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Chapitre 1 : Notions du confort thermique

1-1 Généralité

La thermique du bâtiment est une discipline de la thermique visant à étudier les besoins
énergétiques des bâtiments. Elle aborde essentiellement les notions d'isolation thermique et de
ventilation pour limiter les échanges thermiques avec l'extérieur, de fourniture d'énergie pour
le chauffage et de production d'eau chaude sanitaire.

La totalité des parties d'un bâtiment est soumis aux transferts thermiques, qui sont des
échanges de chaleur entre l'intérieur du bâtiment et l'extérieur. La connaissance et la maîtrise
de ces transferts thermiques permet une gestion de la facture énergétique d'un bâtiment. La
diminution de ces échanges thermiques sert à maintenir une température tempérée à l'intérieur
du bâtiment en y apportant le moins d'énergie envisageable. Elle permet aussi d'orienter la
conception du bâtiment dans un cadre réglementaire tout en visant un compromis entre coût
énergétique et confort.

La thermique du bâtiment s'intéresse aussi à l'impact écologique en considérant l'impact sur


l'environnement de l'énergie ayant apporté le chauffage : chauffage central fioul, gaz, bois,
chauffage électrique, etc.

Une étude complète nécessite de distinguer les sources de chaleur internes et externes au
bâtiment, c'est-à-dire les parties actives, des parties passives comme les surfaces extérieures,
les vitres, la toiture par exemple.

1-2 Définition

Le confort thermique se définit comme la satisfaction exprimée à l’égard de l’ambiance


thermique du milieu environnant. Pour qu’une personne se sente confortable, trois conditions
doivent être réunies :

• Le corps doit maintenir une température interne stable.

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• La production de sueur ne doit pas être trop abondante et la température moyenne de la peau
doit être confortable.

• Aucune partie du corps ne doit être trop chaude ni trop froide (inconfort local).

Si le confort thermique est souhaitable, il est souvent difficile de l’obtenir dans plusieurs
milieux de travail. Toutefois, des conditions thermiques inconfortables ne présentent pas
nécessairement un risque pour la santé ou la sécurité des travailleurs puisque l’organisme peut
s’adapter dans une certaine mesure aux fluctuations de l’ambiance.

1-3 Facteurs ayant une incidence sur le confort thermique

Les principaux facteurs qui régissent les échanges de chaleur entre une personne et son
environnement et qui ont une incidence sur son confort thermique sont les suivants :

Pour la personne

• Son activité physique (production de chaleur par le corps).

• Son habillement.

Pour l’environnement

• La température de l’air et ses fluctuations.

• Le rayonnement thermique.

• L’humidité.

• La vitesse de l’air.

• La température des objets avec lesquels la personne est en contact.

Source : http://www.cnesst.gouv.qc.ca/publications/200/documents/dc_200_16183_3.pdf

1-4 Les mécanismes des échanges calorifiques (modes de transmission de la chaleur)

L’homme assure le maintien de sa température corporelle autour de 36,7°C. Cette température


est régulièrement supérieure à la température ambiante, aussi un équilibre doit il être trouvé

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afin d’assurer le bien-être de l’individu. Si l’apport de calories par l’alimentation, ainsi que
l’habillement jouent un rôle important, les échanges calorifiques se font par différents
mécanismes :

L’évaporation : le mécanisme de la transpiration (l’eau, en passant de l’état liquide à l’état


gazeux, absorbe les calories), grâce à son évaporation.

La convection : échange de calories entre l’air ambiant et le corps humain. Ces échanges sont
accentués par la vitesse de l’air (généralement compris entre 0 ,1 et 0,3 m/s ; perception de
courant d’air au-delà de 0,3 m/s), et par l’écart de température entre l’air et le corps.

Le rayonnement : échange de radiations infrarouges entre le corps et les parois. Une paroi
froide (telle une vitre) absorbe la chaleur du corps, alors qu’un mur exposé au soleil toute la
journée transmet sa chaleur le soir sans même le toucher.

La conduction : échange par contact directe avec une paroi : marcher pieds nus sur un
carrelage froid contribue à une perte de calories pour le corps. Ce type d’échange est d’impact
limité.

