Vous êtes sur la page 1sur 104

THERMIQUE DU BÂTIMENT

I. INTRODUCTION
I. INTRODUCTION

La thermique du bâtiment est l’ensemble des sciences et techniques


visant à étudier les besoins énergétiques des bâtiments. Elle aborde
principalement la notion de confort thermique, l’étude des parois
composant l’enveloppe du bâtiment, le bilan thermique d’été, le bilan
thermique d’hiver, la climatisation (passive et active) et le
conditionnement d’air.

L’objectif général de ce cours est de donner aux étudiants les


connaissances nécessaires pour être sensibilisés à la notion de
performance globale de l'enveloppe et de ses équipements, d'être
sensibilisés aux principes de la thermique d'été.
II. Notion de Confort
II. Notion de Confort

1 Température de l'air
2 Humidité relative

3 Température
des surfaces environnantes

4 Vitesse de l'air

5 Les vêtements

6 Le taux métabolique
II. Notion de Confort
Le confort est une sensation physiologique (sensation du bien être)
faisant intervenir plus d'un paramètre.
Le confort thermique est traditionnellement lié à six paramètres :

1. Le métabolisme, qui est la production de chaleur interne au corps humain


permettant de maintenir celui-ci autour de 36,7°C. Un métabolisme de
travail correspondant à une activité particulière s’ajoute au métabolisme de
base du corps au repos.

2. L’habillement, qui représente une résistance thermique aux échanges de


chaleur entre la surface de la peau et l’environnement.

3. La température ambiante de l’air Ta.

4. La température moyenne des parois Tp.


5.L’humidité relative de l’air (HR), qui est le rapport exprimé en
pourcentage entre la quantité d’eau contenue dans l’air à la température ta et
la quantité maximale d’eau contenue à la même température.

6.La vitesse de l’air, qui influence les échanges de chaleur par convection.
Dans le bâtiment, les vitesses de l’air ne dépassent généralement pas 0,2
m/s.
II. Notion de Confort
III. Etudes des parois et climatisation passive
III.1. Etudes des parois
• Transfert de chaleur
1. Etudes des parois
• Isolation des parois
Pour isoler les parois d’un bâtiment il faut:
1. Etudes des parois
• Isolation des parois
L’isolant principal dans le bâtiment est :
1. Etudes des parois
• La conductivité thermique
La conductivité thermique est défini comme étant :
III.1. Etudes des parois
• Relation entre la conductivité thermique et la densité
III.1. Etudes des parois
• Conductivité thermique des différents matériaux par rapport à l’air
1. Etudes des parois
• Paramètres à prendre en compte pour le choix d’un matériau isolant
Les différents paramètres à prendre en compte pour le choix d’un matériau
d’isolation sont:
III.1. Etudes des parois
• Quelques matériaux d’isolation
Mousses organiques

béton cellulaire
autoclavé

Matériaux fibreux inorganiques

Mousses inorganiques Liège


III.1. Etudes des parois
• Quelques matériaux d’isolation
III.1. Etudes des parois
• Application des isolants
III.1. Etudes des parois
• Application des isolants
III.1. Etudes des parois
• Ponts thermique
III.1. Etudes des parois
• Ponts thermique
III.1. Etudes des parois
• Ponts thermique
Le pont thermique de détecte avant tout par ces effets:
III.1. Etudes des parois
• Ponts thermique
III.1. Etudes des parois
• Ponts thermique
III.1. Etudes des parois
• Ponts thermique
III.1. Etudes des parois
• Caractéristiques thermiques des matériaux
III.1. Etudes des parois
• Caractéristiques thermiques des matériaux
III.2. Climatisation passive
III.2.1. Contrôle solaire
III.2. Climatisation passive
III.2.1. Contrôle solaire
III.2. Climatisation passive
III.2.1. Contrôle solaire
III.2. Climatisation passive
III.2.1. Contrôle solaire
III.2. Climatisation passive
III.2.1. Contrôle solaire
2. Climatisation passive
1. Contrôle solaire

Dans les climats chauds, les ovans fixes et les persiennes fournissent un
ombrage efficace. Les stores mobiles empêchent la ventilation, ce qui est
souhaitable dans les climats chauds et humides. Le verre ne doit pas
couvrir plus de 50% de la surface du mur.

