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Ecole Nationale d’Ingénieurs de Monastir Université de Monastir

Département de Génie Energétique

Thermique de Bâtiments
Chapitre IV
Simulation Thermique
Dynamique d’un Bâtiment

Objectif de ce chapitre
Etablir le comportement d’un local
en régime transitoire

AU 2022-2023 1
Introduction
 Les bâtiments de très faible consommation énergétique ne se comportent pas comme
ceux traditionnels.

Une modélisation fine de leurs comportements s’impose afin d’optimiser leurs conception
vis à vis des besoins en chauffage et aussi du confort d'été.

En effet, les phénomènes qui étaient négligeables auparavant pour les bâtiments à 200
kWh/m².an en besoins de chauffage sont devenus de première importance pour les BBC
(besoins de chauffage ayant l'ordre de 30 kWh/m².an).

Il s’agit bien de traitement de ponts thermiques, de gestion d’apports internes et solaires,


d'étanchéité du bâtiment, ...
 En plus, le bâtiment très isolé est davantage susceptible d’enregistrer des surchauffes
estivales par l’effet « Thermos ». Donc, il s’avère essentiel de minimiser apports solaires
et internes, aussi de maximiser l'inertie et de prévoir du rafraîchissement naturel efficace.

 Les impacts de conception architecturale sur besoins de chauffage et confort d'été


doivent donc être quantifiés à l'avance. Ceci représente l'intérêt de Simulation
Thermique Dynamique ou STD.

2
 Cette simulation thermique dynamique calcule, au pas de temps horaire, les besoins du
bâtiment et ce en fonction de la météo et de l'occupation des locaux, ...

Ceci permet d’accéder aux températures, besoins en chauffage/climatisation, apports


solaires, ... heure par heure pour toutes les zones qu’on a prédéfinies pour le
bâtiment.
La STD prends en compte plusieurs paramètres tels que inertie thermique de
bâtiment, ponts thermiques, comportement des usagers, stratégie de
régulation, … Elle permet en outre des études de sensibilités intéressantes.

 La STD sert entre autres à identifier et quantifier l'impact de fuites énergétiques tels
que ponts thermiques, infiltration, ventilation, ... visant la validation des concepts et des
solutions techniques.

Logiciels
ArchiWizard, Blast, Climawin, DesignBuilder, DOE-2, EnergyPlus, Lesosai, m2m,
Pleiades+Comfie, Simbad, Tas, Trnsys, Virtual Environment

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Principales étapes de la STD
 La STD a comme principe d’étudier, sur une année complète, ou bien sur une période
qu’on définie (au moins quelques jours), avec un pas de temps d’une heure, ou inférieur,
le comportement thermique du bâtiment, pour uniquement son enveloppe, ou aussi y
compris les systèmes techniques.
Le calcul tenant compte de tout paramètre influant le bilan, tels que apports internes /
externes, inertie de bâtiment, transmission à travers parois, …

 Ainsi, la majorité d’outils utilisés font la saisie 3D de l’enveloppe de bâtiment tout en


intégrant toutes parois opaques / vitrées et autres éléments de modénature ou de
protection solaire.

 La modélisation commence en premier par la saisie des caractéristiques des différentes


parois qui constituent l’enveloppe du bâtiment, ainsi que celle des parois internes faisant
la séparation entre locaux.

Ces caractéristiques englobent à la fois les caractéristiques thermiques et


hygrothermiques.

 Il faut décrire ces caractéristiques pour chaque couche formant chaque paroi. Ceci aura
une influence sur le bilan dynamique.
4
 Le climat doit être décrit par sa position longitude / latitude permettant à un algorithme
solaire de faire le calcul des incidences solaires à chaque moment figurant dans la
période de calcul, ceci d’une part.

D’autre part les données météorologiques qui décrivent heure par heure, également le
long de la période de calcul, toute sollicitation thermique extérieure, doivent être
spécifiée.

Il s’agit au moins de la température extérieure, du rayonnement solaire direct / diffus, et


parfois l’humidité relative, la vitesse et direction du vent.

 La pertinence des données météorologiques représente un point crucial de la simulation


thermique dynamique, malheureusement souvent négligée.

 Vient après une description fine du bâtiment dans ses usages.


 L’hypothèse essentielle étant l’utilisation de zones « thermiquement homogènes" ; il
s’agit de regrouper les différents locaux, ou éventuellement parties de locaux, en des
zones qui soient soumises pratiquement aux mêmes sollicitations thermiques, qui
regroupent les apports internes, les transmissions à travers les parois, les apports
solaires, ...

 Définir ces zones a une double influence sur la complexité de calcul, d’une part, donc sur
sa fiabilité, et d’autre part, sur la finesse de résultats attendus. Cette action agit
fortement sur la précision de calcul entrepris par le concepteur.
5
 Pour chaque zone thermique, le concepteur doit décrire, au pas temps habituellement
horaire, les différents apports internes.
Ces apports sont :
Apport par éclairage artificiel.
Apport sensible, parfois également latent (si le logiciel utilisé le prend en considération)
des occupants.
Apports sensibles / latents des équipements.

 La saisie des apports est faite heure par heure avec des plannings types.
Exemple : Pour une personne dans un bureau, les dégagements de chaleur sont saisis de 8
à 12 h, ensuite de 14 à 18 h. Ceci peut correspondre aux dégagements par personne, par
ordinateur individuel, par éclairage, tout en tenant compte, si possible, de la luminosité
extérieure.

 La pertinence de telles données va évidement conditionner les résultats obtenus bien qu’un
nombre appréciable entre elles n’est pas maitrisé par le concepteur. Il reste alors primordial
que ces données soient présentées d’une façon claire voire facilement compréhensible pour
maître d’ouvrage.
S’il est possible, il faut enquêter les utilisateurs afin de confirmer et valider les différentes
hypothèses d’occupation dans le but d’assurer la pertinence de la simulation.

 Les analyses, englobent également la saisie des comportements thermiques hiver et/ou été
dans le bâti. Pour certains outils, une description plus ou moins fine des systèmes peut être
ajoutée.
 Après la saisie des paramétrages, le calcul est lancé, puis interprété. 6
Applications de la STD
 La plus courante entre elles consiste à faire l'analyse du « Confort thermique
d'été » en absence de toute climatisation.

