L'anniversaire de l'invasion soviétiaue
LA TCHE COS LOVA QU IE
FACE À LA TRA GI QUE
ÉCHÉANCE DU 21 AOÛT
DE TOUTES PARTS VIENNENT LES MISES EN GARDE...
De notre correspondant de Pragne :
A l'approche dn 21 août, les autorités et les organisations du PC tchécoslovaque et des syn-
dicats, à tous les échelons, multiplient des mises en garde. La population , notamment les ouvriers,
est invitée à s'abstenir de se joindre à ceux qui envisagent des actes de « provocation » à l'oc-
casion de cet anniversaire , en vue de « porter atteinte aux efforts de normalisation et de conso-
lidation dans les domaines politique et économique. »
Et, comme les mises en garde ne suf-
fisent pas, des arrestations ont déjà été
opérées. A Ostrava, la ville des « gueules
noires », on a arrêté deux hommes qui
préparaient une émission clandestine. A
Prague et ailleurs, on se prépare à tra-
duire devant la justice des personnes, dont
une femme , qui imprimaient ou distri-
buaient des tracts.
Parallèlement à ces mesures préventives,
la presse communiste mène une intense
campagne psychologique tendant à justifier
l'intervention. Le « Rude Pravo », organe
du PC, va jusqu 'à attaquer ceux qui ont
traité les Soviétiques d'occupants durant la
tragédie d'août 1968. Les publicistes de
service — ils ne sont pas nombreux d'ail-
leurs — affirment que les Soviétiques sont
venus eu Tchécoslovaquie pour s'opposer
aux menées contre-révolutionnaires des for-
ces « nnlisrrcialistes ».
Le bruit circule à Prague que, durant
la période du 18 au 25 août , un impor-
tant service d'ordre militaire et policier sera
mis en place. On parle même de manœu-
vres du Pacte de Varsovie sur l'ensemble
du terriloire tchécoslovaque, notamment au-
tour des grands centres urbains.
Pour l'instant , la vie suit son cours
LES IDÉES ET LES FAITS
L'affaire
Kennedy
et le désarro i
démocrate
OICI ouvertes de nombreuses
possibilités. » La remarque , si-
V Dans un pays d'une idéologie entière-
gnificative, est de Hubert Hum-
phrey, le candidat démocrate dg l'an-
née dernière à la présidence. On songe
immédiatement à la mystérieuse affaire
de l'accident de Chappaquiddick (Mas-
sachusetts) , qui a de toute évidence, et
pour longtemps, mis fin à tout espoir
d'une reconquête de la Maison-Blanche
par le clan Kennedy.
En réalité,la remarque de Hump hrey
s'appli quait à un autre fait, qui a peut-
être passé inaperçu : la décision, main-
tenant officiellement confirmée , du sé-
nateur Eugène McCarthy, autre vedette
de la bataille présidentielle de 1968 ,
et du Minnesota comme Humphrey, de
ne pas solliciter une réélection l'année
prochaine. Et elle révélait la claire in-
tention de l'ancien vice-président, au-
jourd'hui sans fonction, de revenir à
la vie politique en retrouvant un siège
au Sénat.
Curieusement , McCarthy a fait offi-
ciellement connaître sa décision dans
la même semaine où, partout en Amé-
rique , se discutaient passionnément les
consé quences de la chute de l'idole
Kennedy. Vedette de la gauche intel-
lectuelle et libérale , et des « hippies »,
l'an dernier , le sémillant McCarthy
s'efforçait d'attirer à lui la même clien
tèle électorale — minorités aigries
« Black power » , une certaine bour-
geoisie « dans le vent » — que Robert
Kenned y. Or , par suite de l'assassinat
de ce dernier , et maintenant à la suite
du dramati que aboutissement d'une
soirée de « dolce vita » qui a effacé
les ambitions présidentielles de Teddy
Kenned y, cette clientèle , numérique-
ment non négligeable, reste disponible.
McCarthy y a-t-il vraiment renoncé ?
Ou , comme l'expose ingénument Louis
Heren, dans le « Times » de Londres ,
ne s 'agit-il que d'une subtile manœu-
vre , destinée à « reculer pour mieux
sauter » ?
Le parti démocrate , dans sa physio-
nomie actuelle , fait beaucoup penser à
un panier de crabes. Le seul titre de
gloire , si tant est que c'en est un, de
McCarth y est d'avoir réussi au début
de l'an dernier à démontrer effective-
ment ce qu'il avançait, à savoir qu'il
était possible de forcer le départ de
Lyndon Johnson. Mais McCarthy avait
été lancé en piste par les Kennedy, qui
détestaient L.B.J., et ils le laissèrent
tomber lorsqu'il prit trop d'importance.
Une féroce rivalité opposa d'autre part
Robert Kennedy à Hump hrey.
Pierre COURVILLE
(Lire la suite en dernière page)
normal. Les patriotes tchèques, comme on geants du puissant syndicat des métallos
le sait, ont diffusé des consignes appelant (près d'un million de membres) viennent
à faire du 21 août une journée de ma- d'appeler leurs adhérents à ne pas mani-
nifestation contre ce qui s'est passé en fester tout en reconnaissant que les évé-
été 1968 et les conséquences de cette tra- nements de 1968 sont encore tTop frais C'était pendant ce qu 'on appela , à Prague, la « bataille de la radio », au cours de laquelle les journalistes tchè-
gédie. pour pouvoir être compris. Jaime PINTO
ques ont encouragé la résistance à l'occupant jusqu'au dernier moment. Ici un tank russe dans une rue de
Dans toute cette affaire, chacun a sa (Lire la suite en dernière page) Prague (Photo J. P.)
propre logique. Pour les dirigeants du pays,
qui se préparent de nouveau à « négo-
cier » avec Moscou, des troubles d'enver-
De retour de son périple autour du monde...
gure seraient gênants, car ils prouveraient
que la politique de « normalisation » n'a
pas encore triomphe comme certains d' en-
tre eux , d'ailleurs , l'admettent publique- Sous les yeux de leur mère
NIXON: BUCAREST FUT
ment.
Quatre irères
Pour l'opposition , il s'agit, malgré ton-
tes les difficultés , de faire entendre la voix
de la Tchécoslovaquie , de prouver que la
population est restée fidèle aux idéaux du
L'EXPÉRIENCE LA PLUS se noient
« printemps ».
Les observateurs ne s'attendent pas à
des manifestations importantes. Les étu-
diants les plus radicaux , sont en vacan-
REGGIO (ATS-AFP). — Qua-
ÉMOUVANTE DE MA VIE
ces. Les intellectuels sont privés pratique- tre frères, âgés respectivement
ment du moyen d'e\pression. La grande
de 12, 13, 14 et 15 ans, se sont
inconnue reste l'attitude de la classe ou- noyés, dimanche , en prenant un
vrière, car, dans les campagnes, on pense
plutôt à la moisson. bain dans les eaux du Pô, près
de Boretto , dans la région de
Ce n'est pas par hasard que les diri- Reggio d'Emilie. Les victimes
Paolo, Roberto , Mauro et Mario
Ranzini se baignaient dans une
ET MOSCOU A PRIS SON ALLURE DES MAUVAIS JOURS
'-ïir-rfl
zone du fleuve considérée com-
me dangereuse à cause de vio-
lents tourbillons. La mère, Mme
Renata Ranzini , 46 ans, avec deux
WASHINGTON (ATS - AFP). — Le monde entier ont été rapprochés par la
a-t-il dit. « L'espri t autres enfants plus petits, a
président Nixon a déclaré à son retour conquête de la Lune,
à Washington que l'émouvante réception d'Apollo dépasse les barrières entre les assisté à la noyade de ses qua-
qu 'il avait reçue de centaines de milliers pays », a encore dit M. Nixon. tre fils, sans pouvoir rien faire
île Roumains prouvait que les différences pour aller à leur secours.
idéologiques ne devaient pas diviser défi- (Lire la suite en dernière page)
nitivement les peuples.
Mariage princier en France
« Cela signifie que nous pouvons vivre
en paix dans le monde », a dit le prési-
dent en s'adressant à un millier de per-
sonnes venues l'accueillir, malgré une pluie
battante, à la buse aérienne d'Andrews.
Au cours de sa brève allocution, le pré-
sident Nixon a surtout parlé de son sé-
jour à Bucarest. « Ce fut l'expérience la
plus émouvante que j'aie jamais eue
au cours de mes voyages dans plus de
60 pays du monde. »
ment différente de celle des Etats-Unis, a
souligné M. Nixon , des centaines de mil-
liers de personnes sont venues, non pas
parce qu 'elles en avaient reçu l'ordre de
leur gouvernement , mais pour démontrer
leur amitié envers le peuple des Etats-
Unis.
APOLLO
Le président Nixon a encore relevé qu 'à
Une poignée de main presque symbolique. A son arrivée à l'aérodrome Bucarest, de nombreux Roumains exhi-
de Washington , Nixon serre la main d'Edward Kennedy. baient des photos des astronautes d'Apol-
(Téléphoto AP) lo-XI. Cela signifie que les peuples du
Réconciliation Paris - Washington :
Pompidou bientôt aux Etats-Unis
ANSOUIS (ATS-Reuter). — Le prin-
ce Jacques d'Orléans , quatrième f i l s
M. Henri Kissinger , conseiller spécial du président des Etats-Unis, qui a assisté à tous les entretiens qu'a eus du comte de Paris, prétendant à la
Richard Nixon au cours de son voyage en Asie et à Bucarest , et qui est , en fait , l'inspirateur de la politique étran- couronne de France , a épousé diman-
gère actuelle des Etats-Unis , a été reçu hier , à Paris , successivement par MM. Schumann , ministre des affaires étran- che Mlle Gersende de Sabran-Pontè-
En pages régionales : ves, 26 ans , au cours d' une brillante
gères , Chaban-Delmas, premier ministre , et Pompidou , président de la République. cérémonie à laquelle assistaient de
Celte « attention » du président Nixon nombreuses personnalités princières à
d'envoyer son plus intime collaborateur in-
former les dirigeants français non seule-
NEUCHATEL : Ansouis , dans le département du Vau-
cluse.
ment du déroulement d'un voyage qui a fait
sensation et de ses résultats politiques , mais coup d'envoi La rein e Marie-José d'Italie , la com-
TOUS EN VACANCES !
tesse de Barcelone et l'infante Pilar ,
aussi, et surtout, des nouvelles orientations
de la politique étrangère américaine, témoi-
gne du réchauffement des relations franco-
du championnat le prince Rainier et la princesse Grâce
de Monaco , la princesse Shéhérazade ,
américaines , d'ailleurs déjà amorc é avant le du monde nièce du shah d'Iran , étaient au nom-
bre des invités au mariage qui unit
des « Vauriens »
un d'Orléans à la f i l l e du duc et de
la duchesse de Sabran. La cérémonie
civile avait eu lieu samedi.
départ du général De Gaulle, d'autant plus Rappelons que le prince Jacques
que le conseiller spécial Kissinger a renou- d'Orléans avait suivi voic i quel ques
velé l'invitation déjà faite par la voie di- années les cours de l'Ecole d' agricul-
ture d e Cernier, au Val-de-Ruz.
plomatique du président Nixon au président
Pomp idou à venir s'entretenir avec lui à la Noyade d'un enfant (Photo Agi p)
Maison-Blanche.
L'invitation a été chaleureusement accep-
tée. Aucune date n'a été encore arrêtée ,
à Nidau
mais il semble que ce sommet franco-améri-
cain de « réconciliation » n'est plus très
éloigné. Maurice Schumann ira le préparer
en septembre à Washington et se rendra en
En pages sportives : Un marché biafrais
octobre à Moscou .
SATISFACTION
Un Neuchâtelois bombardé : 100 morts
Les interlocuteurs français de M. Kissin-
ger, porte-parole du président Nixon , ont
champion suisse ULI (Blafra) (ATS-AFP). — Plus
d'une centaine de personnes ont été
accueilli , sans surprise, puisqu 'ils étaient dé-
jà informés, mais avec une certaine satis- motocycliste tuées et une quarantaine d'autres
blessées à la suite du bombarde-
faction , l'énoncé de « grands desseins » : dé- ment par l'aviation ni gériane d'un
sengagement militaire en Asie, ouverture marché dans un petit village, an-
vers l'Est (et non plus seulement vers nonçait hier matin la radio du
Moscou), plan de « détente - entente - coopé-
L'ACTUALITÉ RÉGIONALE : Biafra. D'autre part , l'aviation bia-
ration », qui leur sont assez familiers dans pages 2, 3, 6, 7 et 8 fralse de son côté, a attaqué et
la mesure, fort large, où ils coïncident Cette scène se passe à Turin. Elle date de dimanche et on avouera que
avec ces autres grands desseins qui furent LES SPORTS : pages 10 et détruit la semaine dernière une co-
ceux du général De Gaulle et restent l'ob- cela s'appelle véritablement prendre fin train d' assaut... pour un départ 12 lonne de véhicules militaires nigé-
en vacances . On veut croire cependant que bien des candidats au voya- RENSEIGNEMENTS GÉNÉ- rians sur la route d'Akaba , a ajou-
jectif de son successeur. Au point que cer- té la radio . Des troupes nigérianes
tains, au quai d'Orsay parlent , avec un sou- ge ont été obli gés de prendre un autre train RAUX : page 13 se trouvaient à bord des véhicules,
rire, du « gaullisme nixnnicn ». A TRAVERS LA SUISSE : pa- selon la radio biafralse .
(Lire la suite en dernière page) (Téléphoto AP) ge 15

Les buralistes postaux en course
(sp) La course de dimanche fut une
réussite. Elle a eu lieu par un temps
très propice sous la conduite de M. E.
André chef de course et du guide Beu-
ret de Fleurier.
Deux cars conduisaient les 61 parti-
cipants de Neuchâtel à Bulle où se pre-
naient les « 10 heures ». Par Montbo-
von-Ghâteau-d'Oex-Gstaad et le col du
Pillon on atteignit les Diablerets. Que
de fleurs sur le parcours, et de dra-
peaux et guirlandes du 1er août.
Un excellent repas fut servi et au
dessert le chef de course salua chacun,
en particulier M. Robert Coste d'Au-
vernier président de la section. Un
message de Gaston Bonjour (Lamboing)
membre du comité en vacances en Ita-
lie fut apprécié.
Au marché de Neuchâtel
Offre régulière : courgettes, carot-
tes, radis, côtes de bettes, oignons,
choux pommes, haricots.
Offre faible : céleri, épinards.
Légumes nouveaux > fenouils.
Résultat des pêches dans
le lac de Neuchâtel
Palées-féras : faibles. Truites r fai-
bles. Perches : faibles. Brèmes : fai-
bles. Brochets : nulles. Bondelles : bon-
nes. Lottes : nulles. Gardons : bonnes.
Observations météorologiques
Observatoire de Neuchâtel. — 4 août.
Température : Moyenne : 22,5 ; min. : 14,8 ;
max. : 27,8. Baromètre : Moyenne : 723,5.
Ven t dominant : Direction : nord-nord-est ;
force : calme à faible ; à partir de 19 h 30,
nord, modéré. Etat du ciel : clair à légère-
ment nuageux pendant la journée, couvert
le soir.
Température de l'eau 22,5 °
Niveau du lac, 4 août à 6 h 30, 429,20
Prévisions du temps. — Beau temps sur
l'ensemble du pays. Quelques orages isolés
pounront se développer l'après-imidile long
du Jura et des Alpes surtout.
La température atteindra 27 à 32 degrés.
Vents faibles.
Evolution pour mercredi et jeudi : pas
de changement.
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Un jeu de cartes avec 2 gagnants sus-
cita l'intérêt par son originalité. Il fut
suivi du gonflement des ballons multi-
colores. M. Persoz facteur postal à
Noiraigu e charma l'auditoire de nom-
breux morceaux d'accordéon. Il se fit
entendre également dans les cars où les
chants se succédaient sans interrup-
tion (les buralistes possèdent d'excel-
lents chanteurs).
Dans l'après-midi une trentaine de
participants se rendirent en télécabi-
ne à Isenau, malheureusement la vue
n'était pas très bonne. A 17 h 30, ce
fut le retour par le Sepey avec un cro-
chet à Leysin (où il fut impossible de
quitter les cars, le parcage étant in-
trouvable).
A Montreux, aimable réception à la
taverne valaisanne où l'assiette garnie
fut servie. Ce fut ensuite une prome-
nade le long des quais si beaux de cette
coquette station touristique. Il fallait
songer à regagner Neuchâtel. La montée
à Chexbres par le soleil couchant était
féerique. Ce fut enfin la rentrée au
chef-lieu à l'heure précise. Devant la
poste de Neuohâtel-gare, ce sont les
poignées de main, les .au revoir» , à l'an
prochain.
Chacun gardera un très bon souve-
nir de cette course organisée d'une fa-
çon impeccable.
L'O.C.N. à l'étranger
Un succès
Le 24 juillet dernier, l'Orchestre
de chambre de Neuchâtel, donnait
pour la quatrième fois un concert
dans le cadre des « Jeudis au Vieux
Colmar » .
. La colonie suisse de Colmar et du
Haut-Rhin avait tenu à rendre hom-
mage à l'O.C.N. et à Ettore Brero :
au premier rang d'un très nombreux
public on notait la présence du
consul de Suisse. La presse a été
unanimement élogieuse à l'égard de
l'O.CN., lequel se présentait avec
un programme fort éclectique. Le
soliste de cette soirée était Jean Ja-
querod , et la critique a loué la vir-
tuosité et la conviction de cet artis-
te.
jjTj
BIBLIOGRAPHIE
HISTOIRE CONTEMPORAINE
DEPUIS 1945
Sous la direction de Robert Aron
(Collection in-quarto Larousse)
La Librairie Larousse vient de faire pa-
raître , dans sa collection in-quarto , l'« His-
toire contemporaine depuis 1945 », sous la
direction de Robert Aron , troisième titre
d'une série de grandes encyclopédies con-
sacrées à l'histoire de notre temps.
Robert Aron s'est imposé comme l'un
des meilleurs historiens de la période con-
temporaire. Nul mieux que lui ne pouvait
diriger l' Histoire contemporaine depuis
diriger l'« Histoire contemporaine depuis
1945 » où ol'n retrouve l'étendue et la
sûreté de la documentation, l'ouverture d'es-
prit, l'honnêteté intellectuelle qui ont féjà
fait le succès de ses autres ouvrages.
Réalisée avec la collaboration des meil-
leurs psécialistes, journalistes et historiens.
l'« Histoire contemporaine depuis 1945 » est
l'histoire complète, objective , univesrelle des
25 années qui ont changé la face du monde.
L'ouvrage comprend deux parties ; la pre-
mière est consacrée aux principaux en-
sembles nationaux et internationaux entre
lesquels se répartit la vie politique de notre
temps : la France, la Grande-Bretagne , le
Commonwealth , les Deux Allemagnes , l'Ita-
ÉTAT CIVIL DE NEUCHÂTEL
NAISSANCES. — 1er août Roulet, Fa-
bienne, fille de Patrice-Gaston , ingénieur
ETS à Neuchâtel, et de Renate-Ingrid, née
Behringer . 2. Galland, Fabienne, fille
rfAlain-Robert, avocat à Colombier, et de
Martine-Georgette, née Schinz.
PUBLICATION DE MARIAGE. —
4 août. Benkert , Jean-Claude, monteur élec-
tronicien , et Gex-Collet, Hortense-Raymon-
de, les deux à Domdidier.
DÉCÈS. — 1er août. Antenen, Wil-
helm-Etienne, né en 1896, concierge retrai-
té à Corcelles, époux de Cécile, née Ger-
manier. 2. Matthey-Henry, Hugo-Edouard,
né en 1907, agent d'assurances à Neuchâ-
tel, époux d'Amélie-Eugénie-Andrée, née
Bugnion.
^Afa4MC\A\Jùe^
Monsieur et Madame
Claude ENGELHARD ont la grande
joie d'annoncer la naissance de leur
fils
Yann
4 août 1969
Maternité
des Cadolles
Rue du Lac 16
Peseux
Monsieur et Madame
Laurent JTJNIER-VOUGA ont la joie
d'annoncer la naissance de
Thomas-Philippe-Abran
3 août 1969
I55
Clinique 14, chemin des Lys
Montchoisl 1010 Lausanne
175 Monsieur et Madame
François STORRER-ROBERT ont le
plaisir d'annoncer la naissance de
leur fille
KfSrfl
Valérie
HL*^M
le 2 août 1969
Clinique Baulacre 28
les Grangettes 1202 Genève
Christophe MAIRE
a un petit frère tout neuf
Entrée libre Dominique
depuis le 4 août 1969
Maternité N ouveaux Toits
des Cadolles
2000 Neuchâtel 2068 Hauterive
Madame et Monsieur
Jacques PERRET-GRETILLAT ainsi
qu 'Alain , ont la joie d'annoncer la
naissance de leur petit
¦ Tony
1er août 1969
Maternité Les Chapons
de la Béroche Bevaix
VAUMARCUS
Les camps d'été
se succèdent
Sous le soleil de l'été, les camps se suc-
cèdent avec régularité sur la colline de
Vaumarcus. La série a été ouverte par le
camp des cadettes, suivi de celui des actua-
lités 1969, pour jeunes gens et jeunes filles .
Le camp junior vient de fermer ses portes,
il sera remplacé par le camp biblique. Lui-
même cédera la place à celui des éduca-
teurs et éducatrices . Enfin , dernier de la sé-
rie d'été, viendra le camp des hommes et
retraités.
Il s'ouvrira le vendredi 15 août pour se
terminer le mercredi 20 de la semaine sui-
vante. Le thème général de cette année :
« La présence chrétienne dan s la société
contemporaine » est d'un intérêt fort actuel.
A l'occasion du cent vingt-cinquième anni-
versaire de la fondation des Unions chré-
tiennes de jeunes gens, MM. Guy Perrot ,
de Genève, et J.-P. Sciboz, de Neuchâtel ,
président du comité romand , évoqueront
quelques aspects des tâches actuelles unio-
nistes. Dans la même direction , le pasteur
Hammann, animateur de la jeunesse juras-
sienne, parlera de la jeunesse qui espère, ce
qu 'elle est, ce qu 'elle veut faire et ce qu 'elle
attend de nous.
Le rôle social de l'Eglise sera traité
comme il convient par le directeur du Cen-
tre social de l'Eglise réformée neuchâteloise,
le pasteur André Clerc. Enfin , la position ,
le rôle et les tâches du syndicalisme libre
seront présentés par un secrétaire de la
F.O.M.H., M. Gilbert Tschumi, de Bienne.
Le sujet, toujours brûlant et parfois contro-
versé, de l'Eglise et des pays en voie de dé-
veloppement sera examiné par un ancien
secrétaire de l'Alliance universelle des
U.C.J.G., M . Hans Jungkunst. Enfin , le di-
manche 17, journée des familles, culte pré-
sidé par le pasteur Pierre Etienne, de
Diesse, et l'après-midi sera consacré à un
dialogue fort suggestif avec le pasteur Gas-
ton Deluz, de Neuchâtel , sur ce sujet : La
morale contestée.
Ajoutons-y d'agréables soirées de musique,
de variétés et de jeux , une excursion dans
le pays, des entretiens et des repas joyeux ,
tel sera le menu préparé par le comité ro-
mand des U.C.J.G. et les responsables de
ce camp, où les hommes de tout âge, mais
plus particulièrement les retraités qui en
ont le loisir, sont attendus nombreux.
Fram.
Jjfo
BIBLIOGRAPHIE
lie, l'Amérique latine , le Proche-Orient ,
l'Extrême-Orient ; la seconde , d' une concep-
tion entièrement nouvelle , étudie les grands
problèmes qui se posent aujourd 'hui , qu 'il
s'agisse de la décolonisation ou des rap-
ports Est-Ouest de l'évolution économique,
sociale ou religieuse , du marxisme ou de
la construction européenne... et même de
la vie quotidienne.
L'« Histoire contemporaine depuis 1945 »
rassemble les meilleures photos et les plus
significatives prises depuis la fin de la
guerre. Ces photos en noir ou en couleurs
représentent près de 50 % de l'ouvrage :
personnalités prises sur le vif , événements
importants , grandes réalisations techniques
ou artistiques... Il s'agit d'un véritable ma-
gazine par l'image des 25 dernières années.
La cartographique très abondante permet
au lecteur de suivre l'actualité à chaque
point chaud du monde.
A l'heure où une civilisation tout en-
tière est remise en question , il faut lire
cet ouvrage fondamental qui permettra à
chacun , selon ses opinions mais en pleine
connaissance de cause, de comprendre les
grands problèmes actuels , de connaître les
faits , les hommes, les idées qui détermi-
nent la politique mondiale , c'est-à-dire com-
ment hier explique aujourd'hui et préfigure
demain.
L'« Histoire contemporaine depuis 1945 »,
sous la direction de Robert Aron , 1 volume
relié (23 x 30 cm) sous jaquette en cou-
leurs , 400 pages, environ 700 illustrations
et cartes en noir , 32 pages en couleurs,
index.
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Prière de ne pas utiliser cette formule pour les changements d'adresses , en dehors
~ du « spécial vacances »
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^
L'hôpital de la Béroche s'agrandit
(c) Partout, les établissements hospitaliers
s'agrandissent et se modernisent pour sui-
vre une évolution qiui .même dans la mala-
die où les accidents se poursuit hélas aus-
si à grands pas.
L'hôpital-maternité de la Béroche n 'échap-
pe pas à la règle. U n 'y a pas si longtemps,
le bâtiment s'étirait à l'ouest. Ces dernières
semaines, c'est à l'est qu 'un important chan-
tier s'est ouvert et le gros œuvre atteint
actuellement le premier étage. Le plus grand
des deux peupliers a été remplacé par...
Bientôt sur
l'Atlantique
Ainsi que nous le signalions
dans notre édition d'hier , on met
la dernière main à ce géant des
mers destiné à l'entraînement
d'un équipage français pour la
Coupe d'Amérique et en voie
d'achèvement sur le chantier na-
val de Saint-Aubin. Rappelons
ses mensurations : 20 m de long
et 20 tonnes. (A-ripresse R. Ch.)
Record de coupe
TOKIO (A P). — Un coiffeur ja-
ponais, M . Shigekatsu Kawamata, af-
firme avoir établi un nouveau re-
cord du monde dans sa spécialité : il
a réalisé 204 coupes de cheveux en
48 heures avant de s'effondrer , com-
plètement épuisé.
Le précédent record du genre ap-
partenait à l'Américain Guy Mudd
avec 196 coupes en 46 heures et
demie.
Le figaro nippon a reconnu que ses
dernier « clients » s'étaient p laints de
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en Suisse :
Pour 2 semaines 3.50
pour 3 semaines 4.50
pour 1 mois 5.50
BULLETIN DE COMMANDE A ENVOYER A LA
Feuille d'avis de Neuchâtel
Service des abonnements, 2001 NEUCHATEL
au
PRÉNOM
No postal
Dépt / Province
à mon retour de vacances,
par carte perforée
LOCALITÉ
une grue moins décorative mais qui ne se
profilera pas très longtemps dans le ciel du
quartier. (Avipress R. CH.)
CORCELLES-CORMONDRÈCHE
Les victimes
des cyclomoteurs
(c) Les accidents arrivés à ceux qui che-
vauchent ces toujours plus nombreux mi-
nuscules • deux roues » Reviennen t toujours
plus nombreux également. La place n'est
pas ici d'en rechercher les causes, mais à
en croire la liste impressionnante qu 'on
peut lire dans la presse, cela devient in-
quiétant à tout le moins. Ces derniers temps,
deux personnes ont été durement éprouvées
par des chutes en chevauchant ces mini-
motos. M. F. P. de Corcelles, se remet
lentement d'une fracture de la jambe après
des mois d'arrêt de travail. M. W. M. de
Cormondrèche, s'est fracturé un pied qu 'd
conservera encore dans le plâtre pendant
quelque temps encore, avant de pouvoir re-
gagner l'important lopin de vignes qu 'il
soigne avec tant de sollicitude.
Cormondrèche a aussi
sa médaille Henri Dunant
(c) Il faudrait rechercher dans les
annales de la Société des samaritains
de la Côte neuchâteloise pour retrou-
ver la date — assurément fort loin-
taine — à laquelle un (ou une) socié-
taire de cette association a été gra-
tifié de cette haute récompense de
fidélité qu 'est la médaille Henri Du-
nant. Or, au cours de la récente as-
semblée annuelle des délégués de l'as-
sociation — tenue à Montreux il y a
quelque temps — sou s la présidence
de M . J.-P. Chabloz, de Neuchâtel , qui
a d'ailleurs été réélu à cette prési-
dence centrale, deux sociétaires d e la
section de la Côte ont été cités à
l'honneur des dignitaires de la mé-
daille . II s'agit de Mme Ilona Berch-
told-Kazar , de Cormondrèche, ainsi que
M. Jules Pantillon , de Peseux.
Une bretelle bien utile
(c) On a déjà signalé les services que
rend aux nombreux conducteurs la
« bretelle » reliant Colombier-Auvernier
avec Peseux, Corcelles-Cormondrèche ,
etc. (et qui bénéficiera — mais
quand ? — du passage sous voies CFF
à l'est de la station des CFF), servi-
ces consistant à obliger à des détour-
nements. Et aussi à limiter au mini-
mum les arrêts devant les signalisa-
tions à feux rouges . C'est ainsi que
ces derniers jou rs — soit à l'en-
trée des vacances actuelles — des
feux rouges installés à l'est du pont
sur voies d'Auvernier ont pu être sup-
primés pour le plus grand plaisir des
conducteurs. Effectivement, les ponts et
chaussées ont réalisé en tout premier
lieu l'élargissement au gabarit défini-
tif , de la nouvelle route , un tronçon
de quelque cent cinquante mètres, dès
la sortie est dudit pont... ouvrage qui
donne une idée fort intéressante de
ce que sera cette nouvelle voie de
comimunication et qui a supprim é les
attentes devant le feu rouge.
souscrire g Mademoiselle
à l'étranger :
4.—
6.—
8.50
à l'adresse suivante :
No postal
_^P
Mardi 5 août 1969
Le Pasteur Léopold Jacobi ;
le collège des Anciens et les mem-
bres de la paroisse de langue alle-
mande du Vignoble et Val-de-Travers ,
se sentent appauvris par le départ ,
pou r la céleste patrie , de leur vénéré
ami,
Monsieur j
Charles KETTIGER père
Ancien d'Eglise depuis une soixantai-
ne d'années. Ancien honoraire de Co-
lombier.
Ils garderont de cette âme d'élite
un lumineux souvenir.
Pour les obsèques, consulter l'avis
de la famille.
Monsieur Charly Kettiger , à Colom-
bier ;
Monsieur et Madame Jean Kettiger-
Thiébaud , à Colombier ;
Monsieur et Madame Jean-Claude
Kettiger-Fouvy et leurs enfants Chris-
tian et Yvan , à Colombier ;
Monsieur et Madame Roger Am-
bùhl-Kettiger et leurs enfants , Fa-
bienne, Vivianne et Philipp e, à la
Chaux-de-Fonds ;
' Monsieur et Madame Roger Kettiger-
Gùdel et leurs enfants Jean-Pierre , Ge-
neviève et Marianne , à Colombier ;
Mademoiselle Bluette Kettiger , à Co-
lombier ;
Madame Paul Kettiger-Wagner , ses
enfants et sa petite-fille ;
les enfants et petite-fille de feu
Hans Kettiger-Kuhner ;
les enfants, petits-enfants et arrière-
petits-enfants de feu Dr A. Welti-
Kettiger ;
les enfants , petits-enfants et arrière-
petits-enfants de feu A . Kettiger-Rivoi-
re ;
les enfants, petits-enfants et arrière-
petits-enfants de feu Léon Gendre ;
les familles parentes et alliées Ket-
tiger, Welti , Griete, Peerenboom ,
ont la douleur de faire part du décès
de
Monsieur
Charles KETTIGER
leur bien cher père, beau-père, grand-
père , arrière-grand-père, beau-frère ,
oncle , cousin , parrain et parent , qui
s'est paisiblement endormi après une
longue maladie , dans sa 92me année.
Colombier, le 3 août 1969.
Le soir étant venu Jésus leur dit :
c Passons sur l'autre rive ».
L'ensevelissement aura lieu le mer-
credi 6 août 1969.
Culte au temple à 14 heures.
Domicile mortuaire : Battieux 4.
Culte pour la famille à 13 h 30.
Cet avis tient lieu de lettre de faire part
Dieu est amour.
Monsieur Marcel Chopard , ses enfants
et petits-enfants, à Neuchâtel et à
Genève ;
Monsieur et Madame Robert Chopard-
Imhof , leurs enfants et petits-enfants,
à Bienne et à la Neuveville ;
Monsieur et Madame René Chopard-
Perrier, leurs enfants et petits-enfants,
à Saint-Imier, à Reconvilier et à Cour-
roux ;
Monsieur et Madame Camille Bande-
lier , à Annecy (France) ;
Madame veuve Robert Bandelier , à la
Chaux-de-Fonds,
ainsi que les familles parentes et
alliées ,
ont la douleur de faire part du décès
de
Madame
veuve Mina STEINER
née BANDELIER
leur très chère maman , grand-maman ,
arrière-grand-maman , sœur, belle-sœur ,
tante , parente et amie, enlevée à leur
tendre affection , dans sa 82me année.
2000 Neuchâtel, le 4 août 1969.
(Parcs 53)
L'incinération aura lieu mercredi
6 août.
Culte à la chapelle du crématoire,
à 14 heures.
Domicile mortuaire : pavillon du ci-
metière de Beauregard .
Selon le désir de la défunte ,
la famille ne portera pas le deuil
Prière de ne pas envoyer de fleurs
Cet avis tient lieu de lettre de faire part
t
Monsieur et Madame François Maicr ,
leurs enfants et petits-enfants, à Fri-
bourg, Genève et Lausanne ;
l'Administration, les Religieuses hos-
pitalières et le personnel de l'hôpital
de la Providence, à Neuchâtel,
ont la grande douleur de faire part
du décès de
Léonie MAIER
leur chère sœur, belle-sœur, t a n t e ,
igrand-tante et fidèle collaboratrice ,
que Dieu a rappelée à Lui après une
longue maladie très chrétiennement
supportée et réconfortée par les sacre-
ments de l'Eglise.
Fribourg et Neuchâtel , le 4 août 1969.
L'office d'enterrement sera célébré
en l'église Notre-Dame de Neuchâtel ,
mercredi fi août , à 10 heures , et sera
suivi de l'inhumation au cimetière de
Beauregard, à 11 heures.
Domicile mortuaire : hôpital de la
Providence.
R. I. P.
Cet avis tient lieu de lettre de faire part
Monsieur et Madame André Jacopin ;
Monsieur Luc Jacopin ;
Monsieur Philippe Jacopin ;
Monsieur Arnold Jacopin ;
Monsieur et Madame Pierre Jacopin
et leurs enfants ;
Monsieur et Madame Walter Mûller-
Codoni et leurs enfants ;
les enfants et petits-enfants de feu
Arthur Jacopin ;
les enfants et petits-enfants de feu
Albert Jacopin ;
les enfants et petits-enfants de feu
Charles Schild ,
ont la douleur de faire part du décès
de
Daniel JACOPIN
leur cher fils, frère, petit-fils, neveu,
cousin et ami , survenu dans sa 16mc
année.
Areuse, le 4 août 1969.
(Les Grèves)
Culte au temple de Colombier , mer-
credi 6 août, à 10 heures.
Prière instante de ne pas faire de visite
et de ne pas envoyer de fleurs
Veuillez penser à l'œuvre des Perce-Nei ge,
c.c.p. 20 - 8727
Cet avis tient lieu de lettre de faire part
 Fanfare , discours et verre de I amitié au coup
d'envoi du Championnat du monde des Vauriens
Le ciel s'assombrissait sur Chaumont. Le lac, lui , clans sa liertc û ay on Ces derniers , ajouta-t-il , pour prouver Hcrbulot , et sa femme , avaient de bon-
été choisi pour ces régates mondiales , après avoir été le théâtre des .imi- que le < Vaurien » n'est pas une série nes raisons d'être fiers !
tes européennes des 5 m 50, arborait sa plus belle parure d etc. tl était dépassée , comme le pensent certains , affi- C'est par un vin d'honneur que s'est
bleu de joie , frisé par une petite brise. C'était sa fête, hier , puisque , au chent un entrain , une vitalité et un bon terminée cette cérémonie qui donne le dé-
Cercle de la voile , la fanfare , quelques bons discours arroses d un vin de esprit extrêmement réjouissants. part officiel de ces régates qui se dispu-
l'amitié tout droit venu des coteaux voisins , célébraient , devant une nom- Parmi l' assistance , le créateur de ce tent au large de Neuchâtel et jusqu 'à
breuse assistance, le début officiel de ces régates groupant a Neuchâtel des bateau , l' architecte naval français J.-J. samedi. G. Mt.
bateaux à voile D ortant les couleurs d' une douzaine de nations.
durant une semaine. Aussi , à 1 instar de
Cordiale bienvenue M. Dreyer , se fit-il un devoir de leur
Juché sur la « Pichona » , qui faisait adresser un bouquet de vreux , pour que
office de tribune officielle , M. Jean-Louis ces journées soient heureuses et prodi gues
Dreyer , président du Cercle de la voile en agréables souvenirs.
de Neuchâtel , a su trouver les mots qui Le président de l'exécutif, qui sait n 'ou-
convenaient pour saluer l' assistance , par- blier personne , a su dire merci aux or-
mi laquelle se trouvait le conseiller d'Etat ganisateurs du Cercle de la voile de Neu-
Fritz Bourquin , et souhaiter la plus cor- châtel qui ont travaille des mois à la mise
diale bienvenue aux équipages concurrents. sur pied de cette rencontre ; celle-ci fait
Que le ciel vous soit clément, et les de Neuchâtel un des centres lacustres les
vents favorables , leur dit-il avec simpli- plus actifs du pays. « La ville apporte
cité et bonhomie I son appui à ceux qui ont le courage d' en-
La Militaire , dans sa petiie formation, treprendre » , dira M. Martenet , avant de
qui venait d'introduire avec brio l' allocu- louer les rapports existant entre les auto-
tion de M. Dreyer sur un air joyeux , rités et les animateurs de ce cercle. Et
le représentant des pouvoirs publics lo-
A gauche, M. Dreyer et M. Roulet : le président des organisateurs se fit plus solennelle lorsque les « boys >
caux de célébrer ensuite , en quelques phra-
de service hissèrent aux mâts les couleurs
et celui de la Société internationale des « Vauriens » . des nations engagées. La brise daigna les ses parées de délicate poésie , la beauté
faire doucement flotter , pour achever de du lac de Neuchâtel et l'amour que lui
donner à cette cérémonie son air de fête. portent les riverains.

