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LE CALCUL MENTAL

SIMPLE ET FACILE
A LA PORTÉE DE TOUS
MA RIUS PORTAL
INSTITUTEUR HONORAIRE
Membre correspondant de l'Académie de Nîmes

LE CILCIL HE U
SIMPLE ET FACILE
A LA PORTÉE DE TOUS
SIXIÈME ÉDITION
1974

AUBANEL
ISBN 2-7006-0021-5
@by Aubanel 1970
PRÈFACE

Voici un ouvrage né du don et de l'expérience, d'une


volonté aussi car il en faut pour maîtriser les nombres,
leurs combinaisons et pour exprimer avec clarté et préci-
sion ce qui, pour soi, n'est qu'un jeu facile.
C'est le mérite de Monsieur PORTAL de s'être appliqué
à cette œuvre de vulgarisation. Il l'a réalisée avec le
dessein d'écarter toute vanité d'auteur pour rendre acces-
sible, à la plupart, une science qui est à la fois éducative,
utilitaire et attrayante.
Certes, si les combinaisons mentales du début sont
aisées à comprendre et à appliquer, les suivantes parais-
sent demander progressivement plus d'attention et plus
de réflexion. Je dis « paraissent » car il ne s'agit en
réalité que d'une impression résultant d'une lecture rapide
de l'ouvrage. Que l'on veuille bien aborder ces pages avec
la lenteur méthodique, indispensable à toute acquisition
mathématique, et l'on s'apercevra que la faculté d'atten-
tion et de réflexion, entraînée et aiguisée d'un exercice
à l'autre, n'est pas mise davantage à l'épreuve. Par contre
l'agilité spirituelle s'épanouit allègrement : la mémoire
de rétention et la mémoire d'association se développent
à un rythme insoupçonné, débordant le plan des combi-
naisons numériques pour atteindre toutes les relations
mentales.
D'autre part le bénéfice utilitaire de ces exercices n'est
pas à dédaigner, tant s'en faut. Calculer mentalement
—et sûrement —représente pour tous, maîtres, étudiants,
élèves, un gain de temps appréciable, sans parler de la
considération acquise auprès des non-initiés, qui sont la
majorité.
Enfin jouent pour les persévérants, la magie et la
séduction des nombres, nées de la rigueur et de la fidélité
de leur fréquentation : en un temps où tout est plus que
jamais relatif, l'exactitude retient et réconforte.
Je souhaite à cet ouvrage, témoignage de quarante
années de réflexion au service de l'enseignement — et
donc au service de tous —tout le succès qu'il mérite.

M. ARRA,
Inspecteur del'Enseignement Primaire.
AVANT-PROPOS

Il faut détruire le mythe des calculateurs prodiges.