Très fréquemment, les programmes


indiquent en général le nombre d'heures où
il y a eu dépassement de température seuil,
souvent considérée égale à 28°.

Ceci n’exclue pas l’existence d'autres


méthodes. L’analyse se base en général sur
la valeur de la température opérative
affectée par température d'air dans la zone
et température moyenne de ces parois.
Identification des périodes de dépassement d’un seuil

 La deuxième application de la STD est l’évaluation des besoins en chauffage / climatisation


en tenant compte de la présence d'un système de rafraîchissement actif afin d’examiner les
différentes solutions techniques possibles sur l'enveloppe. 7
 En troisième lieu, une des applications courantes, moins répandue consiste en
l'estimation de consommation prévisionnelle réaliste nécessitant de tenir compte,
d’une façon affinée, des systèmes existants (techniques, de ventilation, d'émission chaud /
froid, de distribution, de production, …).

Limites de la STD
 La première est la validation des données d'entrée. La majorité de logiciels sur
marché sont validés par comparaison en employant des cellules tests, ou par comparaison
avec d’autres logiciels.

L’exactitude des résultats dépend surtout de la pertinence des données d'entrée plutôt que
du logiciel utilisé. En particulier, la sélection des données météorologiques doit tenir compte
de l'analyse projetée : il n'existe absolument pas de fichier météorologique idéal. Une
sélection des données météorologiques, fonction de l’analyse prévue, doit être effectuée.

Exemples :
• En projetant de faire un bilan prévisionnel pour consommation réaliste, on doit sélectionner
comme fichier météorologique celui correspondant à la moyenne des années précédentes.

• Dans le but de faire l’étude des conditions de confort d'été, en absence de climatisation, il
faudra plutôt sélectionner un été légèrement plus chaud que les étés moyens durant les 10 à
15 années dernières, ou même relatifs à été extrême.
8
 Le modèle de zone représente une autre limite de la STD vu les
hypothèses de base relatifs à un tel type de calcul. En effet, une zone
doit être définie par une température unique d'air indépendamment de la
position à l'intérieur.

Ainsi, les phénomènes de stratification ainsi que les phénomènes convectifs


localisés ne sont pas pris en considération menant ainsi à des véritables
difficultés surtout lors de modélisation de volumes importants tels que atrium.

D’autre part, modéliser les transferts d'air zones / extérieur et / ou


entre zones n’est pas chose facile. La plupart des logiciels, les imposent
comme saisies par l'utilisateur devant ainsi être définies au préalable.

Ceci ne permet pas de tenir compte des phénomènes aléatoires ou non


prévisibles tels que ventilation naturelle par ouverture des fenêtres ou
transferts d'air par convection naturelle.

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Principe de la STD
 La STD permet la modélisation du comportement thermique d’un bâtiment en s’appuyant
sur les données suivantes:

• La position géographique du site.


• Le concept architectural.
• Les masques intégrés du bâtiment.
• Les masques lointains / proches de son environnement.
• Les caractéristiques thermiques des parois et vitrages.
• Les sources de chaleur internes liées à l’utilisation théorique.
• La météorologie locale du site d’implantation.
• L’inertie du bâtiment.
• Les apports solaires passifs.

 La STD permet, pour un bâtiment de :

• Optimiser l’architecture (épaisseurs d’isolants, dimensions des protections solaires, ...).


• Choisir l’orientation optimale.
• Evaluer les risques de surchauffes estivales.
• Evaluer les besoins énergétiques.
• Préconiser des températures de consigne de fonctionnement pour minimiser les
consommations énergétiques.
10
 Les output des calculs sont :

o Besoin de chauffage (kWh/m².an)


o Besoin de climatisation (kWh/m²/an)
o Indices de confort

• Surchauffe maximale
• Taux d’inconfort
• Amplification de la température extérieure

o Diagramme de Sankey (modélisation graphique des besoins et déperditions)


o Evolution des températures avec plusieurs échelles de temps
o Apports solaires
o Histogramme des températures atteintes fonction du temps..

11
Bilan Thermique d’un Local
en Régime Dynamique

12
Objectifs : Mise en Équations en Régime Dynamique d’un Local.
On considère pour cela un local cubique avec vitrage

Etapes de calcul : Pour atteindre cet objectif il sera nécessaire de faire les étapes
suivantes :
Bilan sensible du volume d’air
Bilan thermique des surfaces intérieures et extérieures des parois
• Flux conduit sur les faces intérieures et extérieures de chaque mur
• Echanges radiatifs intérieurs en GLO (dû à la température des parois)

• Bilan radiatifs intérieurs en CLO (dû à la température du soleil)


• Bilan des surfaces internes
• Bilan des surfaces extérieures de chaque mur

Vérification de l’adéquation entre les nombres d’équations et d’inconnues

Remarques : Le terme CLO correspond aux rayonnements « Courte Longueur d’Onde » (λ ≤


2.5 µm) tels que Rayonnement solaire, Éclairage, avec un maximum
d’émission de 0.5 µm et des hautes températures.
Le terme GLO correspond aux rayonnements « Grande Longueur d’Onde » (λ
≥ 2.5 µm) tels que Parois, Occupants, Équipements, Sol, Voûte Céleste, avec
un maximum d’émission de 10 µm et des basses températures avoisinant la
température ambiante. 13
Bilan sensible du volume d’air
 On commence en premier lieu par déterminer le bilan enthalpique du volume d’air.
Ce bilan se décompose ce bilan en sensible et latent.
Dans ce cas on s’intéressera qu’à l’évolution de la température, on s’occupera que du bilan
sensible.

 La variation d’enthalpie sensible n’est autre que la somme des flux entrants.

dTaI  i  N NTP ( i )
 asCasV (i )
dt n 1
e
 
  Qmas (i , n ) Cas TaI  n   TaI  i     S j hcij Tsij  i   TaI  i    
j 1
Pc
   Puissance
Dégagée
Echanges par Infiltration d'Air Echanges Convectifs Air/Surfaces

TaI (i) : température de l’air du local TaI (n) : température du local adjascent

NTP (i) : nombre total des parois de la pièce i

Indices utilisés indiquant : i : relatif à la zone i, I : Intérieur, E : Extérieur

Le local n’étant en contact qu’avec une zone unique, l’extérieur, N=1.

