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RAPPORT DE TP :

LIMITE D’ATERBEG

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I. SOMMAIRE

I. Sommaire..............................................................................1
II. Introduction général ........................................................... 2
II. Introduction ....................................................................... 3
III. But ,définitions et matériels utilisés ................................... 4
IV. Partie théorique ..................................................................5
V. Partie expérimentale.............................................................6
VI. Conclusion ..........................................................................7

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II.INTRODUCTION GÉNÉRALE :

La mécanique des sols est la branche de la géotechnique qui étudie le comportement des
sols en réponse aux charges et aux contraintes appliquées. Elle s'intéresse notamment
aux propriétés physiques et mécaniques des sols, à leur résistance, à leur déformation et à
leur comportement en présence d'eau.
En tant qu'ingénieurs civils, nous sommes souvent appelés à travailler avec des sols dans
la conception et la construction d'infrastructures telles que des fondations, des routes,
des ponts, des tunnels, des barrages, des digues, des plates-formes offshore et des projets
de récupération de terres. La mécanique des sols est donc essentielle pour comprendre le
comportement des sols dans ces structures et pour garantir leur sécurité, leur stabilité et
leur durabilité.

En utilisant les principes de la mécanique des sols, les ingénieurs civils peuvent concevoir
des structures adaptées aux caractéristiques du sol, évaluer leur performance et prévoir
leur comportement en fonction de facteurs tels que la charge, l'eau, la température et le
temps. La mécanique des sols est donc un domaine clé de l'ingénierie civile qui aide à
assurer la sécurité et la durabilité des infrastructures que nous construisons

FIGURE 1: SOL (ARGILE)

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III.INTRODUCTION:

La limite d'Atterberg est un concept utilisé en géotechnique pour caractériser le


comportement des sols fins, tels que les argiles et les limons, en réponse à l'eau. Elle est
nommée d'après le scientifique suédois Albert Atterberg, qui a développé les tests pour
mesurer cette limite.
La limite d'Atterberg permet de déterminer le potentiel de déformation et de fissuration
des sols fins en fonction de leur teneur en eau. Elle est souvent utilisée dans la conception
de fondations, de barrages et d'autres structures géotechniques.
Les limites d'Atterberg sont classées parmi les caractéristiques d'identification des sols
fins. En effet, la consistance d'un sol et sa déformation varie en fonction de sa teneur en
eau, plus ω augmente plus le sol est déformable. Aussi, suivant l'importance de la phase
liquide du sol cohérent, il peut se présenter sous différents états, ainsi on distingue les
quatre états suivants :

Les limites d’Atterberg permettent de prévoir le comportement des sols pendant les
opérations de terrassement, en particulier sous l’action des variations de teneur en eau. Il
existe de manière consensuelle deux bornes séparant trois domaines de consistance :
l’état solide, plastique et liquide.
Les limites d’Atterberg sont des teneurs en eau pondérales, caractéristiques du sol. Elles
correspondent à des comportements particuliers de celui-ci sous l’action des variations de
la teneur en eau. Ces limites sont déterminées sur la fraction du sol passant au travers du
tamis de 400 µm selon la norme NF P 94-051.
La particularité des sols fins est que, leur consistance varie fortement en fonction de leur
teneur en eau. Leur état va du solide s'ils sont desséchés, à l'état liquide s'ils sont
détrempés. Entre ces 2 états, il existe un état intermédiaire dit plastique (pâte à modeler).
Les limites d'Atterberg sont des constantes physiques conventionnelles (teneur en eau
pondérale) qui marque les seuils entre :
• Le passage d'un sol de l'état liquide à l'état plastique (limite de liquidité WI)
• Le passage d'un sol de l'état plastique à l'état solide (limite de plasticité Wp)

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IV.BUT ,DEFINITIONS ET
MATÉRIELS UTILISÉS :
L’OBJECTIF:
L’essai de limite d'Atterberg a pour but de déterminer les limites de consistance d'un sol,
c'est-à-dire les teneurs en eau auxquelles un sol passe d'un état solide à un état plastique
puis à un état liquide. Ces limites de consistance sont la limite de plasticité (Wp) et la
limite de liquidité (WL), et sont déterminées à l'aide d'appareils et de méthodes
normalisées. L'essai permet également de calculer l'indice de plasticité (Ip), qui est la
différence entre la limite de liquidité et la limite de plasticité et qui mesure l'étendue du
domaine plastique du sol. Les résultats de l'essai de limite d'Atterberg sont utilisés en
géotechnique pour la classification et le dimensionnement des ouvrages de génie civil tels
que les fondations, les remblais et les barrages.

