Outils de Simulation Cours

31/12/2022
UNIVERSITE MOHAMMED V- RABAT AGDAL

ECOLE SUPÉRIEURE DE TECHNOLOGIE – SALÉ
Département Génie Urbain & Environnement
Pr. A HAJJI
Outils de simulation
LE RÈGLEMENT THERMIQUE DE CONSTRUCTION AU MAROC
❑ Objectifs
La Règlement Thermique de Construction au Maroc (RTCM) vise essentiellement à

améliorer les performances thermiques :
▪ Réduire les besoins de chauffage et de climatisations des bâtiments ;

▪ Améliorer le confort des bâtiments non climatisés ;
▪ Réduire la puissance des équipements de chauffage et de climatisation à installer;
▪ Inciter les architectes, ingénieurs et maîtres d’œuvre à l’utilisation des approches
de conception thermique performante de l’enveloppe du bâtiment;
▪ Mettre à la disposition des maîtres d’ouvrage, décideurs publics et bailleurs de
fonds, un outil permettant d’améliorer la productivité de leurs investissements ;
▪ Aider à la réalisation de diagnostics énergétiques des bâtiments existants.
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❑ Zonage climatique
L’élaboration du zonage climatique a

été effectuée selon le critère du
nombre de degrés jours d’hiver et le
nombre de degrés jours d’été.
❑ Prescriptions techniques
Les spécifications techniques minimales des performances thermiques sont exprimées,

pour chaque zone climatique et chaque type de bâtiment (bâtiment résidentiel ou
bâtiment tertiaire), de deux manières, une approche globale dite performancielle et une
approche simplifiée dite prescriptive.
On entend par :
• Bâtiment résidentiel, tout bâtiment dont les espaces réservés à l’habitation constituent
plus que 80% de sa surface utile de planchers;
• Bâtiment tertiaire, tout bâtiment relevant des secteurs suivants: tourisme, santé,
éducation et enseignement, administration, commerce et service.
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❑ L’approche prescriptive
▪ L’approche prescriptive consiste à fixer les spécifications techniques limites

acceptables en terme de caractéristiques thermiques des parois de l’enveloppe du
bâtiment et ce, en fonction du type de bâtiment, de la zone climatique et du taux
global des baies vitrées TGBV des espaces chauffés et/ou refroidis.
▪ Dans le cas où le TGBV est inférieur à 45% de la surface des murs extérieurs, les
deux approches performancielle et perspective sont applicables. L’approche
prescriptive ne s’applique pas dans le cas où le TGBV est supérieur à 45% de la
surface des murs extérieurs.
❑ L’approche prescriptive
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❑ L’approche performancielle
L’approche performancielle consiste à fixer les spécifications techniques minimales en

termes de besoins énergétiques annuels du bâtiment liés au confort thermique. Ces
besoins correspondent aux besoins calorifiques et/ou frigorifiques du bâtiment.
Les besoins annuels de chauffage et/ou de refroidissement du bâtiment sont calculés par
des logiciels de simulation énergétique de bâtiments ou par des outils informatiques
simplifiés, en adoptant des températures de référence pour le chauffage et la
climatisation: 20°C en hiver et 26°C en été.
❑ L’approche performancielle
Les spécifications techniques minimales des performances thermiques des bâtiments sont
fixées par le présent règlement conformément à l’approche performancielle comme suit :
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❑ Impacts pour le consommateur final

Le respect des exigences du règlement thermique proposé pour les bâtiments résidentiels
devrait permettre une réduction significative des besoins thermiques en chaleur et en
froid par rapport à la situation de référence, comme le montre le graphique ci-après.
❑ .Surcoût lié au respect du règlement
Le respect des spécifications techniques du règlement, implique un surcoût

d’investissement moyen d’environ 112 Dh/m2 (Il varie ainsi de 43 Dh/m2 à 315 Dh/m2),
soit en moyenne 3,2 % du coût moyen de construction.
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Notion Fondamentale
❖ La résistance thermique :
e1 La résistance thermique d’une paroi à
un flux de chaleur exprime sa
Ti :Température intérieur résistance au passage de ce flux. Elle
Te :Température extérieure dépend de la conductivité thermique
e1 : Epaisseur de la paroi et de l’ épaisseur de chaque élément
 1 : Conductivité thermique de la paroi (exprimée en m2.K/W). On
peut augmenter R en augmentant
l’épaisseur du matériau.
Résistance Thermique d’une couche :
Rparoi= e1/  1
1
Plus R est grand, plus la paroi est isolante
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Notion Fondamentale
❖ La convection :
Les résistances supplémentaires à la surface des parois dues à la
convection de l’air au niveau des interfaces interne et externe de la paroi.
Rse = 1/(hce+hre) Rsi = 1/(hci+hri)
e1 e2 e3
Rparoi = e1/  1 + e2/  2 + e3/  3 + Rsi + Rse
hc et hr sont les coefficients d’échanges par convection et rayonnement