Les parois intérieures sont de nombre 6 et elles ont même coefficient d’échange convectif.
dTaI  t  6
Donc :  aI CaIV  qmasCaI TaE  TaI  t     ShcI TsIj  i   TaI  t   Pc
dt j 1 14
L’application numérique considère les valeurs qui suivent :

Pc = 1000 W hcI = 4 W/ (m2. K) ρaI = 1.2 kg/ m3 CaI = 1000 J/(kg. K) TaE = 11°C

Qv = 30 m3/ h ; ρaI= 1.2 kg/ m3  qmas = 36 kg/h= 0.01 kg/s

S = 3*3 = 9 m2 V = 33 = 27 m3

dTaI  t  6
32400  10 11  TaI  t     36 TsIj  i   TaI  t    1000
dt j 1

Cette équation peut être discrétiser, en fonction du temps et de façon implicite, on a alors :

TaI n 1  TaI n 6
 aI CaIV  qmasCaI  TaE  TaI    ShcI TsIj n 1  TaI n 1   Pc
n 1

t j 1

TaI n 1  TaI n 6
AN. : 32400
t

 10 11  TaI n 1

  36 TsIj n 1  TaI n 1   1000
j 1

TaI n 1
n
Les inconnues dans cette équation : TaI TsIj n1
n 1
Pour exprimer les TaI en fonction des TaI n, il est nécessaire de déterminer les température
des surfaces intérieurs TsIj n1
n 1
Les températures TsIj sont déterminées en écrivant les bilans thermiques relatifs aux
15
surfaces intérieures de toutes les parois.
Etapes de calcul :

Bilan sensible du volume d’air

Bilan thermique des surfaces intérieures et extérieures des parois


• Flux conduit sur les faces intérieures et extérieures de chaque mur

• Echanges radiatifs intérieurs en GLO (dû à la température des parois)

• Bilan radiatifs intérieurs en CLO (dû à la température du soleil)

• Bilan des surfaces internes

• Bilan des surfaces extérieures de chaque mur

Vérification de l’adéquation entre les nombres d’équations et d’inconnues

16
Bilan thermique des surfaces intérieures et extérieures des parois
Soit une paroi, au niveau de sa surface intérieure on a :

Flux conductif fcond


Echange radiatif CLO
Le bilan s’écrit alors : fCLO

𝒄𝒐𝒏𝒅 𝒄 𝒄𝒐𝒏𝒗𝒆𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝑮𝑳𝑶 𝑪𝑳𝑶

La détermination de chacun des termes relatifs à cette équation et pour chacune des 6
faces, conduit à 6 équations dont les termes vont être déterminés dans ce qui suit.

Flux conduit sur les faces intérieures/extérieures de chaque mur

On cherche un système matriciel de la forme :

𝑺𝑬
avec
𝑺𝑰
Ce système matriciel donne une approximation des champs de température dans le béton et
17
aussi l’isolant formant une paroi.
Pour établir ce système matricielle, on considère une paroi formée d’une couche de béton
d’épaisseur 0,2 m et une autre isolante d’épaisseur 0,08 m.

x1 x2
L’équation de la chaleur s’écrit :

𝑺𝑬𝒊 𝑺𝑰𝒊

1 2 3 4 5 6
En prenant p = 0, λ = constante et le transfert
de la chaleur est unidirectionnel, on obtient :
𝟐
Béton Isolant
𝟐
Ep : 0,2 m Ep : 0,08 m

Pour trouver une approximation du champ de température, dans le béton et dans l’isolant et
ainsi résoudre cette équation, on utilise la discrétisation spatiale suivante.
Dans ce qui suit, on choisit comme données numériques les valeurs suivantes :
Béton : λ1 =2 W/ (m K) ; ∆x1 = 0.05 m ; ρ1c1= 2.5 106 J/ (K. m3)
Isolant : λ2 =0.04 W/ (m K) ; ∆x2 = 0.04 m ; ρ2c2= 2.0 104 J/ (K. m3)

𝝏𝟐 𝑻
Discrétisation du terme , sachant que :
𝝏𝒙𝟐
𝟐
𝒊 𝟏 𝒊 𝒊 𝟏 𝒊
𝟐
𝟐

𝟐 𝟐 𝒊 𝟏 𝒊 𝒊 𝒊18𝟏
𝟐
𝟐 𝒊 𝟏 𝒊 𝒊 𝒊 𝟏
𝟐

𝒊 𝟏 𝒊 𝒊 𝒊 𝟏

L’écriture des équations bilan pour chaque


nœud, mène à l’équation matricielle cherchée. x1 x2

𝒊 𝒊 𝒊,𝒊 𝟏 𝒊 𝟏 𝒊 𝒊,𝒊 𝟏 𝒊 𝟏 𝒊
𝑺𝑬𝒊 𝑺𝑰𝒊
Avec est la capacité thermique et
1 2 3 4 5 6
l’ inverse de la résistance thermique
𝜟𝒙𝟏
Remarque : A l’interface isolant / béton on a un 𝟐
problème. La résolution de ce problème se fera à
Béton Isolant
travers la conservation de flux à l’interface :
Ep : 0,2 m Ep : 0,08 m
flux arrivant = flux sortant.

