -ar, -ar, f
électricité, f : rafmagn, -s, -mögn, n
élevage, m : kvikfjárrækt, -ar, f
élève, m : nemandi, -a, nemendur, m
élire : kjósa, (prés. ég kýs), kaus, kusum, kosið ; velja, valdi
elle : hún (plur. þær)
embouchure, f : ós, -s, -ar, m
embrasser : kyssa, kyssti
emprunter : fá lánað
en : á (+ acc. et dat. ) ; í (+ acc. et dat.)
enceinte : ófrísk
encore : aftur ; enn, ennþá
encre, f : blek, -s, -, n
endommager : skemma, -di
endormir (s’-) : sofna, -aði
énergie, f : orka, -u, ur, f sing.; énergie hydraulique, f : vatnsorka, -u,
-ur, f
enfant, m : barn, -s, börn, n ; petit-enfant, m : barnabarn, n ; arrière-
petit-enfant, m : barnabarnabarn, n
enfer, m : víti, -is, -, n
enfin : loksins
enfler : bólgna, -aði
engrais, m : áburður, -ar, -ir, m
ennui, m : leiði, -a, m
ennuyer (s’-) : leiðast, leiddist (leiðst)
ennuyeux : leiðinlegur
enrhumé : kvefaður
enseignant, m : kennari, -a, -ar, m
enseignement, m : kennsla, -u, f sing.
enseigner : kenna, -di, -t
ensemble : saman
ensuite : síðan ; næst ; þá
entendre : heyra, -ði
enterrer : grafa, gróf, grófum, grafið
entièrement : alveg
entre : meðal (+ gén.) ; milli (+ gén.)
entrée f : koma, -u, -ur, f ; inngangur, -s, -ar, m (lieu) ; innganga,
-göngu, -göngur, f ; aðgangur, -s, -ar, m ; forréttur, -ar, -ir, m (sur
menu)

258
entreprise, f : fyrirtæki, -is, -, n
entrer : koma inn
enveloppe, f : umslag, -s, -slög, n
envie (avoir -) : langa, -aði (v. impersonnel) ; j’ai envie de : mig langar
til
environ : kringum
environnement, m : umhverfi, -is, -, n
envoyer : senda, -i (ou -ti)
épais : þykkur
épaisseur, f : þykkt, -ar, -ir, f
épouse, f : eiginkona, -u, -ur (gén. pl. kvenna) f ; kona, -u, -ur (gén.
plur. kvenna), f
ériger : reisa, -ti
éruption, f : gos, -s, -, n ; éruption volcanique, f : eldgos, -s, -, n
escalier, m : stigi, -a, -ar, m
Espagne, f : Spánn, m
espérer : vona, -aði
essayer : reyna, -di ; prófa, -aði
essence, f : bensín, -s, -, n
est, m : austur, -urs, n sing.
est (à l’-) : fyrir austan, austan ; de l’- : austan, að austan ; vers l’- :
austur ; dans l’- : í austri
estomac, m : magi, -a, -ar, m
et : og
étage, m : hæð, -ar, -ir, f
état, m : ríki, -is, -, n
Etats-Unis (d’Amérique), m plur., des Etats-Unis : Bandaríki
(Norður-Ameríku), n plur., bandarískur
été, m : sumar, -ars,-sumur, n ; cet été : í sumar ; en été : á sumrin
éteindre : slökkva, -ti
étoile, f : stjarna, stjörnu, stjörnur, f
étonné : hissa (inv.)
étrange : skrítinn (ou skrýtinn)
étranger : útlendur ; erlendur ; útlenskur
étranger, m : útlendingur, -s, -ar, m
être : vera (prés. ég er), var, vorum, verið (irr.)
étude, f : nám, -s, n
Europe, f : Evrópa, -u, f
Européen (nom, adj.) : Evrópumaður, evrópskur
éveiller : vekja, vakti ; s’éveiller : vakna, -aði
évêque, m : biskup, -s, -ar, m

259
évidemment : auðvitað
exact : réttur
examen, m : próf, -s, -, n
examiner : athuga, -aði ; prófa, -aði
exciter : æsa, -ti
existence, f : líf, -s, -, n ; ævi, -i, -ir, f (ou æfi)
excuse, f : afsökun, -ar, -sakanir, f
excuser : afsaka, -aði
exemplaire, m : eintak, -s, -tök, n
exemple, m : dæmi, -is, - n ; par exemple : til dæmis
exercice, m : æfing, -ar, -ar, f
expliquer : skýra, -ði
exploser : springa, sprakk, sprungum, sprungið ; sprengja, -di
exportation, f : útflutningur, -s, -ar, m
exposition, f : sýning, -ar, -ar, f

-F-
fabrication, f : gerð, -ar, -ir, f
face de (en -) : gegnt (+ dat)
facile : auðveldur
façon, f : mót, -s, -, n ; lag, -s, lög, n ; gerð, -ar, -ir, f
facteur, m : póstur, -s, -ar, m ; bréfberi, -a, -ar, m
facture, f : reikningur, -s, -ar, m
faible : veikur
faille, f : gjá, -r, -r, f
faire : gera, -ði ; fabriquer : búa til
fait, m : gerð, -ar, -ir, f
falloir : mega til
famille, f : fjölskylda, -u, -ur, f ; ætt, -ar,-ir, f
fantôme, m : draugur, -s, -ar, m
farine, f : mjöl, -s, n
fatigué : þreyttur ; leiður
faucon, m : fálki, -a, -ar, m ; haukur, -s, -ar, m
fauteuil, m : hægindastóll, -stóls, -ar, m
faux : falskur ; rangur
femme, f : kona, -u, -ur, (gén. pl. kvenna) f ; femme de ménage, f :
vinnukona, -u, -ur, (gén. pl. kvenna) f,
fenêtre, f : gluggi, -a, -ar, m

260
fer, m : járn, -s, -, n ; fer à repasser, m : straujárn, -s, -, n ; strokjárn,
-s, -, n
ferme : fastur
ferme, f : bær, bæjar, bæir, m ; bóndabær, -bæjar, -bæir, m ; petite
ferme, f : kot, -s, -, n
fermer loka, -aði
fermier, m : bóndi, -a, bændur, m
fête, f : veisla, -u, -ur, f ; hátíð, -ar, -ir (ou -ar), f
feu tricolore, m : umferðaljós, -s, -, n
feu, m : eldur, -s, -ar, m ; feu d’artifice, m :fugleldar, m plur. ; feu
tricolore, m : umferðarljós, -s, -, n
feuille, f : blað, -s, blöð, n ; lauf, -s, -, n (plante)
février, m : febrúar, -s, m (febr.)
fiancé, m , fiancée, f : kærasti, -a,-ar, m ; kærasta, -ustu, -ustur, f
ficelle, f : band, -s, bönd, n ; garn, -s, -, n
fidèle : trúr
fièvre, f : hiti, -a, -ar, m
fil, m : þráður, -ar, þræðir, m
file, f : lest, -ar, ir, f
fille, f : stelpa, -u, -ur, f ; stúlka, -u, -ur, f ; féminin de fils : dóttir,
dóttur, dætur, f
film, m : (cinéma) kvikmynd, -ar, -ir, f ; (pellicule) filma, -u, -ur, f
fils, m : sonur, -ar, synir, m
fin, f : lok, n plur.
finalement : loksins ; að lokum ; loks
finances, f plur. : fjármál, n plur.
finir ljúka (prés. ég lýk), lauk, lukum, lokið (+ dat.)
finir : enda, -aði
Finlande, f : Finnland, -s, n
fissure, f : gjá, -r, -r, f
fixe : fastur
fjord, m : fjörður, fjarðar, firðir, m
flétan, m : lúða, -u, -ur, f
fleur, f : blóm, -s, -, n
fleuve, m : fljót, -s, -, n
foi, f : trú, -ar, f
foie, m : lifur, lifrar, lifrar, f
foin, m : hey, -s, -, n
fois, f : sinn, -s, -, n ; skipti, -s, -, n
fonctionnaire, m : embættismaður, -manns, -menn, m
fonder : stofna, -aði

261
football, m : fótbolti, -a, -ar, m
forêt, f : skógur, -ar (ou -s), -ar, m ; holt, -s, -, n
fort : sterkur
fossé, m : síki, -is, -, n
four, m : ofn, -s, -ar, m
fourchette, f : gafall, -als, lar, m
fourrage, m : fóður, -urs, -, n ; hey, -s, -, n
fragile : brothættur
fraise, f : jarðarber, -s, -, n
framboise, f : hindber, -s, -, n
Français : Frakki, -a, -ar, m, (nom) ; franskur ou frakkneskur (adj.)
France, f : Frakkland, -s, n
frapper : slá, (prés. ég slæ), sló, slógum, slegið ; höggva, hjó, hjuggum,
höggvið
frein, m : bremsa, -u, -ur, f ; hemill, -ils, -lar, m
freiner : bremsa, -aði ; hemla, -aði
frère, m : bróðir, bróður, bræður, m
froid : kaldur, köld, kalt
fromage, m : ostur, -s, -ar, m
frontières, f plur. : landamæri, n plur.
fruit, m : ávöxtur, ávaxtar, ávextir, m
fuir : flýja, flúði, flúið
fumée, f : reykur, -jar, -ir, m
fumer : reykja, -ti
funérailles, f plur. : jarðarför, -farar, -farir, f

-G-

gagner : vinna, vann, unnum, unnið


gai : glaðlegur
galop, m : stökk, -s, -, n
garage, m : bílskúr, -s, -ar m ; pour réparation : bílaverkstæði, -is, -, n
garçon, m : strákur, -s, -ar, m ; (serveur) þjónn, þjóns, þjónar, m
garder : geyma, -di
gardien, m : vörður, varðar, verðir, m
gare, f : járnbrautarstöð, -var, -var, f
gâteau, m : kaka, köku, kökur, f
gauche : vinstri ; à gauche : til vinstri
gaz, m : gas, -s, gös, n

262
gel, m : frost, -s, -, n
gelée, f : frost, -s, -, n
généalogie, f : ættfræði (inv.), f
genou, m : hné, -s, -, (dat. plur. hnjám) n
genre (grammaire), m : kyn, -s, -, n
gens, m f plur. : fólk, -s, n sing. ; almenningur, -s, -ar, m ; alþýða, -u, f
gentil : góður
géographie, f : landfræði (inv.), f
géologie, f : jarðfræði (inv.), f
géothermie, f : jarðvarmi, -a, -ar, m
glace, f : ís, íss, ísar, m
glacier, m : jökull, -uls, -lar, m
golf (sport) m : golf, -s, -, n
golfe, m : flói, -a, -ar, m
goût, m : bragð, -s, brögð, n
goûter : smakka, -aði
goutte, f : dropi, -a, -ar, m
gouvernement, m : ríkisstjórn, -ar, -ir, f
grâce à : því að þakka
graisse, f : feiti (inv.) f ; fita, -u, f ; spik, -s, n
grammaire, f : málfræði (inv.), f
gramme, m : gramm, -s, grömm, n ; kg : kílógramm ; hg : hektógramm
grand : stór ; mikill, mikil, mikið (comp. meiri, sup. mestur)
grand-mère, f : amma, ömmu, ömmur, f
grand-père, m : afi, -a, -ar, m
Grande-Bretagne, f : Stóra-Bretland, -s, n
grandeur, f : stærð, -ar, -ir, f
grandir : stækka, -aði ; vaxa upp
gras : feitur
gratuit : gefins (adv.)
Grèce, f : Grikkland, -s, n
grenier, m : geymsla, -u, -ur, f ; loft, -s, -, n
grève, f : verkfall, -s, -föll, n
grille, f : hlið, -s,-, n
grippe, f : inflúensa, -u, f
gris : grár
Groënland, m : Grænland, -s, n
groseille, f : rifsber, -s, -, n ; (rouge) rauðber, -s, -, n
grotte, f : hellir, -is, -ar, m
groupe, m : flokkur, -s, -ar, m
guerre, f : stríð, -s, -, n

