Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Siège de la société
Bonn et Eschborn
Allemagne
Intitulé du projet/programme
Programme, ressources naturelles,
climat et énergie
Bureau de la GIZ
39, Rue Mohamed Khoudi,
El Biar, Alger - Algérie
T : +213 (0) 21 92 09 88/89
F : +213 (0) 21 92 09 90
www.giz.de
Mise à jour
12 / 2014
Impression
Clos de la grotte
Alger
Conception
B.B.M Strategy
Alger
Crédits photographiques
http://all-free-download.com/free-photos,
Domaine public.
Auteurs
Dr Astrid Denker
Dr S.M.K El Hassar
Groupe d’experts spécialiste en efficacité
énergétique et durabilité sous la direction de
Dr - Ing. Saad Baradiy
Guide
pour une construction
Eco-énergétique
en Algérie
Sommaire
PREFACE
INTRODUCTION
1. Introduction
2. Description du système d’évaluation de l’efficacité énergétique et durabilité
3. Critères d’évaluation appliqués dans le système d’évaluation
3.1 Critère 1 : compacité du bâtiment
3.2 Critère 2 : les apports à travers les parois vitrées
3.3 Critère 3 : les apports à travers les parois opaques
Sommaire
3.4 Critère 4 : Protection thermique en été
3.5 Critère 5 : Les besoins en énergie en hiver
3.6 Critère 6 : Les apports en énergie en été
3.7 Critère 7 : Emission de CO2.
3.8 Critère 8 : L’utilisation des énergies renouvelables
3.9 Critère 9 : La puissance électrique
3.10 Critère 10 : Économie
3.11 Critère 11 : Spécifications des éléments du bâtiment
3.12 Critère 12 : Les spécifications des équipements techniques
3.13 Critère 13 : Confort (La température et la lumière du jour)
3.14 Critère 14 : L’innovation
1. Introduction
2. Présentation
3. Structure et principe de calcul
3.1 Projet
3.2 Enveloppe
3.3 Paroi opaque
3.4 Paroi vitrée
3.5 Porte
3.6 Paroi en contact avec un local non chauffé et non conditionné
Sommaire
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
LISTE DES FIGURES
LITE DES ACRONYMES
ANNEXES
Annexe 1. Hypothèses prises pour l’élaboration du CTBAT
Annexe 2. Exemple d’évaluation selon le guide pour une construction
Eco-énergétique en Algérie
Annexe 3. Rapport final généré par CTBAT
L
préface e bâtiment constitue probablement l’un des défis majeurs pour
les prochaines décennies non seulement pour l’Algérie mais
pour l’ensemble des pays du Monde.
11
L
préface ’amélioration de l’efficacité énergétique dans tous les secteurs
économiques, occupe une place importante dans les stratégies
énergétiques de tous les pays qui se sont engagés dans des
politiques de transition écologique.
Susanne Wahl
Directrice Résidente
Bureau GIZ Algérie
13
introduction A
l’échelle planétaire, le secteur du bâtiment est responsable
d’environ 30 à 40% de la consommation annuelle mondiale de
l’énergie et de près de 30% de l’ensemble des émissions de gaz
à effet de serre (GES). Soucieuse de la protection de l’environnement
et de la réduction de ces pertes, l’Algérie, consciente de la
prédominance de l’énergie conventionnelle dans sa consommation
intérieure, a adopté en 1999 une loi sur la maîtrise de l’énergie.
15
projets d’architecture et finalement explique l’utilisation du logiciel
de calcul thermique du bâtiment CTBAT.
16
17
Partie I Guide pour une construction éco-énergétique en Algérie
Chapitre I: Présentation du contexte
17
Partie I
Chapitre I: Présentation du contexte
1.1 Généralités
1.2 Etat des consommations énergétiques
1.3 Développement durable et Marché
public écologique
1.4 La politique nationale de maîtrise de l’énergie
1.5 Quelques textes réglementaires
19
Partie I
Chapitre I: Présentation du contexte
Figure 1-1 Consommation finale par secteur d’activité (source APRUE, 2012)
21
Partie I
Chapitre I: Présentation du contexte
Une étude menée par l’Agence pour la Promotion Par usage électrique, la consommation résiden-
et la Rationalisation de l’Utilisation de l’Energie tielle, est répartie ainsi : 33% éclairage ; 27% ré-
(APRUE) et publiée en 2012 montre qu’en Algé- frigérateur; 17% téléviseur ; 5% climatiseur, 4%
rie, le secteur du bâtiment résidentiel et tertiaire chauffage; 10% usages spécifiques ; et 3% usages
est le secteur le plus énergivore. Sa consomma- thermiques.
tion représente plus de 34% de la consommation
énergétique finale nationale qui a atteint les 30 Selon le rapport de l’Agence Nationale pour la
millions de TEP en 2012. Concernant les usages Promotion et la Rationalisation de l’Utilisation de
des logements, le chauffage représente 46% de la l’Energie (APRUE), dans le bilan des émissions de
consommation énergétique totale, la cuisson des dioxyde de carbone par secteur, le bâtiment est
aliments 22%, la production d’eau chaude 13% et classé deuxième (30%) après le transport (50%), et
les utilisations électriques 19%. avant l’industrie (12%) soit une émission de 25.3
MTeq CO2 (Tonnes Equivalent de CO2).
En outre, l’étude menée par l’APRUE précise que
la consommation finale du secteur résidentiel a En ce qui concerne le secteur tertiaire, sa consom-
atteint 8.5 millions de TEP en 2012 avec un parc mation énergétique a atteint 2 millions de TEP
de logement de 6.500.000 unités dont 70% urbain. en 2012. Cette consommation se répartit entre
Le taux d’électrification est de 99% et le taux de le commerces (30%) ; l’administration centrale
raccordement au réseau gaz est de 47%. (24%); le tourisme (3%) ; la santé (12%) ; l’éduca-
tion (8%); l’éclairage public (6%) et autres (18%).
L’analyse de la consommation d’énergie montre L’étude de la répartition de la consommation du
que le secteur résidentiel consomme 40% de la tertiaire par type d’énergie montre que l’électricité
consommation nationale totale d’électricité. Ain- est prédominante. Cela s’explique par l’introduc-
si, il est le premier secteur grand consommateur tion massive des équipements de chauffage et de
d’énergie électrique au niveau national et 60% de climatisation et la généralisation de l’utilisation des
la consommation finale en combustible. matériels bureautiques et informatiques. Une forte
demande d’électricité est à prévoir en raison des
Guide pour une construction éco-énergétique en Algérie
Figure 1-2 Consommation du secteur résidentiel par type d’énergie (source APRUE, 2012)
22
Partie I
Chapitre I: Présentation du contexte
Figure 1-3 Consommation du secteur tertiaire par type d’énergie (source APRUE, 2012)
L’analyse des consommations par usage a montré Une étude menée par le Centre National d’Etudes
que l’éclairage et la production de froid totalisent et de Recherches Intégrées du Bâtiment (CNE-
90% de la consommation d’électricité alors que RIB) montre que le bilan énergétique d’un loge-
le chauffage et la cuisson représentent 60% de la ment en Algérie (non climatisé) est important et
consommation du gaz naturel. peut atteindre près de 630 MJ/m². Cette valeur est
à comparer à la valeur de 400 MJ/m² qui corres-
Enfin, l’analyse de l’évolution des consommations pond à une construction européenne bien isolée.
a montré qu’entre 2000 et 2012, la consommation Ce constat a conduit le ministère de l’Habitat et
énergétique finale nationale a enregistré un taux
23
Partie I
Chapitre I: Présentation du contexte
260
240
220
200
180
160
140
120
100
80
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
Consommation d'énergie des menages en tep Nombre de ménages
Consommation privée des ménages en MDA2000 Consommation d'electricité des ménages en tep
Consommation du combustible des ménages en tep Revenu des ménages en MDA2000
Fig 1-5 : Tendances des consommation d’énergie, consommation privée et du nombre de ménages en indice 100 =2000
24
Partie I
Chapitre I: Présentation du contexte
On doit garder à l’esprit que les marchés publics préserver les réserves stratégiques, en pétrole et
écologiques peuvent favoriser l’élimination des en gaz, du pays dont l’économie dépendait et qui
fournisseurs locaux du marché algérien, s’ils ne étaient source de financement des grands projets
sont pas suffisamment soutenus par des mesures de développement lancés durant cette période.
d’aide pour améliorer leurs produits et services.
De ce fait, il faut mettre en place un concept de Quelques années plus tard et dans le souci de
marchés publics écologiques en Algérie allant de mieux structurer sa politique énergétique, l’Etat a
pair avec des mesures de renforcement des capa- créé, en 1981, le Conseil national de l’énergie qui
cités des professionnels locaux. était chargé de réunir les données nécessaires à
la définition de la politique nationale en matière
Les MPE pourraient être axés sur les points suivants : d’énergie, de coordonner sa mise en œuvre et d’en
• spécifier des normes minimales de perfor- contrôler l’exécution. Puis, en 1982, le Commissa-
mance énergétique pour le bâtiment final à riat aux énergies nouvelles a été créé et avait pour
chaque phase de la procédure d’appel d’of- mission de mettre en œuvre la politique nationale
fres ; dans le domaine des énergies nouvelles notam-
• octroi de points supplémentaires lors de ment nucléaire, solaire, éolienne, géothermique et
l’attribution des marchés pour les projets biomasse et ceci dans la perspective de s’affranchir
dont les performances sont supérieures au de la dépendance des énergies fossiles. Ensuite,
minimum requis ; en 1985, l’Agence pour la promotion et la rationa-
• préférence pour les conceptions qui intè- lisation de l’utilisation de l’énergie (APRUE) a été
grent des systèmes d’énergies renouvelables; créée afin d’assurer la mise en œuvre des options
• restriction de l’utilisation de substances d’économie d’énergie et la promotion des formes
dangereuses ; d’énergie les plus disponibles et leur utilisation
• encouragement de l’utilisation de matériaux rationnelle.
naturels d’origine durable et de matériaux Durant les années 70 et 80, la politique de maîtri-
recyclés et réutilisés ; se de l’énergie et de développement des énergies
25
Partie I
Chapitre I: Présentation du contexte
parties de la Convention Cadre des Nations unies • Décret exécutif n°2000-90 du 24 avril 2000
sur les Changements Climatiques, qui s’est tenue portant réglementation thermique dans les
à Copenhague en décembre 2009 : bâtiments neufs ;
• Décret exécutif n°04-149 du 19 mai 2004
« …L’Algérie, pour ce qui la concerne, fait face aux fixant les modalités d’élaboration du Pro-
impacts des changements climatiques, qui aggra- gramme national de maîtrise de l’énergie
vent le phénomène de désertification dont elle souf- (PNME) ;
fre. Elle a intégré la dimension du développement • Décret exécutif n°05-16 du 11 janvier 2005
durable dans ses plans de développement, y com- fixant les règles spécifiques d’efficacité
pris dans un souci de réduction de ses émissions de énergétique applicables aux appareils fonc-
gaz à effet de serre. De même qu’elle a adopté des tionnant à l’électricité, aux gaz et aux pro-
mesures visant à améliorer l’efficacité énergétique duits pétroliers ;
et une politique de promotion des énergies renou- • Décret exécutif n°05-495 du 26 décembre
velables…». 2005 relatif à l’audit énergétique des établis-
Actuellement, la politique nationale de maîtrise sements grands consommateurs d’énergie ;
de l’énergie se décline en trois axes majeurs : • Arrêté interministériel du 03 novembre 2008
• l’introduction des normes et exigences d’ef- fixant les appareils et les catégories d’appa-
ficacité énergétique, notamment les normes reils à usage domestique soumis aux règles
d’isolation thermique dans les bâtiments spécifiques d’efficacité énergétique et fonc-
neufs ainsi que les normes d’efficacité éner- tionnant à l’énergie électrique ;
gétique et d’économie d’énergie s’appli- • Arrêté interministériel du 29 novembre
quant aux appareils fonctionnant à l’électri- 2008 définissant la classification d’efficacité
cité, aux gaz et aux produits pétroliers ; énergétique des appareils à usage domesti-
• le contrôle de l’efficacité énergétique, no- que soumis aux règles spécifiques d’effica-
tamment des bâtiments, des appareils fonc- cité énergétique et fonctionnant à l’énergie
tionnant à l’électricité, aux gaz et aux pro- électrique ;
Guide pour une construction éco-énergétique en Algérie
26
Partie I
Chapitre I: Présentation du contexte
2010 portant sur les cahiers des charges dé- intitulé «Fonds national pour la maîtrise de
finissant la méthodologie, le rapport d’audit l’énergie» ;
et sa synthèse, le guide méthodologique, les • Arrêté interministériel du 17 septembre
valeurs des pouvoirs calorifiques, les facteurs 2000 précisant les modalités du suivi et de
de conversion pour le calcul de la consom- l’évaluation du compte d’affectation spécia-
mation ainsi que les modalités d’agrément le n°302-101 intitulé «Fonds national pour
des auditeurs. la maîtrise de l’énergie» ;
• Arrêté interministériel du 06 juillet 2005
1.5.2 Textes relatifs au développement précisant les modalités du suivi et de l’éva-
durable luation du compte d’affectation spéciale
• Décret présidentiel n° 94-465 du 25 décem- n°302-101 intitulé «Fonds national pour la
bre 1994 portant création du Haut conseil maîtrise de l’énergie».
de l’environnement et du développement
durable et fixant ses attributions, son orga- 1.5.4 Textes relatifs à l’APRUE
nisation et son fonctionnement ; • Décret n°87-08 du 6 janvier 1987 portant
• Loi n° 01-20 du 12 décembre 2001 relative à modification de la nature juridique et de
l’aménagement et au développement dura- l’organisation de l’Agence pour la promo-
ble du territoire ; tion et la rationalisation de l’utilisation de
• Décret exécutif n° 02-115 du 03 avril 2002 l’énergie (A.P.R.U.E.) ;
portant création de l’Observatoire national
• Décret exécutif n°92-73 du 18 février 1992,
de l’environnement et du développement
modifiant et complétant le décret n°87-08
durable ;
du 6 janvier 1987 relatif à l’organisation de
• Loi n° 03-10 du 19 juillet 2003 relative à la
l’Agence pour la promotion et la rationalisa-
protection de l’environnement dans le cadre
tion de l’utilisation de l’énergie (A.P.R.U.E) ;
du développement durable ;
• Loi n° 04-09 du 14 août 2004 relative à la • Décret exécutif n°04-314 du 25 septem-
27
2.1 Modes de transfert thermique
2.2 Matériaux d’isolation thermique
2.3 Inertie thermique
2.4 Ponts thermiques
2.5 Notions de confort thermique
2.6 Humidité et ventilation
2.7 Notions de coefficient K
Partie I
Chapitre II: Connaissances de base
Les principaux modes de transfert thermique sont C’est le transfert de chaleur au sein d’un solide. La
la convection, le rayonnement et la conduction. conductivité thermique (λ) et la capacité calorifi-
que (Cp) sont des propriétés clés de la conduction
des matériaux.
2.1.1 La convection
Ordre de grandeur de λ (en W/m.°C) :
C’est le phénomène qui décrit l’échange de cha-
leur entre un fluide et une surface, ou entre deux • Matériaux très conducteurs (métaux) : entre
fluides. Les échanges sont proportionnels aux 50 et 450 W/m.°C ;
gradients de températures (différence de tem-
• Matériaux conducteurs (béton, pierres, etc.):
pérature) et à la surface d’échange. Le coefficient
de 1 à 10 W/m.°C
de convection dépend fortement de la vitesse du
fluide. Matériaux mauvais conducteurs (briques, bois,
plâtre, etc.) : de 0,1 à 1 W/m.°C
2.1.2 Le rayonnement
• Matériaux isolants (liège, laine de roche, lai-
C’est un transfert d’énergie électromagnétique en- ne de verre, polystyrène, polyuréthane, etc.):
tre deux surfaces. Les échanges par rayonnement entre 0,03 et 0,1 W/m.°C
sont proportionnels à l’émissivité (ε) du matériau, Plus λ est élevé, moins le matériau est isolant. Le
au facteur de forme (surface apparente) des surfa- coefficient λ dépend de plusieurs facteurs, no-
ces les unes par rapport aux autres et dépendent tamment de l’humidité du matériau ; l’humidité
de la transparence du milieu traversé. fait croître la valeur de λ puisque l’air est remplacé
Extérieur de Intérieur de
la maison la maison
Le flux
T° 1 > T°2
Figure 2-1 Modes de transfert thermique dans une paroi verticale (Mur)
31
Partie I
Chapitre II: Connaissances de base
(W/m.°C)
Polystyrène extrudé
Mousse de polyuréthane 0,031 0,032
Laines minérales
0,039
Polystyrène expansé
0,044
Mousse phormo-phénolique
0,05
Matériaux isolants
0,065
Panneaux en fibre de bois
Bétons cellulaires 400 kg/m3 0,15 0,16
Bétons cellulaires 600 kg/m3
0,22
Bon matériaux
Brique creuse
0,48
par l’eau dont la conductivité est 25 fois plus forte. 2.2 Matériaux d’isolation thermique
Conséquence : lorsqu’on indique une valeur de λ,
il faut toujours préciser la température et le degré Un matériau est généralement considéré comme
d’humidité du matériau lors de la mesure. Pour le étant un isolant thermique lorsque la valeur de
bâtiment, on utilise la conductivité thermique dite sa conductivité thermique est inférieure à 0,065
utile, c’est-à-dire la conductivité thermique qui W/m.°C.
correspond à un matériau humide tel que rencon-
tré dans la pratique. Les isolants de par leur nature, leur fabrication,
leurs caractéristiques, leurs performances et leur
présentation (rouleaux, panneaux ou vrac) ont des
applications plus ou moins dédiées. On distingue
trois grandes familles d’isolant thermique regrou-
pant chacune de nombreuses solutions :
32
Partie I
Chapitre II: Connaissances de base
33
Partie I
Chapitre II: Connaissances de base
panneaux en fait des produits généralement utili- • le polystyrène extrudé qui est particulière-
sés dans des applications du bâtiment nécessitant ment adapté pour les applications qui né-
une résistance mécanique. cessitent une très forte résistance mécani-
que aux charges ou pour les applications qui
Guide pour une construction éco-énergétique en Algérie
34
Partie I
Chapitre II: Connaissances de base
35
Partie I
Chapitre II: Connaissances de base
36
Partie I
Chapitre II: Connaissances de base
Le confort thermique dépend principalement de te par la présence de gouttes d’eau sur les
la température d’ambiance, de l’humidité de l’air, vitrages, de corrosions sur les menuiseries
et du renouvellement d’air. métalliques et de moisissures ; pour élimi-
ner ce phénomène, il faut isoler les murs,
La température d’ambiance créer un minimum de ventilation;
Une première exigence à satisfaire concerne la • de l’extérieur sous diverses formes (défaut
température d’ambiance. Elle traduit le confort d’étanchéité à l’eau d’un mur, d’une fenêtre,
général dans un local. Mais cette exigence varie d’une toiture, porosité des parois, fuite des
selon les individus et selon le type d’activité. On conduits d’eau pluviale, etc.) ; il est néces-
considère généralement qu’en hiver, la tempé- saire avant de procéder aux travaux d’isola-
rature d’ambiance doit être proche de 20°C. En tion de supprimer toutes les causes d’infil-
été, on vise une température comprise entre 24 et tration d’eau de l’extérieur ;
27°C.
• du sol ; l’humidité peut provenir, par exem-
L’humidité de l’air ple, des remontées capillaires ; la solution
Une autre exigence concerne l’humidité de l’air : consiste à rendre étanche un mur côté ex-
une trop faible humidité peut provoquer l’irrita- térieur lorsque des travaux d’isolation pé-
tion des muqueuses. L’humidité de l’air n’a pas riphérique du soubassement sont prévus ;
d’incidence sur le confort dès lors qu’elle se situe un drainage permet de diminuer la quantité
dans la plage 35%-65% d’humidité relative. d’eau en présence du pied du mur.