Equation bilan au nœud 1 : 𝟏 𝟏 𝟏,𝑺𝑬 𝑺𝑬 𝟏 𝟏,𝟐 𝟐 𝟏


𝑱 𝟐. 𝝀𝟏 𝑾 𝝀𝟏 𝑾
𝑪𝟏 = 𝝆𝟏 𝒄𝟏 𝜟𝒙𝟏 = 𝟎, 𝟏𝟐𝟓. 𝟏𝟎𝟔 𝑲𝟏,𝑺𝑬 = = 𝟖𝟎 𝑲𝟏,𝟐 = = 𝟒𝟎
𝑲𝒎𝟐 𝜟𝒙𝟏 𝑲𝒎𝟐 𝜟𝒙𝟏 𝑲𝒎𝟐
 C1  C2  C3  C4  K  K 3,2  K 4,3 
2,1

Equation bilan au nœud 2 : 𝟐 𝟐 𝟐,𝟏 𝟏 𝟐 𝟐,𝟑 𝟑 𝟐

Equation bilan au nœud 3 : 𝟑 𝟑 𝟑,𝟐 𝟐 𝟑 𝟑,𝟒 𝟒 𝟑 19


Equation bilan au nœud 4 : 𝟒 𝟒 𝟒,𝟑 𝟑 𝟒 𝟒,𝟓 𝟓 𝟒

Pour estimer 𝟒,𝟓 on applique la conservation de flux à l’interface béton/isolant (nœuds 4 et


5), donc :
𝒊𝒏𝒕 𝟒 𝟓 𝒊𝒏𝒕
𝟏 𝟐 𝟏 𝟐 Avec Tint est la température à l’interface
𝟏 𝟐

𝐍𝟏 𝐍𝟏 ∑ 𝐍𝐢 𝒊𝒏𝒕 𝟒 𝟓 𝒊𝒏𝒕 𝟓 𝟒
Sachant que : =…..=∑
𝐃𝟏 𝐃𝟏 𝐃𝐢 𝟏 𝟐 𝟏 𝟐
𝟏 𝟐 𝟏 𝟐

𝟒,𝟓 𝟓,𝟒
𝟏 𝟐
𝟏 𝟐

Equation bilan au nœud 5 :


𝟓 𝟓 𝟓,𝟒 𝟒 𝟓 𝟓,𝟔 𝟔 𝟓
𝑱 𝝀𝟐 𝑾
𝑪𝟓 = 𝑪𝟔 = 𝝆𝟐 𝒄𝟐 𝜟𝒙𝟐 = 𝟎, 𝟎𝟖. 𝟏𝟎𝟒 𝑲𝟓,𝟔 = 𝑲𝟔,𝟓 = =𝟏
𝑲𝒎𝟐 𝜟𝒙𝟐 𝑲𝒎𝟐

Equation bilan au nœud 6 :


𝟔 𝟔 𝟔,𝟓 𝟓 𝟔 𝟔,𝑺𝑰 𝑺𝑰 𝟔

𝟐. 𝝀𝟐 𝑾
𝑲𝟔,𝑺𝑰 = =𝟐
𝜟𝒙𝟐 𝑲𝒎𝟐 20
En résumé :

Nœud 1 : 𝟏 𝟏 𝟏,𝑺𝑬 𝑺𝑬 𝟏 𝟏,𝟐 𝟐 𝟏


Nœud 2 : 𝟐 𝟐 𝟐,𝟏 𝟏 𝟐 𝟐,𝟑 𝟑 𝟐

Nœud 3 : 𝟑 𝟑 𝟑,𝟐 𝟐 𝟑 𝟑,𝟒 𝟒 𝟑


Nœud 4 :
𝟒 𝟒 𝟒,𝟑 𝟑 𝟒 𝟒,𝟓 𝟓 𝟒 𝟏 𝟏
𝑺𝑬
Nœud 5 : 𝟓 𝟓 𝟓,𝟒 𝟒 𝟓 𝟓,𝟔 𝟔 𝟓 𝟐 𝟐 𝑺𝑰
Nœud 6 : 𝟔 𝟔 𝟔,𝟓 𝟓 𝟔 𝟔,𝑺𝑰 𝑺𝑰 𝟔 𝟑 𝟑

𝟒 𝟒
𝟓
𝟓
𝟔
𝟔

1
2

= 3
A.N
4
5
6

21
− 𝐾 , +𝐾 , 𝐾 , 0 0 0 0
𝐾 , − 𝐾 , +𝐾 , 𝐾 , 0 0 0
0 𝐾 − 𝐾 +𝐾 𝐾, 0 0
, , ,
= − 𝐾 +𝐾 0 0
0 0 𝐾, , ,
0 0 0 𝐾 , − 𝐾 , +𝐾 , 𝐾 ,
0 0 0 0 𝐾 , − 𝐾 , +𝐾 ,

−120 40 0 0 0 0
40 −80 40 0 0 0
A.N = 0 40 −80 40 0 0
0 0 40 −41,95 1,95 0
0 0 0 1,95 −2,95 1
0 0 0 0 1 −3

𝐾 , 0 80 0
0 0 0 0
= 0 0 A.N = 0 0
0 0 0 0
0 0 0 0
0 𝐾, 0 2

22
12,5 0 0 0 0 0 𝑻̇𝟏 𝑻𝟏
−120 40 0 0 0 0
0 12,5 0 0 0 0 𝑻̇ 𝑻𝟐
𝟐 40 −80 40 0 0 0
0 0 12,5 0 0 0 𝑻̇𝟑 0 40 −80 40 0 0 𝑻𝟑
∗ =
0 0 0 12,5 0 0 𝑻̇𝟒 0 0 40 −41,95 1,95 0 𝑻𝟒
0 0 0 0 0,08 0 𝑻̇𝟓 0 0 0 1,95 −2,95 1 𝑻𝟓
0 0 0 0 0 0,08 0 0 0 0 1 −3 𝑻𝟔
𝑻̇𝟔
80
0
0 𝑺𝑬
0 0 𝑺𝑰
0 0
0 2
n 1
T  T n
Remarques : Le vecteur est discrétisé par rapport au temps, on aboutit à: Ti  i i
t
Cette équation étant valable pour les 5 murs, elle donne au total 30 équations,
et correspond ainsi au nombre total des nœuds des différentes parois
(bilans de flux au niveau de chaque nœud).
La résolution de ce système d’équations permet de remonter aus Ti, on peut déduire alors les
flux sur les différentes faces intérieures et extérieures pour chaque mur.
𝟏 𝑺𝑬
𝑪𝒐𝒏𝒅𝒖𝒄𝒕𝒊𝒇 𝒔𝒖𝒓𝒇.𝒆𝒙𝒕 𝑩é𝒕𝒐𝒏 𝑩é𝒕𝒐𝒏 𝟏 𝑺𝑬 𝑪𝒐𝒏𝒗𝒆𝒄𝒕𝒊𝒇 𝒔𝒖𝒓𝒇.𝒆𝒙𝒕 𝑪𝑬 𝑺𝑬 𝒂𝑬
𝟏

𝟔 𝑺𝑰
𝑪𝒐𝒏𝒅𝒖𝒄𝒕𝒊𝒇 𝒔𝒖𝒓𝒇.𝒊𝒏𝒕, 𝒊𝒔𝒐𝒍𝒂𝒏𝒕 𝒊𝒔𝒐𝒍𝒂𝒏𝒕 𝟔 𝑺𝑰 𝑪𝒐𝒏𝒗𝒆𝒄𝒕𝒊𝒇 𝒔𝒖𝒓𝒇.𝒊𝒏𝒕. 𝑪𝑰 𝒂𝑰 𝑺𝑰
𝟐
23
Ces formules sont valables pour les 5 parois.
Pour la paroi vitrée

On utilise la même méthode. Cependant, on prend en compte, dans la discrétisation spatiale,


uniquement les températures de surface avec un nœud intermédiaire.