Il y a dans chaque individu un INAUDI qui s'ignore.
Les procédés de calcul sont nombreux, et à la portée de
tous.
On objecte qu'il faut être doué, avoir de la mémoire,
pour bien compter. Bien sûr, certains sujets ont des dis-
positions particulières. Mais est-ce raisonnable de penser
qu'il n'y en a de par le monde que quelques-uns en cette
matière ? Peut-on admettre que les calculateurs qu'on
appelle des grands dans le monde entier, se comptent
seulement sur les doigts de la main, alors que les grands
musiciens sont légion, que dans toutes les disciplines des
hommes remarquables se comptent par centaines, voire
par milliers ? Ils sont devenus ce qu'ils sont à force de
travail et de persévérance.
Certes, pendant longtemps, les soi-disant calculateurs
prodiges ont effectué des opérations paraissant fabu-
leuses, en se gardant bien de les expliquer. Mais, là comme
partout, et peut-être plus que partout ailleurs, il y a des
règles qu'on peut soi-même exploiter, c'est là un champ
immense, et l'on peut chaque jour, et sans aide, faire de
nouvelles découvertes, qui passionnent et incitent à la
recherche.
Unpetit tiers de volonté, avec un petit tiers de don,
mais surtout, ungrand tiers de travail, c'est là le secret de
la réussite.
Onobjecte très souvent qu'il est inutile de se fatiguer
à compter, que la machine le fait aussi bien, et beaucoup
plus vite que nous.
Se rend-on compte qu'on a de plus en plus besoin de
chiffrer dans tous les actes de la vie, qu'on ne peut pas
avoir sur soi une calculatrice, et que, malgré la pratique
des mathématiques modernes, le boucher du coin et les
autres marchands n'en sont pas encore au stade de la
théorie des ensembles.
Il est indiscutable que le maniement des chiffres, qui
peut s'effectuer avec le minimum d'accessoires et en tous
lieux, jusques et y compris au lit, conserve à l'esprit,
malgré l'âge, toutes ses qualités de logique, d'attention,
de précision et de clarté, et à la mémoire son état de
fraîcheur.
Les merveilleux chiffres qui, en si petit nombre, se
prêtent à des combinaisons infinies, sont de précieux
jalons quelle que soit la matière étudiée, tant pour les
faits historiques, que pour les questions géographiques,
les précisions scientifiques ou les événements qui meu-
blent une vie.
Cetouvrage, dont c'est la 6eédition, qui est déjà entre
des milliers de mains mais que ses premiers lecteurs ne
reconnaîtraient plus, tant ilagrandi endixans d'existence,
contient les soi-disant secrets qui sont tous des règles de
pure mathématique, que beaucoup de gens retrouveront
comme de vieilles connaissances.
L'auteur voudrait communiquer sa foi à beaucoup de
gens car, après plus de trois quarts de siècle, dont les
deux tiers au moins ont été consacrés au maniement des
chiffres, il croit pouvoir attester quecette gymnastique est
salutaire pour le corps et l'esprit, qu'elle conserve la santé,
et dans son cas la rétablit, fait oublier les misères
quotidiennes, conditionne la bonne humeur, et même le
sommeil.
Puisse-t-il avoir desadeptes deplus enplus nombreux.
L'ADDITION

C'est une opération dans laquelle on ne peut pas abréger,


autrement dit il faut «passer » tous les chiffres et on ne
peut pas gagner beaucoup de temps, quel que soit le pro-
cédé employé pour arriver au résultat.
Un principe qu'on ne doit cependant jamais oublier,
c'est que les chiffres doivent être placés très soigneusement
les uns sous les autres et bien faits. Il est fastidieux d'être
obligé de recommencer plusieurs fois une opération faute
d'avoir observé ces deux prescriptions fondamentales.
Ceci étant dit, lorsqu'on a affaire à une addition un peu
longue, divers procédés peuvent être utilisés.
1° Faire des additions partielles et totaliser ensuite les
divers résultats.
2" Additionner chaque colonne et dès qu'on a atteint
un certain nombre de dizaines, 2, 3, 5 par exemple suivant
la longueur de l'opération, on pointe à droite le chiffre
correspondant. On abandonne le nombre de dizaines
choisies et on continue l'addition jusqu'à ce qu'on arrive
à un nouveau total égal ou supérieur à 20, 30 ou 50.
En fin de colonne on pose le chiffre des unités et on prend
comme retenue le chiffre des dizaines en ayant soin de
l'augmenter d'autant de fois 2, 3 ou 5 dizaines qu'il y a
de points dans la colonne. Ce procédé un peu compliqué
évite d'avoir en fin de colonne de trop grands nombres,
qu'on ne retient pas toujours.
3" Dans le cas d'une addition à 3 colonnes, travailler
sur chaque nombre en le décomposant de façon à ne faire
qu'une descente.
Exemple :

On peut dire :

Ce procédé, qui ne diminue pas beaucoup non plus la


longueur des calculs, peut en tout cas servir de vérifi-
cation.
4° Arrondir tous les nombres à la centaine en ayant soin
d'inscrire à côté ce qui manque à la centaine ou ce qui la
dépasse.
Soit l'addition suivante :
La façon la plus rapide paraît consister, lorsqu'on est
un peu entraîné, à descendre 2 colonnes à la fois ; cela
demande toutefois un peu de pratique, mais cette virtuo-
sité peut être acquise sans trop d'efforts. De toute façon,
l'addition est une opération qu'on n'aime pas beaucoup
faire ; surtout lorsqu'elle comporte une longue suite de
nombres et il faut reconnaître que c'est pour cette opéra-
tion que la machine est d'un très grand secours.