263
guichet, m : afgreiðsla, -u, -ur, f
guide, m : leiðsögumaður, -manns, -menn, m (accompagnateur) ;
leiðahandbók, -ar, -bækur, f (livre)
guillemot, m : svartfugl, -s, -ar, m

-H-
habiller: klæða, klæddi ; s’habiller : klæðast
habitant, m : íbúi, -a, -ar, m
habiter : búa (prés. ég bý), bjó, bjuggum, búið
handball, m : handbolti, -a, -ar, m
hangar, m : skúr, -s, -ar, m
hareng, m : síld, -ar, -ar (ou -ir), f
haricot, m : baun, -ar, -ir, f
hâter : flýta, -tti ; se hâter : flýta sér
haut : hár
haut (en -) : uppi ; vers le haut : upp; d’en haut : ofan , að ofan ; en
haut (de) : fyrir ofan, ofan við (+ acc.)
hauteur, f : hæð, -ar, -ir, f ; hóll, hóls, hólar, m
hebdomadaire, m : vikublað, -, -blöð, n
herbe, f : gras, -s, grös, n
hésiter : hika, -aði
heure, f : tími, -a, -ar, m ; klukkutími, -a, -ar, m; klukkustund, -ar, -ir, f ;
stund, -ar, -ir, f ; quelle heure est-il ? : hvað er klukkan ?
heureux : gleðilegur ; hamingjusamur ; sæll
hier : í gær ; hier soir : í gærkvöldi ; hier matin : í gærmorgun
histoire, f : saga, sögu, sögur, f (gén. plur. sagna)
hiver, m : vetur, vetrar, -, m
Hollande, f : Holland, -s, n
homme, m : karlmaður, -manns, -menn, m (par opposition à femme) ;
genre humain : maður, -manns, -menn, m
Hongrie, f : Ungverjaland, -s, n
hôpital, m : spítali, -a, -ar, m ; sjúkrahús, -s, -, n
horloge, f : klukka, -u, -ur, f
hors de : út ; utan (+ gén.)
hospitalité, f : gestrisni (inv.), f
hôte, m : gestur, -s, -ir, m (qui est reçu) ; gestgjafi, -a, -ar, m (qui reçoit)
hôtel, m : hótel, -s, -n
huile, f : olía, -u, -ur, f

264
huit : áttá
humeur, f : geð, -s, -, n

-I-
ici : hér ; hérna ; d’- : héðan ; vers - : hingað
idéal, m : hugsjón -ar, -ir, f
idée, f : hugmynd, -ar, -ir, f
il : hann (plur. þeir)
île, f : eyja, -u, -ur, f ; ey, eyjar, eyjar, f
Iles Féroé, f plur. : Færeyjar, f plur.
image, f : mynd, -ar, -ir, f
immeuble, m : bygging, -ar, -ar, f
importance, f : þýðing, -ar, -ar, f
important : þýðingarmikill
importation, f : innflutningur, -s, -ar, m
impossible : ómögulegur
impôts, m plur. : skattur, -s, -ar, m
impraticable : ófær
imprimer : prenta, -aði
inauguration, f : setning, -ar, -ar, f
incroyable : ótrúlegur
Inde, f : Indland, -s, n
industrie, f : iðnaður, -ar, m
inflammation,f : bólga, -u, -ur, f
influence, f : áhrif, n plur.
information, f : frétt, -ar, -ir, f ; upplýsing, -ar, -ar, f
informer : tilkynna, -ti
ingénieur, m : verkfræðingur, -s, -ar, m
inondation, f : flóð, -s, -, n
insensé : vitlaus
instant, m : andartak, -s, -tök, n ; augnablik, -s, -, n ; à l’instant, il y a
un instant : áðan
instrument, m : verkfæri, -is, -, n
intelligent : gáfaður
intention (avoir l’-de) : ætla, -aði
interdire : banna, -aði
interdit : bannaður
intérêt, m . : áhugi, -a, -ar, m ; intérêts, m. plur. : vextir, m, plur.

265
international : alþjóðlegur
interroger : spyrja, spurði (spurt)
inutile : þýðingarlaus
invitation, f : boð, -s, -, n
invité, m : gestur, -s, -ir, m
Irlande, f : Írland, -s, n
irrigation, f : áveita, -u, -ur, f
Islandais : Íslendingur, -s, -ar, m (nom), íslenskur (adj.)
Islande, f : Ísland, -s, n
Italie, f : Ítalía, -u, f
ivre : drukkinn ; fullur

-J-
jaillir : gjósa, gaus, gusum, gosið
jamais : aldrei
jambe, f : leggur, -jar (-s), -ir, m ; fótleggur, -jar (-s), -ir, m
jardin, m : garður, -s, -ar, m
jaune : gulur
je : ég
jetée, f : bryggja, -ju, -jur, f
jeu, m (jeu de cartes) : spil, -s, -, n
jeudi, m : fimmtudagur, -s, -ar, m
jeune : ungur (comp. yngri, sup. yngstur)
joli : snotur
jouer : leika, lék, lékum, leikið ; jouer (un instrument, aux cartes) :
spila, -aði
jour, m : dagur (dat. degi), -s, -ar, m ; aujourd’hui : í dag ; jour de
l’an, m : nýársdagur, -s, -ar, m
journal, m : blað, -s, blöð, n
journaliste, m : blaðamaður, -manns, -menn, m
joyeux : glaður, glöð, glatt ; glaðlegur ; gleðilegur
juge, m : dómari, -a, -ar, m
juger : dæma, dæmdi
juillet, m : júlí, -s, m
juin, m : júní, -s, m
jus, m : safi, a, -ar, m ; jus d’orange, m : appelsínusafi, -a, -ar, m
jusqu’à : til (+ gén. )

266
juste : réttur
justement : einmitt

-L-
là : þar ; de - : þaðan ; vers - : þangað ; là-bas : þarna
lac, m : vatn, -s, vötn, n ; tjörn, tjarnar, tjarnir, f
lagon, m : lón, -s, -, n
laid : ljótur
laine, f sing.: garn, -s, -, n ; ull, -ar, f
laisser : láta, (prés. ég læt), lét, létum, látið ; yfirgefa, -gaf, -gáfum,
-gefið
lait, m : mjólk, -ur, f sing.
lampe, f : lampi, -a, -ar, m
langage m : tunga, -u, -ur, f ; tungumál, -s, -, n
langue, f : mál, -s, -, n ; tunga, -u, -ur, f ; tungumál, -s, -, n
lapin, m : kanína, -u, -ur, f
large : breiður
largement : rúmlega
largeur, f : breidd, -ar, -ir, f
lave, f : hraun, -s, -, n
lave-vaisselle, m : uppþottavél, -ar, -ar, f
laver : þvo, þó, þógum (ou þvoði, þvoðum), þvegið
léger : léttur
légume, m : grænmeti, n
lent : hægur
lentement : hægt
lequel : sem ; -des deux (interrogatif) : hvor
lettre (courrier), f : bréf, -s, -, n ; - recommandée, f : ábyrgðarbréf, -s,
-, n
lever : reisa, -ti ; lyfta, -i ; hefja, hóf ou hafði, hófum, hafið ; se lever :
rísa, reis, risum, risið ; fara á fætur
lèvre, f : vör, varar, varir, f
liaison, f : samband, -s, -bönd, n
librairie, f : bókabúð, -ar, -ir, f
libre : laus ; frjáls
lieu, m : staður, -ar, -ir, m ; stöð, -var, -var, f
lilas, m : lilja, -u, -ur, f
linge, m : dúkur, -s, -ar, m

267
lire : lesa, las, lásum, lesið
liste, f : skrá, -r ou -ar, -r, f
lit, m : rúm, -s, -, n
littérature, f : bókmenntir, f plur.
livre, m : bók, -ar, bækur, f
location, f : leiga, -u, -ur, f
loi, f : lög, n plur.
loin : langt, langt í burtu ; - de : langt frá ; au - : fjarri ; plus - : lengra
long : langur (comp. lengri, sup. lengstur)
longtemps : lengi ; löngu
longueur, f : lengd, -ar, -ir, f
lorsque : þegar
louer : leigja, -ði
lourd : þungur
loyer, m : leiga, -u, -ur, f
lumière, f : ljós, -s, -, n
lundi, m : mánudagur, -s, -ar, m
lune, f : tungl, -s, -, n ; máni, -a, -ar, m
lunettes, f plur. : gleraugu, n plur.
luthérien : lúterskur
Luxembourg, m : Lúxemborg

-M-
macareux moine, m : lundi, -a, -ar, m (gén. plur. lungna)
machine à laver, f : þvottavél, -ar, -ar, f
magasin, m : verslun, -unar, -anir, f
mai, m : maí, -s, m
maillot de bain, m : sundbolur, -s, -ir, m
main, f : hönd (acc. hönd, dat. hendi), handar, hendur, f
maintenant : nú ; núna
maire, m : borgarstjóri, -a, -ar, m
mairie, f : ráðhús, -s, -, n
mais : en
maison, f : hús, húss, -, n ; à la maison : heima
majorité, f : meirihluti, -a, -ar, m
mal (adv.) : illa
mal, m : verkur, -jar, -ir, m
malade : veikur ; sjúkur ; malade, m : sjúklingur, -s, -ar, m

268
maladie, f : veiki (inv.) f
maman, f : mamma, mömmu, mömmur, f
mandat postal, m : póstávísun, -ar, -anir, f
manger : borða, -aði ; éta, át, átum, étið
manière, f : háttur, -ar, hættir, m
manquer : vanta, -aði, (impersonnel) ; il (me) manque : (mig) vantar
manteau, m : kápa,-u, -ur, f
manuel, m : handbók, -ar, -bækur, f
marais, m : mýri, -ar, -ar, f
marche, f : ganga, göngu, göngur, f ; gangur, -s, -ar, m
marché, m : markaður, -ar (ou -s), -ir, m
marcher : ganga, gekk, gengum, gengið ; labba, -aði
mardi, m : þriðjudagur, -s, -ar, m
marécage, m : mýri, -ar, -ar, f
marée, f : -basse : fjara, fjöru, fjörur, f ; - haute : flóð, -s, -, n
mari, m : eiginmaður, -manns, -menn, m ; maður, manns, menn, m
mariage, m : brúðkaup, -s, -, n ; gifting, -ar, -ar, f
marié : giftur ; marié, m : brúðgumi, -a, -ar, m ; mariée, f : brúður,
-ar, -ir, f
marier (se marier) : gifta, -i (giftast)
marin, m : sjómaður, -manns, -menn, m
marque, f : merki, -s, -, n ; mót, -s, -, n
mars, m : mars (inv.), m
matière, f : efni, -is, -, n
matin, m : morgunn, -uns, -nar, m ; ce matin : í morgun ; le matin,
tous les matins : á morgnana
mauvais : illur, ill, illt ; slæmur ; vondur ; pour les trois mots : comp.
verri, sup. verstur
médecin, m : læknir, -is, -ar, m
médicament, m : lyf, -s, -, n
médire : baktala, -aði
même : samur ; soi-même : sjálfur ; de même : eins
mensonge, m : lygi, -, -ar, f
menu, m : matseðill, -ils, -lar, m
mer, f : sjór, sjóar (sjá(v)ar) ou sjós, sjóir, n ; haf, -s, -höf, n
merci : takk ; takk fyrir ; þakk
mercredi, m : miðvikudagur, -s, -ar, m
mère, f : móðir, móður, mæður, f
message, m : boð, -s, -, n
mesurer : mæla, -di (+ acc.)