-Les figures suivantes représentent un schéma explicatif :

Figure 1

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Figure 2 : La diffusion de chaleur entre l'individu
et l'ambiance s'effectue selon divers mécanismes

1-5 Les paramètres du confort thermique

1-5-1 Les températures :

La température de l’air ambiant : C’est la température mesurée à l’ombre, comprise


généralement entre 19°C en hiver et 26°C en été. L’enveloppe de l’habitat doit être capable de
maintenir la température dans cette fourchette malgré les écarts de la température extérieure,
été comme hiver, de jour comme de nuit. Ensuite, il faut assurer une certaine homogénéité
dans l’espace : l’air chaud monte et l’air froid descend ! Il est peu confortable d’avoir la tête
au chaud et les pieds au froid, de passer d’une pièce froide à une pièce chaude.

1-5-1-1 La température des parois : l’impact de la température rayonnante est généralement


sous estimé, voire ignoré. Il est pourtant un des éléments les plus importants dans la sensation
de confort, en été comme en hiver. Une paroi froide absorbe le rayonnement chaud du corps
(simple vitrage orienté au nord) et produit une sensation de froid, même avec une température
ambiante.

1-5-1-2 La température ressentie : C’est la combinaison air/parois. Pour une humidité


donnée, en l’absence de courant d’air perceptible, on estime que la température effectivement
ressentie est la moyenne entre celle de l’air et celle des parois. A partir d’une différence de
4°C, l’écart entre la température de l’air et celle des parois devient perceptible. Une paroi

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froide augment l’inconfort et nécessite une augmentation de la température de l’air pour
atteindre une zone de confort.

1-5-1-3 L’humidité : L’air contient de la vapeur d’eau. Le taux d’humidité (qui varie de 0 à
100%), mesure la quantité d’eau. Plus la température augmente, plus l’air peut contenir de la
vapeur d’eau : à 15°C, l’air contient 10g de vapeur d’eau par kg d’air, alors qu’à 20°C, cette
quantité passe à 15g. Si l’humidité  est contenue entre 35 et 70%, nous restons dans la zone de
confort. Sous 20%, l’air est trop sec et au-delà de 80%, trop humide.

Source : https://fr.slideshare.net/Saamysaami/confort-thermique-et-lhabitt

-Le schéma ci-dessous résume les facteurs qui entrent en jeu :

Source : http://lesnouals.blogspot.com/2008/02/part-2-le-confort-thermique.html

Le 2ème schéma montre que pour une même température d'air ambiant (20°c, ce que mesure
un thermomètre classique), le confort n'est pas le même si les murs sont à 12°c ou 16°c.

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1-6 Mesures limitant les impacts sur la qualité de l’air et le climat
1-6-1 Optimiser l’orientation et la forme du bâtiment afin de réduire ses besoins en
énergie

Dans la mesure du possible, il est important de planifier la forme et l’orientation du bâtiment


de manière à ce que l’apport nécessaire en énergie, pour le chauffage comme pour le
refroidissement, soit réduit au minimum:
 pour une utilisation optimale de l’énergie solaire, le bâtiment doit présenter côté sud une
surface vitrée relativement grande. La mise en place d’éléments architecturaux
soigneusement étudiés ou la proximité d’arbres feuillus permettra d’apporter de l’ombre en
été, tout en laissant passer le rayonnement solaire en hiver

 les formes de bâtiment compactes sont également recommandées lorsqu’on recherche une
faible consommation d’énergie.

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1-6-2 Optimiser l’isolation thermique du bâtiment
Une bonne isolation permet à un bâtiment de conserver au maximum sa chaleur, au lieu de la
diffuser dans l’environnement par les murs, les fenêtres, le plafond, le plancher, la cave, etc.
Le besoin en chauffage se trouve ainsi réduit.
Pour réduire encore davantage les besoins énergétiques des bâtiments, les communes peuvent
opter pour une isolation plus efficace, en appliquant les standards de haute ou de très haute
performance énergétique. En voici les grands principes:
 choisir, si possible, des épaisseurs d’isolation importantes pour les murs, toits, sols et
plafonds,
 consulter des experts pour le choix du type de façade,
 éviter ou traiter les ponts thermiques,
 choisir des matériaux dont la conductivité thermique est la plus basse possible,
 étudier la possibilité de poser des façades actives.

