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Thermique de Bâtiments
Chapitre IV
Simulation Thermique
Dynamique d’un Bâtiment
Objectif de ce chapitre
Etablir le comportement d’un local
en régime transitoire
AU 2022-2023 1
Introduction
Les bâtiments de très faible consommation énergétique ne se comportent pas comme
ceux traditionnels.
Une modélisation fine de leurs comportements s’impose afin d’optimiser leurs conception
vis à vis des besoins en chauffage et aussi du confort d'été.
En effet, les phénomènes qui étaient négligeables auparavant pour les bâtiments à 200
kWh/m².an en besoins de chauffage sont devenus de première importance pour les BBC
(besoins de chauffage ayant l'ordre de 30 kWh/m².an).
2
Cette simulation thermique dynamique calcule, au pas de temps horaire, les besoins du
bâtiment et ce en fonction de la météo et de l'occupation des locaux, ...
La STD sert entre autres à identifier et quantifier l'impact de fuites énergétiques tels
que ponts thermiques, infiltration, ventilation, ... visant la validation des concepts et des
solutions techniques.
Logiciels
ArchiWizard, Blast, Climawin, DesignBuilder, DOE-2, EnergyPlus, Lesosai, m2m,
Pleiades+Comfie, Simbad, Tas, Trnsys, Virtual Environment
3
Principales étapes de la STD
La STD a comme principe d’étudier, sur une année complète, ou bien sur une période
qu’on définie (au moins quelques jours), avec un pas de temps d’une heure, ou inférieur,
le comportement thermique du bâtiment, pour uniquement son enveloppe, ou aussi y
compris les systèmes techniques.
Le calcul tenant compte de tout paramètre influant le bilan, tels que apports internes /
externes, inertie de bâtiment, transmission à travers parois, …
Il faut décrire ces caractéristiques pour chaque couche formant chaque paroi. Ceci aura
une influence sur le bilan dynamique.
4
Le climat doit être décrit par sa position longitude / latitude permettant à un algorithme
solaire de faire le calcul des incidences solaires à chaque moment figurant dans la
période de calcul, ceci d’une part.
D’autre part les données météorologiques qui décrivent heure par heure, également le
long de la période de calcul, toute sollicitation thermique extérieure, doivent être
spécifiée.
Définir ces zones a une double influence sur la complexité de calcul, d’une part, donc sur
sa fiabilité, et d’autre part, sur la finesse de résultats attendus. Cette action agit
fortement sur la précision de calcul entrepris par le concepteur.
5
Pour chaque zone thermique, le concepteur doit décrire, au pas temps habituellement
horaire, les différents apports internes.
Ces apports sont :
Apport par éclairage artificiel.
Apport sensible, parfois également latent (si le logiciel utilisé le prend en considération)
des occupants.
Apports sensibles / latents des équipements.
La saisie des apports est faite heure par heure avec des plannings types.
Exemple : Pour une personne dans un bureau, les dégagements de chaleur sont saisis de 8
à 12 h, ensuite de 14 à 18 h. Ceci peut correspondre aux dégagements par personne, par
ordinateur individuel, par éclairage, tout en tenant compte, si possible, de la luminosité
extérieure.
La pertinence de telles données va évidement conditionner les résultats obtenus bien qu’un
nombre appréciable entre elles n’est pas maitrisé par le concepteur. Il reste alors primordial
que ces données soient présentées d’une façon claire voire facilement compréhensible pour
maître d’ouvrage.
S’il est possible, il faut enquêter les utilisateurs afin de confirmer et valider les différentes
hypothèses d’occupation dans le but d’assurer la pertinence de la simulation.
Les analyses, englobent également la saisie des comportements thermiques hiver et/ou été
dans le bâti. Pour certains outils, une description plus ou moins fine des systèmes peut être
ajoutée.
Après la saisie des paramétrages, le calcul est lancé, puis interprété. 6
Applications de la STD
La plus courante entre elles consiste à faire l'analyse du « Confort thermique
d'été » en absence de toute climatisation.
Limites de la STD
La première est la validation des données d'entrée. La majorité de logiciels sur
marché sont validés par comparaison en employant des cellules tests, ou par comparaison
avec d’autres logiciels.