respectivement, en W/(m².K).
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Notion Fondamentale
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Notion Fondamentale
❖ Coefficient de transmission thermique :
1
U= i =n
di
( Rsi +  + Rse )
i =1 i
ISO 6946:1997
Horizontal 0.13 U : Coefficient de transmission thermique Velocity

Vitesse of wind
du
Rse
(m2. K) / W
Rsi : Resistance superficielle d’un
m/s
vent m/s
down
bas 0.17
1 0.08
up
haut 0.1 composant plan du partie intérieure 2 0.06
Rse : Resistance superficielle d’un 3 0.05
composant plan du partie extérieure 4 0.04
d : l’épaisseur du paroi 5 0.04
ISO 6946:1997 7 0.03

λ : conductivité thermique du matériau 10 0.02
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Notion Fondamentale
❖ La déperdition thermique spécifique par transmission des

éléments de construction HT [W/K]
H T =  (Fxi . U i . A i )
i
U : Coefficient de transmission thermique en W/(m² . K)

A : Surface de l’élément de construction i en m²
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Notion Fondamentale
Facteurs de correction de la température FX

des éléments de construction
Valeurs calculées des facteurs de correction de la température des éléments de construction
Flux thermique vers l’extérieur à travers: Facteur de correction de la température Fx
Le mur extérieur
Toiture (comme limite du système)
Plafond d’un local non-aménagé
murs et plafonds limitrophes aux pièces non-chauffées
murs et plafonds limitrophes aux pièces moins chauffées
murs et fenêtres limitrophes aux constructions non-

chauffées à vitrage. Type de vitrage:
- vitrage simple
- double vitrage
- double thermique vitrage
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Notion Fondamentale
Matériaux d’isolation
Un isolant thermique, est un produit qui réduit par sa présence, les échanges
thermiques à travers la paroi. Un produit isolant thermique est caractérisé par
sa résistance thermique exprimée en m2.K/W et par sa conductivité thermique,
exprimée en W/m.K.
Selon la NF P 75-101, on considère qu’un produit destiné au bâtiment peut être

défini comme isolant thermique si sa conductivité thermique est au plus égale à
0,065 W/m.K et si sa résistance thermique est au moins égale à 0,5 m2.K/W.
Notion Fondamentale
avec épaisseur du matériau d’isolation
Epaisseur
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Notion Fondamentale
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❖ Perlite expansé :
➢ Composantes : perlite
➢ Production : réchauffement de choc des granulés

de perlite
➢ Utilisation : isolation des vides, remplissage en vrac
➢ Données techniques
Conductivité thermique :
Densité brute du gros œuvre :
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❖ Polystyrène expansée (EPS) :
➢ Composantes : polystyrène
➢ Production : granulé transformé en mousse à 90 °C à l’aide

de la vapeur d’eau
➢ Utilisation : isolation des plafonds, des murs et de toits ; isolation contre les bruits d’impact
❖ Polystyrène extrudée (XPS) :
➢ Composantes : polystyrène
➢ Production : granulé transformé en mousse à l‘aide d‘un

agent propulseur
➢ Utilisation : forte résistance contre l’humidité

=> toits plats, planchers et isolation du socle
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❖ Liège :
➢ Composantes : écorce du chêne-liège
➢ Production : sous forme de plaques ou de granulé
➢ Utilisation : isolation de l’entre toit ou des chevrons du toit, isolation des vides entre des
poutres, isolation contre les bruits d’impact
➢ Données techniques :
❖ Matériaux allégés:
➢ Composantes : chaux, ciment, sable, eau
➢ Production : incorporation d’un agent de mousse
➢ Utilisation : isolation intérieure des murs et des plafonds, isolation extérieure d’un toit massif
et des façades
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❖ Laine minérale :
➢ Composantes : laine de roche : roche