DEFINITIONS:

La dame de compactage est un cylindre en acier d'un poids spécifique donné, généralement
2,5 kg ou 4,5 kg, équipé d'un marteau ou d'une masse en forme de T normalisée, utilisé
pour compacter le sol dans un moule normalisé lors de l'essai de compactage. Elle est
soulevée à une hauteur définie et laissée tomber de manière répétée sur le sol pour
appliquer une énergie de compactage fixe et obtenir une densité optimale du sol.

Essai de Casagrande : est une méthode pour déterminer la limite de liquidité d'un sol, qui
est l'une des deux limites d'Atterberg. Il consiste à mesurer le nombre de coups
nécessaires pour fermer une rainure de 2 mm de profondeur dans une masse de sol. La
limite de liquidité est déterminée en divisant le nombre de coups nécessaires pour fermer
la rainure de 13 mm par 10. Cet essai est largement utilisé dans l'industrie géotechnique
pour caractériser les sols fins et est utilisé pour estimer d'autres propriétés du sol, telles
que la perméabilité, la compressibilité et la résistance au cisaillement.

La limite de plasticité (WP) : est la teneur en eau du sol en dessous de laquelle le sol
devient cassant et ne peut plus être déformé sans se fissurer. (Teneur en eau d’un sol
remanié caractérisant la transition entre un état plastique et un état solide, le sol durcit
et se fissure). La limite de plasticité est une caractéristique importante des sols, car elle
détermine leur capacité à supporter des charges sans se déformer de manière
permanente. Elle est souvent utilisée pour évaluer la capacité portante des sols et pour
concevoir des fondations pour les structures de génie civil.

L’indice de plasticité (Ip) : est la différence entre la limite de liquidité et la limite de


plasticité, qui mesure la capacité d'un sol à être déformé sans se fissurer. Cette mesure
est importante dans les domaines de l'ingénierie géotechnique et de la construction pour
évaluer la stabilité des sols et des structures construites sur ces sols.

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L'indice de consistance (Ic) : est un paramètre important en mécanique des sols, qui est
utilisé pour caractériser la plasticité des sols argileux. Il est défini comme la différence
entre les limites d'Atterberg, qui sont des limites normalisées qui déterminent les
propriétés de plasticité des sols. L'indice de consistance est souvent utilisé pour classer
les sols argileux en fonction de leur degré de plasticité. Les sols ayant un indice de
consistance élevé sont considérés comme très plastiques et peuvent être difficiles à
travailler, tandis que les sols ayant un indice de consistance faible sont considérés comme
moins plastiques et plus faciles à travailler. Cet indice prend en compte la teneur en eau w
du sol à l’état naturel pour une fraction inférieure à 400 μm :

MATÉRIELS UTILISÉS :
L'essai de limite d'Atterberg nécessite plusieurs équipements pour sa réalisation,
notamment :
1. L'appareil de Casagrande
2. Outil de rainurage
3. La plaque
4. Le balance de précision
5. Le four
6. Le chronomètre
7. Le tamis de 0,4 mm (0,3mm)

