Bilan Thermique Du Bàtiment

Université d’Aboubekr BELKAÏD -Tlemcen-
Faculté de Technologie
Département d’Architecture
Chapitre 1:
Bilan thermique dans le bâtiment
Niveau ciblé: 3ème Année Architecture.

Système LMD -Semestre 5-
Année Universitaire : 2019-2020
• Equipe chargé de la Matière :
- Mr. TERKI HASSAINE I.
- Mr YAHIAOUI
- Mr HAMZA CHERIF 1
Bilan thermique du bâtiment
• Le bilan énergétique d’un bâtiment peut être
un moyen très utile pour connaître le
comportement de chaque éléments
constructif vis-à-vis la comptabilité des
entrées et sorties des flux d’énergie;
• ce bilan nous permet d’optimiser le confort
tout en minimisant la consommation
d’énergie achetée;
20/11/2019 Benhabib Mohammed el-amin 2

Deux flux d’énergie différents
20/11/2019 Niveau
Benhabib du el-amin
Mohammed confort a atteindre 3
Déperditions Gains
Transmission de chaleur à travers Rayonnement solaire entrant par les
l’enveloppe; fenêtres et autres systèmes de captage
Transmission de la chaleur à travers le sol; passifs;
Perte de chaleur dans l’air vicié; Chaleur métabolique des habitants;
Perte de chaleur à travers l’eau chaude; Capteurs solaire;
Chaleur accumulée dans la structure; Chaleur restituée par la structure;
Déperditions des installations techniques Apport d’énergie: électricité, combustibles
Total des pertes Total des Gains
Le total des pertes doit être égale au total des gains en période d’été et d’hiver.

Les étapes à prendre en considération
• Cinq étapes pour l’élaboration d’un bilan
énergétique dans le bâtiment, qui sont:
– L’élaboration d’un bilan énergétique;
– Le calcul des déperditions par transmission;
– Le calcul des déperditions par ventilation;
– La détermination des apports d’énergie et des
gains solaires;
– Les besoins de chauffage;

Elaboration du bilan énergétique
• Délimitation du système énergétique:
– Délimiter le système dans l’espace et dans le temps;
– Définir les utilisations de l’énergie;
– Considération des vecteurs énergétique (électricité,
gaz, chaleur métabolique, etc..);
• Avec ces précautions on pourra définir les flux
d’énergie, l’énergie consommée et les limites
énergétique des systèmes en amont et en aval
(seulement le chauffage ou plus encore jusqu’au
matières consommées ainsi que leurs transport);

• Pour les constructions les plus complexe,
comportant différents température internes,
on peut considérer plusieurs zones dans ce
cas;
• Pour la délimitation spatial, il faut définir les
frontières du domaine à étudier, afin de
délimiter aussi les flux des quantités d’énergie
à maîtriser;

• Cette frontière est constituée de:
– L’enveloppe du bâtiment;
– Les capteurs d’entrées des sources d’énergie des
réseau (compteur du gaz et d’électricité par exemple);
– Les entrées des combustibles (mazoute, charbon et
bois);
– Les surfaces de captage d’énergie solaires;
– Les raccordements de l’entrée de l’eau froide;
– Les raccordements de source des égouts (eau
chaude);

• Dans la délimitation temporelle: consiste à
déterminer la période de temps durant
laquelle on veut étudier le bilan énergétique.
Pour les habitants, c’est une années entière ou
séparément la période de chauffage ou celle
de la climatisation;
• Généralement pour la précision du calcul, on
utilise un bilan thermique pour chaque mois
de l’année;

• Pour la délimitation par utilisation et par vecteur: ceci
nous permet de définir le système énergétique dont on
s’occupe;
• Ces systèmes sont:
– Systèmes de chauffage;
– L’eau chaude;
– La cuisson;
– L’électroménager;
– L’éclairage;
– La climatisation;
– Les transports et télécommunication;
– Etc.

• Ces systèmes peuvent être comme source de
gains de chaleur pour l’intérieur de la zone
considérée;
• Les vecteurs énergétiques sont:
– Les combustibles;
– L’électricité;
– Le soleil;
– La chaleur humaine et animal;
– Etc.