Persiennes Ovan fixé


Store mobile
III.2. Climatisation passive
III.2.1. Contrôle solaire
III.2. Climatisation passive
III.2.1. Contrôle solaire
III.2. Climatisation passive
III.2.1. Contrôle solaire
III.2. Climatisation passive
III.2.1. Contrôle solaire
III.2. Climatisation passive
III.2.1. Contrôle solaire
III.2. Climatisation passive
III.2.2. La ventilation
III.2. Climatisation passive
III.2.2. La ventilation
Une vitesse d’air de 1m/s permet de baisser la température à l’intérieure
de bâtiment jusqu’à 4°C.
Cette vitesse d’air permet de diminuer les charges de refroidissement des
personnes par l’évaporation de l’eau à la surface du corps.
III.2. Climatisation passive
III.2.2. La ventilation
La climatisation passive consiste à reproduire dans le bâtiment les
conditions de confort d’une personne sous un arbre balayé par une
vitesse d’air de 1m/s
III.2. Climatisation passive
III.2.2. La ventilation

Pour faire une ventilation naturelle, un bâtiment n'a pas besoin


nécessairement d'être orienté perpendiculairement au vent extérieur
dominant. Il peut être orienté à n'importe quel angle pratique entre 0 et
30 degrés sans perdre aucun aspect bénéfique de la brise.

Si le vent dominant vient de l'est ou de l'ouest, le bâtiment peut être


orienté à 35 degrés par rapport au vent incident afin de diminuer la
chaleur solaire, ce qui sacrifie légèrement la réduction du mouvement
de l'air à l'intérieur.

Les grandes ouvertures, portes et fenêtres sont avantageuses dans un


climat chaud et humide pourvu qu'elles soient efficacement protégées
contre la pénétration du rayonnement solaire, la pluie et l'intrusion
d'insectes.
IV. Les différents types de chaleur
VI.1. La Chaleur Sensible
VI.2. La Chaleur Latente
V. Bilan thermique d’été
Le principe du bilan thermique
La détermination des performances d’une installation consiste à calculer le bilan
thermique de cette installation, c’est à dire la puissance calorifique à mettre en
oeuvre pour maintenir sa température stable.
Le principe du bilan thermique
V. Bilan thermique d’été
Avant de commencer le calcul du bilan thermique, le technicien devra
connaître tous les facteurs qui pourront affecter son évaluation.

Des relevés précis, détaillés, complets sont à la base même du bilan. C’est à
partir de la connaissance de ces éléments et si le bilan a été étudié avec soin,
que l’on pourra déterminer l’installation la plus économique et la plus
efficace, compte tenu des résultats à obtenir.

La prise en compte de ces différents paramètres permet d’éviter d’utiliser les


coefficients de sécurité lors de l’évaluation des bilans qui sont à l’origine du
surdimensionnement des équipements de climatisation.
V. Bilan thermique d’été

Nous citons ci-dessous les principaux éléments à prendre en considération.

 Orientation du local : situation des locaux à conditionner par rapport aux :


- Points cardinaux, géographique (latitude, longitude), climatiques,
- Immeubles voisins produisant de l’ombre,
- Surface réfléchissante : eau, sable, parking, etc.

 Plans d’architecture, les détails montrant la structure interne de l’immeuble,


les croquis à main

 Dimensions du local : longueur, largeur, hauteur sous plafond,

 Matériaux de construction : nature des matériaux, épaisseur des murs,


toits, plafonds, plancher

 Couleurs des matériaux : couleurs des murs et du toit,


V. Bilan thermique d’été

Le bilan thermique d’été d’un bâtiment consiste à déterminer:

1. Les charges dues à l’environnement intérieur (apports intérieurs)

• apports dus aux occupants (sensibles et latents);


• apports dus aux machines électriques (sensibles);
• apports dus à l’éclairage (sensible);
• processus industriels (sensibles et / ou latents);
• tuyauteries et conduits intérieurs (sensible).

