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Nouvelle-Calédonie

Comité Territorial pour la Maîtrise de l’Energie

OPERATION DE QUALIFICATION
DE LA QUALITE THERMIQUE ET DES
PERFORMANCES ENERGETIQUES
Avril
2006

Cahier de pr escr ip tions


DES LOGEMENTS NEUFS
t ec hniques e t de
r ecommandations

Habitat individuel - Habitat collectif

Concept Energie
Robert Celaire
ingénieur conseil
Concept Energie & SOPRONER
2

Avant-propos
Au vu de la répartition des sources énergétiques pour la production d’énergie électrique et de substi-
tution en Nouvelle-Calédonie, dont environ 90% par les centrales au fioul lourd, toute augmentation
de production d’énergie rime avec augmentation d’émission de CO2, donc de pollution et augmen-
tation du déséquilibre de la balance commerciale. Dans ces conditions, diminuer nos besoins éner-
gétiques, c’est contribuer à la sauvegarde de notre environnement et favoriser le développement
économique de la Nouvelle-Calédonie.

C’est dans ce contexte que s’inscrit l’action du comité territorial pour la maîtrise de l’énergie et la
raison pour laquelle les propositions d’ECOCAL intéressent particulièrement le gouvernement de la
Nouvelle-Calédonie.

En effet, cette opération consiste en l’adaptation aux contraintes locales d’une opération similaire
mise en place dans les départements d’outre-mer français. Il s’agit essentiellement de prescriptions
techniques permettant d’améliorer la qualité thermique et les performances énergétiques dans
les logements neufs. Au-delà des logements, cette opération peut être étendue à l’ensemble de la
construction des bâtiments administratifs et en particulier aux écoles.

La mise en œuvre des prescriptions techniques ainsi définies devrait permettre l’attribution d’une
qualification expérimentale.

Les critères d’obtention de cette qualification sont, le plus souvent, des solutions techniques di-
rectement applicables, les prescriptions trop contraignantes ayant été écartées ou remplacées par
des recommandations dont la mise en œuvre permet d’optimiser un projet. L’objectif de ce label
est d’améliorer le niveau de confort thermique du plus grand nombre des logements pour un coût
acceptable, à partir des matériaux couramment disponibles dans le pays.

Ainsi, les habitants des logements qualifiés bénéficieront d’une part d’une amélioration de leur
qualité de vie, et d’autre part d’une diminution de leurs frais énergétiques (électricité et gaz notam-
ment).

Enfin, il est bien évident que ces mesures techniques devront, au niveau des constructions et afin
d’optimiser les résultats, être accompagnées d’un volet réglementaire définissant un référentiel nor-
matif. Il appartiendra alors aux autorités compétentes, à savoir les provinces, de définir un tel cadre
réglementaire. Le CTME reste à leur disposition pour les aider dans cette voie.

Gérald CORTOT
Membre du Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie chargé du secteur
des transports terrestres et maritimes, de la sécurité routière, des
infrastructures et de l’énergie, du schéma d’aménagement et de
développement de la Nouvelle-Calédonie.
SOMMAIRE
AVNT-PROPOS page 2

INTRODUCTION page 4

PRESCRIPTIONS ET RECOMMANDATIONS

1. Implantation sur le site page 5

2. Protection solaire page 7

2.1. Protection solaire de la toiture page 7


2.2. Protection solaire des murs page 9
2.3. Protection solaire des baies et fenêtres page 12

3. Ventilation naturelle page 14

3.1. Implantation et dimensionnement des ouvrants extérieurs page 14


3.2. Agencement intérieur page 16
3.3. Brasseurs d’air page 17

4. Option « Chambres climatisées » page 18

5. Production d’eau chaude sanitaire page 19

ANNEXES page 20

A. Catégories de teintes et coefficients d’absorption des parois


en fonction de leur couleur page 21

B. Prescriptions sur la protection solaire des toitures dans les cas


non usuels page 22

C. Prescriptions sur la protection solaire des murs dans les cas


non usuels page 23

D. Exemples de protection solaire des murs page 24

E. Prescriptions sur les protections solaires des baies et fenêtres page 25

F. Exigences minimales d’un contrat de maintenance des


climatiseurs page 26

BIBLIOGRAPHIE page 27

3
4

Introduction
Le présent cahier rassemble les prescriptions techniques à respecter pour satisfaire les critères d’at-
tribution d’Ecocal, opération de qualification de la qualité thermique et des performances énergéti-
ques dans les logements neufs construits sur le Territoire de Nouvelle Calédonie.

Ce travail est le résultat d’une adaptation aux contraintes de la Nouvelle Calédonie d’une opération
similaire (l’opération Ecodom) mise en place dans les départements français d’Outre-Mer en zone
tropicale, qui a donné lieu à la réalisation de plus de mille logements et a servi en outre d’expérimen-
tation préalable à l’élaboration d’une réglementation thermique adaptée à ces zones.
Les critères d’obtention de cette qualification expérimentale sont, dans les cas courants, des so-
lutions techniques juxtaposées directement applicables, ne nécessitant aucun calcul thermique et
ne faisant l’objet d’aucune optimisation globale (pas de système de points, de calculs d’indice de
confort, etc.
Ces critères, qu’il est OBLIGATOIRE DE SATISFAIRE pour pouvoir prétendre à la qualification
Ecocal, sont appelés dans le présent document « PRESCRIPTIONS ».

Les prescriptions qui auraient été trop contraignantes ou trop discriminatoires pour des raisons tech-
niques (disponibilités de composants, filières, pratiques courantes) ou économiques (surcoûts de
construction importants …) ont été écartées. Ces prescriptions sont remplacées par de simples
recommandations, intitulées ci-après « recommandations supplémentaires », dispositions non obli-
gatoires pour obtenir la qualification Ecocal mais que les concepteurs devront tenter de mettre en
œuvre pour améliorer leur projet, au-delà cette qualification.

Ecocal a donc davantage pour objectif d’améliorer, par rapport à la situation actuelle, de manière
significative et généralisable au plus grand nombre de logements (en particulier dans le secteur du
logement social) le niveau de confort thermique et les consommations d’énergie, dans les limites de
surcoûts réalistes, plutôt que de rechercher des conditions de confort optimal permanentes mais qui,
étant obtenues avec des surcoûts importants, seraient prohibitives pour de nombreux logements.
Les solutions techniques partent des caractéristiques des procédés constructifs et des matériaux
disponibles de manière courante sur le Territoire.

Les prescriptions d’Ecocal concernent :


- la conception de la protection solaire des logements ;
- la conception de leur ventilation naturelle, qui peut être assistée de brasseurs d’air ;
- la production d’eau chaude sanitaire ;
- enfin, de manière optionnelle, et en continuité avec les prescriptions générales, de traiter le cas
des chambres climatisables (avec une garantie de très bonnes performances énergétiques) à
certaines périodes de l’année.
Ces prescriptions résultent de l’exploitation de travaux divers dans le domaine de la thermique du
bâtiment en zone tropicale qui sont cités dans la bibliographie.