269
mètre, m : metri, -a, -ar, m ; meter, -s, metrar, m ; cm: sentímetri (sm) ;
km: kílómetri (km) ; mètre carré : fermetri, -a, -ar, m
mettre : setja, setti (sett) ; leggja, lagði (lagt)
Mexique, m : Mexíkó
midi, m: hádegi -s, -, n ; miðdegi, -is, -, n
militaire, m : hermaður, -manns, -menn, m
mille : þúsund (inv.)
millier, m : þúsund -s, -, n
million, m : miljón (ou milljón), -ar, -ir, f
mince : þunnur
ministère, m : ráðuneyti, -is, -, n
ministre, m : ráðherra, -, -ar, m
minuit, m : miðnótt, -nætur, -nætur, f ; miðnætti, -is, -, n
minute, f : mínúta, -u, -ur, f
moins : minna, comp. de litill
mois, m : mánuður, -aðar, -uðir, m
moitié, f : helmingur, -s, -ar, m
mon : minn
monnaie, f : smápeningur, -s, -ar, m
monsieur, m (peu utilisé) : herra, -, -ar, m
montagne, f : fell, -s, -, n ; fjall, -s, fjöll, n
monter : hækka, -aði
montre, f : úr, -s, -, n
montrer : sýna, -di
morceau, m : hluti, -a, -ar, m ; stykki, -is, -, n ; biti, -a, -ar, m ; moli,
-a, -ar, m
mordre : bíta, beit, bitum, bitið
mort : dáinn ; dauður ; látinn ; mort, f : dauði, -a, m
morue, f : þorskur, -s, -ar, m
mot, m : orð, -s, -, n
moteur, m : vél, -ar, -ar, f
moto, f : bifhjól, -s, -, n
mou : mjúkur
mouche, f : fluga, -u, -ur, f
moucheron, m : mý, -s, -, n (ou mýfluga, f)
mouette, f : mávur (ou máfur), -s, -ar, m
mouillé : blautur
mourir : deyja, dó, dóum, dáið
mousse, f : mosi, -a, -ar, m
moutarde, f : sinnep, -s, n ; mustarður, -s, n (plante)

270
mouton, m : kind, -ar, -ur (ou -ir), f ; lambakjöt, -s, -, n (viande) ;
mouton fumé, m : hangikjöt, -s, -, n ;
moyenne, f : meðaltal, -s, -töl n ; en - : að meðaltali
mûr : þroskaður ; þroskur
mur, m : veggur, -jar (ou -s), -ir, m
musée, m : safn, -s, söfn, n
musicien, m : tónlistalistamaður, -manns, -menn, m
musique, f : hljómlist, -ar, -ir, f ; tónlist, -ar, -ir, f
myrtille, f : aðalbláber, -s, -, n ; bláber, -s, -, n

-N-
nage, f : sund, -s, -, n
nager : synda, -ti
nappe, f : dúkur, -s, -ar, m
natif (du pays) : innlendur
nation, f : þjóð, -ar, -ir, f
nationalité, f : þjóðerni, -is, -, n
naturel : náttúrlegur
navet, m : rófa, -u, -ur, f
naviguer : sigla, -di
navire, m : skip, -s, -, n
né : fæddur, fædd, fætt
négocier : semja, samdi (samið)
neige, f : snjór, -s ou -(v)ar, -(v)ar, m ; snær, -s (ou -var), m
neiger : snjóa, -aði
nettoyer : hreinsa, -aði
neuf : níu (chiffre) ; nýr (adjectif)
nez, m : nef, -s, -, n
Noël, m : jól, n plur.
nœud, m : hnútur, -s, -ar, m
noir : svartur, svört, svart
nom, m : nafn, -s, nöfn, n ; nefni, -is, -, n ; nom patronymique :
ættarnafn, -s, -nöfn, n
nombreux : margur (comp. fleiri, sup. flestur)
non : nei
nord, m : norður, -urs, n sing.
nord (au -) : nyrðri ; fyrir norðan ; du - : norðan ; vers le - : norður
Norvège, f : Noregur, -s, m

271
note (de musique), f : hljómur, -s, -ar, m ; tón, -s, -, n
notre : okkar
nourriture, f : matur, -ar, -ar, m ; verður, -ar, -ir, m
nous : við
nouveau : nýr, ný, nýtt (comp. nýrri, sup. nýjastur)
nouvelles, f plur. : fréttir, f plur.
novembre, m : nóvember, -s, m (nóv.)
nuage, m : ský, -s, -, n
nuit, f : nótt, nætur, nætur, f ; bonne -: góða nótt ; la - dernière : í nótt
numéro, m : númer, -s, -, n ; - téléphone : símanúmer, -s, -, n

-O-
obscurcir (s’-) : dimma, -di
obscurité, f : myrkur, -urs, -, n ; dimma, -u, f
obsidienne, f : hrafntinna, -u, -ur, f
obtenir : fá (prés. ég fæ), fékk, fengum, fengið ; geta, gat, gátum, getið ;
ná, -ði (prés. ég næ)
occupé : upptekinn
océan, m : haf, -s, -höf, n
octobre, m : október, -s, m (okt.)
œil, m : auga, -, -u, n
œuf, m : egg, -s, -, n ; œuf à la coque : linsjóðið egg ; œuf au plat :
steikt egg ; œuf dur : harðsoðið egg
œuvre, f : verk, -s, -, n
office de tourisme, m : upplýsingamiðstöð, -var, -var, f
offre, f : tilboð, -s, -, n
offrir : bjóða, bauð, buðum, boðið (prés. ég býð)
oie, f : gæs, -ar, -ir, f
oiseau, m : fugl, -s, -ar, m
omelette, f : eggjakaka, -köku, -kökur, f
on : maður (acc. mann), manns, menn, m
onze : ellefu
opération, f : aðgerð, -ar, -ir, f
opérer : skera upp
opposition, f : andstaða, -stöðu, -stöður, f
or, m : gull, -s, -, n
orange, f : appelsína, -u, -ur, f
orchestre, m : hljómsveit, -ar, -ir, f

272
ordinateur, m : tölva, -u, -ur, f
ordonnance, f : lyfseðill, -ils, -lar, m
ordure, f : rusl, -s, n
oreille, f : eyra, -, -u, n
oreiller, m : koddi, -a, -ar, m
orge, m : bygg, -s, -, n
orienter (s’-) : rata, -aði
os, m : bein, -s, -, n
où (interrogatif) : hvar ; vers - : hvert ; d’ - : hvaðan
ou : eða
oublier : gleyma, -di
ouest, m : vestur, -urs, n
ouest (vers l’-) : vestur ; de l’- : vestur, að vestan, vestan (+ gén.) ; à l’-
(de) : í vestri, fyrir vestan, vestan við (+ acc.) ;
oui : já
ours, m : björn, bjarnar, birnir, m
outil, m : verkfæri, -is, -, n
ouvert : opinn
ouvrier, m : verkamaður, (acc. -mann), -manns, -menn, m
ouvrir : opna, -aði

-P-
païen : heiðinn
pain, m : brauð, -s, -, n
paix, f : friður, -ar, m ; næði, -is, n
palais, m : höll, hallar, hallir, f
panne, f : bilun, -ar, -anir, f
pantalon, m : buxur, f plur.
papa, m : pabbi, -a, -ar, m
papier, m : pappír, -írs, -írar, m
Pâques, f plur. : páskar
paquet, m : pakki, -a, -ar, m ; böggull, -uls, -lar, m
par : af (+ dat.) ; eftir (+acc. et dat.) ; um (+ dat.) ; við (+acc. et dat.) ;
með (+ acc. et dat.)
parapluie, m : regnhlíf, -ar, -ar, f
parce que : til þess að ; því að
pardon ?, comment ? : ha ?
pardonner : fyrirgefa, -gefa, -gaf, -gáfum, -gefið

273
pareil : eins
parent, m : ættingi, -ja, -jar, m ; parents, m plur. : foreldrar, m plur.
paresseux : latur, löt, latt
parfois : stundum
parlement, m : þing, -s, -, n ; alþing(i), -(i)s, -, n
parler : tala, -aði ; mæla, -ti
parmi : meðal (+ gén.)
parole, f : orð, -s, -, n ; tal, -s, töl, n ; - de chanson : ljóð, -s, -, n
part, f : hluti, -a, -ar, m ; d’une part... d’autre part : annars vegar...
hins vegar
parti (politique), m : flokkur, -s, -ar, m
parvenir : komast
pas, m : fet, -s, -, n
pas, ne ... pas : ekki
passager, m : farþegi, -a, -ar, m
passeport, m : vegabréf, -s, -, n
passer : líða, -aði ; rétta, -i
pasteur, m : prestur, -s, -ar, m
pâté, m : kæfa, -u, f
patin, m : skauti, -a, -ar, m
patrie, f : föðurland, -s, lönd, n
payer : borga, -aði
payer : gjalda, galt, guldum, goldið ; payer : greiða, greiddi
paysan, m : bóndi, -a, bændur, m
Pays Baltes, m plur. : Eystrasaltslönd, n plur.
pays, m : land, -s, lönd, n
Pays-Bas, m plur. : Niðurlönd, n plur.
paysage, m : landslag, -s, -lög, n
peau f : húð, -ar, -ir, f ; (vivante ou morte) skinn, -s, -, n
pêche (poisson), f : fiskveiði, -ar (ou -i), -ar, f
pêcher : veiða, veiddi
peindre : mála, -aði
peintre (artiste -), m : listmálari, -a, -ar, m
peinture, f : málaverk, -s, -, n ; myndlist, -ar, -ir, f
pellicule, f : filma, -u, -ur, f
pendant : í (+ acc. et dat.) ; um (+ dat.) ; - que : meðan
pendre : hanga, hékk, héngum, hangið ou hangdi, hangt
péninsule, f : nes, -s, -, n ; höfði, -a, -ar, m
pensée, f : hugsun, -ar, -anir, f
penser : hugsa, -aði ; hyggja, hugði (hugað)
pente, f : hlíð, -ar, -ar (ou -ir), f ; brekka, -u, -ur, f