2. Les charges dues à l’environnement extérieur (apports extérieurs)

• apports dus à l’infiltration d’air (sensibles + latentes);


• apports dus aux vitrages (sensibles);
• apports dus aux parois extérieures (sensibles).
V. Bilan thermique d’été
V.1. Heure de charges de climatisation maximales dans les locaux
C’est l’heure pour laquelle tous les calculs du bilan thermique seront effectués.
Pour déterminer cette heure de charges de climatisation maximales, nous
devons suivre les étapes énumérées ci-après :

Etape 1 : Orienter les locaux pour déterminer la pointe de climatisation

Nous présentons sur la figure suivante, les 30 types d’orientations possibles


des locaux à climatiser. Cette figure est à utiliser avec le tableau 1 qui précise
pour un local donné, le nombre de murs exposés et leurs différentes
orientations.
V.1. Heure de charges de climatisation maximales dans les locaux

Figure 4:
V.1. Heure de charges de climatisation maximales dans les locaux

Etape 2 : Déterminer l’heure de charges de réfrigération maximales dans les


locaux

Le bilan thermique sera effectué à l’heure où les charges de climatisation


seront maximales. Cette heure sera déterminée à partir du tableau 1 en
combinaison avec le tableau 2 qui indiqueront l’heure d’apport solaire
maximale et le rayonnement incident en fonction de l’exposition des parois du
local étudié.

Cette heure de climatisation devra coïncider avec l’heure des apports solaires
maximaux et les charges internes maximales (maximum de personnes ou
fonctionnement des équipements).

Si les heures d’apports maximaux des charges externes (rayonnement solaire)


et internes ne coïncident pas, nous devrons choisir l’heure de charges de
climatisation maximale suivant l’exploitation des locaux.
V.1. Heure de charges de climatisation maximales dans les locaux
V.1. Heure de charges de climatisation maximales dans les locaux
V.1. Heure de charges de climatisation maximales dans les locaux
V.1. Heure de charges de climatisation maximales dans les locaux
V.1. Heure de charges de climatisation maximales dans les locaux
Les enveloppes des bâtiments dans lesquels nous

vivons et nous travaillons doivent garantir certaines

caractéristiques fonctionnelles
Résistance thermique surfacique
C’est un flux thermique, par m², traversant un mètre de
matériau pour une différence de température de 1K entre
les deux faces du matériau

r
Résistance thermique d'échange
superficiel (Rsi et Rse)
Quand une paroi est en contact avec l’air, elle échange de la
chaleur par conduction, par convection avec cet air et par
rayonnement avec son environnement.
L’ensemble de ces transferts thermiques est défini de façon
conventionnelle pour une vitesse de vent, des
émissivités et des températures normalement
rencontrées dans le domaine du bâtiment.
 he : coefficient d'échange thermique superficiel entre une paroi
et une ambiance extérieure en W/m²K.
 hi : coefficient d'échange thermique superficiel entre une paroi
et une ambiance intérieure en W/m²K.
quelques valeurs de hi,he, rsi, rse
LE COEFFICIENT DE TRANSMISSION THERMIQUE
"U"
Le coefficient de transmission thermique est l'inverse
de la résistance thermique totale (r) de la paroi.
EXPRESSION DU COEFFICIENT DE
TRANSMISSION THERMIQUE " U "
Le coefficient de transmission surfacique du flux de
chaleur à travers la paroi ou coefficient de transmission
thermique de la paroi (en W/m²K) est donnée par la
relation
V.2. CALCUL DES APPORTS EXTÉRIEURS
V.2.1. Calcul des apports par transmission (sensible)
L’apport par transmission à travers une surface S (surface paroi opaque ou transparente)
est déterminé par l’expression suivante :

Φ = 𝑈𝑆 𝑇𝑒 − 𝑇𝑖

1 =
avec 𝑈=
𝑅𝑇
Exemple:
Calculer l’apport par transmission du mur composite de surface unitaire
suivant:

Les coefficients d’échanges convectifs à l’extérieur et à l’intérieur sont


respectivement 10 et 8 W/m2°C
plusieurs parois simple(s) et composite(s).
Exemples :
 Façade avec mur et vitrage.
Cloison de séparation (mur et porte) entre deux pièces d’un appartement

Façade avec mur et vitrage Cloison de séparation (mur et porte)


Une façade comporte un mur de surface S1 = 25 m² et une partie vitrée
de surface S2 = 5 m²
Les coefficients de transmission thermiques du mur et du vitrage sont
respectivement :
Um = 1,23 W/m²K et Uv = 2,81 W/m²K.
La façade sépare deux ambiances aux températures égales à 20° C et
-3° C.
1) Calculer les flux thermiques Φm et Φv traversant le mur et la baie
vitrée.
En déduire le flux thermique Φ traversant l’ensemble de la façade.
2) Calculer le coefficient de transmission thermique U de la façade.
En déduire le flux thermique Ф traversant la façade...
Les ponts thermiques