Notons enfin que la qualification Ecocal en l’état:


- ne concerne que le secteur du logement neuf et donc ni les divers secteurs des bâtiments
tertiaires, ni le secteur de la réhabilitation ;
- se limite volontairement aux seuls thèmes « conception thermique et énergétique » qui ne sont
que quelques-uns des thèmes d’une démarche architecturale environnementale plus globale
(codifiée en France par la démarche HQE®) .

On peut toutefois penser, et espérer, qu’Ecocal, opération pilote à bien des égards, préfigurera le dé-
veloppement de divers dispositifs et outils de soutien plus globaux à la promotion d’une architecture
environnementale au service d’un développement durable de la Nouvelle-Calédonie.
1. Implantation sur le site
La conception de logements thermiquement et énergétiquement performants, pour un site de construc-
tion donné, commence dès leur phase d’implantation sur ce site.
Ainsi l’implantation d’un bâtiment par rapport aux autres constructions et obstacles naturels et artifi-
ciels, et le choix des orientations des façades, devront permettre d’exploiter leur potentiel de rafraîchis-
sement par les vents dominants pendant la saison chaude, sans toutefois créer d’inconfort pendant la
saison fraîche.
Ces paramètres d’urbanisme ne sont toutefois pas toujours maîtrisables par les concepteurs et le choix
d’une orientation et d’un plan masse idéaux n’est pas toujours possible.
L’environnement immédiat d’un bâtiment a également une influence significative sur les conditions de
confort thermique à l’intérieur de celui-ci. C’est le cas en particulier du revêtement du sol à la périphérie
du bâtiment qui ne doit ni réfléchir le rayonnement solaire vers le bâtiment, ni contribuer à un échauf-
fement de l’air ambiant autour de celui-ci.

surface végétalisée

PRESCRIPTIONS
surface minéralisée

Le sol fini autour du bâtiment doit être protégé


3m minimum
efficacement de l’ensoleillement direct sur au
moins les trois quarts de sa périphérie (hors mi-
toyenneté), sur une bande d’au moins 3 mètres
de large.
Entrée

.
batiment
Cette prescription est couramment satisfaite :
par une végétation du sol (pelouse, ar-

.
3m minimum
bustes, fleurs) aux abords du bâtiment. Bâtiment
par toute solution de type « écran solaire » mitoyen
minéral ou végétal situé au-dessus du sol
et protégeant celui-ci du rayonnement
solaire direct.

Cette dernière solution est particulièrement


adaptée aux constructions en zone urbaine

M MINIMUM M MINIMUM

M MINIMUM M MINIMUM

Cette prescription concerne les maisons individuelles et les logements situés au rez-de-chaussée
(plancher à une hauteur inférieur à 2,60 m au-dessus du sol fini) pour les immeubles collectifs.
5
6 R E C O M M A N DAT I O N S SUPPLÉMENTAIRES
Il est recommandé que le concepteur cherche à tirer parti de manière optimale de tous les paramètres
liés à l’urbanisme du projet pour permettre une protection solaire efficace du bâtiment et une bonne
ventilation naturelle en saison chaude, qui ne devra pas créer d’inconfort en saison fraîche ni aggraver la
vulnérabilité du bâtiment aux cyclones.

Orientation

Il est recommandé que les façades principales du bâtiment soient orientées :


- face aux alizés (soufflant principalement du secteur SE pour la région du Grand Nouméa) pour les
sites peu ou moyennement ventés ;
- décalés d’environ 45° par rapport aux alizés pour les sites très ventés afin d’avoir à la fois un bon
potentiel de ventilation naturelle en saison chaude et une exposition moindre aux alizés en saison
fraîche.

Urbanisme

Afin de permettre une bonne ventilation naturelle du bâtiment en saison chaude, il est recommandé que
celui-ci soit le plus éloigné possible d’un obstacle (autre construction, colline, etc…) en particulier dans
les sites peu ventés. Dans les sites très ventés, ces obstacles « brise vents » pourront, au contraire, être
recherchés ou créés pour atténuer les vents générateurs d’inconfort en saison fraîche.

Topographie

Il est recommandé, lorsque cela est possible, d’implanter le bâtiment dans les zones ayant une bonne
potentialité de ventilation naturelle :
- bâtiment « au vent » au voisinage du sommet d’une colline, à condition que ces implantations ne
créent pas d’inconfort pendant la saison fraîche.
- bâtiment entre deux obstacles facilitant un « effet Venturi »
Inversement, les implantations suivantes seront défavorisées pendant la saison chaude :
- bâtiment au fond d’une vallée dont l’axe est perpendiculaire aux vents dominants
- bâtiment au vent en pied de colline
- bâtiment sous le vent au flanc d’une colline

Pour les bâtiments à flanc de colline, un espacement de 3m minimum entre le mur arrière de l’habitation
et le talus est recommandé.

Par ailleurs, il est recommandé d’implanter le bâtiment en tirant parti des obstacles naturels à l’enso-
leillement (par exemple pour se protéger de l’ensoleillement à l’Ouest et à l’Est)

Végétalisation

Afin d’améliorer la protection solaire du bâtiment et de créer, à certaines périodes de l’année, un rafraî-
chissement par évaporation, il est recommandé d’étendre la végétalisation autour de celui-ci bien au-
delà de cette bande minimale de 3m.

Une végétalisation à proximité du bâtiment pourra également avoir un effet bénéfique de protection
contre le vent en saison fraîche dans les sites très ventés.
2 . Protection solaire
La réalisation d’une protection solaire efficace constitue la seconde phase fondamentale de la concep-
tion de logements thermiquement et énergiquement performants. Cette protection solaire concerne
toutes les parois extérieures du logement (toiture, murs et fenêtres).

2.1. Protection solaire de la toiture


Les apports thermique par les toitures peuvent représenter jusqu’aux 2/3 des apports thermiques par
les parois dans les logements. Une protection solaire efficace de la toiture constitue donc la première
urgence d’une bonne conception thermique et énergétique.

PRESCRIPTIONS

.
Deux types de traitement de toiture permettent de satisfaire les prescriptions d’Ecocal :
pour les toitures-terrasses, les toitures « rampantes » ou les toitures avec combles non ou faiblement
ventilées :
- les toitures ou les plafonds doivent absolument être isolés thermiquement
- l’isolation thermique peut être constituée d’une isolation rapportée en plafond, en sous-face de la
toiture ou en surtoiture, soit de panneaux isolants préfabriqués, dits « panneaux sandwich », soit
éventuellement d’isolants minces réfléchissants « cisalation » mais qui doivent alors obligatoire-
ment être alors complétés d’isolants classiques car leurs performances thermiques sont à la fois
insuffisantes, non durables et extrêmement liées à leur mise en oeuvre .

. pour les toitures avec combles fortement ventilés ou avec sur-toitures : les plafonds peuvent ne pas
être isolés thermiquement si une ventilation suffisante est garantie et si, simultanément, la toiture est
de teinte claire.

Les tableaux suivants donnent les épaisseurs d’isolant minimales, exprimées en cm, avec lesquelles les
toitures doivent être isolées.
Ces prescriptions sur les toitures concernent la totalité de la surface des toitures des logements : pièces
principales, pièce de service (cuisine, bains, WC) et circulations.