Fenêtre en aluminium double vitrage fenêtre volet roulant

Fenêtres en bois

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1-6-3 Choisir des fenêtres assurant une protection thermique et phonique efficace
Du point de vue thermique, les fenêtres représentent un maillon faible de l’enveloppe des
bâtiments. De plus elles sont souvent à l’origine de fuites d’air, ce qui accroît encore les
déperditions de chaleur. Ces pertes énergétiques sont encore plus importantes dans le cas de
fenêtres anciennes. Il convient de prendre diverses mesures:
 choisir des fenêtres dont le vitrage a un coefficient thermique de valeur U faible et un
coefficient de transmission de rayonnement énergétique élevé (g), afin de bénéficier des
apports solaires gratuits.
 choisir des fenêtres dont le cadre a une valeur U faible,
 veiller à ce que les ombres donnant sur les fenêtres soient réduites au minimum en hiver
 Isolation vitrage Uw coefficient de transmission thermique

1-6-4 Prévoir une bonne aération du bâtiment, si possible avec récupération de chaleur
Établir un concept d’aération dès la planification de la construction est une démarche
indispensable pour assurer une bonne qualité de l’air à l’intérieur du bâtiment. Le but est de
garantir une circulation d’air suffisante pour évacuer les polluants rejetés par la respiration, la

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transpiration ou les activités des occupants, ainsi que les émissions dues au mobilier ou aux
matériaux de construction.
 faire installer une aération douce et automatique garantissant un renouvellement correct de
l’air intérieur et équipée d’un système de récupération de chaleur pour éviter les pertes
énergétiques.
 s’adresser à un concepteur spécialisé pour la ventilation.

Il est à noter qu’à l’intérieur des écoles, un tel système d’aération n’est pas la solution la plus
judicieuse. Les locaux scolaires présentent une forte intensité d’utilisation sur une faible
période, ce qui impliquerait des installations importantes et coûteuses ne fonctionnant que
pendant des espaces de temps limités. Il est possible, en revanche, d’installer dans les salles
de classe des capteurs de CO2*. Ces derniers indiqueront à quels moments il est nécessaire
d’ouvrir les fenêtres pour garantir un renouvellement d’air suffisant.

1-6-5 Installer des protections solaires


Pour éviter les problèmes de surchauffe estivale, il est indispensable de prévoir des
protections solaires au moment de la conception du bâtiment. Plusieurs solutions sont
possibles:
 prévoir des masques architecturaux ou protections fixes – casquettes, loggias, patios, etc. –
faisant partie des ouvrages de maçonnerie et situés autour des baies vitrées.
 faire installer, si nécessaire, des protections mobiles: volets, stores, lames, etc…

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 faire installer des vitrages équipés de films réfléchissant le surcroît d’énergie solaire.
 recourir aux protections végétales en plantant des arbres ou des plantes à feuilles caduques à
proximité du bâtiment. La densité de feuillage variera annuellement parallèlement à
l’ensoleillement.
 Installer des compteurs pour chaque bâtiment ou partie significative d’un bâtiment
Lors de la construction d’un grand bâtiment ou de plusieurs bâtiments contigus, des
compteurs d’électricité, de chaleur et d’eau devraient être installés pour chaque bâtiment ou
chaque entité homogène (cuisines, étages, type d’affectation, etc.). Cette démarche facilitera
la mise en place d’une comptabilité énergétique détaillée

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2 Chapitre 2 : Comment parvenir au confort thermique ?

2-1-Introduction :

La notion de « confort thermique » peut être aussi large que spécifique. Néanmoins, il est
communément établi qu’une température comprise entre 19 et 26°C est agréable a vivre toute
l’année durant.

En hiver, le confort thermique s’accompagne nécessairement d’une chaleur. Mais pas


n’importe laquelle : celle-ci est d’autant plus agréable si elle est douce, durable, et propice a
une montée rapide de la température. Le confort d’été consiste idéalement à se protéger des
sources de chaleur et a refroidir naturellement les locaux, donc en évitant le recours à la
climatisation.

Site :http://temperatureideale.fr/confort-thermique-definition-domotique-travaux-economie-
energie

2-2-Parvenir au confort thermique avec des travaux d’isolation :

Certains travaux permettent d'accéder à un meilleur confort thermique. Si l'objectif est de


limiter les déperditions de chaleur, alors des travaux d'isolation de la toiture, des sols et des
murs sont recommandés car, le cas échéant et sans intervention de votre part, les pertes de
chaleur pourraient atteindre 5 à 30%, et générer des courants d'air et des variations
désagréables de température. Il est également possible d'entreprendre l'installation de double
vitrage. L'objectif est mixte : conserver la chaleur en hiver (un mauvais vitrage peut
occasionner jusqu'à 15% de perte de chaleur) et l'éviter en été. Par ailleurs, afin d'améliorer le
renouvellement de l'air dans une habitation et de lutter contre l'humidité par condensation,
l'idéal est d'envisager des travaux de ventilation.