274
pentecôte, f : hvítasunnudagur, -s, -ar, m
perdre : tapa, -aði (+ dat.) ; missa, -ti ; týna, -di
perdrix, f : rjúpa, -u, -ur, f
père, m : faðir, föður, feður, m ; père Noël, m : jólasveinn, -s, -ar, m
périr : farast
personne (aucun) : neinn
personne : enginn
petit : lítill lítil, lítið (comp. minni, sup. minnstur) ; smár
petit-déjeuner, m : morgunmatur, -ar, -ar, m ; morgunverður, -ar, -ir, m
pétrole, m : olía, -u, -ur, f
peu : lítt ; peu de : fáeinir (quelques) ; peu nombreux : fáir (pluriel)
(comp. færri, sup. fæstir)
peuple, m : fólk, -s, n sing ; alþýða, -u, f ; almenningur, -s, -ar, m ;
þjóð, -ar, -ir, f
peur, f : hræðsla, -u, -ur, f ; avoir peur : vera hræddur
peut-être : kannski
phare, m : viti, -a, -ar, m
pharmacie, f : (boutique) lyfjabúð, -ar, -ir, f ; apótek, -s, -, n ; (science)
lyfjafræði (inv.), m
pharmacien, m : lyffræðingur (inv.), m ; (celui qui vend) : lyfsali, -a, -
ar, m
phoque, m : selur, -s, -ir, m
photographie, f : mynd, -ar, -ir, f ; appareil photos, m : myndavél, -ar,
-ar, m
phrase, f : setning, -ar, -ar, f
pièce de monnaie, f : peningur, -s, -ar, m ; smápeningur, -s, -ar, m
pièce, f : stykki, -is, -, n ; hlutur, -ar, -ir, m ; herbergi, -is, -, n
pied, m : fótur (dat. fæti), fótar, fætur, m
pierre, f : steinn, -s, -ar, m ; grjót, -s, -, n
pipe, f : pípa, -u, -ur, f
pique (jeu de cartes), m : spaði, -a, -ar, m
piquer : stinga, stakk, stungum, stungið
piscine, f : sundlaug, -ar, -ar, f
piste cyclable, f : hjólreiðastígur, -s, -ar (ou -ir), m
placard, m : skápur, -s, -ar, m
place, f : pláss, -, -, n ; sæti, -is, -, n ; rúm, -s, -, n ; torg, -s, -, n (en ville)
placer : leggja, lagði (lagt)
plafond, m : loft, -s, -, n
plage, f : strönd, strandar, strendur ou strandir, f ; fjara, fjöru, fjörur, f
plaine, f : völlur, vallar, vellir, m
plaire : geðjast, -aðist (impersonnel) ; ça me plaît (de) : mér geðjast (að)

275
plan, m : ráð, -s, -, n
plancher, m : gólf, -s, -, n
plante, f : jurt, -ar, -ir, f
plaque, f : plata, -plötu, plötur, f
plat : flatur ; sléttur
plein : fullur
pleurer : gráta, (prés. ég græt), grét, grétum, grátið
pleuvoir : rigna, -di
plomb, m : blý, -s, n ; sans plomb : blýlaust
pluie, f : regn, -s, -, n ; rigning, -ar, -ar, f
plupart (la -) : flestir
plus : meira (comp. de mikill ou mjög) ; plus de : fleiri ; de plus : auk
(adv. et prép. + gén.)
plutôt : frekar ; heldur ; plutôt que : heldur en
pneu, m : hjólbarði, -a, -ar, m
poche, f : vasi, -a, -ar, m
poêle, f : panna, pönnu, pönnur, f (cuisine) ; ofn, -s, -ar, m (chauffage)
poème, m : ljóð, -s, -, n ; skáld, -s, -, n
poire, f : pera, -u, -ur, f
pois, m : baun, -ar, -ir, f ; petits pois : grænar baunir,
poisson, m : fiskur, -s, -ar, m ; plat de - : fiskréttur, -ar, -ir, m (sur menu)
poivre, m: pipar, -s, m
police, f : lögregla, -u, -ur, f
policier, m : lögreglumaður, (acc. -mann), -manns, -menn, m ;
lögregluþjónn, -þjóns, -þjónar, m
pollution, f : mengun, -ar, f
Pologne, f : Pólland, -s, n
pomme, f : epli, -is, -i, n ; pomme de terre, f : kartafla, -öflu, -öflur, f
pompier, m : slökkviliðmaður, (acc. -mann), -manns, -menn, m
pont, m : brú, -ar, brýr, f
population, f : fólksfjöldi, -a, m ; íbúar, m plur.
porc, m : svín, -s, -, n ; (viande) svínakjöt, -s, -, n
port, m : höfn, hafnar, hafnir, f
porte, f : hurð,-ar, -ir, f ; dyr, dyra, f plur
porter : bera, bar, bárum, borið
Portugal, m : Portúgal
poser : setja, setti (sett)
posséder : eiga (prés. ég á), átti, áttum, átt (irr.)
possible : hægur ; mögulegur
poste f : pósthús, -s, -, n ; póstur, -s, -ar, m
pot, m : pottur, -s, -ar, m

276
poule, f : hæna, -u, -ur, f
poulet, m : kjúklingur, -s, -ar, m ; (viande) hænsnakjöt, -s, -, n
poumon, m : lunga, -, -u, n
pour : til (+ gén. ), fyrir (+ acc. et dat.) ; pour que : til þess að, svo að
pourquoi (interrogatif) : hvers vegna ; à cause de quoi : vegna (+ gén.)
pourtant : þó ; samt
pousser : ýta, -ti ; gróa (prés ég græ), greri, gróið (irr.) ; vaxa, óx,
uxum, vaxið
pouvoir : geta, gat, gátum, getað ; (autorisation) mega (prés. ég má),
mátti, máttum, mátt (irr.) ; (capacité) kunna (prés. ég kann), kunni,
kunnum, kunnað (irr.)
pouvoir, m : veldi, -is, -, n
praticable : fær
précisément : einmitt
premier : fyrstur ; premier ministre, m : forsætisráðherra, -, -ar, m
prendre : taka (prés. ég tek), tók, tókum, tekið
prénom, m : fornafn, -s, -nöfn, n
préparer : undirbúa, -bjó, -bjuggum, -búið
près : nærri ; nálægt ; près de : hjá (+dat.) ; plus près : nær ; le plus
près : næst
président, m : forseti, -a, -ar, m
presque : nær ; nærri, næsta
presse, f : (affluence) mannþröng, -ar, f ; (journaux) blöðin, n plur.
prêt : búinn ; tilbúinn
prêter : lána, -aði
prêtre, m : prestur, -s, -ar, m
prévenir : tilkynna, -ti
prier : biðja, bað, báðum, beðið, beiða, beiddi
printemps, m : vor, -s, -, n ; au - : á vorin ; ce - : í vor
prix, m : verð, -s, -, n
proche : nálægur ; fjarlægur
production, f : framleiðsla, -u, -ur, f
proche : náinn
profond : djúpur
programme, m : dagskrá, -r ou -ar, -r, f
progrès, m : framför, -farar, -farir, f
promenade, f : ganga, göngu, göngur, f ; gangur, -s, -ar, m
promettre : lofa, -aði
propre : hreinn
protestant : mótmælendatrúar
protestant, m : mótmælandi, -a, -endur, m

277
proverbe, m : málsháttur, -ar, -hættir, m
prudemment : varlega
publicité, f : auglýsing, -ar, -ar, f
puits, m : brunnur, -s, -ar, m
pull, m : peysa, -u, -ur, f ( et peisa)
pur : skír

-Q-
quai, m : bryggja, -ju, -jur, f
quand : þegar ; (interrogatif) : hvenær
quarante : fjörutíu
quart, m : fjórðungur, -s, -ar, m ; fjórði (1/4) ; quart d’heure, m :
korter, -s, -, n
quartier, m : hverfi, -is, -, n
quatorze : fjórtán
quatre : fjórir, m, fjórar, f, fjögur ; quatre-vingt : áttatíu ; quatre-
vingt-dix : níutíu
que (conjonction) : að
quel (interrogatif) : hvaða
quelqu’un : einn ; nokkur ; einhver ; quelques-uns : sumur (plur.
sumir) ; ýmis
quelquefois : stundum
question, f : spurning, -ar, -ar, f
qui, que : sem ; (interrogatif) hver
quinze : fimmtán
quitter : yfirgefa, -gaf, -gáfum, -gefið
quoi, que : hvað
quotidien, m : dagblað, -s, -blöð, n

-R-
raccommoder : stoppa, -aði
race, f : kyn, -s, -, n ; ætt, -ar,-ir, f
radio, f : útvarp, -s, -vörp, n
raisin, m : vínber, -s, -, n
ranger : raða (+ dat.)
rapide : bráður ; fljótur ; hraður

278
rapidement : fljótlega ; fljótt
rarement : sjaldan
raser : raka, -aði ; se raser : raka sig
rassasié : saddur
ratisser : raka, -aði
récent : nýlegur
réception, f : afgreiðsla, -u, -ur, f
recevoir : fá (prés. ég fæ), fékk, fengum, fengið
réciter : kveða, -kvað, -kváðum, -kveðið
reconnaître : kenna, -di, -t ; viðurkenna, -di
réduction, f : afsláttur, -ar, -slættir, m
réfléchir : athuga, -aði
réfrigérateur, m : ísskápur, -s, -ar, m
refroidir : kalda, -aði ; kólna, -aði
refuge, m : sæluhús, -s, -, n ; skáli, -a, -ar, m ; skál, -a, -ar, (ou -ir), f
refuser : neita, -aði (+ dat.)
regarder : skoða, -aði ; horfa, horfði ; líta, leit, litum, litið
région, f : sveit, -ar, -ir, f
rein, m : nýra, -, -u, n
reine, f : drottning, -ar, -ar, f (ou dróttning)
réjouir de (se -) : hlakka, -aði til
religion, f : trúarbrögð, n, plur.
remarquable : merkur
remorque, f : kerra, -u,-ur, f
remerciement, m : þökk, þakkar, þakkir, f
remercier : þakka, -aði
remplir : fylla, -ti
renard, m : refur, -s, -ir, m
rencontre, f : mót, -s, -, n
rencontrer : mæta, -ti (+dat.) ; hitta, -i ; se - : hittast
rendez-vous, m : stefnumót, -s, -, n
réparation, f : viðgerð, -ar, -ir, f ; aðgerð, -ar, -ir, f ; en réparation : í
viðgerð
réparer : gera (-ði) við
repas, m : verður, -ar, -ir, m
repasser (vêtement) : strauja, -aði
répéter : endurtaka, -tók, -tókum, -tekið
répondeur, m : símsvari, m
répondre : svara, -aði
réponse, f : svar, -s, svör, n
reportage, m : fréttamynd, -ar, -ir, f

