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La Bataille : pour la défense

des libertés françaises contre


l'oppression maçonnique

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France


Union antimaçonnique de France. Auteur du texte. La Bataille : pour
la défense des libertés françaises contre l'oppression maçonnique.
1935-08.

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antisémitisme, il serait facile de ré
pondre par une autre citation émanant,
A NOS LECTEURS
celle-là, de M. Cohen et extraite du
journal communiste de Kharkoff d’avril Nous nous excusons auprès de nos
I9I9 : lecteurs de n’avoir pas fait paraître
« Sans
exagération, on peut dire que la la Bataille au mois d'août. L’U. A. M. F.
grande révolution sociale russe a été faite est de trop récente création pour que
de la main des Juifs. » nous puissions assurer à son organe
une équipe de collaborateurs réguliers.
Mais après dix-sept ans de ce régime, La dispersion de nos amis pendant les
la Russie elle-même, talonnée par la né vacances ne nous a
cessité de construire un ordre social, joindre pas permis de les
en temps utile, et nous avons
tend à éliminer l’influence dévastatrice estimé qu’il valait mieux différer la
d.e certains éléments juifs, du moins publication du journal, que d’adresser
pour l’usage interne ; la révolution et à nos adhérents un numéro indigne
l’internationalisme ne sont plus guère, de leur attention.
à Moscou, que des articles d’exporta Nous prenons des mesures pour que
tion. désormais la publication de notre or
De ce côté, le chambardement univer gane ne subisse pas d’interruption.
sel ayant échoué, la fureur dévastatrice
de la Maçonnerie juive se tourne contre
La Bataille.
les obstacles dressés par les nations vi lllllllIllllllilillllilllllllllllililli!iinlillllllllillllIli!lillil!llllililmlI
goureuses.
L’attaque anglaise contre le fascisme M. DORIOT
n’a pas d’autre origine, car s’il s’était
simplement agi de protéger les sources communiste dissident
du Nil et la route des Indes, il eût été
facile d’établir sans bruit un acçord révèle que “ l’Humanité ”
solide et d.urable. est à la solde de Moscou
Avec une incompréhension politique
étonnante, les hommes d’Etat de Lon
dres ont obéi à l’impulsion de la grande M. Henry de Kerillis relève, dans
banque israélite et de son alliée, la l’Echo de Paris, un article de M. Doriot,
II e Internationale. Et la Maçonnerie maire et député communiste de Saint-
Denis, révélant l’action financière d.es
a battu le rappel de tous les éléments
rév olutionnaires. dirigeants de Moscou au sein du parti
Quelle que soit l’évolution de l’affaire communiste français.
éthiopienne, nous assistons à une Il résulte de cette révélation, que
terrible veillée d’armes. Et si nous vou notre confrère qualifie, à juste titre, de
lons essayer d’échapper au cataclysme sensationnelle, que la majorité des ac
tions de VHumanité est actuellement
nous ne devons pas perdre de \ue les détenue par le Gouvernement des So
auteurs du drame qui se prépare.
viets et que le mouvement communiste
Georges Champenois.
français est inspiré et payé par les diri
Illlillllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllillilllllilllllllllllllllllll geants de Moscou.
M. Doriot nous révèle en même temps
Avis important qu’à la veille de la guerre de 1914
Y Humanité de Jaurès était subvention
rssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssxssss. née par la Social Démocratie allemande.
à nos Adhérents Ces faits, certes, étaient depuis long
temps connus des milieux informés de
'SSSSSSSSS/SSSSSSSSSSSSSSySSSSSSSSSSSSSSSSSSJ la Presse et de la Politique. Le ministère
de l’Intérieur et la Police étaient incon
Nous avertissons nos testablement avertis. On ne procède
adhérents que le prix de l’abon pas, comme le faisait depuis quelques
années le parti communiste, à d.es
nement à notre organe LA “ affichages massifs, à des mobilisations
bruyantes de militants, à des grèves
BATAILLE ” est de 5 francs comme celle du Hâvre, à des tentatives
révolutionnaires comme celles de Tou
par an.
lon et de Brest, sans disposer de res
Ceux d’entre eux qui se sont
sources financières considérables.
inscrits comme membres actifs Il était du devoir de ceux qui ont la
responsabilité du pouvoir de procéder
à 5 francs sont donc avisés que à une enquête rapide sur l’origine des
le service du journal ne leur fonds inavouables utilisés par les forces
de désordre et de prendre les sanctions
le
sera fait que s’ils acquittent immédiates qui s’imposaient.
montant de l’abonnement, de Le gouvernement, disons mieux, les
gouvernements successifs sont demeu
préférence par mandat-carte ou rés étrangement inertes et comme indif
versement à notre compte chè férents aux faits si graves qui se dérou
laient sous leurs yeux. L’or étranger
ques postaux: Paris
1871-38. coulait à flots, entretenant la révolte
et la démoralisation dans les masses
ouvrières inconsciemment trahies, sans
qu’un geste officiel soit seulement es-
LES INTOUCHABLES