Site :http://temperatureideale.fr/confort-thermique-definition-domotique-travaux-economie-
energie#

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2-3-Les différents matériaux d’isolation :

Un isolant est un matériau qui permet d'empêcher les échanges d'énergie.


Dans le bâtiment, Il sert à conserver l'énergie thermique (la température) afin de minimiser la
consommation d'énergie nécessaire à maintenir la température requise et on trouve des
matériaux de différentes nature tels que :

2-3-1- Les isolants traditionnels :

2-3-1-a- Les isolants minéraux :

Les isolants de cette catégorie sont la laine de verre, la laine de roche, la perlite, la vermiculite
et le verre cellulaire. Les laines minérales, isolants majoritaires de cette catégorie, sont
fabriquées à partir de fibres minérales qui sont enchevêtrées et liées entre elles par collage.
L’air qui est un excellent isolant est alors emprisonné entre ces fibres et garantie une bonne
isolation. Ces produits se trouvent sous forment de matelassés et de panneaux.

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2-3-1-b- Les isolants synthétiques :

Le polystyrène (PS) peut être présenté sous deux formes : expansé (EPS), où des billes de PS
sont expansés à la vapeur d’eau et se collent entre elles pour former un isolant à structure
cellulaire fermée, ou extrudé (XPS), où des billes de monomère styrène (fragments d’une
chaîne de polystyrène) sont mélangées avec un agent gonflant (CO2 généralement) et

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extrudées. On les appelle également polystyrène « blanc » ou « gris ». Ils se présentent sous
forme de panneaux.

Le polyuréthane (PU) est fabriqué par expansion d’une mousse comportant un agent gonflant
possédant une faible conductivité thermique. Se créent alors des structures cellulaires fermées
renfermant ces gaz. Il se trouve sous forme de panneaux.

2-3-1-c- Les isolants d’origine végétale et animale :

La ouate de cellulose en vrac, fabriqué via le recyclage de journaux et le liège en panneaux ou


granules sont les principaux de cette catégorie. Il existe également de nombreux autres
isolants d’origine végétale (chanvre, lin, coton, paille ou encore laine de bois), ou animale
(laine de mouton, plumes de canard) plus ou moins utilisés dans l’isolation du bâtiment.

2-3-2- Les nouveaux isolants :

Développés depuis quelques années, ce sont des isolants possédant d’excellentes propriétés
thermiques très en-deçà de la conductivité thermique de l’air immobile. On retrouve ici les
panneaux isolants sous vide, dits PIV, et l’aérogel de silice, un matériau se présentant sous
forme de granules et de panneaux. Ce dernier est fabriqué par évaporation d’un gaz contenu
dans un gel. Ce processus va créer alors une structure poreuse qui va fortement limiter le

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passage de la chaleur. C’est ce matériau qui est développé et industrialisé par Enersens, leader
européen de cette technologie.

Site :http://enersens.fr/wp-content/uploads/2016/06/Lisolation-thermique-db%C3%A2timent-
Enersens-2016.pdf

2-4- Parvenir au confort thermique en renouvelant son installation :

Non seulement les installations neuves sont innovantes et s'accompagnent d'une économie
d'énergie non négligeable, mais en plus elles participent à l'amélioration du confort thermique.
Qu'il s'agisse d'anciens convecteurs électriques ou d'anciennes chaudières, les solutions
possibles de remplacement sont nombreuses et hautement profitables : afin de maîtriser la
température et la consommation d'énergie, optez pour des radiateurs à inertie ou des panneaux
rayonnants. Ces derniers intègrent des détecteurs de présence et d'ouverture de fenêtre.
D'autre part, une pompe à chaleur remplacera efficacement une vieille chaudière, tout en
diminuant la facture énergétique de moitié. Enfin, un chauffe-eau thermodynamique et un
système hybride compact peuvent se substituer efficacement à un chauffe-eau et un système
de chauffage d'ancienne génération. Ce type de rénovation énergétique permet de réaliser une
économie pouvant atteindre 75% pour un confort thermique accru.

Site :http://temperatureideale.fr/confort-thermique-definition-domotique-travaux-economie-
energie#

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2-5- La domotique :

2-5-1- Définition :

La domotique est l’ensemble des techniques d’électronique, de physique du bâtiment et des


télécommunications utilisés permettant de centraliser le contrôle des différents systèmes et
sous système de la maison (chauffage, volet roulant, portail d’entré…). La domotique vise à
apporter des solutions techniques pour répondre aux besoins de confort, de sécurité et de
communication que l’on peut retrouver dans la maison, les hôtels et lieux publics.