37
Partie I
Chapitre II: Connaissances de base
• des passages de transit afin que l’air puisse Le taux de renouvellement d’air des locaux a un
circuler librement, portes fermées, des lo- impact direct sur les dépenses énergétiques. Les
caux autres que de service vers les locaux de solutions pour maîtriser ce taux sont connues : la
service ; première étape consiste à rendre l’enveloppe du
bâtiment plus étanche à l’air. Ensuite, il faut pré-
• des sorties d’air dans les locaux de service, voir un système de ventilation soit naturel, soit
au moins dans les cuisines, SDB, douches, mécanique. En France, près de 70 % des logements
cabinets d’aisance, réalisées par des conduits disposent d’un système de ventilation et l’aération
verticaux à tirage thermique. Chaque pièce par ouverture des fenêtres a été interdite dans les
de service du logement possède une sortie logements neufs à partir de 1969. En Algérie, la
d’air raccordée à un conduit d’évacuation plupart des logements ne disposent pas d’un sys-
fonctionnant par tirage naturel. tème de ventilation et sont aérés par ouverture
des fenêtres et par les défauts d’étanchéité de
l’enveloppe. Conséquence, les occupants ont ten-
dance à maintenir les ouvrants fermés pendant les
périodes de grand froid. Ce comportement nuit à
la qualité de l’air et provoque régulièrement des
drames. En 2009, 253 personnes sont décédées
par inhalation de monoxyde de carbone (contre
290 en 2008). Les causes sont principalement
l’utilisation d’équipements domestiques (chauf-
fe-eau, chauffage, etc.) contrefaits, et le manque
d’aération à l’intérieur des habitations.
38
Partie I
Chapitre II: Connaissances de base
39
3.1 Isolation des murs extérieurs
3.2 Isolation des planchers
3.3 Isolation des combles
3.4 Isolation des toitures-terrasses
3.5 Fenêtres
3.6 Détails techniques d’isolation thermique
Partie I
Chapitre III: Techniques d’isolation thermique
43
Partie I
Chapitre III: Techniques d’isolation thermique
3.1.2 Isolation des murs par l’extérieur prendre en compte le poids propre du bardage et
les efforts maximaux dus au vent.
Guide pour une construction éco-énergétique en Algérie
44
Partie I
Chapitre III: Techniques d’isolation thermique
45
Partie I
Chapitre III: Techniques d’isolation thermique
3.2.2 Planchers sur local non chauffé • isolation par projection de mousse ; les
techniques par projection de fibres de roche
Les techniques les plus utilisées sont : avec liant hydraulique sont traditionnelles;
ces techniques sont bien adaptées à des
• isolation en sous face de plancher par pan-
sous faces non planes ; le support doit être
neaux manufacturés ; on utilisera à cet effet
dépoussiéré et préparé au besoin ; le plan-
soit des panneaux complexes isolant-plaque
cher doit être faiblement sollicité mécani-
Guide pour une construction éco-énergétique en Algérie
Figure 3-6 Isolation des planchers bas sur local non conditionné
46
Partie I
Chapitre III: Techniques d’isolation thermique
3.3 Isolation des combles Si le comble est aménagé, les procédés les plus
utilisés sont :
Un comble est une partie du bâtiment située sous
une toiture dite légère, c’est-à-dire réalisée à l’aide • laine minérale (6 à 10 cm) agrafée entre che-
d’une charpente en bois ou métallique. vrons ;
Si le comble est perdu, il suffit de déposer une ou • complexe de doublage (plaque de plâtre-
Figure 3-8 Isolation des planchers de combles non chauffés Figure 3-9 Principe d’isolation des combles
47
Partie I
Chapitre III: Techniques d’isolation thermique
Une toiture-terrasse est une toiture lourde en bé- • l’isolant est support d’étanchéité ; c’est la
ton armé ou à poutrelles et entrevous à très fai- solution courante adaptable à tous éléments
ble pente (moins de 5 % en général). Son isolation porteurs ; l’isolant le plus employé est le po-
n’est jamais réalisée en sous face de la dalle (côté lyuréthane en plaques ;
intérieur). Si tel était le cas, la dalle de toiture subi-
Guide pour une construction éco-énergétique en Algérie
48
Partie I
Chapitre III: Techniques d’isolation thermique
• l’isolant se trouve sous la forme de pente • pose de doubles vitrages isolants ; ils sont
fractionnée ; cette solution est quasiment composés de deux feuilles de verre mainte-
abandonnée en Europe, mais reste très uti- nues à distance par un cadre ; l’épaisseur de
lisée en Algérie ; le fractionnement a pour ce dernier (et donc celle de la lame d’air) est
but de diminuer l’effet de retrait, et de ré- habituellement égale à 6, 8, 10 et 12 mm ;
duire les effets des variations dimensionnel- au sein de la lame d’air, un matériau dessica-
les dûes aux variations de température ; en tif est inséré (gel de silice) afin d’éliminer la
Algérie, l’espacement courant entre les joints vapeur d’eau contenue dans la lame d’air ;
est de 25 m dans les wilayas côtières et dans l’ensemble est scellé au moyen de mastics
les Hauts-Plateaux, et de 20 m dans le Sud ; élastomères ; il est possible d’améliorer les
la pose d’un pare-vapeur n’est pas indispen- performances thermiques d’un vitrage dou-
sable. ble :
• en remplaçant l’air par un gaz moins
3.5 Fenêtres conducteur comme l’argon ;
Les fenêtres constituent des points faibles thermi- • en réduisant le rayonnement d’un
ques. Les transferts de chaleur ont deux origines : verre à l’autre ; l’émissivité des vitra-
ges est diminuée grâce au dépôt d’une
• transmission de chaleur au travers des vitra-
fine pellicule d’oxydes métalliques sur
ges et des parties menuisées ;
les faces internes du double vitrage ;
• passages d’air parasite entre ouvrant on parle alors de vitrage à faible émis-
et dormant. sivité ;
Pour améliorer les performances thermiques des • pose de doubles fenêtres ; cette solution
fenêtres, plusieurs solutions existent : est efficace aussi bien sur le plan thermique
qu’acoustique ;
• utilisation de produits de calfeutrement
49
Partie I
Chapitre III: Techniques d’isolation thermique
Le bon fonctionnement des barrières d’étanchéi- Concernant les menuiseries en aluminium, il est
té et du dessicatif conditionne la durée de vie du préférable d’opter pour des menuiseries à rupture
vitrage. La composition des doubles vitrages est de pont thermique. L’aluminium étant un maté-
donnée par trois valeurs (en mm) : épaisseur de la riau conducteur, les fabricants introduisent dans
feuille de verre extérieure / épaisseur entre feuilles les huisseries un système de coupure thermique
de verre / épaisseur de la feuille de verre (4/12/4 constitué de barrettes. Ces barrettes isolantes sont
par exemple). La garantie d’efficacité des doubles le plus souvent en polyamide, en polyuréthane ou
vitrages est de 10 ans. Mais la durée de vie réelle en PVC.
est bien supérieure.
La figure suivante présente quelques valeurs de
coefficients K de fenêtres. La valeur de ce coeffi-
cient K peut être divisée par deux si l’on opte pour
des doubles vitrages. Remplacer l’air par de l’ar-
gon n’améliore pas de façon importante les per-
formances des fenêtres.
Les fenêtres sont également la source d’impor-
tants apports dus à l’ensoleillement. Ces apports,
intéressants en hiver, ne le sont plus en été. Lors-
que les surfaces vitrées sont importantes, il est
parfois nécessaire d’opter pour des vitrages spé-
ciaux afin de diminuer les charges de climatisa-
tion. Les vitrages spéciaux sont caractérisés par un
facteur solaire, noté F, qui est égal au rapport du
flux total transmis par le vitrage antisolaire (en-
semble vitrages et protections) au flux transmis
Figure 3- 13 Coupe d’un profilé en PVC pour
un double vitrage (source GIZ, 2012) à travers un verre nu ordinaire (épaisseur 3 mm).
Guide pour une construction éco-énergétique en Algérie
50
Partie I
Chapitre III: Techniques d’isolation thermique
Pour un vitrage antisolaire, F est inférieur à 1. partie du flux solaire incident ; on parle de
vitrages réfléchissants ;
Afin de diminuer le facteur solaire des vitrages,
plusieurs solutions existent : • la face extérieure du vitrage peut être revê-
tue d’un film réflecteur spécial, translucide,
• le verre utilisé a une forte épaisseur (jusqu’à d’apparence très brillante dans le but de ré-
12 mm), il absorbe donc d’avantage de flux fléchir une proportion importante du flux
solaire ; solaire incident (film de protection solaire
• le verre peut être coloré dans la masse à 3M ScotchtintTM).
l’aide d’oxydes métalliques, ce qui a éga-
lement pour effet d’augmenter le facteur
d’absorption du vitrage ; on parle de vitrages La figure suivante présente quelques valeurs de
absorbants ; facteur solaire de fenêtres. Une glace réfléchis-
sante ordinaire permet de diminuer de près de
• la face extérieure du vitrage peut être trai- 50% le flux solaire incident. L’application d’un film
tée par application à chaud d’oxydes métal- réflecteur permet de diminuer de près de 75 % le
liques, ce qui a pour effet de réfléchir une flux solaire incident.
51
Partie I
Chapitre III: Techniques d’isolation thermique
Figure 3-16 Détails d’isolation thermique – Appui de fenêtre (source GIZ, 2012)
Guide pour une construction éco-énergétique en Algérie
Figure 3-18 Détails d’isolation thermique – Coffre à volets roulant (source GIZ, 2012)
52
Partie I
Chapitre III: Techniques d’isolation thermique
53
Partie I
Guide pour une construction éco-énergétique en Algérie
57
Partie I
Chapitre IV: Règles de conceptions bioclimatiques
Pour valoriser la conception éco-énergétique, on vant les zones climatiques. Pour cela, certains
doit tenir compte des facteurs les plus importants critères de base sont à prendre en considération
et qui se résument en : pour chaque site d’implantation
• ensoleillement de toute l’enveloppe du bâ-
timent ; 4.2.1 Climat littoral marin :
• température de l’air suivant l’heure du jour Apprécié d'un climat particulièrement tempéré, il
Guide pour une construction éco-énergétique en Algérie
L’Algérie occupe une vaste étendue territoriale. • une forme compacte des bâtiments,
Plus de 4/5 de sa superficie est désertique, d’où
• une bonne isolation des murs et des toitures,
une large variété géographique et climatique al-
lant du littoral au désert. La classification climati-
que en Algérie permet de distinguer quatre zones
principales
Zone A : littoral marin ;
Zone B : arrière littoral montagne ;
Zone C : hauts-plateaux (semi-aride) ;
Zone D : présaharien et saharien (aride).
La conception du bâtiment doit être conçue sui-
Figure 4-4 Conception d’une toiture avec vent dominant nord-ouest
58
Partie I
Chapitre IV: Règles de conceptions bioclimatiques
• des dimensions de fenêtres aussi réduites rieurs proches afin de réduire la tempéra-
que possible à l’ouest, l’est et au nord tout ture extérieure,
en assurant un éclairage suffisant,
• une réduction des réverbérations extérieu-
• des fenêtres à faible coefficient de déperdi- res (espaces verts),
tions thermiques au moins sur les façades
ouest, nord et est, • des couleurs réfléchissantes pour les murs
et les matériaux extérieurs.
• des protections nocturnes isolantes des fe-
nêtres, 4.2.2 Climat arrière littoral montagne :
• une ventilation contrôlée.
Le climat est caractérisé par des étés chauds et
Les apports solaires doivent être maximisés grâce secs et des hivers froids et plus ou moins humi-
à: des. Ces dernières données auront un impact sur
le choix des matériaux en termes d’inertie ther-
• une façade principale orientée au sud, mique. Or, plus l’inertie est importante, plus elle
permet de diminuer les écarts de température au
cours du temps.
Dans ces conditions, il faut prévoir la même
conception que pour le climat littoral marin sauf
qu’il faut :
• réduire la surface bâtie (compacité) et mini-
miser la forme,
• une isolation renforcée de l’enveloppe du
bâtiment,
59
Partie I
Chapitre IV: Règles de conceptions bioclimatiques
Figure 4-6 Principe du rafraîchissement pendant Figure 4-7 Plan de masse d’un lotissement de logement individuel
la journée en période chaude HPE en zone semi-aride (Source : BET Benkhedda – Bechar)
Figure 4-8 Façade orientation sud-est. Surfaces des ouvertures minimisées pour limiter la surchauffe pendant l’été en zone aride
60
Partie I
Chapitre IV: Règles de conceptions bioclimatiques
61
Partie I
Chapitre IV: Règles de conceptions bioclimatiques
Figure 4-11 Energies renouvelables dans l’habitat Il y a d’autres techniques qui permettent d’écono-
miser l’énergie, comme les pompes à chaleur, la
ventilation double flux etc.
Guide pour une construction éco-énergétique en Algérie
62
5.1 Introduction
5.2 Equipements de chauffage
5.3 Systèmes de climatisation
5.4 Installations solaires de production
d’eau chaude
5.5 Eclairage
Partie I
Chapitre V: Equipements du bâtiment
67
Partie I
Chapitre V: Equipements du bâtiment
Jouer sur la génération est l’action la plus efficace. Le rendement de régulation a pu être amélioré par
Elle consiste à adopter des chaudières à rende- le choix de thermostats de bonne qualité. La régu-
ment amélioré dites à condensation. Dans une lation individuelle est la solution la plus simple ;
chaudière classique (de type atmosphérique), les elle procure un confort satisfaisant et une écono-
pertes thermiques se font principalement par les mie de l’ordre de 18 % par rapport à un système de
fumées, et notamment par la vapeur d’eau conte- référence sans régulation avec aquastat (le brûleur
nue dans ces fumées. Lors du refroidissement de se déclenche quand la température de l’eau de
la vapeur d’eau, le passage de l’état gazeux à l’état départ tombe au-dessous d’une valeur affichée).
liquide restitue de l’énergie, appelée chaleur la- Il s’agit d’équiper tous les corps de chauffe de ro-
tente de liquéfaction, qui est perdue si les vapeurs binets thermostatiques, c’est-à-dire des robinets
d’eau s’échappent dans l’atmosphère. Le rôle de qui s’ouvrent plus ou moins en fonction d’un ré-
la chaudière à condensation est de récupérer une glage affiché et en fonction de la température du
partie de cette énergie, en condensant la vapeur local.
d’eau des fumées d’échappement, et de la trans-
férer à l’eau du circuit de chauffage. Le choix du système de veilleuse des chaudières
est important. Deux types existent :
La distribution et l’émission sont en général as-
surées par des tuyauteries et des radiateurs vé- • veilleuse dite permanente ; cette veilleuse
hiculant de l’eau chaude. Pour améliorer les a deux fonctions, la première est d’appor-
rendements correspondants, il faut abaisser la ter au thermocouple (organe de sécurité) la
température de chauffage et réduire la longueur chaleur nécessaire à la formation d’une ten-
des tuyauteries. sion, la seconde est d’enflammer le brûleur
principal de la chaudière afin de subvenir à
une demande de chaleur ; la veilleuse est
dite permanente si elle reste allumée tout
le temps ; la veilleuse permanente continue
de fonctionner même en cas de coupure de
Guide pour une construction éco-énergétique en Algérie
courant ;
• veilleuse intermittente à allumage électro-
nique ; dans ce cas, la veilleuse ne s’allume
que pour enflammer le brûleur ; le reste du
temps, elle est éteinte.
Lors d’un suivi d’un logement typique effectué
par le CNERIB en 2003, il a été permis de mesu-
rer la quantité d’énergie pour la production d’eau
chaude d’un logement type. La consommation
moyenne de gaz mesurée pour la production
d’eau chaude est de 0,41 m3 par jour. L’analyse
du comportement des occupants a montré que
le chauffe-eau fonctionne de manière continue,
autrement dit, lorsque celui-ci n’est pas sollicité,
la veilleuse reste allumée. Il a été demandé aux
occupants de changer leur comportement : al-
lumer le chauffe-eau que lors de l’utilisation de
l’eau chaude. Les résultats sont spectaculaires : on
passe d’une consommation annuelle de 150 m3 à
90 m3 de gaz, soit 40 % d’économies.
68
Partie I
Chapitre V: Equipements du bâtiment
Quel que soit le système de climatisation, il est • un caisson de traitement de l’air situé dans
impératif de respecter les règles suivantes : la pièce à climatiser ;
• la climatisation ne doit pas être utilisée lors- • un caisson contenant le condenseur et qui
que portes et/ou fenêtres sont ouvertes ; doit être obligatoirement être installé à l’ex-
térieur du local (terrasse, balcon, cour inté-
• la climatisation doit être utilisée unique- rieure, etc.).
ment lorsque la pièce est occupée ;
Ces deux éléments sont reliés l’un à l’autre par les
• il ne faut pas trop baisser la température de tuyauteries aller et retour du fluide réfrigérant. Ce
consigne du système de climatisation ; une type d’appareil a les avantages suivants :
température de consigne de 26°C est rai-
sonnable ; • il permet de diminuer le niveau sonore de
l’appareil dans le local du fait que le com-
• il faut changer régulièrement les filtres des presseur est situé à l’extérieur ;
climatiseurs et de ventilation (méthode sim-
ple et efficace pour économiser les dépen- • l’encombrement du caisson intérieur est
ses d’énergie) ; très réduit et peut être installé en un point
quelconque du local à climatiser.
• il faut installer l’unité du condensateur des
systèmes de climatisation dans un endroit Ces appareils développent une puissance frigorifi-
ombragé. que de 2 à 7 kW. Les débits moyens de soufflage
s’échelonnent de 300 à 1 000 m3/h. La régulation
de l’appareil se fait par un thermostat qui asservit
5.3.1 Climatiseurs à éléments séparés (split en marche arrêt le fonctionnement du compres-
system) seur. Il est possible de rafraîchir plusieurs locaux
adjacents en utilisant un seul climatiseur.
69
Partie I
Chapitre V: Equipements du bâtiment
Figure 5-4 Différentes configurations d’implantation du split system (source GIZ, 2012)
Guide pour une construction éco-énergétique en Algérie
Figure 5-5 Exemples d’implantation des éléments d’un split system (source GIZ, 2012)
Ces appareils ne permettent pas de contrôler grands locaux ou plusieurs petits locaux peu éloi-
avec précision le degré hygrométrique intérieur. gnés les uns des autres.
En outre, le flux d’air froid est source d’inconfort
pour les occupants qui sont à proximité de l’unité C’est la solution adaptée pour des salles informa-
intérieure. tiques, des salles de réunion, des bureaux, des res-
taurants, des boutiques, etc. Ces appareils sont à
soufflage direct, mais on les relie généralement à
5.3.2 Armoire de climatisation un réseau de conduits d’air aboutissant à des bou-
ches de soufflage. Les armoires de climatisation
Il s’agit de systèmes à détente directe. Ces ap-
s’installent généralement directement dans la
pareils permettent de rafraîchir, de ventiler des
salle à climatiser.
70
Partie I
Chapitre V: Equipements du bâtiment
71
Partie I
Chapitre V: Equipements du bâtiment
5.3.4 Systèmes « TOUT AIR » pérature et d’humidité pour tous les locaux ;
ce type de climatisation ne peut s’appliquer
Il faut distinguer : qu’à un seul grand local ou à plusieurs lo-
caux ayant des charges identiques ; dans le
• les systèmes à débit constant et à débit va-
système multizone, on crée plusieurs zones
riable ; les systèmes à débit constant per-
dans le bâtiment, chaque zone pouvant re-
mettent de distribuer et de souffler dans le
cevoir un air traité spécifiquement en fonc-
bâtiment à climatiser un débit d’air primaire
tion de ses besoins ;
rigoureusement constant ; seules la tempé-
rature et l’humidité de cet air sont variables • les systèmes à un ou deux conduits ; pour
en fonction des charges à compenser à l’in- les systèmes à un conduit, un seul niveau de
térieur des locaux ; les systèmes à débit d’air température est disponible pour les locaux
variable permettent de distribuer dans les à climatiser ; l’intérêt des systèmes à deux
locaux où les charges varient de l’air à tem- conduits est de présenter une grande sou-
pérature constante mais à débit variable ; plesse d’utilisation. Ils permettent simulta-
nément de chauffer des locaux et de refroi-
• les systèmes unizone et multizone ; un sys-
dir d’autres locaux.
tème est dit unizone lorsque les équipe-
ments centralisés de ce système distribuent
l’air primaire aux mêmes conditions de tem-
Guide pour une construction éco-énergétique en Algérie
72
Partie I
Chapitre V: Equipements du bâtiment
Le système le plus courant est le système unizone • des équipements terminaux qui se réduisent
à débit constant à un seul conduit. Il comprend simplement aux bouches de soufflage ;
généralement :
• des équipements intermédiaires (conduits,
• des équipements centralisés groupés dans clapets d’air, grilles d’aspiration, etc.) ;
une centrale de traitement d’air (CTA) ; ces
équipements permettent : • des équipements de régulation.