Le soaimaie ses douanes

Ss Havre ei la maçonnerie

Il s’avère de plus en plus que l’affaire


de fraudes du Havre, qui a frustré le
Trésor de plus de 150 millions de droits
de douanes, met gravement en cause
des fonctionnaires affiliés à la Maçon
nerie, à commencer par le maire du
Havre, le F.*. Léon Meyer.
Il ne faut pas chercher ailleurs les
raisons de la lenteur avec laquelle
l’instruction se déroule. Quelques com
parses sans importance ont été arrêtés
pour donner à l’opinion une apparence
de satisfaction, mais les véritables res
ponsables demeurent i l’abri et il est
dès maintenant évident que tous les
efforts de la police, de la magistrature
et du gouvernement tendent à l’étouffe
ment d’une affaire où trop de personna
lités importantes sont lourdement com
promises.
C’est au Havre le secret de Polichi
nelle ciue la majorité des hauts et bas
fonctionnaires des douanes sont affiliés
à l’tme ou l’autre des deux loges locales.
D’autre part un mystérieux « piston »
a pris soin de placer comme maître
d’hôtel, commis aux vivres, chefs de
cuisine, etc., à bord des paquebots
transatlantiques de la ligne de New-
York, des fils authentiques de la Veuve.
C’est ainsi que, depuis des années, la
contrebande sévit sans entraves dans
notre grand, port de commerce, grâce à
une organisation où tout se passe entre
frères et amis, et où, dès lors, les coups
durs sont rapidement amortis.
Parmi les principaux compromis 011
cite le F. Dufour, ancien vérificateur
-

des douanes au Havre, ami politique du


.

maire Léon Meyer, qui le prit comme


chef de cabinet lors de son bref passage
au ministère de la Marine marchande.
Le F.'. Dufour revint au Havre avec le
titre de directeur des Douanes. C’est
ên cette qualité qu’il s’applique dili
gemment aujourd’hui à étouffer le
scandale où il se trouve impliqué avec
tant d’autres de ses congénères.
C’est lui qui empêcha récemment
l’arrestation, annoncée comme immi
nente, du F. . Ottavy, ancien vérifica
-

teur des douanes et ancien conseiller


municipal du Havre.
C’est également lui qui mit à l’abri
de toute inquiétude un autre franc-
maçon, adjoint au maire du Havre et
conseiller général, compromis dans une
grave affaire de contrebande d’auto
mobiles américaii es.
L’un des inculpés, Fouache, a fait
cette déclaration grosse de sous-enten
dus :
d’être le seul respon
— On m’accuse Evidemment j’ai
sable. On verra, bien. eu
ma part de faute, mais je n’ai été qu’un
instrument. Si on m’abandonne je dirai
au juge tout ce que je sais. Vous verrez
que je ne serai pas le seul à pâtir.
N’espérons pas, d’ailleurs, en savoir
plus long par ce canal. Arlette Sta-
visky, elle aussi, avait annoncé qu’elle
mangerait le morceau. La secte a mille
moyens d’étouffer ces velléités de ré
volte,. Tant qu’elle demeurera en pos
session des leviers de commande, aussi
longtemps que les griffes et les crocs 11e
lui auront pas été arrachés par les Fran
çais redevenus maîtres de la vieille mai
son familiale, jamais la lumière com
plète 11e sera faite sur les innombrables
scandales qui se succèdent, sur ceux
plus nombreux encore qui se per
pètrent dans le mystère.
On ne connaîtra l’effroyable vérité
que Je jour où tous les profiteurs seront
mis, devant une chambre ardente, dans
l’obligation de justifier de l’origine de
leurs biens insolemment acquis.
Guy Larmeur.
LA BATAILLE