L’exactitude des résultats dépend surtout de la pertinence des données d'entrée plutôt que
du logiciel utilisé. En particulier, la sélection des données météorologiques doit tenir compte
de l'analyse projetée : il n'existe absolument pas de fichier météorologique idéal. Une
sélection des données météorologiques, fonction de l’analyse prévue, doit être effectuée.
Exemples :
• En projetant de faire un bilan prévisionnel pour consommation réaliste, on doit sélectionner
comme fichier météorologique celui correspondant à la moyenne des années précédentes.
• Dans le but de faire l’étude des conditions de confort d'été, en absence de climatisation, il
faudra plutôt sélectionner un été légèrement plus chaud que les étés moyens durant les 10 à
15 années dernières, ou même relatifs à été extrême.
8
Le modèle de zone représente une autre limite de la STD vu les
hypothèses de base relatifs à un tel type de calcul. En effet, une zone
doit être définie par une température unique d'air indépendamment de la
position à l'intérieur.
9
Principe de la STD
La STD permet la modélisation du comportement thermique d’un bâtiment en s’appuyant
sur les données suivantes:
• Surchauffe maximale
• Taux d’inconfort
• Amplification de la température extérieure
11
Bilan Thermique d’un Local
en Régime Dynamique
12
Objectifs : Mise en Équations en Régime Dynamique d’un Local.
On considère pour cela un local cubique avec vitrage
Etapes de calcul : Pour atteindre cet objectif il sera nécessaire de faire les étapes
suivantes :
Bilan sensible du volume d’air
Bilan thermique des surfaces intérieures et extérieures des parois
• Flux conduit sur les faces intérieures et extérieures de chaque mur
• Echanges radiatifs intérieurs en GLO (dû à la température des parois)
La variation d’enthalpie sensible n’est autre que la somme des flux entrants.
dTaI i N NTP ( i )
asCasV (i )
dt n 1
e
Qmas (i , n ) Cas TaI n TaI i S j hcij Tsij i TaI i
j 1
Pc
Puissance
Dégagée
Echanges par Infiltration d'Air Echanges Convectifs Air/Surfaces
TaI (i) : température de l’air du local TaI (n) : température du local adjascent
Les parois intérieures sont de nombre 6 et elles ont même coefficient d’échange convectif.
dTaI t 6
Donc : aI CaIV qmasCaI TaE TaI t ShcI TsIj i TaI t Pc
dt j 1 14
L’application numérique considère les valeurs qui suivent :
Pc = 1000 W hcI = 4 W/ (m2. K) ρaI = 1.2 kg/ m3 CaI = 1000 J/(kg. K) TaE = 11°C
S = 3*3 = 9 m2 V = 33 = 27 m3
dTaI t 6
32400 10 11 TaI t 36 TsIj i TaI t 1000
dt j 1
Cette équation peut être discrétiser, en fonction du temps et de façon implicite, on a alors :
TaI n 1 TaI n 6
aI CaIV qmasCaI TaE TaI ShcI TsIj n 1 TaI n 1 Pc
n 1
t j 1
TaI n 1 TaI n 6
AN. : 32400
t
10 11 TaI n 1
36 TsIj n 1 TaI n 1 1000
j 1
TaI n 1
n
Les inconnues dans cette équation : TaI TsIj n1
n 1
Pour exprimer les TaI en fonction des TaI n, il est nécessaire de déterminer les température
des surfaces intérieurs TsIj n1
n 1
Les températures TsIj sont déterminées en écrivant les bilans thermiques relatifs aux
15
surfaces intérieures de toutes les parois.
Etapes de calcul :
16
Bilan thermique des surfaces intérieures et extérieures des parois
Soit une paroi, au niveau de sa surface intérieure on a :
La détermination de chacun des termes relatifs à cette équation et pour chacune des 6
faces, conduit à 6 équations dont les termes vont être déterminés dans ce qui suit.
𝑺𝑬
avec
𝑺𝑰
Ce système matriciel donne une approximation des champs de température dans le béton et
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aussi l’isolant formant une paroi.