TSEi 1 TSIi
Données numériques : λ = 1.2 W/ (M K); ρc= 2.106 J/ (m3K).
Vitre

Equation bilan au nœud 1 : e = 0,01 m

𝟏 𝑺𝑬,𝟏 𝑺𝑬 𝟏 𝟏,𝑺𝑰 𝑺𝑰 𝟏

2
Avec : C   c e  2 10 4 J / K m 2 K SE ,1  K1, SI   240 W / ( K .m 2 )
e

𝒏 𝟏 𝒏
𝟏 𝟏 𝒏 𝟏 𝒏 𝟏 𝒏 𝟏 𝒏 𝟏
𝑺𝑬,𝟏 𝑺𝑬 𝟏 𝟏,𝑺𝑰 𝑺𝐈 𝟏

La discrétisation par rapport au temps pour la vitre aboutie à :


𝒏 𝟏 𝒏
𝟒 𝟏 𝟏 𝒏 𝟏 𝒏 𝟏 𝒏 𝟏
𝑺𝑬 𝑺𝐈 𝟏
24
Etapes de calcul :

Bilan sensible du volume d’air

Bilan thermique des surfaces intérieures et extérieures des parois


• Flux conduit sur les faces intérieures et extérieures de chaque mur

• Echanges radiatifs intérieurs en GLO (dû à la température des parois)

• Bilan radiatifs intérieurs en CLO (dû à la température du soleil)

• Bilan des surfaces internes

• Bilan des surfaces extérieures de chaque mur

Vérification de l’adéquation entre les nombres d’équations et d’inconnues

Echanges radiatifs intérieurs en GLO (dus à la température des parois)


Dans l’étude on considère les 6 surfaces intérieures du local.

Toutes les surfaces Si de température Ti ont pour coefficient d’absorption « ai » et


d’émissivité « ei » constant : αi = εi = 0.9. 25
On considère également un rayonnement hémisphérique diffus.

𝟎 𝟒
La densité de flux émise par la surface i est : é𝒎𝒊𝒔,𝒊 𝒊 𝒊 𝒊 𝟎 𝑺𝑰𝒊

La densité de flux absorbée est : 𝒂𝒃𝒔𝒐𝒓𝒃é,𝒊 𝒊 𝒊 Ei : éclairement reçu par la surface i

𝟎
D’où, la densité de flux net est : 𝒏𝒆𝒕,𝒊 é𝒎𝒊𝒔,𝒊 𝒂𝒃𝒔𝒐𝒓𝒃é,𝒊 𝒊 𝒊 𝒊 𝒊

Le flux réfléchi par Si est : 𝒓é𝒇𝒍é𝒄𝒉𝒊,𝒊 𝒊 𝒊 𝒊 i : coefficient de réflexion de la surface i

Ainsi, le flux reçu par une surface i et qui provient de la surface j est :

𝟒
𝒊 𝒊 𝒋 𝟎 𝑺𝑰𝒋 𝒋 𝒋 𝒋 𝒋 𝒋𝒊

Etant donné que 𝒊 𝒊𝒋 𝒋 𝒋𝒊 , alors l’éclairement reçu par la surface « i » en


provenance de toutes les surfaces « j » du local s’écrit :
𝟔
𝟒
𝒊 𝒋 𝟎 𝑺𝑰𝒋 𝒋 𝒋 𝒊𝒋
𝒋 𝟏
26
Application numérique : on fait l’hypothèse que le coefficient de transmission de toutes
les parois est nul t = 0 (parois opaques)
𝑮𝑳𝑶 𝑮𝑳𝑶 𝑮𝑳𝑶

Le système matriciel s’écrit alors : 𝒊,𝑮𝑳𝑶


𝟏 𝟎
𝒊
𝟒
𝟏 𝟎 𝑺𝑰𝟏
𝟏 𝟒
𝟐 𝟎 𝑺𝑰𝟐
𝟒
𝟑 𝟎 𝑺𝑰𝟑
𝟒
𝟒 𝟎 𝑺𝑰𝟒
𝟓 𝟒
𝟎 𝑺𝑰𝟓
𝟑 𝟒
𝟎 𝑺𝑰𝟔

On peut alors déduire la densité de flux net qui est perdue par chacune des faces

𝟎
𝒏𝒆𝒕,𝒊 𝑮𝑳𝑶 𝒊
𝟎
𝒊 𝒊 𝒊
Étant donné que ei = ai 𝒏𝒆𝒕,𝒊 𝑮𝑳𝑶 𝒊 𝒊 𝒊

𝟏 𝟎 𝟏 𝟎
On a 𝒊,𝑮𝑳𝑶 𝒊 𝒏𝒆𝒕,𝒊 𝑮𝑳𝑶 𝒊 𝒊 𝒊

Avec la matrice unité


27
On fait l’hypothèse qu’il n’y a pas de sources GLO que les parois, ainsi le flux net s’écrit :
𝟔
𝟎 𝟒
𝒏𝒆𝒕,𝒊 é𝒎𝒊𝒔,𝒊 𝒂𝒃𝒔𝒐𝒓𝒃é,𝒊 𝒊 𝒊 𝒊 𝒋 𝟎 𝒋 𝒋 𝒋 𝒊𝒋
𝒋 𝟏

On cherche une écriture matricielle du problème sous la forme : 𝟎


𝒊,𝑮𝑳𝑶 𝒊
𝟎
𝟏 𝟏
𝟎
𝟐 𝟐
𝟑 𝟎
𝒊,𝑮𝑳𝑶 𝟎 𝟑
𝟒 𝒊 𝟎
𝟒
𝟓 𝟎
𝟓
𝟔 𝟎
𝟔
Les surfaces étant planes, on a Fii=0

En plus, pour i ≠j, S i F i j  S j F j i et puisque Si  S j alors Fij  F ji


6
1
Etant donné que  Fij  1 D’où, pour i ≠j, on a Fij  28
j 1 5
𝟏 𝟎 𝟒
𝒏𝒆𝒕,𝒊 𝑮𝑳𝑶 𝒊 𝒊 𝒊 𝟎 𝑺𝑰𝒊

Souvent on fait la linéarisation du système matriciel relatif aux échanges radiatifs.

