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D’un Bâtiment
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Département d’Architecture-BEJAIA 3ème Année LMD Architecture
Mme BENALLAOUA S. Module d’équipement 01
INTRODUCTION :
Dans les pays industrialisés, le secteur «bâtiment » consomme plus du tiers de
l’énergie globale que ce soit pour : l'éclairage, les communications (téléphone, radio,
télévision), la production de biens (fabriques, cuisines, couture, etc.), les transports
(ascenseurs), la circulation de fluides tels que l'air (ventilation), l'eau (eau chaude, chauffage)
ou le chauffage et/ou le refroidissement, pour assurer un climat intérieur confortable. Mais la
plus grande part de l’énergie consommée dans les pays tempérés à froid concerne le chauffage
et le flux de chaleur généré dans le système de chauffage aboutit inévitablement à l'extérieur
(pertes de chaleur).
Faire le bilan thermique d’un local ou d’un bâtiment, consiste à faire l’inventaire de
toutes ses pertes de chaleur (déperditions) citées plus haut, et de tous ses gains (apports).
Pendant la période froide de l’année, du fait que, la température extérieure est très inferieure à
la température intérieure, le bâtiment perd de la chaleur par transmission à travers les parois
en contact avec l’ambiance extérieure et avec le sol. Il en perd également par ventilation
(renouvellement d’air) parce qu’il y’a entrée d’air extérieur froid dans ses locaux et sortie
d’air intérieur chaud.
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Un 2ème objectif : Est la possibilité qu’offre le calcul du bilan thermique afin de se rendre
compte de la qualité thermique des bâtiments conçus.
Pour aboutir à cet objectif, le bilan thermique ne doit pas être regardé comme une
simple méthode de calcul des besoins de chaleur, ses composantes doivent être lues par
l’architecte avec un œil critique. Pour que l’architecte arrivera finalement à la maitrise de la
qualité thermique du bâti et son amélioration.
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• Les déperditions par les parois liées aux différents types du mur et les toitures ;
• Les déperditions par les différents menuiseries (portes, fenêtres, portes fenêtres,
volets) ;
• Les déperditions par renouvèlement d’air qui est fonction des débits d’air extrait.
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4. 3. Zone climatique :
Selon le document technique règlementaire (D.T.R), les zones climatiques sont
déterminées suivant la saison et la situation géographique.
On peut distinguer deux zoning, un zoning d’hivers et un zoning d’été
a) Zoning d’hiver
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b) Zoning d’été:
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Récapitulation des données climatiques par zone (Hiver)
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B’ <500 0
>500 Voir zone B
C 500 à 1000 -2
>1000 -4
D <1000 5
>1000 4
D’ <1000 5
5. Les déperditions :
Une paroi d’un local chauffé en hiver perd de la chaleur vers l’extérieur ou bien vers
un local dont la température est plus basse en régime stationnaire, le flux de chaleur est donné
par la relation :
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K : coefficient de transmission linéique (lié à l’existence de pont thermique),
l : longueur du pont thermique(m)
S : surface de la paroi (m²) ,
Ti: température du local considéré en (°C),
Te: température extérieure ou celle du local voisin (°C)
Lorsqu’une paroi de local est constituée de parties ayant des coefficients K différents
(existence de portes, de fenêtres ou de parties de compositions différentes), l’utilisation de
l’équation précédente, pour le calcul des ses déperditions, devra se faire pour chacune des
parties séparément, on obtient donc, les déperditions de tout le local par:
A. La ventilation
Les flux d’air réels que l’on rencontre dans les bâtiments résultent des effets combinés
de la force thermique et de celle du vent. Elles peuvent opérer dans le même sens ou en sens
contraires selon la direction du vent et selon que la température intérieure ou extérieure est
plus élevée.
La seule force thermique ne produit qu’un faible mouvement de la masse totale de l’air
tandis que la pression de vent peut provoquer un flux d’air à travers toute la pièce, il peut être
contrôlé par les détails de conception des ouvertures orientation des bâtiments et des bais
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B. Contrôle des débits
Le débit de ventilation doit être suffisant pour assurer la qualité de l'air, mais réduit au
minimum pour éviter le gaspillage d'énergie. Il doit donc être contrôlé en fonction de la
demande.
C. Ouvertures de ventilation
Il existe de multiples manières de pratiquer des ouvertures contrôlées pour la
ventilation. Les fenêtres sont souvent utilisées pour la ventilation naturelle. Ces ouvrants
peuvent se classer en différents types, selon la manière de les ouvrir.
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L'ouvrant à la française tourne autour d'un axe vertical, en général vers l'intérieur
(comme en Suisse) mais parfois aussi vers l'extérieur (aux Pays Bas par exemple).
Les châssis tombants ont leur axe de rotation à la traverse inférieure et s'ouvrent
vers l'intérieur.
Les ouvrants projetant s'articulent sur l'axe horizontal supérieur. Ils s'ouvrent vers
l'extérieur.
L'axe de l'ouvrant basculant est horizontal, alors que l'ouvrant pivotant tourne
autour d'un axe vertical. Les axes de ces deux ouvrants se trouvent au centre de
l'ouvrant.