Pour établir ce système matricielle, on considère une paroi formée d’une couche de béton
d’épaisseur 0,2 m et une autre isolante d’épaisseur 0,08 m.
x1 x2
L’équation de la chaleur s’écrit :
𝑺𝑬𝒊 𝑺𝑰𝒊
1 2 3 4 5 6
En prenant p = 0, λ = constante et le transfert
de la chaleur est unidirectionnel, on obtient :
𝟐
Béton Isolant
𝟐
Ep : 0,2 m Ep : 0,08 m
Pour trouver une approximation du champ de température, dans le béton et dans l’isolant et
ainsi résoudre cette équation, on utilise la discrétisation spatiale suivante.
Dans ce qui suit, on choisit comme données numériques les valeurs suivantes :
Béton : λ1 =2 W/ (m K) ; ∆x1 = 0.05 m ; ρ1c1= 2.5 106 J/ (K. m3)
Isolant : λ2 =0.04 W/ (m K) ; ∆x2 = 0.04 m ; ρ2c2= 2.0 104 J/ (K. m3)
𝝏𝟐 𝑻
Discrétisation du terme , sachant que :
𝝏𝒙𝟐
𝟐
𝒊 𝟏 𝒊 𝒊 𝟏 𝒊
𝟐
𝟐
𝟐 𝟐 𝒊 𝟏 𝒊 𝒊 𝒊18𝟏
𝟐
𝟐 𝒊 𝟏 𝒊 𝒊 𝒊 𝟏
𝟐
𝒊 𝟏 𝒊 𝒊 𝒊 𝟏
𝒊 𝒊 𝒊,𝒊 𝟏 𝒊 𝟏 𝒊 𝒊,𝒊 𝟏 𝒊 𝟏 𝒊
𝑺𝑬𝒊 𝑺𝑰𝒊
Avec est la capacité thermique et
1 2 3 4 5 6
l’ inverse de la résistance thermique
𝜟𝒙𝟏
Remarque : A l’interface isolant / béton on a un 𝟐
problème. La résolution de ce problème se fera à
Béton Isolant
travers la conservation de flux à l’interface :
Ep : 0,2 m Ep : 0,08 m
flux arrivant = flux sortant.
𝐍𝟏 𝐍𝟏 ∑ 𝐍𝐢 𝒊𝒏𝒕 𝟒 𝟓 𝒊𝒏𝒕 𝟓 𝟒
Sachant que : =…..=∑
𝐃𝟏 𝐃𝟏 𝐃𝐢 𝟏 𝟐 𝟏 𝟐
𝟏 𝟐 𝟏 𝟐
𝟒,𝟓 𝟓,𝟒
𝟏 𝟐
𝟏 𝟐
𝟐. 𝝀𝟐 𝑾
𝑲𝟔,𝑺𝑰 = =𝟐
𝜟𝒙𝟐 𝑲𝒎𝟐 20
En résumé :
𝟒 𝟒
𝟓
𝟓
𝟔
𝟔
1
2
= 3
A.N
4
5
6
21
− 𝐾 , +𝐾 , 𝐾 , 0 0 0 0
𝐾 , − 𝐾 , +𝐾 , 𝐾 , 0 0 0
0 𝐾 − 𝐾 +𝐾 𝐾, 0 0
, , ,
= − 𝐾 +𝐾 0 0
0 0 𝐾, , ,
0 0 0 𝐾 , − 𝐾 , +𝐾 , 𝐾 ,
0 0 0 0 𝐾 , − 𝐾 , +𝐾 ,
−120 40 0 0 0 0
40 −80 40 0 0 0
A.N = 0 40 −80 40 0 0
0 0 40 −41,95 1,95 0
0 0 0 1,95 −2,95 1
0 0 0 0 1 −3
𝐾 , 0 80 0
0 0 0 0
= 0 0 A.N = 0 0
0 0 0 0
0 0 0 0
0 𝐾, 0 2
22
12,5 0 0 0 0 0 𝑻̇𝟏 𝑻𝟏
−120 40 0 0 0 0
0 12,5 0 0 0 0 𝑻̇ 𝑻𝟐
𝟐 40 −80 40 0 0 0
0 0 12,5 0 0 0 𝑻̇𝟑 0 40 −80 40 0 0 𝑻𝟑
∗ =
0 0 0 12,5 0 0 𝑻̇𝟒 0 0 40 −41,95 1,95 0 𝑻𝟒
0 0 0 0 0,08 0 𝑻̇𝟓 0 0 0 1,95 −2,95 1 𝑻𝟓
0 0 0 0 0 0,08 0 0 0 0 1 −3 𝑻𝟔
𝑻̇𝟔
80
0
0 𝑺𝑬
0 0 𝑺𝑰
0 0
0 2
n 1
T T n
Remarques : Le vecteur est discrétisé par rapport au temps, on aboutit à: Ti i i
t
Cette équation étant valable pour les 5 murs, elle donne au total 30 équations,
et correspond ainsi au nombre total des nœuds des différentes parois
(bilans de flux au niveau de chaque nœud).