UN PEUPLE QUI SE DEFEND LA CHASSE AUX BOBARDS


Le referendum suisse eonlre la Franc-piapnerie Le chevalier de La Barre Drôle vif par les préires

par Lucien MAGNE.


o*
Le communisme ; Après Étienne Dolet, voici — sans parler
Les informations étrangères dans la des effigies de J eaune d’Arc — une deuxième
presse française n’ont pas dit La franc-maçonnerie ; statue immortalisant, en plein Paris, les
grand eliose de l’abolition de laF.\M.\ Le socialisme ; traits d’un malheureux brûlé vif pour crime
au Portugal ; elles n’ont à peu près rien Le libéralisme politique ; d’outrage à la religion, blagpliême ou hérésie,
dit du référendum suisse en prépara La propagande anti-chrétienne ; Remarquons tout de suite qu’il y a un pre
La finance internationale. mier mensonge dans ces mots : brûlé vif. Ni
tion. Étienne Dolet, qui fut préalablement étran
Il s’agit là pourtant d’un acte d’une Faisant, d’autre part, usage du droit glé, ni le chevalier de la Barre, décapité, en
importance capitale. Le régime suisse de la Constitution, Y Action Helvétique sa qualité de gentilhomme, 11e subirent dans
rigueur la condamnation dont ils avaient
est justement donné, depuis le décida de lancer une initiative popidaire, sa été primitivement l’objet. I/un et l’autre
xvme siècle, comme le modèle des dé à l’effet de demander l’interdiction des furent, après leur mort seulement, portés
mocraties. T,es doctrinaires ont seule sociétés secrètes. D’après la Constitu sur le bûcher et, par conséquent, incinérés, ce
exactement
ment négligé de remarquer que ce qui tion Fédérale, lorsque 50.000 citoyens qui, tout de même, 11’est pas
même chose.
la
peut être bon dans une petite répu demandent par leurs signatures appo
Second mensonge : ni l’un ni l’autre n’ont
blique fédérale devient facilement mau sées sur des listes spéciales, l’adjonction été jugés et condamnés par les tribunaux ec
vais dans un grand État centralisé. d’un article nouveau à la Constitution, clésiastiques de l’époque, mais bien par la
Ouoi qu'il en soit, le peuple suisse la question doit être portée devant le juridiction civile du Parlement dont la com
donne un exemple à peu près unique peuple qui est appelé à voter par oui ou pétence s’étendait au crime d’hérésie ou de
l’initiative. blasphème, assimilé alors au parricide et à la
d’un esprit civique réfractaire," au moins par non le texte de haute trahison. Ce ne sont pas des victimes
dans sa majorité, aux entraînements Une fois les signatures recueillies, des prêtres, comme on voudrait nous le per
démagogiques et c’est ce qui lui a per l’autorité communale les légalise et les suader, mais de simples condamnés de droit
mis de repousser récemment la fameuse retourne au Comité. Ce dernier les re commun.
Nos ancêtres avaient cette faiblesse de
initiative de crise d’inspiration socia met à la Chancellerie Fédérale. Dans croire à l’immortalité de l’âme et d’estimer
liste. l’espace d’une année, les Chambres ont inexpiable toute offense, à là majesté du
Un certain nombre d„e citoyens éclai à prendre connaissance de l’initiative créateur du Monde. Autres temps, autres
rés se sont rendus compte que l’emprise et doivent fixer la date de la votation mœurs ; les magistrats actuels sont laïque, moins
populaire. Les Chambres 011 le droit de sévères et la loi qu’ils appliquent est
maçonnique, était de nature à. ruiner à intégralement. Ou nous permettra seulement
la fois ce bel esprit civique, les libertés proposer le rejet ou une modification à de faire remarquer cpie si les juges civils se
séculaires et la véritable démocratie, l’initiative même, mais elles 11e peuvent montraient jadis généralement implacables,
pas empêcher le vote, garanti par les jamais il n’en était pas de même de l’Église qui 11’a
La Franc-Maçonnerie, laissée libre manqué de s’entremettre en faveur
dans ses mouvements, n’avait pas tar lois constitutionnelles. des coupables et s’est toujours employée avec
dé, après la guerre, à prendre toutes les Le texte arrêté par « l’initiative popu zèle à tempérer la rigueur dé la répression.
libertés que les citoyens lui laissaient. laire » comporte une nouvelle rédaction Même aux plus rudes époques du début de la
de l’article 56 de la Constitution Fédé période féodale, où la vie humaine était tenue
Personne ne se rendait compte, en effet, assez mince considération, l’Église ne
de l’emprise toujours plus grande dé la rale, relatif au droit d’association. Voici en s’écarta jamais de sa mission essentielle d’in
Franc-Maçonnerie sur l’État, sur la le texte proposé : dulgence, de mansuétude et de pardon.
politique, sur l’armée. Il a fallu les vio « Les citoyens ont
le droit de former des Ce n’est pas, il est vrai, ce que l’on a cou
associations, pourvu qu’il n’y ait, dans le tume de raconter dans les manuels scolaires,
lentes manifestations de l’opin ion pu mais c’est tout de même la vérité et nous ne
blique pour déclencher le mouvement, but de ces associations ou dans les moyens voyons aucune raison de la taire à nos lec
qui’ aujourd’hui, paraît bien toucher la qu’elles emploient, rien d’illicite ou de teurs.
plupart des pays. Il y a lieu de remar dangereux pour l’Etat. Les lois cantonales Tel fut le cas en ce qui concerne le cheva
statuent sur les mesures nécessaires à la lierlamentable de la Barre, dont il nous reste à raconter
quer que le bût de la Franc-Maçonnerie la histoire.
s’est manifesté clairement lorsqu’il s’est répression des abus.
jeune gentilhomme il avait
,
Ce 19 ans
agi pour elle de.faire sentir son influence Cependant les sociétés franc-maçon quand il fut exécuté en 1766 —
était allié à la
sur la S. D. N. Chacun sait que ce fut en