Ce sont des parties de paroi offrant une moindre résistance thermique


Exemples : poteau en béton, profilé de soutien de plaques de plafond
Les ponts thermiques
Expression du coefficient de transmission
thermique global
Suite application 2
Les liaisons ont une longueur totale ℓ = 38 m et un coefficient de
transmission linéique
ψ = 0,4 W/m/K, les ponts thermiques ponctuels sont égaux à χ =
1,7 W/K.
3) Calculer le flux thermique Φp perdu par les ponts.
4) Calculer le flux thermique perdu Φ
par la façade de deux façons différentes.
V.2. CALCUL DES APPORTS EXTÉRIEURS
V.2.2. Calcul des apports par rayonnement solaire

-Pour un mur -Pour un vitrage


Φ= α.F.S.R m
Φ = α . g . S . Rv
α = coefficient d’absorption du vitrage [2]
• g = facteur de réduction est fonction du
• α = coefficient d’absorption de la paroi mode de protection de la
recevant le rayonnement fenêtre contre le rayonnement solaire
• S = surface de la parois en m² • S = surface vitrée (m²)
• F = facteur de rayonnement solaire • Rv = intensité du rayonnement solaire sur
• Rm = rayonnement solaire absorbé sur la les vitrages W/m² ; elle est définie de la
surface du mur en W/m² même manière que Rm et est donnée par le
même tableau dans lacolonne «v».

-Pour un mur -Pour un vitrage


Φ= α.F.S.R m Φ =α . g . S . Rv
2. CALCUL DES APPORTS EXTÉRIEURS
3. Calcul des apports par infiltration d’air
• Apport par infiltration(chaleur sensible)
Φ = 0,34. 𝑞𝑣𝑖. (𝑇𝑒 −𝑇𝑖 )
0,34 représente la chaleur sensible volumique de l’air en Wh/m3.K
𝑞𝑣𝑖représente le débit volumique d’infiltration en m3/h

• Apport par infiltration(chaleur latente)

Φ = 0,84. 𝑞𝑣𝑖. (𝑊 𝑒 −𝑊 𝑖 )
𝑊 𝑒 =teneur en eau de l’air extérieur g/kg air sec
𝑊𝑖 = teneur en de l’air intérieur g/kg air sec

0,84 représente la chaleur latente volumique de l’air en Wh/m3


3. CALCUL DES APPORTS INTERIEURS
1. Calcul des apports dus aux occupants

Elle est donnée en fonction de la température intérieure et du degré


d’activités.
On distingue deux sortes d’apports générés par les occupants:

Apports chaleur sensible occupants:


Qoc,s=n.Coc,s[W]

Apports chaleur latente occupants:


Qoc,L=n.Coc,L[W]

• n= nombre d’occupants
• Coc,s= chaleur sensible des occupants (W)
• Coc,L= chaleur latente des occupants (W)
V.3. CALCUL DES APPORTS INTERIEURS
V.3.2. Calcul des apports dus à l’éclairage

Il constitue une source de chaleur sensible et dépend du type de lampe

Lampe incandescente Lampe fluorescente

Φelec= P
Φelec = 1,25P

• P= Puissance de la lampe [W]


V.3. CALCUL DES APPORTS INTERIEURS
V.3.3. Calcul des apports dus aux appareils
On distingue trois catégories d’appareils:
• Les appareils de bureautique: ce sont généralement les ordinateurs
individuels, les écrans et tous les équipements électriques
(ne créant pas d’apports latents) dont le nombre est proportionnel au
nombre d’occupants
•L’appareillage électrique (hors système d’éclairage): les appareils
considérés ici sont identiques à ceux considérés dans la catégorie
bureautique, mais leur nombre est proportionnel à la surface du local et
non au nombre d’occupants

•Les machines : ici, on considère les appareils porteurs d’apports


latents (par exemple les mécanismes de cuisson), ainsi que les appareils
dont la puissance ne peut rapporté ni à la surface du local, ni au
nombre d’occupants(par exemple une photocopieuse).
V.3. CALCUL DES APPORTS INTERIEURS
V.3.4. Calcul des apports dus aux appareils
Les apports sensibles bruts par les machines sont donc donnée par:

Φ 𝑚𝑎𝑐ℎ = 𝐶𝑠,𝑏. 𝑛 + 𝐶𝑠,𝑎𝑝𝑝.𝑆ℎ + 𝐶𝑠,𝑚𝑎𝑐ℎ

Avec:
n= nombre d’occupants pour la période considérée

𝐶𝑠,𝑏= apports sensibles pour la bureautique (en W/occupants)