La résolution de ce système d’équations permet de remonter aus Ti, on peut déduire alors les
flux sur les différentes faces intérieures et extérieures pour chaque mur.
𝟏 𝑺𝑬
𝑪𝒐𝒏𝒅𝒖𝒄𝒕𝒊𝒇 𝒔𝒖𝒓𝒇.𝒆𝒙𝒕 𝑩é𝒕𝒐𝒏 𝑩é𝒕𝒐𝒏 𝟏 𝑺𝑬 𝑪𝒐𝒏𝒗𝒆𝒄𝒕𝒊𝒇 𝒔𝒖𝒓𝒇.𝒆𝒙𝒕 𝑪𝑬 𝑺𝑬 𝒂𝑬
𝟏
𝟔 𝑺𝑰
𝑪𝒐𝒏𝒅𝒖𝒄𝒕𝒊𝒇 𝒔𝒖𝒓𝒇.𝒊𝒏𝒕, 𝒊𝒔𝒐𝒍𝒂𝒏𝒕 𝒊𝒔𝒐𝒍𝒂𝒏𝒕 𝟔 𝑺𝑰 𝑪𝒐𝒏𝒗𝒆𝒄𝒕𝒊𝒇 𝒔𝒖𝒓𝒇.𝒊𝒏𝒕. 𝑪𝑰 𝒂𝑰 𝑺𝑰
𝟐
23
Ces formules sont valables pour les 5 parois.
Pour la paroi vitrée
TSEi 1 TSIi
Données numériques : λ = 1.2 W/ (M K); ρc= 2.106 J/ (m3K).
Vitre
𝟏 𝑺𝑬,𝟏 𝑺𝑬 𝟏 𝟏,𝑺𝑰 𝑺𝑰 𝟏
2
Avec : C c e 2 10 4 J / K m 2 K SE ,1 K1, SI 240 W / ( K .m 2 )
e
𝒏 𝟏 𝒏
𝟏 𝟏 𝒏 𝟏 𝒏 𝟏 𝒏 𝟏 𝒏 𝟏
𝑺𝑬,𝟏 𝑺𝑬 𝟏 𝟏,𝑺𝑰 𝑺𝐈 𝟏
𝟎 𝟒
La densité de flux émise par la surface i est : é𝒎𝒊𝒔,𝒊 𝒊 𝒊 𝒊 𝟎 𝑺𝑰𝒊
𝟎
D’où, la densité de flux net est : 𝒏𝒆𝒕,𝒊 é𝒎𝒊𝒔,𝒊 𝒂𝒃𝒔𝒐𝒓𝒃é,𝒊 𝒊 𝒊 𝒊 𝒊
Ainsi, le flux reçu par une surface i et qui provient de la surface j est :
𝟒
𝒊 𝒊 𝒋 𝟎 𝑺𝑰𝒋 𝒋 𝒋 𝒋 𝒋 𝒋𝒊
On peut alors déduire la densité de flux net qui est perdue par chacune des faces
𝟎
𝒏𝒆𝒕,𝒊 𝑮𝑳𝑶 𝒊
𝟎
𝒊 𝒊 𝒊
Étant donné que ei = ai 𝒏𝒆𝒕,𝒊 𝑮𝑳𝑶 𝒊 𝒊 𝒊
𝟏 𝟎 𝟏 𝟎
On a 𝒊,𝑮𝑳𝑶 𝒊 𝒏𝒆𝒕,𝒊 𝑮𝑳𝑶 𝒊 𝒊 𝒊
On remarque que, si les températures de toutes les surfaces intérieures sont égales à
une même valeur équivalente 𝑺𝑰 , alors 𝟒
𝒏𝒆𝒕,𝑮𝑳𝑶 𝟎 𝑺𝑰
𝟒 𝟒
𝒏𝒆𝒕,𝑮𝑳𝑶 𝟎 𝑺𝑰𝒊 𝑺𝑰
𝟒 𝟒 𝟐 𝟐