2-5-2- Les possibilités de la domotique :

On peut dire que la domotique trouve sa place dans trois domaines principaux en particulier.

2-5-2-a- La domotique apporte du confort :

Le fait d’automatiser sa maison a un véritable apport sur le confort qu’on y trouve. Plus


besoin de se prendre une averse pour ouvrir le portail en rentrant à la maison, plus besoin de
prendre froid en ouvrant les volets le matin, et fini les retours de weekend dans une maison
toute froide.
Aujourd’hui, une maison intelligente est capable de savoir quand vous rentrez à la maison
(grâce à votre Smartphone par exemple), et donc d’ouvrir le portail avant même que vous
n’arriviez. Les volets peuvent s’ouvrir et se fermer au rythme du soleil, et peuvent même aller
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jusqu’à s’adapter à la saison et la température pour laisser entrer la lumière et la chaleur du
soleil l’hiver, ou au contraire conserver le frais l’été en fermant les volets des fenêtres
exposées au soleil.

2-5-2-b- La Domotique permet des économies d’énergie :

En gérant les volets selon la saison, ainsi que le chauffage, le système domotique vous permet
d’économiser de l’énergie, et donc de l’argent, même si au départ on ne recherchait que le
confort en plus. La consommation d’énergie peut être suivie très finement, qu’il s’agisse de
votre consommation d’électricité, d’eau, ou même de gaz. Vous partez de la maison ? Le
simple fait d’activer l’alarme en partant va passer le chauffage en mode éco, et éteindre toutes
les lampes et les appareils restés en veille, réduisant ainsi votre consommation d’énergie en
votre absence. Et ceci sans aucune action de votre part. C’est cela la maison intelligente !

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2-5-2-c- La domotique apporte de la sécurité :

Les automatismes que nous avons vus plus haut peuvent tout à fait contribuer à la sécurité de
vos biens, en réalisant ce qu’on appelle une simulation de présence : même en votre absence,
les volets continuent de s’ouvrir, de la musique peut être diffusée dans la maison, et des
lumières allumées aléatoirement. Ainsi, de l’extérieur, il devient très difficile de savoir si la
maison est inoccupée, ce qui dissuade de nombreux cambrioleurs.
Une détection de fuite d’eau peut couper automatiquement l’arrivée d’eau afin d’éviter de
gros dégâts.

Site : https://www.maison-et-domotique.com/47895-la-domotique-cest-quoi

2-5-3- Parvenir au confort thermique avec la domotique :

Il n'est pas évident de maintenir une température constante dans un foyer lorsque les
températures extérieures varient en permanence. Or, la domotique peut justement jouer un
rôle de régulateur : un thermostat programmable offre la possibilité de piloter l'installation
électrique de l'ensemble des radiateurs d'une maison, généralement depuis le salon, en
définissant des plages horaires de fonctionnement. Les chambres peuvent ainsi profiter de leur
propre température idéale, indépendamment du reste de la maison. L'avantage de la
domotique est avant tout l'économie que cela engendre : automatisée et régulée, la
consommation d'énergie (gaz, électricité, fioul) est ajustée aux réels besoins du moment, ce
qui est profitable à l'environnement et à votre portefeuille (comptez jusqu'à une économie de
15% sur la facture de chauffage).

Site :http://temperatureideale.fr/confort-thermique-definition-domotique-travaux-economie-
energie#

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Chapitre 3 : Le confort thermique en Algérie

3-1-Introduction :

En Algérie, un grand nombre de logements ne semblent pas répondre aux exigences du


confort thermique et d’économie d’énergie. Cela s’explique par l’absence d’une
réglementation spécifique d’une part, par le manque de savoir-faire et une méconnaissance du
sujet par les maîtres d’ouvrage. L’amélioration des techniques au niveau des matériaux de
construction et d’isolation permet aujourd’hui de réaliser des bâtiment qui rassemblent à la
fois les qualités esthétiques et thermiques tout en offrant un cadre de vie plus confortable en
étant consommateur de très peu d’énergie.