»» un recyclage de l’air repris dans les lo- Les CTA sont constituées par un certain nom-
caux, bre de caissons assemblés sur place et ayant leur
propre fonction. Ils sont en général métalliques.
»» un filtrage de l’air mélangé, Les batteries de chauffage sont alimentées par de
l’eau chaude glycolée préparée dans une chauf-
»» en été un refroidissement de l’air mé- ferie (chaudière, pompe à chaleur). Les batteries
langé, froides sont alimentées en eau glacée grâce à un
»» en hiver un préchauffage de l’air exté- groupe central de production d’eau glacée.
rieur, un chauffage de l’air mélangé, puis Lorsque le caisson d’humidification est prévu, on
après humidification de cet air, un ré- emploie en général l’humidification par vapeur
chauffage final pour amener la tempé- lorsque le risque de gel existe. Dans ce cas, la bat-
rature de l’air soufflé aux conditions im- terie de réchauffage n’est pas nécessaire.
posées par le thermostat d’ambiance ;
Les centrales unizones extérieures peuvent être
installées au niveau du sol (dans une cour ou dans
un emplacement réservé), en terrasse ou en toiture.
Figure 5-9 Exemples de groupes de production d’eau glacée (source GIZ, 2012)
73
Partie I
Chapitre V: Equipements du bâtiment
Figure 5-10 Schéma de principe d’un système à ventilo-convecteur (source GIZ, 2012)
74
Partie I
Chapitre V: Equipements du bâtiment
et humidié
Air refroidi
procédé permet d’obtenir une très grande
souplesse de fonctionnement ; néanmoins,
il présente des inconvénients : le matériel
installé est plus coûteux.
75
Partie I
Chapitre V: Equipements du bâtiment
L’utilisation des rafraîchisseurs d’air requiert un Une autre possibilité consiste à générer de l’élec-
certain nombre de précautions : tricité en installant des panneaux solaires photo-
voltaïques. Cette électricité peut être soit utilisée
• certains modèles sont assez bruyants (en- par les occupants ou bien alimenter un réseau de
trée de gamme) ; distribution électrique. Cette dernière solution
• il faut entretenir régulièrement le réservoir trouve son application dans les pays qui appli-
afin d’éviter de polluer l’air avec de mauvai- quent des tarifs préférentiels (Europe).
ses odeurs (bactéries) ;
5.4.1 Les différents types de capteurs
• le rafraîchisseur d’air est davantage destiné
à distribuer de l’air aux personnes se trou- Il existe toute une gamme de capteurs solaires qui
vant à proximité de l’appareil plutôt que permettent de répondre à différents besoins. On
dans l’ensemble de la pièce ; peut citer les capteurs plans vitrés, les capteurs
• il faut aérer le local après une longue utilisa- non vitrés, les capteurs à tubes sous vide, les cap-
tion de cet appareil, pour éviter que l’air ne teurs à concentration, etc.
devienne trop saturé. Les capteurs à tubes sous vide sont recomman-
dés pour des températures de service supérieures
5.4 Installations solaires de production à 80°C ; ils se destinent à des applications où des
d’eau chaude températures de fonctionnement élevées (parfois
jusqu’à 150°C) sont requises (production d’eau
L’utilisation de l’énergie solaire pour la production chaude pour l’industrie).
d’eau chaude constitue une solution éco-énergé-
tique par excellence. Cette ressource est dispo- Les capteurs sous vide à concentration combinent
nible abondamment en Algérie. Il s’agit d’utiliser l’effet de concentration des miroirs paraboliques
la chaleur émanant du rayonnement solaire pour avec des capteurs sous vide permettant d’obte-
chauffer l’eau nécessaire à la consommation des nir des hautes températures avec des surfaces de
Guide pour une construction éco-énergétique en Algérie
76
Partie I
Chapitre V: Equipements du bâtiment
77
Partie I
Chapitre V: Equipements du bâtiment
contraintes, les matériaux les plus employés res- chitecturales. Cependant, d’une manière optimale,
tent le cuivre, l’acier et l’aluminium. les capteurs sont orientés plein sud (dans l’hémis-
phère nord) avec une inclinaison proche de 45°.
Pour améliorer l’efficacité du capteur, l’absorbeur
est revêtu d’une couche dite sélective ; cette cou- Cependant, l’inclinaison dépend de l’utilisation du
che diminue fortement le rayonnement thermique capteur (ECS seule ou chauffage + ECS). Elle peut
de l’absorbeur vers l’avant du capteur. Le coeffi- varier entre 30° et 60° selon que l’on veut privilé-
cient d’émissivité est alors beaucoup plus faible gier le rayonnement d’été (haut sur l’horizon) ou
que pour une peinture noire classique, et le ren- celui d’hiver (bas sur l’horizon). Si l’on privilégie le
dement du capteur est nettement meilleur. Géné- rayonnement d’hiver, l’inclinaison doit être pro-
ralement, ces revêtements utilisent des oxydes de che de 60° voire légèrement supérieure.
nickel ou de chrome. Les principaux traitements
sélectifs sur le marché permettent d’obtenir des La présence de masques peut aussi influencer
émissivités entre 0,05 et 0,12 pour un facteur l’orientation. Il faut donc placer les capteurs de
d’absorption de 0,95. Un absorbeur non revêtu sorte qu’aucun obstacle ne soit vu sous un angle
d’une couche sélective a une émissivité de l’ordre supérieur à 15°.
de 0,9. Les absorbeurs en cuivre et en acier sont La surface de capteurs dépend bien évidemment
généralement revêtus d’une couche sélective. de nombreux paramètres, notamment l’orienta-
tion des capteurs et les masques éventuels. Ce-
5.4.3 Emplacement et dimensionnement des pendant, on peut énoncer la règle pratique sui-
capteurs vante concernant la production d’ECS dans un
logement : on prendra au minimum 1 m² de cap-
Le choix de l’orientation et de l’inclinaison des teur par personne présente. La valeur usuelle est
capteurs peut être guidé par des préférences ar- de 1,2 m² par personne sans dépasser 1,5 m² par
personne. On arrondira la valeur de la surface de
captage vers le haut en fonction de la taille des
Guide pour une construction éco-énergétique en Algérie
capteurs disponibles.
78
Partie I
Chapitre V: Equipements du bâtiment
79
Partie I
Chapitre V: Equipements du bâtiment
Guide pour une construction éco-énergétique en Algérie
80
Partie I
Chapitre V: Equipements du bâtiment
durent 8 à 15 fois plus longtemps. Ainsi une lampe émettant une lumière d’une couleur caractéristi-
fluorescente de 11 W produira le même éclairage que des matériaux semi-conducteurs utilisés dans
qu’une lampe à incandescence de 40 à 60 W. Une la fabrication des LED. Les LED produisent de la
LFC est plus chère à l’achat qu’une ampoule à in- lumière blanche par mélange de quelques cou-
candescence, mais elle peut compenser son prix leurs de base.
d’achat par les coûts de consommation électrique
pendant la durée de vie de la lampe. Comme tou- Aujourd’hui, la technologie de ces ampoules a pro-
tes les lampes fluorescentes, les LFC contiennent gressé et propose des ampoules d’éclairage pour
du mercure, ce qui complique leur élimination. la plupart des applications. Les LED ne contien-
Dans de nombreux pays, les gouvernements ont nent pas de mercure et leur durée de vie est lon-
établi un programme de recyclage pour les LFC. gue. Bien que le prix initial des LED paraisse élevé
comparativement à d’autres ampoules, elles sont
Les diodes électroluminescentes (DEL en français en réalité moins chères à l’usage, en considération
ou LED en anglais) diffusent de la lumière via des de leur durée de vie.
faisceaux de très petite longueur d’onde tout en
81
Partie I
Guide pour une construction éco-énergétique en Algérie
85
Partie I
Chapitre VI: L’audit énergétique
Pour l’évaluation des résultats, les seuils suivants L’établissement d’un audit énergétique nécessite
peuvent permettre une première analyse : d’entreprendre un certain nombre de mesures ex-
périmentales. Les plus importantes sont :
• si l’ICE est supérieur à 250 kWh/m².an : des
mesures pour une meilleure efficacité éner- • mesure de la consommation énergétique ;
gétique doivent être prises, et il est quasi-
ment certain qu’il en résultera des écono- • mesure de la température ;
mies ; • thermographie ;
• si l’ICE est compris entre 194,44 et 250 kWh/ • mesure in situ des coefficients K des parois;
m².an : des mesures pour une meilleure effi-
cacité énergétique peuvent être prises, une • mesures en laboratoire, conductivité thermi-
étude technico-économique est nécessaire; que et résistance thermique principalement.
86
Partie I
Chapitre VI: L’audit énergétique
»» une saison pour la consommation • Les tarifs 31- 41- 51 comportent 3 pério-
d’énergie pour le chauffage (hiver) ou le des de tarification : pointe –pleine et hors
conditionnement d’air (été) ; pointe.
»» un mois pour la vérification d’un bilan • Le prix de l’énergie active de pointe est plu-
énergétique. sieurs fois supérieur à celui des heures plei-
nes et creuses.
La consommation d’énergie électrique se mesure
au moyen des compteurs bien connus ; il suffit de • Les tarifs 42- 52 sont à deux périodes tarifai-
lire l’indication au début et à la fin de la période et res : pointe et hors pointe. Les heures hors
en faisant la différence. L’indication est générale- pointe est la somme des heures pleines et
ment donnée en KWh. La pose d’un compteur spé- creuses. Le prix de l’énergie active pointe et
cial pour mesurer une partie du réseau non munie plusieurs fois supérieur celui de l’hors pointe.
d’un compteur doit être faite par un spécialiste.
En Algérie et afin de satisfaire une clientèle variée, la • Les tarifs 43- 53 sont aussi à deux périodes
Sonelgaz propose aux abonnés des tarifs diversifiés tarifaires : jour et nuit. La durée du jour est
en fonction de la catégorie de tension livrée : la série égale à la somme des heures pointes et plei-
30 est attribuée aux abonnés de la haute tension nes, et dont le tarif et plusieurs fois supé-
(220-90- 60 KV), la série 40 à ceux de la moyenne rieur à celui de nuit.
tension (30- 10- 5.5 KV) et la série 50 aux abonnés
de la basse tension (380- 220V). • Les tarifs 32-44-54 ont une période tarifaire
unique. La consommation de gaz en bou-
Pour distinguer les tarifs par l’attribution de deux teilles s’obtient par simple pesée au début et
chiffres : le premier indique la catégorie de la tension à la fin de la période de mesure. On obtient
et le second identifie le tarif à l’intérieur de la série la consommation d’énergie en multipliant la
et qui définit la plage horaire choisie par le client. différence de masse par le Pouvoir Calorifi-
que Inférieur (PCI) correspondant au gaz.
»» Série30- Abonné HT : deux tarifs 31-32.
La consommation du gaz du réseau est mesurée
»» Série 40- Abonné MT quatre choix sont par un débitmètre qui donne le volume de gaz
disponibles : 41- 42- 43- 44 consommé. Pour obtenir la consommation d’éner-
»» Série 50-Abonné BT 51-52- 53 gie, il faut connaître le PCI par unité de volume. Il
87
Partie I
Chapitre VI: L’audit énergétique
existe différentes qualités de gaz dans les réseaux, plus chauffées par la surface que par l’air ambiant.
il convient donc de s’assurer auprès de la société On peut aussi utiliser des radiomètres ; ceux-ci
distributrice du PCI du gaz livré. mesurent le rayonnement infrarouge émis par les
surfaces visées ; en connaissant l’émissivité de la
6.3 Mesure de la température surface, on peut déterminer la température.
La mesure de la température dans le bâtiment
La température se mesure en plaçant un thermo-
permet :
mètre de façon à ce que ce dernier soit en équili-
bre thermique avec le milieu dont on veut mesu- »» de contrôler si des consignes sont res-
rer la température. Pour y arriver, il faut assurer un pectées ;
bon mélange thermique avec le fluide ou le corps
dont on veut mesurer la température, et protéger »» de régler des systèmes de chauffage et
le thermomètre des sources de chaleur parasites. de climatisation ;
De plus, il faut attendre un temps suffisant pour »» de calculer, en combinaison avec des
que le thermomètre ait atteint l’équilibre avec le mesures de débit, la puissance transmi-
corps à mesurer. Ce temps va de 1 à 10 minutes se par un fluide (air de chauffage, pertes
suivant le type de thermomètre. par ventilation,...) ;
La température des fluides (liquides ou gaz) s’ob- »» d’obtenir des informations utiles à
tient en plongeant le thermomètre dans le fluide d’autres mesures (transmission thermi-
à une profondeur suffisante ; pour les mesures de que, confort, etc.)
précision, l’immersion totale est nécessaire.
Guide pour une construction éco-énergétique en Algérie
Les températures de surface sont plus difficiles à Le thermomètre doit être placé en un endroit
mesurer. On peut plaquer sur la surface, avec une non atteint par le rayonnement solaire direct, et
pâte de contact thermique, des sondes thermo- doit être éloigné des corps de chauffe ou d’autres
métriques très fines conçues pour qu’elles soient sources de chaleur (appareils ménagers).
88
Partie I
Chapitre VI: L’audit énergétique
»» sans arrêt des installations, ni dérange- Il faut éviter que des effets parasites soient plus
ment pour les utilisateurs. importants que les effets du phénomène étudié;
pour cela, les conditions de l’examen doivent
89
Partie I
Chapitre VI: L’audit énergétique
90
Partie I
Chapitre VI: L’audit énergétique
91
Partie I
Chapitre VI: L’audit énergétique
Figure 6-7 Interface TRNSYS pour la description d’un bâtiment (source EL HASSAR)
92
Partie I
Chapitre VI: L’audit énergétique
plusieurs composants. Par exemple, pour simuler A l’aide de l’interface graphique, l’utilisateur
le comportement thermique d’un bâtiment, il est construit un modèle de son bâtiment en utilisant
nécessaire de disposer, au moins, d’un composant des éléments de base (volumes d’air, murs, fenê-
relatif aux données météorologiques, d’un compo- tres). L’utilisateur peut ajouter à son modèle de bâ-
sant pour le calcul de l’ensoleillement des parois et timent des charges internes et des éléments de ré-
d’un composant qui traite des échanges de chaleur gulation, et réaliser ensuite des calculs thermiques.
dans le bâtiment. TRNSYS permet également de
prendre en compte tout type de scénario : ouver- La description du bâtiment se fait grâce à l’inter-
ture des occultations des baies vitrées, présence face graphique, qui contient une arborescence du
des occupants, etc. bâtiment, ressemblant à celle de l’Explorateur de
Windows. L’arborescence du bâtiment est utilisée
pour décrire la structure générale du bâtiment.
6.7.2 CODYBA :
Néanmoins, cet outil aborde l’aspect thermique
L’objectif principal de CoDyBa est la prédiction de du bâtiment uniquement, les autres volets (éclai-
la consommation d’énergie, et de l’amplitude de rage, informatique…) ne sont pas pris en charge.
CoDyBa est aussi utile pour déterminer les perfor- Les données d’entrée sont introduites sur un sim-
mances énergétiques de bâtiments de taille quel- ple fichier texte pour la description du problème.
conque. En plus des calculs des puissances né- EnergyPlus produit ses résultats sous forme de
cessaires, il détermine la consommation annuelle fichier textes compatibles avec une exploitation
d’un bâtiment. au moyen de tableurs. Il requiert une plateforme
informatique disponible pour Windows XP/Vista,
93
Partie I
Chapitre VI: L’audit énergétique
Mac OS X et Linux. Il utilise un langage de pro- Il offre la possibilité d’avoir 90 alternatives pour
grammation Fortran 2003. le même projet. Il est largement utilisé pour les
calculs de l’énergie pour la certification LEED.
Forces : Fiabilité, capacités de simulation au moyen
de modèles en adéquation avec les besoins de l’uti- VisualDOE couvre tous les systèmes de bâtiments
lisateur (du plus simple au plus complexe). Inter- principaux, y compris l’éclairage, la lumière du
façage avec des modèles géométriques. La grande jour, chauffage de l’eau, et l’enveloppe du bâti-
quantité de sites météorologiques disponibles. ment, le comportement des occupants est négligé
et remplacé par des données standards.
Faiblesses : L’utilisation des fichiers textes pour la
définition du problème peut s’avérer plus com- Parmi le large éventail des résultats de la simula-
plexe à utiliser qu’une interface graphique. tion sont : consommation d’électricité et de gaz,
la demande d’électricité, et le coût des services
6.7.4 VisualDOE 4.0 : publics.
VisualDOE prend soin d’écrire les données d’en-
VisualDOE 4.0 est un programme de simulation
trée (input), exécute la simulation et l’extraction
énergétique. Facile à utiliser, puissant, utilisant
des résultats à partir du fichier de sortie. Le pro-
l’interface «frontal» du DOE2.1E. VisualDOE est
gramme ne requiert pas d’expérience, mais les
développé et soutenu par les architectes et les
utilisateurs avancés ont la possibilité de modifier
ingénieurs comme un outil pour les concepteurs
directement les fichiers d’entrée et encore exécu-
et d’autres spécialistes du bâtiment afin d’estimer
ter des simulations à partir de VisualDO. Ce logi-
avec précision la performance de la construction
ciel est assez complet et couvre tous les systèmes
en offrant des alternatives à conception sur-
énergétiques du bâtiment.
tout en matière d’enveloppe et de climatisation/
chauffage/ ventilation.
Guide pour une construction éco-énergétique en Algérie
94
Partie II
1. Introduction
Dans cette partie, il a été développé un système d’évaluation
de l’efficacité énergétique et durabilité. Ce système est basé
notamment sur un ensemble de critères, tenant compte des
aspects architecturaux et techniques mais aussi économiques,
environnementaux et novateurs relatifs à la consommation de
l’énergie dans les bâtiments.
Ce système permettra donc d’évaluer l’efficacité énergétique
dans un bâtiment et par la même occasion de comparer les
résultats de plusieurs bâtiments.
99
Partie II
100
Partie II
Système d’évaluation de l’efficacité énergétique et durabilité
Note
Groupe Critère Indicateur Pondération
maximale
Utilisation des
Indicateur : part des énergies renouvelables: R
énergies 10 pts 1
[%]= [Psol + PPV + Pautre] / [Pdep + Papp + PECS]
renouvelables
Energie
Indicateur : taux de l’utilisation de la puissance
Puissance électrique provenant du réseau.
10 pts 0,5
électrique Indicateur = (Pdép.xYdép. + Papp.xYapp. + Pécl.xYécl.)
/ ( Pdép. + Papp.+ Pécl.)
Emission
Indicateur = mCO2 / mref, CO2 10 pts 1
de CO2
Environnement Spécifications
Indicateur : niveau de réduction du phénomène
des éléments 10 pts 0,5
d’îlot de chaleur
du bâtiment
Économie :
Indicateur : rapport des coûts de consommation
Economie chauffage, 10 pts 1
d’énergie C/Créf
climatisation
101
Partie II
Confort 13 Confort
Architecture 14 Innovation
102
Partie II
3.1 Critère 1 : compacité du bâtiment
Evaluation Quantitative
Méthode
103
Partie II
Les apports énergétiques en été à travers les parois vitrées peuvent présenter une par-
tie importante des apports totaux d’un bâtiment.