Fierté et plaisir Un petit bateau

Dernière régate d'entraînement
Durant la journée d'hier , le port du
Nid-du-Crô a vécu des heures d'intense
activité. La jauge a eu lieu et s'est ter-
minée , les concurrents dont les bateaux
n 'avaient pas de normes conformes ont
modifié leurs coques et leurs voiles.
A 15 h le comité de course décidait
d'envoyer les concurrents sur le lac, afi n
de courir la dernière régate d'entraîne-
ment prévue au programme.
A 14 h 50 le départ est donné à une
quarantaine de concurrents. La li gne de
départ , bien qu 'un peu courte , est bien
orientée. Tous les bateaux , sauf un fran-
çais, partaient tribord amures . Après
le départ , les concurrents ont le choix
entre le bord à terre ou le bord au
large. A la première bouée , il semble
que les concurrents qui avaient choisi le
large aient eu raison. L'Allemand F.
Spiegel a passé cette bouée avec une
avance d'environ cinquante mètres sur
le Hollandais Meier. Le Français Gli-
mois précédait un second Hollandais ,
Le comité de course a interrompu la
régate à dix-huit heures les vents deve-
nant de plus en plus faibles. De plus ,
il ne fallait pas manquer la cérémonie
d'ouverture.
Que peut-on conclure après ces ré-
gates d'entraînement ? Les Hollandais et
les Allemands ont des bateaux très ra-
pides par petits airs. Mais n 'oublions
pas que tous les barreurs n 'ont pas jugé
bon de participer à ces régates d'entraî-
nement. Les Suisses et en particulier les
Neuchâtelois , qui connaissent bien leur
lac, sont restés à terre.
Ce matin dès 8 h les concurrents se-
ront à disposition du comité de cour-
se. Si les airs le permettent , la premiè-
re régate devrait avoir lieu aux environs
de neuf heures. La grande inconnue de
ce championnat reste le vent. Les pré-
visions météorologiques ne sont guère
encourageantes : des orages , des vents
faibles-
La cérémonie d'ouverture qui a eu
lieu hier en fin d'après-midi, laisse bien
présager de l'atmosphère générale durant
ce championnat. Y.-D. S.
Neuchâtel ressent comme un grand hon-
neur d' avoir été choisi, avec son lac , pour
M. Ph. Roulet , président de la société
internationale des « Vauriens », Neuchâte-
lois de Zurich , tout heureux de se trou-
faire disputer cette compétition , dira sans ver , pour la première fois , par le hasard
préambule le pré sident du Conseil des circonstances , au pays de ses ancê-
communal , M. Paul-Eddy Marten et , cons- Tandis que la Musique militaire joue , les couleurs des nations enga
tres, chanta la gloire du « Vaurien » et de
cient de l'importance , pour la cité et sa ses adeptes dans le monde entier. aées sont en train de monter aux mâts.
renommée , de la présence de ces hôtes
Le meilleur marché
des voiliers à deux
équipiers
Le «Vaurien» , pour ceux qui l'igno-
rent , est un petit voilier, le meil-
leur marché des bateaux de compé-
titions à deux équipiers, créé il y a
dix-huit ans par M. J.-J. Herbulot ,
architecte naval français , père de
nombreux autres modèles répandus
en Europe.
Le « Vaurien » est le dériveur le
plus répandu dans le monde. Con-
çu pour l'initiation à la voile, ce
bateau donne à qui s'intéresse au
yachting la possibilité de jouir des
joies du lac, aussi bien en prome-

Le mouvement hôtelier à Neuchâtel en 1968

nade qu 'en régate.
En 1968, plus de 2200 « Vauriens »
ont été construits en Europe ce qui
est la preuve d'une excellente vitali-

Août : le mois des étrangers

Le bulletin de statistique du mouve-
ment hôtelier de la ville (qui ne com-
prend pas Chaumont) vient d'être pu-
blié. Il concerne le nombre de nuitées
Armstrong et Aldrin :
des montres...
de dix grammes
lie et l'Autriche.
sur la Lune !
et des arrivées pour l'année 1968. Le
total général des arrivées par pays
s'établit ainsi pour chaque moi s de
l'année dernière :
Janvier (2445), février (2858), mars
(322!)), avriV (4300), mai (472(i), juin
(4734), juillet («345), août (7769 ), sep-
tembre (5922), octobre (4651), novem-
bre (-3524), - décembre (2079).-
En ce qui concerne les nuitées voici
tout d'abord comment s'établissent leur
nombre pour les pays limitrophes :
c'est-à-dire l'Allemagne, la Fiance, l'Ita-
Janvier (1292), février (1787), mars ¦
té pour une série qui va bientôt fê-
ter ses 20 ans d'existence.
En France on compte actuellement
12,600 « Vauriens » en état de navi-
guer, en Hollande 1175 et en Suisse
1800.
Le développement de la série se
poursuit sans cesse. De nouvelles as-
sociations de propriétaires se sont
créées cette année au Portugal , en
Yougoslavie, en Tchécoslovaquie , en.
Angleterre , en Afrique du Nord et
même au Japon.
Une association internationale ré-
git la stricte monotypie du « Vau-
rien » ; elle en contrôle le prix et
l'accastillage, ce qui évite la course
fort onéreuse à l'armement.
La voix du Conseil communal : M. P.-E. Mart enet , président , est monté sur «La Pichona ».
(Avipress J.-P. Baillod)

LE PREMIER A OUT ICI ET LA...

Lorsque le commandant Neil Arm-
strong, le 20 juillet dernier , à 22 h 56,
heure de Houston , fut le premier être
humain à avoir foulé le sol de la
Lune, suivi peu après par le colonel
Edwin Aldrin , pilote du module lu-
naire, les deux cosmonautes apparurent
comme les explorateurs les plus lour-
(1952), avril (3020), mai (2577), juin
(2409), juillet (4609) , août (7160). sep-
tembre (4094), octobre (2561), novem-
bre (1755), décembre (1023).
Quant au total des nuitées , il s'éta-
blit comme suit: janvier (4823), fé-
vrier (5841), mars (6081), avril (7611),
mai (8122), juin (7833), juillet (11231),

dement chargés et les mieux protégés
de tous les temps. Ils avaient sur les
épaules , l' un et l'autre , 240 livres de
combinai son et d'équipement
divers
(120 kg poids terre stre, équivalent à
20 kg sur notre satellite I), dont un
élément , fait curieux , peut être trouvé
par n 'importe qui dans les magasins
d'horlogerie du monde entier : leur
montre , soit tout juste 10 grammes sur
la Lune.
Ces montres , des chronographes Omé-
ga < Speedmaster ,» subirent évidemment
des tests rigoureux à la NASA, ceci
bien avant le vol historique d'Apollo-
XI. Il s'agissait de produits de séri e
modèles courants n'ayant fait l'objet
d' aucune modification si ce n'est le
rempl acement du bracelet par une ban-
de « Velcro » leur permettant d'adhérer
solidement sur les combinaisons spatia-
les.
Ainsi , elles leur ont permis de chro-
nométrer à la seconde près les diffé-
rentes phases de leur mission , y com-
pris leur balade de 2 h 40 sur le sol
lunaire . Jamais montres courantes n 'ont
assumé une aussi lourde responsabili-
té. Pour des raisons pratiques , elles fu-
rent ré glées sur la centrale de Hous-
ton qui dirigeai t les opérations
Les « Speedmaster » , portées par
Armstrong et Aldrin lors de ces pre-
miers pas sur le soi lunaire , battaient
ainsi la mesure terrestre du temps dans
un vide pratiquement total (la NASA,
pour sa part , l' estime à 10 - 12 tor) .
Et bien que ces montres fassent
partie des effets personnesl des cosmo-
nautes qui les portent dans la vie
quotidienne , ils ont dû s'en séparer à
leur retour sur terre. Le programme
de décontamination qu 'ils ont dû su-
bir les a obligés effectivement à se
soumettre à une quarantaine de trois
semaines, et leur matériel également.
Après seulement , ils pourront affronter
l'enthousiasme populaire , tandis que leurs
montres feront encore l'objet de nom-
breux tests scientifiques.
août (13,259), septembre (9651), octo-
bre (8275), novembre (6215), décem-
bre (4073).
Par ailleurs le même bulletin publie
le mouvement de la population durant
le deuxième trimestre des années 1968
et 1969. Il s'établit ainsi : (les chiffres
entre parenthèses se rapportent h l'an-
née 1968.)
AVRIL
Naissances 46 (50) ; arrivées 328
(581) ; arrivées à la suite de mariages
6 (8) ; décès 29 (36) ; départs 705
(793) ; départs à la suite de mariage s
13 (14) ; augmentation ou diminution
+ 133 (— 204).
MAI
Naissances 46 (35) ; arrivées 1054
(1053) ; arrivées à la suite de maria-
ges 15 (8) ; décès 29 (24) ; départs
474 (379) ; départs à la suite de ma-
riage 7 ( 15) ; augmentation ou d i m i n u - qui se souvient , qui cherche à dégager les
tion + 605 (+ 678) .
JUIN
Naissances 47 (50) ; arrivées 441
(472) ; arrivées à la suite de mariages
11 (6) ; décès 34 (33) ; départs 436
(438) départs à la suite de mariages
12 (7) ; augmentation ou d i m i n u t i o n quelle formule à la mode ?
+ 17 (+ 50) ; augmentation ou d i m i n u -
tion du trimestre -f- 755 (+ 724).
Collision
Hier à 17 h 30, M. A. H., domicilie en
Belgique circulait au volant de sa voi-
ture tractant une caravane sur la place
Numa-Droz en direction de Saint-Biai-
se. Alors qu 'il circulait sur la piste de
gauche , il s'est rabattu à droite sans
prendre toutes les précautions néces-
saires et a heurté une voiture françai-
se conduite par M. G. F. B., domicilié
à Villers-le-Lac. Pas de blessé . Dégâts.
À la Neuveville
De notre correspondant :
Un temps lourd , orageux. A travers la
cité serpente le cortège aux flambeaux ,
conduit par la fanfare municipale , cortège
qui s'arrêtera à la place de la Liberté
où se réunit la population neuvevilloise
aux grandes occasions.
Ce soir, c'est la Fête nationale dans la
petite cité pavoisée. Présenté par M. Otto
Stalder , président de la Société de déve-
loppement, l'orateur du jour , M. Francis
von Niederhausern , professeur , conseiller
municipal , monte à la tribune.
< Année après année , nous redécouvrons ,
quelque peu émus , les particularités de no-
tre Fête nationale : drapeaux , flambeaux ,
lamp ions , feux , visages juvéniles émerveil-
lés, esprit simple et profond d'un peuple
grandes lignes d'action de son avenir.
» Tradition désuète surranée ? Quel sens
faut-il encore donner à cette manifestation
inlassablement répétée ? Faut-il rompre avec
le passé ? Imag iner d'autres formes de ren-
contre ? Chasser de notre esprit cet acte
patriotique et le remplacer par je ne sais
» Au contraire , plus que hier , nous avons
un besoin vital de nous retrouver , de re-
penser les constantes fondamentales qui
ont permis à notre Etat , à notre peu-
ple , de subsister , de se développer , d' ac-
céder à un niveau de vie et social toujours
plus équitable et satisfaisant , d'être parmi
les pays les mieux adaptés aux exigences
de la vie moderne et d'avoir la souplesse
nécessaire en vue des transformations fu-
tures de notre société. >
Et l'orateur se livre à une analyse lu-
cide de ces deux piliers de notre démo-
cratie , de ces deux éléments fondamentaux
qui ont caractérisé notre développement et
sont , au seuil de l'avenir , les objectifs
pour lesquels nous devons lutter et espé-
rer.
« Au moment où l'homme vient de réa-
liser un de ses rêves les plus chers , au
moment où , par une merveilleuse collabo-
ration humaine alliant toutes les sommes
être arriverait-il à résoudre ce problème
urgent et mondial. »
Après avoir souligné tous les aspects
de ce problème , son ampleur et sa com-
plexité et évoqué le sentiment de malaise
que nous éprouvons à la pensée que la
majorité de nos semblables souffrent de
la faim , de leur état d'infériorité technique
et économique, de leurs divisions , M. von
Niederhausern conclut :
< Défendons ce qui nous est cher , notre
indépendance ; soyons au service de notre
prochain , de notre voisin. Soyons les di-
gnes successeurs de nos pères. Acceptons
îe dialogue , même si, parfois , il est dif-
ficile. Acceptons-le , afin qu 'il permette de
toujours mieux nous connaître , afin qu 'il
nous permette de résoudre nos problèmes.
Dialoguons en toute quiétude et dignité ,
recherchons enfin un alliage adéquat d'idéa-
lisme et de réalisme. »
Une prière encore, dite par M. Jean-
Willy Clerc , pasteur , le chant du Canti-
que suisse, puis lentement , la foule s'écou-
le vers les quais où s'allume le feu tra-
ditionnel , suivi d'un feu d'artifice tiré sur
le lac et destiné aux trois communes du
bout du lac. Cerlier , le Landeron et la
Neuveville. Un beau feu qui fit l'émer-
veillement des enfants et des adultes ! Ch.
w Hcsuier.ve
.^ m .¦ m .
A dont nous jouissons , pouvons-nous affron-
(c) C'est sous un ciel lourd de menaces,
chargé de nuages chassés vers le nord
que s'est déroulée la fête du 1er août ,
organisée cette année sur l'emplacement
de football dans un cirque naturel de
verdure.
Le nouveau président de commune , M.
Georges Kaltenrieder , ouvrit la cérémonie
en citant les vers de Morax :
Le peuple des bergers
Est libre sur la terre
Nul n 'a pu le soumettre
Par l'épée ou par l'or
Car il n 'a d'autre maître
Que son Dieu juste et fort ,
prélude excellent pour la lecture du Pac-
te de 1291 faite dans un silence impres-
que « L'Avenir » parcourut les rues du
village pour se rendre au port où devai t
se dérouler la cérémonie offic ielle. Les ban-
nières des sociétés locales et des repré-
sentants des autorités accompagnaient les
enfants.
Au port , la musique « L Avenir » ouvrit
la manifestat ion par une marche , puis M.
Claude Botteron , président de l'Association
des sociétés locales , salua l'assistance et
donna la parole à l'orateur officiel , le pro-
fesseur Philippe Muller , député et conseil-
ler général. Celui-ci fit une analyse de la
situation de la Suisse au moment où des
hommes ont posé le pied sur la Lune.
Tirant des comparaisons entre notre épo-
que de technique très poussée et la situa-
tion de l'individu sur cette terre, il se de-
mande si nous sommes assez avancés, en
Suisse, comme ailleurs , pour instaurer sur
cette terre une société réconciliée et fra-
ternelle. Une société d'hommes et de fem-
mes libres , libérés de la faim et de la
peur , libérés de tout ce qui nous a en-
chaînés dans le passé, libérés aussi des
nouvelles entraves que la société program-
mée menace de nous imposer pour assu-
rer son bon fonctionnement.
Sommes-nous assez avancés pour que la
jeunesse puisse développer tout son élan
créateur ? Pour que les gens d'âge mûr
puissent accéder à toutes les formes de la
culture , et que les aînés accèdent au troi-
sième âge sans perdre toute raison de vi-
vre ? Malgré tous les perfectionnements
ter les grands défis humains de l'heure ?
M. Muller met en évidence les plus ur-
gents , soit : l'aide au tiers monde, notre
système éducatif et les conséquences de
notre progrès technique. Pour maîtriser ces
problèmes , nous devons renouveler l'esprit
de dévouement collectif qu 'il y a dans
notre tradition , rappeler que chaque Suisse
est responsable de son Etat et de son
pays, qu 'il est ainsi destiné à être citoyen ,
Voies navigables : les Allemands
qu 'un Suisse qui se dérobe à sa tâche ,
si jeune ou si vieux soit-il , manque à sa
vocation naturelle , et d'une certaine fa-
çon trahit à la fois notre passé national et
notre mission future. Si nous parvenons
à mieux souligner le lien qui est implique
par le fédéralisme , si nous donnons à notre
Confédération tout son poids d'appel mo-
ral à la collaboration et à la coopéra-
tion , peut-être pourrons-nous apporter aus-
si au monde de l'an 2000 une contribu-
tion utile.
Nous pourrions donner l' exemple de la
manière dont un peti t pays réussit à do-
miner les trois défis de notre époque a
l'intérieur d' un cadre qui reste à la taille
humaine , grâce à la participation de tous ,
et surtout de sa jeunesse, dans un élan
pour humaniser la réalité sociale au moins
aussi profondément que nous avons péné-
tré dans les secrets de la nature par notre
science et notre technique. Nous aurions
alors saisi toutes les chances _ de la Suisse
pour l'avènement d'une société d'hommes
libres et libérés , et nous aurions alors aidé
à l'avancement de l'histoire , dans le cadre
qui est le nôtre , et avec les forces modes-
tes, mais réelles, d'un petit pays à la fois
efficace sur le plan techni que et généreux
sur le plan humain.
Le discours de M. Ph. Muller fut ma l-
heureusement perturbé par la pluie , mais
grâce à l'installation de haut-parleurs , il
fut entendu loin à la ronde dans les im-
meubles de Serrières.
L'abbé Sollberger apporta le message re-
ligieux. Il le fit en termes fort heureux
qui furent très appréciés des auditeurs.
L'Hymne national chanté par l'assistance
et accompagné par la fanfare termina la
partie officielle avant que ne furent tirés ,
sur le débarcadère , de très beaux feux
d' artifice.
Notons encore que l'emplacement avait
été préparé de façon fort judicieuse par
les services communaux.

poussent la Suisse retient...

de connaissances, l'homme a pu fouler le
sol lunaire , au moment où s'ouvre devant
Une bonne nouvelle pour les automobilistes nous une ère de prospérité nouv elle, les
deux tiers de l'humanité souffrent de faim,
de malnutrition, d'analphabétisme , de con-
Passage à niveau des Deurres:
fl its internes et partisa ns.
» Quel paradoxe ! Et po urtant , si l'hom-
me s'ingéniait à recherch er les applications
humanitaires -de ses découvertes , alors peut-
sionnant par M. Rémy Scheurer, conseil-
ler général. M. Jacques Février , pasteur
de la paroisse , parla de la mission que
la Suisse est appelée à jo uer dans le mon-
de et termina son discours par la prière A u j o u r d ' h u i , le Rhin est navigable jusqu 'à R h c i n f e l d e n .
après quoi M. André Chappuis. conseil-
ler général et nouveau député au Grand Le Conseil des ministre s de Bade-Wurtemberg a décidé récemment
conseil, mont a à la tribune pour pronon- de provoquer au début de l'année prochaine l' ouverture de négociations
cer une allocution qu 'on attendait avec avec les autorités de la Confédération suisse en vue de l' a m é n a g e m e n t

FERMETURE DÉFINITIVE intérêt.

Hier , lundi 4 août 1969, le dernier
passage à niveau situ é sur le territoire
de la commune de Neuchâtel a cessé
d'exister. Aux Deurres, où de très gra-
ves accidents se sont produits, les bar-
rières des CFF de la ligne des Monta-
gnes neuch âteloises ne se baisseront plus
au passage des convo is. Et les auto-
mobiliste s ne franchiront plus cet étroit
« coupe-gorge ».
Grâce à la décision des autorités com-
munales du chef-lieu, ratifiée par le
Conseil général, qui vota du même coup
le crédit nécessaire à cette amélioration ,
le passage à niveau des Deurres à vécu.
Pour se rendre soit à Serrières, soit à
Peseux, les automobilistes ont à leur dis-
position la nouvelle rue Varnoz et le
chemin de la Justice notablement élargi
dans sa partie inférieure.
Quant à la rue Caselle, nouvelle elle
aussi , elle trouvera son prolongement en
direction des Draizes-Peseux ultérieure-
ment.
Nous reviendrons demain sur cette
réalisation qui est une bonne nouvelle
pour les automobilistes.
Un chômeur
dans le canton !
L'Office cantonal du travail nous commu-
nique la situation du marché du travail et
état du chômage à fin juillet 1969 . Elle se
présente ainsi :
Demandes d'emploi : 72 (85) ; places va-
cantes : 384 (389) ; placements : 71 (79) :
chômeurs complets : 1 (6) ; chômeurs par-
tiels : 4 (8).
Les chiffres entre parenthèses indiquent
la situation du mois précédent.
Relevant que l' esprit civique s'est affai-
bli à mesure que se développe un maté-
rialisme exacerbé , il fit allusion à la pen-
sée du grand historie n Karl Hilty : .Un
peupl e capable de grandes choses ne les
réalise que dans le malheur et le dan-
ger.
Il n 'y eut pas de musique et pas de
chant mais le magnifiq ue embrasement du
leu de sarments de nos vi gnes. Les ruel-
lcs _ du vieux village étaient décorées avec
goût t émoigna nt du désir de chacun de
participer à cet anniversaire.
® A Serrières
(c) Malgré le temps menaçant et une
averse intempestive , vers vingt heures , le
cortège des enfants conduit par la musi-
(lu Rhin de Rhcinfelden à l'embouchure de l'Aar .
Cette initiative est conforme au « plan général du trafic 1966 » adopté
par cet Etat allemand . Elle démontre que nos voisins du nord , qui con-
naissent par expérience les avantages de la navigation intérieure , ne s'em-
barrassent pas de calculs théoriques et d'études subtiles ; ils vont de
l'avant et développent leur réseau de voies navigables.
La décision de l'Etat de Bade-Wurtemberg augmente les chances de
réalisation de la liaison transhelvétique.
En 1972 , poursuit le bul letin du Centre patronal vaudoi s (l'information
et d'action , la deuxième correction des eaux du Jura sera terminée. De
ce fait , la voie navigable s'étendra d'Yverdon à F l u m e n t h a l , c'est-à-dire sur
90 kilomètres. L' aménagement du Rhin supérieur de Bâle à l'embouchure
de l'Aar portera sur 66 kilomètres . Cette étape franchie , il subsistera
91 kilomètres à ouvrir pour que la liaison Bâle - Yverdon soit réalisée.
Les autorités allemandes jo uent un rôle moteur. Il est dommage que
ce dynamisme soit compensé en Suisse par le frein du pouv oir fédéral.
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? ? ? ? ? ? ? ? Q Q Q Q Q Q _ _ Q -3 E- E2 -- _3 Q Tél. 5 74 14 - Neuchâtel
HIlHa_aB___-&__3___E-__E______ 16, fbg de l'Hôpital. au bureau du journal.