Source : La haute performance énergétique en Algérie, HPE. Samir FOURA. Page n°4
(résumé)

En Algérie qu'il est apparu la nécessite de développer l'isolation thermique dans les
préoccupations des constructeurs, L'utilisation de parois lourdes dans le domaine de la
construction est l'une des solutions classiques pour se protéger des agressions climatiques
cette solution ne permet pas d'atteindre un niveau de confort satisfaisant surtout dans les
régions chaudes où l'inertie des parois doit être associée à une isolation thermique,
l’indifférence dont l'isolation thermique était l'objet auparavant s'explique par:
• Le mode de construction : on construisait de façon massive et les matériaux employés
avaient une bonne inertie thermique, les parois réagissait donc moins vite aux variations de
températures extérieures.
• La notion de confort thermique : on disposait des sources de chaleur (ou des climatiseurs) et
on se contentait de leur rayonnement afin d'assurer un certain confort thermique.
• Les faibles coûts énergétiques : on se permettait une consommation excessive d'énergie afin
de compenser les déperditions à travers les parois.
Dans ces trois domaines, des changements très importants sont intervenus au cours de ces
demeures années, dont les principaux sont :
• L'évolution des méthodes de construction : les constructions actuelles sont moins lourdes et
les matériaux utilises ont une faible inertie thermique, les parois réagissent donc plus vite aux
variations de températures extérieures.

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• L'exigence d'un meilleur confort thermique : l'obtention d'un meilleur confort thermique
n'est plus résolue uniquement par le chauffage ou la climatisation, il nécessite une répartition
plus homogène de la température dans les constructions.

• L'économie d'énergie: le poids croissant des dépenses en chauffage et climatisation


préoccupe actuellement les gestionnaires et les usagers, ce qui conduit à étudié des
dispositions de construction visant à réduire les déperditions à travers les parois. L'évolution
des méthodes de construction, le besoin d'un confort thermique plus approprie et le souci
d'économie d'énergie ont suscite un intérêt pour une amélioration de l'isolation, c'est-à-dire la
recherche des matériaux et des techniques de mise en œuvre susceptibles de réduire le flux de
chaleur à travers l'enveloppe des bâtiments. Les techniques ont pour rôle principal la
conservation des calories par un ensemble de dispositions réduisant l'échange de chaleur entre
deux espaces de températures différentes (l'intérieur et l'extérieur d'une construction), mais
elle procure également un certains nombre d'avantages supplémentaires dont les principaux
sont:

• l'amélioration du confort en élevant les températures superficielles des parois,

• la diminution du coût global de construction en associant l'isolation des structures légères,

• l'économie d'énergie en diminuant la puissance des installations de chauffage et de


climatisation,

• la durabilité des constructions en protégeant les éléments du bâtiment contre les effets de
variation de température.

Source : https://dspace.univ-ouargla.dz/jspui/bitstream/123456789/5330/1/BENSEGHIRA-
Elmouatez-Billah.PDF

3-2- Etat de l’art sur le confort thermique :

Le confort thermique a été le sujet de nombreux travaux de recherche. Il ne concerne pas


uniquement les bâtiments, mais aussi les moyens de transport (voiture, avions) ou les lieux de
travail sous des conditions extrêmes.

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En ce qui concerne les bâtiments, le domaine de recherche sur le confort thermique est
partagé entre deux approches. La première étudie le confort thermique d’une façon
analytique. Elle n’est pas restreinte aux bâtiments. La deuxième approche, basée sur
l’incapacité de l’approche analytique à représenter la réalité du confort thermique dans les
bâtiments, est l’approche adaptative.

Source : La haute performance énergétique en Algérie, HPE. Samir FOURA. Page n°47

3-3- La réglementation thermique dans les bâtiments :

La réglementation thermique est un ensemble de lois visant à la maîtrise de l’énergie dans le


bâtiment, ceci pour assurer le confort des occupants du bâtiment et réduire les émissions de
polluants locaux et globaux et diminuer les charges d’exploitation des locaux (notamment le
chauffage). Les enjeux de la réglementation thermique sont économiques pour réduire la
facture énergétique.

Enjeux environnementaux pour réduire l’effet de serre dans le cadre des accords de Rio15 et
du protocole dekyoto 16 . Enjeux sociaux pour assurer un meilleur confort des personnes

Source : La haute performance énergétique en Algérie, HPE. Samir FOURA. Page n°59

3-4- L’isolation thermique en Algérie :

La réglementation thermique de 1997 des bâtiments à usage d’habitation a été conçue pour
réduire la consommation de chauffage de l’ordre de 25%.Une réflexion est engagée
actuellement pour porter ce niveau d’économie à plus de 40%.

La réglementation Algérienne s’inspire en grande partie de la réglementation française, par


contre les méthodes de calcul utilisées sont plus simples, elle autorise, tout du moins dans
certaines limites, le calcul informatisé des besoins de chauffage. Ceci est un point positif
puisque cela permet de profiter de l’inertie thermique d’un bâtiment ; un facteur très
important étant donné le type de climat et de construction existante diffère en Algérie.