279
reposer : hvíla, -di
république, f : þjóðveldi, -is, -, n
République slovaque, f : Slóvakia, -u, f
République tchèque, f : Tékkland, -s, n
requin, m : hákarl, -s, -ar, m
respirer : anda, -aði
responsabilité, f : ábyrgð, -ar, ir, f
restaurant, m : veitingahús, -s, -, n ; matsölustaður, -ar, -ir, m
rester : dvelja, dvaldi
retarder : dvelja, dvaldi
réunion, f : fundur, -ar, -ir, m ; þing, -s, -, n
réunion, f : mót, -s, -, n
réussir : heppnast, -aðist
rêve, m : draumur, -s, -ar, m
réveil, m : klukka, -u, -ur, f
réveiller : vekja, vakti ; se - : vakna, -aði
rêver : dreyma, -di (impersonnel) ; j’ai rêvé : mig dreymdi
révérend, m : séra, -, ar, m
révolution, f : bylting, -ar, -ar, f
riche : ríkur
rideau, m : gardína, -u, -ur, f
rien : ekkert
rire : hlæja, hló, hlógum, hlegið
rire, m : hlátur, -urs ou -rar, -rar, m
rivière, f : á, -ár, -ár, f
riz, m : hrísgrjón, n plur.
robe, f : kjóll, -s, -ar, m
rocher, m : klettur, -s, -ar, m ; grjót, -s, -, n ; berg, -s, -, n
roi, m : kóngur, -s, -ar, m ; konungur, -s, -ar, m
roman, m : skáldsaga, -sögu, -sögur, f
roue, f : hjól, -s, -, n
rouge : rauður
Roumanie, f : Rúmenía, -u, f
route, f : leið, -ar, -ir, f ; braut, -ar, -ir, f
royaume, m : ríki, -is, -, n
rue, f : gata, -u, -ur, f ; stræti, -is, -, n
ruisseau, m : lækur, -jar, -ir, m
Russie, f : Rússland, -s, n

280
-S-
s’il te plaît : gerðu svo vel ; s’il vous plaît (plur.) : gerið svo vel
sable, m : sandur, -s, -ar, m
sac, m : poki, -a, -ar, m ; taska, tösku, töskur, f ; sac à dos, m : bakpoki,
-a, -ar, m ; sac à main, m : handtaska, -tösku, -töskur, f ; sac de
couchage, m : svefnpoki, -a, -ar, m
sacrifice, m : blót, -s, -, n
saigner : blæða, blæddi
salade, f : salat, -s, salöt, n
sale : skítugur ; óhreinn
salle, f : salur, -ar (ou -s), -ir, m ; stofa, -u, -ur, f ; salle à manger, f :
borðstofa, -u, -ur, f ; salle de bains, f : baðherbergi, -is, -, n ; salle
d’attente, f : biðstofa, -u, -ur, f
salon (salle de séjour), m : dagstofa, -u, -ur, f
saluer : heilsa, -aði (+ dat.) ; dire au revoir : kveðja, kvaddi, kvatt
samedi, m : laugardagur, -s, -ar, m
sang, m : blóð, -s, -, n
sans : án (+ gén.)
santé, f : heilsa, -u, f sing. ; à votre santé : skál
saucisse, f (hot-dog) : pylsa, -u, -ur, f
sauf : nema
saumon, m : lax, -, -ar, m
savoir : vita (prés. ég veit), vissi, vissum, vitað (irr.) ; kunna (prés. ég
kann), kunni, kunnum, kunnað (irr.)
savon, m : sápa, -u, -ur, f
science, f : fræði (inv.), f
sculpter : höggva út, hjó, hjuggum, höggvið
sculpteur, m : myndhöggvari, -a, -ar, m
sculpture, f : höggmyndalist, -ar, -ir, f (art) ; höggmynd, -ar, -ir, f
(objet)
se, soi : sig
séance, f : fundur, -ar, -ir, m
sec : þurr
sécher, essuyer : þurrka, -aði
seconde, f : sekunda, -u, -ur, f
secours, m : hjálp, -ar, -ir, f
secrétaire, f : ritari, -a, -ar, m
seigle, m : rúgmjöl, -s, -, n
seize : sextán

281
séjourner : dvelja, dvaldi
sel, m : salt, -s, sölt, n
selon : eftir (+acc. et dat.)
semaine, f : vika, -u, -ur, f
semblable : líkur
sembler : þykja (irr. et impersonnel) ; il me semble, il me semblait :
prés. mér þykir, prét. mér þótti
sentir : kenna, -di, -t
sept : sjö
septembre, m : september, -s, m (sept.)
serre, f : gróðurhús, -s, -, n
serveur, m : þjónn, þjóns, þjónar, m
service, m : þjónusta, -u, -ur, f ; afgreiðsla, -u, -ur, f
serviette de toilette, f : handklæði, -is, -, n
servir : þjóna, -aði (+ dat.)
seul : einn
seulement : aðeins ; bara
sexe, m : kyn, -s, -, n
si : ef ; interrogation indirecte : hvort
siècle, m : öld, aldar, aldir, f
siège, m : sæti, -is, n
signature, f : undirskrift, -ar, -ir, f
signification, f : þýðing, -ar, -ar, f
signifier : þýða, þýddi
silence, m : þögn, þagnar, þagnir, f ; hljóð, -s, -, n
simple : einfaldur
six : sex
ski, m : skíði, -is, -, n ; - de descente : skíðaíþrótt, -ar, -ir, f ; - de fond :
gönguskíðaíþrótt, -ar, -ir, f
skier : fara á skíði
snack-bar, m : smáréttir (plur), m
société, f : fyrirtæki, -is, -, n ; firma, -a, -u, n
sœur, f : systir, -ur, -ur, f
soi-même : sjálfur
soie, f : silki, -is, -, n
soigner : snyrta, -i
soir, m : kvöld, -s, -, n ; ce soir: í kvöld ; le soir : á kvöldin ; bonsoir :
gott kvöld
soixante : sextíu ; soixante-dix : sjötíu
solde, f : útsala, -sölu, -sölur, f
soleil, m : sól, -ar, -ir, f (gén. plur. sólna)

282
soliste, m : einleikari, -a, -ar, m
sombre : dimmur
son : sinn
son, m : hljóð, -s, -, n ; tónn, -s, -ar, m
sonner : hringja, hringdi
sorte, f : gerð, -ar, -ir, f
sortie, f : útganga, göngu, göngur, f ; útgangur, -s, -ar, m (lieu)
sortir : fara út
souffler : blása (prés. blæs), blés, blésum, blásið
souffrant : lasinn
soufre, m : brennisteinn, -s, -ar, m
souhaiter : óska, -aði
soupe, f : súpa, -u, -ur, f
source, f : brunnur, -s, -ar, m, source chaude, f : laug, -ar, -ar, f et hver,
-s, -ar ou -ir, m ; source d’énergie, f : orkugjafi, -a, -ar, m
sourire : brosa, -ti (-aði), brosað
souris, f : mús, -ar, mýs, f
sous, au-dessous de : undir (+ acc. et dat.)
souvenir (se -) : muna (prés. ég man), mundi, mundum, munað (irr.)
souvenir, m : minning, -ar, -ar, f
souvent : oft
spécialement : sérstaklega
spiritueux, m : vín, -s, -, n
sport, m : íþrótt, -ar, -ir, f
sportif, m : íþróttamaður, -manns, -menn, m
stade, m : íþróttavöllur, -vallar, -vellir, m
station, f : stöð, -var, -var, f
sterne arctique, f : kría, -u, ur, f
stylo, m : penni, -a, -ar, m
sucre m : sykur, -urs, m ; morceau de sucre molasykur, m
sud, m : suður, -urs, n sing
sud (du -) : sunnan, að sunnan ; au sud, vers le sud : suður ; au sud
(de) : fyrir sunnan, sunnan við (+ acc.)
Suède, f : Svíþjóð, -ar, f
suffisant : nógur
Suisse, f : Sviss, n
suivant (le -) : næstur
suivre : fylgja, -di ; elta, -i
supercherie, f : bragð, -s, brögð, n
supporter : líða, -aði
sur : á (+ acc. et dat. )

283
surnom, m : auknefni, -is, -, n ; auknafn, -s, -nöfn, n
surperstition, f : hjátrú, -ar, f
surpris : hissa (inv.)
surveiller : gæta, -ti (+ gén.) ; veiller : hafa gæta á
syndicat, m : verkalýðsfélag, -s, -lög, n

- T-
tabac, m : tóbak, -s, n sing.
table, f : borð, -s, -, n
tableau, m : málaverk, -s, -, n
taille, f : stærð, -ar, -ir, f
talent, m : gáfa, -u, ur, f
tapis, m : teppi, -is, -, n ; gólfteppi, -is, -, n
tapoter : klappa, -aði
tard : seint
tarte, f : terta, -u, -ur, f
tasse, f : bolli, -a, -ar, m
taxe, f : skattur, -s, -ar, m
taxi, m : leigubíll, -s, -ar, m
télégramme, m : símskeyti, -is, -, n
téléphone, m : sími, -a, -ar, m ; téléphone portable, m : farsími, -a, -ar,
m ; annuaire du téléphone, m : símaskrá, -r ou -ar, -r, f
téléphoner : hringja, hringdi
télévision, f : sjónvarp, -s, -vörp, n
témoignage, m : vitni, -is, -, n
témoin, m : vitni, -is, -, n
tempête, f : stormur, -s, -ar, m ; rok, -s, n sing. (vent)
temps m : (météo) veður, -s, -, n ; (temps qui passe) tími, -a, -ar, m ;
stund, -ar, -ir, f
tenir : halda, hélt, héldum, haldið
tente, f : tjald, -s, tjöld, n
tenter : reyna, -di
terminer ljúka, lauk, lukum, lokið (+ dat.)
terrain de sports : íþróttavöllur, -vallar, -vellir, m
terre, f : jörð, jarðar, jarðir, f
tête, f : höfuð, -s, -, n
thé, m : te, -s, -, n
théâtre, m : leikhús, -s, -, n

284
ticket, m : miði, -a, -ar, m ; farmiði, -a, -ar, m ; farseðill, -ils, -lar, m
tiers, m : þriðjungur, -s, -ar, m
timbre, m : frímerki, -s, -, n
tire-bouchon, m : tappatogari, -a, -ar, m
tirer : toga, -aði ; draga, dró, drógum, dregið
tissu, m : efni, -is, -, n
toilettes, f plur. : klósett, -s, -, n ; salerni, -is, -, n (et vatnsalerni) ;
snyrting, -ar, -ar, f
tolt m (5e allure des chevaux islandais) : tölt, -s, n
tomate, f : tómata, -ötu, -ötur, f ; tómati, -a, -ar, m ; tómat(ur), -s, -ar, m
tombe, f : leiði, -is, -, n
tomber : detta, datt, duttum, dottið ; falla, féll, féllum, fallið ; tomber
en panne : bila, -aði
ton : þinn
ton, m : tón, -s, n ; hljómur, -s, -ar, m ; tónn, -s, -ar, m
tondre : slá, (prés. ég slæ), sló, slógum, slegið
tonne, f : tonn, -s, -, n ; smálest, -ar, -ir, f
tôt : snemma ; plus tôt : fyrr
total, m, au total : samtals (adv.)
toujours : alltaf
tourisme, m : ferðaþjónusta, -u, -ur, f
touriste, m : ferðamaður, -manns, -menn, m
tourne-vis, m : skúfjárn, -s, -, n
tourner : beygja, -ði
tout : allur ; en tout : alls ; tout à fait : alveg ; un tout petit peu (de) :
dálítill ; tout de suite : strax ; tout va bien : allt í lagi
toutefois : þó
tracteur, m : dráttarvél, -ar, -ar, f
traduction, f : þýðing, -ar, -ar, f
traduire : þýða, þýddi
tragique : sorglegur ; hörmulegur
train, m : lest, -ar, ir, f ; járnbrautarlest, -ar, ir, f
tranquillement : rólega
tranquillité, f : næði, -is, n
transparent : gagnsær
transport, m : flutningur, -s, -ar, m
transporter : flytja, flutti
travail, m : verk, -s, -, n ; vinna, -u, -ur, f
travailler : vinna, vann, unnum, unnið
travailleur, m : verkamaður, -manns, -menn, m
travers (à -) : í gegnum ; í gegn