PREUVE DE L'ADDITION.
Pour faire la preuve de l'addition, il n'y a rien de bien
original comme procédé. La meilleure façon paraît être
de la recommencer par le bas.
On peut aussi intervertir l'ordre des nombres afin d'évi-
ter de renouveler les erreurs que l'on fait automatiquement
sur les mêmes chiffres en cours d'opération.
Il est cependant une façon très originale, que nous
devons à l'obligeance de Madame Jabot, qui consiste à faire
l'opération en partant de la gauche et en additionnant
séparément chaque colonne, puis en écrivant les nombres
trouvés pour chacune des colonnes en décalant chaque
nombre d'un rang vers la droite par rapport au nombre
du dessus.
Soit l'addition suivante :
Les résultats sont bien identiques.

COMBIENDENOMBRESPAIRS ET DENOMBRESIMPAIRS.

Il faut savoir que, dans une série ininterrompue de


nombres partant de l'unité et se terminant par un nombre
pair, les nombres pairs et impairs sont en quantité égale;
lorsque la série se termine par un nombre impair, ces
derniers dépassent les autres de 1. Ainsi de 1 à 38, il y a
19 nombres pairs, et 19 nombres impairs; tandis que de
1 à 39, il y a 20 nombres impairs et 19 pairs.
S'il fallait trouver les nombres pairs de 1 à 64, il n'y
aurait qu'à diviser par 2, le résultat serait 32.
Si on demandait les nombres pairs de 1à 53, il faudrait
ajouter 1 à 53, et diviser par 2, ce qui donnerait :

Ces principes étant connus, on doit pouvoir très rapide-


ment déterminer le 24me nombre pair par exemple de la
numération qui est 48, et le 24meimpair qui est : 48 — 1,
soit 47.
De sorte que le 100me nombre pair est 200 et le 100me
nombre impair est (100 X 2) - 1; soit 200 — 1 = 199.
SOMME D'UNE SÉRIE ININTERROMPUE
DE NOMBRES IMPAIRS
EN PARTANT DE L'UNITÉ.

Soit à additionner 1 + 3 + 5 + 7 (4 nombres), nous


remarquons que le total 16 correspond au carré de 4.
Si nous prenons 7 nombres, par exemple :
1 + 3 + 5 + 7 + 9 + Il + 13,
nous trouvons 49, qui est le carré de 7.
On pourrait renouveler l'expérience à l'infini, le résultat
serait constant.
De sorte qu'on peut énoncer la règle suivante :
La somme d'une série quelconque de nombres impairs
en partant de l'unité est égale au carré du nombre de ces
nombres.
On peut de ce fait trouver la somme d'un nombre
considérable de nombres impairs de façon extrêmement
rapide, grâce à ce procédé très simple.
La somme des 99 premiers nombres impairs par exem-
ple, serait égale au carré de 99, soit :
9 900 —99 = 9 801.

SOMME D'UNE SÉRIE DE NOMBRES PAIRS


EN PARTANT DE L'UNITÉ.

Soit à additionner 2 + 4 + 6 + 8 + 10 + 12, autre-


ment dit à faire le total des 6 premiers nombres pairs,
nous pourrons dire que le résultat sera le double de celui
obtenu en ajoutant les 6 premiers nombres entiers, qui
s'obtient en multipliant 6 par 7 et en divisant par 2.
Dans ce cas il sera inutile de diviser par 2, de sorte que
le produit des 6premiers nombres pairs sera : 6 X7 = 42,
celui des 20 premiers nombres pairs, 20 X21 = 420 et
ainsi de suite.

SOMME DE NOMBRES CONSÉCUTIFS EN PARTANT


D'UN NOMBRE DONNÉ.

Soit à totaliser les nombres de 28 à 83, il y a dans cette


série 83 — 17 = 56 nombres.
On fait la somme du premier et du dernier, ici :
28 + 83 = 111
et on multiplie par la moitié des nombres donnés, donc :
56 : 2 = 28.
Le produit sera : 28 X 111 = 3108.
Vérifions avec une somme moins importante, s'il fallait
additionner :
19 + 20 + 21 + 22 + 23, soit 105
en appliquant la règle utilisée ci-dessus :
19 + 23 = 42, la moitié = 21.
Comme il y a 5 nombres, le total ressort bien à 105.
Lorsque comme ci-dessus la série comporte un nombre
impair de nombres, on peut multiplier le nombre moyen
ici 21 par 5 et on trouve également 105.
Si le nombre de nombres est pair, par exemple :
19 + 20 + 21 + 22 + 23 + 24, on peut additionner les
nombres moyens, ici 21 + 22, ce qui donne 43 ; diviser
par 2, le résultat étant 21,5 et multiplier 21,5 par 6 pour
trouver 129.
Ou : 21 + 22 soit 43 multiplié par 6 et divisé par 2 :
LA SOUSTRACTION