Diagramme de Sankey
• Le diagramme de Sankey, représente par des flèches à
des amplitudes différents, l’entrée et sortie des flux
d’énergie;
• Pour établir le diagramme de Sankey, il faut:
– Calculer les déperditions thermiques par conduction et
convection à travers l’enveloppe;
– Déterminer les gains internes et solaires utiles;
– Déterminer les pertes de l’installation de chauffage;
– Calculer les autres besoins ou gains d’énergie du système
délimité pendant la période considérée;
• On peut alors par la suite séparer les gains et les pertes
et ce dernier devrait être équilibrer;

Diagramme de Sankey
• On peut alors dire donc, que le bilan énergétique
peut avoir deux significations:
– Dans un nouveau projet: il faut mettre en sorte que la
consommation prévisible du vecteur énergétique
principale, équilibre le bilan énergétique (c’est-à-dire
entre les gains et les pertes);
– Dans un projet existant: il faut dire que les défauts
d’équilibrage entre les gains et les pertes sont dû à
une fausse hypothèse (exp. Taux de renouvellement
d’air) et qui peut être corrigée. La tactique est de
corriger les hypothèses les moins sures, de façon
quelles soit plausibles;

Diagramme de Sankey

Diagramme de Sankey
• L’utilisation de ce diagramme peut se traduire de
la manière suivante:
– Le diagramme de Sankey, met en évidence les flux
énergétiques les plus importants, afin de déterminer
la consommation probable d’un projet;
– Le bilan nous permet de déterminer, l’importance des
pertes, afin de connaitre l’effet de sa réduction (exp.
Calcul de l’épaisseur de l’isolant optimal pour garder
la stabilité du confort intérieur et minimiser les pertes
de chaleur);

Diagramme de Sankey
• L’utilisation de ce diagramme peut se traduire de
la manière suivante:
– il est très important de prendre donc les mesures
d’assainissement par ordre de rentabilité et non pas
par ordre d’exécution, car certaine mesures
interagissent entre elles (remplacer la chaudière en
premier lieu avant de placer l’isolant donnera un
surdimensionnement par la suite);
– On classera donc les mesures par ordre cohérent;
– On pourra dire qu’un ensemble de mesure est
cohérent, si une fois les mesures prises dans le
bâtiment, donne un état énergétique convenable;

Bilan moyen
• Pour une approximation quasi-stationnaire,
qui considère que:
– Les températures extérieures et intérieures sont
constantes et égales aux températures moyennes
pendant l période considérée;
– Il faut admettre qu’en moyenne, les flux de
chaleurs transférés à l’extérieur du bâtiment sont
égaux aux flux de chaleur qui seraient transférés;

Bilan moyen
• On remarquera que le termes du stockage de la
chaleur va disparaître, car il sera pris en compte
par un coefficient correctif, qui est ɳ;
• ce coefficient ɳ prendra en compte aussi le
phénomène de surchauffe de l’espace intérieur
causé par les gains solaires et apports internes;
• Ce phénomène obligera bien sure, l’occupant a
vouloir diminuer la charge de chaleur intérieure
par l’ouverture de la fenêtre ou la baisse des
stores des fenêtres;
Bilan moyen
• Il est recommandé aussi, que le bilan doit être
calculé par mois sur toute l’année;
• Donc la somme des déperditions par mois
calculée, donnera automatiquement les besoins
de chauffage pendant la période voulu;
• Dans cette partie, on négligera le calcul des
déperditions par ventilation et le calcul des gains
solaires et des apports internes (cette partie sera
dans des PDF qui vous seront données);
Bilan moyen
• On donnera ces termes dans la formule
générale, mais on ne procédera pas au calcul;
• On ne prendra en compte que les déperditions
à travers l’enveloppe, c’est-à-dire les murs, le
sol et le plancher;
• La formule générale de la consommation
d’énergie est:
Qc = QT + QV - ɳ (QS + Qi)