Source : La haute performance énergétique en Algérie, HPE. Samir FOURA. Page n°66

https://pmb.univ-saida.dz/butecopac/doc_num.php?explnum_id=438

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3-5- La règlementation thermique algérienne
La réglementation thermique algérienne est basée sur deux documents techniques
réglementaires (DTR). Le premier DTR est relatif à la période d’hiver, alors que le deuxième
concerne la période d’été.
L’exigence réglementaire sur laquelle s’appuie le DTR consiste à limiter les déperditions
calorifiques des logements en fixant un seuil à ne pas dépasser (appelé déperditions de
référence).

3-5-a- Vérification d’hiver (DTR C3-2)


Ce DTR concerne la période d’hiver. Il stipule que les déperditions calorifiques par
transmission à travers les parois calculées pour la période d’hiver doivent être inférieures à
une valeur de référence.
3-5-b- Vérification d’été (DTR C3-4)
Ce deuxième DTR est réservé à la période d’été et mentionne que les apports de chaleurs à
travers les parois (opaques et vitrées) calculés à 15h du mois de juillet (considéré comme le
mois le plus chaud de l’année) doivent être inférieurs à une limite appelée « Apport de
Référence ».

Source : https://pmb.univ-saida.dz/butecopac/doc_num.php?explnum_id=438

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3-6- Le programme « SimulArch » :

Le programme « SimulArch » est comme outil personnel de calcul, a pour objectif non
seulement de vérifier la performance thermique d’un bâtiment quelconque mais surtout de
proposer de nouveaux paramètres de confort réduisant le coût de la facture énergétique et
conduisant à un gain financier appréciable pour le pays.

Une méthode de calcul thermique a été développée afin de réduire au minimum le coût
d’énergie employée pour chauffer les bâtiments nouveaux ou existants. Les
recommandations publiées dans les documents techniques réglementaires du ministère de
l’habitat soumises pour le climat algériens sont prises comme référence dans le choix du
modèle informatique élaboré dans notre étude. Un programme personnel, dénommée
« SimulArch », qui modélise les différents paramètres extérieurs et intérieurs agissent sur le
bâtiment, a été développée essentiellement pour vérifier la base de données de la Sonelgaz en
utilisant la simulation thermique des bâtiments architecturaux et les facteurs climatiques de la
région. Ce programme nous a permis d’atteindre des économies d’énergie allant de 10% à
20% par ménage selon les applications des matériaux de construction préconisés. Il a pour but
de répondre aux nécessités croissantes pour le confort des constructions, réalisées dans les
conditions climatiques et économiques de l’Algérie.

Source : La haute performance énergétique en Algérie, HPE. Samir FOURA. Page n°20

3-6-1- Conception de l’outil :

La procédure de simulation du logiciel utilise le principe de décomposition de la structure du


bâtiment en sous éléments. L’utilisateur accède sélectivement, par des commandes, a toute
une gamme de résultats présentés sous formes graphique ou imprimés ; températures, bilan
thermique d’une ambiance, puissance de chauffage,…

En rapport avec l’inventaire, la mise en place d’une bibliothèque de modèles documenté est
intégrée dans « SimulArch » permettant, par exemple, de guider le choix des types de modèles
les mieux adaptés à une application donnée.

3-6-2-Caractéristiques principales :

Les caractéristiques principales qui peuvent faire l’objet d’une conception bioclimatique et
l’analyse du confort thermique par simulation en régime stationnaire :

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« SimulArch » intègre une bibliothèque de données thermiques sur les matériaux et les
éléments constructifs (blocs, panneaux…) pour la création des compositions de parois.

A la fin de la simulation, il calcule sur les différents périodes de calcul, les puissances de
chauffage…

Le calcul de la durée de l’ensoleillement pour les différentes orientations du bâtiment est


présenté sous formes de graphes.

Tous les résultats peuvent être imprimés, récupérables par copier coller, ou bien enregistrés
sous forme de documents. La simulation n’est pas lancée qu’après un contrôle de cohérence
des données

3-6-3- Modules de fonctionnement de « SimulArch » :

Ce logiciel est à la fois un outil de simulation aux performances thermiques et d’aide à la


décision. Ces dans les premières phases de la conception d’un bâtiment que des décisions
importantes sont prises. Alors, il est important d’avoir un outil capable d’assister le
concepteur dans le choix d’une solution architecturale qui soit performantes par rapport à ces
critères.