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Neuchâtel... 6 étages d'exposition - 30 vitrines Meubles Meyer

Feuilleton de la « Feuill e d'avis de Neuchâtel » — Plus vite elle partira , mieux cela vaudra , reprit En outre, c'était Pamela qu'il voulait épouser. Le sou- et répondit comme il convenait. Il déjeuna à Grags et
Pamela avec une lueur méchante dan s ses yeux noirs. haitait-il vraiment ? Elle venait de lui apparaître sous se montra un aimable convive. Au début de l'après-

LA FEMME DU LAIRD — C'est une jolie fille, déclara Jim, pourquoi ne

ROMAN
oar
RUTH FLEMING
Traduction de Mireille Dejean
Il fut reçu chaleureusement. Pamela rougit lorsque
leurs regards se croisèrent. Elle lui offrit du whisky
qu'il but avec plaisir. Puis tous s'installèrent devan t
la cheminée (Je la salle de séjour si gaie et si confor-
table.
— Essayez une pipe de mon mélange, proposa Jim
Macfarlane , et racontez-nous les faits nouveaux.
Un instant le silence régna , puis Jan dit vivement
Que les fiançailles de son frère étaient rompues. Un
chœur d' exclamations suivit. Instinctivement Jan regar-
da Pamela. Asa grande surprise, il remarqua deux ta-
ches rouges sur les joues de la jeune fille qui dit avec
animation.
— J'en suis ravie , c'est une créature stupide que je
ne voudrais pas comme bel
Elle s'interrompit. Jan se demanda si elle avait voulu
dire < belle-sœur ». Cela lui déplut. Considérait-elle
donc comme certain qu'il l'épouserait.
— Que s'est-il passé ? interrogea Enid.
— Gervase s'est mal conduit. C'est de sa faute. Il
est à Paris en ce moment, j'ignore quand il reviendra.
Cette histoire est un rude coup pour ma mère.
— Où est Rosemary ? s'informa Mme Macfarlane.
— Au château, elle s'est foulé la cheville.
(Copyright Miralmonde)
l'épouseriez-vous pas, Jan ?
Un rire général salua cette question , mais les trois
femmes jetèrent au pauvre Macfarlane des regards fou-
frôyants. Pamela se leva et dlit qu'elle armerait fumer
20 une cigarette au jardin. En parlant , elle regardait Jan ,
il se leva pour l'accompagner. Quand ils furent hors
de portée de la voix , Enid s'écria :
— Où as-tu la tête, papa ? Tu dis des choses épou-
vantables... Jan et Rosemary.
— Tu sais pourtant bien que nous souhaiton s qu 'il
épouse Pamela , lui rappela sa femme d'un ton ulcéré.
Veux-tu anéantir les espoirs de ta fille, en mettant cette
idée ridicule dans la tête de Jan ?
Macfarlane protesta d'e ses bonnes intentions et com-
me le terrain devenait brûlant , il prétexta un coup de
téléphone à donner pour se retirer.
Jan et Pamela marchèrent un instant en silenice. Elle
était furieuse contre elle de s'être montrée si peu ha-
bile et cherchait un moyen de réparer sa gaffe. Jan
réfléchissait. L'antiphathie de Pamela pour Rosemary
sautait aux yeux. Quelle pouvait en être la raison ?
Pourquoi qualifier la jeun e fille de « stupide ». Il in-
terrogea sans détour.
— Pourquoi détestez-vous Rosemary ?
— Je ne la déteste pas , mais, elle ne me paraissait
pas la femme qu 'il fallait à Gervase.
— Elle aurait fait pour lui , comme pour n 'importe
quel homme, une épouse parfaite.
— Vous l'admirez, dirait-on ? répliqua Pamela qui
se mordit la lèvre.
— Certes, je l'admire. Gervase s'est conduit comme
un vaurien. La pauvre petite est désespérée.
Il revoyait la tête enfouie dan s les coussins, les
épaules secouées par les sanglots. Epouser Rosemary.
Ce n 'était pas possible. Elle aimait Gervase. Comment
pourrait-elle épouser le frère de l'infidèle ? Risible !
un jour nouveau. Il s'étonnait des propos inamicaux
qu 'elle avait eus à l'égard d'une jeune fille qu 'elle con-
naissait à peine. Et cette remarque imprudente ! Elle
avait don c décidé de dlevenir sa femme, avant même
qu'il le lui propose. Ah 1 mais cela ne lui plaisait pas
du tout !
Epouser Rosemary, cette délicieuse, cette charmante
créature, lui faire oublier l'infidèle, se faire aimer
d'elle ? Sa mère serait furieuse. Bah 1 pensa-t-il avec
insouciance, Rosemary fera bien la conquête de la
vieille dame. Et les enfants ? Neville l'aimait beaucoup,
et elle serait pour Jane une amie et une conseillère
parfaite.
Un Elliot pouvait parfaitement réparer le mal causé
par un autre Elliot.
La voix aigre et tranchante de Pamela interrompit
ses réflexions.
— Jan , voilà deux fois que je vous demande une
cigarette.
Avec soumission, Jan sortit son étui. Lorsqu'il lui
donna du feu , il remarqua l'expression dure des pru-
nelles sombres. Une question lui traversa l'esprit. Com-
ment s'entendrait-elle avec Neville ?
— Mon fils me préoccupe, Pamela, que feriez-vous
de lui, si vous étiez à ma place ? Il est désobéissan t et
colérique.
— Envoyez-le dans un internat, on l'y dressera et
on lui inculquera rapidement les manières dVun gentle-
man , répondit-elle sans hésitation.
— Parfois, je me demande si ma mère le comprend,
reprit Jan.
— J'ai l'impression que Mme Elliot le comprend
parfaitement.
Pamela renversa la tête en arrière, cette conversa-
tion l'ennuyait ; comme ils rebroussaient chemin, elle
se lança dans la description enthousiaste d'un cheval
que son père venait d'acheter. Jan l'écouta poliment
midti, il prit congé, sauta en selle et salua d'un geste
de la main ses amis assemblés sur le seuil. Pamela
laissa ses parents rentrer dans la maison , espérant que
Jan se retournerait pour lui dire un dernier adieu , mais
il ne se retourn a pas.
XXX
Le jour où Rosemary quitta la chambre, il pleuvait
à torrent, de grosses vapeurs grises tombaient d'un ciel
noir et masquaient les collines. La jeune fille s'installa
dans la bibliothèque et écouta la pluie tambouriner.
Elle marchait sans peine et rien ne la retenait plus
à Drumcorrie. Dans le fauteuil près du feu , elle s'ef-
forçait de trouver le courage d'annoncer à Jan son
prochain départ. Un profond désespoir l'accablait , elle
avait compté sa fortune , il lui restait dix livres et
quelques shillings.
Elle lissa soigneusemen t sa robe , sa garde-robe de-
vrait durer des années... Sur la table à portée de sa
main, il y avait des jounaux , mais elle n 'avait pas
envie de lire. C'est, plongée dans ses tristes réflexions
que Jan la trouva. Il referma, sans bruit, la porte sur
lui et, le dos appuyé au lambris de chêne, il regarda
longuement la jeune fille, percevant sa tristesse et
s'en émouvant. Rosemary soupira, Jan s'avança vers
elle.
— Je suis heureux de vous revoir, Rosemary. Com-
ment vous sentez-vous ? Encore un peu incertaine sur
vos jambes, n'est-ce pas ?
Il s'immobilisa près die son fauteuil et contempla la
petite silhouette abandonnée. Lorsqu'elle lui répondit ,
il dut se pencher pour entendre ses paroles tant sa
voix était assourdie.
— Jan, je suis guérie, je dois retourner en ville.
— Oh ! non , à votre place, je resterais encore.
(A suivre)
 g mjMPNJLQUE PU yAj ^PE T R A V E R S
^ 11S
AU TRIBUNAL DE POLICE DU VAL-DE-TRAVERS
(c) Le tribunal de police du Val-de-Travers
a tenu audienc e lundi après-midi à l'hôtel
de district, il était présidé par M . Jean-
François Béguin , juge suppléant , lequel sié-
geait pour la première fois, assisté de
M. Gaston Sancey, greffier.
DES VOITURES ENTRE ELLES
H. K . de Boveresse et C. M. des Ver-
rières circulaient d'ouest en est sur la
Pénétrante le 2 janvier écoulé. La route
était glissante et humide. Après avoir mar-
qué un stop à la sortie de Fleurier, la
voiture de H. K. qui était en tête prit de
la vitesse suivie à distance par celle de
C. M. lequel la perdit bientôt de vue.
Entre Fleurier et Boveresse, à l'endroit où
la route fait une courbe, C. M. se trouva
soudain en présence de la voiture de H. K.
qui s'était arrêté pour prendre sa femme
rencontrée en chemin. Surpris , et déclare -
t-il d'autan t plus que H. K. n 'avait pas
mis son clignoteur, il freina mais ne put
éviter toutefois le choc, lequel n'occasion-
na heureusement que des dégâts matériels.
Les témoins entendus n 'apportent rien de
nouveau et après intervention de leurs
mandataires H. K. est libéré. Quant à
C. M., il écope 15 fr. d'amende assortis
de 20 fr. de frais.
TENIR SA LANGUE AU CHAUD
F. B. de Saint-Sulpice est sur le banc
d'infamie pour répondre de dénonciation
HORRIBLE ACCIDENT SUR UN CHANTIER DE CRANS
Deux ouvriers meurent écrasés,
un troisième grièvement blessé
(c) Lundi, vers 17 h 45, sur le chantier
de construction d'une villa, à Bulin , com-
mune de Crans-sur-Nyon, un groupe
d'ouvriers mettait en place des éléments
de béton préfabriqué avec un vérin hy-
draulique. Soudain , la paroi de la villa
se disloqua et une partie du toit écrasa
les ouvriers. Deux d'entre eux ont été
tués sur le coup. Il s'agit de MM. Char-
les Châtelanaz, 32 ans, contremaître,
domicilié à Montreux et Calvo Faustino ,
du même âge, chauffeur à Nyon. Le
VUITEBŒUF
Voiture hollandaise
complètement démolie
(c) Hier, à 8 h 40, à l'entrée du village
de Vuitebœuf , une voiture hollandaise qui
venait de Vugelles-la-Mothe, a coupé la
route à un camion qui circulait en direc-
tion d'Yverdon. L'auto est hors d'usage
et ses occupants s'en tirent sans blessure
grâce à leurs ceintures de sécurité. La
gendarmerie d'Yverdon a procédé au cons-
tat.
Lucens : château en Romandie
La vallée de la Broyé, qui fut de tout
temps la grande route entre le Léman et
le Rhin , est jalonnée de châteaux. Celui
de Lucens a fort belle allure. Sa masse
imposante , flanquée de tourelles, son mo-
numental donjon , dominent le paysage. De
la route , il paraît adossé à la colline cou-
verte de forêts dont cependant un profond
ravin le sépare. Juché sur ses terrasses, il
semble un nid d'aigles gigantesque, qui
commandait le défilé et défiait l'ennemi
à l'époque où les terrasses superposées
étaient des remparts. La composition du
château est hétéroclite. Chaque siècle y
a laissé des traces.
Propriété de l'évêque de Lausanne, le
château fut primitivement en bois , et des-
tiné à protéger Moudon des envahisseurs
nordiques. Un comte du Genevoix s'en
empara et le détruisit. Puis, vers 1150,
récupéré par l'évêque, le fort fut de pierre.
C'est Landri de Dûmes , prélat bâtisseur,
qui en serait l'auteur , comme du château
de Glérolles, de la Tour de Marsens et
de l' actuelle cathédrale de Lausanne. En
1177, Landri de Dûmes résigna ses fonc-
tions épiscopales et se retira à Curtilles
pour s'y adonner à l' agriculture. On a pré-
tendu que les Zaehringen ayant saccagé le
château de Lucens, il fut restauré par 1 eve-
que Roger, en même temps que les for-
tifications de Moudon. En fait , Lucens
connut aussi des années paisibles ; il était
résidence d'été des prélats lausannois , qui
y partageaient leur temps entre le repos ,
la promenade et la chasse. Certains ne
dédaignaient point la littérature , lisaient
des romans ou composaient des
tout en préparant leurs mandements, sans
poèmes,
oublier leurs devoirs pieux et profanes.
Ces séj ours champêtres furent parfois sortir
trou-
blés par des drames. En 1405 au
fut
de son lit , Guillaume de Menthonayignore
tué par son barbier Menolet. Oon
la raison de cet assassinat. Mais la « Chro-
nique » de Schelling nous en a tran smis
deux images : l'une montre l'évêque cou- dans
son lit , coiffé de sa mitre , la figure
pée d'une balafre et le meurtrier estimage de-
bont , son épée à. la main ; 1 autrebarbier ,
nous fait assister au supplice du
Jean
à qui l' on brisa les os. En 1468, chute , la baronne de Pont-Witilliamoz , née Bur-
Michel mourut des suites d' une
dont ni son médecin ni les rebouteux des
environs n 'avaient pu le prémunir.
Lors des guerres de Bourgogne, les
Confédérés pillèrent le château et le brû-
lèrent Mais il fut reconstruit rapidement
puisque, en 1532, Sébastien de Montfau-
con y recevait le duc de Savoie en
grande pompe, et ce furent de pantagrué-
liques festins.
Après leur conquête-promenade , les Ber-
nois aménagèrent le château comme ré-
sidence du bailli de Moudon. Les gens
de cette ville en furent fort déçus. Ils
auraient aimé offrir l'un de leurs châ-
Tragique accident sur la route du San Bernardino
TROIS MORTS
Un très grave accident de la circu-
lation s'est produit hier sur la route du
San Bernardino non loin de Mesocco.
Une voiture conduite par M. Luigi Mo-
relli, âgé de 74 ans, ressortissant ita-
lien, habitant à Rome, est sortie de la
route et a fait une chute d'une trentai-
ne de mètres le long d'un talus.
Le conducteur et ses passagers, sa
femme Carolina âgée de 71 ans, et Mme
m e
ANNEE
calomnieuse et induction de la justice en
erreur. 11 ne comprend pas pourquoi il
se trouve au tribunal alors que, dit-il ,
la plainte le concernant a été retirée. Il
faut toute la persuasion du président pour
lui faire comprendre que de tels délits
se poursuivent d'office , ce qui d'ailleurs
le laisse sceptique. A quoi toute l'affaire
se résume-t-elle ? A ces éternelles histoires
villageoises où Madame telle et telle l'a
dit à tel et tel. A la base, un trafic d' ab-
sinthe , révolu depuis plusieurs années et
pour lequel D. le plaignan t a été puni en
son temps . Nombreux sont ceux qui s'ex-
posent en ayant la langue trop longue à
venir s'expliquer un jour à Môtiers.. . Les
témoins entendus dans cette affaire relèvent
que des bruits courent mais qu 'aucune
preuve ne peut être apportée. En définitive ,
il s'agit d'une vieille rancune , une sorte
de règlement de compte, oratoire. Finale-
ment devant la complexité de la chose
le tribunal libère F. B. et met les frais à
la charge de l'Etat.
JEUNESSE IMPATIENTE
C'est un tout jeune homme de Couvet
qui comparaît à la barre. Un jeune comme
beaucoup d' autres qui s'impatientaient
d'avoir un volant dans les mains. Seule-
ment ce sont les fonds qui faisaient dé-
faut pour acquérir l'objet de tant de rê-
ves. Alors il a quand même acheté une
voiture à crédit , avec bien entendu réserve
troisième, un ouvrier espagnol , griève-
ment blessé, a dû être transporté à l'hôp i-
tal cantonal à Genève . La cause de
l'accident n'est pas encore connue. Le
juge informateur a ouvert une enquête.
YVERDON
Affluence record
(c) La plage d'Yverdon a conn u dimanche
une affluence record évaluée à près de
3000 personnes avec une forte majorité
de touristes français. D'autre part le ba-
teau « le Cygne » qui a son port d'attache
à Yverdon , a transporté 214 voyageurs
le_ soir du 1er août , 477 durant la jour-
née de dimanche , 70 samedi soir et 41
dimanche soir.
GRANDSON
Accrochage
(c) Un train routier et une déménageuse
se sont accrochés lors d' un croisement ,
hier vers 17 h 50, à la nie Basse à
Grandson. Gros dégâts matériels, constat
par la gendarmerie de Grandson.
teaux car comme Cadet Rousselle, ils en
possédaient trois. Puis ils se consolèrent,
et celij ne les empêcha point de chanter
à l'arrivée d'un nouvau bailli un cantique
remerciant l'Eternel d'avoir créé les Ber-
nois... pour gouverner les Vaudois. Les
Bernois consolidèrent les fondations du
château , aménagèrent des salons confor-
tables. Si, dans la grande cheminée, on
pouvait toujours cuire un bœuf entier ,
dans les cuisines modernisées, madame la
baillive préparait des pâtisseries selon les
meilleures recettes des bords de l'Aar :
des « Gugelhpfs » et des « Krânzlis ».
Parmi les baillis qui habitèrent au châ-
teau de Lucens, il y eut un Wagner a
qui on reprochait de ne pas sanctifier
le saint jour du dimanche et de vendre
du vin sans payer de taxe. Le dernier
bailli fut François-Rodolphe de Weiss. Au-
teur d'un ouvrage de politique , de philo-
sophie et de morale , qui eut dix éditions
et fut lu jusqu 'en Russie, il n'avait pas
le génie que lui prêta le doyen Bndel.
Mais il ne craignait pas d'émettre des
idées originales. Il prônait un despotisme
éclairé et pacifique : réprimer la supersti-
tion et abolir la servitude lui semblaient
préférables à livrer des batailles. Il croyait
le cœur de l'homme innombrable et qu il
est aussi facile d' aimer avec la même ar-
deur candide et enthousiaste pour la tren-
tième fois que la première. En 1798, les
Bernois le chargèrent de réprimer 1 insu-
bordinatio n de leurs sujets vaudois. 11
n'y réussit pas. Le général de Weiss ga-,
gna les lointaines Allemagnes. Plus tard
il en revint et, seul et désespère, il se
suciida dans une auberge de Coppet.
Devenu propriété nationale , le château
de Lucens passa de mains en mains. A plu-
sieurs reprises, il fut institut de jeunes
gens qui pouvaient grimper aux murailles
et s'entraîner à la varappe , ou chasser
le lièvre dans les bois voisins. Le philo-
sophe Charles Secretan , en parcourant le
chemin de ronde , songeait qu 'à défaut
d'une robe d'ermite ou d'une haquenée
il lui aurait fallu une toque de plume
et sonner du cor... A Vienne, où elle
assura à son fils une carrière brillante ,
namd , rêvait du vieux château et de la
petite église qu 'avait desservie son père.
Aujourd'hui , le château de Lucens est
le siège d'une fondation bri tannique con-
sacrée à la mémoire de Cona n Doyle.
Vous y verrez son cabinet de travail
reconstitué. Vous admirerez sa bibliothèque
et les nombreux volumes qu 'il édita, des
manuscrits , des photographies. Tout ce qui
peut évoquer l'œuvre du médecin-écrivain
fécond, père de Sherlock Holmes et du
roman policier ou fantastique, est rassem-
blé sur les rives de la Broyé. De nou-
veaux fantômes peuplent le vieux manoir
Edvige Ghilardi , de 55 ans, ressortis-
sante suisse, de Sementina, mère d'un
joueur de l'équipe de footbal l de Bel-
linzone ont été tués sur le coup.
On croit que l'accident est dû à une
panne mécanique ou à un malaise subit
du conducteur. M. et Mme Morelli
étaient des amis des Ghilardi et se
trouvaient au Tessin pour des vacances.
DU COURRIER
de propriété. Un accident sérieux a mis
fin au grand rêve , et malheureusement l'in-
téresse a vendu l'épave, et disposé du
produit de cette vente ce qui lui vaut
d'être poursuivi pour abus de confiance. Pour
ce grave manquement , il est condamné
à une peine de prison de 38 jours avec
deux ans de sursis et au paiement des
frais s'élevant à 365 fr. 15.
Une quatrième affaire figurant au rôle
a été renvoyée à une prochaine audience.
Allocution et accordéon...
(c) Particulièrement bien organisée , la fête
du 1er Août s'est déroulée comme chaque
année clans le préau du collège joliment pa-
voisé. Après l'hymne national , on entendit
une allocution du pasteur Monin. Le prési-
dent de commune , M. Robert Hainard , fit
ensuite un clair et complet tour d'horizon ,
insistant notamment sur la mission de la
Suisse à l'égard du tiers monde et fêta les
jeunes citoyens de 20 ans en leur remettant
là brochure sur le Val-de-Travers . Tout cela
fut entrecoupé de gracieux morceaux d'ac-
cordéon exécutés par les membres de la
• Gaîté • . La fête se termina par le feu
traditionnel et de nombreux feux d'artifice
envoyés vers un ciel exceptionnellement pur
par les employés communaux.
Le bras arraché
dans un accident
CORSIER (ATS). — Une voiture im-
matriculée dans le canton de Berne dou-
blait un train routier , dimanche soir sur" la
r o u t e Vevey - Châtel - Saint - Denis, lors-
qu 'elle a heurté une motocyclette roulant en
sens inverse, sur le territoir e de la com-
mune de Corsier.
Les deux ocoupants du véh icule tamponné
furent projetés dans un champ bordant la
route. Ils ont été relevés grièvement bles-
sés et conduits à l'hôpital cantonal à Lau-
sanne. Le conducteur de la motocyclette a
notamment eu un bras arraché.
LAUSANNE
Projeté à plusieurs mètres tunnels,
par une douche
inattendue
(c) Hier, vers 10 heures, au débouché de
l' avenue de Savoie sur celle de Monlbe-
non, une importante conduite d'eau a sauté
dans le chantier ouvert par la direction
des téléphones.
La fouille creusée depuis quelque temps
se remplit d'eau en quelques minutes , tan-
dis que le service des eaux , alerté, ferma les
vannes. Un coup de pioche malencontreux
a-t-il percé la conduite ? Toujours est-il
qu 'un ouvrier qui se trouvait dans la
fosse fut projeté à plusieurs mètres par
la violence du jet , qui l' aspergea copieu-
sement , sans le blesser, heureusement.
Des pompes furent mises en . batterie
pour évacuer l'eau dans un collecteur pro-
che de là.
... système de., freinage, . Westinghause à. air. . ..Mais , au moment précis où les, deux
et s entretiennent en franglais avec les
autochtones. De quoi parlent-ils ? Peut-être
de la centrale nucléaire voisine ?
Au pied du château rénové, dont la
façade s'orne d' un ours de Berne , parfois
contesté par des descendants de ces j eu-
nes gens à qui jadis un bailli donna une
belle coupe pour les récompenser de leur
gentillesse à son égard, le bourg s'étend.
Dans son jardi n, fleuri de capucines et
de marjolaines, parfumé de résédas et
de chèvrefeuilles, la poétesse Vio Martin
écrit. Des tracteurs s'en vont aux champs;
les machines des fabriques tournent. Un
chat noir monte le sentier du château.
Henri PERROCHON
MOUDON
Nouveaux bacheliers
(c) Sept anciens élèves du collège de Mou-
don viennent de terminer avec succès leurs
études gymnasiales à Lausanne ou Neuchâ-
tel . 11 s'agit de MM. Yves Depeursinge, Da-
niel Gaillet , Ernest Zurcher et Mlle Pinfe-
retti (baccalauréat es sciences).
M. François Besson (baccalauréat es let-
tres , mention latin-m athématiques).
Mlle Anne-Marie Guignard (baccalauréat
es lettres latin-anglais).
M . Philippe Jaton (baccalauréat es lettres
la lin-anglais-allemand), à Neuchâtel.
M. Yves Depeursinge a obtenu , en outre,
le prix G. Kolb, attribué au meilleur élève
en mathématiques .
i^^J^f^^S^^ En
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Chamonix : deux
Tchèques sont passés
à l'Ouest
CHAMONIX (ATS-AFP). - L'équipe
tchèque « Auto-Skoda » de hockey sur
glace qui avait joué deux matches pour le
challenge européen du Mont-Blanc est re-
partie avec deux hommes en moins. En
effe t , les avants Sanda et Barta ont disparu
après le match joué samedi , en nocturne.
Tandis que leurs camarades dînaient à
la patinoire, ils ont pris leurs bagages
à l'hôtel et sont partis sans avoir prévenu
personne ds leurs intentions.
Toujours l'affaire Kennedy
NEW-BEDFORD (AP). — Le procu-
reur de district Din is compte intervenir
auprès d' une autre juridiction pour ob-
ten ir l' ouverture d' une enquête sur l'ac-
cident d' automobile du sénateur Edward
Kennedy.
Sa requête initiale a été rejetée ven-
dredi par la cour supérieure du Massa-
chusetts qui a estimé que l'affaire était
du ressort du tribunal de district.
L'ONU et les « mini-pays »
NATIONS-UNIES (AP). — L'institut des
Nations unies pour la recherche a publié
une étude sur « le statut et les problèmes
des petits Etats et territoires » proposant
que l'ONU les garantissent contre toute at-
taque extérieure .
Ces « mini-pays s qui n'ont ni défense,
ni alliance militaire , fait remarquer le rap-
port , < contribuent d'une certaine manière à
la détente et au désarmement général >.
DU V A L - D E - T R A V E R S
LORS DE L'INSURRECTION ROYALISTE DE 1856
Le concierge du château de
Neuchâtel était de Travers
(sp) Dans la nuit du 2 au 3 sep-
tembre 1856 , un commando de ro-
yalistes neuchâtelois tenta de remet-
tre en question les acquisitions répu-
blicaines de 1848 en s 'emparant du
château de Neuchâtel et de ses oc-
cupants , les conseillers d'Etat.
Dans son étude Sur Alexis-Marie
Piaget , l' ancien conseiller et secrétaire
d'Etat , Aimé Humbert rappelle que
le concierg e du dit château élan
alors un ressortissant de Travers :
Félix Jeanrenaud. Et il ajoute : « Il
f u t brusquement réveillé par la com-
motion d' un violent coup de madrier
lancé du dehors contre la ferme-
ture centrale du portail. Il se hâta
de descendre de sa loge en criant :
« On y va ! » Lorsqu'il eut tiré les
verroux , tourné la clef de la ser-
rure , ouvert la porte du château , il
recula de surprise , mais non d'effroi ,
car il avait devant les yeux un de ses
camarades de cabaret , connu de toute
la ville pour son zèle royaliste c:
remplissant en uniforme dans ce mo-
ment l' office de sapeur.
— Tiens , c'est toi, Rosallaz, lui
dit Jeanrenaud ; je croyais pl utôt fai-
re entrer mes Traversins.
— Allume toujours, Félix , et va
éclairer ces messieurs , rép liqua le
sapeur en livrant passage à des of-
L'époque héroïque d'un chemin de fer
Lorsque, hier, j'écrivais que les chemins
de fer ont connu , il y a moins d' un siè-
cle; leur époque héroïque, en parlant
de notre ligne Neuchâtel - Val-de-Travers , aux
je n'exagérais pas.
11 s'est agi au départ d'engagements fi-
nanciers pour une entreprise cconsidérée
comme aventureuse. 11 a fallu percer des
bâtir des ponts , établir un bal-
last et poser des rails, à la force des
bras. Finalement , on est arrivé au but.
C'est alors que nos pères ont connu
ces voyages qui , dans nos régions acci-
dentées, donnaient autant de sensations que
nous en ressentirons sous peu en suivant
le chemin , déjà tracé par les cosmonau-
tes, de la Terre à la Lune.
Au long de cette pente d'Auvernier à
Noiraigue , et de Travers aux Bayards , une
pente pourtant régulière, les vieilles loco-
motives du type « Bourbonnais » aux roues
de très grand diamètre , tiraient ou rete-
naien t avec peine les convois de l'époque.
Quant aux voitures, elles étaient légè-
res, mal éclairées et peu chauffées. On
y accédait comme dans les vieux vagons
français, par des portières donnant sur
les compartiments de voyageurs, ce qui
comportait certains dangers. Surtout , le
continu , n'existait pas encore et, par con-
séquent, l'on ne connaissait pas la sécu-
rité d'aujourd'hui.
UNE DESCR IPTION RÉALISTE
L'auteur neuchâtelois Louis Favre, qui
a donné son nom à une rue de Neu-
châtel et à la rue principale de sa ville
natale de Boudry, a rédigé à l'époque, en
1880, une nouvelle, « L'Aspirant » , dans la-
quelle il décrit un voyage en chemin
IVALA I
1
« Jeux sans frontière » à
Marti gny : l'Euro p e unie
Martigny a reçu hier dans ses murs
les concurrents de l'émission bien connue
« Jeux sans frontières ». Ceux-ci arrivaient
de diverses cités européennes, doit Hal ,
Minden , Foggia , Dunbar , respectivement en
Belg ique, en Allemagne, en Italie et en
Grande-Bretagne.
Les diverses équipes vont s'affronter mer-
credi soir au cours d'une émission qui
sera retransmise par l'Eurovision à plus
de 350 millions de téléspectateurs.
Une centaine de techniciens , ouvriers
spécialisés , et manœuvres travaillent de-
puis plusieurs jours à Martigny pour fai-
re de cette émission un succès.
Parti du travail
israélien : pas un
pouce de terrain
TEL-AVIV (AP). — Le parti gouverne-
mental (parti du travail) a annoncé lundi
une plate-forme électorale don t il ressort
qu 'Israël main tiendra son attitude de défi
à l'égard des Etats arabes et des décisions
do l'ONU.
Pas de recul aux lignes de démarcation
d'avant la guerre des six jours, mais « fron-
tières sûres, agréées et reconnues » issues
de négociations directes avec les Arabes,
pas d'abandon du quartier arabe de Jérusa-
lem, mais sauvegarde des droits des deux
communautés et des lieux saints de toutes
les confessions, tels sont les points princi-
paux de ce programme qui ne tient pas
compte des résolutions de l'ONU contre
l'annexion de la vieille ville de Jérusalem.
Une autre clause déclare qu 'Israël con-
servera des « frontières de séourité stratégi-
ques », ce qui souligne le conflit entre le
général Moshe Dayan et les autres diri-
geants du parti gouvernemental.
Première dans les Alpes
EVIAN (ATS-AFP). — Deux jeunes grim-
peurs, Bernard Verrier et Charles Delerce,
de Paris, viennent de réussir une première
dans la face nord de la pointe Yvonne de la
dent d'Oche , dans les Alpes. L'itinéraire em-
prunté était la grande fissure oblique qui
aboutit à la brèche et rejoint la voie Ne-
plaz.
Cette escalade qui a nécessité 5 relais,
17 pitons en place, comprend des passages
do quatrième et cinquième degrés.
ficiers suivis d' une troupe sous les
armes.
L'irritation < ferrug ineuse » du Val-
de-Travers contre le Conseil d'Etat
rendait assez plausible la supposition
du concierge ; jamais cependant ses
combourgeois n'en vinrent à une
émeute. »
On connaît la suite : le château
f u t pris ainsi que quatre conseillers
d 'Etat. Le 3 septembre au matin ,
le drapeau prussien flottait à nouveau
et la proclamation suivante était af-
fichée : « Vive le Roi ! Le drapeau
du Roi flotte de nouveau sur le
Château de nos Princes. Neuchâte-
lois ! rendons grâce à Dieu ! » Mais
moins de vingt-quatre heures plus
lard , sous la conduite du colonel
Louis Denzler-Bovet (de Fleurier), les
troupes républicaines matèrent l 'in-
surrection et les organes de la Ré-
publique réoccupèrent le château.
Toutefois , la « question de Neuchâ-
tel » demeurait pendante , le roi de
Pruss e Frédéric - Guillaum e IV
l' ayant portée devant l'Europe qui
n'y apporta une solution définitive
qu'en mai 1857. Dès lors, le vingt-
et-unième canton suisse jouit d'une
totale indépendance à l' endroit de
la Prusse et s'intégra sans réserve
au corps helvétique.
de fer du Val-de-Travers jusqu 'à Neuchâtel.
Comme cet auteur écrivait avec le sou-
ci de donner une image de son temps
générations à venir, nous pouvons
penser que sa description correspond à la
réalité d'alors.
Laissons la parole au héros du récit :
• Un couran t d'air froid me réveilla su-
bitement. J'ouvre les yeux. A la portière
toute grande ouverte, une jeune fille est
debout , penchée ' en avant , comme pour
se précipiter dans le vide. Or, nous étions
dans les gorges de l'Areuse... Au moment
où , perdant l'équilibre , elle tombe en pous-
sant un cri d'effroi, je la saisis par ses
vêtements, et, m'airc-boutant de toutes mes
forces, je la ramène dans le vagon. « La
» portière s'est ouverte et je voulais la
» refermer, dit la jeune personne encore
toute tremblante... Une secousse du vagon
» m'a jetée en avant. Sans vous, je serais
' tombée sur la voie. »
Tandis que la jeune fille se remet de
son émoi, le jeune homme décrit l'éclai-
rage du vagon : « Dans les ténèbres à peine
tempérées par la lampe fumeuse et trou-
ble qui est censée éclairer les vagons, j'en-
trevis un visage régulièrement coupé avec
deux yeux bruns... »
jeunes gens font connaissance, un nouvel
événement survient : le passage d'un tun-
nel !
« Nous entrions dans le souterrain et le
bruit interrompit notre conversation. « C'est
» le mauvais, cria une voix. Gare dessous ! »
La marche du convoi s'était ralentie.
A la clarté des lampes, on voyait à droite
et à gauche d'énormes poutres de soutè-
nement formant sous la voûte une dou-
ble rangée de colonnes . « Dieu soit loué !
Les concurrents s'affronteront au cours
de joutes aussi spectaculaires les unes que
les autres : escalade d'un mur magnétique,
perche tendue sur une fosse de mousse,
piscine , suspension à une grue, etc.
Lundi, le président de la commune, M.
Edouard Morand , a reçu les diverses équi-
pes, ainsi que les délégués des diverdes
communes d'Europe représentées à ces
jeux. Il a souhaité que ces compétitions
disputées sans esprit nationaliste exagéré
soient la source de nouvelles amitiés à
l'échelle de l'Europe unie.
gare de Randa
Il échuppe
à lu mort
(c) Un conducteur de train, M. Aloïs
Zurbriggcn , domicilié à Brigue, a échappé
à la mort en gare de Randa. M. Zur-
foriggen était occupé au téléphon e lorsque
le train qu'il devait accompagner démar-
ra. Il raccrocha alors prestement l'appn-
rcil et sauta sur l'un des vagons en mar-
che.
Le malheureux perdit l'équilibre et fut
traîne sur plusieurs mètres. U a été hos-
pitalisé à Brigue dans un état grave.
——GEN ÈVE
Ivre au volant
il fauche un
motocycliste à l'arrêt
(c) Un saisonnier italien , M. Alessandro
Dassio, qui circulait complètement ivre,
avenue de Châtelaine , à Genève, n 'a pas
été en mesure de maîtriser sa machine
devant un feu rouge.
Il faucha ainsi avec violence un mo-
tocycliste qui était à l' arrêt. Celui-ci fut
projeté à une douzaine de mètres du point
do choc.
On le releva grièvement blessé.
Il s'agit de M. Philippe Viret , domicilié
30, avenue des Grandes-Communes, qui a
été hospitalisé d'urgence. Le permis de
conduire de l'automobiliste ivre a naturelle-
ment été saisi par la police.
Ligne blanche estompée
(sp) Plusieurs automobilistes empruntant la
route de Rosières qui conduit du Val-de-
Travers à la vallée des Ponts ont été sur-
pris, surtout de nuit , de l'absence presque
totale de ligne blanche médiane sur la
chaussée.
Pourtant cette ligne existait naguère et
rendait fort service aux conducteurs ; au-
jourd'hui , elle a disparu ou «pour tout la
moins, elle est si estompée qu 'il faut en
chercher la trace pour savoir qu 'elle fut
là....
Du gravillon
en abondance
(sp) Comme dans le reste du canton , le
département des travaux publics fait actuel-
lement procéder au surfaçage de plusieurs
tronçons routiers du Val-de-Travers. Il en
ii ésulte certains ennuis passagers, en parti-
culier la présence d'amas de gravillon en
bordure des chaussées fraîchement goudron-
nées. Tel est en particulier le cas d' une
partie de la T.10 au-dessus de Saint-Sulpice
et de l'entrée ouest de Couvet , dans la zone
des Marais .Une vitesse réduite est donc
conseillée aux usagers motorisés, tant pour
leur propre sécurité que pour celle d'au trui.
L'avantage d'avoir
deux pasteurs
(sp) Le pasteur Willy-Armand Perriard
étant parvenu à la fin de son mois de va-
cances annuelles , c'est maintenant au tour
du pasteur Gustave Tissot d'être absent de
la cure covassonne pendant le mois d' août.
La présence de deux pasteurs à la tête
de la paroisse protestante évite donc d' avoir
une vacance totale pendant les vacances !
dit Jeanne , la jeune fille, nous sommes
bientôt dehors... »
TRÈS ROMANTIQUE...
Enfin , survient une nouvelle raison de
s'inquiéter... « La locomotive qui ne ces-
sait de « siffler aux freins » , d' une maniè-
re alarmante, finit par s'arrêter... Au ton-
nerre produit par la marche du train
avait succédé le silence ; on n 'entendait
plus , dans la nuit , que le bruissement si-
nistre de l'Areuse à une grande profon-
deur dans les rochers... Le mécanicien
tout noir, une lanterne à la main , cou-
rait autour de sa machine , examinant les
bielles, les manivelles motrices et donnant
d'une voix brève des ordres à son chauf-
feur. « C'est un boulon qui est tombé, on
le remplace, nous allons partir » , dit le
chef de train... Chacun de nous calcu-
lait les conséquences d'un déraillement
dans ce lieu sauvage et se demandait avec
inquiétude comment le voyage finirait... »
Nous n'accompagnerons pas les deux
jeunes gens jusqu 'à Neuchâtel. Rassurez-
vous. Leur voyage se terminera sans au-
tre histoire que celle d'un amour nais-
sant. Il suffit.
Ce récit très vivant et très romanti-
que aussi, vous fera sans ..doute apprécier;
davantage la tranquille sécurité et le con-
fort de nos voyages d'aujourd 'hui. Pas
vrai ?
J.-P. B.
MÉI^HI^HMÉ
Un jeune professeur
à Bogota
(sp) Désireux d'un changement d'horizon
et de vie, M. François Calame, professeur
au collège secondaire de Neuchâtel et pré-
sident jusqu 'à ces derniers mois du basket-
ball club de Fleurier, vient de quitter la
Suisse pour Bogota , capitale de la Républi-
que de Colombie. Accompagné de sa femme
et de ses deux enfants, M. Calame sé-
journera trois ans en Amérique du Sud et
enseignera dans une école de la capitale.
Un grand pas est fait !
(sp) Le Conseil communal de Fleurier vient
de mettre à l'enquête publique les plans de
la nou velle salle de gymnastique qui sera
prochainement construite sur la place de
Longereuse, au nord-ouest du collège régio-
nal . Ce bâtiment à l'usage des éélèves des
écoles du village et des groupements sportifs
sera combiné avec un abri de PA destiné
à remplace r celui qui vient d'être rasé au
sud de la même place. La population est in-
vitée à examiner les plans de la salle de
gymnasti que qui sont affichés jusqu 'au 20
août dans le vestibule de l'hôtel de ville.
Des campeurs
au terrain des Creuses
(sp) Bien que beaucoup de Fleitrisans
ignorent son existence , le terrain de cam-
ping des Creuses — situé au sud de la
localité , à la lisière de la forêt dominant
le quartier de la Citadelle — attire cha-
que été bon nombre de touristes ambu-
lants en quête d' une p lace où dresser
leur tente , immobiliser leur caravane ou
se détendre pendant quelques heures.
Ces temps-ci, grâce aux conditions par-
ticulièrement propices de la météorolo-
gie, il ne se passe guère de jours qu 'ar-
rivées et départs se succèdent de sorte
que l' esplanade des Creuses n'est jamais
déserte. A vrai dire, le lieu le mérite :
il est calme, pourvu d'eau courante rt
bénéficie d' une vue panoramique sur le
Vallon.
Une assemblée cantonale
(sp) La section régionale « Chasseron » or-
ganisera le 26 octobre 1969 à Fleurier la
184me assemblée cantonale d'automne du
Club jurassien . Rappelons que la section
< Chasseron s. a été fondée au siècle dernier
par le célèbre pharmacien Volkmar An-
dreae , de Fleurier, auteur du chant bien
connu « Le Chasseron » : « Dans le Jura ri-
che en verts pâturages s'élève un roc au
front majestueux ; on l'aperçoit de loin,
vers les nu ages, dressant altier son sommet
sourcilleux ; sur nos coteaux tous en savent
le nom : c'est notre beau, notre vieux Chas-
seron... » .
Sans doute cet air du répertoire romand
sera-Nil à l'honneur lors de l'assemblée de la
fin octobre !
CINÉMA. — Colisée (Couvet), 20 h 30
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 Mardi 3 aour uo»
1WÈ lfi HiJBy*x*3^ =jp^si3^=»B T » IH ^i ::tfjllPË
BILLET DES BRENETS
La Fête nationale sacrifiée
au culte des vacances...
(cl Commençons par les vacances horlo-
gères ; il est dommage qu 'elle» «oient fixées
de telle sorte que la Fêto nationale soit
presque sacrifiée. En effet, ni fanfare, ni
société de chant ou de gymnastique ne
sont présentes ; c'est regrettable.
Je ne veux pas dire par là que la
célébration cette année de la fondation
de la Confédération suisse ait manqué de
dignité ; la cérémonie n'a pas manqué
d'éclat- Cependant, les sociétés locales don-
nent un relief particulier quo les meil-
leur» disques ne peuvent pas concurren-
cer.
Le public ? Très nombreux. Il est formé
de tous les fidèles, de ceux qui viennen t
de rentrer, des vacanciers. Il vibre, il par-
ticipe. La jeunesse fait des farandoles,
enveloppant dans se» t serpents > telle ou
telle personnalité.
HOMMAGE
Qu'il me soit enfin permis de rendre
hommage à la Radio suisse romande qui ,
cette année, a associé les Suisses de Ma-
dagascar à la Fête nationale. Or, parmi
ces Suisses, il y a un authentique Brenas-
iier, Maurice Huguenin, dit Zézé, exilé
en terre africaine, et qui n'a pas manqué
de saluer avec émotion toutes ses ancien-
nes connaissances neuchâteloises.
C est sous la terrasse du temple fleuri que se déroula la cérémonie
du 1 er août.
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Cette année, la cérémonie s'est déroulée
devant le temple, dans un cadre idéal :
la décoration florale , réalisée par MM.
Sieber et Grezet était magnifique. La rue
du Collège est une salle en gradins en
plein air d'où l'on jouit d' une vue splen-
dide, même si les gradins sont en pente
inverse.
M. Jean Guinand , président de com-
mune, après un chant d'ensemble et les
salutations d'usage, introduisit l'orateur, M.
Jean-François Aubert, professeur de droit
à l'Université de Neuchâtel. Il se révélera
brillant orateur.
Son exposé sera axé sur deux événe-
ments majeurs des deux dernières années:
les événements de mai 1968 en France
et l'extraordinaire épopée lunaire de juil -
let 1969.
Deux attitudes ont volontiers cours : mon-
ter en épingle l'extraordinaire conquête de
la Lune, jeter la critique ,sur les auteurs
des événements de mai 1968, dont les
étudiants parisiens furent les leviers.
L'orateur ne suit pas ces deux manières
de voir les faits. Il est moins élogieux
pour l'un, moins critique pour l'autre. Il
est trop facile de louer ou de critiquer
en bloc. Pour lui, la conquête de la Lune
ne résoudra pas les problèmes d'espace
vital des hommes ; il faut cependant louer
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les prodiges de courage et le fabuleux de
l'événement. En mai 1968, les responsables
n 'étaient ni si coupables, ni si louables
que d'aucuns voulaient bien le trouver.
Le spectacle lamentable de notre monde
où la guerre et les misères sont monnaie
courante , justifie-t-il les torrents de haine
déchaînés par les émeutiers ? Les excès
préconisés ? Allons, la haine n'est pas cons-
tructive.
CAS PARTICULIER
Et le 1er août , que vient-il faire là-de-
dans ? Le mouvement de 1968 n'a que
très peu affecté la Suisse. Quant au vol
spatial , il ne nous touche pas particu-
lièrement.
La Suisse était , jusqu'à ces derniers
temps, un cas particulier. Il semble que
cette notion se perde. Sommes-nous si
désintéressés que nous le prétendons en
face des problèmes du tiers monde 7 L'ai-
de que nous apportons ne doit pas être
entreprise dans l'espoir d'un profit. L'ora-
teur émet le vœu que l'aide de la Suisse
aux pays économiquement faibles soit ab-
solument désintéressée. Telle doit être notre
idéal, telle peut être notre mission.
Après l'exécution d'un chant patrioti-
que, le public se rendit au Rond-Point
où flambait le feu symbolique. Ce fut en-
suite l'embrasement du feu d'artifice très
bien réglé et tiré de main de maître par
quelques jeunes du village. L'obscurcisse-
men t avait été réalisé dans les rues du
village. Le nombreux public applaudit les
chutes finales tombant , étincelantes et blan-
ches, du clocher du temple. Mais finie
la fête ! Hier, les usines ont ouvert à nou-
veau leurs portes. Chacun a fait provision
de grand air et de soleil, même ceux qui
sont restés au pays. Les yeux de ceux
qui sont partis sont pleins encore des pay-
sages ravissants que l'on se réjouit de faire
revivre sur les écrans familiaux.
P F
Succès des tireurs
(c) Plusieurs tireurs de la société de
tir « La Montagnarde » se sont rendus
à Thoune pour participer au Tir fé-
déral. Trois d'entre eux se sont par-
ticulièrement bien comportés.
M . Roger Ducommun a gagné une
couronne à la cible militaire avec
44 pts. M. Fritz a remporté deux cou-
ronnes : une à la cible militaire avec
44 pts et une à la cible Thoune avec
53 pts ; d'autre part, ce dernier tireur
a réussi 187 pts à la cible Don d'hon-
neur.
M. Frédy JeanMairet a, quant à lui,
réussi 37 pts à 300 m alors qu 'il se
distinguait au tir au pistolet . Il réus-
sit la maîtrise avec 551 pts sur un
maximum de 600 . De plus, il gagna
quatre fois la couronne, soit aux ci-
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Nouvelle nonagénaire
(c) Mlle Alice Wenger , qui habite Envers
52, au Locle, vient de fêter son nonantième
anniversaire. M. Robert Reymond , vice-pré-
sident du Conseil communal, lui a rendu
visite à cette occasion pour lui faire part
des vœux et des félicitations de la popula-
tion et des autorités locloises. Il lui remit
le traditionnel cadeau.
Etat civil du Locle du 4 août
Naissances : Vezzaro. Corinne , fille de
Giorgio, mécanicien et de Josiane-Elisa-
bcth née Beley ; Droz, Kati a, fille de Droz ,
Maurice-Alfred , technicien-électricien et de
Adelheid-Héléna , née Steiner ; Del Pic-
colo, Denis, fils de Del Piccolo , Pasquale ,
maçon et de Louisa. née Todana.
Décès : Mathys, Charles-Alfred , fonction-
naire retraité , né le 27 avril 1902, époux
de Jeanne-Hélène , née Haring, (Cortaillod).
Plein succès à Tête-de-Ran
(c) Il est agréable de voir la nouvelle vi-
gueur tant attendue depuis des années au
pied de la « Bosse » connue de nou s tous
et encore plus aimée même avec les surpri-
ses instantanées qu 'elle nous réserve en
hiver.
La merveilleuse idée fut l'invitation de
l'Institution « Le Pipolet » (Lignières) par
l'hôtel pour 36 heures à Tête-de-Ran. Ces
quelque 24 enfants prirent part activement
à la fête : cortège aux lampions, grand feu
et bien d'autres activités. Ce fut une sortie
pleine de bonheur pour ces enfants qui
n'ont pas l'avantage d'avoir leur propre fa-
mille.
L'orage imprévu au programme mais d'une
courte durée, malgré les doutes, n'a pas por-
té préjudice au bon déroulement de la soi-
rée. Au contraire , pendant le feu d'artifice,
un millier de personnes se trouvaient sur
les prés, la grande terrasse et dans les lo-
caux de l'hôtel Tête-de-Ran. Ce feu d'artifi-
ce offert par Tête-de-Ran aux spectateurs
sur le flanc de la «Bosse» était très réussi
malgré les difficultés atmosphériques. Et en
plus, il fut agrémenté par une multitude de : communal diu Locle, nous avons d'ans un ar-
petits feux d'artifice privés.
Excès de vitesse
(c) Dimanche, en fin d'après-midi, M.
M. B. électricien à Neuchâtel, circulait
au volant de son automobile sur la rou-
te reliant Valangin à Coffrane.
À Bottes, dans un tournant brusque
à droite, il a perd u la maîtrise de son
véhicule par suite d'un excès de vites-
se. Déporté sur la gauche, il a heurté
la voiture de M. R. F, marchand de
bétail à Neuchâtel, qui arrivait en sens
inverse en tenant régulièrement sa
droite.
Après le choc, la voiture tamponneu-
se a fini sa course dans un champ.
Personne n'a été blessé dans la col-
lision. Par contre les dégâts matériels
aux deux véhicules sont importants.
Le 1er août
(c) Comme chaque année la soirée de la
fête nationale à Montmollin a commencé
par un cortège aux lampions à travers le
village. La population s'est ensuite rendue
sur l'emplacement du feu où M. Fritz Im-
hof , président de commune a prononcé le
discours. L'hymne national fut ensuite chan-
té par l'assistance ainsi que d'autres chants
du terroir. '
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BILLET LOCLOIS
Le glas de la iin des vacances a sonné...
Les meilleures choses ont une fin. Le
rythme des rentrées de vacances de nos
c horlogers » (voire de la plupart des
commerçants) s'est singulièrement inten-
sifié samedi et dimanche. Par la route
et à tous les trains de l'après-midi et
du soir, on pouvait assister au retour
des vacanciers. Tous avaient le sourire,
car pour de belles vacances... Selon l'avis
de certains des « estivants » le chaud s'ei'
montré p lus vif en Italie qu 'en Espagne
où rarement autant que cette année , le
ciel était nuageux.
Dimanche soir, les trains avaient de
légers retwds. Ce matin , on a * recro-
ché » partout à l'exception de quelques
commerçants qui étaient demeurés à la
tâche pendan t les vacances horlogères.
La ville a repris sa physionomie habi-
tuelle. Les agents ont repris le contrôle
de la circulation aux heures de pointe.
On revoit les mêmes figures brunies pa r
ce bon et généreux soleil de juillet. Au
hasard des rencontres, on vous pose pres-
que régulièrement cette question : t Ça
c'est bien passé? > Comme si vous sor-
tiez de la clinique. Ou alors le gourmet
vous fera faire , l'inventaire des sp écialités
que vous avez préférées.
La station d'épuration
des eaux en service
plus tôt que prévu
(c) Nous basant sur un rapport diu Conseil
ticle paru à ce propos vendredi dans ces
colonnes, laissé entendre que la station
d'épuration des eaux du Col-des-Roches com-
mencerait à fonctionner en 1971. Or, il se
révèle que cette date est bien pessimiste et
qu 'à la fin de cette année ou au plus tard
au début de 1970, cette station sera prête
à fonctionner. On ne peut que se réjouir
de cette avance au programme.
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pin ». Corso : .Killer Kid » . Plaza :
• La Ciociara ». Ritz : « Rome com-
me Chicago ». Scala : « La puce à
l'oreille ».
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nales.
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C.
Etat civil du Locle du 4 août 1969
Promesses de mariage : Perrin , Pier-
de-André , monteur en chauffage et
Hirsig, Elisabeth.
Mariage : Smith , Step hen , étudiant
en lettres et Zurcher . Gene-Françoise.
Décès : Cairey-Remonnay, née Ro~
gnon , Marie-Olga , née le 7 mars 1894,
iménagèlre, épouse de Louis-Eugène-
.lean-Baptiste.
Un couvreur fait
une chute de 12 mètres
(c) Un ouvrier couvreur de la Chaux-de-
Fonds, M. Pierre Terraz, qui était occupé
à peindre la tôle d'une cheminée sur le
toit de l'immeuble Parc 65, a soudain perdu
l'équilibre et a fait une chute de 12 mè-
tres. Il est fort heureusement tombé sur
du gazon, ce qui a amorti sa chute. Il
était 16 h 25 quand l'ambulance de la
ville le conduisit à l'hôpital où un examen
devait révéler que le blessé souffrait entre
autres contusions, d'une fracture au bra»
gauche, d'une commotion cérébrale et de
diverses blessures au dos.
En dernière heure, nous appre-
nions que M. Terraz était malheu-
reusement décédé des suites de ses
blessures, à l'hôpital de la Ghaux-
de-Fonds.
La fin
des vacances horlogères
(c) Lundi matin, le travail a repris dans les
fabriques de la Chaux-de-Fonds , après trois
semaines de détente. Du même coup, la cir-
culation a repris dans les mes de la ville.
Visages et corps bronzés attestent combien
ces vacances , favorisées par le beau temps,
ont été profitables à chacun .
Derniers honneurs
(c) Lundi après-midi, les derniers honneurs
ont été rendus , au crématoire de la Chaux-
de-Fonds, à M. Charles Mathys, ancien
fonctionnaire cantonal, décédé à l'âge de
68 ans. L'assistance , particulièrement nom-
breuse, comptait d' anciens collègues de tra-
vail du défunt . Né à la Chaux-de-Fonds,
M. Mathys entra très jeune dans l' adminis-
tration cantonale. Il fut tour à tour préposé
à l'office des poursuites des districts dul
Val-de-Ruz, du Locle et de Neuchâtel.
Fonctionnaire très consciencieux, et compé-
tent , apprécié par le public pour ses quali-
tés, il accomplit une belle carrière au ser-
vice de l'Etat et avait pris sa retraite il y
a deux ans.
Bras cassé
(c) La jeune Yolande Stôckli , âgée de
6 ans, qui jouait sur un mur a fait une
chute et s'est blessée. Elle fut trans-
portée à l'hôpital de la Chaux-de-
Fonds où une radiographie révéla une
fracture du bras gauche.
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I
i
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 Plaisanterie stupide ou renaissance d'un mouvement terroriste ?
Un prétendu « F L J de l' extérieur »
voudrait tout faire sauter en Suisse !
« La paix et l'harmonie régneront en
Suisse jusqu 'au 13 septembre. Mais à
partir de ce moment-là , un groupe qui
se bat pour le « Jura libre » entend
dévaster certaines régions suisses alé-
maniques I »
C'est en tout cas ce qu'annonce en
allemand une organisation qui prétend
succéder à l'ancien groupe terroriste
jurassien F.L.J. (Front de libération ju-
rassien), qui a gardé le même nom,
avec l'adjonction « d e l'extérieur » (1).
Le « F.L.J. de l'extérieur » annonce
encore :
« Nous, le F.L.J., exigeons des auto-
rités qu'elles fassent évacuer la vallée
du Hasli jusqu 'au 13 septembre. A
partir de cette date , nous ne serons
plus responsables de ce qui pourrait
se passer. » (La vallée du Hasli se
trouve près du barrage du Grimsel et
serait inondée , si celui-ci sautait.)
Le « F.L.J. de l'extérieur » ajoute
encore :
« Cet avertissement est également
(1) Ce n 'est pas la première fols que
ce « F.L.J. de l'extérieur i> se manifeste.
Lors de l' affaire Boillat , nous avions reçu
des cartes Imprimées de manière Iden-
tique et munies du même cachet.
< 4»
UnScA ùttcff y *. l ^ic/^r .2^
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is c/*. CS„/-eh/cco*. (l'd t WÉ ïn*,-?*^ j r/ r.«£j*.eJ/~«ï.
< Un extrait de la lettre menaçante du « FLJ de l'Extérieur ».
JH^Ti^rTT^^aarHTi^TTTr^M
NIDAU
UN EN FANT
SE NOIE
AU CAMPING
(c) Un enfant , le petit Leopold An-
dréas, âgé de 4 ans, s 'est noyé hier
à Nidau. L'enfant hab itait Zeltweg en
Autriche , et était en vacances au cam-
ping de Nidau avec ses parents.
Hier , Léopold Andréas est allé se
baigner en compagnie de son père ,
alors que sa mère restait au camping.
Le père s'éloigna quelques instants
pour acheter des cigarettes. Lorsqu ' il
revint , l ' entant avait disparu. Le père
alerta des estivants et ils commencè-
rent leur * recherches. C'est à trois mè-
tres du bord , à une profond eur d' en-
viron 1 m 50, que l'enfan t a été re-
trouvé. Entre-temps , l' ambulance avait
été appelée et les hommes tentèrent
vainemen t de ranimer l'enfant au moyen
d'un « pulmotor ». L'enfant devait de- •
céder à son arrivée à l'hôpital de Wil-
dermet.
Le mois de ju in
en chiffres
TEMPS : Durant le mois de juin , la
pression atmosphérique a atteint 730,9 au
maximum cl 717 ,2 au minimum, sou une
moyenne de 723,7. La température s est
élevée à 25 ,4 degrés, elle est descendue a
3,7 degrés. Moyenne : 14,3. L'humidité de
l' air a été de 70 %. On a enregistré durant
ce mois 19 jours avec précipitations , orages ,
2 jours de brouillard , 2 jours clairs et 9
jours couverts. Les préci pitations ont atteint
135,4 au mm. Le niveau du lac a atteint
429^5 maximum , 429 ,09 au minimum ,
moyenne 429,33.
POPULATION : A fin juin , la popula-
tion de Bienne avait atteint 68 ,02b âmes
avec 12,331 étrangers (18,12 )% soit une
augmentation de 116 unités sur mai 1969.
Un a enregistre 384 immigrés (311 Suisses ,
273 étrangers), 465 émigrés (286 Suisses,
179 étrangers). Il est né 92 enfants (53
garçons , 39 filles). Il est décédé 45 per-
sonnes , (30 hommes et 15 femmes) .
CON STRUCTION : 11 a été accordé 8
autorisations de bâtir pour 157 apparte-
ments, 2 immeubles avec 13 appartements
ont été occupés.
POURSUITES : En juin , 1287 poursui-
tes soit 1089 privées et 198 fiscales, et
46 faillites ont été signalées.
OFFICE DU TRAVAIL : On a noté
204 demandes d'emploi , 46 personnes ont
été placées, 410 places étaient vacantes. On
dénombrait 3 chômeurs partiels et 3 chô-
meurs toLaux.
ORIENTATION PROFESSIONNELLE :
138 candidats se sont présentés aux tests ;
39 demandes de places d'apprentissage ont
été formulées, 354 places étaient vacants,
il y a eu 29 placements ; 5 bourses d'ap-
prentissage avec 760 francs ont été accor-
dées.
TRANSPORTS PUBLICS : En juin , les
trolleybus ont transporté 704,547 passagers,
les autobus 184,785, ce qui fait un total
de 889,332. Le funiculaire Bienne-Evilard , a
été utilisé par 60,454 personnes , celui de Ma-
colin par 23,847. Les bateaux ont véhicu-
lé 60.428 passagers, le chemin de fer à
voie étroite Bienne-Anet 36,250 personnes.
ACCIDENTS : 63 accidents de la cir-
culation faisant 37 blessés et pour 136.987
francs de déeâts matériels se sont produits.
valable pour les régions suivantes :
Eglisau , Einsiedeln , Wuerenlingen , Was-
sen et Lucens. »
Cet ordre d'évacuation est parvenu
vendredi à la rédaction extérieure , à
Bienne , d'un journal actuellement dis-
paru : la « Neue Presse ». Cette rédac-
tion devait ensuite se charger d'en-
voyer les différentes lettres aux jour-
naux suivants : la « National-Zeitung » ,
le « Bund », le « Tages Anzeiger » , la
« Weltwoche » et « Le Pays ».
Le 17 décembre 1968 , le nouveau
F.L.J. prétendait déjà qu'il voulait dé-
fendre le Jura indépendant en s'atta-
qucinf à Berne par la guerre bactério-
logique et en faisant appel à des mer-
cenaires (!) :
« Si vous n'êtes pas résolus à faire
un pas de notre côté , nous vous pré-
venons qu'il faut évacuer la population
qui se trouve près des barrages suisses
alémaniques , ceux du Jura et de Suisse
romande ne courant pas de risques.
Aucun avertissement ne sera donné
auparavant. »
Dans la récente lettre adressée à la
rédaction biennoise , le prétendu «F.L.J.
de l'extérieur » ajoute encore :
« Nous ne voulons pas de mal à la
population suisse alémanique . Ce que
nous désirons , c'est libérer le Jura de
| En plus des avertissements que le
i
- W*+f&«*- t
| de Dijon. A cette époque , le bruit cou-
TiA*~«~ \
t
• <S
s Reuchenette, traverse ensuite un sous-bois
La galerie Pot-Art expose des
batiks et collages de M. Lerman
Nombre de circonstances ont fait que
Mirta Lerman , née à Buenos-Air es, s'in-
téressât en amateur à l'archéologie de
son pays. On sait qu 'en Europe occiden-
tale , on accorde beaucoup d'importance
aux civilisations précolombiennes , à la
culture inca notamment.
Son désir de valoriser les potiers minia-
turistes précolombiens, nous dit Mme Ler-
man , l'a portée à mettre la technique
du batik à la disposition de la préh is-
toire américaine et de ses trésors.
CINÉMAS. — Apollo : « Le peuple des
abîmes (jusqu 'au 7 août).
Capitole : < Le solitaire passe à l'at-
taque » (jusqu 'au 7 août).
Rex : « Ces merveilleux fous volants
dans leur drôle de machine » (jus-
qu 'au 7 août).
Métro : (tél. 2 28 87), à 20 li. mercre-
di , samedi , dimanche à 15 b : 1.
« Zorro le rebelle » ; 2 . « L'Evasion la
plus longue (jusqu 'au (i août).
Palace (tél. 2 32 22), à 15 h et 20 h 15:
« L e plus heureux des millionnaires » .
Uoxy (tél. 2 11 77), à 15 h et 20 h 15:
« Un dollaio di fueco » - « Die Nackte
Welt des Harrison Marks » (jusqu 'au
10 août) .
Studio ( tél. 2 17, 17), à 15 h 15 et
20 h 15 : « Les Tortillards sont là »
(jusqu'au 5 août).
Scala : < Home comme Chicago » .
C'inéac : « Les Amandes i jusqu 'au H
août).
Lido : « L'Extravagance » .
Décisions de l'Union des paysans fribourgeois
De notre correspondant :
Lors d'une récente séance tenue à Fri-
bourg sous la présidence de M. Louis Bar-
ras, conseiller national , et sur la base de
rapports de M. Edouard Gremaud , député ,
le comité cantonal de l'Union des paysans
fribourgeois a décidé :
O De rester à l'écart , tant du mouvement