laine de verre : verre recyclé
➢ Production : fonte et broyage
➢ Utilisation : isolation des toits inclinés, des toits plats, des systèmes mixtes d’isolation, des
parois de séparation, l’isolation contre les bruits d’impact
❖ Polyuréthane – mousse rigide (PUR) :
➢ Composantes : pétrole
➢ Production : Disponible sous forme de panneaux ou de blocs
➢ Utilisation : toiture inclinée, toit plat, plancher, isolation des sous-sols, des murs extérieurs
dans des systèmes mixtes d’isolation thermique, l‘isolation intérieure. Résiste au chocs.
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Détails de mise en œuvre
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Notion Fondamentale
❖ Techniques d'isolation
L’isolation par l’intérieur :
Avantages :
• réchauffement rapide de l’air intérieur (intéressant pour des locaux à usages
intermittents, résidences secondaires...) donc évite le rayonnement des parois froides ;
• rapide à mettre en œuvre (second œuvre) ;
• absence de modification de l’aspect extérieur de la maison ;
• grand choix de matériaux.
Inconvénients :
• réduction de la surface des pièces ;
• gênes possibles pour l’ouverture des portes et fenêtres
(épaisseur additionnelle) ;
• mise en œuvre contraignante au niveau des prises,
canalisations ou équipements à démonter ;
• ne permet pas de traiter tous les ponts thermiques ;
• faible inertie donc risque de surchauffe l’été.
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Notion Fondamentale
L’isolation par l’extérieur

Avantages :
• protège la construction des variations climatiques (plus grande pérennité)
• n’empiète pas sur l’espace habitable intérieur
• permet de traiter une grande partie des ponts thermiques
• optimise l’inertie des murs et améliore donc le confort thermique
en été.
Inconvénients :
• gros œuvre
• trop forte inertie dans les locaux à usage intermittent ;
• modifie l’aspect extérieur du bâtiment (en rénovation)
• sensible aux chocs (si mal posé)
31
Notion Fondamentale
L’isolation en sandwich ou intermédiaire:
La technique du double cloison : l’isolant étant installé dans le

vide d’air emprisonné entre la cloison extérieure et intérieure.
Cette technique est intéressante si l’on considère ses performances

thermiques aussi bien en termes de conductivité qu’en termes
d’inertie.
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Notion Fondamentale
❖ Pont thermique :
Souvent appelé par erreur « pont de froid », il est une partie des éléments de
construction d’un bâtiment par laquelle la chaleur est transporté plus rapidement à
l’extérieur que par d’autres éléments de construction.
Il existe principalement deux types de ponts thermiques :
1- les ponts thermiques linéaires ou 2D
2- les ponts thermiques ponctuels ou 3D
33
Notion Fondamentale
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Notion Fondamentale
1- les ponts thermiques linéaires ou 2D caractérisés par un coefficient linéique

psi exprimé en W/(m.K) (exemple : liaison en partie courante entre un plancher et
un mur extérieur). La déperdition en W/K à travers un pont thermique linéaire se
calcule en multipliant le coefficient linéique par son linéaire exprimé en mètre.
La valeur psi est définie comme la déperdition supplémentaire due à une
perturbation, d’une longueur d’un mètre, pour une différence de température d’un
degré Celsius entre l’air intérieur et extérieur.
Plus la valeur psi est petite, plus la perte d’énergie supplémentaire par mètre, due
au pont thermique, est faible.
35
Notion Fondamentale
▪ Les ponts thermiques dû à des contraintes constructives
▪ Les ponts thermiques dû à des contraintes géométriques
▪ Les ponts thermiques dû à des effets convectifs
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Notion Fondamentale
Les ponts thermiques dû à des contraintes constructives
sont causés par des constructions avec différentes conductivités thermiques.

Des exemples sont entre autres les assemblages de plafonds en béton armé par
rapport aux murs extérieurs. (dus aux matériaux utilisés)
37
Notion Fondamentale
Les ponts thermiques dû à des contraintes géométriques
résultent par exemple des angles d‘un élément de construction qui est
homogène dans son ensemble, tandis que la surface extérieure, par laquelle la
chaleur s’échappe est plus grande que la surface intérieure.
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Notion Fondamentale
Les ponts thermiques dû à des effets convectifs
Résultent d’une construction non étanche ou des raccords / liaisons non

étanches dans la construction.
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Notion Fondamentale
➢ Exemples de ponts thermiques :
Pont thermique géométrique
Pont thermique constructif
Pont thermique convectif