Ils peuvent être scindés en deux parties :
Pertinence et objectifs - Les apports dus à la transmission thermique
- Les apports dus à l’ensoleillement
Ces apports dépendent des caractéristiques de la baie vitrée (vitrage, cadre, etc.) ainsi
que des orientations et de la protection adoptée.
Commentaires Le critère 2 intervient dans l’évaluation du critère 6 et est en relation avec le critère 4.
Evaluation Quantitative
Méthode DTR C 3.4 : Règles de calcul des apports calorifiques des bâtiments « climatisation »
Guide pour une construction éco-énergétique en Algérie
Les apports dus au gradient de température ‘AVT’ et les apports dus à l’ensoleillement
‘AVE’ seront calculés selon les relations suivantes :
1/ AVT = 1,2 . Kété . Souv . [TSe - TSb,i] [W] où :
- Kété (en W/m².°C) est le coefficient de transmission en partie courante de la paroi
considérée
- Souv (en m²) est la surface de l’ouverture dans la paroi opaque,
- TSe (en °C) est la température extérieure sèche
- TSb,i (en °C) est la température intérieure de base.
2/ AVE = [SVens . It + (SV - SVens) . Id] . FS . NPVI [W] où :
- SV (en m²) est la surface totale vitrée,
Description de la - SVens (en m²) est la surface vitrée ensoleillée
méthode
- SV - SVens (en m²) est la surface vitrée à l’ombre
- It (en W/m²) est le rayonnement total maximal réel
- Id (en W/m²) est le rayonnement diffus maximal réel
- NPVI(t) représente le coefficient d’amortissement relatif aux gains par ensoleillement
à travers les parois vitrées
- FS est le facteur solaire du vitrage
Ces deux grandeurs ‘AVT’ et ‘AVE’ seront comparées respectivement à AVTréf et AVEréf
Les valeurs de référence sont calculées comme suit :
1/ AVTréf = e’ . Souv . ΔTSréf, PVI [W] où :
104
Partie II
- e’ (en W/m².°C) est un coefficient relatif à la nature des locaux
- Souv (en m²) est la surface d’ouverture dans le mur
- ΔTSréf,PVI (en °C) est la différence de température de référence des parois vitrées
2/ AVEréf = [SVens.It + (SV - SVens.).Id] FSréf . NPVI, réf [W] où :
- SV (en m²) est la surface totale vitrée,
- SVens (en m²) est la surface vitrée ensoleillée à 15 h TSV (temps soleil vrai),
- It (en W/m²) est le rayonnement total maximal réel pour l’orientation et la latitude
considérées
- Id (en W/m²) est le rayonnement diffus maximal réel
- FSréf est le facteur solaire de référence
- NPVI, réf est le coefficient d’amortissement relatif aux gains de référence des parois
vitrées pour l’orientation considérée
Document, normes et
DTR C 3.4 : Règles de calcul des apports calorifiques des bâtiments «climatisation»
directives
Recommandation (sur
la base de données
et des méthodes de
calcul)
Données de base Plans, plans d’étage, les coupes, les caractéristiques des matériaux utilisés.
105
Partie II
Les apports à travers les parois opaques dépendent du gradient de température et aussi
de l’ensoleillement.
Les murs et les toitures sont les deux éléments opaques les plus importants du point
de vue apport thermique.
Pertinence et objectifs On distingue alors dans ce critère les deux indicateurs suivants :
- Les apports à travers les murs extérieurs
- Les apports à travers les toitures
Ces apports dépendent des caractéristiques des matériaux constituant les parois opa-
ques mais aussi la couleur, les orientations et l’inertie du bâtiment.
Commentaires Le critère 3 intervient dans l’évaluation du critère 6 et est en relation avec le critère 4.
Evaluation Quantitative
Guide pour une construction éco-énergétique en Algérie
Méthode DTR C 3.4 : Règles de calcul des apports calorifiques des bâtiments « climatisation »
Les apports de chaleur à travers les murs APOmur [W] et les apports de chaleur à tra-
vers les toitures APOtoit [W] sont régis par la même formule :
APOmur,toit = 1,2 . Kété . Sintmur,toit . Δte(t) [W] où :
- 1,2 (sans dimension) est un coefficient majorateur tenant compte des apports laté-
raux linéiques (à travers les ponts thermiques),
- Kété (en W/m².°C) est le coefficient de transmission en partie courante de la paroi
considérée pour l’été
- Sint (en m²) est la surface intérieure totale de la paroi considérée ; pour les toitures en
pente, on prendra la projection horizontale de la surface,
- Δte(t) (en °C) est la différence équivalente de température à l’heure
Description de la La différence de température équivalente Δte(t) est donnée par la formule :
méthode
paroi ensoleillée :
Δte(t) [°C] = Δtes(t) + CΔte + α/0,9 It,b/ It,b(40). [Δtem(t) - Δtes(t)] .
paroi à l’ombre
24 h / 24 Δte(t) [°C] = Δtes(t) + CΔte
où :
- Δtes(t) (en °C) est la différence de température équivalente à l’heure t en considérant
que la paroi est à l’ombre
- CΔte (en °C) est un facteur de correction dû, d’une part, à la différence maximale
- ΔTSmax de la température sèche de l’air entre l’extérieur et l’intérieur pour le mois
considéré, et d’autre part à l’écart diurne de base Eb pour le mois considéré
106
Partie II
- α est le facteur d’absorption de la paroi
- Δtem(t) (en °C) est la différence équivalente de température à l’heure t pour l’orienta-
tion de la paroi considérée
- It,b (en W/m²) est le rayonnement total de base pour le mois, la latitude et l’orienta-
tion considérés
- It,b(40) (en W/m²) est le rayonnement total de base pour le mois de juillet la latitude
40° Nord et pour l’orientation considérée.
Les deux grandeurs APOmur et APOtoit seront comparées respectivement aux valeurs de
référence Aréf,PH et Aréf,PV.
La formule donnant Aréf,PV.est comme suit :
Aréf,PV = Σ (c . Sint . ΔTSréf,PV) [W] où :
- c (en W/m².°C) est un coefficient lié à la nature de la construction et fonction de la
zone climatique
- Sint (en m²) désigne la surface de la paroi verticale comptée de l’intérieur
- ΔTSréf,PV (en °C) est la différence de température de référence pour la paroi opaque
verticale en fonction de la latitude et de l’orientation de la paroi.
La formule donnant Aréf,PH.est comme suit :
Aréf,PH = Σ (a . Sint . ΔTSréf,PH) [W] où :
- a (en W/m².°C) est un coefficient lié à la nature de la construction et fonction de la
zone climatique.
- Sint (en m²) désigne la surface de la paroi horizontale comptée de l’intérieur
- ΔTSréf, PH (en °C) est la différence de température de référence pour les parois hori-
zontales
107
Partie II
Document, normes et
DTR C 3.4 : Règles de calcul des apports calorifiques des bâtiments « climatisation »
directives
Recommandation (sur
la base de données
et des méthodes de
calcul)
Données de base Plans, plans d’étage, les coupes, les caractéristiques des matériaux utilisés.
108
Partie II
3.4 Critère 4 : Protection thermique en été
Les apports à travers les vitrages représentent une grande part des apports totaux
dans le bilan énergétique été. Une réduction de ces charges tant directes que diffuses
Pertinence et objectifs
conduit à une réduction de la demande en énergie de climatisation et augmente le
confort.
Description et La valeur du facteur solaire a un effet positif sur les autres indicateurs et notamment
commentaires ceux en relation avec les apports en été et les besoins en puissance électriques.
Documents requis pour Plans des façades et des toitures et les taux de vitrage correspondant, les notices tech-
l’évaluation niques indiquant les caractéristiques des vitrages et des protections utilisées
109
Partie II
6 0,95
8,6 0,92
Glace claire ordinaire
10,5 0,90
12 0,88
110
Partie II
Type de vitrage Epaisseur (mm) FS
0,25
Film réflecteur 0,42
sur glace claire 0,33
film A18
film A33
sur glace absorbante
bronze
film A18 film A33 0,41
gris film A18 0,12
film A33 0,21
Source : Tableau 4.7 Facteur solaire des vitrages spéciaux en simple épaisseur DTR C 3-4
Source : Tableau 4.8 : Facteur solaire des vitrages doubles DTR C3-4
111
Partie II
dunkelgrau
dunkelgrau
vitrage
heligrau
heligrau
weißc
grauc
weiß
weiß
weiß
weiß
weiß
weiß
grau
gtot gtot gtot gtot gtot gtot gtot gtot gtot gtot gtot gtot gtot
Simple 5,8 0,87 0,85 0,9 0,07 0,13 0,15 0,14 0,22 0,18 0,30 0,40 0,38 0,46 0,25 0,52 0,20
Double 2,9 0,78 0,73 0,82 0,06 0,10 0,12 0,10 0,20 0,14 0,34 0,43 0,40 0,47 0,20 0,51 0,30
Triple 2,0 0,7 0,63 0,75 0,05 0,07 0,11 0,08 0,18 0,11 0,35 0,43 0,40 0,47 0,31 0,50 0,32
MSIVe
1,7 0,72 0,6 0,74 0,05 0,07 0,11 0,07 0,18 0,11 0,35 0,44 0,41 0,48 0,30 0,51 0,32
2 fach
MSIVe
1,4 0,67 0,68 0,78 0,04 0,06 0,10 0,06 0,17 0,10 0,35 0,43 0,40 0,47 0,31 0,49 0,32
Doub le
MSIVe
1,2 0,65 0,54 0,78 0,04 0,05 0,10 0,06 0,16 0,09 0,35 0,43 0,40 0,46 0,31 0,48 0,32
Double
Guide pour une construction éco-énergétique en Algérie
MSIVe
0,8 0,5 0,39 0,69 0,03 0,04 0,07 0,04 0,13 0,07 0,32 0,37 0,35 0,39 0,30 0,40 0,31
Triple
MSIVe
0,6 0,5 0,39 0,69 0,03 0,03 0,07 0,03 0,12 0,06 0,33 0,37 0,36 0,39 0,30 0,40 0,31
Triple
SSVF
1,3 0,48 0,44 0,59 0,02 0,02 0,06 0,02 0,11 0,05 0,32 0,37 0,35 0,39 0,30 0,39 0,31
Double
SSVF
1,2 0,37 0,34 0,67 0,03 0,05 0,07 0,05 0,11 0,07 0,27 0,29 0,29 0,30 0,26 0,31 0,26
Double
SSVF
1,2 0,25 0,21 0,4 0,03 0,05 0,06 0,05 0,09 0,07 0,20 0,21 0,21 0,22 0,20 0,22 0,20
Double
Facteur
de trans-
mission et 0 0 0 0 0,22 0,07 0 0 0 0 0,11 0,30 0,03
réflexion 0,74 0,085 0,74 0,085 0,63 0,14 0,74 0,52 0,74 0,52 0,79 0,37 0,75
du
pare-soleil
a : Calcul de gtot selon DIN EN 13363-1 : 2003-10, diapo DIN EN 410 L’utilisation d’un anti-éblouissement réduit la transmission lumineuse
b : Systèmes de lamelles sont préférablement à évaluer sous une mais n’affecte pas significativement gtot
position de 45°. À 10°, les valeurs sont pondérées d’un facteur gtot, d : Mesure selon DIN V4108-4
10° = 2/3 gtot , 0° + 1/3 gtot,45° e : MSIV : Isolement à multiple vitrage
c : Anti-éblouissement n’est pas pris en compte dans ce système. f : SSV : Vitrage à protection solaire
112
Partie II
Epaisseur Epaisseur (mm)
Type de vitrage nominale FS
Glace Glace Lame
(mm)
int. ext. d’air
Source : Tableau 4.8 : Facteur solaire des vitrages doubles DTR C3-4
113
Partie II
A. Le dispositif pare-soleil doit être fixé. Des rideaux décoratifs habituels ne sont pas
considérés comme un dispositif pare-soleil.
B. Il est recommandé de faire un calcul exact pour des dispositifs pare-soleil à l’inté-
Guide pour une construction éco-énergétique en Algérie
rieur et entre les vitres, qui pourraient avoir comme résultat des valeurs nettement plus
positives.
C. Une transparence d’un dispositif pare-soleil au-dessous de 15% est considérée
comme faible.
D. Il faut s’assurer qu’aucun rayonnement solaire direct d'une fenêtre n’a lieu. Ceci est
le cas si :
—— dans l’orientation Sud, l’angle d’ombrage est ß>50°
—— dans l’orientation Est ou Ouest, l’angle d’ombrage est ß>85° ou y>115°.
Les orientations ont des écarts d’angles de +-22,5°. Pour des orientations intermédiai-
res, un angle d’ombrage de ß>80° est indispensable.
114
Partie II
On détermine la surface des parois (murs extérieurs et toiture) et les fenêtres corres-
pondantes selon les orientations. On calcule alors pour chaque orientation le pourcen-
tage des fenêtres que l’on multiplie par les facteurs solaires du vitrage et des différen-
tes protections. Selon le résultat, on affecte une notation qui varie de 0 à 10.
Les orientations sont définies comme suit :
Description
de la méthode
115
Partie II
Documents, normes Les règles de calcul sont inspirées du document technique réglementaire algérien DTR
et directives C3-4 et de la réglementation allemande.
Recommandations (sur
la base des données
et des méthodes de
calcul)
116
Partie II
3.5 Critère 5 : Les besoins en énergie en hiver
Les besoins énergétiques en hiver viennent compenser les déperditions à travers l’en-
veloppe du bâtiment. Ces déperditions dépendent des matériaux constituant les parois
Pertinence et objectifs opaques et vitrées ainsi que de leurs surfaces.
Ces apports sont en rapport direct avec la consommation en énergie du bâtiment.
117
Partie II
Evaluation Quantitative
Les grandeurs physiques DT, DR, fournissent des informations importantes sur le com-
portement du bâtiment en hiver, elles vont servir pour évaluer la puissance nécessaire
Description au chauffage (Q) et par suite les besoins annuels en énergie ECH.
de la méthode Ces quatre valeurs constituent le fondement pour toute évaluation du bâtiment d’un
point de vue énergétique et quantifient ainsi son degré d’efficacité énergétique en
hiver.
118
Partie II
- cin (sans dimension) représente un coefficient de surpuissance, cr = 0,05
Pour déterminer la valeur de référence de chauffage :
Qref = 0,7 × (21 °C - tbe) × [(1,15 × DT,ref) + (0,25 × 1,15 × DT,ref)] [W]
Qref = (21 °C - tbe) x DT,ref [W]
On définit alors l’indicateur III et le tableau d’évaluation comme suit :
Indicateur III = Q / Qref
Documents, normes D.T.R. C 3-2 : Réglementation thermique des bâtiments d’habitation, Règles de calcul
et directives des déperditions calorifiques
Recommandations (sur
la base des données
et des méthodes de
calcul)
119
Partie II
La température moyenne ‘Tm’ est donnée par les stations météorologiques du lieu
concerné
Le seuil de température ‘Tseuil’ à partir duquel on comptabilise les degrés jours été
dépend de l’état de l’isolation du bâtiment.
On a corrélé ce seuil aux pertes de transmission en hiver ‘DT’ comme le montre le
tableau suivant :
DT / Dréf ≥ 0,7 22
Les Jours de chaleur (Jchaleur)[ sont comptabilisés du 1er mai jusqu’au 30 septembre,
selon la relation :
Si Tm>Tseuil été alors Jchaleur est incrémenté de 1
120
Partie II
Evaluation Quantitative
Méthode DTR C 3.4 : Règles de calcul des apports calorifiques des bâtiments « climatisation »
L’échelle N.B. Pour évaluer Aréf,PH+Aréf,PV voir DTR C3.4 Chapitre 1 cf. §3.3 & 3.4
de l’évaluation
121
Partie II
Indicateur III
Eclim [kWh/a] : besoins en énergie pour le refroidissement en été.
Eclim (kWh/a) = (APO+AV+Aair+Ainterne) × Jchaleur× 0,024
APO [W] : apports thermiques à travers les parois opaques.
AV [W] : les apports thermiques à travers les parois vitrées.
Aair : apports par renouvellement d’air
Ainterne : apports des charges internes (occupants, éclairage, appareils, etc.), ils se-
ront estimés à 10W/m²
Jchaleur [jour] :
Eclim,réf [kWh/a] : besoins en énergie de référence pour le refroidissement en été
Eclim,réf = [Aréf,PH+Aréf,PV+ Aréf,PVI +0,25×(Aréf,PH+Aréf,PV+ Aréf,PVI)] × Jchaleur,réf× 0,024
Jchaleur,réf correspondent aux jours de chaleur relatifs à une température seuil de 26°C
(bâtiment bien isolé)
Document, normes et
DTR C 3.4 : Règles de calcul des apports calorifiques des bâtiments « climatisation »
directives
Recommandation (sur la
base de données et des
méthodes de calcul)
Données de base Plans, plans d’étage, les coupes, les caractéristiques des matériaux utilisés.
122
Partie II
3.7 Critère 7 : Emission de CO2.
Evaluation Quantitative
123
Partie II
Les énergies utilisées dans le bâtiment peuvent être de deux types, électrique ou ther-
mique.
Le facteur d’émission est considéré comme nul pour toute énergie produite à partir
d’une source d’énergie renouvelable (solaire, éolienne, géothermique…).
Les calculs sont élaborés sur la base du besoin d’énergie finale.
Guide pour une construction éco-énergétique en Algérie
Facteur d’émission
124
Partie II
L’indicateur pour ce critère est comme suit :
Indicateur I = mCO2 / mref,CO2
Annexes III & IV de l’arrêté interministériel du 29 septembre 2010 portant sur les
Documents, normes cahiers des charges définissant la méthodologie, le rapport d’audit et sa synthèse, le
et directives guide méthodologique, les valeurs des pouvoirs calorifiques, les facteurs de conversion
pour le calcul de la consommation ainsi que les modalités d’agrément des auditeurs.
Recommandations (sur
la base des données
et des méthodes de
calculs)
Données de base
125
Partie II
Evaluation Quantitative
Description On évalue la part globale des énergies renouvelables dans la production de chaleur
de la méthode thermique et en électricité. Plus le ratio est élevé, plus la note du critère sera élevée.
126
Partie II
Indicateur : R [%]
Documents, normes Les DTR C 3-2 et C 3-4, les notices techniques des différents équipements préconisés
et directives montrant notamment les puissances, les rendements, etc.
Recommandations (sur
la base des données
et des méthodes de
calculs)
127
Partie II
Les équipements électriques installés dans le bâtiment sont des consommateurs po-
tentiels de l’énergie électrique. Le rendement de ces équipements, dépendant essen-
Pertinence et objectifs
tiellement de leurs technologies, est un facteur majeur afin de diminuer la puissance
installée et par suite l’énergie consommée pour les mêmes qualités de service.
Evaluation Quantitative
Pdép. [W] sera évalué en fonction de la somme des déperditions DT[W/°C] dans le sens
du DTR C 3-2 multiplié par l’écart de la température intérieure (Ti) et la température
extérieure de référence (Te).
Description
Papp. [W] sera évaluée en fonction de la somme des apports dans le sens du DTR C 3-4
de la méthode
Pécl. [W] c’est la somme des puissances installées de tous les appareils d’éclairage.
Les facteurs Ydép., Yapp. et Yécl. seront déterminés par le concurrent en fonction de la
source de l’énergie utilisée pour le fonctionnement des équipements de chaleur de
froid ou de l’éclairage.
128
Partie II
Indicateur I : taux de l’utilisation de la puissance électrique provenant du réseau.
Indicateur I = (Pdép.xYdép. + Papp.xYapp. + Pécl.xYécl.) / ( Pdép. + Papp.+ Pécl.)
Document, normes Les DTR C 3.2 et DTR C3.4, ainsi que les normes en vigueur pour le choix des appareils
et directives de l’éclairage en fonction de l’éclairement requis et les systèmes choisis.
Recommandation (sur
la base de données
et des méthodes de
calcul)
Données de base Plans, plans d’étage, les coupes, les caractéristiques des équipements utilisés.