en faveur du suffrage féminin que de tout
comité pour ou contre la loi sur les jours
fériés.
• D'offrir un week-end pour deux person-
nes dans le canton de Fribourg à l'un des
lauréats du concours radiophonique organisé
par l'émission agricole du 50e Comptoir
suisse ;
9) D'adapter les normes de salaires des do-
mestiques de campagne et servantes pour
l'été 1969 ;
• D'admettre les propositions du Conseil
fédéral , tendant à augmenter de 4,5 à 5 %
le taux de la valeur de rendement servant
à fixer le fermage des biens-fonds agrico-
les, afin de tenir compte des frais toujours
plus élevés d'entretien et de construction ,
ainsi que de la stabilisation à un niveau
plus haut du taux de l'intérêt hypothécaire;
la domination bernoise. Nous y par-
viendrons. Nous craignons cependant
de devoir recourir à la violence . Notre
matériel se trouve en lieu sûr , prêt à
être utilisé . Après le Jura , notre mis-
sion ira plus loin. Nous voulons faire
tomber Berne , car la démocratie ber-
noise est pourrie et corrompue. Pour
éviter de faire souffrir des innocents ,
nous vous prions de faire le nécessaire
pour que la population soit évacuée à
temps. Radio Beromunster n'aura pas
le temps de vous prévenir, car nous
ferons sauter ses installations. Nous, le
F.L.J. de l'extérieur , avons pris la suc-
cession du F.L.J. de l'intérieur. Vive le
Jura libre. »
Ces lettres annonçaient également
aux journaux :
« Tout est prêt. Berne , les heures ont
passé. Berne , tes murs tombent. Sauve
ce qui doit être sauvé. Bourgeois de
Berne , fuis les bâtiments publics . Pay-
san , rentre ta récolte , forestier , tes sa-
pins... Faites tomber votre gouverne-
ment , car il est pourri et corrompu. »
Une autre lettre d'avertissement a
été adressée au journal chrétien-social
séparatiste « Le Pays », de Porrentruy :
« Nous avons tout préparé et cela
marchera. Nous avons reçu le feu vert
du Comité européen pour la libération
des pays oppressés. »
Une phrase ressemblant à un code
est écrite à la fin de chaque lettre :
« les hirondelles volent plus haut . »
« F.L .J. de l'extérieur » désire donner
par l'intermédiaire des journaux , il
s'est également adressé directement à
M. Dieter Bij hrle. Le « F.L.J. de l'exté-
rieur » le menace de mort et lui
adresse une quantité d'injures que
nous ne pouvons reproduire ici.
Ces « déclarations de guerre » sont
timbrées de Belgique . Le premier envoi
parvenu à Bienne en 1968 provenait
rait que le terroriste Jean-Baptiste Hen-
nin s'y trouvait et cherchait du travail.
Ces menaces paraissent trop confu-
ses, trop saugrenues aussi , pour pro-
venir de personnes qui songeraient
réellement à agir comme le F.L.J. le
faisait. Cependant, on ne sait jamais :
La poterie des différentes cultures pré-
colombiennes est très rich e en images
décoratives, géométriques, qui son t pres-
que toujours des représentations stylisée *
de l'être humain . Ces figures miniatu-
res — elles dépassen t rarement 10 centi-
mètres de hauteur — sont gravées sur
des vases rituels en céramique rouge à
nuances jaunâtres.
Mirta L erman présente à la galerie
Pot-Art des batiks aux couleurs inspi-
rées des textiles indiens agrandis, qui
conviennent parfaitement pour décorer les
murs d' une chambre modern e, leurs di-
mensions s'y prêtant fort bien.
Elève d' une école d' arts décoratifs dei
Pays-Bas , elle joue du dessin et de la
peinture. A tra vers tout ce qu 'elle expose ,
on devine sans peine une passion pour
la préhistoire sud-américaine. Elle mon-
tre dans ces transpositions une fidélité
à l'esprit des originaux et une technique
du batik qui s'affirm e même dans des
sujets modernes qu 'elle présente égale-
ment.
L' archéolog ie, donc , n 'est pas l' unique
souci de cette collection des batiks et
collages. Mme Lerman n 'en révèle pas
moins un sens artistique enthousiaste. Sa
préoccupation centrale reste la stylisation
adaptée à la peinture moderne. Les sym-
boles d'anciennes civilisations sont rigou-
reusement respectés sans étouffer pou r
autant la personnalité de Mirta Lerman
au tempérament ardent , avide de couleurs
intenses. Il est même surprenant qu 'elle
ait pu se vouer si ardemment à revivre
des images des cultures anciennes sain
déborder du cadre que la fidélité lui
impose.
A RS
9 De recommande r aux agriculteurs de vo-
ter oui le 14 septembre 1969, et d'approu-
ver ainsi la révision des articles constitu-
tionnelc sur le droit foncier.
• De demander un supplément de contin-
gent pour la culture des betteraves sucriè-
rcs dans le canton ;
FRIBOURG
Derniers devoirs
(c) Aujourd'hui , à 10 heures, en l'église
du Christ-Roi , auront lieu les obsèques
de M. Raymond Uldry , secrétaire de la
ville de Fribourg, décédé samedi. Il était
âgé de 59 ans. Après des études d' avo-
cat , M. Uldry était entré dès le début
de sa carrière au service de la ville. Le
défunt était aussi bien connu dans les
milieux sportifs . Il présida le FC Fri-
bourg pendant plusieurs années , partic u-
lièrement lors de l' accession du club en
ligue nationale A. C'est avec consternatio n
que la population a appris le décès subit
lie M. Uldry, qui , par sa conscience pro-
fessionnelle , et sa bienveillance coulumic-
rc , s'était attaché la sympathie générale.
les menaces du F.L.J. de l'intérieur
n'avaient pas non plus été prises au
sérieux. Pourtant , plusieurs d'entre elles
ont été mises à exécution...
F. B.
PARTEZ A LA DECOUVERTE DU JURA
Que vous désiriez entreprendre une
longue randonnée ou au contraire
vous détendre quelques heures dans
un site enchanteur du Jura , que vous
préfériez la plage, la montagne , la
ville, partout vous trouverez sourire
et amabilité.
Macolin , Evilard , les Prés-d'Orvin . Plagne ,
Romonl , la montagne de Boujean vous at-
tendent. Quoi de plus reposant qu 'une pro-
menade dans ces verts pâturages où l'air
est pur '.'
Le lac de Bienne avec l'île de Saint-
Pierre , les plages offrent tous les plaisirs
aquatiques. Une croisière sur les trois lacs
ou jusqu 'à Soleure reste un souvenir du-
rable.
La Neuveville est le rendez-vous des pro-
meilleurs . Avec sa blanche église, ses an-
ciennes maisons et fontaines , son château ,
son musée , elle restera la « Riviera jura-
sienne ». Puis , dans le vignoble , le funi-
culaire va de Gléresse à Prêles , d'oc la
vue est magnifique sur le lac et le See-
land.
La Neuveville,
« riviera j urassienne ».
COURT
Bientôt le rallye
C'est le 6 septembre que le Rallye-club
de Court organisera son 2me rallye. Vu
le succès remporté l'année passée, les
membres du club s'efforcent , depuis le mois
de janvier , d'organiser cette année leur
rallye , afin que le résultat soit , sinon plus,
tout au moins aussi brillant que le pre-
mier. Le parcours sera de près de 350 km ,
avec plusieurs épreuves spéciales. En ou-
tre , 80 % des routes seront goudronnées.
Un pavillon de prix alléchant , ainsi qu 'une
superbe médaille souvenir récompenseront
les concurrents lors de la proclamation des
résultats , durant la soirée agrémentée de
quelques attractions et de danse.
SAINT-IMIER
Ouvrier blessé
(c) Hier matin , des employés ae ia la-
brique de sucre d'Aarberg, venus avec un
camion livrer du sucre à la Laiterie cen-
trale , rue Dr. -Schwab , à Saint-Imier ,
étaient occupés à transporter les sacs au
moyen d'un chariot. Ce dernier s'est ren-
versé , entraînant dans sa chute un des
ouvriers , M. Waelti , âgé de 44 ans.
Souffrant de blessures à la tête , il a
été conduit à l'hôpital de Saint-Imier. Son
état n'est pas grave , mais nécessite des
soins.
TAVANNES
Succès aux examens
universitaires
le) M. Jean-Jacques Schumacher vient
d'obtenir sa licence en économie politique
à l'Université de Neuchâtel , après y avoir
fait ses études.
• D'appuyer les interventions du CEG con-
cernant la réglementation des effecti fs de
pondeuses et de poulets d'engraissement.
Le président fit un tour d'horizon sur le
problème de la fiscalité dans l'agriculture ,
notamment sur la révision des normes du
barème agricole. L'UPF a été invitée à don-
ner son accord à une augmentation de 10
à 30 % de ces normes. Après l'adaptation
de 1967-68, la communication de la direc-
tion des finances a été vivement combat-
tue. Les études se poursuivent pour voir
dans quelle mesure une révision est possi-
ble après deux mauvaises années agricoles.
Enfin , le comité espère que le Conseil
fédéral prendra les mesures utiles pour amé-
liorer le revenu agricole dès l' automne 1969,
notamment en diminuant la retenue sur le
prix de base du lait.
Mise en garde
(c) La direction des entreprises Iribourgeoi-
ses avise que , dans le cadre des travaux
entrepris au barrage de Montsalvens, la
réfection du couronnemen t débutera lundi
¦I août et durera environ un mois. Le
passage sur le barrage n 'est plus autorisé
au public durant celte période.
Le tampon , du genre postal ,
apposé sur les cartes du FLJ
de l'Extérieur . Lors de l'affai-
re Boillat , la rédaction de no-
tre journal avait déjà reçu
des cartes portant ce timbre.
Dans la grotte de Milandres , en Ajoie.
Les gorges de Douanne et celles du Pi-
louvi, l'île de Saint-Pierre , ancienne rési-
dence de Rousseau , les forêts de la chaî-
ne du lac sont autant de buts de courses.
Le Jura , pays d'excursions , offre ses gor-
ges profondes , ses étangs mystérieux et ses
forêts, tous aussi bien que ses cités moyenâ-
geuses et ses villages aux fermes blanches.
Le sentier des rochers de Plagne mérite
une attention particulière. Il part de l'an-
cienne route du Jura , entre Rondchâtel et
et se termine par quelques échelles qui le
rendent très pittoresque.
Aimez-vous les hauts sommets ? Alors,
choisissez Chasserai. Du plus hau t sommet
jurassien bernois , vous jouissez d'un pano-
rama incomparable sur les Alpes et le Pla-
teau , plus loin encore, sur les Vosges et
la Forêt-Noire. Plus près de Bienne, le
Weissenstein (télésiège), de la station d'Ober-
dorf , offre une vue unique : le Plateau ,
l'Aar , les. champs et les forêts profondes ,
plus loin les lacs et comme toile de fond
les Alpes du Sântis au Mont-Blanc. '
L'Erguel , typiquement jurassienne , est une
région au climat agréable et sain. Au bord
de la Suze, une dizaine de villages se sui-
vent , très près les uns des autres. A Cour-
telary, vous trouverez le temple où l'on a
découvert des fresques remarquables , tan-
dis qu 'à Saint-Imier , vous visiterez avec
plaisir la collégiale de style roman , la vieil-
le tour de la reine Berthe.
Le parc jurassien de la Combe-Grède ,
dont la faune et la flore sont particulière-
ment riches , la gorge du même nom qui
mène à Chasserai, les hauts pâturrages du
Mont-Soleil semés de noisetiers et d'alisiers
entre d'imposantes forêts de sapins et de
champs de fleurs , le château d'Erguel , au-
dessus de Sonvilier , vous attendent.
Le vieux passage romain de Pierre-Per-
tuis , au-dessus de Tavannes, l'ancien mo-
nastère de Bellelay, l'église de Chalière
enclose dans le cimetière de Moutier ,
l'église de Chaindon (ces deux dernières
en style roman), les châteaux campagnards
de Raymontpierre sur le Raimeux , les gor-
ges sauvages de Court , celles, encore plus
pittoresques , de Moutier , la chaîne de Mo-
ron , les gorges du Corvira , près de Cré-
mines, trop peu connues, les arêtes verti-
gineuses du Raimeux ainsi que les longues
et sombres silhouettes du Graitery sont ca-
ractérisriques de la vallée de la Birse.
La légion de Delémont offre aussi des
beautés naturelles et architecturales à ne
pas manquer de découvrir.
A l'ouest de la cité , entre le mont
Terri et la chaîne du Mont (chaîne du
Vellerat), s'étend une large vallée aux vil-
lages opulents. Arrosée par la Sorne qui ,
après les gorges du Pichoux , se repose au
milieu des prés, la vallée de Delémont
présente la molle souplesse de ses lignes
et la riche gamme de ses couleurs.
Le val Terbi s'étend à l'est de Delé-
mont , entre la montagne de Courroux au
nord et les contreforts du Raimeux au sud.
Les gorges sauvages du Pichoux , les ma-
gnifi ques forêts du val Terbi , les points de
vue du plateau de Pleigne , s'ajoutent aux
beautés naturelles de la région de Delé-
mont.
A Delémont , l'hôtel de ville , le vieux
pont de la Maltière , la cité avec ses mai-
sons aux toits élevés, ses fontaines, ses
vieilles portes , les ruines et la chapelle du
Vorbourg, le Musée jurassien , le château
du Domont , ne demandent qu 'à être dé-
couverts.
L'étang de la Gruère , dans les Franches-Montagnes.
MONTFAUCON
Une automobile
contre deux génisses
(c) Depuis quelques années, plusieurs com-
munes des Franches-Montagnes ont fait
poser des barrières le long des routes can-
tonales , pour empêcher les animaux d'ac-
céder à la route comme c'était le cas
depuis des temps immémoriaux. Les au-
tomobilistes , le sachant , roulent plus rapi-
dement sur ces tronçons barrés. Dimanche
soir , à 22 h 30, plusieurs génisses qui
avaient forcé les barrières , se trouvaient
sur la route , entre Montfaucon et le Bé-
mont , lorsqu 'un automobiliste de Porren-
truy, M. Charles Chaboudez , arrivait à
quelque 80 kilomètre s à l'heure. Surpris
il freina mais ne put éviter deux des bo-
vidés dont l'un tomba sur le capot et
enfonça le pare-bris e. La voiture subit
pour 2500 francs de dégâts , tandis que
les deux génisses n 'étaient que légèrement
hlcssées. Quant au conducteur , il s'en tire
sans mal.
Seule région où l'on parle l'allemand , le
Laufonais a un caractère tout à fait par-
ticulier. Un nombre impressionnan t de
vieux donjons dressent leurs ruines et, au
fond de la vallée, la petite ville de Laufon a
le cachet marqué d'une vieille cité suisse.
Région la plus basse du canton de Berne ,
le Laufonnais est un magnifique but de
promenades. Les journées passées sur les
routes et les chemins qui sillonnent le
Blauen , le Kessiloch , le Fringeli et le Lies-
berg sont inoubliables. Du côté architectu-
ral, le bourg de Laufon, protégé autrefois
par une ceinture de fortifications , dont trois
portes subsistent encore aujourd'hui , le châ-
teau d'Angenstein, bâti sur d'anciennes rui-
nes romaines, la forteresse de la Bourg,
d'où la vue est magnifique sur l'Alsace, le
château de Zwingen et sa chapelle sur les
deux îles juxtaposées et baignées par la
Birse, retiennent l'attention.
Les Franches-Montagnes , ce vaste pla-
teau couvert d'innombrables forêts de sa-
pins et de pâturages à l'herbe courte et
drùê, èsT privilégié "par'Ta" richesse de ses
beautés naturelles. Sur tout le plateau
franc-montagnard on peut admirer de vieil-
les fermes aux toits à larges pans qui
s'harmonisent avec le paysage. Vastes pâ-
turages fleuris et animés par de superbes
troupeaux de chevaux et de vaches, magni-
fi ques futaies, taillis et clairières où sont
enchâssés, tels des joyaux , quelques étangs
au charme inoubliable. Celui de la Gruère
surtout , entre Tramelan et Saignelégier, a
un aspect nordique très particulier.
Seule rivière des Franches-Montagnes, le
Doubs marque la frontière franco-suisse.
La vallée profonde qu 'il a creusée est tou-
jours pittoresque , chaque méandre offrant
au promeneur un paysage différent. Déjà
sur sol neuchâtelois, le Saut-du-Doubs, les
Brenets et le barrage du Châtelot attirent
de nombreux visiteurs. Passé la chaîne du
Mont-Terrible où se dresse la sentinelle des
Rangiers , on pénètre dans la fertile Ajoie.
Cette vaste plaine ondulée , encastrée
dans l'Alsace, connaît déjà la douceur de
la France. De magnifiques forêts y alter-
nent avec les céréales. Et, de toutes les
localités, les routes convergent vers le mê-
me point : Porrentruy. Les grottes de Ré-
clère , comme celles de Milandres, méritent
une attention toute particulière.
A Porrentruy, on remarquera l'ancien châ-
teau des princes-évêques de Bâle, la tour
Réfouss , l'hôtel de ville et l'hôpital , cons-
truits tous deux par le prince-évêque de
Montjoie , l'église Saint-Pierre avec ses fres-
ques et son trésor, les anciennes maisons
aux pignons très élevés, les fontaines du
Suisse et de la Samaritaine.
A Saint-Ursanne , très jolie petite bour-
gade au Clos-du-Doubs, les touristes cu-
rieux d'art et d'histoire ne se lasseront pas
d'admirer la collégiale, église rom ane et
perle du Jura , les vieilles portes de la
ville.)
Enfin , citons encore les châteaux de Pleu-
jose, d'Asuel, de Fontenais et la tour de
Milandre.
Cet aperçu ne serait pas complet si
nous ne signalions ' pas l'excellent filet de
perc h es de la Neuveville et de Douanne ,
les truites de la Suze et du Doubs, jam-
bon fumé des Franches-Montagnes , les pou-
lets de l'Ajoie, les croûtes aux morilles du
Pichoux , qu 'accompagnent les fromages de
Bellelay, de Pontenet, de la Chaux-d'Abel ,
la fondue. Voilà ce que peut vous offrir
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REDOUTABLE. — Ferdinand
Brache, devant son public se-
ra un des plus redoutables ad-
versaires de l'Anglais Porter
(ASL)
Ferdinand Bracke et Ole Ritter
paraissent être en bonne condition
Le vélodrome couvert d'Anvers a été
très fréquenté par les concurrents parache-
vant leur entraînement La vedette, diman-
che a été le Belge Ferdin and Bracke. Procé-
dant à un essai sur 5 km, l'ancien déten-
teur du record de l'heure, chronométré par
Oscar Daemers, responsable des pistards
belges, a réalisé 6*11", après être passé, à
mi-course, en 3'06". Cette performance dé-
montre que Bracke, qui avait achevé le
TOUT de France fatigué et endolori par
plusieurs chutes, a parfaitement récupéré.
« Depuis le 20 juillet, je n'ai pratique-
ment plus roulé sur la route, songeant sur-
tout à effacer la fatigue et à retrouver la
souplesse du coup de p édale. Je crois pou-
voir réaliser un bon championnat du monde
sur cette piste, où j' ai réussi 6'02" par
deux fois , l'hiver dern ier » devait déclarer
Bracke.
On a appris également que le Danois Ole
Championnat
du monde
des « Vauriens »
La cérémonie d'ouverture du champion-
nat du monde des vauriens, qui se dérou-
lera cette semaine au large de Neuchâtel,
a eu lieu hier soir, au Nid-du-Crô. Le re-
portage de cette manifestation est publié
en 3me page.
Un Grec champion
d'Europe des lightnings
Le championnat d'Europe des Lightnings,
à Anzio (It), s'est terminé par la victoire
du Grec Bonas. L'Italien Tulli, tenant du
titre, a terminé à la sixième place.
Classement final : 1. Bonas (Grè) ; 2.
Puupera (Fin) ;3. Andreadis (Grè) ; 4.
Bianchi (It) ; 5. Andreadis (Grè) ; 6. Tul-
li (It) .Puis : 11. C. Lambelet (S) ; 13.
R. Herzog (S) : 17. H. C. Hess (S) ; 21
J .Beck (S) ; 23. H. K. Rahn (S) ;27.
H. P. Schmid (S) ; 28. R. Fluhmann (S) ;
29. C. Manz (S) ; 32. M. von Gunten (S) ;
37. R. Juillerat (S).
Lsy£3JlLlrHZ?J
Liste des gagnants du concours
No 30 du Sport-Toto des 2 et 3
août 1969 :
2 gagnants avec 13 points, à
45 ,333 fr. 75 ;
57 gagnants avec 12 points, à
1590 fr. 6 5 ;
809 gagnants avec 11 points , à
112 fr. 05;
7100 gagnants avec 10 points, à
12 fr. 75.
Un Vaudois quatrième
en Italie
Le Suisse Pierre-Yves Gaggio (Aubonne)
a terminé quatrième du Grand prix de
Pergause de formule 3, qui a été rem-
porté par l'Italien Brambilla. Gaggio, au
volant de sa Brabham, a réalisé le tour
le plus rapide en l'25"7 (moyenne 201 km
536).
Cette fois, les Américains sont favoris
Une semaine après leur défaite devant
l'Europe, à Stuttgart, les athlètes des Etats-
Unis (hommes et femmes) vont s'efforcer
de prendre une revanche, cette fois de-
vant les Allemands de l'Ouest auxquels ils
seront opposés aujourd'hui et demain à
Augsbourg.
Jusqu'ici, les quatre rencontres qui ont
oppose les deux sélections masculines de
ces pays en Allemagne ont tourné à l'avan-
tage des Américains. Ceux-ci ont successi-
vement battu les Allemands par 120 à 91
en 1961, à Stuttgart, par 141 à 82 en 1963,
à Hanovre, par 142 à 91 en 1965, à Augs-
bourg et par 132 à 100 en 1967, à Dussel-
dorf.
Les Nord-Américains paraissent à même
de «'imposer à nouveau, malgré les défec-
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Les championnats du monde professionnels sur piste débutent aujourd'hui à Anvers
Porter (poursuite), Beghetto (vitesse) et
Proost (demi-fond) défendront leur titre
.Deux Suisses seulement sont en lice et leurs ambitions sont limitées
L'Anglais Hugh Porter (poursuite), l'Italien Giuseppe Beghetto (vitesse) et le Beige
Léo Proost (demi-fond), couronnés en 1968 à Milan, vont mettre leurs titres mondiaux
en jeu à partir d'aujourd'hui, à Anvers. Les deux premiers joiront encore de la meil-
leure cote, tandis que le troisième, qui vient d'être dépossédé de son titre de champion
de Belgique par Verschurcn, paraît très sérieusement menacé.
C'est au Palais des sports d'Anvers que vont se dérouler les championnats du monde
professionnels — cette année encore séparés des compétitions amateurs qui seront orga-
nisées à Brno, en Tchécoslovaquie, dans la seconde quinzaine d'août — et, ainsi, pour la
première fois, ils auront lieu dans un vélodrome couvert La piste d'Anvers (250 m), jouit
d'une grande réputation et les réunions qui y sont organisées bénéficient toujours d'un
bon succès populaire. Aussi, bien que le lot des pislards internationaux de valeur soit
assez restreint depuis une bonne décennie, les championnats 1969 ne devraient pas trop
uecevuir.
SERCU CHEZ LUI
En vitesse, l'Italien Beghetto et le Belge
Sercu, depuis qu 'il a été mis un terme
a la suprématie de l'Italien Antonio Mas-
pes, se sont partagé les lauriers. Beghetto
(1965, 1966 et 1968) mène par 3 victoires
Ritter, qui détient actuellement le record
du monde de l'heure, a lui aussi fait un
essai SUT la distance olassique et qu'il a
bouclé celle-ci en 6'04". Cela s'est, toute-
fois, déroulé sans témoin, mais son entraî-
neur affirme que « ce n'est pas là un
temps de complaisance » .
Tous les Italiens sont , désormais, à pied
d'oeuvre. Dès leur arrivée, ils se sont aus-
sitôt rendus au Palais des Sports et ont
longuement roulé sur la piste, qui a été
si bien nettoyée, qu'elle paraît neuve. Ils
ont pu également constater que dans le
vélodrome, pourtant désert, il régnait une
chaleur d'étwve.
Giuseppe Beghetto, le tenant du titre de
la vitesse, a déclaré partir dans l'inconnu :
« N ous les sprin ters n'avons que trop peu
l' occasion de courir dans notre spécialité
et, ces derniers temps, j' ai dû affronter les
routiers afin de ne pas demeurer inactif »,
a-t-il dit.
Le Belge Patrick Sercu, le principal ad-
versaire de Beghetto , l'avait devancé à l'en-
traînement et il quittait le vélodrome quand
l'Italien y pénétrait.
Les Français déjà présents à Anvers ont
également fait ou refait connaissance avec
une piste dont ils aimeraient trouver l'équi-
valent dans leur pays. De l'avis général,
les championnats du monde devraien t rem-
porter un grand succès populaire, car le
cyclisme sur piste est encore très prisé
dans cette partie de la Belgique.
Schreyer champion suisse des « 500 inter »
La manche « circuit » du championnat
motocycliste suisse qui s'est déroulée diman-
che à Hockenheim a vu des luttes achar-
nées dans la plupart des catégories.
En 500 internationale, comme nous
l'avons annoncé dans notre édition d'hier ,
le Neuchâtelois Schreyer s'est imposé devant
Schwander, Eigenmann et Gisi, s'assurant
le titre de champion suisse 1969. Nous l'en
félicitons.
Les principales surprises de cette journée
ont été enregistrées dans les catégories 250
nationale où les trois premiers du classe-
ment général, respectivement Bachmann ,
Keller et le Neuchâtelois Marchand se sont
vus contraints à l'abandon. Signalons une
belle sixième place, dans cette catégorie, de
Pierre-John Ray de Peseux.
En 350 nationale, le favori Muller s'est
imposé devant Ridez. Le troisième du classe-
ment général, André Tcrcier, de Peseux,
immobilisé à la suite d'une fracture de
Succès belges à Namur et à Hedemora
A Namur, la manche du championnat
du monde de motocross s'est terminée par
la victoire du Belge Roger de Coster dans
la catégorie des 500 cmc. En Suède, à
Hedemora , un second succès belge, tou-
jours dans le cadre du championnat du
monde de motocross, a été enregistré avec
Sylvain Geboers (cat. 250 cmc).
A Hedemora 250 cmc : 1. Geboers (Be)
sur CZ ; 2. Pettersson (Su) Suzuki ; 3. Nils-
son (Su) HVA ; 4. Strand (Tch) CZ ; 5.
Moseiev (URSS) CZ ;6. Palm (Su) HVA.
Allemagne de l'Ouest - Etats-Unis ce soir et demain à Augsbourg
tions du « perchiste » Bob Seagren, du sau-
teur en hauteur Richard Fosbury, cham-
pion olympique , du coureur de 1500 m ,
M. Martin Liquori (il doit soigner une
blessure aggravée par l'effort qui lui fit
remporter cette course à Stuttgart), ainsi
que les forfaits probables de deux autres
champions olympiques : le spécialiste des
haies Willie Davenport (il n'est pas encore
arrivé à Augsbourg) et le sauteur en lon-
gueur Bob Beamon, qui serait remplacé
par Henry Hines (Beamon a déçu en ne se
classant que 4me et dernier à Stuttgart
et a dû subir l'extraction d'une dent).
Les athlètes d'outre-Atlantique devraient
dominer en sprint (John Carlos, Charlie
Greene), sur les haies, en demi-fond (Juris
Luzins), en relais, ainsi que dans certains
à 1 devant Sercu (1967). L'Italien et le
Belge se disputeront une nouvelle fois le
titre car l'opposition est assez faible. On
peut, toutefois, espérer voir l'Anglais Reg
Barnett, l'Italien Santé Gaiardoni — un re-
venant — ou le Belge Robert van Lancker
se mettre en évidence. Quant aux autres
concurrents, ils n'ont guère d'espoir d'aller
loin dans la compétition. Dans l'ultime
confrontation , Beghetto peut s'imposer à
Sercu , lequel aura toutefois, l'avantage de
courir devant son public.
UN QUAUOR DE FAVORIS
Le, championnat de poursuite est plus
ouvert et quatre noms s'imposent plus que
les autres : ceux de l'Anglais Hugh Por-
ter, tenant dn titre, du Danois Ole Ritter,
détenteur du record dn monde de l'heure,
du Belge Bracke et du Hollandais Peter
Post.
Ces quatre champions devraient se re-
trouver en demi-finales. Néanmoins, des sur-
prises peuvent être créées par le Français
Charly Grosskost, s'il s'adapte à la piste
en bois, l'Italien Vittorio Marcelli, le Hol-
landais Gérard Bongers, meilleur amateur
en 1967, l'Allemand Siegfried Adler et le
Danois Freddy Eugen.
Porter, dont on a peu parlé depuis son
succès de 1968 mais qui avait, alors, fait
très grosse impression, peut accéder à la
finale et vaincre le dernier de ses rivaux,
qu'il s'appelle Ritter, Bracke ou Post
Le programme
de ces championnats
Voici le programme des champion-
nats du monde sur piste :
5 août : éliminatoires de la vitesse et
de la poursuite, 1ère manche du demi-
fond. 6 août : quarts de finale de la
vitesse et de la poursuite, 2<me manche
demi-fond. 7 août : jour de repos. 8
août : demi-finales et finales de la vi-
tesi', repêchage du demi-fond. 9 août :
demi-finales et finales de la poursuite,
finale diu demi-fond sur 010 kim.
Excellente tenue des Neuchâtelois à Hockenheim
l'avant-bras, conserve toutefois son rang.
Seule course ne comptant pas pour le
championnat suisse, la catégorie « plus de
550 eme » a vu la victoire du Genevois Bur-
ki. En effet, le favori Peier, sur Egli-Vin-
cent 1000 eme, trahi par sa mécanique, n'a
pu terminer. C.-F. P.
RÉSULTATS
50 crac nationale : 1. Canonica (Lamo-
ne) sur Guazzoni 20'06"8 ; 2. Schirnho-
fer (Bâle) sur Kreidler 20'34"3. — 125 eme
nationale : 1. Nimis (Genève) sur Honda
25'50"6 (16 tours) ; 2. Demierre (Corsier)
sur Bultaco 25'15"1 (15 tours). — 250 eme
nationale : 1. Janner (Genève) sur Suzuki
26'21"6 ; 2. Medolago (Massagno) Aermac-
chi 27'15"4. — 350 eme nationale : 1. Mul-
ler (Subigen) sur Rotomot 27'06"6 (18 t.);
2. Ridez (Thayngen) sur MHS 25'49"5
(17 t.). — 500 eme nationale : 1. Frey (Wid-
nau) sur BMW 27'48"6 ; 2. Schmid (Hedin-
gen) sur Suzuki 28'15"7. — Plus de 550 :
Championnats du monde
Positions du championnat (lu monde : 1.
Geboers 122 points ; 2. Robert (Be) 75 ;
3. Pettersson 59. 4. Stodulka (Tch) 42 ;
5. Konecny (Tch) 38.
A Namur. — 500 cmc : 1. de Coster
(Be) sur CZ ; 2. Ban ks (GB) BSA ; 3. Weil
(Al) Maico ; 4. Teuwissen (Be) Husqvarna ;
5. Friedrichs (Al-E) CZ ; 6. Smith (GB)
BSA. Positions du championnat du monde :
1. Banks 66 points ; 2. Aberg (Su) 62 ;
3. Krïng (Su) 48 ; 4. Friedrichs 33 ; 5.
de Coster 32.
concours — hauteur , poids , longueur , per-
che — grâce, respectivement , à Otis Burrel ,
Neal Steinhauer , Stan Witley et John Pen-
nel.
Les Allemands , par contre, ne pourront
guère gagner de points que sur 800 mè-
tres (Walter Adams — l'46"8). sur 1500
mètres (Bodo Tummler — 3'40"7), sur
10,000 mètres (Lutztz Philipp — 29W78),
au triple saut (Michael Sauer — 16 m 12),
et au javelot (Klaus Wolfrermann — 83 m
54). De plus, les « hurdlers » locaux Gun-
ter Nickel (13"5 sur 110 m) et Gerhard
Hennige (49"9 sur 400 m) sont capables
de réaliser des exploits.
Des juniors français
qui vont vite
Une équipe fran çaise juniors, composée
de Allaux, Saint-Gilles, Guillet et Metz ,
a battu le record d'Europe junior du
relais 4 f o i s 100 m, dans le temps de
39"9. Le précédent record appartenait
à l'équipe nationale française juniors en
40"1.
En demi-fond, les Belges seront grands
favoris. Théo Verschuren, tout nouveau
champion de Belgique , voudra confirmer
sa voctoire sur Léo Proost et sur Romain
Deloof. Pour tenter de leur damer le pion ,
on indiquera plus spécialement l'Italien
Domenico de Lillo, les Hollandais Jacob
Oudkcrt et Pieter de Wit , les Allemands
Ehrenfried Rudol ph et Dicter Kemper ainsi
que le champion de France Jean Raynal.
Quant aux deux stayers suisses qui feront
partie du lot des 21 participants de ce
championnat de demi-fond , Max Janser cl
Emanuel Plattner, leurs chances de décro-
cher une médaille sont très minimes. Le
dernier titre suisse en demi-fond remonte
à 1958, grâce à Walter Bûcher, alors que
la dernière médaille avait tet gagnée en
Par sa conduite fantaisiste Gimondi diminue
les chances de succès de l'Italie sur route
L'exclusion de Felice Gimondi de l'é-
quip e italienne qui participera au cham-
pionnat du monde sur route, le 10 août
à Zolder , a suscité de vives polémiques
dans les milieux cyclistes italiens. La
conduite pour le moins fantaisiste du Ber-
gamasque a provoqué la désapprobation
de beaucoup. Ceux-ci estiment que tous
les coureurs, même les plus illustres, ont
le devoir, en vertu des règlements en vi-
gueur , de participer à une épreuve de
sélection quelle qu'elle soit. En revanch e ,
d'autres soutiennent que la classe de Gi-
mondi, son grand passé sportif, sont des
gages suffisants pour le sélectionner d' of-
fice.
M Ê M E LE CHAMPION
Certes, dans certains cas, la sélection
automatique d' un homme sur sa classe
s'impose. Mais il n'en reste pas moins
qu 'il est impossible de transgresser det
règlements qui sont faits pour être app li-
qués.
Gimondi connaissait parfaitement ces
règlements qui l'obligeaient à courir à
Pescara comme Adorn i (champion du
monde sortant), Dancelli, Basso , Bitossi,
tous coureurs de grande qualité dont les
résultats au cours de l'actuelle saison ont
1. Burki (Genève) sur Triumph 26'25"2. —
Side-cars national e : 1. Siegrist-Meyer (Su-
miswald) sur BMW 25'48"6 (16 t.) ; 2. Her-
ren-Schenk (Pisach) sur BMW 24'34"8
(15).
50 internationale : 1. Veigel (Lausanne)
sur Honda 20'04"1 ; 2. Budry (Lausanne) sur
Kreidler 20'08"1. — 125 inter : 1. Greub
(Lotzwil) sur Maico 24'30"5 ; 2. Veigel
(Lausanne) sur Hond a 24'39"0. — 250 in-
ter : i. Hirschy (Genève) sur Yamaha 25'!
52"2 ; 2. Brunnger (Oetwil) sur Bultaco
26'25"4. — 350 eme inter : 1. Pfirter
(Pratteln) sur Yamaha 25'38"6 ; 2. Ernst
(Bâle) sur AJS 26'27"4. — 500 inter :
;. schreyer (Cortaillod) Suzuki 27'32"9 ; 2.
Schwander (Adliswil) Matchless 27'44"5. —
Side-cars inter : 1. Haenni-Barfuss (Ip-
sach) sur BMW 24'32"4 ; 2. Hamel-Gut-
knecht (Bienne) sur BMW 24'43"0.
FIDÈLE A L U I - M M I E . — Cham-
pion suisse de la catégorie 50©
ente iicUioiinie l'an dernier, Phi-
lippe Schreyer est aujourd'hui
champion de la classe 500 enic
internationale
(Avipress - Pécoud)
Le Suisse Rungg
champion d Europe
de la montagne
Le Suisse Walter Rungg s'est assuré
le titre de champion d'Europe de la
montagne , dans la catégorie des 250 eme,
en remportant la sixième et dernière
manche de ce championnat , la course de
côte du Tauplitzalm (A ut). Rungg a réali-
sé le meilleur temps de la journée avec
6'26"2 (moyenne 85 km 300).
Ainsi , Walter Rungg a été sacré cham-
pion d 'Europe , avec le maximum de 60
points, devant l'Autrichien Werner Wab-
nig (51). En effet , le p ilote suisse a rem-
porté cinq manches dont quatre seule-
men t sont valables pour le classement
final.
1962, par Léo Wickihalder. Depuis, les
représentants helvétiques ont été deux fois
quatrièmes : Peter Tiefenthaler (1964) et
Fredy Ruegg (1966).
Avant ces championnats, la Fédération
internationale du cyclisme professionnel se
réunira et les modalités des contrôles anti-
dopage seront une nouvelle fois à l'ordre
du jour. Après les championnats sur piste,
les routiers disputeront leur titre mondial
à Zolder, sur le circuit automobile de Ter-
lacmen, agrémenté d'une boucle supplémen-
taire. Le tout sera couvert 30 fois. Le thè-
me de la compétition sera encore « Merckx
contre tous », notamment contre les rou-
tiers sprinters, car bien que jalonné de
deux côtés, le circuit est présenté comme
peu difficile.
démontré la valeur. Très occupé par la
campagne des contrats d' après Tour, le
Bergamasque crut longtemps que sa seule
notoriété lui éviterait la corvée de se
rendre à Pescara , au centre de la Pé-
ninsule, pour s'aligner au départ d' une
épreuve, qui , selon lui , ne pouvait guère
modifier la hiérarchie des meilleurs rou-
tiers italiens.
ESPOIRS VOLA TILISÉS
Ainsi, Gim ondi ne s'alignera pas au
départ du championnat qui représentait ,
pourtant , un de ses principaux objectif *
de l' année. Nettement battu dans les clas-
siques printanières, vainqueur sans g loi-
re d' un a Giro » faussé par la disquali-
fication de Merckx et enfin surclassé au
Tour de France par l'as bruxellois et
PAS DE NOUVEAUX «PRODUITS INTERDITS»
Cependant qu'au Palais des Sports d'An-
vers, les coureurs poursuivaient leur entraî-
nement —¦ assez léger à la veille des pre -
mières compétitions — les membres du
comité directeur de la fédération interna-
tionale du cyclisme professionnel (FCIP) te-
naient leur première séance de travail.
Une des princi pales décisions prises a
été celle de réunir un groupe d'étude le
27 et éventuellement le 28 septembre afin
d'étudier une proposition du vice-président ,
M. Louis Perfetta (Suisse) tendant à faire
courir le championnat du monde des rou-
tiers professionnels en deux épreuves (en
ligne et contre la montre).
PRODUITS INTERDITS
Avant le comité directeur de la FICP,
i
L'Espagne remporte
la coupe Galea
pour la cinquième fois
L'Espagne, qui , à l'issue de la deuxième
journée de la finale de la coupe Galea,
à Vichy, mène par trois victoires à zéro
devant la Tchécoslovaquie , a conservé le
challenge, qu 'elle détenait depuis l'année
dernière .C'est la cinquième victoire de
l'Espagne depuis la création de cette cou-
pe. En effet , les Espagnols ont gagné en
1956 ,1957, 1958, 1968 et 1969.
D'autre part, Vichy sera à nouveau char-
gé d'organiser la phase finale de la coupe
Galea (réservée aux joueurs de moins de
21 ans), dans les années à venir c'est-à-
dire en 1970, 1971 et 1972 : telle est la
principale décision qu 'a adoptée le comité
international de la coupe Galea. Vichy or-
ganise la phase finale de cette importante
compétition internationale depuis 1952.
Le Noir Arthur Ashe
veut participer
aux championnats
d'Afrique du Sud
Arthur Ashe, le meilleur Américain et
le seul jo ueur de tennis de couleur de
valeur internationale, espère devenir le
premier Noir à participer en 1970 aux
championnats internationaux d'Afrique
du Sud.
«Cette f o i s, je ne me tairai pas , a-t-il
déclaré. J e vais aller tout droit au con-
sulat sud-africain de New-York et de-
mander un visa. »
C'est l' annonce cette semaine en Afri-
que du Sud que des Noirs pourr aient
être éventuellement sélectionnés dans l'é-
quipe nationale de coupe Davis qui a
décidé Ashe à tenter cette démarche.
Depuis qu 'il a quitté l'Université et rem-
p li ses obligations militaires, Ashe mili-
te en faveu r d' un développement des
droits civi ques des Noirs.
Soulagement sans opération en cas d'hémorroïdes
Un médicament à double action : calme les douleurs — combat les hémorroïdes
Des revues médicales communiquent
des Etats-Unis : Des recherches entre-
prises dans le domaine de la thérapeu-
tique des plaies et blessures ont con-
duit à l'élaboration d'un médicament à
base d'un extrait de cellules de levuro
vivantes , d'huile de foie de requin et
de nitrate de mercure. Cette prépara-
tion a fait ses preuves notamment
dans le traitement d'affections hémor-
roïdales. A la suite d'expériences cli-
niques étendues, ce produit a été lancé
sur le marché sous la dénomination
Sperti Préparation H contre les hémor-
roïdes. En utilisant cette préparation,
LOGIQUE. — Trop orgueilleux,
Felice Giniondi n'a pas été re-
tenu par les sélectionneurs
italiens
par Pingeon et Poulidor, le Bergam as-
que mettait toutes ses espérances sur
Zolder. Bien que le parcours ne paraisse
pas entrer dans ses cordes, il entendait
réaliser un exploit : tenter de battre
Merckx et tous les grands « cracks » ac-
tuels pour démontrer que sa défaite au
Tour était surtout due aux circonstances
extérieures et non pas à une baisse de
sa valeur. En raison d' un règlemen t f o r-
tement critiqué par certains, mais surtout
par le comportement trop « contestatai-
re > de Gimondi, la « Squadra azzurra >
sera privée de son meilleur coureur ac-
tuel, de celui qui possédait, peut-être , les
plus grandes chances de conserver à
l'Italie le maillot arc-en-ciel de Vittorio
Adorni.
la commission médicale de l'IJCI s'était
réunie. Etaient présents les docteurs Bon-
cour (France), Marlier (Belgique) et Monta-
naro (Italie) et M. Jekiel (Pologne) secrétai-
re général de l'UCI. Au cours de cette
séance, a été entérinée la liste des produits
interdits telle qu 'elle avait été établie en
1968. Une nouvelle réunion sera organisée
le 30 octobre à Rome et la liste sera
éventuellement mise à jour.
Hors réunion, on a appris que la France
posera devant l'UCI sa candidature pour '
l'organisation des prochains championnats
du monde , toutes, spécialités, y compris le ,
cyclocross et le cycloball. Pour 1970, les
championnats ont déjà été attribués à l'An-
gleterre et auront lieu à Leicester. Pour
1971, la France se trouvera en concurrence
avec la Suisse et l'Espagne,
Avant Paris - Luxembourg
Ou est Aqostinho ?
Le forfait de Louis Pfenninger réduit à
sept le nombre des coureurs suisses présents
au départ de Paris-Luxembourg. En effet ,
le chef de file de « Zimba », victime d'un
accident lors du Grand prix d'Argovie di-
manche, n'a pas accompagné ses camara-
des Abt, Girard , Rub, Spahn et Thalmann.
Louis Pfenninger est remplacé par l'Alle-
mand Renz. Un second coureur germanique
figure dans cette formation , Puschel.
Vifian et Spuhler sont également au dé-
part , mais ils défendent les couleurs d'une
autre équipe. Dans la soirée de lundi , on
apprenai t que le Bâlois Koechli pourrait
être appelé à pallier l'absence du Portugais
Agostinho dont on n 'avai t pas de nouvelles.
Grasshoppers
en Suède
A l'issue d'un camp d'entraînement d' une
semaine en Suède, Grasshoppers a battu
le club de première division Elfsborg Bo-
ras 3-1 (1-1). Les buts zuricois ont été
réussis par Ruegg et Vogel (2), alors que
l'équipe locale sauvait l'honneur grâce à un
penalty. Les joueurs zuricois sont rentrés
en excellente condition, à l'exception de
Deck (fracture d'un doigt de pied) et de
Mocellin (également blessé).
Coupe Jules Rimer
Les chances de l'Argentine
fortement compromises
Les chances de l'Argentine de se quali-
fier pour le tour final de la coupe du
monde de 1970 semblent fortement com-
promises. En effet , après leur défaite d'il
y a huit jours , à La Paz, face à la Boli-
vie (1-3), les Argentins ont à nouveau per-
du, contre le Pérou cette fois , par 1-0. Le
« onze » péruvien , dirigé par l' ancien inter-
national brésilien Didi , a accompli da
beaux progrès. L'unique but de la partie
a été marqué par Perico Léon, à la 53me
minute. D'autre part , à Guayaquil , le Chili
et l'Equateur ont fait match nul 1-1.
on constatera bientôt un soulagemeni
des douleurs et du prurit , ainsi que
l'arrêt du flux hémorroïdal . Chez la
plupart des patients, on constate une
amélioration nette au ' out de 2-4 Jours
déjà. Les veines dilatées sont ramenées
progressivement à leur état normal , ce
qui n'est pas dû a l'action d'autres mé-
dicaments mais uniquement à l'effet
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Margrif Thomet peut atteindre le niveau européen
La Suisse a donc su garder, au cours
de la deuxième journée du match triangu-
laire Suisse-Islande-Danemark à Copenha-
gue, l'avantage acquis le premier jour. Elle
doit ce résultat au bon esprit de son équi-
pe, qui s'est vaillamment battue dans des
conditions difficiles. De l'aveu de M. Rey-
Les courses
de Divonne
Prix de Florence, trot (2075 m.-10 par-
tants) : 1. Turenne 3 à M. R. Bounieux
(R. Bounieux). 2. Robinson (D. Besson) .
3. Un Roi d'Atout B (R. Tordjemann).
Prix de Rome, plat (2400 m.-14 partants) :
1. Barouf à M. G. Guthmann (V. Thief-
fry). 2. Borcas (R. Diébold). 3. Artisane
(P. Dumas). Prix de Turin , plat (1600 m.-
14 partants) : 1. Scaramouche 2, à Mme
J. Giraud (R. Grimaldi). 2. Island Melody
(A. Falk). 3. Primpy (R. Diébold). Prix
de Milan, plat (2000 m.-20 partants) : 1.
Rainbow King, à P. Berge (V. Thieffry).
2. Haarwood (R. Diébold). 3. Alfons (Si-
monneau). Coupe des « Gentlemen », plat
(2000 m.-14 partants) : 1. Willingto n, à
M. A. Grossauer (Simonneau). 2. Balten-
geist (P. Scheu). 3. Canio (V. Schutz).
Prix de Merano, haies (3400 m.-9 par-
tants) : 1. Mister Gusty, à Mme H. Schnei-
der (H. Schneider). 2. Taiavara (J.-P. Per-
ruchot). 3. Big Bully (N. Cantatore).
Benvenuti défendra
son titre à Naples
Près de neuf mois après son combat
de San Remo face à l'Américain Don
Fullmer , Nino Benvenutti remontera sur
un ring italien , installé, en l'occurrence ,
au stade « San Paolo » du Fuorigrotta , près
de Naples , pour défendre son titre de
champion du monde des poids moyens.
Son adversaire sera Frazer Scott , un
Américain de 25 ans invaincu en 19 com-
bats et dont la plus belle performance est
une victoire par K.O. sur le « vieux » Den-
ny Moyer , qui fut, il y a quelque temps ,
un des meilleurs du monde à son poids.
Primitivement fixée au 27 septembre , la
date du combat sera probablement avancée
d' une semaine. Benvenuti boxera, pour la
première fois de sa carrière , à Naples. Ce
sera un grand événement pour toute la
région.
Une médaille d'argent
pour la Suisse aux championnats du monde
Les championnats du monde de slalom
en rivière sportive se sont déroulés à Bourg-
Saint-Maurice , en France. En l'absence des
Allemands de l'Est, ils ont été dominés
par les Allemands de l'Ouest , les Tchéco-
slovaques et les Français , qui ont raflé tous
les titres. Les Suisses n'ont eu qu 'une seu-
le fois l'occasion de monter au podium
d'honneur , grâce à Werner Zimmermann ,
de Dietikon , qui a pris la deuxième place
;n kajak monoplace, derrière le tenant du
titre Claude Péchier (Fr). Zimmermann
(22 ans) signait ainsi son premier succès
international.
PRINCIPAUX RÉSULTATS
Canadien monoplace, Messieurs : 1. Pc -
ters (Al) 364,32 p. 2. Reinhold (Al) 386,90.
3. Pulek (Tch) 411,73. Kajak monoplace,
dames : 1. Polesna (Tch) 314,18 ; 2. Deppe
(Ail.) 365,20 ; 3. Zvérin a (Tch) 369,45.
Canadien biplace, messieurs : 1. Or-
lv-Orly (Fr) 363,53. 2. Mestan-Mestan (Tch)
380,73. 3. Valenta-Stach (Tch) 383,72. Ka-
jak monoplace par équipes: 1. France 341,02.
2. Allemagne occidentale 420,82. 3. Gran-
de-Bretagne 466,26. 4. Suisse 522,56. Cana-
dien biplace , mixte : 1. Tchécoslovaquie ,
563,21. 2. France, 1133,12. 3. Etats-Unis ,
1305,20. 4. Suisse, 1454,73. Kajak monopla-
ce, messieurs : 1. Péchier (Fr) 273,92. 2.
Zimmermann (S) 284,17. 3. Rosener (Al)
——————-————————————————
4 ,
f :
; DESODOf ^^^
f Î
| ! . . , , ,
i i— —
Considérations après le match contre Islandais et Danois
mond , entraîneur national , le bassin de Co-
penhague est particulièrement dur et il faut
considérer les performances chronométri-
ques de nos représentants comme très sa-
tisfaisantes .
Mais la grosse surprise de ce match ,
ce n'est pas la Suisse qui l' a créée , mais
l'Islande , en battant le Danemark. Comme
nous le disions avant la rencontre , on a
trop souvent tendance à considére r l'Islan-
de comme un petit îlot perdu , parent pau-
vre de l'Europe. Si quelques historiens et
intellectuels ont brillamment démontré qu 'il
existait une vie culturelle islandaise , peu
de gens se sont , en revanche , préoccupé de
son sport et c'est dommage , car les Islan-
dais , loin de faire petite figure , ont su
donner une leçon aux Danois , insuffisament
préparés , désorganisés et victimes d'un sys-
tème aux liens trop lâches. Il faut relever
que les pronostics donnaient un écart de
8 points entre la Suisse et le Danemark ,
et l'Island e très loin derrière ; or l'écart
final est de 59 points pour la Suisse face
Match difficile pour Red Fish ce soir
A près une accalmie d' un mois , les
poloistes de Red Fish affronteront ce
soir, à la piscine du Lido, la deuxiè-
me équipe de Genève. Ce match comp-
tera pour le championnat de ligue B.
Actuellem ent, les Neuchâtelois sont en
troisième position au classement, mais ,
peut-être , vont-ils rencontrer quelque '!
difficultés contre Genève, Galloppini et
Bolle étant en vacances. L 'entraîneur Pi-
voda est conscient de la chose et c'est
pourquoi les entraînements étaient des
p lus sévères ces derniers soirs. Ce n 'est
pas le gardien Gougler qui nous con-
Les Genevois bien placés
en ligue nationale A
Champ ionnat suisse de ligue nationale
A : Monthey-Horgen 8-5 ; Genève-Nata-
tion-Zurich 3-2 ; Lugano-Frauenfeld 18-
2 ; Lugano-Soleure 11-3 ; Monthey-Z u-
rich 4-9 ; Genève Natation-H orgen 11-2.
Classement : 1. Lugano 13 match es,
22 points ; 2. Genève Natation 12, 21 p ;
3. Zurich 13, 19 p ; 4. Monthey 12, 11 p;
5. Horgen 12, 9 p ; 6. Soleure 12,
9 ; 7. Fraue nfeld II , 4 ; 8. Léman Na-
tation Lausanne 11, 1.
285, 14. Canadien biplace, mixte : 1. Svobo-
da-Trapslova (Tch) 342.56. 2. Lutz-Lutz
(Fr) 360,57. 3. Koudeika-Krizkova (Tch)
360.70.
Par équi pes. — Kajak monoplace, dames :
1. Allemagne occidentale 691,44. 2. Tché-
coslovaquie 875 ,86. Canadien monoplace,
messieurs : 1. Allemagne occidentale 604,38.
2. Tchécoslovaquie 711,53. 3. France 755,69.
Canadien biplace , messieurs : 1. Allemagne
occidentale 609.71. 2. Tchécoslovaquie 722,32.
3. France 793,31. 4 Suisse 1187,54.
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au Danemark et de 55 points face à l'Is-
lande.
Pour expliquer un écart aussi important ,
il faut se reporter à la méthode d' attribu-
tion des points . Etant donné qu 'il s'agis-
sait d'un match triangulaire — et non de
deux matches séparés Suisse-Danemark , Suis-
se-Islande joués simultanément — ce sont
les 2mes nageurs qui ont fait le bon.
Car il fut plus avantageux , par exemple ,
de terminer 1er et 4me que 2me et 6me,
ce qui n 'est pas le cas en match conven-
tionnel.
JACQUELINE MOCK MENACÉE
En analysant la performance helvétique ,
on remarque les brillants résultats des « jeu-
nes loups » de l'équipe nationale , qui ont
mis à mal quelques « grands », comme Jac -
queline Mock. Jean-Pierre Genelti , excel-
lent sur 1500 m, Christiane Flamand , plus
combative que jamais , et Suzanne Niesner ,
victorieuse de Jacqueline Mock ont donc
largement rempli leur contrat. C'est . spé-
Le championnat de ligue B
tredira puisq u'il doit nager une dizain e
de bassins avec une lourde chaise au
bout des bras... Une façon bizarre de
s ' entraîner, mais certainement efficace !
CLASSEMENT
Voici le classement actuel du groupe
ouest en ligue B :
1. Genève II 5 matches 4 gagné, — 1
perdu , buts 39-27, 8 points.
2. Vevey 6-4, — 2 , 36-31, 8.
3. Red Fish 4-3, — 1, 36-24, 6.
4. Fribourg 5-2, — 3, 29-31, 4.
5. PC Berne 5-1, — 4 , 30-30, 2.
6. Bienne 5-1, — 4, 18-42, 2.
Le Locle songe principalement à se régénérer
Les vacances sont terminées pour les
footballeurs loclois. Chacun en a profité
largement et a tiré définitivement le ri-
deau sur la saison dernière dont on at-
tendait un peu plus. Il faut reconnaître ,
•toutefois, que l'équipe locloise a été pri-
vée de plusieurs éléments de valeur ; le
bilan final , compte tenu -de ces départs ,
a été satisfaisant.
JOYEUSE É Q U I P E . — Ricltarti Jaeger (au fond à gauche) en-
traîne une équipe apparemment fort jo uteuse. An premier rang.
à gauche, on reconnaît Yega , puis, au milieu, Corfi , Etienne et
Morandi.
- «u^Z*t&3»
Q
CosmétiquesMIGROS
i i ,. i m. »
'
cialement vrai pour S. Niesner dont on
peut attendre de brillants championnats na-
tionaux. 11 sera intéressant de suivre la
réaction de Jacquelin e Mock, qui n'a guè-
re donné satisfaction cette année et qui
vient de se faire battre dans un temps
fort pioche de ses meilleures prestations.
Cette éviction de la Biennoise par la Zu-
ricoise n 'est , pas sans rappeler ce qui se
passa , voici deux ans, entre la même Bien-
noise et la Vevcysannc Baylon...
S'il est un « revenant » qui revient très
fort , c'est bien Nicolas Gilliard , qui a clai-
rement démontré qu 'il fallait toujours comp-
ter avec lui et que- même à cours d'en-
traînement , il restait un concurrent des plus
sérieux en brasse.
DEUX CHAMPIONNES
Au chapitre des records , il y a bien sûr
la performance hebdomadaire de Jacqueline
Fendt , qui détient , rappelons-le , tous les re- DE LA CLASSE. — Margrit Thomet (à gauche) est p é t r i e de
classe. On peut attendre de grandes p e rf o r m a n c e s de sa p a r t .
cords nationaux du 100 au 800 m libre.
Jacqueline a, une fois de plus, progressé (Téléphoto AP)
sur 800 m , grâce à sa classe naturelle et
Après un an d'entraînement <à l'américaine>...
à sa volonté qui permettent de dire sans
beaucoup de probabilités d'erreurs que ses
ressources sont encore grandes. A signaler
L'Allemand de l'Ouest Hans Fassnacht
la petite Flamand qui se rapproche régu-
lièrement de Fendt sans souci des perfor-
mances chronomclriques. Quant à Margrit
Thomet , elle grignote petit à petit son re-
bat 3 records d'Europe en trois jours
cord national du 100 m papillon et il n'est
pas exclu de la voir approcher sous peu
les l'IO" et , sait-on , passer au-dessous. Ce-
la donnerait enfin au papillon suisse une
nageuse de classe européenne. Il faut en-
core relever une certaine stagnation en bras-
se, où il est souhaitable que l'amélioration Hans Fassnacht a été la grande vedette Au cours des deux premières journées,
de la réunion de Los Angeles. Le jeune il s'était approprié le record européen du
se produise rapidement , tant sur 100 que
sur 200 m. Il en est de même pour le 4 nageur ouest-allemand a inscrit, en trois 400 m quatre nages, qu'il avait manqué
nages. jours, trois records d'Europe à son palma- de peu à Santa Clara, et porté celui du
rès, faisant preuve d'une forme ascendan- 400 m libre à 4'06"9, améliorant pour la
Les prochains rendez-vous de nos nageurs te, a quinze jours des championnats des seconde fois de l'année l'ancien record
sont les championnats d'Europe pour les Etats-Unis. d'Alain Mosconi.
moins de 15 ans, (du 14 au 17 août à Les progrès du jeune nageur ouest-alle-
Vienne) et , pour l'ensemble de la natation Au cours de la dernière journée de la mand , qui , étudiant dans une université
helvétique , les championnats suisses, du 22
au . 24 août , à Romanshorn. Entre deux ,
réunion , Fassnacht a amélioré avec 16'32"2
son propre record d'Europe du 1500 m
californienne, a mis à profit une année
d'entraînement « à l'américaine » pour se
il y aura les championnats régionaux : les
romands auront lieu à Renens les 16 et
libre (16'36"8 le 13 juillet dernier à San-
ta Clara, en terminant deuxième derrière
hisser au niveau des meilleurs aux Etats-
Unis, en feront un rival dangereux pour les
17 août. Gary Hall). Ces 16'32"2 représentent éga- Mike Burton, Mark Spitz ou Gary Hall
lement la meilleure performance mondiale
aux prochains championnats des Etats-Unis,
J.-M. HENRY de l'année sur la distance. du 14 au 17 aaoût, à Louisville.
Comment l'équipe de Jaeger entrevoit la nouvelle saison
La période des transferts 'a été calme , Chaux-de-Fonds. Haldemann avait déjà début de la compétition. Cet élément
car, très sagement, les dirigeants ont manifesté, il y a une année, le désir pourra être déterminant pour toute la
décidé de poursuivre l'expérience tentée de tenter sa chance en ligue nationale. saison à venir.
l' année dernière , c'est-à-dire de faire Visiblemen t, il ne donnait pas le maxi- PAS FA CHE
confiance aux joueurs décidés à se bat- mum de ses possibilités et l'on a préfé- L'entraîneur Richard Jaeger, que nous
tre pour les couleurs locloises, et faire ré le remplacer par un élément plus dy- avons pu atteindre la semaine dernière
confiance à quelques jeu n es éléments namique et qui donnera certainement un lors d'un entraînement , est confiant. Il
¦prometteurs. C'est dans cet ordre d'idées peu de sang frais à la ligne d'attaque est certai n que si.chaque joueur est .cons-
que Peter Haldemann a été cédé à La locoise, l'ex-Canton alien Ritschard. Quant cient de sa valeur et de ses responsa-
au jeune Hentzi, il a été prêté, à La bilités , l'équi pe locloise jouera un rôle
Chaux-de-Fonds également, où il fera en vue dans le prochain champ ionnat.
sans doute d'utiles expériences. Il ne vise pas les deux premières places
L'armature de l'équipe locloise ne su- du classement, mais il espère que son
bira donc pas de grands changements équipe s'aguerrira un peu plus. Pour ce-
et l'on notera également avec plaisir le la, il n'est pas fâché de trouver deux
retour de Michel Bosset, qui retrouvera équipes bernoises dans le groupe romand.
ses anciens camarades. Les jeunes Bula L'ambiance est bonn e dans le camp
et Koller auront un peu plus d'expérien- loclois où il règne un optimisme de bon
ce, ce qui sera un atout supp lémentaire aloi. Souhaitons que les joueurs conser-
pour eux. vent leur excellent moral actuel et tout
La stabilité de l'équipe locloise cons- ira bien.
tituera un élément non négligeable au P. M.
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Les joueurs prévus pour la première équipe
Roger Etienne, 1936, gardien ; Jean-Pierre Eymann , 1949, gardien ; Mario
Morandi , 1943, arrière ; Fredy Huguenin , 1942, arrière ; Alain Hotz , 1944,
arrière ; Gérard Vey a, 1943, arrière ; Bernanrd Challandes, 1951, arrière ;
Richard Koller ,1950, arrière ; Gilbert Dubois, 1947, demi ; Richard Jaeger ,
1933, demi ; Donato Rufo , 1946, demi ; Michel Boset I, 1945, avant ; Gé-
rard Bosset II, 1949,. avant ; Bernard Corti , 1946, avant ; Bernard Bula , 1948,
avant ; Michel Ritschard , 1945, avant.
(Avi press-Curchod)
____________________
. i
¦ tmm
" ^m Savon désodorisant IDUNA
à l'hexachlorophenum : une action persistante,
^ une senteur agréable. La pièce 120 g -.70
mmmmmmmmmmmmmmmm m ¦¦ ¦ mmmm ^MmmmmÊmmÊmm
 Problème No 861 VERTICALEMENT
DU MARDI 5 AOUT
1. Un théâtre célèbre. — Bourg de l'an Bourse de Neuchâtel
cienne Attaque. 2. Article arabe. — Ecri-
ZURICH 4 août
feuilleter. 21 h, Allô Roland. 22.30, télé-
ACTIONS 30 juillet journal , commentaires, météo. 22.50, musi-
vain espagnol . 3. Parties d'une roue. — OBLIGATION S 31 juillet 4 août Banque Nationale . . - 540— d 540.— d que et télévision. 24 h, téléjournal.
Un pigeon ne l'est guère. 4. Nez. — Som-
3 •/. Fédéral 1949 . . 92.— d 92.— d Crédit Fonc. Neuchât. 730— d 740.— d
bre personnage. 5. Produit de remplace-
2 'U •/. Féd. 1954, m ars 94.— d 94.— d La Neuchâteloise as. g. 1650.— d 1650.— d
ment. — Pronom. 6. Conjonction. — Fui 90.50 Appareillage Gardy . . 230.— d 230.— d 18.30 Bulletin de nouvelles.
président des Etats-Unis. 7. Son bois est 3 •/• Féd. 1955. Juin . 91.— d Câbl. élect Cortaillod 9300.— o 9050.— 18.35 (C) L'art de bien filmer.
4 '/. ¦/• Fédéral 1965 . • 94.75 d 94.75 d
imputrescible. — Où l'on ne trouve aucun 06.25 Câbl . et tréf. Cossonay 2800.— d 2800.— d 19.00 Trois petits tours et puis s'en vont.
4 V, •/. Fédéral 1966 . . 96.— 19.05 Rocambole
motif. — Devint bête. 8. Royaume asiati- 5 '/. Fédéral 1967 . . 100.25 d 100.25 d Chaux et clm. Suis. r. 540.— d 550.—
que. — Champ d'action d'un plongeur. 9. Ed. Dubled & Cie 8-A. 1600.— d 1600.— d Feuilleton. 17.30, informations, météo. 17.35, Ulrich
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nes. 8. Ouverte. — Cours d'eau d'Asie. 9. Nestlé nom 2105.— 2185.— 18.00 Eurovision , championnats du monde quatre. 12.29, signal horaire. 12.30, miroir-
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faudra prendre une décision. Affaires : manifestez votre reconnaissance. Affaires : Siemens 279.— 279 — play time. 20.30, les nouveautés de l'enre-
Choix difficile à opérer. Mettez vos p rojets à exécution. gistrement. 21.30, la vie musicale. 21.50,