FIGURE2: MATÉRIELS UTILISÉS

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V.PARTIE THÉORIQUEΜ:
En mécanique des sols, il existe différentes catégories de sols. Les sols pulvérulents sont
constitués de sable fin ressemblant à de la poudre, tandis que les argiles sont formées de
pâtes dans lesquelles chaque grain est relié 4 aux grains voisins par des forces de cohésion
dues aux couches absorbées.
La cohésion correspond à l'aptitude du sol à maintenir ses grains liés les uns aux autres. Les
sols cohérents, tels que l'argile, possèdent une cohésion, tandis que les sols sans cohésion,
comme le sable, sont appelés grenus ou pulvérulents. Les sols pulvérulents ont un
comportement presque indépendant de leur teneur en eau, tandis que la teneur en eau
joue un rôle crucial dans le comportement des sols cohérents. Les sols cohérents ont une
consistance liquide si leur teneur en eau est élevée, une consistance pâteuse si leur teneur
en eau est modérée et une consistance solide si leur teneur en eau est très faible. Les sols
cohérents passent progressivement d'un état de consistance à un autre par humidification
ou séchage.
Les limites de consistance ou limites d'Atterberg ont été définies par Atterberg, un
ingénieur agronome suédois en 1911, et correspondent à des teneurs en eau spécifiques qui
séparent le passage du sol d'un état de consistance à un autre.
La limite de liquidité notée WL : Par définition, la limite de liquidité est la teneur en eau
(exprimée en %) qui correspond à une fermeture en 25 chocs.
La limite de plasticité notée Wp : Par définition, la limite de plasticité est la teneur en eau
(exprimée en %) du fuseau qui se brise en petits tronçons de 1 à 2 cm de long au moment où
son diamètre atteint 3 cm. Ces teneurs en eau limites sont déterminées
expérimentalement sur la fraction du sol (le mortier) qui passe au tamis 0,4 mm
On exprime l’étendue du domaine de plasticité, l’étendue des teneurs en eau pour
lesquelles le sol garde une consistance plastique par un paramètre, l’indice de plasticité
(Ip), cet indice marque l’étendue du domaine plastique, c'est-à-dire la différence entre la
limite de liquidité et la limite de plasticité.
Ip=WL –WP
Principe de détermination des limites de consistance :

• La limite de liquidité :
La limite de liquidité se détermine en utilisant l’appareil de Casagrande. On étend sur une
coupelle une couche d’argile dans laquelle on trace une rainure au moyen d’un instrument
en forme de V. on imprime à la coupelle des chocs semblables en comptant le nombre de
chocs nécessaires pour fermer la rainure sur 1 cm, on mesure alors la teneur en eau de la
pâte, bien entendu, tout l’appareillage est rigoureusement normalisé.
Toujours est – il que, l’expression a prouvé qu’il existe une relation entre le nombre de
chocs N et la teneur en eau W. la représentation de cette relation est une droite en
coordonnées semi- logarithmiques lorsque le nombre de chocs est compris entre 15 et 35.
pour le même intervalles des valeurs de N, la formule suivante permet de déterminer la
limite de liquidité à l’aide d’une ou deux mesures seulement.

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• La limite de plasticité :
Pour déterminer la limite de plasticité, on roule l’échantillon en forme de fuseau qu’on
amincit progressivement. La limite de plasticité est la teneur en eau du fuseau qui se brise
en petits tronçons de 1 à 2 cm de long au moment où son diamètre atteint 3 cm. On
exécute en général, 2 essais pour déterminer cette limite.
• L’indice de plasticité Ip :
C’est la différence entre la limite de plasticité et la limite de liquidité, il mesure l’étendue
du domaine de plasticité du sol. Il s’exprime donc par la relation :
Ip = WL – Wp

Ic, indice de consistance. Cet indice prend en compte la teneur en eau w du sol à l’état
naturel pour une fraction inférieure à 400 μm :

VI.PARTIE EXPÉRIMENTALE:
PARTIE I:LA LIMITE DE LIQUIDITÉ

MODE OPÉRATOIRE:

Tamiser l'argile fine dans un tamis de 0.3mm


Préparer un échantillon de sol à partir d'un échantillon représentatif de sol prélevé sur
le terrain.

Ajouter de l'eau au sol et mélanger soigneusement jusqu'à ce que le sol atteigne un


état pâteux.

Former une rainure dans le sol en utilisant un outil standardisé, appelé outil de rainure.
La rainure doit être faite en appliquant une pression standardisée sur le sol.

Incliner légèrement l'appareil de Casagrande et faire glisser l'outil de rainure le long de


la rainure à une vitesse standardisée.