Cas des toitures terrasses

Polystyrène Polyuréthane
Teinte “Fesco
expansé, laine de /polystyrène
toiture Board”
verre/roche extrudé
Claire 5 6 4
Moyenne 8 10 6
Sombre 11 14 8
(épaisseur en centimètres)

La teinte et la couleur sont deux notions distinctes et certaines couleurs dites « claires »
peuvent avoir un coefficient d’absorption assez élevé.

Pour cette rubrique consulter également : 7


- ANNEXE A : catégories de teintes et coefficients d’absorption des parois
en fonction de leur couleur.
- ANNEXE B : prescriptions sur les toitures dans les cas non usuels.
8 Cas des toitures rampantes avec ou sans comble fermé ou faiblement ventilé(*)
en tôle, tuiles ou autre couverture non isolante

Une toiture avec comble fermé Cas d’une toiture avec isolant classique employé seul
ou faiblement ventilé une toitu-
Polyuréthane/
re avec combles ne satisfaisant
Polystyrène expansé polystyrène extrudé
pas les caractéristiques des toi- Teinte toiture
laine de verre/roche (cm) (panneau sandwich)
tures fortement ventilées défi-
(cm)
nies pour le cas suivant :
Claire 5 4
Moyenne 8 6
Sombre 11 8
(épaisseur en centimètres)
Sans comble
Cas d’une toiture avec isolant classique + produit mince réfléchissant (PMR)
mis en œuvre dans les règles de l’art

Polyuréthane/
Polystyrène expansé
Teinte toiture polystyrène extrudé
laine de verre/roche
(panneau sandwich)
Claire 4 3
Avec comble fermé ou faiblement ventilé et Moyenne 7 5
faux plafond (isolant sous toiture ou sur
faux-plafond) Sombre 10 7
(épaisseur en centimètres)
Toiture en shingle de 25 mm
Sans produit mince Avec produit mince
réfléchissant (PMR) réfléchissant (PMR)
Teinte toiture
Polystyrène expansé Polystyrène expansé
laine de verre/roche laine de verre/roche
Claire 4 3
Moyenne 7 6
Sombre 10 9
(épaisseur en centimètres)

Cas des toitures avec combles fortement ventilés ou sur-toitures

..
Une toiture avec combles est considérée comme fortement ventilée lorsqu’elle comporte des ouvrants de ventilation :
répartis uniformément sur tout le périmètre de celle-ci,
et dont la surface satisfait l’inéquation :
So Surface totale d’ouverture
= > 0,15
St Surface de toiture
Dans ce cas l’isolation, du plafond sous combles doit satisfaire les prescriptions suivantes :

Polyuréthane/polystyrène
H Polystyrène expansé
Teinte toiture extrudé
laine de verre/roche
(panneau sandwich)
Claire Pas d’isolation nécessaire
Moyenne 3 2
Sombre 2 1
(épaisseur en centimètres)

Les surtoitures implantées à une distance h d’un plafond de périmètre p seront consi-
dérées comme des toitures fortement ventilées si :
(p x h ) / St > 0,15 soit h > ( 0,15 x St) / p

La réalisation de ce type de toiture pose le problème de la vulnérabilité aux cyclones et des


risques d’infiltration d’eau dans le logement par forte pluie.
2.2. Protection solaire des murs
Les apports thermiques par les murs représentent généralement de 20 à 30 % (45 à 65 % pour les loge-
ments qui ne sont pas sous toiture) des apports thermiques par les parois d’un logement et leur protec-
tion solaire est donc essentielle. Cette protection doit être d’autant plus efficace que les murs reçoivent
plus d’énergie. C’est le cas en particulier des murs Ouest ou proches de l’Ouest qui contribuent à des
apports importants dans les logements en fin de journée, c’est-à-dire au moment de leur occupation
maximale a fortiori si ces murs sont ceux des zones nuits du logement.

PRESCRIPTIONS
Plusieurs types de traitements permettent de protéger les murs de l’ensoleillement :
- soit les pare-soleil horizontaux, qu’ils soient « rapportés » de type auvent, casquette ou balcon, ou
« encastrés » de type loggia ou terrasse ;
- soit les débords de toiture de longueur adaptée à l’orientation de la paroi protégée ;
- soit les pare-soleil verticaux ;
- soit l’isolation thermique des murs, rapportée sur le mur ou dans son épaisseur ;
- soit, éventuellement, une combinaison de ces différents types de protection.

Les différents paragraphes ci-après présentent des cas courants de traitement.


Toute la surface extérieure des murs des pièces principales du logement (séjour-chambres, …) doit sa-
tisfaire ces prescriptions.
Lorsqu’une cuisine est intégrée à un séjour, elle est considérée comme pièce principale.

Auvents horizontaux, balcons ou loggias

AUVENT Les rapports d/h des débords des auvents ou profondeur


des loggias à la hauteur des parois correspondantes doi-
CASQUETTE vent être supérieurs ou égaux aux valeurs données par les
tableaux ci-après pour différents types de parois courantes
BALCON et différentes couleurs.

OU LOGGIA

PAROI H

D
LOGEMENT

La longueur des auvents ou casquettes doit être supérieure ou égale à celle des parois correspondan-
tes. Les effets de bord sont négligés.

Pour cette rubrique consulter également :


- ANNEXE A : catégories de teintes et coefficients d’absorption des parois en fonction
de leur couleur
- ANNEXE B : prescriptions sur la protection solaire des murs dans les cas non usuels.
- ANNEXE C : exemples de protections solaires des murs avec des pare-soleil verticaux,
9
et bardages divers.
10 Orientations
Teintes claires Teintes moyennes

E SE S SO O NO N NE E SE S SO O NO N NE
Types de murs
Murs en béton plein
0.6 0.5 0.3 0.7 0.9 0.6 0.4 0.5 1.0 0.7 0.5 1.2 1.5 1.0 0.6 0.7
15 cm (R = 0.1 *)
Murs agglo
Creux 0.4 0.3 0.2 0.4 0.5 0.4 0.2 0.3 0.5 0.4 0.3 0.8 1.0 0.7 0.4 0.5
20 cm (R = 0.5*)
Murs en bois ou en
briques creuses 0 0 0 0 0 0 0 0 0.2 0.2 0.1 0.3 0.4 0.2 0.1 0.2
20 cm (R = 0.5*)
Murs en panneaux
sandwich 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
(R = 1.2*)

Pour les orientations défavorables – voisines de l’Est et surtout de l’Ouest – (chiffres en italique) pour les
murs thermiquement peu performants (absorptivité élevée et résistance thermique faible), on constate
que les protections solaires horizontales sont très peu efficaces, car elles nécessitent des débords très
importants et on leur préférera donc des protections solaires verticales.

D
Pare-soleil verticaux

Dans ce cas, le pare-soleil devra être décollé de
≥20cm la façade d’au moins 20 cm et ouvert à ses ex-
trémités supérieures et inférieures, de manière à
permettre une bonne ventilation. Il devra être de
teinte claire ou moyenne.