Puisque 𝑺𝑰𝒊 𝑺𝑰 𝑺𝑰𝒊 𝑺𝑰 𝑺𝑰𝒊 𝑺𝑰 𝑺𝑰𝒊 𝑺𝑰
𝟐 𝟐
𝒏𝒆𝒕,𝑮𝑳𝑶 𝟎 𝑺𝑰𝒊 𝑺𝑰 𝑺𝑰𝒊 𝑺𝑰 𝑺𝑰𝒊 𝑺𝑰
HRi
En posant 𝒊 𝟎
𝟐
𝑺𝑰𝒊
𝟐
𝑺𝑰 𝑺𝑰𝒊 𝑺𝑰 : coefficient d’échange radiatif et 𝒊 𝑺𝑰𝒊 𝑺𝑰
alors 𝒏𝒆𝒕,𝑮𝑳𝑶 devient :
Hr1
Hr2 0
Hr3
𝒏𝒆𝒕,𝑮𝑳𝑶 𝒊
Hr4
0 Hr5
Hr6 29
Etapes de calcul :
30
Bilan radiatif intérieur en CLO (dû à la température du soleil)
On cherche ici à déterminer l’éclairement E pris en compte dans l’équation de flux intérieur déjà
présentée. 𝟔
𝟎
Pour la surface i, on a : 𝒊 𝒊,𝑪𝑳𝑶 𝒊 𝒊,𝑪𝑳𝑶 𝒋 𝒋𝒊 𝒋,𝑪𝑳𝑶 𝒋
Eclairement 𝒋 𝟏,𝒋 𝒊 Eclairement réfléchi par
direct « j » et atteint « i »
E1,CLO E 01,CLO
1 2 F12 3 F13 4 F14 5 F15 6 F16
0
1 F21 1 3 F23 4 F24 5 F25 E
6 F26 2,CLO E 2,CLO
On peut ici faire l’hypothèse que, le flux solaire qui pénètre dans le local par la vitre, touche
uniquement le plancher.
Par conséquent, seul le plancher reçoit un éclairement dit « primaire » ou direct en provenance
du soleil 𝟎𝒊,𝑪𝑳𝑶 =300 W/m2. De plus le plancher et les autres parois (sauf celle vitrée) reçoivent
un rayonnement diffus de 100 W/m2.
Pour les parois non vitrées : a CLO 0.8 CLO 1 aCLO 1 0.8 0.2
Pour la surface vitrée : aVCLO VCLO 0.06 .
Après avoir laissé passer le soleil, cette paroi se comporte comme les autres (échange par
convection et conduction).