Compter le nombre de choc nécessaires pour fermer la rainure sur une distance
standardisée de 10 à 15 mm. Le nombre de coups est noté N.

Répéter les étapes 2 à 5 pour plusieurs teneurs en eau différentes.

Tracer un graphique en plaçant le nombre de coups N sur l'axe vertical et la teneur en


eau sur l'axe horizontal.

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La limite de liquidité est définie comme la teneur en eau pour laquelle N est égal à 25.
Il est important de noter que la limite de liquidité est déterminée à partir de la courbe
de liquidité, qui est une courbe tracée en utilisant les résultats de l'essai de
Casagrande à différentes teneurs en eau. La courbe de liquidité peut également être
utilisée pour calculer d'autres paramètres importants tels que l'indice de plasticité et
l'indice de consistance.

1 2 3

4 5 6

7 8 9

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RÉSULTATS:

FIGURE3:
L E S R É S U L T A T S O B T E NF
U ISGLU
O R SE 3
D :E L ' E X P É R I E N C E N 1
LES RÉSULTATS OBTENUS LORS DE L'EXPÉRIENCE N1

COMMENTAIRE1:
Lors des trois tentatives, le sillon
s'est refermé après un nombre de
choc entre 15 et 35 , une courbe
de tendance peut fournir la
teneur en eau en fonction de
log(N) .

FIGURE 4:
LA COURBE DE LA TENEUR EN EAU EN FONCTION DE LOG(N)

COMMENTAIRE2:

Après la réalisation de la courbe de


la teneur en eau en fonction de
log(N) on a obtenu à N=25 la limite
de liquidité Wl=13,6

FIGURE 5:
DÉTERMINATION DE LA LIMITE DE LIQUIDITÉ WL

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PARTIE II: LA LIMITE DE PLASTICITÉ :
MODE OPÉRATOIRE:

Pour mesurer la limite de plasticité, il faut former une boulette de pâte d'environ 12 mm de
diamètre, puis la rouler entre les mains pour obtenir un rouleau progressivement aminci
jusqu'à atteindre un diamètre de 3 mm. Pour garantir un diamètre constant sur toute la
longueur de l'échantillon, il est recommandé d'utiliser une plaque. Le rouleau doit avoir
une longueur de 10 à 15 cm et ne doit pas être creux. Si le rouleau est creux, il faut
l'amincir plus lentement. La limite de plasticité est atteinte lorsqu'on soulève le rouleau
au milieu de 2 cm et qu'il se fissure.

1 2 3

4 5 6

7 8 9

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RÉSULTATS:

FIGURE6:
LES RÉSULTATS OBTENUS LORS DE L'EXPÉRIENCE N1

COMMENTAIRE:

Lors des trois tentatives, trois valeurs de la teneur en eau ont été obtenues, ce qui nous a
permis de déterminer la limite de plasticité qui est la moyenne de ces trois valeurs.

INDICE DE PLASTICITÉ / CONSISTANCE:

POUR CLASSIFICATION DES SOLSFINS SELON


LE DIAGRAMMEDE CASAGRANDE:

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On a IP=4,64 et Wl=13,6 et d'après le diagramme de Casagrande on a obtenu les résultats
suivants :

CIL argile peu plastique faible

VI.CONCLUSION :
En résumé, pour tout projet de construction, une étude approfondie du sol est nécessaire
pour assurer sa stabilité. La reconnaissance du terrain est cruciale, et la collecte
d'échantillons intacts est l'un des moyens les plus fiables pour obtenir des informations
précises. Une analyse granulométrique et une détermination des limites d'Atterberg sont
indispensables pour identifier les types de sols et comprendre leur comportement. Les
sols fins, en particulier, passent d'un état de consistance à un autre de manière
progressive en fonction de leur teneur en eau, et plus cette teneur est élevée, moins il y a
de chocs. En utilisant ces informations, il est possible de classer les sols fins, et pour notre
sol en particulier, les limites de liquidité et de plasticité ont été déterminées pour obtenir
un indice de plasticité de 4,64%.

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