Isolation thermique

Lorsque les murs ne sont équipés d’aucun pare-soleil, la protection solaire pourra être réalisée par la
mise en oeuvre d’une isolation thermique.
Les épaisseurs minimales d’isolant* (exprimées en cm) à mettre en œuvre pour différents types de murs
et différentes orientations sont données par le tableau ci-après
* l’isolant utilisé est supposé avoir une conductivité (ou lambda) de 0,041 W/m.°K (polystyrène expansé, laine de verre ou laine
de roche)

Teintes claires Teintes moyennes


Orientations
E SE S SO O NO N NE E SE S SO O NO N NE
Types de murs
Murs en béton plein
15 cm (R = 0.1 *) 2 2 1 2 2 2 2 2 3 3 1 3 3 3 2 3

Murs agglo
Creux 1 1 1 1 1 1 1 1 2 2 1 2 2 2 1 2
20 cm (R = 0.2*)
Murs en bois ou en
briques creuses 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1 1
20 cm (R = 0.5*)
* valeur de la résistance thermique minimale du mur exprimée en m2.°K/W

L’isolation thermique rapportée à un mur est une solution généralement chère qui peut poser des
problèmes de mise en œuvre. Elle ne devrait normalement être choisie qu’en dernier recours comme
système de protection de ce type de paroi.
R E C O M M A N DAT I O N S SUPPLÉMENTAIRES
Il est recommandé :
- de protéger également les murs extérieurs des pièces de service
- d’améliorer la protection solaire des murs par un traitement végétal extérieur (arbres de haute
tige, etc...) ou par l’adjonction d’ « espaces tampons » constitués par des zones non habitables
(garages, locaux techniques divers, …)
- de choisir des composants constructifs à faible inertie thermique (par exemple le bois, les briques
creuses, le béton cellulaire, etc...)
- d’établir des plans de logements tenant compte de l’orientation des différentes pièces en fonc-
tion de leurs périodes d’occupation principale afin que celles-ci correspondent aux moments
d’apports solaires minimum. Il est en particulier fortement recommandé de minimiser le nombre
de chambres à l’Ouest du logement.

11
12 2.3. Protection solaire des baies et fenêtres
La protection solaire des baies vitrées est fondamentale non seulement car les apports thermiques par
ce type de parois représentent généralement 15 à 30 % (35 à 55% pour les logements qui ne sont pas
sous toiture) des apports thermiques par les parois des logements, mais aussi parce que ces apports
contribuent à accroître l’inconfort des occupants par un échauffement instantané de l’air ambiant et
une exposition au rayonnement solaire direct ou réfléchi.

P R E SC R I P T I O N S
Dans les cas courants, les baies et fenêtres doivent être protégées par l’un ou plusieurs des dispositifs
décrits ci-après.
Ces prescriptions concernent toutes les baies, fenêtres et portes-fenêtres extérieures des pièces prin-
cipales du logement.
Lorsqu’une cuisine est intégrée à un séjour, elle est considérée comme pièce principale.
,AMES MOBILES 3TORE EXTÏRIEUR Ì LAMES
OPAQUES DE COULEUR CLAIRE MOBILLES DE COULEUR CLAIRE
- Persiennes extérieures projetables (type
tahitiennes) ou coulissantes, persiennes
ou volets battants ajourés de couleur
claire. Cette protection est satisfaisante
quelle que soit l’orientation de la baie.

- Lames mobiles extérieures de couleur


claire (métallique, PVC ou en bois) ou
store extérieur de couleur claire. Ces pro- 0ERSIENNE PROJETABLE VOLETS BATTANTS AJOURÏS
tections sont satisfaisantes quelle que FENÐTRE TAHITIENNE
soit l’orientation de la baie.

- Pare-soleil verticaux de type écran ou su-


perstructure de couleur claire ou moyen-
ne. Ces protections doivent être décol-
lées de la façade d’au moins 20 cm et
ouvertes à leur extrémités supérieures et
,AMES MOBILES 3TORE EXTÏRIEUR Ì LAMES
inférieures. Cette protection est satisfai- OPAQUES DE COULEUR CLAIRE MOBILLES DE COULEUR CLAIRE
sante quelle que soit l’orientation de la
baie.

0LANCHER

"AIE OU
0ERSIENNE PROJETABLE VOLETS BATTANTS AJOURÏS
FENÐTRE FENÐTRE TAHITIENNE

%CRAN OU
SUPERSTRUCTURE

Persiennes coulissantes
0ARE SOLEIL VERTICAL

Pour cette rubrique consulter également :


- ANNEXE A : coefficient d’absorption des parois en fonction de leur couleur
- ANNEXE B : prescription sur les protections solaires des baies et fenêtres dans les
cas non usuels
- Auvents horizontaux, casquettes, ou encore balcons loggias, dont les caractéristiques géométri-
ques satisfont les prescriptions suivantes des baies à protéger.

a
d a D
d
h h H

cas 1 cas 2

Orientations E SE S SO O NO N NE
Valeurs minimales de d/(2a+h) – cas 1 ou d/h - cas 2 1 0.8 0.3 1 1.2 1 0.6 0.8

Pour les orientations défavorables voisines de l’Est et surtout de l’Ouest (chiffres en italique), les
protections solaires verticales sont beaucoup plus efficaces et faciles à mettre en œuvre que
les protections horizontales.

R E C O M M A N DAT I O N S SUPPLÉMENTAIRES
- il est recommandé de protéger également les baies des piè-
ces de service.
- lorsque les protections solaires des baies sont des auvents
horizontaux, il est recommandé d’employer des structures
ajourées permettant d’éviter l’accumulation d’une « poche »
d’air chaud à proximité de l’ouvrant (voir ci-contre).
- les protections solaires des baies et fenêtres peuvent égale-
ment atténuer les bruits aériens transmis dans le logement,
si elles comportent des matériaux absorbants sur leur face
recevant les ondes sonores extérieures.
- pour les fenêtres et baies servant à la ventilation naturelle
principale du logement (voir 3.1) les protections solaires
doivent pouvoir jouer leur rôle lorsque les baies sont en po-
sition ouverte. Pour ces ouvertures, l’utilisation de rideaux
extérieurs non ajourés, de volets pleins, de volets roulants
non ajourés, de rideaux ou stores intérieurs comme protec-
tion solaire principale est donc exclue.
- la conception de la protection solaire d’une baie ou fenêtre ne doit pas empêcher non plus à
celle-ci d’assurer pleinement ses autres fonctions non thermiques : protection contre la pluie et
contre les infiltrations d’air, protection contre les intrusions, protection contre les insectes, tenue
aux vents cycloniques, transparence, éclairement naturel du logement, préservation de l’intimité
dans le logement, esthétique, etc….

13
14
3. Ventilation naturelle
La recherche d’une capacité de ventilation naturelle efficace constitue la troisième phase essentielle
dans la conception de logements performants sur le plan thermique et énergétique.
Cette ventilation permet en effet, en saison chaude, d’améliorer le confort en créant une vitesse d’air sur
la peau qui diminue la température effectivement ressentie. Ainsi avec une vitesse d’air d’1 m/s pour
un sujet placé à l’ombre et si les températures de parois sont proches des températures ambiantes, la
température ressentie est égale à la température ambiante moins 4°C.