m
encyclopédie lyrique, Lucie de Lammer-
CANCER (22/6-22/7) CAPRICORNE (22/1 2-19/1) BALE ACTIONS moor, opéra de Salvatore Cammarano, mu-
Santé : Evitez de boire aux repas. Amour : Santé : Méfiez-vous des rhumes. Amour ! Clba, porteur 11175.— 11700.— sique de Gaetano Donizetti. 22.30, jazz
Commencez par inspirer confiance. Affai- Evitez certaines fréquentations. Affaires : Ciba, nom 9650.— 10100-— 18.45, fin de journée. 18.55, téléjournal. USA. 23 h, hymne national.
res : Construisez du solide. Décisions importantes à prendre. Sandoz 8975.— 9250.— 19 h, Cher oncle Bill. 20 h, téléjournal.
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LION (23/7-23/8) VERSEAU (20/1-18/2) Gelgy, nom 7175.— 7475.— 20.50, Maranata. 22.10, téléjournal. Beromunster ot télédiffusion
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cordez quelques concessions. Affaires : Mon-
trez de l'autorité.
Vous êtes aimé en secret. Affaires : Votre
action va porter ses fruits.
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8.30, l'orchestre de la radio. 9 h, souve-
VIERGE (24/8-23/8) POISSONS (1 9/2-20/3) Crédit Fonc. Vaudois 990.— 1000 — nirs musicaux. 10.05, chants d'étudiants et
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Gardez-vous des aventures. Affaires : La
Santé : Hydrothérapie très indiquée. Amour :
N' ayez pas de complexe d'infériorité . Af-
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Rom. d'électricité . . .
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350.—
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355.— L'annonce dans 16.35, téléjournal. 16.40, pour les enfants.
17.55, téléjournal. 18 h, programme régio-
mélodies populaires. 11.05, anciennes danses
viennoises. 11.30, chansons et danses suis-
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critique se montrera exigeante. faires : Une proposition vous sera faite. La Sulsse-Vle 3000.— d 3000.— d LA FEUILLE D'AVIS DE NEUCHÂTEL ses. 12 h, magazine agricole. 12.40, rendez-
vous de midi. 14 h, l'histoire du jour.
14.30, caprice genevois. 15.05, portrait
d'Anna Moffo , soprano.
16.05, deux nouvelles de G. Verga. 16.30,