Pont thermique convectif
Pont thermique constructif Pont thermique constructif
40
20
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Notion Fondamentale
2- les ponts thermiques ponctuels ou 3D caractérisés par un coefficient ponctuel

χ exprimé en W/K (exemple : liaison entre un plancher et deux murs
perpendiculaires de façade). Il se réfère à un point.
Le coefficient ponctuel exprime la déperdition en W/K à travers le pont thermique
en question.
41
Notion Fondamentale
❖ Méthodes de diagnostic : la thermographie infrarouge

Cas de figure : Ponts thermiques géométriques
42
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Simulation Thermique
❖ Règles de modélisation (ISO 10211-1)
➢ Plans de coupe du modèle géométrique
Le modèle géométrique comprend l'élément central 2D, les éléments latéraux 2D

et, le cas échéant, le sol. Le modèle géométrique est délimité par des plans de
coupe.
Les plans de coupe doivent être placés de la manière suivante :

▪ À au moins 1 m de l'élément central s'il n'existe pas de plan de
symétrie plus proche;
▪ Sur un plan de symétrie si celui-ci est à moins de 1 m de l'élément
central;
▪ À au moins 3m, pour un élément vertical en dessous du niveau du
sol
43
Figure 2 Emplacement des plans de coupe à au moins

1 m de l'élément central
44
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Figure 3 Exemple de construction avec des ponts thermiques linéaires d'équidistance

W, montrant des plans de symétrie pouvant être utilisés comme plans de coupe
45
Figure 4 - Dimensions du sol pour le calcul des températures superficielles
46
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La simulation thermique, vise à fournir aux décideurs les éléments pertinents

qui leur permettront de choisir les meilleures solutions techniques afin
d’optimiser l’efficacité énergétique du bâtiment tout en préservant le niveau et la
qualité du service rendu et du confort d’usage, et ce au meilleur coût global.
L’objectif final est de limiter les consommations et les coûts par une
combinaison judicieuse des énergies en fonction des usages, un bon
dimensionnement des installations et une gestion adaptée performante.
47
La démarche de simulation thermique se décompose en deux étapes :
❑ Analyse du projet
▪ Saisir les informations utiles à l’analyse thermique

- saisie graphique du projet
- prise en compte des masques proches et lointains
- caractéristiques géométriques des bâtiments et découpage en
zones thermiquement homogènes
- composition des parois
- scénarios d’occupation des différentes zones et planning de
fonctionnement des équipements
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▪ Simulation du comportement thermique sur une année représentative des conditions

météorologiques réelles sur site sur lequel le projet est implanté
Cette démarche donnera la connaissance sur une année entière, à partir des données
climatiques locales:
- des apports solaires et des températures pour chaque zone
- des températures de contact des parois pour prendre en compte le rayonnement
- des puissances frigorifiques ou calorifiques à mettre en jeu, en fonction des
consignes souhaitées ou imposées
Et permettra d’évaluer sur l’année simulée :
- les besoins énergétiques en chauffage ou en climatisation (au global, mois par mois)
- les périodes critiques génératrices d’inconfort.
49
❑ Optimisation énergétique du bâtiment

Cette étape permettra de mettre en évidence les points suivants :
▪ Rechercher des solutions d’amélioration de la structure

- Protections solaires (murs rideaux, verrières,…)
- Isolation par type de parois et avec proposition de plusieurs solutions
- etc....
▪ Rechercher des solutions d’amélioration de l’équipement technique

- Energie
- Systèmes de production thermique (calorifique et frigorifique)
- Système de distribution
- Systèmes d’émission
- Système de régulation, etc....
▪ Quantifier les solutions complètes proposées (enveloppe et équipements) en

terme de :
- confort (en terme d’heures d’inconfort)
- coût d’investissement
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Outils de simulation thermique
DÄMMWERK
Designbuilder
Heat
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1- Présentation du bâtiment
1) Données du contexte :
1.1) Description générale du bâtiment :
➢ Préciser :
▪ le nom du bâtiment ainsi que son adresse, la situation du bâtiment, dans
quel type de zone il se trouve (Exemple : rurale, urbaine…)
▪ la localisation du bâtiment sur une carte :