Température ressentie = Température ambiante – 4 °C

La ventilation naturelle permet aussi d’évacuer les charges thermiques internes au logement (équipe-
ments électroménagers, éclairage, occupants,…).
Il est clair que cette ventilation naturelle doit pouvoir également être gérée par les occupants pour que
le logement demeure confortable en saison fraîche et / ou en période de vent fort.
Cette capacité de ventilation naturelle pour un logement, un site et une orientation donnés, dépendra
de la capacité de ses parois extérieures et intérieures à admettre, laisser circuler et évacuer les flux d’air
extérieur.
Lorsque, en saison chaude, cette ventilation naturelle ne peut pas assurer une vitesse d’air suffisante
au confort des occupants (vent insuffisant ou inefficace car logement mal orienté, ouvrants en position
fermée, etc), elle peut alors être complétée ou remplacée par des brasseurs d’air qui créent une ventila-
tion mécanique efficace et à très faible consommation d’énergie.

3.1. Implantation et dimensionnement


des ouvrants extérieurs
P R E SC R I P T I O N S

- Le logement doit être à chaque niveau ou étage complètement traversant, c’est-à-dire posséder
des ouvertures (baies, fenêtres battantes ou coulissantes, « jalousies », portes-fenêtres, portes,
ouvrants spécifiques de ventilation) pour les pièces principales sur au moins deux façades oppo-
sées, permettant une ventilation diurne et nocturne.
Lorsqu’une cuisine est intégrée au séjour (cuisine « américaine ») elle est considérée comme
pièce principale.
- Chacune des deux façades principales de ventilation naturelle doit avoir une porosité moyenne
totale pour les pièces principales au moins égale à la valeur minimale de la porosité Pm donnée
ci-après, la porosité d’une paroi (murs extérieurs, cloisons intérieures) étant le rapport de la sur-
face ouvrante totale de la paroi So à la surface totale de celle-ci : P = So/Sp exprimé en %
- avec Pm = 20% si les façades de ventilation sont orientés perpendiculairement
(+/- 45°) au vent dominant
- avec Pm = 35% si les façades de ventilation sont orientés parallèlement
(+/- 45°) au vent dominant
- La porosité doit être répartie uniformément dans les façades des pièces principales au prorata
de leurs porosités respectives et en particulier au niveau de chaque trame et zone du logement
(en particulier zone jour et zone nuit). Si les surfaces de façade (mesurées intérieurement) des
pièces principales sont différentes, la porosité est calculée par rapport à la surface moyenne des
deux façades.
- Les flux et débits de ventilation doivent pouvoir être gérés au moins partiellement. Des disposi-
tifs adaptés doivent donc être mis en œuvre dans les fenêtres qui ne sauraient être totalement
ouvertes ou totalement fermées.

La porosité est calculée pour la surface ouvrante totale. Cette surface est égale à la surface de la
fenêtre pour des menuiseries de type battant ou de type ventelles (louvres, jalousies, …), mais égale à
seulement 50% (ou 67%) de celle-ci pour des menuiseries coulissantes à deux (ou trois) vantaux.
..
P1 = So1/Sp ≥ Pm et P2 = So2 / Sp ≥ Pm avec Sp = (Sp1 + Sp 2) / 2 et :
So1 (séj) ≥ Pm x Sp1 (séj) ; So1 (chamb 1) ≥ m x Sp1 (chamb 1)

..So1 = So1 (séj) + So2 (chamb 1)


So2 (séj) ≥ Pm x Sp2 (séj) ; So2 (chamb 2) ≥ Pm x Sp2 (chamb 2)
So2 = So2 (séj) + So2 (chamb 2)

.
&A¥ADE 
et avec :
So1: surface nette d’ouvrants des pièces principales

.de la façade 1 (sur le schéma : chambre 1 et séjour)


So2 : surface nette d’ouvrants des pièces principales
3$" #( 

.de la façade 2 (sur le schéma : chambre 2 et séjour)


Sp1 : surface totale de façade des pièces principales
3ÏJOUR

.de la façade 1
Sp2 : surface totale de façade des pièces principales
de la façade 2
#UISINE #( 

&A¥ADE 

Dans le cas où Pm x Sp ≥ Sp1 ou Pm x Sp ≥ Sp2, alors So1 = Sp1 ou So2 = Sp2.

R E C O M M A N DAT I O N S SUPPLÉMENTAIRES
Il est recommandé :
- de réaliser des logements dont le séjour est entièrement traversant ;
- de positionner les pièces de service en façade de manière à ce qu’elles
bénéficient d’une bonne ventilation, indépendante de celle des pièces
principales du logement. Dans ce cas la position des pièces de service
par rapport au vent et/ou à l’étanchéité des ouvrants entre ces pièces et
les pièces principales, doit permettre d’éviter un flux des pièces de ser-
vice vers les pièces principales. Lorsque les pièces de service ne sont pas
en façade, il est formellement conseillé d’équiper ces pièces de VMC ou à
défaut de tourelles d’extraction statiques en toiture ;
- de sur-dimensionner dans des proportions de 50% les ouvrants des faça-
des sous le vent par rapport à ceux des façades au vent : si la façade 1
est au vent et la façade 2 sous le vent : P2 > P1 (avec P2 de l’ordre de 1,5
P1 par exemple)
- d’augmenter la porosité des façades au-delà des valeurs minimales et jus-
qu’à 50 %, surtout pour les sites faiblement ventés ou les orientations
défavorables tout en conservant à la fois équi-répartition des ouvrants
dans les façades et possibilités de modulation des flux ;
- d’utiliser des ouvertures dans les troisième et quatrième façades du loge-
ment pour améliorer sa capacité de ventilation naturelle ;
- de répartir les ouvrants de ventilation dans chaque façade pour assurer
un « balayage » optimal du logement avec une bonne irrigation des zones
sensibles. Ainsi des ouvertures à des niveaux différents dans les façades
principales au vent et sous le vent amélioreront l’efficacité de la ventila-
tion naturelle.
- d’améliorer la capacité de ventilation du logement par la réalisation d’éco-
pes de toiture. Ces écopes doivent être uniformément réparties dans la
toiture. Une écope fonctionnant à l’admission doit être placée dans la
moitié de la toiture située au vent, et une écope fonctionnement à l’ex-
traction doit être placée dans la toiture située sous le vent ;
- de privilégier les ouvrants équipés de dispositifs permettant de gérer les
débits de ventilation et l’orientation des flux d’air ; 15
- de privilégier des constructions sur vide sanitaire très ventilé.
16 3.2. Agencement intérieur
P R E SC R I P T I O N S
. L’agencement intérieur du logement doit permettre, à chaque niveau ou étage, l’écoulement
de l’air extérieur à travers les pièces principales et les circulations du logement d’une façade
principale à l’autre, par les portes intérieures, et d’autres ouvertures permanentes ou obturables
dans ces cloisons et séparations entre les pièces.
Cet écoulement doit permettre un balayage efficace, c’est-à-dire transversal, de chaque pièce

. principale.
La surface ouvrante totale nette dans chaque série de cloi-
sonnement des pièces principales (Si1, Si2,…) franchie par le
3O

flux de ventilation naturelle mesurée perpendiculairement à


la direction de l’écoulement du vent doit être supérieure à la &A¥ADE 
plus petite surface d’ouvrant des façades principales de ven-
tilation (So1 ou So2). Cette surface doit être répartie unifor-
mément dans les cloisonnements des différentes pièces prin-
cipales, de telle sorte que chaque cloisonnement intérieur ait
une surface d’ouvrants supérieure à celle des ouvertures ex-

.
3I
térieures sur les deux façades opposées qui lui correspond.
Les ouvertures dans ces parois internes doivent pouvoir être
3I
maintenues en position ouverte.
Ainsi les portes intérieures seront munies se système de blo- &A¥ADE 
cage permettant ce maintien (par exemple blocage magné-
3O
tique).