niques, les Loges maçonniques et Old grande famille des. d’Onnesson et petit-fils
juin 1917 que le Congrès des Maçonne Fellows, la société philanthropique d’un gouverneur du Canada sous Louis XIV.
ries Alliées et Neutres décida du statut Union et les Associations affiliées ou Ses parents, que leur imprévoyance avait
conduits à la ruine — car tous les nobles
futur d’une Société des Nations. Cha similaires sont interdites en Suisse. 11’étaieut pas nécessairement riches avant la
cun sait aussi que dès la fondation de Toute activité quelconque se rattachant Révolution — l’abandonnèrent très jeune,
cette Société, l’Alliance Maçonnique directement ou indirectement à de sem sans instruction ni éducation, au libre cours
Internationale prit siège à Genève, sous blables associations étrangères est égale de ses mauvais instincts naturels. Privé de
mère à neuf ans et de son père à dix-sept,
la direction de son secrétaire, feu ment interdite sur le territoire suisse. »
sa
le résultat était fatal. Tous les efforts du bon
Ouartier-la-Tente, aujourd’hui M. Mos- En quelques semaines d’une propa curé de la paroisse ne parvinrent pas à venir
saz, secrétaire de l’Université de Ge gande vigoureuse, Y Action Helvétique, à bout de l’arrogance et de la sécheresse de
nève. aidée d’autres organisations comme prendre cœur du jeune homme qui ne tarda pas à
les fréquentationset les allures d’un
Le 18novembre 1932, la Heimatw.elir Y Action Nationale de Genève, le Volks- débauché et d’un parfait sacripant.
et YOrdre Politique National, réunis à bund, le Front Valaisan, etc., recueillit Ivn vain une de ses cousines, M m c Feydeau,
Zurich, après avoir entendu un exposé plus-de 57.000 signatures. Afin d’abré abbesse de l’abbaye de Willan court, en Picar
du colonel Fonjallaz, décidèrent de ger les délais, la campagne fut arrêtée sants die, lui fournit un logis et les subsides suffi
commencer la campagne contre la là. pour lui permettre de tenir honorable
ment son. rang de gentilhomme. Tout fut
Franc-Maçonnerie, Une résolution fut Les Loges maçonniques, aidées natu inutile ; les scandales succédaient aux scan
prise dans laquelle on Lit remarquer rellement par les partis d’extrême- dales, les plaintes se multipliaient contre le
l’influence de la Franc-Maçonnerie, no gauche, essayèrent de contester la léga garnement et ses camarades d’impiété et de
tamment dans l’armée. L’assemblée, lité de l’initiative et d’un certan débauche. Il fut enfin traduit, en 1765, de
vant le tribunal d’Abbeville qui releva contre
très nombreuse, décida : nombre de s.gnatures ; le Conseil Fédé lui des imputations assez graves pour en
i° Que les officiers, instructeurs et ral, saisi, dut reconnaître la régularité traîner, selon les lois de l’époque, sa condam
fonctionnaires devaient être mis en de- des opérations et homologuer 56.238 si nation au bûcher.