« Établir un plan de situation, où on doit indiquer la position
géographique du terrain
▪ le type de bâtiment (usage) Type d’architecture
▪ le nombre d’étages
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▪ l’orientation principale du bâtiment
▪ si le bâtiment subit des mitoyennetés avec d’autres bâtiments, préciser

combien
▪ Noter la présence de cours ou de patios.
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▪ Surface utile :
Calculer la surface utile du bâtiment. Elle sera utile pour des ratios au
m² de la consommation énergétique.
« Il s'agit de la surface utile effectivement réservée à l’habitat et au
travail »
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1.2) masques solaire et données météo :
❖ Les masques solaires :
On appelle masque solaire tout corps empêchant le rayonnement solaire
d'atteindre une surface que l'on désire ensoleiller.
➢ Le masque lointain : sont occasionnés par le relief, les bâtiments

voisins ou encore la végétation.
La quantité d‘énergie solaire en un endroit dépend souvent de
l'ombrage, qui réduit la disponibilité de l'ensoleillement, et donc
l'éclairage naturel.
55
➢ Le masque proche : se sont les éléments architecturaux lié au bâtiment

lui même, peuvent provoquer un ombrage qui dépend de leur taille, de
leur réflectivité et de leur orientation.
Ces masques proches, qui font partie intégrante du bâtiment, sont en
général intégrés à celui-ci pour lutter contre les problèmes de surchauffe
et d'éblouissement. ils appartiennent donc à la grande famille de
protections solaires.
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❖ données météorologiques du site :
Définir à partir de station(s) météorologique(s), les donnée climatiques

du site suivantes :
➢ Zone climatique au sens de la réglementation marocaine
➢ Températures extérieures de base
➢ Degré jour unifie DJU annuels moyen
➢ La direction et la puissance des vents
57
1.3) Usage du bâtiment et zonage fonctionnel :
▪ Effectif journalier :
Préciser l’effectif journalier du bâtiment, aussi bien du personnel que des
personnes extérieures faisant usage du bâtiment.
▪ Activité principale :
Décrire l’activité principale du bâtiment et le matériel spécifique que cela
implique dans le bâtiment.
Exemple : école, musée…
▪ Zonage du climat intérieur :
L’orientation du bâtiment et son usage quotidien permettent de définir des
zones approximatives dans lesquelles le climat intérieur du bâtiment est
différent.
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L’idée c’est d’effectué des mesures de température dans l’ensemble du

bâtiment, par la suite choisir une échelle de température et de la transcrire
en couleur.
Exemple :
Etant donné que les températures mesurées par exemple sont comprises
entre 15°C et 20°C, l’échelle se présentera sous forme de 50 petites sections
d’une couleur allant du bleu de Prusse au rouge carmin en passant par le
cyan, le vert et l’orange.
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Carte thermique d’un bâtiment
60
30
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2- Analyse thermique du bâtiment

2-1) Limites thermique du bâtiment :
La limite thermique du bâtiment englobe juste les zones du
bâtiment qui sont chauffé
non chauffé
non chauffé
non chauffé
chauffé
chauffé
chauffé
Limite du système
Maison A
Toit
chauffé
chauffé
chauffé chauffé
Sol / Air extérieur Socle non chauffé
chauffé non chauffé

Sol de la cave
Limite du système Isolation 61

Limite des installations
Bâtiment avec
températures
intérieures normales
non chauffé
Bâtiment avec températures

intérieures basses
Déperditions thermiques par

transmission
Ligne système
Mur
Béton
Isolation
Évaluation d’une saillie (pilier)

62
31
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2-2) Composition des parois :
❖ Pour les murs :
▪ les différents matériaux qui les constituent (nature et épaisseur)

▪ la résistance thermique du mur m².K.W-1 ou son équivalent en
conductivité thermique W/m2.K.
On comparera la résistance thermique des murs avec les valeurs

minimales imposées par la réglementation thermique marocaine
63

❖ Etude de cas: Mur
➢ Résistance thermique :
Rparoi = e1/  1 + e2/  2 + e3/  3 + e4/ 4 + e5/ 5

+ e6/ 6 + Rsi + Rse
Coupe transversale
d’un mur ext 64
32
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➢Etude de cas: Mur
➢ Coefficient de transmission thermique :
65
▪ Cas de figure : Mur composite
A1 A2 A3
66
33
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❖ Pour les planchers (hauts et bas) et dallage :
• la présence éventuelle d'un vide sanitaire sous le plancher

• le type d’isolant utilisé et l’épaisseur appliquée
• le type de toiture - Exemple : terrasse (accessible?!), inclinée
• la composition de la toiture ainsi que l’épaisseur de chacune des
couches.
On comparera la résistance thermique des planchers avec les valeurs
minimales imposées par la réglementation marocaine.
67

