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mSTOIRECRITIQUE
DE
LA COMMUNE
LE COMITÉ CENTRAL. LA COMMUNE
LA COMMUNE AU POINT DE VUE SOCIALISTE
LA COMMUNE AU POINT DE VUE POLITIQUE
Prix 3 ftames
PARIS
Librairie internationale
1871
Tous droits de traduction et de reproduction réserves
2
HtSTOHtE CMDQUE
DE
LA COMMUNE
PARIS. IMPRIMERIE EMILE VOITELAIN ET C"
1 HISTOIRECRITIQUE
LA COMMUNE
LE COMITE CENTRAL. LA COMMUNE
LA COMMUNE AU POINT DE VUE SOCIALISTE
LA COMMUNE AU POINT DE VUE POLITIQUE
PARIS
Librairie internationale
A. LACROIX, VERBOECKHOVEN ET C", ÉDITEURS
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MEMEMAtSONA BRUXELLES, A LIVOURNE ET A LEIPZIG
1871
Tous droits de traductionet de reproductionr~ervee
HISTOIRE CRITIQUE
DE
LA COMMUNE
CHAPITRE ï"
LE COMITÉ CENTRAL
COMITÉ DE CONCILIATION
M CtTOYENS,
CHAPITRE II
LA COMMUNE
Signé ROSSEL. ))
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
I..t&e}'<e,~a~'(c,FrHtentt'<c
Le C'onu'!cdes~M<j)t<Mt'c,
ANT. AltNACD, HtLLIORAY, EfDES,
RANYtER.
GAMBON,
,,)
Tous les journaux compromis dans l'insurrection
publiaient également des proclamations dont quel-
ques-unes étaient empreintes d'un caractère de vio-
lence et de sauvagerie extraordinaires. Celle du Salut
pMM;'c de Gustave Maroteau mérite d'être rappor-
tée
« Citoyens,
« La trahison a ouvert les portes à l'ennemi, il est
dans Paris, il nous bombarde, tue nos femmes et nos
enfants:
« Citoyens, l'heure suprême de la grande lutte a
sonné. Demain, ce soir, le prolétariat sera retombé
sous le joug ou affranchi pour l'éternité. Si Thiers
164 IIISTOIRE CRITIQUE DE LA COMMUNE
a Pour le COMi~e
(h'XZ°~OK,
) « DAVID. »
CHAPITRE Ht
CHAPITRE IV
Grousset. AMarseiHë,'unavbcat''du~barreaL[ de la
ville se faisait le chef du-'mouvemcnt; '4! 'nommait
un gén'éra), PéHssier, et'~àccueitIait~Landeck-.et
'Mégy, arrivés de'Paris'poûr diriger l'insurrection- ett
'lui donner la'mp.meimpulsiôn'qùe'dans'la capitale.
.Mais l'armée ~triompha~fàcilemeht-de ta' garde na-
.tiônale ët'rétabHt i'autorité'du-gouvernement légal.
Paschal Grousset ne se décourageapas~et il envoya
Abel Peyrbùtbn -pour tenter un-nouvè!'effort; le
nouveau délégué échoua comme ses prédécesseurs,
'et i! fut arrêté sans-avoir eu !a consôtation~d'exciter
là plus petite émeute. A Toulouse,Ltout'~était prêt
depuis )ongtemps' pour une révolution; -!e préfet,
Armarid Duportar, ancien -'rédacteur''en"chef de
rJÉmaHopat/oH',était le chef reconnu~ 'du parti radi-
cat;àcetitrë, il regardait'la Prefecture'comme sa
possession, et n'admettait pas'qu'on'voutùt l'en dé-
pouiller. Aussi, rarrivéë de M: deKératry, venu
pour le remplacer, le mit dans une feHecôtère, qu'il
n'hésita pas à demander àTinsurrection~a conti-
nuation de ses pouvoirs; il réunit àu'Càpitole une
grande partie" de la garde hationalë'et ~manifesta
l'intention de' se défendre.' Henreusemëht, si les
têtes méridionales s'échauffent facilement, l'en-
thousiasme et la coiere s'apaisent chez-eUes plus
rapidement encore. Il n'y eut-pas de sang versé.
M. de Kératry prit possession de la préfecture sans
nouvelle opposition. Quant à Dùportal,- les jurés de
Pau, prenant en considération son passé sans tache
et les épreuves glorieuses de sa vie politique, l'ont
acquitté.
20t HISTOIRE CRITIQUE DE LA COMMUNE
Les faubourgs de Lyon s'agitèrent seuls. Il y eut
des troubles à la GuiHotière et à la Croix-Rousse;
mais le reste de la ville fut calme et se contenta
d'une révolution pacifique. Lorsque le conseil mu-
nicipal fut élu, il choisit lui-même son maire,. mal-
gré la loi qui le lui interdisait. Le choix, du reste,
tomba sur un républicain honnête et sincère,
M. Hénon, que le gouvernement légal ne pouvait
qu'accepter.
Pour en finir avec le Midi, rappelons qu'il y eut
des émeutes à Bordeaux, à Saint'Ëtienne, à Per-
pignan, à Grenoble, à Béziers et à Montpellier.
A Narbonne, un sieur Montel, capitaine de la garde
nationale de Paris, essaya de faire proclamer la
Commune; il ne put réussir. APérigueux, les ou-
vriers voulurent empêcher le départ de wagons blin-
dés destinés à l'armée de Versailles. Dans le centre
et au nord, les manifestations en faveur de la Com-
mune furent moins nombreuses, et surtout n'eurent
pas le même caractère de gravité. Cependant, le
nombre d'ouvriers accumulés au Creuzot put faire
craindre un instant que l'émeute ne devint sérieuse.
Le souvenir d'Assi, les ferments de discorde qu'il
avait jetés dans le pays, la puissance de l'Internatio-
nale dans les usines, amenèrent une sorte d'insur-
rection qui fut bien vite étounée. Les troubles de
Limoges furent marqués par un incident doulou-
reux Le colonel Billet, qui avait commandé la fa-
meuse charge des cuirassiers à 'Reishchoffen, tomba
mortellement frappé. A Clermont-Ferrand, on s'in-
digna de la demande faite par l'Assemblée d'envoyer
HISTOIRE CRITIQUE DE' LACOMMUNE 263
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