285
trèfle, m : lauf, -s, -, n
treize : þrettán
trente : þrjátíu
très : mjög (comp. meir ou meira, sup. mest)
tricot, m : peysa, -u, -ur, f (ou peisa)
tricoter : prjóna, -aði
triple : þrefaldur
triste : sorglegur ; dapur ; hörmulegur ; hryggur ; óglaður, óglöð, óglatt
trois : þrír, m, þrjár, f, þrjú, n (dat. þrem, gén. þriggja) ; trois fois :
þrisvar ; trois paires : þrennir
troisième : þriðji
trop : of
trot, m : brokk, -s, -, n
trou, m : hola, -u, -ur, f
trouver : finna, fann, fundum, fundið ; se trouver : standa, stóð,
stóðum, staðið
truite, f : silungur, -s, -ar, m ; bleikja, -u, -ur, f
tu : þú
tuer : drepa, drap, drápum, drepið
Turquie, f : Tyrkland, -s, n
tuyau, m : rör, -s, -, n
T.V.A., f : virðisaukaskattur, -s, -ar, m

- U-
Ukraine, f : Úkraína, -u, f
un : einn
unité, f : eining, -ar, -ar, f
université, f : háskóli, -a, -ar, m
usine, f : verksmiðja, -ju, -jur, f
utiliser : nota, -aði

- V-
vacances, f plur. : frí, -s, -, n
vacciner : bólusetja, -setti
vache, f : kýr (acc. et dat. kú), -, -, f
valet (jeu de cartes), m : gosi, -a, -ar, m

286
valeur, f : verðmæti, -is, -, n
valise, f : taska, tösku, töskur, f
vallée, f : dalur, -s, -ir, m
vapeur, f : reykur, -jar, -ir, m
veau, m : kálfur, -s, -ar, m
végétation, f : gróður, -rar ou -urs, m
veille, f : aðfangadagur, -s, -ar, m
veiller : vaka, vakti, vakað
vendeur, m : sölumaður, -manns, -menn, m
vendre : selja, -di
vendredi, m : föstudagur, -s, -ar, m
venir : koma, kom, komum, komið
vent, m : vindur, -s (ou -ar), -ar, m ; vent violent : rok, -s, n sing.
vente, f : sala, sölu, sölur, f ; à vendre : til sölu
ventre, m : magi, -a, -ar, m ; kviðarhol, -s, -, n
verre, m : glas, -s, glös, n ; (matière) gler, -s, -, n
vers : til (+ gén. ) ; um (+ dat.)
versant, m : brekka, -u, -ur, f
vert : grænn
veste, f : jakki, -a, -ar, m
vêtement, m : fat, -s, föt, n ; búningur, -s, -ar, m
veuf, m : ekkill, -ils, -lar, m ; veuve, f : ekkja, -u, -ur, f
viande, f : kjöt, -s, -, n ; plat de - : kjötréttur, -ar, -ir, m
victoire, f : sigur, -urs, -rar, m
vide : tómur
vie, f : líf, -s, -, n ; durée de - : ævi, -i, -ir, f (ou æfi)
vieillard, m : karl, -s, -ar, m
vieille femme, f : kerling, -ar, -ar, f
vieillir : eldast, -ist
vieux : gamall, gömul, gamalt (comp. eldri, sup. elstur)
village, m : bær, bæjar, bæir, m
ville, f : borg, -ar, -ir, f ; bær, bæjar, bæir, m
vin, m : vín, -s, -, n ; vin rouge : rauðvín ; vin blanc : hvítvín
vinaigre, m : edik, -s, n
vingt : tuttugu
virement, m : yfirfærsla, -u, -ur, f
vison, m : minkur ,-s, -ar, m
vite : fljótt ; hratt ; brátt
vivant : lífandi
vivre : lifa, lifði
voir : sjá, sá, sáum, séð

287
voisin, m : nágranni, -a, -ar, m
voiture, f : bíll, -s, -ar, m
voix, f : rödd, raddar, raddir, f
vol, m : þjófnaður, -ar, -ir, m ; (aérien) lug, -s, -, n
volaille; f : alifuglar, m plur.
volcan, m : eldfjall, -s, fjöll, n
voler : stela, stal, stálum, stolið ; (air) fljúga, flaug, flugum,flogið
voleur, m : þjófur, -s, -ar, m
votre : ykkar
vouloir : vilja (prés. ég vil), vildi, vildum, viljað (irr.)
vous : þið
voyage, m : ferð, -ar, -ir, f ; för, -farar, -farir, f
voyager : ferðast, -aðist
voyageur, m : ferðamaður, -manns, -menn, m
vrai : sannur, sönn, satt

- W-
week-end, m : helgi, -ar, -ar, f

- Z-
zéro, m : núll, -s, -, n

288
x BIBLIOGRAPHIE

Guides
Liste non exhaustive

Islande, Bibliothèque du voyageur, Gallimard


Islande, Lonely Planet
Islande Guide de l’île aux volcans, Editions Marcus
Petit Futé Islande, Nouvelles éditions de l’Université
Guide du routard Islande, Hachette
Guide Vert Islande, Michelin
Islande 135 sites naturels à découvrir, Edition Marcus
Islande Guide de randonnées, Editions Rother
Reykjavik en quelques jours, Lonely Planet
Reykjavik cartoville, Gallimard

Ouvrages photographiques
Quelques références, par date d’édition

L'Islande, Arnaud Guérin, Grands voyageurs, Editions du Chêne, 2015


Islande - Les hautes terres, Bruno Compagnon, Editions Palantines, 2014

289
Islande - Le sublime et l'imaginaire, Patrick Desgraupes, Editions de la
Martinière, 2013
Islande - L'île inachevée, Olivier Grunewald et Bernadette Gilbertas,
Editions de la Martinière, 2011
Islande - Voyage aux origines du monde, Damien Artero, Géorama, 2011

Littérature islandaise ancienne


Seules quelques références significatives sont citées ici. Pour connaître
tous les ouvrages traduits en français dans ce domaine, se référer au site
de l’Université de Caen (adresse en fin de bibliographie).

Sagas
Sagas islandaises, trad. Régis Boyer, Gallimard, Bibliothèque de la
Pléiade, n° 338, 1987
Sagas légendaires islandaises, trad. Régis Boyer et Jean Renaud,
Anacharsis, 2012
La Saga des Sturlungar, trad. Régis Boyer, Collection Les Classiques du
Nord, Les Belles Lettres, 2005
Histoire des rois de Norvège « Heimskringla », Snorri Sturluson, trad.
François-Xavier Dillmann, Gallimard, L'aube des peuples, 2000
Les Sagas miniatures, Trad. Régis Boyer, Les Belles Lettres, 1999

Livres historiques
Le Livre des Islandais « Íslendingabók », du prêtre Ari Þorgilsson dit Ari
le Savant, Trad. Félix Wagner, Société belge de librairie, 1898,
http://www.archive.org/details/lelivredesisland00ri
Le livre de la colonisation de l’Islande « Landnámabók », du prêtre Ari
Þorgilsson dit Ari le Savant, trad. Régis Boyer, Brepols Publishers,
Belgium, 2000

Eddas
L’Edda poétique, Trad. Régis Boyer, Fayard, 1992
L’Edda récits de mythologie nordique, Snorri Sturluson, trad. François-
Xavier Dillmann, Gallimard, collection L'aube des peuples, 1991

Contes populaires
Contes populaires d’Islande, trad. Régis Boyer, Almenna Bókafélagið,
Reykjavik 2006

290
La géante dans la barque de pierre et autres contes d'Islande, Contes
collectés par Jón Árnason, Trad. Ásdís Magnúsdóttir et Jean Renaud,
Librairie José Corti, 2003
Contes de la lumière et du gel - Islande, Paul del Perugia, Collection La
légende des Mondes, L'Harmattan, 1991

Littérature islandaise moderne


Sélection d'ouvrages islandais traduits en français, classés par prénom de
l’auteur. La date indiquée est celle de la publication en islandais. Pour
les références de ces livres et pour une liste complète des auteurs et de
leurs œuvres, voir le site de l’Université de Caen (adresse en fin de
bibliographie).

Romans

Auður Ava Ólafsdóttir


L'embellie, 2004
Rosa candida, 2007
L'exception, 2012
Bergsveinn Birgisson
La lettre à Helga, 2010
Einar Már Guðmundsson
Les chevaliers de l'escalier rond, 1982
Le testament des gouttes de pluie, 1986
Les anges de l’univers, 1993
Einar Kárason
La sagesse des fous, 1992
Guðbergur Bergsson
L'aile du cygne, 1991
Deuil, 2010
Gunnar Gunnarsson
Frères jurés, 1918
La nuit et le rêve, 1926
L’oiseau noir, 1929
Le berger de l’Avent, 1938
Halldor Laxness
Salka Valka, petite fille d’Islande, 1931-1932
Gens indépendants, 1934-1935
Lumière du monde, 1937-1940

291
La Cloche d’Islande, 1943-1946
Station atomique, 1948
La saga des Fiers-à-bras, 1952
Les annales de Brekkukot, 1957
Le paradis retrouvé, 1960
Úa ou Chrétiens du glacier, 1968
Hallgrímur Helgason
101 Reykjavík, 1996
Le grand ménage du tueur à gages, 2008
La Femme à 1000°, 2011
Jón Kalman Stefánsson
Entre ciel et terre, 2007
La tristesse des anges, 2009
Le cœur de l'homme, 2011
D'ailleurs, les poissons n'ont pas de pieds, 2013
Kristín Marja Baldursdóttir
Karitas, sans titre ou Karitas tome 1 : L'esquisse d'un rêve, 2004
Chaos sur la toile ou Karitas tome 2 : L'art de la vie, 2007
Ólafur Gunnarsson
Cathédrale des trolls, 1992
La hache et la terre, 2003
Sjón
De tes yeux, tu me vis, 1994
Sur la paupière de mon père, 2001
Le moindre des mondes, 2003
Máni Steinn - Le garçon qui jamais n'exista, 2013
Steinunn Sigurðardóttir
Le voleur de vie, 1986
La place du cœur, 1995
Cent portes battant aux quatre vents, 2002
Le cheval soleil, 2005
Yo-yo, 2011
Svava Jakobsdóttir
La Saga de Gunnlöd, 1987
Thór Vilhjálmsson
La mousse grise brûlée, 1986
Nuits à Reykjavik, 1989
Comptine matinale dans les brins d'herbe, 1998