Les vantaux coulissants se déplacent parallèlement à leur plan. Cette catégorie
comprend les fenêtres à guillotine, les fenêtres escamotables vers le haut ou le bas
et les vitrages coulissants horizontaux.
Pour améliorer l'étanchéité à l'air de ces vitrages, on peut les plaquer contre le
châssis en position fermée. Ce sont les fenêtres à déplacement parallèle.
Les fenêtres à guillotine comprennent un châssis supérieur et un châssis inférieur
qui coulissent l'un devant l'autre et, grâce aux contre poids latéraux, peuvent se
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maintenir en n'importe quelle position. On peut obtenir une ventilation suffisante
dans bien des cas en n'ouvrant que fort peu en haut et en bas.
Les ouvrants peuvent être combinés dans une composition présentant plusieurs types.
Il est ainsi possible de combiner les avantages des divers types.
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5.2.1. Déperdition par ventilation contrôlée
Lorsque le bâtiment est doté d’une installation de ventilation mécanique contrôlée (V.M.C)
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Lorsque la paroi au vent considérée contient n ouvertures, sa perméabilité est donnée par:
L'air se déplace des zones de haute pression vers les zones de basse pression, tout comme la
chaleur se déplace des zones à température plus élevée vers les zones à température plus
faible.
Tableau : Perméabilité des joints a par mètre de longueur [m³/(m.h)]
L'air se déplace des zones de haute pression vers les zones de basse pression, tout
comme la chaleur se déplace des zones à température plus élevée vers les zones à température
plus faible.
Dans un bâtiment, deux causes peuvent être à l'origine d'une différence de pression entre
l'extérieur et l'intérieur : Le vent exerce une pression sur les façades exposées et une
dépression sur les façades opposées.
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Figure 9 : défauts d’étanchéité des bâtiments qui sont des sources de courants d’air inconfortables.
b) Caractéristique du local « R »:
Sous l’action du vent, l’air pénètre dans un local par les ouvertures au vent dont la
perméabilité est (al)A , il en ressort le même débit d’air intérieur par les ouvertures sous le
vent et dont la perméabilité est (al) P, le débit d’air s’écoule à travers le local dépend des deux
perméabilités, ce débit est proportionnel à la caractéristique de local R qui représente la
perméabilité du local entier et qui est donnée par :
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Un local qui n’a pas du tout d’ouverture sous le vent, (al) P = 0 a donc une
perméabilité R = 0. Ce local n’est par conséquent pas du tout perméable au vent et n’est le
siège d’aucune déperdition par ventilation.
Au contraire, pour la même perméabilité au vent (al) A, l’augmentation de la perméabilité
des ouvertures sous le vent entraine l’augmentation de la perméabilité R du local.
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Les déperditions Q 0v sont les pertes de chaleur lorsque le bâtiment ou le local est
soumis aux conditions intérieures et extérieures considérées dans leur calcul. Pour assurer le
chauffage, on devra mettre en place une puissance de chauffe supérieure à ces déperditions.
Cette puissance à installer représente les besoins de chaleur. Il y a donc une différence entre
les déperditions de chaleur d’un local ou d’un bâtiment et les besoins de chaleur
correspondant. Comme on peut le voir dans ce qui suit, les besoins de chaleur sont en général
plus élevés que les seules déperditions.
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5.4. Besoins de chaleur «QT» :
Ce besoin représente la somme algébrique des besoins de chaleur relatifs aux
déperditions par transmission et ventilation et des apports internes de chaleur, soient :
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a) Majoration « Zu » : pour interruption de l’exploitation
Pour les deux locaux de la figure, la température de 20°c pour l’air intérieur y est
assurée en leur apportant par le chauffage, l’équivalent de leurs déperditions respectives.
Cependant on peut constater dans le local 2, tous les murs extérieurs, sont par conséquent
froids sur leur face intérieure donnant une température moyenne radiante et donc une
température ressentie beaucoup plus basse que dans le local 1, ou Il y’a qu’un seul mur
extérieur.
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La majoration « ZH » est en relation avec l’action du soleil sur les différentes parois
extérieures des locaux, elle est appliquée en une seule fois à tout le local.
Pour l’éclairage artificiel et le matériel, on ne prendra en considération que les appareils qui
seront en fonctionnement durant toute la durée de l’exploitation du local.
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CONCLUSION
Dans les pays industrialisés, le secteur « bâtiment » consomme plus du tiers de
l’énergie globale, on parle de 30 à 40% de la consommation totale en énergie. De ce fait, les
logements représentent le plus grand gisement d’économies d’énergie. Ainsi, l’amélioration
de la performance énergétique est une priorité !!
Faire le bilan thermique fait prendre donc, conscience que les pertes de chaleur sont
inévitables et ne peuvent être complètement supprimées, il est cependant possible, avec une
assez bonne connaissance de la thermique du bâtiment, de les minimiser lors de la conception.
Une fois le bâtiment conçu et réalisé, l’équipement thermique qu’il reçoit doit
combattre des flux de chaleur imposés, moyennant le cout, qui dans certain cas (bâtiment mal
conçu thermiquement) est souvent loin d’être raisonnable.
BIBLIOGRAPHIE
DESMONS Jean. Aide-mémoire Génie climatique. 2e édition DUNOD, Paris, 2008, 2009.
438p