129
Partie II
Le coût élevé d’un bâtiment s’étale sur toute sa durée de vie. Il inclut non seulement
les frais de construction mais aussi les frais d’exploitation et puis de démolition.
Pertinence
et objectifs Une approche économique a pour but de minimiser ses coûts ; dans notre contexte, on
vise à minimiser les consommations de l’énergie relatives au chauffage et au refroidis-
sement.
Dans ce critère, on utilise les données relatives aux besoins en énergie de chauffage et
Description, de refroidissement évaluées dans les critères 5 et 6.
commentaires Les énergies susceptibles d’être utilisées peuvent être assurées par différentes sources
d’énergie notamment le gaz naturel ou l’électricité
Valeurs évaluées
DZD / a
[Unité]
Evaluation Quantitative
C [DZD/a] est le coût des besoins énergétiques annuels pour le chauffage et du refroi-
Méthode dissement.
Créf [DZD/a] coût des besoins énergétiques annuels de référence pour le chauffage et
du refroidissement.
130
Partie II
Indicateur I : C/Créf
On définit l’indicateur 1 comme étant le rapport de ‘C’ et de ‘Créf’
Documents, normes
DTR C3.2 et DTR C 3.4
et directives
Recommandations (sur
la base des données
et des méthodes de
calcul)
Données de base Les prix du gaz et du kWh électrique de l’année 2012 à actualiser éventuellement.
131
Partie II
132
Partie II
Un choix orienté des matériaux utilisés et la re-végétalisation des centres urbains pour-
raient entraîner une forte diminution des îlots de chaleur urbains.
L’utilisation de matériaux de fort albédo a un effet sur la consommation énergétique
nécessaire au rafraîchissement des bâtiments. La forme des toits et leur orientation in-
fluencent également la quantité de rayonnement absorbé par le bâtiment. Les toitures
végétales réduisent les fluctuations des températures de surface en augmentant la ca-
pacité thermique. Le type de végétation utilisé (couleur, densité) et la présence de l’eau :
ruissellements ou fontaines permettent d’améliorer la stabilité des températures.
Valeurs évaluées
Albédo [%]
[Unité]
Niveau 1 :
Le niveau 1 sera atteint si le concurrent fournit les éléments suivants :
—— la couleur et la texture des matériaux utilisés
Niveau 2 :
En plus des exigences citées dans le niveau 1, le concurrent doit soumettre :
—— Les mêmes caractéristiques citées ci-dessus (niveau 1) mais pour les parois
verticales
—— L’évaluation de l’albédo équivalent Aéquivalent du bâtiment selon la formule :
Aéquivalent= Σ(Ai x Si) / Σ Si où
Ai : l’albédo de l’élément i du bâtiment
Si : surface de ce même élément.
133
Partie II
Niveau 3 :
L’objectif recherché dans ce niveau est de réduire l’effet d’îlots de chaleur urbain, pour
minimiser l’impact sur le microclimat.
Trois options sont proposées au concurrent (au choix) pour pouvoir prétendre satisfaire
à ce niveau du critère :
Option 1 :
Utilisation de matériaux de couverture qui ont un Indice de Réflectance Solaire (IRS
ou l’Albédo) supérieur ou égal aux valeurs dans le tableau ci-dessous sur une surface
minimale de 75% de la surface totale du toit.
Option 2 :
Plantation de végétaux (Green Roof) sur au moins 50% de la surface totale du toit.
Option 3 :
La combinaison d’un toit végétal et d’un albédo élevé selon la relation suivante :
(SIRS / 0,75) + (Stoit végétal / 0,5) ≥ Stoit. où
SIRS [m²] : la partie de la surface du toit couverte par des matériaux ayant un IRS (Al-
bédo) supérieur aux valeurs données par le tableau ci dessous
Stoit végétal [m²] : la partie végétale de la surface du toit
Stoit. [m²] : la surface totale du toit
Type du toit Inclinaison IRS (Albédo)
Faible inclinaison ≤ 2:12 78%
Inclinaison élevée ≥ 2:12 29%
Guide pour une construction éco-énergétique en Algérie
L’Albédo (IRS) doit être évalué selon les normes internationales en vigueur.
Niveau 4 :
L’objectif est de réduire l’effet d’îlots de chaleur urbain, pour minimiser l’impact sur le
microclimat, sur l’homme et la faune.
Le concurrent a le choix entre deux options pour satisfaire ce niveau :
Option 1 :
L’application des différentes approches suivantes sur au moins 50% de la surface du
site (y compris les routes, les trottoirs, les cours et les parcs de stationnement) :
—— Le recours à l’ombrage i.e l’utilisation des arbres (dans les 5 ans d’occupation)
—— L’utilisation des matériaux de pavage avec un Indice de Réflectance Solaire (IRS)
d’au mois 29.
—— l’utilisation du système de pavage dit « Open grid pavement system. »
Option2 :
Dans cette option, un minimum de 50% de la surface des parkings doit être couverte
(sous-sol, sous des couvertures, dans des bâtiments, etc).
Tout toit qui est utilisé pour l’ombrage ou comme couverture doit avoir un IRS supé-
rieur à 29.
134
Partie II
Evaluation Description
10,0 Niveau 4
7,0 Niveau 3
L’échelle d´évaluation
3,0 Niveau 2
1,0 Niveau 1
0,0 Non rempli
Recommandations (sur
la base des données
et des méthodes de
calculs)
Données de base
135
Partie II
Annexe 1 Annexe 2
ρa, en ρb
Réflexion : Matériel
(Réflectivité typique)
En général, la réflexion peut être décrite comme Aluminium 70 - 85
un échec du rayonnement lumineux. Il y a une
différence entre la réflexion diffuse (distribution) : Asphalte 10
au niveau des surfaces rugueuses et de réflexion Béton 0 - 50
spéculaire : aux surfaces lisses.
Pierre 5 - 50
Albédo (IRS) : Bois 5 - 40
Peinture :
Coefficient d’absorption :
Blanc 70 - 90
L’absorption solaire est un phénomène naturel Tons légers 50 - 75
grâce auquel la matière capture les photons du
Guide pour une construction éco-énergétique en Algérie
136
Partie II
Des éclats de marbre Sols sombres cultivés 0,07 – 0,10
0,55
blanc
Gazon artificiel 0,05 – 0,10
Lumière – couleur brique 0,30 – 0,50
Herbe et paillis de
Brique rouge 0,20 – 0,30 0,05
feuilles
Brique et ardoise foncé 0,20
Tab 3 : Albédo et Emissivité des surfaces
Calcaire 0,30 – 0,45
sélectionnées
Toitures :
Lisse- surface asphalte Matériel Albédo Emissivité
0,07
intempérie
Asphalte 0,10 – 0,15 Béton 0,3 0,94
Goudron et gravier 0,08 – 0,18
Brique rouge 0,3 0,90
Tuile 0,10 – 0,35
Ardoise 0,10 Brique bâtiment - 0,45
137
Partie II
Le concept de l’efficacité énergétique comporte un volet dit passif et un autre dit actif.
Le premier s’intéresse surtout à tout ce qui est enveloppe, son isolation et son compor-
tement vis-à-vis de l’ensoleillement.
Le second a trait surtout avec les équipements, leur contrôle et leurs régulations.
Pertinence Ce critère fait partie de cette deuxième famille. Il prend en charge trois volets qui sont
et objectifs respectivement :
—— l’amélioration des rendements des chaudières et des climatiseurs
—— la limitation des déperditions dans les canalisations
—— l’incorporation des éléments de contrôle et de régulations dans les équipements.
Commentaires
Pour évaluer les équipements techniques d’un point de vue efficacité énergétique, on
examine les chaudières, les équipements produisant du froid, les canalisations et enfin
le contrôle et la régulation.
Description La classification des chaudières sera faite selon la technologie de la chaudière.
de la méthode
Les équipements produisant le froid seront évalués selon leurs COP.
La présence des calorifugeages des canalisations sera vérifiée
le type du contrôle ou de la régulation sera évalué.
138
Partie II
Indicateur II : COPmoy [-] : la moyenne pondérée des COP des différents appareils de
refroidissement.
Le COPmoy est calculé selon la formule :
COPmoy = Σ(COPi x Pi) /ΣPi où
COPi est le coefficient de performance de l’équipement ayant une puissance thermique
de Pi.
Indicateur II = COPmoy / = COPréf
On prend COPréf = 3.5
Indicateur III : la présence des calorifugeages des canalisations traversant les espaces
non conditionnés.
Cet indicateur sera vérifié si toutes les canalisations traversant les espaces non condi-
tionnés sont calorifugées en fonction du diamètre et de la nature de la canalisation.
Documents, normes et Les notices et les catalogues des équipements proposés et éventuellement les labels
directives des équipements
Recommandations (sur
la base des données
et des méthodes de
calculs)
139
Partie II
Critère Confort
Les conforts thermique et visuel sont importants pour améliorer l’efficacité et la per-
formance du travail.
Pertinence Le confort thermique est en relation directe avec la consommation énergétique du
et objectifs bâtiment.
D’autre part, l’utilisation adéquate de la lumière du jour peut conduire à des économies
notables relatives à l’utilisation de l’éclairage artificiel et à la climatisation.
Le confort thermique est en relation directe avec les critères 5 et 6. En effet, un grand
écart de température des surfaces internes des murs, du plafond et des vitres et la tem-
pérature intérieure agit sur le confort.
Description,
commentaires Le rapport (Ic) des surfaces de fenêtre par la superficie de l’espace concerné est un
facteur important pour évaluer la qualité de la lumière du jour dans le local concerné.
Les zones de petites surfaces et de grandes fenêtres ont généralement de meilleures
conditions de lumière naturelle.
140
Partie II
Indicateur I : la différence de température entre la température intérieure et la tempé-
rature de surface du plafond.
Indicateur I = Tsi - Ti
Ti : la température intérieure [C°]
TSi : température de surface du plafond [C°]
* les exigences doivent être respectées pour tous les murs extérieurs
141
Partie II
Tableau d’évaluation
* Les exigences doivent être respectées dans au moins 80% des pièces utilisées
Guide pour une construction éco-énergétique en Algérie
Documents,
normes et directives
Recommandations (sur
la base des données
et des méthodes de
calcul)
142
Partie II
3.14 Critère 14 : l’innovation
Critère Innovation
Pertinence Le concepteur peut proposer des systèmes innovants afin d’améliorer l’efficacité éner-
et objectifs gétique à tous les niveaux : conception, calcul ou le système constructif.
Méthode
143
Partie II
L’échelle d´évaluation
Niveau conceptuel :
idée sur un procédé améliorant la performance énergétique du bâtiment.
Niveau calcul :
proposition d’une méthode de calcul pour des procédés innovants ou pour la labellisa-
tion du projet.
Documents, normes et
directives
Guide pour une construction éco-énergétique en Algérie
Recommandations (sur
la base des données
et des méthodes de
calcul)
—— Appréciation du jury
Les documents requis —— Vérification par le calcul pour les calculs innovants et évaluation de la qualité inno-
pour l’évaluation vante par les documents graphiques et les descriptifs pour les systèmes construc-
tifs et la conception.
144
Partie III
1. Introduction
La nouvelle réglementation thermique des bâti-
ments neufs impose des caractéristiques d’isola-
tion thermique permettant de répondre à l’une au
moins des deux conditions ci-après :
• Les déperditions calorifiques calculées pour
la période d’hiver doivent être inférieures
à une limite appelée «déperdition de réfé-
rence» ;
• Les apports calorifiques calculés pour la
période d’été doivent être inférieurs à une
limite appelée «apport de référence».
Les déperditions ou apports de références sont
fixées par les DTR C3-2 & C3-4 respectivement.
Application Les bureaux d’études en architecture se trouvent
alors confrontés à une nouvelle difficulté, celle
CT BAT d’intégrer les exigences des DTR précitées dans la
conception des bâtiments.
Application pour le Calcul Dans ce contexte, un certain nombre de bureaux
Thermique des Bâtiments d’études et de chercheurs ont tenté de dévelop-
149
Partie III
2. Présentation
L’application CT BAT a pour principal objectif de vérifier la conformité des projets de construction de bâ-
timent aux normes algériennes décrites dans les DTR C3-2 et C3-4.
L’application présente à l’utilisateur une interface intuitive et ergonomique lui permettant de décrire les
différentes composantes de son projet de construction et effectue pour lui les calculs thermiques néces-
saires afin de vérifier la conformité du bâtiment vis-à-vis de la réglementation thermique algérienne.
L’utilisateur est donc complètement déchargé des calculs thermiques nécessaires aux vérifications régle-
mentaires. Il doit uniquement veiller à bien décrire son projet suivant la structure de données intuitive de
l’application CT BAT.
Paroi ou mur1
Volume Thermique
Guide pour une construction éco-énergétique en Algérie
Paroi ou murN
Projet de construction
d'un bâtiment
Paroi ou mur1
Volume Thermique
n
Paroi ou murN
L’entité principale est le projet. Il détaille les données de base commune à toutes les autres entités. Il s’agit
principalement des données de positionnement : altitude, latitude, commune, …
Une fois le projet défini, il s’agit alors de créer les volumes thermiques conformément aux définitions du
DTR C3-2 Chapitre 2 (§1.2 à la page 14). A chaque enveloppe ou volume thermique, il faut alors définir les
parois qui le composent de façon à créer un espace fermé.
Voici la définition exacte et exhaustive ainsi que le guide d’utilisation pour chacune de ces entités :
150
Partie III
3.1 Projet
151
Partie III
Dans l’onglet « Données techniques », il faut donner un titre au projet puis renseigner les données géogra-
phiques : altitude, latitude, le type de site d’implantation et la commune d’implantation du projet.
Guide pour une construction éco-énergétique en Algérie
Il est possible d’offrir un accès de collaboration à l’ensemble des utilisateurs enregistrés en cochant la case
«Projet partagé».
Dans ce cas, le projet sera visible et modifiable par l’ensemble des utilisateurs enregistrés.
Il est possible de documenter d’avantage le projet en lui donnant une description succincte et en définis-
sant ses différents acteurs : maître d’ouvrage, maître d’œuvre et responsable du calcul thermique.
Les deux autres onglets «Description» et «Acteurs» sont dédiés à la description du projet et les différents
acteurs qui y interviennent.
Une fois tous les champs renseignés, cliquez sur le bouton «Ajouter» pour sauvegarder le projet.
Il est possible d’avoir des indications claires sur les champs à saisir : à la droite de chaque champ est suf-
fixée une icône qui permet de donner plusieurs indications.
Champ obligatoire :
Fond orange avec une icône de triangle de danger
Saisie valide :
Fond vert avec une icône de tâche cochée
Un indicateur supplémentaire vient assister l’utilisateur lors de la saisie.
152
Partie III
Contour bleu :
Saisie en cours correcte
Contour rouge :
Saisie en cours incorrecte
Note :
Toutes les fenêtres de manipulation de données de l’application CT BAT sont munies de ce
mécanisme d’aide et d’assistance à la saisie et à la validation des saisies de données.
153
Partie III
Le nouvel écran est composé de 4 principaux panneaux destinés à afficher et à gérer les données de tou-
tes les entités du projet. Ces panneaux sont détaillés un à un dans les sections relatives aux entités qu’ils
permettent de gérer.
Guide pour une construction éco-énergétique en Algérie
Cette barre affiche à gauche le titre du projet et affiche à droite une série de 5 boutons qui sont :
154
Partie III
• Rapport : pour un afficher un rapport détaillé synthétisant toutes les données et tous les calculs des
entités qui composent le projet.
• Éditeur de matériaux : pour afficher l’outil de création de matériaux personnalisés à utiliser en com-
plément des matériaux officiels des DTRs
• Fermer : pour fermer le projet en cours, et revenir vers l’écran d’accueil
3.2 Enveloppe
3.2.1 Définition
Une enveloppe ou un volume thermique est définie dans le Chapitre 2 (§1.2 à la page 14) comme suit :
«Un volume thermique est un volume d’air supposé homogène en température, susceptible d’être chauffé par
un corps de chauffe dimensionné à cet effet».
155
Partie III
Note :
Note :
Le renouvellement d’air et le chauffage
seront présentés dans des sections sé-
parées
3.3 Paroi
156
Partie III
Lors du chargement d’une enveloppe, l’application charge automatiquement la liste de parois définies
dans le panneau «Liste des parois»
De même que pour les projets et les enveloppes, les parois sont identifiées par leurs titres.
Il suffit de cliquer sur une paroi quelconque pour la charger dans l’écran dédié à la synthèse et à la mani-
pulation des données de description de cette paroi.
Cet écran sera présenté plus bas.
Il faudra alors renseigner tous les champs obligatoires. Il est prévu dans cette fenêtre plusieurs autres
champs de saisie qui sont masqués au départ et qui ne sont affichés que pour certaines configurations
telles que les parois enterrées.
Ces champs sont regroupés dans la partie inférieure de la fenêtre qui s’affichera automatiquement lorsque
la configuration sélectionnée exigera un complément d’information.
Cette partie inclut aussi une illustration à droite qui donne des indications supplémentaires sur les don-
nées à saisir selon la configuration sélectionnée.
Comme pour toutes les fenêtres déjà présentées, il suffit alors de cliquer sur le bouton «Ajouter» pour
créer la paroi et sauvegarder les données sinon cliquer sur «Annule » pour fermer la fenêtre sans engendrer
aucune action.
157
Partie III
Note
Par soucis d’efficacité, une paroi créée est automatiquement chargée pour que vous puissiez
continuer sa description sans interruption.
158
Partie III
Écran 10 : panneau synthèse et manipulation des données d’une paroi
159
Partie III
Note :
Le facteur d’absorption α n’est applicable que pour les parois opaques ou portes exposées au
rayonnement du soleil. Pour les autres cas, la fonctionnalité sera complètement masquée.
Guide pour une construction éco-énergétique en Algérie
160
Partie III
Pour ajouter une couche, il suffit de cliquer sur le bouton «Ajouter une couche»
Il faut d’abord sélectionner un catalogue à partir duquel l’application chargera la liste complète des matériaux.
Lorsque la liste des matériaux est longue, il est possible de filtrer soit par saisie libre dans le champ filtre
en haut et à droite, soit en sélectionnant la famille et la sous-famille dans le bloc de filtres hiérarchiques
en haut et à gauche.
Pour supprimer les filtres et réafficher la liste complète, il suffit de réinitialiser les champs : effacer la saisie
ou repositionner les listes sur les valeurs par défaut («Choisissez une valeur»).
La sélection d’un matériau affiche systématiquement les informations relatives (masse volumique, conduc-
tivité thermique λ, …) dans un panneau dédié en bas et à gauche.
Pour définir une couche, il faut alors sélectionner un matériau et définir sa masse volumique puis l’épais-
seur de la couche.
Pour certains matériaux, des valeurs fixes sont déjà prédéfinies, dans ces cas les champs concernés affi-
chent les valeurs prédéfinies et deviennent grisés pour interdire toute modification de ces valeurs.
Pour d’autres matériaux, il est défini des intervalles. Dans le cas d’un intervalle, l’application affiche dans
les champs concernés les valeurs minimales et offre à l’utilisateur la possibilité de modifier la valeur dans
l’intervalle défini.
Une fois les couches définies, l’onglet «Composition» affiche une liste ordonnée avec des fonctionnalités
d’édition.
Les icônes bleues permettent de modifier la couche, si vous souhaitez par contre modifier l’ordre ou sup-
primer la couche, alors il faut dérouler le menu associé à la couche cible en cliquant sur la flèche à droite
de l’icône bleue.
Le sous-menu affiché présente les fonctionnalités suivantes :
• Remonter la couche d’un niveau
161
Partie III
Notes :
L’ordre des couches n’a aucune incidence sur les calculs thermiques.
La suppression d’une couche demandera confirmation comme pour la paroi ou les autres
entités déjà présentées.
162
Partie III
3.5 Paroi vitrée
Les différents aspects de la paroi vitrée peuvent être décrits dans l’onglet «Composition». Il s’agit de :
• Composition
• Protection Hiver
• Protection Été
• Surfaces vitrées et ensoleillées
3.5.1 Composition
L’application exige d’abord une description de la composition de la paroi vitrée avant de permettre la dé-
finition des paramètres supplémentaires.