ORTF : bientôt un statut garantissant son objectivité

NEUCHÂTEL
EXPOSITIONS . — Musée d'ethnographie t M. Pompidou entend que ses promes-
ses électorales soient tenues. Dès son
Exposition Japon , théâtre millénaire vi-
installation à l'Elysée, il a pris en main
vant. le dossier de l'ORTF, créé une commis-
Musée d'histoire : Exposition , l'art et sion chargée de lui donner un nouveau
1''"l'écriture. statut. Les membres de cette commis-
sion , qui se réunit en séance plénière
TPN, centre de culture : Exposition Théo- très discrètem ent une fois par semaine,
M. Chaban-Deltrras les réunions se suc-
cèdent et l'on ne craint pas d'interrom-
pre le repos en Bretagne ou en Corse
de hauts fonctionnaires ou de person-
nalités afin de les consulter.
, COMME L'A.F.P.
¦' L'objectif fixé à la commission, " en
Les règles très strictes d'information
totale, d'objectivité , de citations des
sources, d'équilibrage du volume des
nouvelles qui sont appliquées systémati-
quement dans cette agence comme dans
toute agence d'information indépendante
seraient mises en œuvre dans les diver-
ses rédactions de la radio et de " la
L'art de bien filmer (Suisse, 18 h 35) :
Une programmation beaucoup trop tar-
dive.
Chapeau melon et bottes de cuir (Suis-
se , 20 h 30) : Les séries déviennent en
été les originalités du programme.
Musique vénitienne (Suisse, 22 h 10) :
Jamais la TV romande n'a été aussi
mélomane... J.-Cl. L.
musique de divertissement pour les person-
nes âgées. 17.30, pour les jeunes. 18 h,
informations, actualités. 18.15, radio-jeunes-
se. 18.55, bonne nuit les petits. 19 h, sports ,
communiqués. 19.15, informations , actuali-
tés. 20 h, hit-parade. 20.30, qu'est-ce qu 'un
divertissement. 21.15, orchestre récréatif de
Beromunster. 21.45, la situation internatio-
nale. 22.15, informations, commentaires.
22.25, jazz . 23.30, variétés 69 (sur OM seu-
lement).