292
Polars

Arnaldur Indriðason
Opération Napoléon, 1999
La Cité des Jarres, 2000
La femme en vert, 2001
La voix, 2002
Bettý, 2003
L'homme du lac, 2004
Hiver arctique, 2005
Le livre du roi, 2006
Hypothermie, 2007
La rivière noire, 2008
La muraille de lave, 2009
Étranges rivages, 2010
Le duel, 2011
Les nuits de Reykjavík, 2012
Le lagon noir, 2014
Árni Þórarinsson
Le temps de la sorcière, 2005
Le Dresseur d'insectes, 2007
Le septième fils, 2008
L'ange du matin, 2010
L'ombre des chats, 2012
Le crime, histoire d'amour, 2013
Jón Hallur Stefánsson
Brouillages, 2005
L'incendiaire, 2008
Ólafur Haukur Simonarson
Le cadavre dans une voiture rouge, 1986
Stefán Máni
Noir Karma, 2004
Noir Océan, 2006
Présages, 2011
Steinar Bragi
Installation, 2008
Excursion, 2011
Viktor Arnar Ingólfsson
L'énigme de Flatey, 2002

293
Yrsa Sigurðardóttir
Ultimes rituels, 2005
Bien mal acquis, 2006
Je sais qui tu es, 2010
Indésirable, 2012

Ouvrages sur l’Islande

Littérature classique
Pêcheur d’Islande, Pierre Loti, Livre de poche Classiques, 1972
Han d’Islande, Victor Hugo, Folio classique, 1981
Voyage au centre de la terre, Jules Verne, Livre de poche Classiques,
1973

Histoire et civilisation
Les Sagas islandaises, Régis Boyer, Payot & Rivages, 2007
L'Islande médiévale, Régis Boyer, Les Belles Lettres, 2002
Les miniatures islandaises : Sagas, histoire, art, Jónas Kristjánsson,
traduction de l'islandais par Régis Boyer, La Renaissance du Livre, 2003
L'Islande des Vikings, Jesse Byock, traduction de l'américain par Béatrice
Bonne, Aubier, 2007
L'Islande, Michel Sallé, éditions Karthala, 2013
Les Islandais, Gérard Lemarquis, Lignes de vie d'un peuple, Ateliers
Henry Dougier, 2014
Brève histoire de l'Islande, Gunnar Karlsson, traduction de l'islandais par
Catherine Mercy, Mál og menning, Forlagið ehf, Reykjavik, 2014
Le Petit Livre des Islandais, Alda Sigmundsdóttir, traduction de l'anglais
par Henrý Kiljan Albansson, Vaka-Helgafell, Forlagið ehf, Reykjavik,
2013
Le Petit Livre des Islandais du Temps Jadis, Alda Sigmundsdóttir,
traduction de l'anglais par Henrý Kiljan Albansson, Enska textasmiðjan,
Reykjavik, 2015

Romans
Orm le Rouge - tome 1 : Sur les mers de la route de l'Ouest (1941),
Orm le Rouge - tome 2 : Au pays et sur la route de l'Est (1945), Gunnar
Bengtsson, traduction du suédois par Philippe Bouquet, Gaïa 1997-1998,
Actes Sud, 2008-2009 (Roman d'aventure viking)

294
La Saga du Vínland : quand les Vikings découvraient l'Amérique, Jean-
Pierre Camo, Alphée, 2008 (Roman historique, X-XIe siècles)
Jon l'Islandais, Bruno d'Halluin, Gaïa 2010, Points grands romans, 2012
(Roman historique, XVe siècle)
66° Nord, Michael Ridpath, traduction de l'anglais par Anath Riveline,
éditions First, 2011 (Roman policier, en 2009 en Islande)

Langue
Frönsk-íslensk íslensk-frönsk orðabók
Dictionnaire français-islandais, islandais-français
Þór Stefánsson, Orðabókaútgáfan, Reykjavík, 2010
Vocabulaire islandais, Steinunn Le Breton-Filippusdóttir et Jean Renaud,
Ophrys, 1996
Parlons islandais : langue et culture, livre : Solveig Bjarnason, CD
Audio : Solveig Bjarnason et Högna Sigurðardóttir, L'Harmattan, 2016
Islandais de poche, guide de conversation, Richard H. Kölbl, adaptation
Pascale Escaig et Sæmundur Halldorsson, Assimil 2010
Islandais express, guide de conversation pour voyager en Islande, Kristín
Jónsdóttir, Editions du Dauphin, Langue Vivante Express, 2011
Les langages de l’humanité,
encyclopédie des 3000 langues parlées dans le monde
(avec le vocabulaire de base pour 171 d’entre elles dont l’islandais),
Michel Malherbe, Collection Bouquins, Robert Laffont, 2010

________

L’Université de Caen
publie et tient à jour une bibliographie complète des ouvrages islandais
traduits en français. A consulter sur son site :
www.unicaen.fr/recherche/mrsh/erlis/traductionsISLANDAIS

La Bibliothèque nordique
Il est possible de consulter des ouvrages même très anciens à la
Bibliothèque Sainte-Geneviève, Département la Bibliothèque Nordique,
10, place du Panthéon, 75005 Paris
Salle de lecture : 6, rue Valette, 75005 Paris
www-bsg.univ-paris1.fr/collections/nordique-nouveau/new-ressources-
nordique

295
TABLE DES MATIERES

POURQUOI ET COMMENT APPRENDRE L'ISLANDAIS 7

LA LANGUE ISLANDAISE 13

LA LANGUE 15
L’alphabet islandais 16
La prononciation 16

LA GRAMMAIRE 21
L’ordre des mots dans la phrase 21
Les déclinaisons 22
La morphologie des mots 23
La métaphonie 23
La syncope 24
L’article 25
Les noms 26
Noms masculins 28
Noms féminins 35
Noms neutres 41
L’adjectif 44
Déclinaison forte des adjectifs 45
Déclinaison faible des adjectifs 46
Variantes 46
Comparatif et superlatif 48
Les pronoms 51
Les pronoms personnels 51
Les pronoms possessifs 53
Les pronoms démonstratifs 55
Les pronoms relatifs 57

297
Les pronoms interrogatifs 57
Les pronoms indéfinis 59
Les nombres 66
Nombres cardinaux 66
Nombres ordinaux 69
A propos des nombres 70
Les adverbes 72
Les prépositions 74
Les préfixes 75
Les verbes 76
Généralités 76
Formation des temps aux différents modes 77
Les verbes faibles 81
Les verbes forts 84
Les verbes prétérito-présent 92
Les verbes être et avoir 98
Les temps composés 99
Le médio-passif 102

LA FORMATION DU VOCABULAIRE 105

PRATIQUE DE LA LANGUE 109

LA CONVERSATION COURANTE 111


Salutations 111
Présentation 112
Remerciements 113
Excuses et expressions de politesse 113
Expressions utiles 114
Les connaissances en langues 114
Transports et déplacements 115
Au restaurant 120
Hébergement 123
Médecine et soins médicaux 125
Poste et téléphone 127
Banque 130
Achats 132
Date et heure 134

298
LE VOCABULAIRE DE LA CULTURE ISLANDAISE 137
Noms géographiques 137
Le nom des rues 142
Population 143
Noms et prénoms 144
Rencontres 148
Repas 149
Age et anniversaire 150
Vie sociale 151
Religion - Croyances 153
Fêtes et jours fériés 156
Spécialités et habitudes culinaires 162
Sports et loisirs 165
Economie 168
Pêche 169
Agriculture - Elevage 169
Tourisme 172
Ressources énergétiques 172
Littérature 173
Journaux - Radio - Télévision 177
Les arts 178
La peinture 178
La sculpture 179
La musique 180
Le cinéma 181
Quelques institutions 184
Rapports avec la France 186
Quelques bonnes adresses 187
Où apprendre l’islandais 188
Les abréviations 188

LEXIQUE 191

Lexique Islandais-Français 193

Lexique Français-Islandais 243

BIBLIOGRAPHIE 289

299
REMERCIEMENTS

Je tiens à adresser mes remerciements à ma famille islandaise et à


ma famille française pour leur soutien et l’aide qu’elles m’ont
apportés : informations fournies, présentation, corrections et
relectures.

Ma reconnaissance et mes remerciements vont aussi à Jean-Pierre


Biard pour la carte d’Islande, à Högna Sigurðardóttir pour la
relecture et l’enregistrement du CD, et à Michel Malherbe,
directeur de cette collection, pour la confiance et la patience dont
il a fait preuve pendant ce long travail.

301
Langues
aux éditions L’Harmattan

Dernières parutions

arabe (L’) dans toutes ses formes


Méthode d’initiation à l’écriture et à la lecture – DVD inclus
Kenanah Faisal
Préface de Michel Neyreneuf ; Calligraphies de Faisal Kenanah
Envie d’apprendre à écrire et à lire ces caractères qui semblent si mystérieux ?
Curieux de connaître les bases de la langue arabe ? Ce manuel très simple et
accessible à tous guide l’apprenant pas à pas et lui offre un suivi personnalisé
grâce à 300 exercices filmés et corrigés. Il permet non seulement de maîtriser
l’écriture et la lecture, mais également d’acquérir le vocabulaire, les expressions
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ISBN : 978-2-343-04590-0, ISBN EBOOK : 978-2-336-36437-7

Dictionnaire thématique français-tibétain du tibétain


parlé (Langue standard)
Volume 2 : L’Homme, fonctions sensorielles et langage
Sous la direction de Anne-Marie Blondeau, Fernand Meyer,
Françoise Robin, Namgyal Lhadze et Tenzin Samphel
Ce deuxième volume, consacré au vocabulaire lié à l’homme, traite du langage
et des fonctions sensorielles. Il déborde la terminologie propre aux cinq sens
de la tradition occidentale et fournit, quand cela est nécessaire, le sixième sens
de la tradition bouddhique indo-tibétaine. Chaque terme français est proposé
dans sa traduction en tibétain parlé et littéraire, et peut être suivi d’une glose
linguistique, grammaticale ou sociologique. Les entrées sont complétées par des
expressions apparentées et des proverbes.
(34.00 euros, 314 p.)
ISBN : 978-2-343-04396-8, ISBN EBOOK : 978-2-336-36410-0

Parlons abkhaze – Une langue du Caucase


Malherbe Michel
L’abkaze a la réputation d’être l’une des langues les plus difficiles du Caucase,
pourtant réputées pour leur complexité. On se souvient que l’Abkhazie, riveraine
de la mer Noire, jadis partie intégrante de la Géorgie, est devenue indépendante
après la guerre menée par la Russie en 1992. Toutefois, son indépendance n’a été
reconnue que par quatre États : la Russie, le Nicaragua, le Vénézuela et Nauru.
Peu connu, ce pays mérite d’être exploré, aussi bien pour sa langue que pour sa
culture.
(Coll. Parlons, 22.00 euros, 226 p.)
ISBN : 978-2-343-04462-0, ISBN EBOOK : 978-2-336-36041-6

bété (Le) pas à pas


Un livre pour apprendre à lire et à écrire le bété
Zoko Habib
Le bété est une langue africaine parlée dans le sud-ouest de la Côte d’Ivoire.
Ce livre est un outil pratique et convivial pour apprendre le bété. Il offre un
panorama important de la richesse de cette langue. L’apprentissage des sons est
très progressif : de la lettre à la syllabe, de la syllabe au mot, du mot à la phrase,
de la phrase au texte. Dans un style tonique, l’auteur met en scène l’alphabet bété
accompagné d’illustrations en couleur pour donner plus de relief.
(15.00 euros, 80 p.)
ISBN : 978-2-343-04579-5, ISBN EBOOK : 978-2-336-35950-2