Comme pour l'addition, il y a peu d'originalité dans les


procédés. Le plus connu est celui qui consiste à arrondir
le petit nombre et à ajouter également la même quantité
au grand nombre.
Soit à soustraire :
6.583 —3.987 .
Il convient d'ajouter 13 à 3.987, le total sera 4.000,
et 13 à 6.583 qui deviendra 6.596.
La différence de ces deux nombres est égale à celle des
deux premiers, puisque nous les avons fait varier de la
même quantité.
La différence sera :
6.596 —4.000 = 2.596 .
On pourrait aussi enlever 87 aux deux nombres, qui
deviendraient respectivement 6.496 et 3.900 ; la différence
ressortirait également à 2.596.
Mais il convient de remarquer que si le nombre à
ajouter ou à retrancher aux deux nombres est trop élevé,
ces procédés ne font pas gagner de temps, et obligent à
faire une opération supplémentaire importante. Toutefois,
il est bon de les connaître quand le petit nombre est rap-
proché d'un nombre rond.
Exemple : 57.864 —49.997,
ce qui se réduit à l'opération suivante (en ajoutant 3 aux
deux nombres) :
57.867 —50.000 = 7.867.
2meexemple :
67.739.864 —49.999.988
deviendra :
67.739.876 —50.000.000 = 17.739.876
après avoir ajouté 12 aux deux nombres.

PREUVE DE LA SOUSTRACTION.

Il n'y a pas d'autres moyens que de soustraire le reste


au grand nombre pour retrouver le petit nombre, ou
d'ajouter le petit nombre et le reste pour retrouver le grand
nombre. Mais dans les deux cas il n'est pas question
d'abréger les calculs, sinon d'opérer sur des groupes de
plusieurs chiffres à la fois, quoique le gain de temps,
encore une fois, soit relatif.
LE NOMBRE DES CHIFFRES D'UN PRODUIT

Leproduit de deux nombres comporte autant de chiffres


que les deux facteurs du produit réunis, ou ce nombre
diminué de un.
Il faut, pour déterminer le nombre de chiffres, consi-
dérer le premier chiffre de chaque nombre. Si le produit
de ces deux chiffres dépasse 10, le produit aura autant
de chiffres que les deux facteurs réunis.
Exemple :
24 X 52 donnera un produit de 4 chiffres.
564 X 378 donnera un produit de 6 chiffres.
8.247 X2.321 donnera un produit de 8 chiffres.
Si le produit des deux premiers chiffres est inférieur
à 10, il faudra considérer les deux premiers chiffres de
chaque nombre, et le produit de ces quatre chiffres devra
dépasser 1.000.
28 X31 n'aura que 3 chiffres,
28 X38 aura 4 chiffres.
Dans ces cas-là, sans effectuer le produit juste, on
évaluera mentalement le produit approximatif, en disant
par exemple : 30 X28 pour le premier cas n'égale que
840, tandis que dans le deuxième cas, il sera facile de
déterminer que le nombre 1.000 sera dépassé, si on ajoute
à 840 8 fois de plus 28.
LA MULTIPLICATION