Pour définir la composition de la paroi vitrée, il suffit de cliquer sur le bouton «Définir».
163
Partie III
Note :
L’application propose déjà une valeur généri-
que pour la surface vitrée estimée à 70 % de la
surface totale de la paroi.
Pour les protections avec voilage et avec rideaux, il suffit de cocher la case adéquate.
Pour la protection avec occultation, il faut cocher la case pour activer la protection puis définir la couche
d’occultation.
164
Partie III
Pour définir la couche d’occultation, il faut commencer par sélectionner le catalogue puis le matériau et
enfin saisir l’épaisseur de la couche.
Il est possible d’utiliser les filtres déjà présentés : saisie libre ou listes hiérarchisées de familles et de sous-
familles.
Pour valider la protection définie, il suffit de cliquer sur le bouton «Définir» sinon cliquez sur le bouton
«Annuler» pour fermer la fenêtre sans enregistrer la définition.
Une fois que les données de protection sont définies, le bloc «Protection hiver» affichera une synthèse des
calculs faits en remplacement de l’avertissement affiché au préalable.
Note :
Les champs présentés pour la définition varient selon la composition de la paroi vitrée :
165
Partie III
Lorsque les données de la protection sont définies, le bloc «Protection été» affiche une synthèse de tous
les facteurs solaires calculés à la place de l’avertissement affiché lors de la création de la paroi.
166
Partie III
3.5.4 Surfaces ensoleillées
Pour définir la surface ensoleillée d’une paroi vitrée, il faut indiquer les données qui vont permettre à
l’application de calculer l’ombre projetée sur la surface vitrée et d’en soustraire la superficie de celle de la
surface vitrée.
Pour introduire ces données, il faut cliquer sur le bouton «Définir» du bloc «Surfaces vitrées et ensoleillées»
La fenêtre affiche en haut et à droite une illustration qui donne une indication visuelle sur ces 6 variables
à définir.
Comme pour toutes les fenêtres, il suffit de cliquer sur «Ajouter» pour sauvegarder les variables définies et
lancer le calcul de la surface ensoleillée sinon sur «Annuler» pour fermer la fenêtre sans définir la surface
ensoleillée.
167
Partie III
Le bloc «Surface ensoleillée» affiche alors la surface ensoleillée calculée à la place du bloc d’avertissement
affiché à la création de la paroi.
Écran 23 : onglet composition d’une paroi vitrée avec synthèse complète des calculs
168
Partie III
3.6 Porte
De même que pour les parois opaques et vitrées, la porte doit être décrite dans l’onglet «Composition»
Note :
Le facteur d’absorption α n’est applicable que pour les portes exposées au rayonnement du so-
leil. Pour les autres cas, la fonctionnalité sera complètement masquée.
169
Partie III
L’onglet «Composition» affiche une synthèse des calculs effectués une fois toutes les données de compo-
sition et d’absorption ont été définies.
Guide pour une construction éco-énergétique en Algérie
Écran 27: onglet de composition d’une porte avec synthèse complète des calculs
170
Partie III
3.7 Paroi en contact avec un local non chauffé et non conditionné
Contrairement à des parois exposées au contact extérieur, les parois en contact avec des locaux non chauf-
fés et non conditionnés requièrent le calcul de coefficients supplémentaires pour les cas hiver et été.
Pour appliquer les choix et déclencher le calcul des coefficients requis, il suffit de cliquer sur le bouton
«Définir».
Une fois que le local non chauffé et non conditionné a été décrit, l’onglet «Détails» affiche dans la synthèse
des calculs, les coefficients de réduction (hiver) et de correction (été) applicables à la paroi.
171
Partie III
Écran 30 : définition des données de renouvellement d’air pour une enveloppe à usage d’habitation
Une fois ces données saisies, l’application calculera automatiquement les échanges thermiques dus au
renouvellement et à la circulation d’air conformément aux indications des DTR C3-2 et C3-4
Les calculs résultants seront visibles dans la fenêtre «Calculs» qui sera présentée plus bas.
172
Partie III
3.8.2 Enveloppe à usage professionnel ou autre qu’habitation
Dans ce cas de figure, la composition des pièces dans l’enveloppe est très variable. Elle dépend de sa fonc-
tion principale.
Écran 31 : définition des pièces pour le calcul du renouvellement d’air dans une enveloppe à usage autre qu’habitation
La fenêtre affichée présente deux blocs : le premier pour la sélection et l’ajout des pièces et le second pour
173
Partie III
Écran 32 : pièces déjà définies pour le calcul du renouvellement d’air dans une enveloppe à usage autre qu’habitation
Lorsque les pièces définies sont ajoutées, les données sont automatiquement sauvegardées et la liste des
pièces s’allonge au fur et à mesure et indique pour chaque pièce le nom et le multiplicateur (en guise de
rappel) avec le débit d’air résultant QVEmin.
Guide pour une construction éco-énergétique en Algérie
3.9 Chauffage
Vous pouvez définir les paramètres Cin (Coefficient de surpuissance) et Cr (Coefficient des pertes calorifi-
ques dues au réseau de tuyauterie éventuel) permettant de calculer la puissance nécessaire pour chauffer
l’enveloppe sélectionnée.
Pour définir ces paramètres, il faut cliquer sur le bouton «Chauffage» de l’ensemble des actions contex-
tuelles dans le panneau «Enveloppes»
174
Partie III
3.10 Éditeur de matériaux
L’application offre à l’usager un éditeur de matériaux afin de définir des matériaux de construction spéci-
fiques en complément de ceux déjà définis dans le catalogue officiel des DTR.
Les matériaux sont d’usage personnel : ils ne peuvent être utilisés que par l’usager qui les a créés
Pour ouvrir l’éditeur de matériaux, il faut cliquer sur le bouton «Editeur de matériaux» dans la barre «Projet»
L’application masque momentanément l’écran classique du projet et affiche alors un écran dédié :
Écran 35: liste des matériaux personnalisés pour les parois opaques
175
Partie III
Il faut commencer par donner un nom au nouveau matériau afin de pouvoir le distinguer. Il faut ensuite
définir les données de transfert thermique du matériau :
• Si l’on choisit de définir le transfert thermique grâce à la conductivité thermique λ, alors il suffit de
saisir cette donnée
• Si l’on choisit de définir le transfert thermique grâce à la résistance R, alors il faut saisir cette donnée
ainsi que l’épaisseur du matériau
Il faut aussi définir la masse volumique du matériau, il est donc possible de choisir un mode parmi ceux
proposés : un intervalle, une valeur minimale, une valeur maximale ou une valeur exacte.
L’épaisseur du matériau se définit de la même façon que la masse volumique : il faut choisir un mode de
définition.
L’épaisseur n’est obligatoire que si le transfert thermique du matériau a été défini par la résistance R.
Il est possible de compléter la définition du nouveau matériau en indiquant une famille et une sous-fa-
mille afin qu’il puisse être correctement catalogué.
Lorsque toutes les données sont saisies, il suffit de cliquer sur «Ajouter» pour créer le nouveau matériau
ou de cliquer sur «Annuler» pour abandonner l’ajout.
176
Partie III
3.10.3 Modifier un matériau
Pour modifier les données d’un matériau, il faut cliquer sur l’icône d’édition bleue qui se trouve juste à
gauche du nom du matériau dans la liste affichée.
L’application ouvre alors la fenêtre de modification qui est identique à celle de création et il devient alors
possible de modifier toutes les données.
Pour appliquer les changements et redéfinir le matériau, il faut cliquer sur «Modifier» sinon il suffit de
cliquer sur «Annuler» pour abandonner les changements et garder la définition actuelle du matériau
177
Partie III
Il faut commencer par identifier le nouveau matériau en indiquant la «Nature de la menuiserie», le «Type
de vitrage» et «l’Épaisseur de la lame d’air».
Il faut ensuite indiquer les valeurs du coefficient K pour le vitrage nu dans les deux cas de figure possible :
paroi Verticale ou paroi Horizontale.
La définition doit être complétée par la saisie de la valeur du Coefficient de correction Ccadre. Par défaut,
cette valeur est prédéfinie à 1 pour un cadre en bois et à un 1.17 pour les autres types de cadres et peut
être modifiée à tout moment.
Lorsque toutes les données sont saisies, il suffit de cliquer sur «Ajouter» pour créer le nouveau matériau
Guide pour une construction éco-énergétique en Algérie
178
Partie III
possible de modifier toutes les données.
Pour appliquer les changements et redéfinir le matériau, il faut cliquer sur «Modifier» sinon il suffit de
cliquer sur «Annuler» pour abandonner les changements et garder la définition actuelle du matériau.
Il faut commencer par identifier le nouveau matériau en indiquant la «Nature de la menuiserie de la porte»
et la «Composition de la porte».
Il faut ensuite indiquer les valeurs du coefficient K dans les deux cas de figure possible : paroi en contact
avec l’extérieur ou paroi en contact avec un local non chauffé et non climatisé
Lorsque toutes les données sont saisies, il suffit de cliquer sur «Ajouter» pour créer le nouveau matériau
ou de cliquer sur «Annuler» pour abandonner l’ajout.
179
Partie III
Pour appliquer les changements et redéfinir le matériau, il faut cliquer sur «Modifier» sinon il suffit de
cliquer sur «Annuler» pour abandonner les changements et garder la définition actuelle du matériau.
3.11 Calcul
Les calculs unitaires relatifs aux parois et autres composantes sont faits au fur et à mesure des change-
ments apportés.
Guide pour une construction éco-énergétique en Algérie
Toutefois, pour sommer les déperditions et les apports et pour vérifier la conformité réglementaire, il faut
cliquer sur le bouton «Calculer» de la barre «Projet».
L’application lance les calculs de sommes et de vérification puis affiche une fenêtre de synthèse globale.
La fenêtre présente 3 onglets :
180
Partie III
• Synthèse : avec les sommes des déperditions, des déperditions de référence, des apports et des ap-
ports de référence ainsi que les résultats des vérifications réglementaires suivant les DTR C3-2 et
C3-4.
• Échanges thermiques par transmission : pour détailler les sommes des déperditions et des apports,
incluant les valeurs non prises en compte pour la vérification comme les apports des parois non
aériennes.
• Renouvellement et infiltration d’air : pour détailler les sommes des débits et des échanges thermi-
ques dues au renouvellement et à l’infiltration d’air.
• Dimensionnement : pour afficher la puissance nécessaire pour chauffer l’enveloppe.
3.12 Rapport
L’application offre la possibilité de générer un rapport détaillé sur toutes les données et calculs du projet
incluant la synthèse des sommes et la vérification réglementaire.
Pour afficher le rapport, il faut cliquer sur le bouton «Rapport» de la barre «Projet».
Le rapport débute avec un tableau des données de positionnement géographique du projet puis entame
une série de 6 sections.
Dans la section 1 intitulée «Synthèse», le rapport reprend la liste de toutes les parois avec les sommes des
échanges thermiques puis affiche des données de synthèse similaires à celles affichées dans la fenêtre
calcul. En fin de cette section, le rapport affiche les résultats de la vérification réglementaire.
181
Références bibliographiques
[2] Journal Officiel de la République Algérienne, Loi n° 99-09 du 28 juillet 1999 relative à la maîtrise de
l’Energie, n°51, 2 août 1999, Alger, Algérie.
[3] Journal Officiel de la République Algérienne, Décret exécutif n°2000-90 du 24 avril 2000 portant ré-
glementation thermique dans les bâtiments neufs, n°25, 30 avril 2000, Alger, Algérie.
[4] Ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme, Commission Technique Permanente, Réglementation ther-
mique des bâtiments d’habitation et Règles de calcul des déperditions calorifiques, Document Technique
Réglementaire, CNERIB, décembre 1997, Alger, Algérie.
[5] Ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme, Commission Technique Permanente, Règles de calcul des
apports calorifiques, Document Technique Réglementaire, CNERIB, août 1998, Alger, Algérie.
[7] S. M. K. El Hassar, M. Amirat, Economies d’énergie dans l’habitat ancien en Algérie, Annales du BTP,
juin 2004, n°3, Editions ESKA, Paris, France
[8] C.A. Roulet, Energétique du bâtiment, Prestations du bâtiment, bilan énergétique global, Livre, tome
II, Presses Polytechniques Romandes, 1987, Lausanne, Suisse.
[9] University of Wisconsin-Madison, Solar Energy Laboratory, TRNSYS, A Transient Simulation Program,
Reference manual, vol. 2, 1997, USA.
[11] M. Brun, G. Porcher, Conception et calcul des procédés de climatisation, Livre, les éditions parisien-
nes CFP, 1987, France.
[12] J. Bouteloup, M. Le Guay, J. Ligen, Climatisation - Conditionnement d’air – Les systèmes, Livre, les
éditions parisiennes CFP, 1998, France.
[13] Office Fédéral des Questions Conjoncturelles, Mesures in situ en énergétique du bâtiment, Livre,
SIA, Société suisse des ingénieurs et des architectes, 1988, Suisse.
[14] AICVF, Association des ingénieurs en climatique, ventilation et froid, Ventilation – Conception et
calcul des installations de ventilation des bâtiments et des ouvrages, Livre, PYC Editions, 1992, France.
[15] Bureau VERITAS, Guide VERITAS du bâtiment – Tome 2 – Second œuvre, Livre, Editions du Moni-
teur, 1992, France.
[16] AFME, Agence Française pour la Maîtrise de l’Energie, L’isolation thermique dans les bâtiments d’ha-
bitation existants – Techniques pour maîtriser l’énergie, Livre, 1990, France.
185
Références bibliographiques
[17] A. Bonhomme, Guide pour l’établissement des projets de bâtiments, Livre, Editions du Moniteur,
1992, France.
[18] P. Dal Zotto, J.-M. Larre, A. Merlet, L. Picau, Mémotech Génie Energétique, Livre, Editions Castella,
2003, France.
[19] M. Louvigné, Vaincre l’humidité dans la maison, Livre, Editions Eyrolles, 1986, France.
[22] Roberto Gonzalo, Karl j. Habermann ; architecture et efficacité énergétique : principes de conception
et de construction.
[23] Talal SALEM. «Intégration des composants solaires thermiques actifs dans la Structure bâtie» ; Thèse
Doctorat ; 2007 ; Institut national des sciences appliquées de Lyon.
[25] Alain Liébard ; André de Herde ; Traité d’architecture et d’urbanisme bioclimatiques ; 2006.
Guide pour une construction éco-énergétique en Algérie
[26] Bioclimatisme et performances énergétiques des bâtiments, Armand Dutreix, Ed. Eyrolles 2010.
[27] La conception bioclimatique - des maisons confortables et économes, Samuel Courgey et Jean-
Pierre Oliva, Ed. Terre Vivante 2006.
[28] Guide raisonné de la construction écologique - tous les produits écologiques, Bâtir-Sain 2008.
[30] Le cahier des chroniques scientifiques ; N°. 14, Performance énergétique des bâtiments, décembre
2008 Recherche & Développement.
[31] Sami-Mécheri, D. Semmar et A. Hamid, Revue des Energies Renouvelables Vol. 15 N°2 (2012) 357
– 364, Efficacité énergétique des logements à haute performance énergétique, « HPE » : Application au
site de Béchar.
[32] Seoud S., Audit énergétique de bâtiments tertiaires – Cas de trois bâtiments à Alger, Thèse de Ma-
gister, EPAU, 2012, Alger.
186
Liste des figures
190
Liste des figures
191
Liste des acronymes
193
Annexe 1 : les hypothèses prise pour l’élaboration du CTBAT
Hypothèses de travail :
lors de la programmation du logiciel de calcul CT-Bat selon les DTR C3-2 et C3-4 certains cas n'étaient pas
assez documentés, aussi des hypothèses de travail ont été adoptés afin de faciliter le calcul. elles concer-
nent principalement les ponts thermiques, le renouvellement d'air et l'humidité spécifique.
1- Ponts thermiques
Le calcul des déperditions et des apports à travers les ponts thermiques est basé sur majoration forfaitaire
de 20 % des déperditions et apports par transmission des parois.
Ce choix a été fait telle une intersection des méthodes proposées et adoptées par les DTR C3.4 et C3.2
• DTR C3.4, Chapitre 3, Section 1.2.1 (page 31)
• DTR C3.2, Chapitre 4, Section 2 (page 26)
2- Renouvellement d’air
Contrairement au DTR C3.4, le DTR C3.2 n’indique aucune procédure de calcul des renouvellements pour
les locaux à usage autre qu’habitation.
Dans ces cas non documentés, nous avons choisi d’extrapoler les méthodes indiquées dans le DTR C3.4 et
de les implémenter pour le calcul hiver autant que pour calcul été.
Ces méthodes sont décrites dans le DTR C3.4, Chapitre 6, Section 2.3 (page 75).
3- Humidité spécifique
où
où
T : Température de l’air (°C)
195
Annexe 2. Système d’évaluation de l’efficacité énergétique pour les bâtiments non résidentiels
7% Installation de panneaux
30%
6% Isolation du plafond
de la cave
Préparé par :
Un groupe d’experts algériens en efficacité énergétique et durabilité
Sous la direction du Dr. Ing. Saad Baradiy
197
Annexe 2. Système d’évaluation de l’efficacité énergétique pour les bâtiments non résidentiels
Contenu
1. Introduction
6. Annexes
199
Annexe 2. Système d’évaluation de l’efficacité énergétique pour les bâtiments non résidentiels
1/ Description du bâtiment
Le bâtiment pris comme exemple pour l’évaluation des différents critères est de type bureau, il est constitué
d’un RDC + cinq étages et un sous-sol, une partie du sous-sol est un garage de 50m² non conditionné.
La surface au sol est de 450m².