Parlons maya classique


Déchiffrement de l’écriture glyphique (Mexique, Guatemala, Belize, Hondura)
Hoppan Jean-Michel
Forte de plusieurs millions de locuteurs, la famille de langue maya est l’une des
principales familles de langues amérindiennes vivantes. C’est aussi celle dont on
connaît le plus de témoignages écrits remontant à l’époque antérieure à l’arrivée
des Européens en Amérique, transmettant ainsi de précieuses informations sur
l’histoire précolombienne et sur les états anciens de la langue. Cet ouvrage est une
introduction à la lecture des textes en maya classique et est enrichi d’un DVD :
«Les Mayas, le calendrier et le 21/12/2012».
(Coll. Parlons…, 36.00 euros, 338 p., Illustré en couleur)
ISBN : 978-2-343-03546-8, ISBN EBOOK : 978-2-336-35948-9

Parlons Xokleng / Laklano ­


Langue indigène du sud du Brésil
Alves Junior Ozias
Cet ouvrage présente l’histoire d’indigènes du sud du Brésil, les Xokleng, qui
s’appellent eux-mêmes les laklano, et qui furent chassés «comme des animaux»
par des chasseurs connus sous le nom de burgeiros aux XIXe et XXe siècles.
Ces indigènes ont inspiré la fondation du Service de protection des indigènes
du Brésil (SPI). Sauvée par l’indigéniste Eduardo Hoerhann à partir de 1914,
cette tribu de 536 individus vit aujourd’hui dans une réserve de la région de José
Boiteux, à l’intérieur de Santa Catarina, au sud du Brésil.
(Coll. Parlons…, 25.00 euros, 250 p.)
ISBN : 978-2-343-03627-4, ISBN EBOOK : 978-2-336-35881-9

tamoul (Le) parlé (DVD inclus)


Chanemougas Soundiram
Vous êtes débutant ou faux débutant ? Cette méthode de langue progressive a été
conçue pour vous aider à lire et à parler le tamoul, ainsi que pour vous permettre
de vous débrouiller dans toutes les situations de la vie quotidienne. Chaque leçon
comprend un dialogue, sa traduction, des points de grammaire, de vocabulaire,
un exercice de traduction ou un exercice de grammaire. Les leçons enregistrées
sur le DVD permettent d’apprendre à prononcer le plus correctement possible.
(29.00 euros, 288 p.)
ISBN : 978-2-343-01072-4, ISBN EBOOK : 978-2-296-53935-8

Diccionario comunicativo del español


Soy competente
Tiako Youadjeu Christian
Este libro es un conjunto integrado de saberes encaminados hacia el desarollo
de la competencia comunicativa del aprendiz. Verdadera gramática en usa, este
programa de estudios, que abarca los campos de la vida familiar y social, del
bienestar, de la salud y del medio abiente, los mass media, de la comunicación,
la vida económica y la ciudadanía, integra une plétora de elementos léxicos
de uso frecuente y propicia así la habilidad discursiva en estos cinco ambitos
imprescindibles de la vida social.
(Harmattan Cameroun, Coll. Harmattan Cameroun, 15.00 euros, 130 p.)
ISBN : 978-2-343-00926-1, ISBN EBOOK : 978-2-296-53916-7

Parlons Kabiyè
Togo
Roberts David
Le kabiyè est parlé par plus d’un million de personnes dans les monts des environs
de la ville de Kara, dans le nord du Togo. Cet ouvrage fait partager la langue
kabiyè et la culture qu’elle véhicule.
(Coll. Parlons…, 36.00 euros, 362 p.)
ISBN : 978-2-343-00026-8, ISBN EBOOK : 978-2-296-53597-8

Parlons baloutche
Malherbe Michel, Naseebullah
Le baloutche est une langue indo-européenne proche du persan et parlée par
près de 7 millions de personnes sur un vaste territoire, qui couvre 43 % de la
surface du Pakistan ainsi qu’une province de l’Iran et une vaste zone au sud
de l’Afghanistan. La langue est cependant rarement écrite, ce qui développe
de nombreuses variétés dialectales. L’ouvrage a choisi un baloutche «moyen»,
compréhensible sur l’ensemble du domaine.
(Coll. Parlons…, 14.00 euros, 132 p.)
ISBN : 978-2-343-00069-5, ISBN EBOOK : 978-2-296-53126-0

Dictionnaire tsigane
Dialecte des Sinté – français-tsigane /tsigane-français
De Gouyon Matignon Louis
Les Tsiganes établis en Europe de l’Ouest se donnent le nom de Sinté. Leur langue
se trouve aujourd’hui menacée. Le but de cet ouvrage, témoignage historique
mais aussi culturel, est de préserver, et dans un même temps de présenter au plus
grand nombre, la grande diversité et la richesse de la langue des Sinté.
(25.00 euros, 246 p.)
ISBN : 978-2-336-00096-1, ISBN EBOOK : 978-2-296-50720-3
Parlons Coréen
(Édition revue et augmentée)
Malherbe Michel, Tellier Olivier
Premier ouvrage de la collection» Parlons», qui compte plus de 180 titres publiés
à ce jour, cette édition élargie comprend un lexique coréen-français, indique
comment procéder pour écrire les lettres du hangul avec l’informatique et
s’enrichit de photos.
(Coll. Parlons…, 26.50 euros, 266 p.)
ISBN : 978-2-296-99095-1, ISBN EBOOK : 978-2-296-50116-4

Parlons Routoul
Caucase, Daghestan
Makhmudova Savetlana
Les Routouls sont un peuple du Daghestan, cette République caucasienne de
Russie des bords de la mer Caspienne. Ils sont au nombre de 35 000 environ, mais
les bons locuteurs de la langue sont peut-être seulement 20 000. Le routoul est
apparenté au tchétchène. Ce n’est que l’une des quelque 40 langues du Daghestan,
considérée par les Arabes comme la « montagne des langues ».
(Coll. Parlons…, 17.00 euros, 164 p.)
ISBN : 978-2-296-99107-1, ISBN EBOOK : 978-2-296-50225-3

Initiation à l’arabe parlé au Maroc


(Nouvelle édition)
Jalaly Az Eddine
Vous projetez d’apprendre l’arabe parlé au Maroc, niveau de langue employé
pour les besoins de la vie de tous les jours (on parle d’arabe dialectal) ; l’objet de
ce manuel est l’initiation à ce niveau. Pour le non-arabophone, l’apprentissage
des deux niveaux (littéral et dialectal), bien entendu en fonction de ses besoins,
s’impose comme une évidence. Destiné aux arabisants, étudiants ou confirmés,
aux populations issues de l’immigration, aux expatriés européens, il permet
également un travail en autoapprentissage. (CD inclus).
(35.00 euros, 288 p.) ISBN : 978-2-296-96810-3

Guide de conjugaison en fang


Akomo-Zoghe Cyriaque Simon-Pierre - Préface de Claver Bibang
Ce livre est un précis qui tente de simplifier l’art de conjuguer en fang. Il répond
parfaitement à l’exigence qui consiste à mettre en place une série d’ouvrages
scolaires et parascolaires dans le but de vulgariser la langue fang et la rendre
plus accessible auprès des locuteurs. Voici un document pionnier dans les études
linguistiques relatives à la langue fang en Afrique centrale.
(Coll. Harmattan Cameroun, 14.00 euros, 130 p.)
ISBN : 978-2-296-99263-4
L’HARMATTAN ITALIA
Via Degli Artisti 15; 10124 Torino
harmattan.italia@gmail.com

L’HARMATTAN HONGRIE
Könyvesbolt ; Kossuth L. u. 14-16
1053 Budapest

L’HARMATTAN KINSHASA L’HARMATTAN CONGO


185, avenue Nyangwe 67, av. E. P. Lumumba
Commune de Lingwala Bât. – Congo Pharmacie (Bib. Nat.)
Kinshasa, R.D. Congo BP2874 Brazzaville
(00243) 998697603 ou (00243) 999229662 harmattan.congo@yahoo.fr

L’HARMATTAN GUINÉE L’HARMATTAN MALI


Almamya Rue KA 028, en face Rue 73, Porte 536, Niamakoro,
du restaurant Le Cèdre Cité Unicef, Bamako
OKB agency BP 3470 Conakry Tél. 00 (223) 20205724 / +(223) 76378082
(00224) 657 20 85 08 / 664 28 91 96 poudiougopaul@yahoo.fr
harmattanguinee@yahoo.fr pp.harmattan@gmail.com

L’HARMATTAN CAMEROUN
BP 11486
Face à la SNI, immeuble Don Bosco
Yaoundé
(00237) 99 76 61 66
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L’HARMATTAN CÔTE D’IVOIRE


Résidence Karl / cité des arts
Abidjan-Cocody 03 BP 1588 Abidjan 03
(00225) 05 77 87 31
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L’HARMATTAN BURKINA
Penou Achille Some
Ouagadougou
(+226) 70 26 88 27

L’HARMATTAN
L’H ARMATTAN SÉNÉGAL
SÉNÉGAL
10 VDN en face Mermoz, après le pont de Fann
« Villa Rose », rue de Diourbel X G, Point E
BP 45034 Dakar Fann
33BP825
45034
98 58Dakar
/ 33 FANN
860 9858
(00221) 33 825 98 58
senharmattan@gmail.com / 77 242 25 08
/ senlibraire@gmail.com
www.harmattansenegal.com

L’HARMATTAN BÉNIN
ISOR-BENIN
01 BP 359 COTONOU-RP
Quartier Gbèdjromèdé,
Rue Agbélenco, Lot 1247 I
Tél : 00 229 21 32 53 79
christian_dablaka123@yahoo.fr
Achevé d’imprimer par Corlet Numérique - 14110 Condé-sur-Noireau
N° d’Imprimeur : 129650 - Dépôt légal : juin 2016 - Imprimé en France
Destiné à un large public de touristes et de professionnels
qui s’intéressent à l’Islande, cet ouvrage rendra également
de grands services à ceux qui souhaitent apprendre la
langue islandaise.
Le lecteur y trouvera des éléments de conversation et de
prononciation, ainsi que la formation du vocabulaire d’une
langue au riche passé.
Il découvrira l’histoire et la culture islandaises, de la vie
quotidienne aux coutumes et traditions, en passant par la
littérature. Une grammaire et un lexique islandais-français
et français-islandais permettront de mieux appréhender la
langue et d’aller plus facilement à la rencontre des Islandais.

Cet ouvrage est la réédition, revue et actualisée, d’un


livre paru initialement en 1998.

En complément, un CD vendu séparément reprend tous


les mots et les phrases en islandais du livre et permet de
parfaire la prononciation.

Solveig Bjarnason, née de père islandais et de mère française,


possède parfaitement les deux cultures. Elle les apprécie autant
l’une que l’autre et aime faire découvrir aux Français son pays
paternel, l’Islande, sa civilisation, ses coutumes et ses habitants
chaleureux.

Illustration de couverture de Solveig


et Fridrik Bjarnason.

ISBN : 978-2-343-09396-3
29 €

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