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Les Sociétés à l’épreuve de la « guerre-monde »

La Seconde Guerre Mondiale tient un rôle capital dans la mondialisation. De Gaulle, lors de l’appel du 18
juin 1940, identifie sa double nature, savoir industrielle et mondiale,.
Elle concentre tous les éléments témoins du temps changeant, soient la révolution industrielle, les
innovations technique ; aussi, la guerre se mondialise eu égard aux colonies. Cette guerre intraitable abolit
toute divergence entre civils et militaires, trouble les genres. Les lois de la guerre sont abrogées, ou bien
négligées. Les guerres totales sont le théâtre d’un affrontement entre deux modèles de régulation, deux
façons de vivre ensemble. Le modèle totalitaire de l’Axe entretient une vision mondiale centrée sur l’espace
allemand, « Großstadt ». Le modèle des Nations Unies se concentre sur l’Atlantique et le Pacifique, avec
pour gageure d’imposer son système social à la capacité du globe.
Le régime politique (définition renseignée lors du cours magistral précédent) de Vichy est hésitant, oscillant
entre le totalitarisme, l’autoritarisme et l’archaïsme. Vichy propose de suspendre le temps présent, d’entraver
le processus modificateur de la révolution industrielle, un bouleversement qui déstabilise les sociétés. Il
développe un projet de société prévoyant trois retours à un temps antécédent : 1° le retour à la terre, 2° le
retour à la famille (= cellule primaire de la structure sociale), et enfin 3° le retour à la communauté
naturelle (bien entre nous). Cependant, cette entreprise semble aberrante, car elle prétend à privilégier une
forme d’antériorité, alors que la Seconde Guerre mondiale est un catalyseur temporel. Également, elle
prétend être centrée sur le territoire national, lorsque la guerre éclate les frontières. C’est une utopie, la
« révolution des ratés ».

L’ordre éternel des champs et des moissons. Pétain, par le biais de son culte de la personnalité, symbolise
l’impossible retour en arrière. Le village est l’allégorie de la communauté entée à l’Église, de laquelle elle
reçoit protection et prospérité. Mise en scène de l’âge technique précédant la révolution industrielle, l’araire
et le charbon, les premières strates de celle-ci. Le régime est dominé par les images de la campagne et de
Pétain, de son gouvernement technocrate. Pétain remarqua, lors de la bataille de Verdun, en 1916, que
l’armée était essentiellement constituée de paysans ; ainsi, il déduit de ce constat le socle même du régime
politique français, savoir un régime rural, paysan.
La Seconde Guerre mondiale présente plusieurs ambivalences : espace / territoire, espace du marché /
territoire qui est ancré dans la terre et qui demande d’être défendu. Derrière cette vision du paysan se
découvre un projet de société : paternalisme et ruralisme. La Famille est « fruit du passé, germe de
l’avenir ». L’idéal ambitionné par l’extrême droite est de concilier passé et avenir, ce qui est impossible.
L’homme nouveau, patriarche orgueilleux, et la femme, procréatrice, tous deux ferments d’une perspective
archaïque nationaliste, hérauts de la misogynie affectée et de la grandeur nataliste affectionnées par le

régime de Vichy. Cette utopie espérée est celle d’une France éternelle, édifiée depuis les chantiers de la
jeunesse, structures d’embrigadement des valeureux et encore glabres gaulois.
Comment arrêter le temps ?
L’utopie du projet du régime de Vichy tend vers l’utopoï, incarnation des possibles dans une situation spatio-
temporelle concrète et incarnée. La guerre accroît la misère matérielle, favorise le pillage jusqu’à aboutir à
une guerre civile.
Derrière projet politique se dissimule une véritable contraction de la capacité à produire, comme le dénote le
rationnement du pain coupé en tranches, les croûtes utilisées pour agrémenter les soupes.
Parallèlement, les Français sont appelés à travailler en Allemagne. Il s’agit de volontaires, ces volontaires
étant principalement des femmes, car il apparaît que les salaires allemands au sein du complexe industriel
sont trois fois supérieurs aux salaires français. Lorsque la guerre s’achève, sont dénombrés plus de 8 millions
travailleurs étrangers en Allemagne.
Également, une fois la guerre civile terminée, les miliciens arrêtent des jeunes résistants.