ne sont pas officiellement connus.
dore Bally.
Il y a des parlementaires, de hauts
fonctionnaires, des journalistes, des tech-
CINÉMAS. — Rex : 20 h 45, Moi,
niciens choisis en dehors de toute préoc-
l'amant... 18 ans.
cupation politique. C'est le début de
Studio : 20 h 30, Le Cabinet des horreurs. la « décolonisation » de cet « offi-
ce », auquel il a été tant reproché pen-
18 ans .
dant les onze dernières années et plus
Bio : 20 h 45, Baisers volés. particulièrement pendant la campagne
présidentielle, d'être devenu un moyen
Apollo : 15 h et 20 h 30, Le Gran d Silence. pour le gouvernement et le parti au
18 ans. pouvoir de persuasion eupliorique, de
« bourrage de crâne >, de « désinforma-
Palace : 20 h 30, Le Miracle de l'amour
tion » politique, voire de falsification des
No 2. 18 ans.
faits.
Arcades : 20 h 30, La Nuit des généraux. Pour discrète, presque secrète qu'elle
18 ans. soit, l'activité de cette commission du
statut de l'ORTF est intense, malgré les
Danse et attractions vacances. Autour du premier ministre
L'Escale de 21 h à 2 h.
La Rotonde de 21 h à 2 h.
ce qui concerne l'information tant télé-
visée que radiodiffusée, est d'établir des
règles qui assuren t l'objectivité de cette
information. Il semble que l'on s'oriente
vers une solution calquée sur le statut
de l'Agence de presse française A.F.P.
qui , après avoir été, elle aussi, dan s le
passé office d'Etat, financé et contrôlé
par le gouvernement, est devenue grâce
au bref passage au pouvoir de M. Men-
dès-France en 1956, totalement indépen-
dante donc objective.
L'Etat, de mécène devenu client (les
ministères, ambassadeurs, offices publics,
l'ORTF sont abonnés à l'A.F.P.) siège
dans son conseil d'administration, mais
ses représentants y sont minoritaires en
face de ceux de la presse et du per-
sonnel de l' agence.
télévision.
INQUIÉTUDES A GAUCHE
L'opposition cependant semble crain-
dre qu 'à la faveur de ce nouveau sta-
tut , le gouvernement ne soit tenté de
procéder à une remise partielle ou to-
tale de l'ORTF (en ce qui concerne non
plus l'inform ation mais les programmes)
au secteur privé. Les « dénationalisa-
tions » inquiètent toujours la gauche. Ce
serait, écrit la « Morasse », organe des
journalistes F.O., faire cadeau de l'ORTF
aux « marchands de soupe et de lessi-
ve », c'est-à-dire, aux distributeurs de
publicité, aux « enzymes gloutons » écrit
« Combat ».
L'A UTONOM1E
Pour F.O., le vrai problème est de
soustraire la radio et la télévision aux
intérêts privés sans en faire pour autant
BIBLIOGRAPHIE
Luce Péclard
LES AUBES A VENIR
Poèmes
(Perret-Gentil)
Les Aubes à venir, premier recueil de
poèmes de Luce Péclard , n'a nul besoin
d'être présenté au public par un mentor
prudent , sage ou fou , car il est parcouru
d'une telle musique d'aube qu'en son sein
la voix même de la muse suffit à nous
charmer. Poésie tantôt intimiste, tantôt pro-
téique, tantôt panthéiste, jouant sur les
vagues du vers libre et de l'alexandrin le
plus classique, poésie de l'âme et du cœur,
elle unit dans un élan enflammé les nuan-
ces diverses et spontanées de la sensibilité
féminine.
semble tous les mots dont le lecteur d'au-
jourd'hui a besoin pour s'exprimer dans
la langue écrite et parlée de nos jours,
avec les explications nécessaires pour que
ces mots soient parfaitement clairs (mots
nouveaux , cas litigieux , prononciation , éty-
mologie, niveaux de langue, très nombreux
exemples, remarques grammaticales, ta-
bleaux de conjugaison...).
Mais ce dictionnaire du langage est aussi
une encyclopédie par ordre alphabétique
contenant des dizaines de milliers d'articles
qui permettent au lecteur de trouver
instantanément le renseignement qu 'il dési-
re, et de s'informer rapidement mais com-
plètement. En plus des informations de
détail fournies par ce classement alphabé-
tique, le « Nouveau Larousse universel »
présente des synthèses originales sur les ma-

un
Dancing 68.109.1. Ml
les instruments du pouvoir. La solution ,
c'est l'autonomie administrative et finan- Manfrcd Schenker tières principales de l'activité et de la pen-
Le Corsaire de 20 h à 2 h. cière. Pour l'information, ce n'est pas sée humaines. Dans cet esprit, de très
en faisant entrer à l'ORTF des journa- Nouvelles nombreux regroupements «texte-illustration»
Pharmacie d'office (jusqu 'à 23 h) : F. Tri- MARIONNETTES ont été constitués , permettant d'offrir une
listes savamment dosés selon leurs opi-

placement
pet , Seyon. vue générale de l'ensemble d'une question
nions politiques qu 'on assurera son ob- (Perret-Gentil) (cf. astronautique , automobile , autoroute ,
jectivité par le pluralisme. Ce n 'est pas aviation , barrage , église, art de la Grèce

sûr
PESEUX le monopole de l'information qui est en
cause m ais l'usage qui en est fait. De-
CINÉMA. - Cinéma de la Côte, 20 h 30 : puis 1944, tous les gouvernements s'en
Trois filles vers le soleil. sont servis et ont craint de lui laisser
sa liberté.
Pharmacie de service.: Dr W. Gauchat,
jusqu 'à 21 h ; ensuite le No 11 renseigne. LE P.C.
Les travaux de la commission du sta-
tut semblent en tout cas déjà assez
COLOMBIER avancés pour que le parti communiste
ait cru bon d'exposer ses opinions et
CINÉMA. - LDX, relâche.
Qui , parmi la gent studieuse genevoise, ne
connaît le professeur Manfred Schenker I
Il a longtemps initié les élèves du gymnase
aux arcanes de la littérature allemande.
Aujourd'hui , vers la fin de sa carrière,
il lègue à ses anciens élèves et au public
un choix de Nouvelles qui forment, en quel-
que sorte, son testament littéraire.
NOUVEAU LAROUSSE UNIVERSEL
en 2 volumes. 1er tome (A-H)
(Librairie Larousse)
La parution d'un nouveau « dictionnaire
antique...), et qui font du « Nouveau La-
rousse universel » un ouvrage qui se con-
sulte comme un dictionnaire , mais aussi
qui se lit comme une encyclopédie.
Le seul tome I, qui vient de paraître,
comporte 2445 illustrations et 116 cartes
en noir , 98 pages en couleurs dont 23
hors-texte cartographiques ; c'est dire com-
bien le « Nouveau Larousse universel » est
une réussite tant par sa conception que
par sa réalisation.
« Nouveau Larousse universel » en 2 vo-

Les obligations
revendications sur le problème.
Le groupe communiste à l'Assemblée
nationale a décidé de déposer à la ren-
CORTAILLOD trée son propre projet de statut de
lumes reliés (23 x 30 cm) sous jaquette en
encyclopédique » Larousse est toujours un couleurs. '
événement . On revient en effet toujours à
Larousse, car, dans chaque foyer, c'est Tome I (A-H), 788 pages, 34,888 arti-

dé caisse
l'instrument de culture par excellence. cles, 2445 illustrationset 116 cartes en noir,
l'ORTF, pour éviter que le gouverne- 98 pages en couleurs dont 23 hors-texte
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moyens d'information et d'influence rousse universel » en 2 volumes complète Prix de faveur de souscription.