Il est basé sur l’examen médical simplifié, modèles mathématiques et numériques, capables
d’une précision satisfaisante pour les phases initiales de la conception. L’outil consiste en un
logiciel intégré d’analyse de projets d’énergies propres qui peut être utilisé à n’importe qu’elle
latitude pour évaluer la production énergétique, les couts en fonction des différents paramètres
de la construction et de l’environnement.

Source : La haute performance énergétique en Algérie, HPE. Samir FOURA. Page n°130

3-6-4- Une méthode de calcul simplifié du bilan thermique du model « SimulArch » :

Les installations de chauffage et de climatisation en Algérie sont dimensionnées à partir des


méthodes de calcul de bilan thermiques mises au point pour des climats méditerranéens
(Ministère de l’habitat et de l’Urbanisme – 1997), c'est-à-dire, présentant des fortes variations
de température en cours d’année (hiver été) et des taux d’humidité relativement faibles (50 à
60%). On s’aperçoit qu’il est difficile de transposer une méthode de calcul mise au point à
partir des conditions climatiques spécifiques d’une région à l’autre, car cela peut entrainer un

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certain nombre de problèmes sur les plans thermiques des enveloppes architecturales,
énergétiques et hygrothermiques dans le bâtiment.

Avant de commencer le calcul du bilan thermique, le technicien devra connaitre tout les
facteurs qui pourront affecter son évaluation. Des relevés précis, détaillés, complets sont à la
base même du bilan. C’est à partir de la connaissance de ses éléments et si le bilan a été étudié
avec soin, que l’on pourra déterminée l’installation la plus économique et la plus rassurante,
compte tenu des résultats à obtenir. La prise en compte de ces différents paramètres permet
d’éviter d’utiliser les coefficients thermiques lors de l’évaluation des bilans qui sont à
l’origine du surdimensionnement des équipements de climatisation et de chauffage. Nous
citons au-dessous les principaux éléments à prendre en considération.

_ Orientation du local : situation des locaux par rapport aux : points cardinaux, géographique,
climatique.

_ Dimensions du local : longueur, largeur, hauteur sous plafond.

_ Caractéristiques des matériaux et coefficients de convection en fonction des différents plans.

_ Coefficient d’absorption solaire des matériaux.

_ Eclairage : type, puissance et durée d’allumage.

_ Fenêtres : dimensions et emplacements, encadrement bois ou métal, type de vitrage.

_ Portes : emplacements, types, dimensions.

3-6-5- Evaluation du bilan thermique :

Le calcul du bilan thermique de chauffage permet de déterminer la puissance qui pourra


répondre aux critères demandés. La température supposée uniforme de l’auxiliaire d’appoint
est régulée. En l’absence de soleil et d’habitant, la puissance thermique fournit par l’auxiliaire
d’appoint, en régime permanent doit compenser exactement les déperditions thermiques du
bâtiment pour maintenir la température intérieure à Ti lorsque la température extérieure est Te.
Ce calcul s’effectuera à partir des gains réels, c'est-à-dire au moment ou les apports
calorifiques atteignent leur maximum dans le local (CARRIER manu60) on distinguera :

-Les gains internes : ce sont les dégagements de chaleur ayant leurs sources à l’intérieur du
local (occupants, éclairage et autres équipements).

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-Les gains externes : ce sont les apports de chaleur sensible dus à l’ensoleillement et à la
conduction à travers les parois extérieurs et les toits.

Pour pouvoir estimer ces gains avec une précision suffisante, il est indispensable de connaitre
tous les éléments qui auront une influence sur le bilan. L’évaluation des charges thermiques
des bâtiments à chauffer ou à climatiser est l’une des étapes les plus importantes dans la
conception et le dimensionnement d’un système de chauffage ou de climatisation.

Le calcul précis d’un bilan thermique est long et compliqué, car les charges extérieures telles
que l’insolation et la transmission varient tout au long d’une journée. La prise en compte de
l’inertie du bâtiment atténue la valeur du maximum

3-7-ISOLATEK :

*ISOLATEK est une entreprise permettant à l’Algérie de concurrencer les meilleurs de ce


monde par l’utilisation des technologies nouvelles appliquées au domaine du bâtiment.

*Le but d’ISOLATEK est de se surpasser par la nouveauté, l’apprentissage et l’application


par projection des mousses de polyuréthane et de polymères.

*Ce produit peut être utilisé pour l'étanchéité des toitures et l'isolation thermique des façades.

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LE CONFORT THERMIQUE

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