201
Annexe 2. Système d’évaluation de l’efficacité énergétique pour les bâtiments non résidentiels
Le toit
La façade nord
Guide pour une construction éco-énergétique en Algérie
202
Annexe 2. Système d’évaluation de l’efficacité énergétique pour les bâtiments non résidentiels
La façade sud
203
Annexe 2. Système d’évaluation de l’efficacité énergétique pour les bâtiments non résidentiels
204
Annexe 2. Système d’évaluation de l’efficacité énergétique pour les bâtiments non résidentiels
205
Annexe 2. Système d’évaluation de l’efficacité énergétique pour les bâtiments non résidentiels
Composition (de l’extérieur vers l’intérieur) : Composition (de l’extérieur vers l’intérieur) :
Conductivité Epaisseur Conductivité Epaisseur
Matériau Matériau
λ [W/(m.°C] [m] λ [W/(m.°C] [m]
Mortier de Mortier de
1,4 0,02 1,4 0,02
ciment ciment
Brique perforée 0,56 0,15 Brique perforée 0,58 0,15
Façade sud
Lame d’air pour Polystyrène
0,040 0,10
mur de 55 à 300 expansé
mm (R = 0,16)
Brique perforée 0,58 0,10
Brique perforée 0,56 0,10
Mortier de chaud 0,87 0,20
Mortier de
0,87 0,02
chaud
Mur2 sud : 45 m²
Mur2 sud : 45 m² Khiver = 0,35 W/(m²x°C)
Khiver = 3,11 W/(m²x°C) Kéte = 0,36 W/(m²x°C)
Kéte = 3,43 W/(m²x°C) α= 0,50 (couleur claire)
α = 0,70 (couleur moyenne)
206
Annexe 2. Système d’évaluation de l’efficacité énergétique pour les bâtiments non résidentiels
Exemple 1 Exemple 2
Composant bâtiment de conception courante bâtiment de conception thermique
(Annexe 1) améliorée_2 (Annexe 2)
Composition (de l’extérieur vers l’intérieur) Composition (de l’extérieur vers l’intérieur) :
Conductivité Epaisseur Conductivité Epaisseur
Matériau Matériau
λ [W/(m.°C] [m] λ [W/(m.°C] [m]
Mortier de Mortier de
1,4 0,02 1,4 0,02
ciment ciment
Béton plein 1,75 0,20 Polystyrène
0,040 0,10
expansé
Mortier de
0,87 0,02 Béton plein 1,75 0,20
chaud
Mortier de
0,87 0,02
Fenêtre sud : 135 m² chaud
Surface vitrée sud : 94,5 m²
Métal / Vitrage simple : 2 mm Fenêtre sud : 135 m²
Khiver = 5,80 W/(m²x°C) Surface vitrée sud : 94,5 m²
Kéte = 5,77 W/(m²x°C) Bois / Double Fenêtre / Plus de 30
Protection : No --> FS = 1 Khiver = 2,60 W/(m²x°C)
Kéte = 2,57 W/(m²x°C)
Protection extérieure --> FS = 0,11 (DTR
3-4;Tabel 4.10)
207
Annexe 2. Système d’évaluation de l’efficacité énergétique pour les bâtiments non résidentiels
Exemple 1 Exemple 2
Composant bâtiment de conception courante bâtiment de conception thermique
(Annexe 1) améliorée_2 (Annexe 2)
225 m² 225 m²
Khiver = 3,49 W/(m²x°C) Khiver = 0,56 W/(m²x°C)
Kéte = 3,90 W/(m²x°C) Kéte = 0,57 W/(m²x°C)
Composition (de l’extérieur vers l’intérieur) : Composition (de l’extérieur vers l’intérieur) :
Conductivité Epaisseur Conductivité Epaisseur
Matériau
λ [W/(m.°C] [m] Matériau
λ [W/(m.°C] [m]
Les murs
enterrés Compact 0,20 0,0015 compact 0,20 0,0015
400 m² 400 m²
Khiver = 3,06 W/(m²x°C) Khiver = 0,55 W/(m²x°C)
Kéte = 4,22 W/(m²x°C) Kéte = 0,58 W/(m²x°C)
Guide pour une construction éco-énergétique en Algérie
Composition (de l’extérieur vers l’intérieur) : Composition (de l’extérieur vers l’intérieur) :
Conductivité Epaisseur Conductivité Epaisseur
Matériau Matériau
λ [W/(m.°C] [m] λ [W/(m.°C] [m]
Le plancher Béton plein 1,75 0,20 Béton plein 1,75 0,20
bas
XPS polystyrène
Sable sec 0,60 0,02 0,040 0,06
Extrusion
Carreaux de
Sable sec 0,60 0,02
mosaïque de
2,10 0,02
marbre dit Carreaux de
«granito» mosaïque de
2,10 0,02
marbre dit
«granito»
50 m² 50 m²
Plancher haut Khiver = 3,93 W/(m²x°C) Khiver = 0,75 W/(m²x°C)
enterré Kéte = 3,65 W/(m²x°C) Kéte = 0,74 W/(m²x°C)
208
Annexe 2. Système d’évaluation de l’efficacité énergétique pour les bâtiments non résidentiels
Exemple 1 Exemple 2
Composant bâtiment de conception courante bâtiment de conception thermique
(Annexe 1) améliorée_2 (Annexe 2)
Composition (de l’extérieur vers l’intérieur) : Composition (de l’extérieur vers l’intérieur) :
Conductivité Epaisseur Conductivité Epaisseur
Matériau Matériau
λ [W/(m.°C] [m] λ [W/(m.°C] [m]
Béton plein 1,75 0,20 Sable +
1,2 0,05
gravillons
Sous-couche
isolante 0,02m
XPS polystyrène
0,040 0,40
Extrusion
Bitume
Protection
contre le Protection de type : verre à vitre : normal 2 à 3 Protection de type extérieur avec store vertical
soleil des mm : FS=1,0 opaque, double vitrage clair : FS=0,11
fenêtres
Eclairage
artificiel, le
Puissance de l’éclairage Pecl = 50 000 [W]
type de
logement Puissance de l’éclairage Pecl = 50 000 [W] Chauffe-eau solaire (Psol)
dans le sens Chauffe-eau solaire (Psol) Puissance = 8 000 W
de Puissance = 8 000 W Panneaux photovoltaïques (PPV)
simultanéité
Puissance Peak = 20 000 Wp
des apports
sera de type I
Par ailleurs, et pour alléger les calculs, on négli- • Les apports par les parois vitrées intérieu-
gera les éléments suivant : res.
• Les apports par les parois opaques intérieu-
Pour les calculs des déperditions en hiver res en contact avec des locaux conditionnés.
209
Annexe 2. Système d’évaluation de l’efficacité énergétique pour les bâtiments non résidentiels
Solution :
Guide pour une construction éco-énergétique en Algérie
AT = AB = 30mx20m-10mx10m-5mx10m = 450m2
Af- O = 2 x 20m x 18m = 720m2
—
Af- NE = 2 x 30m x 18m = 1080m2
—
V =S450m2 x 18m - 10m x 5m x 3m = 7950m2
∑A= 450m2 + 450m2 + 720m2 + 1080m2 = 2700m2
Indicateur = C = 2700m2 = 0,34m-1
7950m2
Nr. Indicateur Check List Points
1 Indicateur ≤ 0,30 10
2 0,30 < Indicateur ≤ 0,35 8
3 0,35 < Indicateur ≤ 0,40 6
4 0,40 < Indicateur ≤ 0,45 4
5 0,45 < Indicateur ≤ 0,50 2
6 Indicateur > 0,50 0
210
Annexe 2. Système d’évaluation de l’efficacité énergétique pour les bâtiments non résidentiels
Note du
CLP Cas 1
Indicateur Désignation critère Cas 1
(cas 2)
(cas 2)
Evaluation de l’exemple 1
Indicateur I
L’indicateur I est le rapport entre les apports dus au gradient de température à travers les parois vitrées et
les mêmes apports de référence.
Indicateur I = AVT / AVTréf
Les détails des calculs sont donnés par les différents tableaux ci-dessous :
211
Annexe 2. Système d’évaluation de l’efficacité énergétique pour les bâtiments non résidentiels
Guide pour une construction éco-énergétique en Algérie
Indicateur II
L’indicateur II est le rapport entre les apports dus à l’ensoleillement à travers les parois vitrées et les mê-
mes apports de référence.
Indicateur II = AVE / AVEréf
Dans le cas de l’exemple du bâtiment non isolé on a : AVE = 49 388,61 W
AVEréf = 2305,33 W + 3459,90 W + 10050,18 W + 4149,37 = 19 964,78 W
Indicateur II = 49 388,61 W / 19 964,78 W = 2,47
L’évaluation est donnée par le tableau suivant :
212
Annexe 2. Système d’évaluation de l’efficacité énergétique pour les bâtiments non résidentiels
Les détails des calculs sont donnés par les différents tableaux ci-dessous :
213
Annexe 2. Système d’évaluation de l’efficacité énergétique pour les bâtiments non résidentiels
Evaluation de l’exemple 2 :
Indicateur I
L’indicateur I est le rapport entre les apports dus au gradient de température à travers les parois vitrées et
les mêmes apports de référence.
Indicateur I = AVT / AVTréf
Dans le cas de l’exemple du bâtiment isolé on a :
AVT = 18 596,52 W
AVTréf = 7654,50 W + 5103,00 W + 5103,00 W + 6561,00 = 24 421,5 W
Indicateur I = 18 596,52 / 24 422 = 0,76
L’évaluation est donnée par le tableau suivant :
1 Indicateur I ≤ 0,25 5
Les détails des calculs sont donnés par les différents tableaux ci-dessous :
214
Annexe 2. Système d’évaluation de l’efficacité énergétique pour les bâtiments non résidentiels
Indicateur II
L’indicateur II est le rapport entre les apports dus à l’ensoleillement à travers les parois vitrées et les mê-
mes apports de référence.
Indicateur II = AVE / AVEréf
Dans le cas de l’exemple du bâtiment isolé on a :
AVE = 9 691,31 W
AVEréf = 2 305,33 W + 3 459,90 W + 10 050,18 W + 41 49,37 = 19 964,78 W
Indicateur II = 9 691,31 W / 19 964,78 W = 0,49
L’évaluation est donnée par le tableau suivant :
1 Indicateur II ≤ 0,25 5
Les détails des calculs sont donnés par les différents tableaux ci-dessous :
215
Annexe 2. Système d’évaluation de l’efficacité énergétique pour les bâtiments non résidentiels
Indicateur I : APO mur [W] apports de chaleur à travers les murs 0 (3)
0 (6)
Indicateur II : APO toit [W] apports de chaleur à travers les toitures 0 (3)
Evaluation de l’exemple 1 :
Indicateur I
L’indicateur I est le rapport entre les apports de chaleur à travers les murs et les mêmes apports de réfé-
rence.
Indicateur I = APOmur / Aréf,PV
Dans le cas de l’exemple du bâtiment non isolé on a : APOmur = 14 514,48 W
Guide pour une construction éco-énergétique en Algérie
Aréf,PV = 5 636,26 W
Indicateur I = 14 514,48 / 5 636,26 = 2,58
L’évaluation est donnée par le tableau suivant :
1 Indicateur I ≤ 0,25 5
Les détails des calculs sont donnés par les différents tableaux ci-dessous :
216
Annexe 2. Système d’évaluation de l’efficacité énergétique pour les bâtiments non résidentiels
Indicateur II
L’indicateur II est le rapport entre les apports à travers les toitures et les mêmes apports de référence.
Les détails des calculs sont donnés par les différents tableaux ci-dessous :
217
Annexe 2. Système d’évaluation de l’efficacité énergétique pour les bâtiments non résidentiels
Evaluation de l’exemple 2 :
Indicateur I
L’indicateur I est le rapport entre les apports de chaleur à travers les murs et les mêmes apports de réfé-
rence.
Indicateur I = APOmur / Aréf,PV
Dans le cas de l’exemple du bâtiment non isolé on a : APOmur = 2 677,04 W
Aréf,PV = 5 636,26 W
Indicateur I = 2 677,04 / 5 636,26 = 0,48
L’évaluation est donnée par le tableau suivant :
Les détails des calculs sont donnés par les différents tableaux ci-dessous :
218
Annexe 2. Système d’évaluation de l’efficacité énergétique pour les bâtiments non résidentiels
Indicateur II
L’indicateur II est le rapport entre Les apports à travers les toitures et les mêmes apports de référence.
Indicateur II = APOtoit / Aréf,PH
Dans le cas de l’exemple du bâtiment non isolé on a : APOtoit = 2 777,37 W
Aréf,PH = 5 563,80 W
Indicateur II = 2 777,37 / 5 563,80 = 0,50
1 Indicateur II ≤ 0,25 5
219
Annexe 2. Système d’évaluation de l’efficacité énergétique pour les bâtiments non résidentiels
F5 protection
F5 protection
F5 protection
fenêtres en%
d'orientation
d'orientation
surfaces des
Désignation
opaques m2
Orientation
Surface des
Surface des
fenêtres m2
extérieure
F5 totale/
F5 vitrage
intérieure
F5 totale
les vitres
Taux des
S totale
Facteur
facteur
parties
entre
CLP
Hori-
Toit 450 0 0 0 0 0 0 0,000 0,7 0,000 -
zontal
- 0
Nord Mur N 292,5 157,5 35 1 1 1 1 0,350 1,3 0,269 0
Est Mur E 195 105 35 1 1 1 1 0,350 1 0,350 0
Ouest Mur O 195 105 35 1 1 1 1 0,350 1 0,350 0
Sud Mur S 315 135 30 1 1 1 1 0,300 1,15 0,261 0
Guide pour une construction éco-énergétique en Algérie
- 0
- 0
- 0
- 0
Tous les CLP sont nuls et par suite le point obtenu pour ce critère est 0
Code des couleurs Calcul automatique Choix Données
220
Annexe 2. Système d’évaluation de l’efficacité énergétique pour les bâtiments non résidentiels
F5 protection
F5 protection
F5 protection
fenêtres en%
d'orientation
d'orientation
surfaces des
Désignation
opaques m2
Orientation
Surface des
Surface des
fenêtres m2
extérieure
F5 totale/
F5 vitrage
intérieure
F5 totale
les vitres
Taux des
S totale
Facteur
facteur
parties
entre
CLP
Hori-
Toit 450 0 0 0 0 0 0 0,000 0,7 0,000 -
zontal
- 0
Nord Mur N 292,5 157,5 35 1 1 0,11 1 0,039 1,3 0,030 10
Est Mur E 195 105 35 1 1 0,16 1 0,056 1 0,056 8
Ouest Mur O 195 105 35 1 1 0,11 1 0,039 1 0,039 10
Sud Mur S 315 135 30 1 1 0,11 1 0,033 1,15 0,029 10
- 0
- 0
- 0
- 0
Tous les CLP ont une note maximale de 10 et par suite le point obtenu pour ce critère dans ce cas est 10
221
Annexe 2. Système d’évaluation de l’efficacité énergétique pour les bâtiments non résidentiels
Indicateur III : Q [W] Puissance de chauffage fournie par une chaufferie 0 (1)
Indicateur IV :
Les besoins en énergie de chauffage 0 (1)
ECh [kWh/a]
Evaluation Exemple 1 :
Indicateur I : DT [W/°C] : Déperditions thermiques par transmission
Les déperditions par transmission pour le cas du bâtiment non isolé sont de :
DT = 7 776,60 W/°C
Les déperditions par transmission de référence sont :
Dréf = 5 307,85 W/°C
Guide pour une construction éco-énergétique en Algérie
1 Indicateur I ≤ 0,30 4
222
Annexe 2. Système d’évaluation de l’efficacité énergétique pour les bâtiments non résidentiels
On note, par ailleurs, que la température seuil (Tseuil) pour déterminer DJhiver dans ce cas est de 18°C
Soit DJhiver = 1531 °C.Jour
Les déperditions thermiques par renouvellement d’air pour le cas du bâtiment non isolé sont de :
DR = 2 501,86 W/°C
Les déperditions par transmission de référence sont :
Dréf = 5 307,85 W/°C
On a alors : Indicateur II= 2 501,86 / 5 307,85 = 0,47
1 Indicateur II ≤ 0,15 2
223
Annexe 2. Système d’évaluation de l’efficacité énergétique pour les bâtiments non résidentiels
On va déterminer respectivement les besoins en énergie en hiver ECh et la valeur de référence de ces mê-
mes besoins ECh,ref.
ECh = (DT + DR) × DJhiver × 24 × 1 / 1000 (kWh/a)
DT (W/°C) sont les déperditions par transmission
DR (W/°C) sont les déperditions par renouvellement d'air
DJhiver est dans le cas de cet exemple de 1531°C .jour
ECh = (7 776,60 + 5 307,85) × 1531 × 24 × 1 / 1 000 (kWh/a)
ECh =480 755 (kWh/a)
ECh,ref = (DT,ref + DR,ref) × DJhiver (base 15 °C) × 24 × 1 / 1 000 (kWh/a)
ECh,ref = 0,03 × DJhiver,15°C × DT,ref (kWh/a)
Guide pour une construction éco-énergétique en Algérie
1 Indicateur IV ≤ 0,15 2
Evaluation exemple 2 :
224
Annexe 2. Système d’évaluation de l’efficacité énergétique pour les bâtiments non résidentiels
1 Indicateur I ≤ 0,30 4
On note, par ailleurs, que la température seuil (Tseuil) pour déterminer DJhiver dans ce cas est de 15°C
Soit DJhiver = 1023 °C.Jour
Les déperditions thermiques par renouvellement d’air pour le cas du bâtiment isolé sont de :
DR = 20 20,74 W/°C
Les déperditions par transmission de référence sont :
Dréf = 5 307,85 W/°C
On a alors : Indicateur I= 2 020,74 / 5 307,85 = 0,38
1 Indicateur II ≤ 0,14 2
225
Annexe 2. Système d’évaluation de l’efficacité énergétique pour les bâtiments non résidentiels
On a alors :
226
Annexe 2. Système d’évaluation de l’efficacité énergétique pour les bâtiments non résidentiels
1 Indicateur IV ≤ 0,50 2
227
Annexe 2. Système d’évaluation de l’efficacité énergétique pour les bâtiments non résidentiels
Evaluation de l’exemple 1 :
Indicateur I
Les apports à travers les parois opaques sont constitués par les apports à travers les parois verticales et les
apports à travers les parois horizontales.
Les parois verticales sont :
»» Les murs extérieurs
»» Les murs en contact avec les locaux non conditionnés (les murs en contact avec LNC)
Les parois horizontales sont :
»» Les toits
Guide pour une construction éco-énergétique en Algérie
228
Annexe 2. Système d’évaluation de l’efficacité énergétique pour les bâtiments non résidentiels
Les détails des calculs sont donnés par les différents tableaux ci-dessous :
229
Annexe 2. Système d’évaluation de l’efficacité énergétique pour les bâtiments non résidentiels
Indicateur II
Les apports à travers les parois vitrées sont résumés par le tableau suivant :
Indicateur III
Les apports à travers les parois opaques et vitrées sont résumés par le tableau suivant :
230
Annexe 2. Système d’évaluation de l’efficacité énergétique pour les bâtiments non résidentiels
Les apports dus aux charges internes seront estimés à 10 W/m², soit 19 800 W (10 W/m² x 1980 m²)
L’énergie nécessaire au refroidissement a pour expression :
Eclim (kWh/a) = (APO+AV+Aair+Ainterne) × Jchaleur× 0,024
Le facteur de Jchaleur pour Batna est de 91 jours correspondant à un bâtiment non isolé.
On a alors :
Eclim,réf = [(55 592) + 0,25 (55 592)] × 38× 0,024
Eclim,réf = 63 375 kWh/a soit 32 kWh/(a.m²)
D’où le tableau :
231
Annexe 2. Système d’évaluation de l’efficacité énergétique pour les bâtiments non résidentiels
Evaluation de l’exemple 2 :
Indicateur I
Les apports à travers les parois opaques sont constitués par les apports à travers les parois verticales et les
apports à travers les parois horizontales.
Les parois verticales sont :
»» Les murs extérieurs
»» Les murs en contact avec les locaux non conditionnés (les murs en contact avec LNC)
Les parois horizontales sont :
»» Les toits
»» Le plafond sous-sol (le plancher haut)
»» Les planchers bas
Les résultats sont groupés dans le tableau suivant :
Les détails des calculs sont donnés par les différents tableaux ci-dessous :
232
Annexe 2. Système d’évaluation de l’efficacité énergétique pour les bâtiments non résidentiels
233
Annexe 2. Système d’évaluation de l’efficacité énergétique pour les bâtiments non résidentiels
Indicateur III
Guide pour une construction éco-énergétique en Algérie
Les apports à travers les parois opaques et vitrées sont résumés par le tableau suivant :
234
Annexe 2. Système d’évaluation de l’efficacité énergétique pour les bâtiments non résidentiels
Les apports dus aux charges internes seront estimés à 10 W/m², soit 19 800 W (10 W/m² x 1 980 m²)
L’énergie nécessaire au refroidissement a pour expression :
Eclim (kWh/a) = (APO+AV+Aair+Ainterne) × Jchaleur× 0,024
Le facteur de J chaleur pour Batna est de 58 jours correspondant à un bâtiment moyennement isolé.
Il vient donc que :
Eclim (kWh/a) = (33 980+ 20 707 + 19 800 ) x 58 x 0,024 = 74450 x 58 x 0,034
Eclim (kWh/a) = 103 685 soit 52,3 kWh/(a.m²)
On a alors :
Eclim,réf = [52 685 + 0,25×(52 685)] × 38× 0,024
Eclim,réf = 60 061 kWh/a soit 30,3 kWh/(a.m²)
235
Annexe 2. Système d’évaluation de l’efficacité énergétique pour les bâtiments non résidentiels
Le CLP est nul et par suite, le point obtenu pour ce critère est 0
236
Annexe 2. Système d’évaluation de l’efficacité énergétique pour les bâtiments non résidentiels
237
Annexe 2. Système d’évaluation de l’efficacité énergétique pour les bâtiments non résidentiels
Evaluation de l’exemple 1 :
L’indicateur est le rapport de la somme des puissances des énergies renouvelables à la somme des déper-
ditions en hiver, apport en été et la puissance des équipements d’eau chaude sanitaire.