Il était convaincu d’avoir, le jour de la
meure de choisir entre la Loge ou leurs gnatures. Fête-Dieu, conservé ostensiblement son cha
fonctions au service: de l’État. La question est donc bien posée, et le peau sur la tête au passage, de la procession
2° Qu’aucune personne appartenant à résultat du plébiscite qui interviendra proféré publiquement des chansons blasphé
la Franc-Maçonnerie ne pouvait revêtir dans quelques mois constituera un évé matoires, profané les sacrements, tourné en
nement mondial. dérision les rites de la religion et, vraisem
un grade quelconque dans l’armée. et.déjà .il bon de blablement aussi, mutilé un crucifix dont
Mais .d’ores est
3° Qu’une campagne très active était re l’image était entourée de la vénération uni
entreprise dans l’armée contre la Franc- marquer que l’action contre la maçon verselle.
Maçonnerie et que la Heimatwehr suisse nerie n’est pas une.entreprise « réaction Sans doute le jugement apparaît d’une
naire », comme veulent le faire croire sévérité anormale si l’on tient compte du
et Î’O P, N, de Genève s’entendraient âge de l’accusé et de l’abandon où
les Loges. La seule véritable démocratie jeune
pour faire aboutir la présente résolu l’avait laissé sa famille. Ét peut-être est-il
européenne, c’est-à-dire la république possible d’expliquer cette rigueur par l’inter
tion.
helvétique, se trouve dans l’obligation vention dans le procès d’un magistrat de la
Vers la même époque, quelques scan de participer à la croisade. ville, gravement outragé quelque temps au
dales financiers mirent en fâcheuse pos par le jeune homme et qui lui. en
La lutte contre la maçonnerie 11’est paravant avait gardé une rancune féroce. Ce qui sem
ture quelques notables francs-maçonset
firent apparaître la puissance corrup pas une question de doctrine, de parti- blerait confirmer cette hypothèse, c’est que
pris ou de régime : c’est une affaire de l’un des co-inculpés, un certain Moisnel, im
trice de la secte. La campagne anti salubrité, de propreté, de vérité ! pliqué dans la même affaire, mais seulement,
maçonnique en reçut une nouvelle im est vrai, pour ne pas s’être découvert au
pulsion.
LJ exemple de nos voisins suisses montre ilpassage de.la procession, s’en tira avec une
que toutes les Constitutions sont à révi simple admonestation (les juges mais sans le
Au cours d’une Assemblée populaire
ser quand elles n’offrent pas de garan moindre châtiment.
tenue à Berne le 11 février 1934'. fnt ties contre les menées ténébreuses de, la La condamnation fut d’ailleurs estimée
fondée l’Action Helvétique présidée par maçonnerie universelle. excessive par les contemporains eux-mêmes.
le colonel Fonjallaz, et qui déclara en Mgr bonis Le Fer de la Motte écrivit au Pro
nemis de la Patrie : Lucien Magne. cureur .général une lettre dont ou a conservé
LA BATAILLE
LA BATAILLE

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