I. Des sociétés déchirées par la guerre

1. L’État contre la société

La guerre est une épreuve harassante pour la société. Elle « virilise » les sociétés, pour employer un terme
fasciste, et est le facteur le plus redoutable auquel est confronté la cohésion sociale. En 1942, lorsque les
premiers travaux concernant la Sécurité sociale sont entrepris, l’archevêque de Canterbury enjoint au
gouvernement de quitter l’État de guerre pour se dédier à l’État-Providence.
Cette volonté de détruire la société, l’Allemagne nazie l’incarne parfaitement. L’un des propagandistes du
nazisme, Alfred Bäumler, déclare : « Avec la guerre totale, la lutte est engagée contre la société. » Les
Nazis abhorrent la société, considérée comme bourgeoise, oiseuse et bavarde. Ils fondent ainsi une société
axée sur la race, sur l’inclusion raciale.
L’armée avance et occupe, assassine les élites polonaises, balkanaises. En Yougoslavie, et en Grèce en
particulier, elle fut plus cruelle encore qu’en Europe occidentale. Les cadres politiques grecs sont exécutées,
bien que le dictateur ait été germanophile. Tentative de destruction pour remplacer la communauté en une
communauté raciale.
L’État ruine l’économie, impose un rationnement encore plus drastique qu’en 1914 / 1918. Un système
destructeur est engagé : la généralisation du marché noir. Sous l’occupation, les B.O.F. (Beurre, Œuf,
Fromage) étaient approvisionnés en denrées alimentaires par les campagnes. Les prix proposés à ces
dernières par les grossistes concourent à l’élaboration de l’âge d’or des campagnes. Une tension scinde la
société en une faction urbaine et une autre rurale : la seconde exècre la première, considérant qu’elle
n’est composée que d’ « humains des grandes villes » parasitaires, pervers et menteurs. Les prix sont
multipliés par 15, par 20, et jusque par 30, car les Allemands alimentent eux-mêmes ce marché noir, tant et si
bien que le commerce n’est plus régit par le système de l’offre et de la demande, mais par le réseau social.
Prisunic est créé en 1931, Monoprix en 1932, deux magasins qui définissent des prix uniques pour
l’ensemble des produits proposés, et ce pour tous les individus confondus.
Beaucoup d’ouvriers et d’ouvrières français travaillèrent volontairement en Allemagne : plus de 100,000 s’y
rendirent, non par attachement au nazisme, mais parce que les salaires y étaient supérieurs.
L’État devient de plus en plus développé, et ce grâce au personnel gouvernemental du régime de Vichy. Ce
dernier est constitué de « techniciens » qui ne sont ni hommes politiques, ni ne revendiquent aucune
conviction politique précise. L’amiral Darlan recrute des hauts fonctionnaires, tels que Jean Bichelonne
(1904 - 1944) : en 1942 - 1944, il est secrétaire d’État à la Production Industrielle, et met en œuvre le Service

du Travail Obligatoire (S.T.O.). Il était « un mathématicien exceptionnel égaré dans la politique », jugera
Robert Aron. Le pouvoir des techniciens inquiète les hommes politiques et l’opinion: ainsi se conçoit le
« mythe de la synarchie », complot selon lequel ces acteurs éminemment influents assujettiraient, à terme,
la société française.
L’État de Vichy fut, en ce sens, un fer de lance du progrès économique : l’économie est originellement
planifiée, une politique économique de l’État est initiée (grands barrages dans les Alpes), la mise en place
d’un corporatisme (les grands patrons se rallient aux techniciens, tels que Pierre René Ricard, Auguste
Detœuf, et contribueront à déployer ce domaine privé-public, étayé sur des hauts fonctionnaires à
l’exemple du gendre de Renault). Le régime de Vichy fonde la Délégation Générale à l’Équipement
National (D.G.E.N.) : en mai 1942, elle présente un plan décennal convié à parfaire le rattrapage
industriel et technologique, ainsi qu’une urbanisation contrôlée. Ce plan ne prévoit pas de rationalisation,
le rôle de l’État étant ici de stimuler, orienter et financer l’investissement privé, et non de lui substituer
une autre forme. L’État devient dirigiste et anti-libéral.