Bilan moyen
ou:
Qc : consommation d’énergie de chauffage;
QT: représente les déperdition par
transmission;
QV: représente les déperditions par
ventilation;
ɳ (QS + Qi) : représente des gains solaires et
les apports internes;
Déperditions
• La formule des déperditions totale:
Ql = H (θi - θe) t
Ou:
Ql : les déperditions totales;
θi: température intérieure moyenne;
θe: température extérieure moyenne;
t : la durée de la période de calcul;
H : le coefficient de déperdition du bâtiment;

Déperditions
H = HT + H V
Ou:
HT : est le coefficient de déperdition par
transmission à travers l’enveloppe;
HV : est le coefficient de déperdition par
ventilation du bâtiment;

Déperditions
• Déperditions par transmission:
Par un model simplifié du phénomène de
transmission, on a:
HT = HD + HS + HN
Ou:
HD : coefficient de déperdition par transmission
direct vers l’extérieur à travers l’enveloppe du
bâtiment, en W/K;
HS : coefficient de déperdition par le sol en W/K;
HN : le coefficient de transmission à travers les
espaces non chauffé, en W/K, et d’ailleurs qu’on ne
prendra pas en compte dans nos calcul sur ce
20/11/2019
Power point; Benhabib Mohammed el-amin 24
Déperditions
• Transmission directe:
HD = ∑i Ai Ui + ∑k lk ψk + ∑j χj
Ou:
Ai: la surface de la paroi de l’enveloppe du bâtiment en m² (les
portes et les fenêtres sont prises égales à celle de
l’ouverture dans les parois);
Ui: le coefficient de transmission thermique de la paroi de
l’enveloppe du bâtiment, en W/m.K (voir chapitre 02);
lk: est la longueur du pont thermique linéaire en (m);
ψk: le coefficient de transmission thermique linéique du pont
thermique, en W/m.K;
Χj: le coefficient de transmission thermique ponctuel du pont
thermique, en W/K;
Déperditions
• Déperdition à travers le sol (EN ISO 13370):
– Il y’a plusieurs types de calcul, lorsqu’il s’agit des
déperditions par le sol;
– Ceci dépend des paramètres qui influent
directement sur le transfert de la chaleur à travers
la dalle, qui peut être en contact avec le sol ou un
vide sanitaire;
– Le calcul de chaque situation est représenté par
les méthodes de calcul suivantes:

Déperditions
• Le coefficient de déperdition par le sol se calcul par la
formule suivante:
Hs = A . U0
Ou:
A : est l’air du sol situé sous le bâtiment;
U0 : est le coefficient de transmission thermique apparent,
qui se calcul à l’aide de formule empiriques adaptées à
chaque situation;
B = 2A/P
Ou:
B: est une grandeur qui entre dans le calcul de U0;
P: est le périmètre en contact avec le sol;

Déperditions
Les différentes situations sont:
• Dalle sur le sol
– Le coefficient de transmission thermique apparent,
U0, dépend de l’isolation de la dalle.
Si la dalle est mal isolée, dt<B
U0 = [2λ/(πB+dt)] ln [(πB/dt)+1]
Si par contre, la dalle est bien isolée, B<dt
U0 = [λ/(0.457 B+dt)]

Déperditions
dt = dm + λ Rf
Ou:
dt : l’épaisseur équivalente de terrain correspondant au
parcours minimum que la chaleur doit suivre dans le
terrain;
dm : l’épaisseur de la paroi verticale constituant le
périmètre;
λ : la conductivité thermique du sol égale
généralement à 2 W/(m.K);
Rf : la résistance thermique totale de la dalle, incluant
les résistances superficielles intérieure et extérieure;

Déperditions
• Dalle sur vide sanitaire
– Ce type de dalle comprend non seulement les
déperditions par le sol, mais aussi les déperditions par
ventilation du vide sanitaire:
Ou:
Uf : le coefficient de transmission thermique de la
dalle de RDC, entre l’espace chauffé et le vide
sanitaire;
Ug : coefficient de transmission thermique au travers
du terrain;
Déperditions
Ux : coefficient de transmission thermique
équivalent tenant compte des déperditions de
chaleur du vide sanitaire vers l’extérieur par
ventilation et transmission;
Uf : est calculé de la même manière qu’on calcul
le coefficient U des planchers et des sols;
le coefficient de transmission thermique au
travers du terrain, se calcul comme pour les dalle
sur sol;
Déperditions
Le coefficient de transmission thermique équivalent Ux se

calcul comme suit:
Ou:
h: est la hauteur moyenne du vide sanitaire;
Uw : est le coefficient de transmission thermique de la
paroi verticale du vide sanitaire;