De nombreux procédés ont été utilisés pour inculquer


aux enfants la table de multiplication qui, pour beaucoup,
a été un cauchemar pendant les premières années d'école.
Le procédé que nous proposons permet non seulement
de trouver le produit des 10 premiers nombres dans toutes
les combinaisons possibles, mais peut être utilisé dans des
opérations les plus diverses et avec des nombres qui peu-
vent paraître effrayants à première vue.
Soit à trouver le produit 9 X8. On compare les deux
chiffres à 10 :
9 = 10—1
8 = 10—2
On enlève indifféremment 1 à 8 ou 2 à 9 pour trouver
le chiffre des dizaines et on trouve 7.
Pour trouver le chiffre des unités, il reste à faire le
produit de 1par 2 ; on trouve 2.
8 X9 = 72
Soit à trouver 7 par 8. Nous dirons :
7 = 10—3
8 = 10—2
7-2 = 5 ou 8—3 = 5,
qui est le chiffre des dizaines.
2X3 donnera le chiffre des unités.
Le produit de 7 par 8 est : 56.
Pour les nombres supérieurs à 10, il conviendra d'ajou-
ter ce qui dépasse 10.
Soit à multiplier 12 par 14.
Nous dirons :
12 + 4 = 16 pour trouver les dizaines ;
et pour trouver les unités, nous multiplierons 2 par 4
qui font 8.
Le produit de 12 par 14 sera : 168.
En procédant de la même façon, nous ferons les pro-
duits suivants :
13 par 15 : 13 + 5 = 18 dizaines
3 X5 = 15 unités,
qui, ajoutées à 18 dizaines, donneront : 195.
16 par 17 : 16 + 7 = 23 dizaines
6 X 7 = 42 unités
ou 4 dizaines + 2 unités
23 dizaines + 4 dizaines + 2 unités = 272.
16 par 14 : 16 + 4 = 20 dizaines
4 X 6 = 24 unités
20 dizaines + 24 unités = 224.
Les mêmes cas se représenteront quand nous appro-
cherons de 2 dizaines, de 3 dizaines, etc., mais il faudra
avoir soin de tenir compte du chiffre de la dizaine, qui
sera un coefficient par lequel on devra multiplier les
nombres trouvés dans les premiers cas.
Ainsi, 18 X 19 peuvent s'écrire :
2 dizaines ou 20 —2 et 2 dizaines ou 20 —1.
Nous enlevons 1 à 18 ou 2 à 19 et trouvons 17.
Il faudra multiplier 17 par 2, ce qui fait 34.
Le chiffre des unités se trouvera toujours de la même
façon :
2X1 = 2,
de sorte que 18 X 19 = 342.
AUTRE PROCÉDÉ.
1er cas : Dans la multiplication 19 par 18
on peut écrire : 20 —1
19
et 18
20—2
En multipliant 20 par 20 nous obtiendrons 400
et une fois 2 = 2.
Nous aurions alors le nombre : 402 —
Mais il faudrait retrancher 20 ou 2 dizaines 1 fois +
2 fois, soit 3 fois ; résultat : 6 dizaines —
6 dizaines retranchées à 40 dz = 34 dz et le résultat
définitif serait comme précédemment : 342.
FAIRE LE PRODUIT DE DEUX NOMBRES AU-DESSSOUS
DE LA MÊME DIZAINE.

Pour multiplier 19 par 18, on peut également effectuer


l'opération suivante :
Pour 19 X 18 par exemple.
9 X8 = 72 7 de retenue.
9 + 8 ou 17 + 7 = 24 2 de retenue.
1X1+2=3
Résultat : 342.
DEFAUT d'être l'unique livre de Calcul mental, cet
ouvrage est certainement un des plus complets.

Où trouverait-on, en effet, les multiples procédés


pour effectuer les opérations allant de l'addition à la
racine 7e des nombres jusqu'à 100 mille milliards, en
passant par la soustraction, la multiplication aux
combinaisons infinies, et la division ?

A côté de cela, de nombreuses curiosités mathémati-


ques, les différents cas de probabilités, le mécanisme
du calendrier perpétuel, la détermination des fêtes
mobiles, le numérotage et l'alphabétisation des billets
de banque.

Le mythe des calculateurs prodiges est par là même


détruit. Quiconque peut, en utilisant les procédés très
simples mis au point par l'auteur, réaliser comme lui
des opérations paraissant impossibles, de merveilleuses
combinaisons, et cela en quelques secondes.

L'homme, asservi de plus en plus à la machine, doit


tout faire pour se libérer, et refuser de devenir un
robot, réfractaire à tout effort, au point de laisser
définitivement son esprit s'atrophier.

Le calcul mental, ce conservateur incomparable de la


mémoire et des réflexes les plus subtils, est dans ce
livre traité dans tous les détails, méritant tout l'intérêt
que n'aurait jamais dû cesser de susciter le maniement
des chiffres.

N° ISBN 2.7006.21.5
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