Si1 > So1 ou Si1 > So2


et
Si2 >So1 ou Si2 > So2

R E C O M M A N DAT I O N S SUPPLÉMENTAIRES
Il est recommandé :
- de rechercher une organisation du plan et du volume du logement minimisant le nombre de
parois intérieures non mobiles ou ouvrantes. Les exigences de porosité demandées pour les
cloisonnements intérieurs sont en effet difficiles à réaliser et ces parois créent, même lorsqu’el-
les respectent ces exigences, des obstacles à une ventilation optimale du logement ;
- de faire en sorte que les surfaces ouvrantes intérieures soient très supérieures aux surfaces
ouvrantes extérieures :
Si1 >> So1 et So2
Si2 >> So1 et So2
- de répartir les parties ouvrantes dans chaque paroi intérieure pour faciliter un bon balayage
des pièces concernées et d’évi-
ter ainsi à la fois les zones de
« courants d’air » excessif et les
zones mal ventilées ;
- de prendre en compte les autres
fonctions des parois internes
(isolement acoustique, éclaire-
ment, fonctionnalité, intimité,…) Porte à lamelles Imposte persienne ou Porte à lamelles Claustras
dans leur conception et dimen- ouvrante réglables
sionnement aéraulique. L’utili-
sation de matériaux absorbants
sur le plan acoustique sera en
particulier recherchée dans la
réalisation de ces parois
Tenture ou cloison Cloison ouverte en partie Panneau coulissant
rétractable (acoustique) supérieure et inférieure
3.3. Brasseurs d’air
PRESCRIPTIONS
néant

R E C O M M A N DAT I O N S
Il est recommandé :
- d’installer des brasseurs d’air dans chaque pièce principale du logement (séjour, salon, cham-
bres) pour permettre un bon niveau de confort thermique dans le logement lorsque la ventilation
naturelle est inopérante ou insuffisante. Cette installation est donc très fortement recommandée
lorsque le logement a une orientation défavorable.
Ces brasseurs d’air seront installés avec une fixation mécanique durable.
- d’installer une alimentation électrique pour chaque brasseur d’air.
Chaque alimentation pourra ne pas être spécifique à un brasseur d’air et alimenter un autre
équipement (par exemple une lampe). Dans ce cas, le raccordement électrique et le choix du
brasseur d’air devraient permettre un fonctionnement indépendant du brasseur d’air et de l’autre
équipement électrique.
Si les brasseurs d’air ne sont pas installés au moment de la livraison du logement, il est recom-
mandé de repérer les interrupteurs muraux des alimentations en attente par des plaques signa-
létiques murales fixées durablement et portant la mention : « commande brasseur d’air ».
Pour chaque pièce princi-
pale, il faudra installer une M
attente pour chaque tran-
che de surface de 15 m2 : 2
attentes à partir de 15 m2, 3 0OSITION DES ATTENTES
POUR LES BRASSEURS DAIR
M

attentes à partir de 30 m , 2

etc..
 M M  M %XEMPLE 
Ces attentes devraient être
M

3ÏJOUR DE X M¶  M¶


positionnées de manière à  ATTENTES

permettre un brassage ho-


M

mogène de l’air de la pièce.


- d’équiper les commandes
d’alimentation des bras-
seurs de variateur de vi-
tesse de manière à mieux
contrôler les conditions de fonctionnement.
- de sélectionner les brasseurs d’air en fonction de leur performance énergétique : ils devraient
ainsi bénéficier du label Energy Star et avoir une efficacité à petite vitesse supérieure à 500
m3/h-W.
- de sélectionner des brasseurs d’air à palles métalliques profilées et dont les diamètres sont su-
périeurs à 1,40 m.
- d’implanter les brasseurs de telle sorte que le plan de ro-
d ≥0,30m

tation des pales soit à une distance d’au moins 30 cm


du plafond, tout en veillant à ce qu’elles n’occasionnent
aucun risque pour les occupants.
h ≥2,80m

17
18 4. Option « chambres climatisées »
Dans certains logements, à certaines périodes de l’année, un bon niveau de confort thermique nocturne
peut, pour des raisons climatiques (températures très élevées, absence totale de vent) et/ou de manière
prépondérante des raisons liées à l’environnement du logement (bruit, moustiques, …) ne pas être pos-
sible par le seul recours à la ventilation naturelle assistée de brasseurs d’air. Dans ce cas on peut choisir
de climatiser, pendant ces périodes, les chambres avec des équipements performants de climatisation
individuelle.
Les exigences ci-après sont cumulables avec les exigences de protection solaire et de ventilation
naturelle des chambres concernées.

P R E SC R I P T I O N S
Les climatiseurs individuels doivent être de type « split system » (mono ou multisplit) et doivent satisfaire simul-
tanément les prescriptions suivantes :
- coefficient d’efficacité frigorifique (EER) permettant de bénéficier de l’étiquette européenne A (correspon-
dant - au moment de la réalisation du présent document - à un EER mesuré dans le cadre de la certification
Eurovent supérieur à 3,2) ;
- puissance frigorifique maximale de 80 W par m2 de chambre climatisé (1) ;
- équipement de programmation journalière pilotant le fonctionnement de chaque climatiseur : télécom-
mande programmable ou horloge ;

..
- installation strictement conforme aux règles de l’art en particulier :
unité extérieure des splits system située à un endroit très bien ventilé
liaisons frigorifiques des splits system inférieures à 10 m
- résistance thermique du calorifuge des liaisons frigorifiques > 0,4 m2.°K/W et protection durable de celui-ci ;
- équipement adapté au climat humide : protection anti-corrosion d’usine sur les batteries du condenseur ;
- contrat de maintenance d’une durée minimale de 2 ans (cf. annexe F).
Pour les chambres équipées de climatiseurs, outre les prescriptions communes à toutes les pièces principales du
logement, les exigences suivantes doivent être satisfaites :
- les ouvertures extérieures de la chambre doivent être de perméabilité à l’air de classe A2 minimum ;
- les ouvertures entre les chambres et les autres pièces du logement doivent être parfaitement obturables ;
- un renouvellement d’air hygiénique satisfaisant de 18 m3/h par personne doit pouvoir être assuré par un
système de ventilation mécanique ou naturelle.
(1) Si la puissance frigorifique totale nécessaire est inférieure à la puissance frigorifique du plus petit modèle de climatiseur existant sur le marché, on choisira ce modèle.

R E C O M M A N DAT I O N S
Il est recommandé :
- de choisir des climatiseurs équipés de thermostats électroniques ;
- de sélectionner des climatiseurs ayant un coefficient d’efficacité frigorifique EER le plus élevé
possible, certains modèles dépassant une valeur certifiée de 3,8 ;
- de choisir des climatiseurs équipés de compresseur de type « Inverter » ;
- de sélectionner également le climatiseurs en fonction de leurs performances acoustiques ;
- d’installer les unités intérieures des climatiseurs en hauteur ;
- d’installer les parties extérieures des climatiseurs à des endroits protégés du rayonnement solaire
direct ou réfléchi, ou de les abriter de ce rayonnement.