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la gamme prestigieuse des c Larousse ».
afin de « conditionner » l'opinion publi- Plus condensé que le « 3 volumes en cou-
SAINT-BLAISE Adam Saint-Moore
que. leurs » ou le « Grand Larousse encyclopé-
Le parti communiste demandera que FACE D'ANGE NE CROIT PAS AUX
CINÉMA. dique » en 11 volumes, plus développé que MIRAGES
- Royal , relâche. les formations politiques et syndicales le « Nouveau Petit Larousse », il réunit en (Fleuve Noir)
aient la possibilité de s'adresser réguliè- seulement 2 volumes un maximum de con-
rement aux auditeurs. naissances et présente, pour un très large ... Gunther se mit à boire, régulièrement,
LE LANDERON public, le double avantage d'être à la fois en espérant a résister » le plus possible à
le Crédit Suisse- Ainsi s'affrontent deux tendances : cel-
le de la politisation à outrance récla- un très riche dictionnaire du langage et l'action de l'alcool. Au quatrième verre, il
commença à se sentir terriblement bien.
CINÉMA. - Cinéma dn Château, relâche.
le conseiller qu'il vous faut mée par le parti communiste et qui ne
serait peut-être pas du goût des télé-
une encyclopédie alphabétique complète et
à jour , pour un prix accessible à tous les Euphorique. Mais il se contrôlait encore
parfaitement. Il décida alors d'exagérer son
budgets.
état et d'accentuer l'impression d'ivresse. Il
BW!fWWWB| BÂT spectateurs et auditeurs qui payent (cher)
un impôt pour s'informer , certes, mais
Le souci constant d'être utile et actuel
se retrouve aussi bien dans le choix du se mit d'abord à rire, bêtement , interminable-
IJMlI'tfiJ l 1 'f DANCING ¦HKiM ^ il I Ml B ' 'BSiwrl «S 1I^^Ttujj^T^ H ^1B, ' surtout pour se distraire. vocabulaire que dans celui des connaissan- ment , en clignant de l'œil. Puis il s'offrit
Jean DANÈS ces. Le « Nouveau Larousse universel » ras- une superbe crise de hoquet...
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MIS À L'AMENDE PAR LA COMMISSION EUROPÉENNE
Deux «grands» de I industrie
chimique suisse prennent position
BALE (ATS). — La commission eu-
rop éenne à Bruxelles a confirmé officiel-
lement que plusieurs membres d'une enten-
te d'entreprises fabriquant des produits co-
lorants, qui n'a pas été déclarée à Bruxel-
les, a été mise à l'amende. Les maisons
bâloises Ciba, Geigy et Sandoz sont tou-
chées par cette mesure aux côtés de trois
firmes allemandes, une britannique, une
française et nue italienne. Etant donné la
durée et la gravité de l'infraction contre les
conditions de libre concurrence prévues
dans les accords de Rome, la commis-
sion a décidé des amendes d'un montant de
50.000 dollars chacune. Ces amendes ont
été infligées à la suite de hausses de prix
uniformes et quasi simultanées dans les
pays du Marché commun.
LA MAISON SANDOZ S'EXPLIQUE
La maison Sandoz vient de prendre po-
sition au sujet de l'amende de 50,000 dol-
lars que lui a infligée la commission du
Marché commun, pour violation de l'ar-
ticle 85 du Traité de Rome.
la maison Sandoz rappelle que la com-
mission de Ja CEE a inflige a drverses
maisons (dont Ciba et Geigy) cette amen-
de de 50,000 dollars, parce que ces en-
treprises ont procédé, durant les années
1964, 1965 et 1967, à des augmentations
de prix de colorants qui sont illégales, eu
égard aux dispositions du traité, et ont
ainsi gêné le commerce entre les pays
membres de la CEE. Sandoz précise à
ce sujet :
« La décision a été prise sur la base
d'indices et à la suite de déductions qui
ne correspondent pas aux réalités écono-
miques.
» Elle est erronée. La maison Sandoz
n'a rien à voir avec cette procédure. Elle
n'a reçu communication de façon juridi-
quement contraignante ni de la plainte,
ni du jugement La décision soulève, ou-
tre des problèmes techniques, des ques-
tions relevant du droit international , qui
sont actuellement à l'étude. Ce n'est qu'à
l'issue de ces examens que la maison San-
doz décidera de la suite à donner à cette
affaire.»
GEIGY
La maison J.-R. Geigy S.A. communi-
que :
« La presse vient d'annoncer la décision
Chute mortelle
dans la paroi
nord de l'Eiger
GRINDELWALD (ATS). — Un al-
piniste autrichien, M. Martin Weiss,
né en 1945, serrurier de Wersen-
Tenneck (Salzbourg), a fait une chu-
te dans la paroi nord de l'Eiger
dans la journée de dimanche. Le ca-
davre de l'infortuné a été décou-
vert par une colone de secours de
Grindelwald , lundi , et conduit à la
morgue.
Un mort à l'Uetliberg
On a retrouvé dimanche, à l'Uetli-
berg, dans les environs de Zurich ,
le corps de M. Walter Kern , âgé de
66 ans, domicilié à Zurich. L'enquê-
te a établi que le malheureux avait
glissé au lieu-dit « Hohenstelnweg »,
dévalé une pente sur 18 mètres pour
faire finalement une chute de 6 mè-
tres.
IMPORTANT!
Objet : changement d'adresse de vacances
Pendant la saison d'été, notre service des abonnements et de l'expédition est sur-
chargé par les nombreuses demandes de transfert arrivant au courrier, par téléphone
et trop souvent à la dernière heure. Pour que les modifications puissent se faire
sans retard, nous prions nos lecteurs de nous envoyer leurs instructions le plus tôt
possible , au moyen du bulletin ci-dessous ou d'une carte postale libellée , de la
même façon.
Dans la mesure du possible,ne nous téléphonez pas pour votre changement d'adresse,
nos lignes téléphoniques étant surchargées.
Pour les cas imprévus , et sauf affluence extraordinaire, les ordres de transferts qui
sont en notre possession la veille avant 8 h 15 sont encore exécutés pour le len-
demain (pour les samedis et lundis, le vendredi avant 8 h 15).
Les changements d'adresse pour la Suisse, minimum une semaine , sont gratuits.
Pour l'étranger , nous facturons 20 c. par envoi journalier (les envois par avion, en
Espagne par exemple, sont facturés 40 e. par jour d'expédition), mais nous déclinons
toute responsabilité pour des distributions irrégulières ou défectueuses en dehors
de la Suisse.
Abonnements suspendus provisoirement : bonification à partir de trois semaines d'arrêt ,
mais pas en dessous.
Nous remercions d'avance les lecteurs qui feront usage du bulletin ou d'une carte
et qui s 'abstiendront de demander leur transfert par télép hone.
FEUILLE D'AVIS DE NEUCHATEL — Changement d'adresse
Domicile habituel :
Nom / prénom
N°/rue
Localité
Nouvelle adresse t
Nom / prénom
N°/rue
Localité
Valable dès le
f i 11 «il « » I* 1I1^Ë ^^^-^^S-Tm « JE S^ft- m. --^Km. -j lNltlll F%.® Jt LlJjl-m_lJ^A,"°°^';
de la commission de la CEE de frapper
d'une amende, pour violation de l'art. 85
du traité de la CEE, la maison Geigy
et quelques autres fabricants européens de
matières colorantes. Cette décision, qui ne
nous a pas été dûment communiquée, pas
plus d'ailleurs que la plainte dont elle est
issue, semble reposer pour l'essentiel —
Berne interviendra-t-il en
faveur des maisons suisses ?
De notre correspondant par intérim :
Les trois entreprises helvétiques, visées
par la décision de la commission des com-
munautés européennes ont déjà pris lan-
gue avec le département politique fédéral.
C'est dire qu'on examine cette affaire avec
le plus grand sérieux , au plus haut ni-
veau de l'administration et de l'industrie
chimique. Rien de semblable , en effet , ne
s'était produit jusqu 'ici. C'est la première
fois que la Suisse connaît pareille mise
à l'amende de la part d'une autorité su-
pranationale européenne.
Le problème est d'essence plus juridi-
que qu 'économique, dit-on à Berne. Aussi
le dossier a-t-il été transmis au bureau du
contentieux du service juridique du DPF
qui , d'entente avec les maisons incrimi-
nées, va chercher les moyens de recourir
s'il y a lieu, ou plus simplement de l'aire
rapporter la mesure.
LA LOI
Dans les cercles de l'administration qui ,
chaque jour , sont confrontés au problè-
me de l'intégration , on n'hésite cependant
pas à affirmer qu 'aussi longtemps que des
sociétés suisses conduisent leurs affaires
en des territoires soumis aux dispositions
du Traité de Rome, elles doivent en res-
pecter les prescriptions commerciales. En-
core qu 'on se défende bien, en l'état de
l'étude, de confirmer ou d'infirmer l'au-
thenticité des faits reprochés aux industries
bâloises.
< 11 s'agit là, avant tout, d'une affaire
privée entre l'industrie chimique et les
pays où elles exportent », m 'a-t-on notam-
ment déclaré. Bien sûr, et d'office , l'ad-
ministration fédérale doit éclaircir le pour-
quoi et le comment de telles affaires, afin
d'être en mesure de prêter l'assistance né-
cessaire aux sociétés ainsi condamnées, si
elles en éprouvent le besoin.
Mais contrairement à certaines assertions,
aucune communication n'a été faite au
Conseil fédéral par la voie diplomatique.
Ce sont les industries chimiqu es elles-mê-
mes qui ont informé le département poli-
tique.
UN EXEMPLE
Le sentiment prévaut , en général , que
la commission de la CEE a tenu à faire
un exemple. Les pays membres du Mar-
ché commun ont accepté en signant le
Traité de Rome, de jouer la carte du plus
pur libéralisme économique. Or, les so-
ciétés chimiques cherchent volontiers , entre
elles, des accommodements pour éviter
d'avoir à subir des conséquences trop ri-
goureuses d'une complète liberté de mar-
ché. La commission des communautés eu-
ropéennes a donc voulu jouer le rôle d'une -
police économique, au sens où un Etat
pourrait le jouer sur son propre territoire.
On s'interroge à Berne sur le succès
d'un tel coup d'éclat, mais l'on recon-
naît que le respect des clauses < anti-
trust » du Traité de Rome permettait , voi-
re commandait la prise d'une telle déci-
sion.
Reste à savoir, maintenant , dans quelle
Ne nous téléphonez pas !
FEUILLE D'AVIS DE NEUCHATEL
N° postal
N° postal
au
d'après ce qui a été publié jusqu 'ici —
sur des hypothèses et des conclusions aux-
quelles la maison J. R. Geigy S.A. ne sau-
rait se rallier.
Les importants problèmes juridiqu es
soulevés par la procédure et la décision de
la commission de la CEE font actuelle-
ment l'objet d'un examen approfondi.
mesure les trois maisons suisses atteintes
par la décision communautaire , reconnaî-
tront les faits qui leur sont reprochés ,
comment elles réagiront , et si la Confédé-
ration sera appelée à intervenir.
On devrait le savoir d'ici à quelques
jours.
Michel MARGOT
Une bonne surprise
pour les automobilistes
étrangers
SIERRE ( A T S ) . — Une heureuse
surprise attend les automobilistes
étrangers sur la route cantonale à
l' entrée et la sortie de Sierre : en ef-
f e t , des policiers en uniform e arrêtent
toutes les voitures port ant p laques
étrang ères , et à ce moment de char-
mantes Valaisannes en costume sur-
g issent pour o f f r i r des abricots, accom-
pagnés de renseignements touristiques
sur le Valais et sur l' expositio n des
peintres rhodaniens qui se tient ac-
tuellement à Sierre.
Cette initiative a été prise conjoin-
tement par l'Office de propagande pour
les produits valaisans , la police can-
tonale , l'Union valaisanne du touris-
me et les responsables de la vie artis-
ti que à Sierre.
Brûlé avec une pompe
à sulfater
(c) Profitant de ses vavances, M. Gaby
Cheseaux, de Leytron , employé d'assu-
rance à Sion , vaquait dans une vigne
à des travaux de sulfatage. Il entra
soudain en contact avec le tuyau
d'échappement de la pompe à sulfa-
ter et fut brûlé à un bras. II a été con-
fié aux soins d'un médecin .
Festival Tibor Varga
SION ( A T S ) . — Le sixième festival
Tibor Varga , fe stival international de
musi que organis é depuis six ans1 à"
Sion , a débuté dimanche soir en la
chapelle du Conservatoire cantonal de
la cap itale valaisanne.
Ce festival a débuté par les cours
d'interprétation et se poursuivra du-
rant la deuxième quinzaine d' août l>ar
les concerts proprement dits.
Une centaine d'élèves venus de p lus
de vingt pays suivent ces cours p lacés
sous la direction de l' artiste jouissant
d' un renom mondial .
Iiiicens : Violent orage dans le canton de Saint-Gall
enquête La route cantonale Heiligkreuz-
pénale Flums coupée par un éboulement
BERN E (ATS). — L'incident du 21 jan-
vier 1969 à la Centrale nucléaire de Lu-
cens fait aussi l'objet d'une enquête pé-
nale. C'est ce qu 'annonce dans une let-
tre au quotidien bernois « Der Bund », le
prooureur général de la Confédération, M.
Hans Waldor. A la suite du récent com-
miuniqiué de la Société nationale pour l'en-
couragement de la technique atomique in-
dustrielle (SNA) sur l'avenir de la centrale
et suir l'enquête technique, ce journal avait
publié un commentaire relevant avec éton-
nement que nulle mention ne soit faite
des responsabi lités pénales.
Or, fait savoir maintenant M. Walder,
selon la loi sur l'énergie atomique de
1959, toute négligence ou toute faute en
rapport avec l' utilisation
pacifique de
l'énergie atomique ressortent de la juri-
diction fédérale.
Cest pourquoi, le jour même de la
panne, le ministère publ ic de la Confé-
dération a fait ouvrir une instruction de
police judici aire en vue d'établir si des
poursuites doivent être engagées. Il est
éviden t, ajoute M. Walder, que le parquet
se fondera surtout sur les conclusions des
expertises techniques. Mais ces conclusions
ne le lient pas, et il peut faire appel
au besoin à des experts étrangers.
Retour de M. Spuhler
après son périple
africain
ZURICH (ATS). — Le conseiller
fédéral Willy Spuhler est arrivé lundi
matin en compagnie de sa femme à
l'aérodrome de Zurich-KIoten : il ve-
nait de Nairobi et avait passé ses va-
cances en Afrique orientale .
Le séjour africain de M. Spuhler ,
de caractère privé, lui a néanmoins
permis d'avoir d'utiles contacts avec
diverses personnalités. Le chef du dé-
partement politique a séjourné succes-
sivement au Kenya , en Tanzanie , en
Ouganda et au Rwanda . Il a pu ins-
pecter plusieurs réalisations de la Coo-
pération technique suisse et visiter des
entreprises et des colonies suisses. Il
a également rencontré des hommes po-
litiques des divers pays traversés . M.
Spuhler a célébré le 1er août avec la
colonie suisse du Rwanda.
U va maintenant se reposer une se-
maine au Tessin.
 l'Eiger, la cordée japonaise
atteint le deuxième champ de glace
LA PETITE-SCHEIDEGG (UPI). — vrier au 24 mars 1966. L'Américain de
Lundi matin, l'avant-garde de la cordée
japonaise qui tente la « direttissim a » en
été de la paroi nord de l'Eiger, avait
atteint les rochers situés au-dessus du
deuxième champ de glace, ' tan dis qu 'une
partie de la cordée redescendait au bas
de la paroi pour aller chercher du ravi-
taillement.
D'après les spécialistes de la paroi, à
la Petite-Scheidegg, les Japonais ne de-
vraient guère atteindre le sommet avant
deux semaines, s'ils poursuivent leur ascen-
sion au rythme actuel. La cordée se trouve
maintenant dans la face depuis le 15 juil-
let. . Les Japonais — qui font tous partie
du « Japan Expert-Climber Club » — es-
pèrent escalader la paroi en 30 jours.
»
La première « direttissima de la paroi
nord de l'Eiger a été réussie par une
cordée anglo-américano-allemande du 17 fé-
Il voulait étrangler
et noyer sa femme
BULACH (UPI). — La police can-
tonale zuricoise a été avisée le 1er août
qu 'un ressortissant étranger âgé de 35
ans , employé de banque dans le dis-
trict de Buelach , avait tenté, au matin
du 31 juillet , d'étrangler et de noyer
sa femme dans la baignoire. Enten-
dant des cris, une employée se porta
au secours de la malheureuse qu 'elle
put délivrer. L'homme a avoué et a été
interné dans une clinique psychiatri-
que.
MVAUP^
Centenaire de la chanson de
la « mi-été > à Taveyannaz
(c) Ce sont plus de 2500 personne s qui
ont pris part , dimanch e au centenaire
de la chanson de la «t mi-été » à Ta-
veyannaz, pâturage situé au-dessus de
Gryon , à 1850 mètres d'altitude , où , le
1er août 1869 , le poète Juste Olivier
chanta pour la première f o i s cette chan-
son rappelant le jour où les paysans
pesaient leur fromage , leur beurre et
leur séré.
De très an cienne tradition , ce jour
de « la pesée » devint peu à peu une
fête populaire et pastorale , dont la tra-
dition s'est maintenue jusqu 'à nos jours.
Ouverte à Gryon par une diane en
musique â 5 heures diman che matin ,
cette journée de la mi-été s'est déroulée
en présence de M M . Henri Gesseney,
président du Gran d conseil vaudois,
Pierre Auber , conseiller d'Etat vaudois
et René Desgouttes, avocat genevoii ,
arrière-petit-fils du poète.
Le Grand conseil
comptera 15 députées
dès septembre
LAUSANNE (ATS). — Le Conseil
d'Etat vaudois vient de valider l'élec-
tion de Mme Olga Cardis au Grand
conseil. Médecin à Lausanne, Mme Car-
dis succédera à M . Marc-Henri Thelin ,
député démissionnaire. Première des
viennent-ensuite de la liste radicale ,
elle prêtera serment le 1er sep tembre
prochain , jour de l'ouverture de la
s e s s i o n d'automne du législatif vaudois.
La nouvelle élue sera la 15me fem-
me à siéger au Grand conseil. Mme
Cardis avait déjà siégé dans les rangs
du parti radical de 1962 à 1966 , mais
n'était pas réélue à la fin de sa pre-
mière législation .
MELS (ATS). — A la suite d'un vio-
lent orage qui s'est abattu dimanche soir
vers 20 heures sur la région située entre
Heiligkreuz et Flums, dans le canton de
Saint-Gall, un important glissement de ter-
rain s'est produit sur la route cantonale.
Celle-ci a été recouverte, sur une longueur
Sur la route, plusieurs voitures ont été
littéralement enlisées par la masse de
terre
(Photopress)
Folle embardée d une voiture :
un des occupants meurt carbonisé
DIET1KON (ATS). — Un grave acci-
dent de la circulation s'est produit lundi
matin peu avant deux heures à Dietikon
(ZH) .Un des six occupants est décèd e
dans la voiture accidentée, qui avait pris
feu.
A la suite d'un excès de vitesse, l'au-
tomobile a effleuré la barrière bord ant la
ligne de chemin de fer Bremgarten - Die-
tikon. Projetée contre un talus, elle est
Leysin, John Harlin, s'était tué à cette
occasion en effectuant un rativaillement.
Zurich :succès de
l'initiative fiscale des
oartis bouraeois
ZURICH (ATS). — L'initiative fisca-
le, lancée par les partis bourgeois du
canton de Zurich, a recueilli 21,031 si-
gnatures, soit l(i,000 de plus que néces-
saire. Cette initiative est la 4me du
genre lancée à Zurich ces temps der-
niers. Outre les spécialistes, le cartel
des employés et le parti du travail ont
recueilli des signatures (10,000 et 7000)
pour leurs propres initiatives.
Ces initiatives réclament une revi-
sion des prescriptions actuelles , dans
le sens d'un allégement pour les famil-
les. Les popistes voudraient voir pro-
gresser plus fortement les impôts sur
les gros revenus, la fortune et les béné-
fices. Les socialistes demandent, entre
autres choses, que l'on puisse déduire
sans limitation les cotisations d'assu-
rance. Enfin , toutes ces initiatives pré-
conisent la taxation séparée des gains
de la femme mariée. Actuellement, on
ajoute les deux gains pour fixer le
montant global de l'impôt pour le mé-
nage , ce qui , aux yeux des promoteurs
des initiatives , lèse les contribuables.
a
Le centenaire a été marqué par la
pose d' une plaque commémorative sur
laquelle on peut lire l' un des 24 cou-
p lets de la chanson de Juste Olivier.
Un bal champêtre devait mettre un
point f i n a l à cette journée ensoleillée.
GE NEVE B|
Cycliste tué
par un chauffard
(c) A Corsingc, dans la campagne gene-
voise, près de Jussy, des promeneurs noc-
tambules ont découvert le cadavre d'un
homme , M. Albert Chuard , Genevois, âgé
de 62 ans , ouvrier de campagne.
Le malheureux gisait sur la chaussée, a
côt é de sa bicyclette renversée.
II avait le crâne fracturé et la poitrine
à demi défoncée La nature des blessures
incline à faire penser aux enquêteurs que
M. Albert Chuard a été happé et tué
par une voiture dont le conducteur a pris
la fuite.
D'activés investigations sont en cours
pour tenter do démasquer le coupable.
Une passante
grièvement blessée
(c) Lundi matin , à l'avenue Plctet de
Kochemont , une passante qui traversait
la chaussée hors d'un passage de sécu-
rité, a été happée par une auto et vio-
lemment projetée à terre.
Il s'agit de Mlle Juanita Spangenberg,
domiciliée rue des Contamines, qui fut
relevée avec de très graves blessures
et hospitalisée d'nrgence.
de 60 à 70 mètres, de terre et de ro-
chers atteignant par place jusqu 'à trois
mètres de hauteur. Une place de station-
nement bordant la route a également été
touchée par l'éboulement. Par bonheur ,
on ne déplore aucun accident de personne.
Quatre voitures ont été prises dans la
masse boueuse sans toutefois être recou-
vertes. Leurs occupants ont tous pu se
mettre en sécurité.
Le trafic a été coupé et dévié par le
col du Ricken , pour les automobilistes en
provenance de Weescn, et par Buchs et
le Toggenbourg, pour ceux venant de Mcls-
Sargans.
D'autre part , une grange située non loin
du lieu de l'éboulement, a été touchée par
la foudre et a pris feu. Elle a été tota-
lement détruite en quelques minutes.
TRAFIC RÉTABLI
Dans la nuit, des équipes de pompiers
secondées par des entreprises privées ont
déblayé la route. Le trafic était de nou-
veau normal lundi après-midi.
ROUTE DTSENTHAL BLOQUÉE
D'autre part, la route d'Isenthal a été
bloquée dimanche soir près d'Oberbauen-
stock, à la suite d'un violent orage, des
éboulis .s'étant amassés sur la chaussée.
Les occupants de quelques 40 voitures ont
dû passer la nuit dans le Grosstal.
Des pluies diluviennes se sont également
déversées sur la région de 1-Ionau , en pays
zougois. La route Lueerne - Zoug a été
recouverte par endroits d'une couche de
terre et de pierres atteignant ju squ'à 30
centimètres d'épaisseur. Le canton d'Uri
n'a pas non plus été épargné. Samedi dé-
jà , de violents orages s'étaient produits
sur ces mêmes régions.
revenue sur la chaussée où elle prit feu
après s'être retournée.
M. Herbert Luethj , âgé de 19 ans, de
Zurich , a péri dans les flammes. Trois
autres passagers ont été transportés à l'hô-
pital : deux d'entre eux ont pu regagner
leur domicile après avoir reçu les soins
nécessaires. Le conducteur s'est vu retirer
son permis de conduire. Il a dû en ou-
tre se soumettre à une prise de sang.
Un pompiste
met en fuite
«tes rieiiY riini'pççeiirç
ZURICH (UPI). — La police recher-
che deux Individus âgés de 20 à 25 ans
qui , dimanche soir, à 22 h 15, ont
commis une agression à main armée
contre une station d'essence située
près du stade du Hardturm , à Zurich.
Revolver au poing, les bandits ont
réclamé l'argent de la ,caisse. Un d'en-
tre eux avait enfilé un bas nylon sur
la tête. Comme le pompiste refusait
de leur remettre l'argent et faisait
mine de se défendre, un des agres-
seurs le frappa à la tête avec la crosse
de son arme . Mais le pompiste par-
vint à fuir et à appeler au secours.
Les deux bandits prirent alors la
fuite à bord d'une automobile de cou-
leur blanche, abandonnant sur place
un revolver à air comprimé ayant une
grande ressemblance avec un pistolet
d'ordonnance.
Littérature licencieuse
exportée de Suisse
en Italie ?
MILAN (UPI). — La police italien-
ne a appréhendé un Italien de 52 ans
pour s'être livré à un commerce de re-
vues et de photographies licencieuses
en provenance de Suisse . Elle recher-
che maintenant d'autres membres de la
bande qui s'occupent également de
vendre les articles obcènes qui leur par-
venaient par le canal de la poste or-
dinaire.
Arrestation à Lugano
de deux Confédérés
pour trafic de drogue
LUGANO (ATS). — La police de Lu-
gano a arrête deux Suisses trafiquants
de drogue. L'un est âgé de 26 ans et
l'autre de 25. Ils retournaient du Né-
pal. Ils étaient entrés en contact avec
un Tessinois qui avait déjà été con-
damné aux Indes pour ce même trafic.
Les produits trouvés sur les individus
font l'objet d'une analyse au laboratoi-
re cantonal de chimie.
Champagne pour
l'astronaute
LUGANO (ATS). — L'un des premiers
astronautes américains , Walter Scliir-
:ia, qui séjournait à Genève pour le
compte de sa banque , a été invité lun-
di à Lugano par l'important institut
bancaire pour lequel il travaille. La
Municipalité de Lugano a profité de
l'occasion pour donner une réception en
son honneur. Rappelons que Schirra
est Tessinois d'origine, de Loco, dans
le val Onsernone.
• Des étudiants en agronomie de près
de 20 pays se sont réun is lundi à l'ins-
titut GotUieb-Duttweiler , à Rueschlikon
(ZH) pour un congrès qui doit durer 11
jours. Les participants visiteront toute la
Suisse dans le cadre de ce 13mc congrès
de l'Association internationale des étudiants
en agriculture.
* A la demande de l'Organisation mon-
diale de la santé, la Confédération
participera à nouveau à son program-
me d'éradication de la variole . Com-
me ces dernières années, le montant
de 100,000 francs sera utilisé pour
l'achat de vaccin suisse.
 MMMMMM»M«M.,,,,,,».,».,,,,.,,,,_.,_________ ^__
w ^»»»»»»»
Est-ce la preuve de l'existe nce d'une forme de vie ?
Mariner VII découvre un nuage mystérieux
flottant au-dessus du pôle sud de Mars
PA S A D E N A (A T S - R E U T E R ) .— Les
savants du c Jet Propulsion Laborato-
ry » ont annoncé que les caméras p la-
cées à bord de l'engin spatial « Mariner
VII > seraient réorientées et dirigées exac-
tement vers le p ôle sud de la planète
Mars et le mystérieux nuage qui f l o t t e
au-dessusde ce pôle.
Il pourrait s 'agir d' un nuage de va-
peur d'eau, et cette possibilité est consi-
dérée comme essentielle pour la déter-
mination des conditions atmosphériques
de la planète, et pour estimer les chances
de l'exist ence d' une forme de vie à sa
surface.
ETRANGE
Jusqu'à lundi matin , les savants ont
travaillé à la définition exacte de la po-
sition du pôle sud et de l 'étrange nuage
qui flotte au-dessus et qui , s'il était f o r m é
de vapeur d'eau , pourrait e f f e c t i v e m e n t
renforcer l 'hypothèse de la présence d'une
f o r m e de vie sur Mars.
Pour obtenir des photos de ce nua-
ge, il a f a l l u dévier vers le sud , de
500 kilomètres environ, la trajectoire
actuelle de « Mariner VII t .
La mission de « Mariner VI .¦> et de
< Mariner VII » étant d 'étudier les con-
ditions existant dans l'atmosphère mar-
tienne et de renvoyer à la Terre des
images de la surface , afin que l'on puis-
se apprécier mieux que jadis les chances
de trouver une f o r m e de vie sur la
planète, la présence d' un nuage de va-
peur d' eau constituerait évidemment un
précieux renseignement.
Les aciéries d'Angleterre
vont cesser leur activité
PORT-TALBOT (ATS-REUTER) . - Les
plus importantes aciéries de Grande-Breta-
gne vont fermer leurs portes pour une
période indéterminée, forçant des milliers
d' ouvriers au chômage et risquant de com-
promettre le ravitaillement en matière pre-
mière des entreprises comme celles de
l'automobile.
La grève des ouvriers des hauts-fourneaux
est cause de cette fermeture. Les chauf-
feurs et surveillants réclament une hausse
de salaire de l'ordre d'une livre par se-
maine et ont débrayé , il y a maintenant
plus de cinq semaines , sans en référer à
leurs dirigeants. Ceux-ci , dans un effort
pour ramener leurs affiliés au travail cher-
chent à organiser pour aujourd'hui une
réunion des ouvriers des hauts-fourneaux
préalablement fixée à jeu di.
Les positions, dans cette grève sont ar-
rêtées, de part et d'autre . La direction des
aciéries ne veut pas entreprendre les né-
gociations avant le retour au travaii des
B»»»»»»»»»»»
fA*9nw09
L'affa ire
Kennedy
et le désarroi
démocrate
L'échec de Humphrey, en novembre
passé , a évidemment permis au der-
nier des frères Kenned y d'affirmer ses
ambitions présidentielles. Grâce à la
puissante « machine »
politico-finan-
cière mise au point par son père et
ses collaborateurs , Tedd y Kennedy —
à 37 ans ! — réussit à se faire élire
« contrôleur » de la majorité démo-
crate au Sénat et à devenir influent
dans le comité de direction de son
parti. Bref , il « visait » 1972.
Il n'en est , forcément , plus question
aujourd'hui.
« Aussi longtemps que le doute de-
meure , que la vérité n'a pas été dite
iag sujet du fatal accident de la nuit
du 18 au 19 juillet) , écrit avec regret
un collaborateur du journal pro-kenne-
dyiste « The Guardian », le doute pour-
suivra et hantera l'avenir politique du
sénateur. Il se peut que sa véritable
mise à épreuve soit encore à venir. »
Inévitablement , un grand désarroi
rè gne en ce moment dans le parti dé-
mocrate , où l'on s'était prati quement
résigné à la perspective d'une nouvelle
candidature présidentielle Kennedy.
Mais, comme on l'a fait remarquer,
c'est une insulte pour un grand parti
historique , qui ne manque pas d'hom-
mes de valeur , que « de penser qu'il
n'a pas d'autres dirigeants à offrir
comme candidats » (à la présidence).
Et finalement , rien n'indi que que les
démocrates — ceux du sud et de
l'ouest, notamment — regretteront tel-
lement ce que le « Telegrap h » appelle
« la fin de la mythomanie Kenned y de
l'Amérique » .
Pierre COURVILLE
Affaire Kennedy :
un certain scepticisme
NEW-YORK (AP). — Les deux tiers des
Américains interrogés par l'institut Harris,
dans le cadre d'un sondage réalisé pour le
compte du magazine « Time », sont d'avis
qu'il est difficile de condamner l'attitude
adoptée par le sénateur Edward Kennedy
lors de son accident d' automobile, du fait
que « cela aurait pu arriver à n 'importe
qui » .
Toutefois, si la majorité des gens adop-
tent un point de vue assez indulgent à son
égard , 44 % se montrent sceptiques à l'égard
des explications qu 'il a données de l'acci-
dent et des circonstances qui l'ont entou-
ré, et 40 % sont d'avis qu 'il s'est laissé ga-
gner pair la panique ,ce qui montre qu 'il
ne pourrait remplir une fonction de respon-
sabilité telle que la présidence.
Toutefois, 45 % des personnes interrogées
sont d'un avis contraire sur ce der nier point
et 15 % ne se prononcent pas.
Si M a r s, longtemps considéré comme
la plus accueillante des planètes, est sans
vie, il y a de f o r t e s chances qu'il n'y
ait de vie nulle part ailleurs que sur
Terre dans le système solaire, ont dé-
claré deux sa v ants de Pasadena .
L 'azote est l'élém en t nécessaire à la
vie comme nous la connaissons sur ter-
re , et « Mariner VI » n 'a décelé aucune
trace d'azote dans l'atmosphère mar-
tienne.
Mais même si « Mariner VII confirm e
les consta tations de « Mariner VI », a
déclaré le Dr Horowitz, cela n ' exclut
pas la possibilité d'ime vie sur Mars ,
La quarantaine des astronautes Nuit rouge à Belfast
rï'Apolio XI touche à son terme
HOUSTON (AP). — Dans une semaine
les astronautes d'Apollo XI auront terminé
leur quarantaine. Ils mettent à profit le
temps qui leur reste pour mettre la der-
nière touche à leur compte ren du de vo-
yage.
Jusqu'à présent, Armstrong, Aldirin et
Collins ne paraissent nullement affectes
par leur séjour en milieu lunaire. 11 en
est de même pour les 264 souris auxquelles
on a injecté des matériaux lunaires.
Lundi, les techniciens de Houston ont
procédé à l' ouverture de la seconde boîte
d'échantillons de Lune ramassés par Arm-
strong et Aldrin.
1300 grévistes. Ceux-ci ne veulent pas re-
prendre le travail avant que ne soient en-
tamées les négociations, les dirigeants syn-
dicaux , quant à eux, ont perdu le contrôle
de la base.
La direction des aciéries qui estime
à quatre millions de livres j usqu 'ici le prix
de cette grève, annonce que la remise en
production des usines arrêtées demandera
plus d'un mois.
MOYEN-ORIENT :
LE CANON NE CESSE DE I0NNER
LE C A I R E (AP) . — Un duel d'artille -
rie , de blindéd et de mortiers a opposé
Egyptiens et Israéliens pendant sept heu res
dans la nuit de dimanche à lundi , le long
dm canal de Suez.
Selon les Egyptiens, les positions israé-
liennes ont été « réduites au silence » à
Port-Tewfik , à Suez et dans le sud des lacs
Amers.
Les Israéliens ont déclaré de leur côté
que trois de leurs soldats ont été blessés
— l'un d'eux grièvement —¦ au cours d'un
échange de coups de feu dimanche soir
dans la partie sud du canal.
A Amman , le Front national de libéra-
tion de la Palestine a fait savoir qu ' un half-
track israélien a été détruit dimanche soir
dans la vallée du Jourdain par une mine
déposée par des guérilleros.
Dans une interview publiée à Beyrouth ,
M. Arafat , chef de l' organisation El Fatah,
a d'autre part affirmé qu 'il avait déj à été
victime de quatre tentatives d' assassinat au
moins de la part des Israéliens.
Il a ajouté : il existe, dans les rangs des
commandos de l'organisation < El Fatah »
des parachutistes palestiniens entraînés au
Viêt-nam du Nord.
C'est la première fois que < El Fatah »
mentionne la présence de parachutistes au
sein de son mouvement. Quant à l'entraî-
nement de Fedayine au Viêt-nam du Nord ,
il ne constitue pas de surprise , car depuis
longtemps déj à on avait annoncé que des
commandos palestiniens se trouvaient dans
ce pays.
Moshe Dayan et
la bataille du canal
TEL-AVIV (ATS-AFP). — «SI nous
gagnons , cet été , la bataille du canal de
Suez, nous obligerons les Egyptiens à re-
mettre à une date indéterminée l'applica-
tion de leur plan » a déclaré , à Tel-Aviv ,
le ministre de la défense d'Israël , le gé-
néral Moshe Dayan.
Le ministre, qui parlait devant trois mille
délégués du congrès national du parti du
travail , a précisé que le plan égyptien vi-
sait à débarquer , sous lu protection de
l'artillerie , de l'aviation et de la DCA ,
des forces sur In rive du canal contrôlée
par les Israéliens.
Depuis la fin de la guerre des Six
jours, a indiqué le général , Israël a eu
quatre cents tués et mille sept cents bles-
sés contre 778 tués et 2585 blessés durant
la guerre elle-même. Ces chiffres, a-t-il
dit , expliquent pourquoi nous avons été
obligés de faire entrer en action notre avia-
tion dans la zone du canal.
Un avion de ligne
danois retenu
à Khartoum
COPENHAGUE (AP). — Un porte-paro-
le du ministère danois des affaires étran-
gères a annoncé lundi qu 'un avion de la
compagnie aérienne de charters danoise
« Sterling Airways » allant de Nairobi à
Nicosie avec 78 passagers à bord , est rete-
nu à Khartomm où les autorités souda-
naises reprochent à l'équipage de n'avoir
pas respecté les mesu res d'embargo anti-
israéliennes en vigueur dans les Etats arabes.
L' appareil transporte en effet un petit
nombre de voyageurs israéliens et il semble
que les Soudanais aient pensé qu 'une escale
à Tel Aviv était prévue .
La nouvelle a été confirmée p ar l'agence
de presse diu Moyen-Orient. L'agence, qui
donne pour nombre d' occupants de l' appa-
reil 82 passagers et un équipage de six
membres , a déclaré que les autorités souda-
naises ont découvert que le manifeste de
l' appareil indiquait que l' avion se rendait
à Copenhague, via Tel Aviv où il devait
dépose r onze passagers israéliens.
Aucune décision n'a encore été prise
sur le sort de l'avion et de ses occupants.
parce que ni l'un , ni l' autre , ne peut
analyser le sol de la planète.
L 'absence d'azote dans l'air « serait
pour moi un sign e qu 'il pourrait y en
avoir beaucoup dans le sol », a-t-il dit.
L 'azote pourrait être combiné avec d' au-
tres éléments du sol , qui Vempêcheraient
de s'échapper dans l' atmosphère.
Il f a u d r a donc attendre les sondes
spatiales de 1973 et de 1975 pou r
savoir avec certitude s'il existe de l' azote
sur Mars. Si ces sondes indiquent qu 'l
n 'y a pas d' azote dans le sol martien ,
il f a u d r a alors supposer que la vie est
un phénomène propre à la Terre dans
tout le système solaire.
D après M. Robin Brctt , géologue du
centre de Houston , les roches de la premiè-
re boîte praaissent s'apparenter à trois
grands groupes. Les deux premiers sont
composes de roches d'origine volcanique
qui se différencient principalement par leur
densité. Le dernier groupe se compose
d' agglomérés de poussières enrobés comme
dans des gouttelettes de verre. Ce dernier
élément aurait été formé pair la chute de
météorites sur la surface de la Lune.
PARADES
Aujourd'hui, les astronautes visionneront
le film de leur voyage pour en extraire les
meilleurs passages qui seront présentés lors
de leur première conférence de presse le
12 août . Le même jour , ils assisteront à
un grand dîner offert pair les dirigeants
de la NASA.
Le 13 août , ils participeront à deux
parades , l' une à New-York , l' autre à Chi-
cago. La journée se terminera par un dî-
ner en présence du président Nixon et des
gouverneurs des 50 Etats.
On ne connaît pas le programme futur
des astronautes, mais il est probable qu 'ils
feront une tournée à l'étranger pour ré-
pondre aux nombreuses invitations qui leur
ont été faites.
Nixon retirerait du Viet nam un
Deiregger : « Je suis
nouveau contingent de 25000 hommes innocent
juridiquement
WASHINGTON (AP). — Selon le sé-
nateur Dirksen, chef de la minorité répu-
blicaine au Sénat, le président Nixon a
déclaré à un groupe de dirigeants du con-
grès qu 'un nouveau contingent de troupes
américaines sera probablement retiré du
Viêt-nam à partir de ce mois.
Le président a fait aux parlementaires
un exposé sur son voyage en Asie et en
Roumanie. Selon M. Dirksen , il a exprimé
ses espoirs de paix au Viêt-nam et « sa
conviction évidente que nous aurons pro-
bablement un nouveau retrait de troupes
et qu 'il pourrait avoir lieu avant la fin
du mois ».
« REMPLACÉS »
Le sénateur a déclaré que le président
a parlé de « remplacement » pour indi quer
que les soldats américains seront remplacés
par les Sud-Vietnamiens.
Aucune indication n'a été donnée , au
cours de la réunion à la Maison-Blanche ,
sur le nombre des soldats qui seront retirés.
Le bruit a couru qu 'il pourrait s'agir
de 25,000 hommes comme lors du retrait
Le voyage de Nixo n à Bucarest
Le président a résumé ainsi le voyage
qu 'il venait d' accomplir : « Ce fut un voya-
ge à la recherche de la paix. Nous avons
essayé de transmettre ce message au mon-
de, les Etats-Unis veulent apporter la paix
nu monde et veulent prendre leur part de
cet effort pour la paix. »
U N E POIGNÉE DE MAIN
Parmi les dirigeants du congrès venus
accueillir le président Nix on se trouvait le
sénateur Edward Kennedy, chef adjoint
île la majorité démocrate au Sénat. M.
Nixon qui ne s'est départi à aucun mo-
ment de son large sourire durant la cé-
rémonie d'accueil à l'aéroport , a serré lon-
guement la main du sénateur, qui est resté
de glace.
Le « tour du monde » (lu président
Nixon est un très grand succès. Mais si
la presse occidentale et la presse roumai-
ne, u n a n i m e s , soulignent le triomphe de
l'escale de Bucarest , Moscou semble l'ac-
cueillir avec quelque amertume, les autres
pays du bloc socialiste restent prudemment
réservés.
BRATISLAVA
Le Kremlin , qui, pour la première fois
dimanche matin mais indirectement, avait
réagi à la visite du président Nixon en
Roumanie, n lancé implicitement, selon les
observateurs, un avertissemen t aux Roumains
en rappelant dans la « Prnvda » la décla-
ration de Bratislava adoptée il y a exac-
tement un an , 18 jours avant l'interven-
tion en Tchécoslovaquie.
Cette déclaration, signée par les pays
du Pacte de Varsovie, mais à l'exception
de la seule Roumanie , affirmait que « les
partis frères ne permettront jamais à per-
sonne d'enfoncer un coin entre les Etats
socialistes ».
Aussi, la presse de Moscou fait-elle une
large publicité à cet anniversaire qui coïn-
cide avec la première visite d'un prési-
den t des Etats-Unis dans un pays du bloc
socialiste depuis 1945.
EMBARRAS
Rarement , au cours des vingt dernières
années, l'URSS s'est trouvée dans une po-
sition aussi délicate , estiment les observa-
teurs, qui formulent ainsi le choix qui
s'offre au Krendin : laisser faire les Rou-
mains, afin de ne pas risquer de com-
promettre l'entente soviéto-américaine à
l'heure du « danger » chinois , ou réagir
pour empêcher l'Europe de l'Est de se
désagréger par des réactions en chaîne.
DE L'EST A L'OUEST
La Tchécoslovaquie , directement concer-
née, n'a cependant pas réagi officiellement.
La radio comme la télévision ont fait men-
tion du communiqué publié à l'issue de la
visite du président Nixon , mais sans faire
de commentaires.
A Berlin-Est, la presse mentionne cette
visite en cinq lignes.
A B e r l i n - O u e s t , les jo urnaux font leurs
Le premier m i n i s t r e d'Irlande du Nord , M. Chichester-Clark est rentré précipitam-
m e n t de Suisse où il passait des vacances, pour étudier la s i t u a t i o n à la suite des
émeutes qui ont fait de nombreux blessés à Belfast. 55 personnes ont été arrêtées
La loi martiale pourrait être
appliquée en Irlande du Nord
BELFAST (ATS-AFP). — La nouvelle
flambée de violence dont nous avons fuit
brièvement état lundi et qui avait éclaté
peu après minuit dans le quartier protes-
tant de Shankill-Road a été brève , mais
intense. Au bout d'une heure, les policiers,
appuyés par des véhicules blindés et char-
geant à la matraque par vagues successi-
ves, avaient enlevé toutes les barricades
élevées par les manifestants qui se. défen-
daient à coup de cocktails Molotov avec
acharnement.
Douze policiers ont été blessés, ce qui
porte à trente-deux le nombre des repré-
sentants des forces de l'ordre blessés de-
puis samedi soir, contre une centaine chez
les manifestants. Cinquante-cinq personnes
ont été arrêtées. Elles comparaîtront de-
vant un tribunal pour violence sur la voie
publique, coups et blessures, ou pillage.
La sauvagerie extraordinaire des émeutes
du premier contingent. M. Dirksen a obser-
vé à ce sujet que le président Nixon a
conféré au Vict-nam avec le commandant
des forces américaines et les diplomates
américains.
Espions à Saigon :
60 arrestations
SAIGON (ATS-AFP). — Une soixantai-
ne de personnes impliquées avec M. Huynh
Van-trong, ancien assistant spécial du pré-
sident de la République sud-vietnamienne
chargé des affaires politiques, dans un vas -
te réseau d'espionnage « au bénéfice des com-
munistes » ont été arrêtées , a déclaré à
Saigon le porte-parole du ministère sud-
vietnamien de l'information.
L'enquête , a-t-il précisé, est presque ter-
minée et les services compétents en don-
neront prochainement les résultats au cours
d' une conférence de presse .
gros titres sur l' accueil très chaleureux de
la population au président Nixon.
De leur côté, les journaux de la Ré-
publique fédérale soulignent l'enthousias-
me de l'accueil roumain.
« La tournée mondiale du président
Nixon pourrait bien rester dans l'histoire
comme le plus important des voyages
d' un président américain depuis les dépla-
cements de Roosevelt pour les grands som-
Paris-Washington
On u beaucoup apprécié à Paris la décla-
ration du président Nixon à Bucarest sur
les « principes » de lu politique étrangère
américaine : « Notre position est flexible en
ce qui concerne les moyens par lesquels la
paix peut être recherchée et créée. N ous
recherchons l'essence de la détente et non
son atmosphère. En d'autres termes, nous
recherchons une paix qui ne soit pas fon-
dée sur les hégémonies, ni sur une uniformi-
té artificielle, mais une paix dans laquelle
les intérêts légitimes de chaque pays seront
respectés et les intérêts de tous sauve-
gardés ».
CONCERTATION
Le général De Gaulle était allé à Mos-
cou avant de se rendre à Varsovie et à Bu-
carest . Nixon a commencé par Bucarest,
mais son prochain objectif est Moscou.
Avant ce sommet tles deux super-grands,
Nixon tient à s'assurer que tous les Occi-
dentaux seront dans son camp.
Paris éprouve les plus grandes sympathies
pour la nouvelle orientation de la politique
M. K i s s i n g e r , conseiller spécial du pré-
s i d e n t Nixon pour les q u e s t i o n s de sé-
c u r i t é n a t i o n a l e , sort de l'hôtel .Mati-
g n o n où il v i e n t de r e n c o n t r e r M. Cha-
ban-Delmas. Derrière lui . M, Sargent
Sliriver , ambassadeur des E t a t s - U n i s à
Paris
(Téléphoto AP)
(Téléphoto AP)
de ce week-end , où se sont mêlés, dans
des proportions difficilement définissables,
rivalités religieuses et banditisme pur et
simple, ont vivement ému les dirigeants
d'Irlande du Nord , d'autant plus que Bel-
fast avait été jusqu'à présent relativement
épargné par les troubles que connaît
périodiquement le pays, depuis le mois
d'octobre dernier.
APPEL AU PAPE
Le gouvernement a décidé de prendre
toute mesure aussi exceptionnelle suit-elle
pour que l'ordre public soit respecté.
De source informée, on précise à Bel-
fast que le gouvernement pourrait appliquer
la loi martiale là où se produiraient de
nouveaux troubles graves.
De son côté, M. Bottomwealth, a lancé
un appel pour que le pape Paul VI et
Mgr Michael Rarasey, archevêque de Can-
terbury, se rendent en Irlande du Nord ,
afin d'essayer de calmer les esprits.
et moralement »
L'évêque auxiliaire de Munich , Matthias
Defregger, accusé d'avoir retransmis l'ordre
de fusiller des otages italiens en 1944 h Fi-
lettn , se sent, selon ses déclarations, • inno-
cent du point de vue juridique, et surtout
du point de vue moral ».
Mais il a ajouté, au cours d'une émission
de la télévision allemande lundi, que ce
jugement n'enlevait rien au fait qu'il traî-
nait avec lui « depuis cet accident , cette
faiblesse humaine, un poids qu'aucun con-
fesseur ne pourra m'enlever. »
Ne peut le juger objectivement que ce-
lui qui a servi comme officier responsable
de la vie de ses hommes dans une situa -
tion de guerre, a cependant affirmé Mgr
Defregger.
Au cours d'un dialogue sur l'opportunité
de se retirer de ses fonctions, l'évêque
auxiliaire a souligné qu'il n'avait pas bri-
gué ses postes dans l'Eglise, mais qu'il les
avait acceptés dans un esprit d' obéissance
à l'Eglise.
mets alliés » , écrit , de son côté, le « Sun-
day Tclegrap h » de Londres.
 Bucarest enfin, « Scinteia », l'organe
du parti , écrit : « L'opinion publique de
notre pays voit dans cette visite un mo-
ment important de nature à ouvrir de
nouvelles possibilités pour un plus large
développement des relations bilatérales sur
la base d' avantages réci proques entre la
Roumanie et les Etats-Unis. »
extérieure américaine, mais reste persuadé
que le président des Etats-Unis ne saurait
se contenter d'informer et de consulter ses
alliés et amis, notamment européen s , après,
ou avant, ses initiatives diplomatiques.
La concertation devrait s'instituer, seule
façon d'éviter à Nixon la suspicion ou la
critique de vouloir se poser en représentant
et protecteur de l'Occident tout entier.
La France ne peut être que satisfaite de
voir son exemple dans l'ouverture à l'Est
suivi par les Américains, mais il doit être
entendu que l'époque des « blocs » est révo-
lue et le temps du « cavnlier seul » passé.
Jean DANÊS
Tchécoslovaquie
Ce n 'est plus qu 'un secret de polichi-
nelle que les organisations syndicales de la
sidérurgie restent, en grande partie, con-
trôlées par des libéraux , membres du PC
ou sans parti . En mai 1968, les métallos
se sont engagés à lutter pour les idéaux
de janvier 1968, à rester solidaires des
étudiants, de l'intelligentzia et de la presse,
à défendre les droits de l'homme et les
princi pes de la Charte des Nations unies.
L'hebdomadaire « Tribuna » cite le cas
des métallos de Nachod qui refusent de
soutenir la direction actuelle et se pro-
noncent pour « une autre voie ». A Klad-
no, à Prague, à Brno, à Ostrava , les mé-
tallos contestent toujours.
Le ministre fédéral chargé de l'indus-
trie, M. Krejci, a récemment admis que
les commandes destinées à l'exportation (il
s'agit de celles prévues notamment pour
l'URSS) ne sont pas livrées dans les dé-
lais convenus.
A Cerna, noeud ferroviaire, situé à la
frontière tchécosloviico-soviétique, plus de
10,00(1 vagons restent en souffrance , les
cheminots slovaques ne manifestant pas un
enthousiasme particulier pour cette tâche ,
malgré les invites officielles.
Autre signe significatif , de nombreux
Tchèques attendent le 21 août , pour par-
tir en vacances dans l'espoir que quelque
chose se passera.
Jaune PINTO
Mardi 5 a<
S.O.S. BIAFRA
LONDRES (ATS-Reuter). — Le peuple
biafrais est en train de mourir de faim
sous les yeux du monde et une aide d'ur-
gence est nécessaire à sa survie, déclarent
les évêques catholiques du Biafra dans un
appel diffusé hier par le service d'informa-
tions biafrais à Londres.
Dans leur appel, les évêques se décla-
rent gravement préoccupés par l'arrêt vir-
tuel des opérations de secours vers le Bia-
fra depuis le 10 juin.
La grande oeuvre accomplie par les or-
ganisateurs de secours en plus d' un an est
maintenant en train d'être réduite à néant
depuis deux mois.
Des centaines de milliers des nôtres ont
tout juste pu survivre grâce aux secours
alimentaires amenés au Biafra .Us sont à
nouveau en proie à la famine, déclarent
les prélats biafrais qui lancent un appel à
la conscience mondiale lui demandant de
se montrer solidaire des victimes innocen-
tes du conflit.
Biafra : un avion Caritas s'écrase
GENÈVE (AP). —• Un équipage cana-
dien de quatre personnes a trouvé la mort
dimanche soir lors de l'écrasement au sol
de son avion , a annoncé un porte-parole de
l'Organisation Caritas.
Le porte-parole a précisé que cet appa-
reil assurait le pont aérien vers le Biafra
au départ de l'ile de Sao-Tome.
Dernière vague des
vacanciers en France :
158 morts
2850 blessés
PARIS (ATS-AFP) . — Cent cinquante-
huit personnes ont été tuées et 2850 bles-
sées sur les routes de France au cours de
la dernière vague des vacanciers du 31
juillet au 3 août.
Ces statistiques de la gendarmerie na-
tionale semblent légèrement inférieures à
celles de l'année dernière où U y avait
eu 21 morts et 200 blessés de plus pour
la même période. Mais selon la gendarmerie
le nombre réel des morts sera plus impor-
tant car les statistiques ont montré que
de 5 à 10 % des blessés ne survivent pas
à leurs blessures.
UN FAIT PAR JOUR
Le destin de
Ceausescu
Quand Dubcek entreprit d'humani-
ser le régime sous lequel les Tchèques
vivaient depuis tant d'années, on fit
grand bruit au théâtre occidental. De
l'orchestre au paradis, bravos et accla-
mations.
A chaque lever de rideau, Dubcek sem-
blait un peu plus pâle, moins à l'aise.
Mais le public des grandes premières ap-
plaudissait à tout rompre, comme si
l'on était déjà au quatorzième round d'un
combat de boxe prévu en quinze, et
qu'au bout du dernier coup de gong, il
y avait une couronne de champ ion du
monde. _
U y avait seulement les idéologues du
PC soviétique. Et aujourd'hui, la ques-
tion doit être posée sans crainte, ni
fausse honte, sans peur aussi. Chacun
savait, ou du moins, personne n'aurait
dû ignorer, personne ne pouvait croire
que les Soviétiques laisseraient échap-
per une de leurs cartes maîtresses en
Europe de l'Est, un des atouts-maîtres
de leur stratégie. C'était aussi certain
que cette autre évidence : jamais les
Etats-Unis ne laisseront un régime com-
muniste s'installer dans la zone du ca-
nal de Panama.
Les Russes ne se penchent pas sur
les cœurs : ils flagellent. Ce ne sont pas
des briseurs de chaînes ; ils resserrent
les entraves. Et, au fur et à mesure que
montaient les acclamations venues de
l'ouest, dans le même temps où les Oc-
cidentaux prenaient Dubcek pour un
magicien , l'URSS puissamment, pesam-
ment, invinciblement, remontait la pen-
te, et à la fin, prenait les libéraux à la
gorge, et s'en débarrassait.
Dans quelle mesure les acclamations
sincères, pures et très just ement écla-
tantes de joie de l'Occident, ont-elles
porté tort aux efforts de Dubcek '.'
L'avenir, un jour , le dira. L'attitude oc-
cidentale fut , en tous cas, un des pré-
textes dont s'est servi l'URSS pour im-
poser et sa botte, et sa loi.
Aujourd'hui, le théâtre occidental est
en vacances, et les Tchèques, eux , sont
prisonniers.
Qu'ici ou là, on ne recommence pa;
les mêmes erreurs avec la Roumanie
Que les journalistes , les écrivains, le;
moralistes et ceux qui crient parce que
c'est leur rôle de crier, lasisent de grâ-
ce passer le temps ! N'allons pas gêner
Ceausescu dans la politique qu 'il entend
mener. Car, de toute façon , ce sent
la politique de Ceausescu, communiste
roumain, et non celle de Washington, de
Londres on de Paris. Il y a des choses
que Ceausescu a faites, d'autres qu 'il
peut faire. Il y en a qu'il ne peut pas.
et probablement, ne veut pas faire. C'est
pourtant celles-là qu 'on aimerait qu 'il
fît ! De grâce, ne commettons pas, à
propos de la Roumanie, l'erreur faite à
propos de Prague.
Ceausescu n'a nullement l'intention de
sauter à la gorge des Russes. 11 entend
être le maître chez lui. Cela ne veut
pas dire qu'il fomente un complot anti-
communiste. Il s'est souvent opposé à
l'URSS, notamment à propos de la Chi-
ne. Cela ne veut pas dire que Ceausescu
soit maoïste. II dit simplement que
Mao a le droit de bâtir comme il l'en-
tend , sa société socialiste, comme lui .
Ceausescu, entend parachever son œuvre
il la roumaine. C'est tout. Rien de
plus. Il pense que la Roumanie peut en-
tretenir des relations avec tous les pays
Cela ne sous-entend pas qu'il veuille
abandonner sa politique pour celle de;
autres, ces autres-là, fussent-ils occiden-
taux. Ceausescu est, si l'on veut, un ti-
tiste roumain. Mais allez donc crier :
« A bas Ceausescu !» à l'endroit même
où il a dansé dimanche en compagnie
de Nixon , et vous viendrez après me
dire l'heure qu 'il est à la grande horloge
du PC roumain .
Prenez une carte. Regardez où se trou-
ve la R o u m a n i e et comprenez. Et puis,
avant de spéculer sur les i n t e n t i o n - , de
Ceausescu, avant de faire de lui le pre-
mier combattant du monde occidental , le
plus exposé, le plus à l'Est, le plus pro-
che de l'autre monde, il conviendrait
peut-être de réfléchir un peu. Est-il
question de libéralisation en Roumanie?
Y parle-t-on d'un printemps en autom-
ne ? Le Front de l'unité socialiste propo-
sera-t-il autre chose aux électeurs qu'une
liste unique de candidats tout dévoués au
pouvoir 7 Bien qu 'il soit contestataire,
Ceausescu a-t-il jamais renié les princi-
pes fondamentaux du Pacte de Varsovie?
Voici que Brejnev va demander des
comptes. C'est le moment de faire si-
lence. Pour sauver la R o u m a n i e .
L. GRANGF.R