1
Pour les facteurs de forme, c’est le même cas précédent : Fij
5
1
Pour une paroi opaque : Fij j * 0.2 0.04
5
1
Pour la vitre : F
ij j * 0.06 0.012
5
32
-
1 -0,012 -0,04 -0,04 -0,04 E1CLO 400 Plancher
0,04
-
-0,04 1 -0,04 -0,04 -0,04 E2CLO 0 Vitrage
0,04
-0,04 -0,012 1 -0,04 -0,04 -0,04 E3CLO 100 Paroi
- * =
-0,04 -0,012 1 -0,04 -0,04 E4CLO 100 Paroi
0,04
-
-0,04 -0,012 -0,04 1 -0,04 E5CLO 100 Paroi
0,04
-
-0,04 -0,012 -0,04 -0,04 1 E6CLO 100 Paroi
0,04
Après inversion de la matrice, on aboutit aux éclairements CLO intérieurs suivants pour chaque
face :
E1CLO 422
E2CLO 38
E3CLO 133
=
E4CLO 133
E5CLO 133
E6CLO 133
Ceci conduit à l’éclairement à prendre en considération pour le bilan des faces intérieures
33
Etapes de calcul :
34
Bilan des surfaces internes
Bilan sur une paroi « i »
𝑪𝒐𝒏𝒗,𝒊𝒏𝒕 𝑮𝑳𝑶,𝒊𝒏𝒕 𝑪𝑳𝑶,𝒊𝒏𝒕 𝒄𝒐𝒏𝒅,𝒊𝒏𝒕
fGLO, int
fcond
Flux conductif
𝑺𝑰𝒊 𝟔𝒊
𝒄𝒐𝒏𝒅,𝒊𝒏𝒕 𝒊 𝒊
𝒊
36
Bilan des surfaces extérieures de chaque mur
On suppose un échange, d’une part, avec la voûte
céleste considérée à la température Tciel, et d’autre
part, avec le sol à la température Tsol=Text fGLO, int
Text
Toutes les surfaces sont considérées noires, d’où ε = 1 fcond
La vitre reçoit, aussi bien que le toit, l’éclairement 400 W/m2 (direct+diffus). Mais, laissant
passer les courtes longueurs d’ondes, étant donné qu’elle est transparente au rayonnement
solaire, son coefficient d’absorption est nul pour les CLO. Ce qui engendre pour la vitre un flux
radiatif nul.
L’éclairement reçu par chacune des faces extérieures est : E1CLO 0 Sol
Avec 𝒊,𝑪𝒊𝒆𝒍 le facteur de forme entre la paroi et ciel, 𝒊,𝒔𝒐𝒍 est le facteur de forme paroi, sol :
𝒊,𝑪𝒊𝒆𝒍 et 𝒊,𝒔𝒐𝒍
𝟒 𝟒 𝟒 𝟒
𝑮𝑳𝑶,𝑬𝒊 𝑮𝑳𝑶,𝑬𝒊 𝟎 𝑪𝒊𝒆𝒍 𝑺𝑬𝒊 𝑮𝑳𝑶,𝑬𝒊 𝟎 𝒔𝒐𝒍 𝑺𝑬𝒊
39
𝟒 𝟒 𝟐 𝟐
Par linéarisation : 𝑪𝒊𝒆𝒍 𝑺𝑬𝒊 𝑪𝒊𝒆𝒍 𝑺𝑬𝒊 𝑪𝒊𝒆𝒍 𝑺𝑬𝒊 𝑪𝒊𝒆𝒍 𝑺𝑬𝒊
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
Soient : 𝒓𝒔𝒐𝒍 𝒔𝒐𝒍 𝑺𝑬𝒊 𝒔𝒐𝒍 𝑺𝑬𝒊 et 𝒓𝒄𝒊𝒆𝒍 𝑪𝒊𝒆𝒍 𝑺𝑬𝒊 𝑪𝒊𝒆𝒍 𝑺𝑬𝒊
Coefficient d’échange radiatif du sol Coefficient d’échange radiatif du ciel
Alors :
Nous considérons également que la face intérieure du plancher, dite adiabatique, ne rayonne
pas.
Les inconnues de l’équation sont les TSEi, les hrciel et hrsol dépendant des TSEi.
40
Etapes de calcul :
41
Vérification de l’adéquation entre le nombre d’équations et d’inconnues
1. Inconnues :
Température intérieure du local Ti(t) : 1 inconnue
Températures internes aux parois : 5*6+1 (6 nœuds par paroi, sauf la paroi vitrée qui
n’en présente qu’un) : 31 inconnues
Températures de surface intérieures des 6 parois : 6 inconnues
Températures de surface extérieures des 6 parois : 6 inconnues
44 inconnues.
2. Equations :
Bilan sensible d’air du local : 1 équation.
Equation de la chaleur qui donne 6 équations pour une paroi normale, une par nœud,
et une équation pour la vitre, qui ne présente qu’un nœud : 31 équations.
Equations de bilan de surface (intérieure et extérieure) donnant chacune 6 équations :
12 équations (équations de flux au niveau d’une surface intérieure, équations de flux
au niveau d’une face extérieure, aboutissant au calcul des TSEi).
44 équations.
42
Merci pour votre attention
43