Les climatiseurs monoblocs ou les climatiseurs mobiles sont exclus.


Afin d’éviter les risques d’apparition de moisissures dues à des condensations sur les murs et cloisons
des pièces contiguës aux chambres climatisées, il est indispensable :
- que la climatisation soit effectivement utilisée dans les chambres de manière intermittente
- que la température de consigne ne soit pas inférieure à 25°C
La climatisation des pièces principales autres que les chambres est exclue du champ d’application de
la présente qualification.

Pour cette rubrique consulter également :


- ANNEXE F : Exigences minimales d’un contrat de maintenance des climatiseurs.
5. Eau chaude sanitaire
L’eau chaude sanitaire constitue un élément de confort indiscutable des logements qui peut engendrer
des dépenses énergétiques élevées.
Ces dépenses sont, en bilan annuel, dans le secteur du logement en Nouvelle Calédonie, selon que
celui-ci et climatisé ou non, le premier ou le second usage énergétique.

PRESCRIPTIONS
Les logements doivent être équipés d’un système de production d’eau chaude sanitaire solaire confor-
me aux prescriptions ci-après.
- l’appareil doit faire l’objet d’un Avis Technique du CSTB favorable en cours de validité
- la surface minimale nette de capteurs installée pour chaque logement sera de :
F1-F1 bis-F2 : 1,5 m2
F3 : 2,0 m2
F4 : 2,5 m2
F5 : 3,0 m2
F6 et plus : 3,5 m2

- les chauffe-eau solaires pourront être de type capteur-stockeur, thermosiphon ou à éléments séparés.
- le volume du stockage solaire sera compris entre 60 et 120 litres par m2 de captage net.
- la productivité annuelle minimale conventionnelle de chauffe-eau doit être au minimum de 700 kWh
par m2 de captage net.
- le chauffe-eau solaire sera obligatoirement équipé d’un compteur d’eau permettant de comptabiliser
la consommation d’ECS. Ce compteur pourra consister en un simple compteur d’eau froide en amont
du chauffe-eau et comptabilisant uniquement l’ECS.
- le chauffe-eau solaire sera obligatoirement équipé d’un mitigeur thermostatique sur le départ principal
permettant de limiter la température d’ECS aux points de puisage.
- la production d’eau chaude solaire peut faire appel à une énergie appoint. Cet appoint doit satisfaire

..
les prescriptions ci-après sur les chauffe-eau à gaz ou électriques :
chauffe-eau au gaz : l’appareil doit porter la marque NF GAZ.
chauffe-eau électrique : s’il est séparé du chauffe-eau solaire il doit être à accumulation de type
« individuel » portant la marque NF Performance, catégorie B. Si cet appoint consiste en une
résistance électrique à l’intérieur du ballon solaire la commande de cette résistance consistera
en un interrupteur de relance accessible de type bouton poussoir , munie d’un voyant, et action-
nant le fonctionnement de la résistance par l’intermédiaire d’un relais temporisé .

L’installation d’un chauffe-eau devra scrupuleusement préserver l’étanchéité de la toiture. Les chauffe-eau solaires de-
vront faire l’objet d’une intégration architecturale en toiture ou ailleurs. Il est en particulier fortement recommandé dans
le cas de chauffe-eau solaire en thermosiphon, d’installer les ballons sous la toiture et non pas en « verrue » extérieure.

R E C O M M A N DAT I O N S SUPPLÉMENTAIRES
Il est recommandé de réaliser une installation des chauffe-eau solaires et plus globalement des installa-
tions de plomberie dans les règles de l’art, notamment :
- capteurs implantés avec des fixations durables (résistance cyclonique) à un endroits sans masque
à l’ensoleillement, correctement orienté (N + ou – 20°) et inclinés (10° à 25° sur l’horizontale), et
facilement accessibles (entretien) ;
- distance entre capteurs et stockage minimales et calorifuge durable de la boucle primaire dans le
cas de chauffe-eau à éléments séparés ;
- raccordement hydraulique optimal de plusieurs appareils (réalisation d’un bon équilibrage hydrauli-
que, minimisation des pertes de charge, recherche d’un maintien de la stratification au soutirage, ...) ;
- minimisation de la distance entre chauffe-eau et points de puisage ;
- réalisation d’un entretien courant du chauffe-eau (nettoyage capteurs, actionnement du groupe de 19
sécurité) ;
- réalisation d’un raccordement en eau chaude des lave-vaisselle et lave-linge si ces équipements
électroménagers sont conçus pour ce type d’alimentation. Dans ce cas, l’installation des mitigeurs
est obligatoire.
20
Annexes
Annexe A
Catégories de teintes et coefficient d’absorption des parois
en fonction de leur couleur

Annexe B
Prescriptions sur la protection solaire des toitures dans les cas
non usuels

Annexe C
Prescriptions sur la protection solaire des murs dans les cas
non usuels

Annexe D
Exemples de protection solaire des murs

Annexe E
Prescriptions sur les protections solaires des baies et fenêtres

Annexe F
Exigences minimales d’un contrat de maintenance des
climatiseurs
Annexe A
CAT É G O R I E S D E T E I N TES ET COEFFICIENT
D ’A B S O R P T I O N D E S PAROIS EN FON CTION
D E L E UR C O U L E U R
Le tableau ci-après donne les valeurs des coefficients d’absorption des parois pour différentes couleurs
à utiliser dans les calculs. Pour les parois dont les surfaces présentent des risques d’assombrissement
dus aux moisissures, salissures, altération des surfaces, on utilisera la valeur correspondant à la catégo-
rie de teinte immédiatement supérieure.

Catégories de teintes Couleurs Valeurs de alpha à utiliser


Blanc, jaune, orange, beige, crème,
Claire 0,4
rouge clair

Moyenne Rouge sombre, vert clair, bleu clair 0,6

Brun, vert sombre, bleu vif, gris clair,


Sombre 0,8
bleu sombre

Noire Gris foncé, brun sombre, noir 1

21
22 Annexe B
P R E SC R I P T I O N S S U R L A PROTECTION SOL AIRE
D E S TO I T U R E S DA N S LES CAS N ON USUEL S
. dans le cas de :

- toiture-terrasse
- toiture rampante sans comble
- toiture avec comble fermé ou faiblement ventilé

Le facteur solaire global de la toiture doit satisfaire :

Fts ≤ 0,014

avec Fts = (0,05 α) / (R+0,22)

où R est la résistance thermique de la toiture (exprimé en m2.K/W) calculé selon les méthodes usuelles
(cf. bibliographie).

Le travail du concepteur consistera donc à choisir une paroi dont les caractéristiques de teintes et d’iso-
lation permettent de satisfaire cette équation.

Dans le cas d’une toiture avec comble, le calcul de R tient compte de la résistance thermique de la
lame d’air du comble. Toutefois, en première approximation on néglige l’incidence de la pente du
comble sur le calcul de la résistance thermique et on suppose que la pente du toit est parallèle au
plafond.