On remarque que, si les températures de toutes les surfaces intérieures sont égales à
une même valeur équivalente 𝑺𝑰 , alors 𝟒
𝒏𝒆𝒕,𝑮𝑳𝑶 𝟎 𝑺𝑰

𝟒 𝟒
𝒏𝒆𝒕,𝑮𝑳𝑶 𝟎 𝑺𝑰𝒊 𝑺𝑰

𝟒 𝟒 𝟐 𝟐
Puisque 𝑺𝑰𝒊 𝑺𝑰 𝑺𝑰𝒊 𝑺𝑰 𝑺𝑰𝒊 𝑺𝑰 𝑺𝑰𝒊 𝑺𝑰

𝟐 𝟐
𝒏𝒆𝒕,𝑮𝑳𝑶 𝟎 𝑺𝑰𝒊 𝑺𝑰 𝑺𝑰𝒊 𝑺𝑰 𝑺𝑰𝒊 𝑺𝑰

HRi

En posant 𝒊 𝟎
𝟐
𝑺𝑰𝒊
𝟐
𝑺𝑰 𝑺𝑰𝒊 𝑺𝑰 : coefficient d’échange radiatif et 𝒊 𝑺𝑰𝒊 𝑺𝑰
alors 𝒏𝒆𝒕,𝑮𝑳𝑶 devient :

Hr1
Hr2 0
Hr3
𝒏𝒆𝒕,𝑮𝑳𝑶 𝒊
Hr4
0 Hr5
Hr6 29
Etapes de calcul :

Bilan sensible du volume d’air

Bilan thermique des surfaces intérieures et extérieures des parois


• Flux conduit sur les faces intérieures et extérieures de chaque mur

• Echanges radiatifs intérieurs en GLO (dû à la température des parois)

• Bilan radiatifs intérieurs en CLO (dû à la température du soleil)

• Bilan des surfaces internes

• Bilan des surfaces extérieures de chaque mur

Vérification de l’adéquation entre les nombres d’équations et d’inconnues

30
Bilan radiatif intérieur en CLO (dû à la température du soleil)
On cherche ici à déterminer l’éclairement E pris en compte dans l’équation de flux intérieur déjà
présentée. 𝟔
𝟎
Pour la surface i, on a : 𝒊 𝒊,𝑪𝑳𝑶 𝒊 𝒊,𝑪𝑳𝑶 𝒋 𝒋𝒊 𝒋,𝑪𝑳𝑶 𝒋
Eclairement 𝒋 𝟏,𝒋 𝒊 Eclairement réfléchi par
direct « j » et atteint « i »

La réciprocité des facteurs de forme, Si Fij  S j F ji , conduit à : 𝟔


𝟎
𝒊,𝑪𝑳𝑶 𝒊,𝑪𝑳𝑶 𝒊𝒋 𝒋,𝑪𝑳𝑶 𝒋
𝒋 𝟏,𝒋 𝒊

𝒊,𝑪𝑳𝑶 étant l’éclairement reçu par la surface i en courte longueur d’onde

Exemple : Pour la surface 1 : E1  E 01  F12 E2  2  F13 E3 3    F16 E6  6


Tenant compte des 6 parois, on abouti à l’équation matricielle suivante :

E1,CLO E 01,CLO
1   2 F12  3 F13   4 F14  5 F15  6 F16
0
 1 F21 1  3 F23   4 F24  5 F25 E
 6 F26 2,CLO E 2,CLO

 1 F31  2 F32 1   4 F34  5 F35  6 F36 E3,CLO E 03,CLO



 1 F41   2 F42  3 F43 1  5 F45  6 F46 E4,CLO E 0 4,CLO
 1 F51  2 F52  3 F53   4 F54 1  6 F56 E5,CLO E 05,CLO
 1 F61   2 F62  3 F63   4 F64  5 F65 1 E6,CLO E 0
6,CLO 31
Le problème rencontré ici est la détermination des flux solaires primaires, ou éclairements directs
𝒊,𝑪𝑳𝑶 , s’exerçant sur chaque paroi i :
𝟎

On peut ici faire l’hypothèse que, le flux solaire qui pénètre dans le local par la vitre, touche
uniquement le plancher.

Par conséquent, seul le plancher reçoit un éclairement dit « primaire » ou direct en provenance
du soleil 𝟎𝒊,𝑪𝑳𝑶 =300 W/m2. De plus le plancher et les autres parois (sauf celle vitrée) reçoivent
un rayonnement diffus de 100 W/m2.

 Pour les parois non vitrées : a CLO  0.8   CLO  1  aCLO  1  0.8  0.2
 Pour la surface vitrée : aVCLO  VCLO  0.06 .