❖ Etude de cas: : Toit
68
34
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❖ Etude de cas: : Toit
69

❖ Etude de cas: : Dallage
70
35
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❖ Etude de cas: : Dallage
71
❖Pour les menuiseries extérieures :
▪ la nature des huisseries (bois, PVC, aluminium…)

▪ le type de vitrage (exemple : simple, double, triple)
▪ la présence ou non de volets et leurs caractéristiques (volets bois,
volets roulants manuels/électriques persiennes métalliques…).
On comparera le coefficient de transmission thermique des
menuiseries avec les valeurs maximales imposées par la
réglementation.
72
36

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LE RÈGLEMENT THERMIQUE DE CONSTRUCTION AU MAROC

La Règlement Thermique de Construction au Maroc (RTCM) vise essentiellement à

▪ Réduire les besoins de chauffage et de climatisations des bâtiments ;

LE RÈGLEMENT THERMIQUE DE CONSTRUCTION AU MAROC

L’élaboration du zonage climatique a

LE RÈGLEMENT THERMIQUE DE CONSTRUCTION AU MAROC

Les spécifications techniques minimales des performances thermiques sont exprimées,

LE RÈGLEMENT THERMIQUE DE CONSTRUCTION AU MAROC

▪ L’approche prescriptive consiste à fixer les spécifications techniques limites

LE RÈGLEMENT THERMIQUE DE CONSTRUCTION AU MAROC

LE RÈGLEMENT THERMIQUE DE CONSTRUCTION AU MAROC

L’approche performancielle consiste à fixer les spécifications techniques minimales en

LE RÈGLEMENT THERMIQUE DE CONSTRUCTION AU MAROC

LE RÈGLEMENT THERMIQUE DE CONSTRUCTION AU MAROC

❑ Impacts pour le consommateur final

LE RÈGLEMENT THERMIQUE DE CONSTRUCTION AU MAROC

❑ .Surcoût lié au respect du règlement

Le respect des spécifications techniques du règlement, implique un surcoût

Plus R est grand, plus la paroi est isolante

Rse = 1/(hce+hre) Rsi = 1/(hci+hri)

Rparoi = e1/  1 + e2/  2 + e3/  3 + Rsi + Rse

hc et hr sont les coefficients d’échanges par convection et rayonnement

❖ Coefficient de transmission thermique :

Horizontal 0.13 U : Coefficient de transmission thermique Velocity

composant plan du partie extérieure 4 0.04

d : l’épaisseur du paroi 5 0.04

ISO 6946:1997 7 0.03

❖ La déperdition thermique spécifique par transmission des

U : Coefficient de transmission thermique en W/(m² . K)

Facteurs de correction de la température FX

Flux thermique vers l’extérieur à travers: Facteur de correction de la température Fx

Plafond d’un local non-aménagé

murs et plafonds limitrophes aux pièces non-chauffées

murs et plafonds limitrophes aux pièces moins chauffées

murs et fenêtres limitrophes aux constructions non-

- double thermique vitrage

Selon la NF P 75-101, on considère qu’un produit destiné au bâtiment peut être

avec épaisseur du matériau d’isolation

➢ Production : réchauffement de choc des granulés

➢ Utilisation : isolation des vides, remplissage en vrac

❖ Polystyrène expansée (EPS) :

➢ Production : granulé transformé en mousse à 90 °C à l’aide

➢ Production : granulé transformé en mousse à l‘aide d‘un

➢ Utilisation : forte résistance contre l’humidité

➢ Composantes : écorce du chêne-liège

➢ Production : sous forme de plaques ou de granulé

➢ Composantes : chaux, ciment, sable, eau

➢ Production : incorporation d’un agent de mousse

➢ Composantes : laine de roche : roche

➢ Production : fonte et broyage

❖ Polyuréthane – mousse rigide (PUR) :

➢ Production : Disponible sous forme de panneaux ou de blocs

Détails de mise en œuvre

L’isolation par l’extérieur

L’isolation en sandwich ou intermédiaire:

La technique du double cloison : l’isolant étant installé dans le

Cette technique est intéressante si l’on considère ses performances

1- les ponts thermiques linéaires ou 2D caractérisés par un coefficient linéique

▪ Les ponts thermiques dû à des contraintes constructives

▪ Les ponts thermiques dû à des contraintes géométriques

▪ Les ponts thermiques dû à des effets convectifs