. dans le cas de toiture avec comble fortement ventilé, celle-ci doit satisfaire :

α/R ≤ 3,5 (W/m2.K)

où R est la résistance thermique du plafond sur comble et α le coefficient d’absorption de la toiture.

Dans le cas de composants d’isolation comprenant des produits minces réfléchissants (ou PMR) , on
s’assurera que dans les conditions d’utilisation la « Résistance thermique équivalente » de la paroi
satisfait ces prescriptions.
Annexe C
P R E S C R I P T I O N S S U R L A PROTECTION SOL AIRE
D E S M U R S DA N S L E S CAS N ON USUEL S
Dans le cas général, pour chaque mur du logement, le produit de son facteur solaire global Fts par son
coefficient d’ensoleillement f doit satisfaire :

f x Fts ≤ 0,05 pour les orientations E, NE ou S

f x Fts ≤ 0,04 pour les orientations NO, N, E ou SE

f x Fts ≤ 0,03 pour les orientations O, SO

Avec Fts = (0,06 α) / (R+0,17)

où R est la résistance thermique du mur (exprimée en m2K/W) calculée selon les méthodes usuelles (cf.
bibliographie) et f est le coefficient d’ensoleillement de la paroi, c’est-à-dire le rapport entre l’énergie so-
laire totale (rayonnement direct, diffus et réfléchi) réelle reçue par la paroi pour une journée ensoleillée
du mois où elle est le plus exposée, et l’énergie qu’elle percevrait en l’absence de dispositif de protec-
tion solaire architectural (casquette, protection verticale, …) créant un masque à l’ensoleillement.

Le calcul de f pour différents dispositifs de protection solaire s’effectue à l’aide de méthodes manuelles
ou de logiciels informatiques dits de « calculs de masque ».

En l’absence de dispositif de protection solaire spécifique et de masque urbain proche ou lointain, f = 1.

23
24 Annexe D
E X E M P L E S D E P ROT ECTION SOL AIRE DES MURS
Les systèmes suivants de protections solaires des murs permettent de satisfaire les exigences de la
qualification Ecocal :

0ARE SOLEIL EN SUPERSTRUCTURE


LARGEMENT VENTILÏ DE COULEUR
CLAIRE

RECOMMANDATION  D ≥ 20cm
Pare-soleil de type claustras

Distance entre le bas du bardage


et le sol ≥ 20cm

Double paroi avec bardage métallique, plastique


ou parement bois de teinte claire ventilé.
Double paroi extérieure
en béton de couleur claire
Annexe E
P R E S C R I P T I O N S S U R LES PROTECTIONS
S O L A I R E S D E S BA I E S ET FENÊTRES
Dans le cas général, la protection solaire d’une fenêtre ou d’une baie satisfait les prescriptions de la
qualification Ecocal lorsque le produit de son facteur solaire Fs et de son coefficient d’ensoleillement f
satisfait :

f x Fs ≤ 0,3 pour l’orientation Sud


f x Fs ≤ 0,2 pour l’orientation Nord
f x Fs ≤ 0,15 pour l’orientation Est, Sud Est
f x Fs ≤ 0,12 pour l’orientation Ouest, Sud Ouest, Nord Ouest
f x Fs ≤ 0,03 pour les vitrages de toiture horizontaux*.

* Les vitrages horizontaux sont très fortement déconseillés car ils occasionnent des apports thermiques
importants. Ils doivent absolument être protégés efficacement et, si possible, ouvrants.

Le tableau ci-après donne, en pourcentage, le facteur solaire des baies équipées de verre ordinaire et de
protection courantes. On remarque que seules les protections solaires extérieures sont efficaces.

TEINTE DE LA PROTECTION
Claire Moyenne Sombre
Protections extérieures :
Volet en bois de 2 cm d’épaisseur 4 7 9
Volet en bois de 1 cm d’épaisseur 5 8 10
Natte de bois 7 9 12
Volet métallique 7 10 13
Store de toile opaque 7 9 12
Store de toile légèrement transparent 14 17 19
Store de toile assez transparent 21 23 25
Persienne en bois 10 9 9
Persienne métallique 11 11 11
Store vénitien à lames de bois 13 11 11
Store vénitien à lames minces 14 14 13
Protections intérieures :
Store vénitien à lames minces 45 56 65
Rideau opaque 34 45 57
Rideau légèrement transparent 36 47 59
Rideau assez transparent 39 50 61

(D’après CSTB : « Exemples de solutions pour faciliter l’application de règlement de construction des
bâtiments d’habitation ». Titre IV Confort d’été).

NB : Le facteur solaire d’un vitrage ordinaire seul est de 85%.

25
26 Annexe F
E X I G E N C E S M I N I M A LES D’UN CONTRAT DE
M A I N T E N A N C E D E S CLIMATISEURS

Pour l’option « chambres climatisées », les climatiseurs de type « split system » installés devront faire
l’objet d’un contrat de maintenance d’une durée minimale de deux ans et dont les caractéristiques
minimales sont les suivantes :

Opérations mensuelles

.. Nettoyage des filtres et remplacement éventuel

.. Nettoyage des bacs à condensation


Contrôle des parties électriques : alimentation, protection, …

.. Vérification de la fixation mécanique


Contrôle du calorifuge et de sa protection (climatiseurs split).
Contrôle de la pression du fluide frigorifique

Opérations trimestrielles

. Nettoyage complet des condenseurs et évaporateurs.


Bibliographie
« L’homme, l’architecture et le climat »,
B. Givoni (Editions du Moniteur, 1978).

« Etude typologique des conditions d’adaptation au climat des constructions à


l’Ile de la Réunion »,
C. Etave (Comité Régional de l’Energie – Ile de la Réunion, 1963)

« La conception thermique des bâtiments à la Réunion »


(CSTB, AFME, EDF, 1984)

« Bioclimatisme en zone tropicale – Construire avec le climat »


O. Huet et R. Celaire (GRET, 1986)

Réglementation Thermique RT 2005 : « Règles Th-U »


Règles de calcul des caractéristiques thermiques utiles des parois de construction.
(CSTB, 2000-2005)

« Solutions techniques pour le respect du règlement thermique en maison indivi-


duelle ». (CSTB, 1988).

« Climat Tropical Humide – Conception thermique du bâtiment


Application à la Nouvelle-Calédonie »,
M. Abdesselam ». (ADEME, 1988)

« Guide sur la climatisation naturelle de l’habitat en climat tropical humide »,


Tome1. (CSTB, 1922)

« Nouvelle Calédonie – Conception énergétique du bâtiment »,


JP Trainel (Comité Territorial pour la Maîtrise de l’Energie, 1992)

« Rapport label Ecodom »,


F. Garde, H. Boyer, L. Adelard, J.C. Gatina
(LABORATOIRE DE GENIE INDUSTRIEL – Facultés des sciences –
Université de la Réunion –1996)

« Opération Expérimentale Label ECODOM » (Antilles – Réunion)


Prescriptions techniques – Documents de Références (1997) – R.Celaire et O.Jourdan

« Opération Expérimentale Label ECODOM » (Département de la Guyane »


Prescriptions techniques – Documents de Références (1997) – R.Celaire et O.Jourdan

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Notes

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