Après avoir laissé passer le soleil, cette paroi se comporte comme les autres (échange par
convection et conduction).
1
 Pour les facteurs de forme, c’est le même cas précédent : Fij 
5
1
 Pour une paroi opaque : Fij  j  * 0.2  0.04
5
1
 Pour la vitre : F 
ij j  * 0.06  0.012
5

L’écriture matricielle se présente alors comme suit :

32
-
1 -0,012 -0,04 -0,04 -0,04 E1CLO 400 Plancher
0,04
-
-0,04 1 -0,04 -0,04 -0,04 E2CLO 0 Vitrage
0,04
-0,04 -0,012 1 -0,04 -0,04 -0,04 E3CLO 100 Paroi
- * =
-0,04 -0,012 1 -0,04 -0,04 E4CLO 100 Paroi
0,04
-
-0,04 -0,012 -0,04 1 -0,04 E5CLO 100 Paroi
0,04
-
-0,04 -0,012 -0,04 -0,04 1 E6CLO 100 Paroi
0,04

Après inversion de la matrice, on aboutit aux éclairements CLO intérieurs suivants pour chaque
face :
E1CLO 422

E2CLO 38

E3CLO 133
=
E4CLO 133

E5CLO 133

E6CLO 133

Ceci conduit à l’éclairement à prendre en considération pour le bilan des faces intérieures
33
Etapes de calcul :

Bilan sensible du volume d’air

Bilan thermique des surfaces intérieures et extérieures des parois


• Flux conduit sur les faces intérieures et extérieures de chaque mur

• Echanges radiatifs intérieurs en GLO (dû à la température des parois)

• Bilan radiatifs intérieurs en CLO (dû à la température du soleil)

• Bilan des surfaces internes

• Bilan des surfaces extérieures de chaque mur

Vérification de l’adéquation entre les nombres d’équations et d’inconnues

34
Bilan des surfaces internes
Bilan sur une paroi « i »
𝑪𝒐𝒏𝒗,𝒊𝒏𝒕 𝑮𝑳𝑶,𝒊𝒏𝒕 𝑪𝑳𝑶,𝒊𝒏𝒕 𝒄𝒐𝒏𝒅,𝒊𝒏𝒕
fGLO, int
fcond
Flux conductif
𝑺𝑰𝒊 𝟔𝒊
𝒄𝒐𝒏𝒅,𝒊𝒏𝒕 𝒊 𝒊
𝒊

Pour l’isolant : λ=0.04 et ∆x = 0.04 alors (Smur = 9 m2)

Pour la vitre : λ=1.2 et ∆x = 0.01 alors (Svitre = 2.5 m2)


𝟔

𝒄𝒐𝒏𝒅,𝒊𝒏𝒕 𝑺𝑰𝒊 𝟔𝒊 𝑺𝑰𝒊 𝟔𝒊


𝒊 𝟐

Flux CLO : 𝑪𝑳𝑶 𝑪𝑳𝑶 𝑪𝑳𝑶 Flux CLO : 𝑮𝑳𝑶

hci : Coefficient convectif de la paroi « i »


Flux convectif 𝑪𝒐𝒏𝒗 𝒄𝒊 𝒊 𝑺𝑰𝒊 𝑨𝑰𝒊
TAIi : Température de l’air intérieur
𝑾
Connaissant 𝒄𝒊 et 𝒊
𝟐
𝑪𝒐𝒏𝒗 𝑺𝑰𝒊 𝑨𝑰𝒊
𝒎𝟐 𝑲

𝑺𝑰𝒊 et 𝒊 et 𝑮𝑳𝑶 et 𝑮𝑳𝑶 sont définis ci-dessus 35


Etapes de calcul :

Bilan sensible du volume d’air

Bilan thermique des surfaces intérieures et extérieures des parois


• Flux conduit sur les faces intérieures et extérieures de chaque mur

• Echanges radiatifs intérieurs en GLO (dû à la température des parois)

• Bilan radiatifs intérieurs en CLO (dû à la température du soleil)

• Bilan des surfaces internes

• Bilan des surfaces extérieures de chaque mur

Vérification de l’adéquation entre les nombres d’équations et d’inconnues

36
Bilan des surfaces extérieures de chaque mur
On suppose un échange, d’une part, avec la voûte
céleste considérée à la température Tciel, et d’autre
part, avec le sol à la température Tsol=Text fGLO, int
Text
Toutes les surfaces sont considérées noires, d’où ε = 1 fcond

𝑪𝒐𝒏𝒗,𝒆𝒙𝒕 𝑮𝑳𝑶,𝒆𝒙𝒕 𝑪𝑳𝑶,𝒆𝒙𝒕 𝒄𝒐𝒏𝒅,𝒆𝒙𝒕


Ts, es
Flux conductif Sol
𝑺𝑬𝒊 𝟏𝒊 Pour le béton : λ=2 W/mK
𝒄𝒐𝒏𝒅,𝒆𝒙𝒕 𝒊 𝒊
et ∆x = 0.05 m alors
𝒊
𝟔

𝒄𝒐𝒏𝒅,𝒆𝒙𝒕 𝑺𝑬𝒊 𝟏𝒊 𝑺𝑬𝒊 𝟏𝒊


𝒊 𝟐

Flux convectif 𝑪𝒐𝒏𝒗,𝑬𝒙𝒕 𝒄𝒆,𝒊 𝒊 𝒆𝒙𝒕 𝑺𝑬𝒊


TAE = 11°C (température de l’air extérieur).
On considère que (formule de LARET) ; avec v = 2 m/s.
D’où hce,i =10, on considère que l’action du vent est la même sur toutes les parois.
Pour le plancher, face numéro 1, la face inférieure est considérée adiabatique, et on prend
hce,i =0. Pour les autres parois, hce,i =10 W/m2K.
37
Les inconnues du problème sont alors les TSEi (températures des surfaces extérieures).
Echanges radiatifs
Flux CLO : 𝑪𝑳𝑶,𝒊 𝑪𝑳𝑶,𝒊 𝑪𝑳𝑶,𝒊 Avec 𝑪𝑳𝑶,𝒊

𝑪𝑳𝑶,𝒊 est fonction des données météorologiques du site.


Considérons que les différentes parois sont exposées directement au soleil, sauf le plancher, et
donc vont recevoir un éclairement direct de 300 W/m2 + un rayonnement solaire diffus de 100
W/m2. La paroi du plancher, par contre, ne reçoit aucun rayonnement CLO, n’étant en contact
qu’avec le sol.