Déperditions
ς: est le rapport de la surface totale des
ouverture de ventilation au périmètre de
paroi verticale (m²/m);
ν: est la vitesse moyenne du vent à 10 m de
hauteur;
fv: est le facteur de protection au vent:0,02 pour
un endroit habité, tel que le centre ville, 0,05
pour les faubourgs et 0,1 pour les endroits
exposés:

les besoins de chauffage
• Le besoin de chauffage pour un espace bien
définit, représente la différence entre les
déperditions et les apports de chaleur. La
formule ci-dessous montre le calcul du besoin
de chauffage:

Ou :
Ql : représente les déperditions;
Qg : représente les gains internes;
ɳ : représente le taux d’utilisation, et qui tient
compte du fait que l’on doit de temps en
temps, rejeter ou ne pas capter une partie
des gains internes ou solaire, pour éviter
les surchauffes;

• Ce taux d’utilisation des gains dépond:

– du rapport gains/pertes, qui est ɣ;
– De l’inertie du bâtiment, exprimée par une
constante de temps τ;
– De l’amplitude des variations de température
admises pour la température intérieure;

• Le rapport apports/déperditions, est définit
comme suit:
Ou:
Ql : représente les déperditions;
Qg : représente les gains internes;

• La constante de temps τ, caractérisant l’inertie
intérieure de l’espace chauffé:
Ou:
C: c’est la capacité thermique intérieure effective, c’est-
à-dire la chaleur stockée dans la structure du
bâtiment si la température intérieure varie de
manière sinusoïdale avec une période de 24
heures et une amplitude de 1K;
H: est la somme des coefficients de déperdition
thermique par transmission et par ventilation;
• La variation du taux d’utilisation avec ces
variables est bien décrite par la relation
empirique suivante:
Si ɣ ǂ 1
Si ɣ = 1

Ou:
a: est un paramètre numérique dépendant de
la constante de temps τ défini par la
formule suivante:
Type de bâtiment
a0 0 h
Bâtiments chauffés en continu (plus de 12 h/jour) tels que loge-

1 15
I ments, hôtels, hôpitaux, etc. Méthode de calcul mensuelle.
Méthode de calcul saisonnière 0,8 30
Bâtiments chauffés de jour seulement (moins de 12 h/jour) tels que
II écoles, bureaux, locaux de réunion, magasins, etc. 0,8 70

Exercices et solution
• Exercice 01
• Estimer les pertes par l'enveloppe d'un bâtiment
cubique de 10 m de côté, situé à Lausanne, posé sur un
sol bien isolé (on négligera donc les pertes par le sol),
sur l'ensemble de la saison de chauffage (8 mois
d'octobre à mai y compris, et on suppose que la
différence de température est de 10°C).
• Ce bâtiment a une toiture plate constituée
essentiellement d'une dalle de béton armé de 18 cm,
d'une étanchéité et d'une couche d'isolant résistant
aux intempéries (type Roofmate) de 8 cm
(conductibilité thermique l = 0.04 W/m K). Les murs
ont un coefficient U = 0.8 W/m2K comportant des
vitrages isolants doubles d'une surface de 80 m2 (12
mm entre les verres, U = 3.1 W/m2K).
• Solution exercice 01
– Calcul de U toiture?
A.N:

• Solution exercice 01
– Calcul des déperditions totales à travers les
éléments constructifs (avec 20% comme valeur
générale des ponts thermiques):
A.N:

• Calcul des déperditions totales à travers les éléments
constructifs, en KWh (avec un différence de
température de 10°C dans une période de 08 mois, et
on considère aussi que les déperdition par ventilation
sont nulle) :
• A.N:

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Déperditions des installations techniques Apport d’énergie: électricité, combustibles

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Le coefficient de transmission thermique équivalent Ux se

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• Ce taux d’utilisation des gains dépond:

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Bâtiments chauffés en continu (plus de 12 h/jour) tels que loge-

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