Indicateur = R [%]
Dans le cas de l’exemple du bâtiment non isolé on a :
Indicateur [%]= 2,1
CLP = 0
Guide pour une construction éco-énergétique en Algérie
1 Indicateur ≥25% 10
238
Annexe 2. Système d’évaluation de l’efficacité énergétique pour les bâtiments non résidentiels
Evaluation de l’exemple 2 :
Dans le cas de l’exemple du bâtiment isolé on a :
Indicateur [%] = 19,71
CLP= 2
L’évaluation est donnée par le tableau suivant :
239
Annexe 2. Système d’évaluation de l’efficacité énergétique pour les bâtiments non résidentiels
240
Annexe 2. Système d’évaluation de l’efficacité énergétique pour les bâtiments non résidentiels
Le critère 9 comporte un seul indicateur appliqué à la part de puissance électrique dans la production de
la chaleur, du froid et de l’éclairage artificiel.
Note du critère
Indicateur Désignation CLP Cas 1 (cas 2)
Cas 1 (cas 2)
241
Annexe 2. Système d’évaluation de l’efficacité énergétique pour les bâtiments non résidentiels
242
Annexe 2. Système d’évaluation de l’efficacité énergétique pour les bâtiments non résidentiels
Critère 10 : Économie
Le critère 10 comporte un seul indicateur
Note du critère
Indicateur Désignation CLP Cas 1 (cas 2)
Cas 1 (cas 2)
Le coût de la consommation en énergie
Indicateur I : C [DZD/a] 0 (5) 0 (5)
annuelle.
Les prix du gaz et du kWh électrique sont donnés dans les tableaux suivants (valeurs à actualiser).
Evaluation de l’exemple 1 :
243
Annexe 2. Système d’évaluation de l’efficacité énergétique pour les bâtiments non résidentiels
Evaluation de l’exemple 2 :
Guide pour une construction éco-énergétique en Algérie
244
Annexe 2. Système d’évaluation de l’efficacité énergétique pour les bâtiments non résidentiels
Evaluation de l’exemple 1 :
Indicateur I : la différence de température entre la température intérieure et la température de surface du
plafond.
Indicateur I = Tsi - Ti
Ti : la température intérieure [C°]
TSi : température de surface du plafond [C°]
Ti =21°C ; TSi =12,62 C° il vient alors que :
1 Indicateur I < 2 °C 2
2 2 °C ≤ Indicateur I ≤ 3 °C 1
3 Indicateur I > 3 °C 0
245
Annexe 2. Système d’évaluation de l’efficacité énergétique pour les bâtiments non résidentiels
Indicateur II :
246
Annexe 2. Système d’évaluation de l’efficacité énergétique pour les bâtiments non résidentiels
247
Annexe 2. Système d’évaluation de l’efficacité énergétique pour les bâtiments non résidentiels
Indicateur IV:
248
Annexe 2. Système d’évaluation de l’efficacité énergétique pour les bâtiments non résidentiels
Evaluation Exemple 2 :
Indicateur I :
249
Annexe 2. Système d’évaluation de l’efficacité énergétique pour les bâtiments non résidentiels
Indicateur II :
Indicateur III :
250
Annexe 2. Système d’évaluation de l’efficacité énergétique pour les bâtiments non résidentiels
Indicateur IV :
251
Annexe 2. Système d’évaluation de l’efficacité énergétique pour les bâtiments non résidentiels
Notation
Note du
Critère Indicateur Note
Note de Note critère
du Pondération
l'indicateur maximale pondé-
critère
rée
Critère 1 : Compacité du bâtiment 10 0,5
Indicateur I : C = A/V 10
252
Annexe 2. Système d’évaluation de l’efficacité énergétique pour les bâtiments non résidentiels
Critère 14 : Innovation 10 1
Important :
—— L’indicateur I du critère 5 est considéré comme un indicateur majeur, toute note inférieure à 1
est éliminatoire.
—— L’indicateur I du critère 6 est considéré comme un indicateur majeur, toute note inférieure à 1
est éliminatoire.
—— Un total inférieur à 30 obtenu à l’ensemble des critères est éliminatoire.
253
Annexe 3. Rapport de calcul thermique : Bâtiment de conception courante
15-04-2014
1 / 33
255
Annexe 3. Rapport de calcul thermique : Bâtiment de conception courante
Localisation :
Date :
Phase :
Maître d'ouvrage :
Maître d'œuvre :
Guide pour une construction éco-énergétique en Algérie
Calcul thermique :
VISAS
256
Annexe 3. Rapport de calcul thermique : Bâtiment de conception courante
SOMMAIRE
Bâtiment principal
Toit
Plancher bas
Mur extérieur Nord (brique)
Mur extérieur Est (brique)
Mur extérieur Sud (brique)
Mur extérieur Ouest (brique)
Mur enterré
Fenêtre Nord
Fenêtre Est
Fenêtre Ouest
3 / 33
257
Annexe 3. Rapport de calcul thermique : Bâtiment de conception courante
Guide pour une construction éco-énergétique en Algérie
258
Annexe 3. Rapport de calcul thermique : Bâtiment de conception courante
Données techniques
Localisation Altitude Latitude Zone Thermique Zone Thermique Eté
Hiver
1 000,00 m 35,00 ° C C
Conditions externes
Temp. externe en hiver Temp. externe en été Humidité spécifique Ecart diurne
-4,00° 36,00 ° 8,50 18,00
4 / 33
259
Annexe 3. Rapport de calcul thermique : Bâtiment de conception courante
Données techniques
Volume Brut Volume Net Usage
9 937,50 m3 7 950,00 m3 Bureaux Logement individuel Long séjour
5 / 33
260
Annexe 3. Rapport de calcul thermique : Bâtiment de conception courante
Puissance de chauffage
Cin : Coefficient de surpuissance Cr : Coefficient des pertes Puissance de chauffage
calorifiques
dûes au réseau de tuyauteries
éventuel
3,00 0,00 297,0 Kw
1- Toitures
Nom Surface DT DTréf APO APOréf
Toit 450,00 m2 2 010,64 W/°C 495,00 W/°C 0,00 W 5 563,80 W
Total 450,00 m2 2 010,64 W/°C 495,00 W/°C 0,00 W 5 563,80 W
2- Murs
Nom Surface DT DTréf APO APOréf
Mur extérieur Nord 245,50 m2 365,25 W/°C 294,60 W/°C 0,00 W 739,45 W
(brique)
Mur extérieur Est 165,00 m2 245,49 W/°C 198,00 W/°C 0,00 W 740,52 W
(brique)
Mur extérieur Sud 270,00 m2 401,71 W/°C 324,00 W/°C 0,00 W 2 007,18 W
3- Fenêtres
Nom Surface DT DTréf AVT AVE AV AVréf
Fenêtre Nord 157,50 m2 1 096,20 708,75 W/°C 13 086,36 W 5 695,24 W 18 781,60 W 9 959,83 W
W/°C
6 / 33
261
Annexe 3. Rapport de calcul thermique : Bâtiment de conception courante
4- Portes
Nom Surface DT DTréf APO APOréf
Porte 2,00 m2 13,92 W/°C 7,00 W/°C 98,32 W 6,02 W
5- Planchers
Nom Surface DT DTréf APO APOréf
Plancher bas 450,00 m2 32,00 W/°C 1 080,00 W/°C 1 265,06 W 0,00 W
Total 450,00 m2 32,00 W/°C 1 080,00 W/°C 1 265,06 W 0,00 W
Guide pour une construction éco-énergétique en Algérie
7 / 33
262
Annexe 3. Rapport de calcul thermique : Bâtiment de conception courante
Toiture : Toit
Données techniques
Surface Orientation Contact Coef. a Hiver Coef. a Eté
450,00 m² Horizontal Extérieur 1,10 W/m².°C 1,10 W/m².°C
Coefficients :
Résistances sup. Coef. K Hiver Résistances sup. Coef. K Eté Facteur d'absorption
Transferts thermiques :
DT DTréf APO APOréf
2 010,64 W/°C 495,00 W/°C 26 874,00 W 5 563,80 W
8 / 33
263
Annexe 3. Rapport de calcul thermique : Bâtiment de conception courante
Profil de température :
De l'intérieur vers l'extérieur
9 / 33
264
Annexe 3. Rapport de calcul thermique : Bâtiment de conception courante
Données techniques
Surface Orientation Contact Coef. a Hiver Coef. a Eté
450,00 m² Horizontal Terre pleine 2,40 W/m².°C 1,10 W/m².°C
Coefficients :
Transferts thermiques :
DT DTréf APO APOréf
32,00 W/°C 1 080,00 W/°C 0,00 W 0,00 W
10 / 33
265
Annexe 3. Rapport de calcul thermique : Bâtiment de conception courante
Données techniques
Surface Orientation Contact Coef. a Hiver Coef. a Eté
245,50 m² N Extérieur 1,20 W/m².°C 1,20 W/m².°C
Coefficients :
Résistances sup. Hiver Coef. K Hiver Résistances sup. Eté Coef. K Eté
0,17 W/m².°C 1,24 W/m².°C 0,14 W/m².°C 1,29 W/m².°C
Transferts thermiques :
DT DTréf APO APOréf
365,25 W/°C 294,60 W/°C 1 820,95 W 739,45 W
11 / 33
266
Annexe 3. Rapport de calcul thermique : Bâtiment de conception courante
Profil de température :
De l'intérieur vers l'extérieur
12 / 33
267
Annexe 3. Rapport de calcul thermique : Bâtiment de conception courante
Données techniques
Surface Orientation Contact Coef. a Hiver Coef. a Eté
165,00 m² E Extérieur 1,20 W/m².°C 1,20 W/m².°C
Coefficients :
Résistances sup. Coef. K Hiver Résistances sup. Coef. K Eté Facteur d'absorption
Hiver Eté alpha
0,17 W/m².°C 1,24 W/m².°C 0,14 W/m².°C 1,29 W/m².°C 0,70
Transferts thermiques :
DT DTréf APO APOréf
245,49 W/°C 198,00 W/°C 1 779,13 W 740,52 W
13 / 33
268
Annexe 3. Rapport de calcul thermique : Bâtiment de conception courante
Profil de température :
De l'intérieur vers l'extérieur
14 / 33
269
Annexe 3. Rapport de calcul thermique : Bâtiment de conception courante
Données techniques
Surface Orientation Contact Coef. a Hiver Coef. a Eté
270,00 m² S Extérieur 1,20 W/m².°C 1,20 W/m².°C
Coefficients :
Résistances sup. Coef. K Hiver Résistances sup. Coef. K Eté Facteur d'absorption
Hiver Eté alpha
0,17 W/m².°C 1,24 W/m².°C 0,14 W/m².°C 1,29 W/m².°C 0,70
Transferts thermiques :
DT DTréf APO APOréf
401,71 W/°C 324,00 W/°C 4 211,80 W 2 007,18 W
15 / 33
270
Annexe 3. Rapport de calcul thermique : Bâtiment de conception courante
Profil de température :
De l'intérieur vers l'extérieur
16 / 33
271
Annexe 3. Rapport de calcul thermique : Bâtiment de conception courante
Données techniques
Surface Orientation Contact Coef. a Hiver Coef. a Eté
165,00 m² O Extérieur 1,20 W/m².°C 1,20 W/m².°C
Coefficients :
Résistances sup. Coef. K Hiver Résistances sup. Coef. K Eté Facteur d'absorption
Hiver Eté alpha
0,17 W/m².°C 1,24 W/m².°C 0,14 W/m².°C 1,29 W/m².°C 0,70
Transferts thermiques :
DT DTréf APO APOréf
245,49 W/°C 198,00 W/°C 2 453,38 W 1 306,80 W
17 / 33
272
Annexe 3. Rapport de calcul thermique : Bâtiment de conception courante
Profil de température :
De l'intérieur vers l'extérieur
18 / 33
273
Annexe 3. Rapport de calcul thermique : Bâtiment de conception courante
Données techniques
Surface Orientation Contact Coef. a Hiver Coef. a Eté
225,00 m² N Enterre completement 1,20 W/m².°C 1,20 W/m².°C
Coefficients :
Résistances sup. Hiver Coef. K Hiver Résistances sup. Eté Coef. K Eté
0,17 W/m².°C 3,39 W/m².°C 0,14 W/m².°C 3,78 W/m².°C
Transferts thermiques :
DT DTréf APO APOréf
200,00 W/°C 270,00 W/°C 0,00 W 0,00 W
19 / 33
274
Annexe 3. Rapport de calcul thermique : Bâtiment de conception courante
Données techniques
Surface Surface vitrée Orientation Contact
157,50 m² 111,65 m² N Extérieur
Composition
Composition Kvn Hiver Kvn Eté Rv Rrid Rocc
Métal / Vitrage simple / - 5,80 W/m².°C 5,77 W/m².°C 0,00 W/m².°C 0,00 W/m².°C 0,00 W/m².°C
Coefficients K :
Résistance totale Coef. K Hiver Résistances sup. Résistances sup. Coef. K Eté
Hiver Eté
0,00 W/m².°C 5,80 W/m².°C 0,17 W/m².°C 0,14 W/m².°C 5,77 W/m².°C
Transferts thermiques :
Infiltration d'air :
Hauteur moyenne Qs QVOinf
5,00 m 0,00 m3/h Vent perpendiculaire : 2 283,75 m3/h
Vent oblique : 1 370,25 m3/h
20 / 33
275
Annexe 3. Rapport de calcul thermique : Bâtiment de conception courante
Données techniques
Surface Surface vitrée Orientation Contact
105,00 m² 73,50 m² E Extérieur
Composition
Composition Kvn Hiver Kvn Eté Rv Rrid Rocc
Métal / Vitrage simple / - 5,80 W/m².°C 5,77 W/m².°C 0,00 W/m².°C 0,00 W/m².°C 0,00 W/m².°C
Coefficients K :
Résistance totale Coef. K Hiver Résistances sup. Résistances sup. Coef. K Eté
Hiver Eté
0,00 W/m².°C 5,80 W/m².°C 0,17 W/m².°C 0,14 W/m².°C 5,77 W/m².°C
Transferts thermiques :
Guide pour une construction éco-énergétique en Algérie
Infiltration d'air :
Hauteur moyenne Qs QVOinf
5,00 m 0,00 m3/h Vent perpendiculaire : 1 522,50 m3/h
Vent oblique : 913,50 m3/h
21 / 33
276
Annexe 3. Rapport de calcul thermique : Bâtiment de conception courante
Données techniques
Surface Surface vitrée Orientation Contact
105,00 m² 73,50 m² O Extérieur
Composition
Composition Kvn Hiver Kvn Eté Rv Rrid Rocc
Métal / Vitrage simple / - 5,80 W/m².°C 5,77 W/m².°C 0,00 W/m².°C 0,00 W/m².°C 0,00 W/m².°C
Coefficients K :
Résistance totale Coef. K Hiver Résistances sup. Résistances sup. Coef. K Eté
Hiver Eté
0,00 W/m².°C 5,80 W/m².°C 0,17 W/m².°C 0,14 W/m².°C 5,77 W/m².°C
Transferts thermiques :
Infiltration d'air :
Hauteur moyenne Qs QVOinf
5,00 m 0,00 m3/h Vent perpendiculaire : 1 522,50 m3/h
Vent oblique : 913,50 m3/h
22 / 33
277
Annexe 3. Rapport de calcul thermique : Bâtiment de conception courante
Données techniques
Surface Surface vitrée Orientation Contact
135,00 m² 94,50 m² S Extérieur
Composition
Composition Kvn Hiver Kvn Eté Rv Rrid Rocc
Métal / Vitrage simple / - 5,80 W/m².°C 5,77 W/m².°C 0,00 W/m².°C 0,00 W/m².°C 0,00 W/m².°C
Coefficients K :
Résistance totale Coef. K Hiver Résistances sup. Résistances sup. Coef. K Eté
Hiver Eté
0,00 W/m².°C 5,80 W/m².°C 0,17 W/m².°C 0,14 W/m².°C 5,77 W/m².°C
Tranferts thermiques :
Guide pour une construction éco-énergétique en Algérie
Infiltration d'air :
Hauteur moyenne Qs QVOinf
5,00 m 0,00 m3/h Vent perpendiculaire : 1 957,50 m3/h
Vent oblique : 1 174,50 m3/h
23 / 33
278
Annexe 3. Rapport de calcul thermique : Bâtiment de conception courante
Données techniques
Surface Orientation Contact Coef. a Hiver Coef. a Eté
157,50 m² N Extérieur 1,20 W/m².°C 1,20 W/m².°C
Coefficients :
Transferts thermiques :
DT DTréf APO APOréf
587,76 W/°C 189,00 W/°C 1 361,30 W 474,39 W
24 / 33
279
Annexe 3. Rapport de calcul thermique : Bâtiment de conception courante
Profil de température :
De l'intérieur vers l'extérieur
25 / 33
280
Annexe 3. Rapport de calcul thermique : Bâtiment de conception courante
Données techniques
Surface Orientation Contact Coef. a Hiver Coef. a Eté
105,00 m² E Extérieur 1,20 W/m².°C 1,20 W/m².°C
Coefficients :
Transferts thermiques :
DT DTréf APO APOréf
391,84 W/°C 126,00 W/°C 4 067,09 W 471,24 W
26 / 33
281
Annexe 3. Rapport de calcul thermique : Bâtiment de conception courante
Profil de température :
De l'intérieur vers l'extérieur
27 / 33
282
Annexe 3. Rapport de calcul thermique : Bâtiment de conception courante
Données techniques
Surface Orientation Contact Coef. a Hiver Coef. a Eté
45,00 m² S Extérieur 1,20 W/m².°C 1,20 W/m².°C
Coefficients :
Transferts thermiques :
DT DTréf APO APOréf
167,93 W/°C 54,00 W/°C 1 070,24 W 334,53 W
28 / 33
283
Annexe 3. Rapport de calcul thermique : Bâtiment de conception courante
Profil de température :
De l'intérieur vers l'extérieur
29 / 33
284
Annexe 3. Rapport de calcul thermique : Bâtiment de conception courante
Données techniques
Surface Orientation Contact Coef. a Hiver Coef. a Eté
30,00 m² O Extérieur 1,20 W/m².°C 1,20 W/m².°C
Coefficients :
Transferts thermiques :
DT DTréf APO APOréf
109,00 W/°C 36,00 W/°C 606,14 W 237,60 W
30 / 33
285
Annexe 3. Rapport de calcul thermique : Bâtiment de conception courante
Profil de température :
De l'intérieur vers l'extérieur
31 / 33
286
Annexe 3. Rapport de calcul thermique : Bâtiment de conception courante
Porte : Porte
Données techniques
Surface Composition Orientation Contact Coef. d Hiver Coef. d Eté
2,00 m² Porte en métal - Opaque N Extérieur 3,50 W/m².°C 1,20 W/m².°C
Composition et coefficients K :
Kvn Hiver Kvn Eté Coef. K Hiver Résistances sup. Résistances sup. Coef. K Eté
Hiver Eté
5,80 W/m².°C 5,77 W/m².°C 5,80 W/m².°C 0,17 W/m².°C 0,14 W/m².°C 5,77 W/m².°C
Transferts thermiques :
DT DTréf APO APOréf
13,92 W/°C 7,00 W/°C 98,32 W 6,02 W
32 / 33
287
Annexe 3. Rapport de calcul thermique : Bâtiment de conception courante
Données techniques
Surface Surface vitrée Orientation Contact
135,00 m² 94,50 m² E Extérieur
Composition
Composition Kvn Hiver Kvn Eté Rv Rrid Rocc
Métal / Vitrage simple / - 5,80 W/m².°C 5,77 W/m².°C 0,00 W/m².°C 0,00 W/m².°C 0,00 W/m².°C
Coefficients K :
Résistance totale Coef. K Hiver Résistances sup. Résistances sup. Coef. K Eté
Hiver Eté
0,00 W/m².°C 5,80 W/m².°C 0,17 W/m².°C 0,14 W/m².°C 5,77 W/m².°C
Transferts thermiques :
Guide pour une construction éco-énergétique en Algérie
Infiltration d'air :
Hauteur moyenne Qs QVOinf
5,00 m 0,00 m3/h Vent perpendiculaire : 1 957,50 m3/h
Vent oblique : 1 174,50 m3/h
33 / 33
288