La vitre reçoit, aussi bien que le toit, l’éclairement 400 W/m2 (direct+diffus). Mais, laissant
passer les courtes longueurs d’ondes, étant donné qu’elle est transparente au rayonnement
solaire, son coefficient d’absorption est nul pour les CLO. Ce qui engendre pour la vitre un flux
radiatif nul.
L’éclairement reçu par chacune des faces extérieures est : E1CLO 0 Sol

E2CLO 400 Vitre


Les 𝑪𝑳𝑶,𝒊 sont, en considérant 𝒗𝒊𝒕𝒓𝒆 :
E3CLO 400 Paroi
j1CLO 0 Sol =
E4CLO 400 Paroi
j2CLO 0 Vitre
𝑪𝑳𝑶,𝒊 𝑷𝒂𝒓𝒐𝒊 𝑪𝑳𝑶,𝑬𝒊 E5CLO 400 Paroi
j3CLO 320 Paroi
= E6CLO 400 Paroi
𝑪𝑳𝑶,𝒊 j4CLO 320 Paroi

j5CLO 320 Paroi


38
j6CLO 320 Paroi
Flux GLO :
Les échanges GLO se font d’une part, avec le sol de température égale à celle de l’air
extérieur ; TAE = 11°C et, d’autre part, avec la voûte céleste de température Tciel = 0°C. On
a alors :
𝟒 𝟒 𝟒
𝑮𝑳𝑶,𝑬𝒊 𝑮𝑳𝑶,𝑬𝒊 𝒊 𝟎 𝑺𝑬𝒊 𝑮𝑳𝑶,𝑬𝒊 𝑪𝒊𝒆𝒍 𝑪𝒊𝒆𝒍,𝒊 𝟎 𝑪𝒊𝒆𝒍 𝑮𝑳𝑶,𝑬𝒊 𝒔𝒐𝒍 𝒔𝒐𝒍,𝒊 𝟎 𝒔𝒐𝒍

En tenant compte de la réciprocité des facteurs de forme, et de l’égalité des coefficients


d’absorption et d’émission en GLO, on aboutit à :
𝟒 𝟒 𝟒
𝑮𝑳𝑶,𝑬𝒊 𝑮𝑳𝑶,𝑬𝒊 𝟎 𝑺𝑬𝒊 𝑮𝑳𝑶,𝑬𝒊 𝒊,𝑪𝒊𝒆𝒍 𝟎 𝑪𝒊𝒆𝒍 𝑮𝑳𝑶,𝑬𝒊 𝒊,𝒔𝒐𝒍 𝟎 𝒔𝒐𝒍

Avec 𝒊,𝑪𝒊𝒆𝒍 le facteur de forme entre la paroi et ciel, 𝒊,𝒔𝒐𝒍 est le facteur de forme paroi, sol :

𝒊,𝑪𝒊𝒆𝒍 et 𝒊,𝒔𝒐𝒍

Avec « p » est l’inclinaison de la paroi par à l’horizontal, p = 90 ° si les parois sont


horizontales et p = 0 ° si les parois sont horizontales
On déduit alors :

𝟒 𝟒 𝟒 𝟒
𝑮𝑳𝑶,𝑬𝒊 𝑮𝑳𝑶,𝑬𝒊 𝟎 𝑪𝒊𝒆𝒍 𝑺𝑬𝒊 𝑮𝑳𝑶,𝑬𝒊 𝟎 𝒔𝒐𝒍 𝑺𝑬𝒊

39
𝟒 𝟒 𝟐 𝟐
Par linéarisation : 𝑪𝒊𝒆𝒍 𝑺𝑬𝒊 𝑪𝒊𝒆𝒍 𝑺𝑬𝒊 𝑪𝒊𝒆𝒍 𝑺𝑬𝒊 𝑪𝒊𝒆𝒍 𝑺𝑬𝒊

𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
Soient : 𝒓𝒔𝒐𝒍 𝒔𝒐𝒍 𝑺𝑬𝒊 𝒔𝒐𝒍 𝑺𝑬𝒊 et 𝒓𝒄𝒊𝒆𝒍 𝑪𝒊𝒆𝒍 𝑺𝑬𝒊 𝑪𝒊𝒆𝒍 𝑺𝑬𝒊
Coefficient d’échange radiatif du sol Coefficient d’échange radiatif du ciel

Alors :

𝑮𝑳𝑶,𝑬𝒊 𝑮𝑳𝑶,𝑬𝒊 𝒓𝒄𝒊𝒆𝒍 𝟎 𝑪𝒊𝒆𝒍 𝑺𝑬𝒊 𝑮𝑳𝑶,𝑬𝒊 𝒓𝒔𝒐𝒍 𝟎 𝒔𝒐𝒍 𝑺𝑬𝒊𝒍

Nous considérons également que la face intérieure du plancher, dite adiabatique, ne rayonne
pas.

On a 𝑮𝑳𝑶,𝑬𝒊 pour toutes les parois et pour la vitre, on a 𝑮𝑳𝑶,𝑬𝒊

Les inconnues de l’équation sont les TSEi, les hrciel et hrsol dépendant des TSEi.

40
Etapes de calcul :

Bilan sensible du volume d’air

Bilan thermique des surfaces intérieures et extérieures des parois


• Flux conduit sur les faces intérieures et extérieures de chaque mur

• Echanges radiatifs intérieurs en GLO (dû à la température des parois)

• Bilan radiatifs intérieurs en CLO (dû à la température du soleil)

• Bilan des surfaces internes

• Bilan des surfaces extérieures de chaque mur

Vérification de l’adéquation entre les nombres d’équations et d’inconnues

41
Vérification de l’adéquation entre le nombre d’équations et d’inconnues

1. Inconnues :
 Température intérieure du local Ti(t) : 1 inconnue
 Températures internes aux parois : 5*6+1 (6 nœuds par paroi, sauf la paroi vitrée qui
n’en présente qu’un) : 31 inconnues
 Températures de surface intérieures des 6 parois : 6 inconnues
 Températures de surface extérieures des 6 parois : 6 inconnues
 44 inconnues.

2. Equations :
 Bilan sensible d’air du local : 1 équation.
 Equation de la chaleur qui donne 6 équations pour une paroi normale, une par nœud,
et une équation pour la vitre, qui ne présente qu’un nœud : 31 équations.
 Equations de bilan de surface (intérieure et extérieure) donnant chacune 6 équations :
12 équations (équations de flux au niveau d’une surface intérieure, équations de flux
au niveau d’une face extérieure, aboutissant au calcul des TSEi).
 44 équations.
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Merci pour votre attention

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