𝐶𝑠,𝑎𝑝𝑝= apports sensibles par l’appareillage électrique (en W/m2)

𝐶𝑠,𝑚𝑎𝑐ℎ= apports sensibles par les machines (en W)

Sh: surface habitable du local


VI. Charges thermiques totales
VI. Charges thermiques totales

Le bilan thermique total est la somme de tous les apports externes


et internes. Il est plus pratique de faire la somme des apports sensibles
et latentes. D’où:
Φ𝑇 = Φ𝑆 + Φ𝐿
• Apports sensibles totales
Ce sont les apports de chaleur sensible dans le bâtiment, dus à la
différence entre l’intérieure et l’extérieure; on a :
Φ𝑆 = Φ𝑡𝑟,𝑚,𝑣 + Φ𝑎𝑠,𝑚,𝑣 + Φ𝑖𝑛𝑓,𝑠 + Φ𝑜𝑐,𝑠 + Φ𝑒𝑙𝑒𝑐 +Φ𝑚𝑎𝑐ℎ,𝑠
• Apports latentes totales
Ce sont les apports de chaleur latente dus à la différence de quantité
de vapeur d’eau contenue dans l’air extérieur et intérieur.

Φ𝐿 = Φ𝑖𝑛𝑓,𝑙 + Φ𝑜𝑐,𝑙 + Φ𝑒𝑙𝑒𝑐 + Φ𝑚𝑎𝑐ℎ,𝑙


VII. Bilan thermique d’hiver
VII. Bilan thermique d’hiver
Le bilan thermique d’hiver consiste à calculer l’ensemble des déperditions
thermique et des gains.
VII. Bilan thermique d’hiver
VII. Bilan thermique d’hiver
VII.1. Déperditions par transmission
Les déperditions par transmission à travers les murs et vitrages se calcule
comme suit:
Φ = 𝑈𝑆 𝑇𝑖 − 𝑇𝑒

1 =
avec 𝑈=
𝑅𝑇
VII. Bilan thermique d’hiver
VII.2. Déperditions par les ponts thermiques
Φ = 𝑘l 𝑇𝑖−𝑇𝑒
Avec:
k= Coefficient de liaison en W/m.K
l= Longueur de liaison en m
𝑇𝑒=Température de l’air extérieur
𝑇𝑖= Température de l’air intérieur
VII. Bilan thermique d’hiver
VII.3. Déperditions par infiltration d’air

Φ = 0,34. 𝑞𝑣𝑖. (𝑇𝑖− 𝑇𝑒

0,34 représente la chaleur volumique de l’air en Wh/m3.K

𝑞𝑣𝑖représente le débit volumique d’infiltration en m3/h


VII. Bilan thermique d’hiver
VII.4. Déperditions par ventilation

Φ = 0,34. 𝑞𝑣𝑣. (𝑇𝑖− 𝑇𝑒 )

0,34 représente la chaleur volumique de l’air en Wh/m3.K

𝑞𝑣𝑣 représente le débit de ventilation en m3/h

Le débit de ventilation est dû soit à la ventilation naturelle s’opérant


par les orifices prévus à cet effet soit à la ventilation mécanique contrôlée.
VII. Bilan thermique d’hiver
VII.4. Gain solaire

-Pour un mur -Pour un vitrage


Φ= α.F.S.R m Φ =α . g . S . Rv
VII. Bilan thermique d’hiver
VII.4. Gain solaire

α = coefficient d’absorption du vitrage [2]


• g = facteur de réduction est fonction du
• α = coefficient d’absorption de la paroi mode de protection de la
recevant le rayonnement fenêtre contre le rayonnement solaire
• S = surface de la parois en m² • S = surface vitrée (m²)
• F = facteur de rayonnement solaire • Rv = intensité du rayonnement solaire sur
• Rm = rayonnement solaire absorbé sur la les vitrages W/m² ; elle est définie de la
surface du mur en W/m² même manière que Rm et est donnée par le
même tableau dans lacolonne «v».

-Pour un mur -Pour un vitrage


Φ= α.F.S.R m Φ =α . g . S . Rv
VII. Bilan thermique d’hiver
4. Gain interne

Les gains internes sont calculé en faisant la somme:

• Des apports dus aux occupants


• Des apports dus à l’éclairage
• Des apports dus aux appareils électriques

Vous aimerez peut-être aussi