II. L’utopie de la Révolution nationale

Georges Valois, fasciné par Mussolini, conseille d’appliquer le modèle italien au gouvernement français. Il
publie l’ouvrage intitulé Révolution nationale, philosophie de la victoire : le cycle révolutionnaire français
est désormais obsolète, et nécessite donc d’un nouveau modèle social. La Seconde Guerre mondiale paraît
comme l’affrontement entre deux conceptions de la cohésion sociale. La défaite de 1940 a démontré
l’échec du modèle démocratique et français, selon Laval ; à l’inverse, la victoire des régimes totalitaires nous
invitent à considérer à présent l’agencement gouvernemental français, de nous interroger sur la réponse
optimale à communiquer à cette question sociale. Ce projet de nouvelle société, cette utopie, est influencé
par le « mirage de la communauté naturelle ».

1. Le mirage de la « communauté naturelle »

Ainsi, il faut limiter le métissage, consacrer la famille. « La famille est la cellule essentielle. Elle est
l’assise même de l’édifice social ; c’est sur elle qu’il faut bâtir ; si elle fléchit, tout est perdu ; si elle
tient, tout est sauvé » (Pétain, 23 juin 1941). Une proximité hiérarchisée est alors promue par Pétain, visant
à édifier un nouveau paternalisme social.
Parmi les premières mesures sanctionnées par le régime, le renvoi des femmes dans les foyers. Des
récompenses et des trophées - tels que des casseroles - sont décernés aux géniteurs les plus féconds, la fête
des mères est créée. Le régime de Vichy sanctifie la famille, et il ne saurait tolérer les actes qui attenteraient à
l’équilibre filial : une sage-femme est condamnée à mort, accusée d’avoir pratiqué l’avortement sur une
femme. Le projet général vichyste repose sur deux notions naturelles symbolisées par la famille : natalisme
et sexisme.
La Charte du Travail, octroyé par Louis-Philippe, est une claire identification de Pétain au roi. Elle
organise le dialogue social entre l’ingénieur et l’ouvrier, sous l’égide du patron : il est possible d’opprimer et
d’éradiquer la lutte des classes par l’intermédiaire de l’immixtion du patron dans la relation entretenue entre
le technicien et l’ouvrier. Cette charte est établie dans les campagnes (« C’est une belle arme [la charrue],
mon fils… avec elle tu mèneras le bon combat. »). Paternalisme, ruralisme… cette charte témoigne de la
volonté d’abolir la Révolution industrielle, et d’enfin se reporter définitivement au passé. Alfred Fabreluce,
à l’automne 1940, journaliste au journal Le Temps, décrit son retour à Paris, après l’exode : « La
première surprise du parisien qui revient dans sa ville est le silence. Les monument surgissent avec une
majesté inconnue, les jardins semblent avoir regagné du terrain sur les maisons [rêve écologiste] ; ils
ont plus de couleur et de parfum. En juillet dernier [1940, lorsque Laval est nommé chef de l’État], les
parisiens obstinés ont respiré pour la première fois l’odeur des tilleuls ; en octobre, beaucoup d’arbres

désintoxiqués de l’essence étaient encore verts. À présent, dans les avenues tranquilles, le bruit lourd
des sabots de bois, le tintement argentin des bicyclettes évoquent la Belle Époque. » Cette société fondée
sur la famille, sur les communautés naturelles, tente d’expurger le pays des derniers membres de
l’ « ancienne France ».
Le 3 octobre 1940 et le 2 juin 1941, deux lois antisémites sont actées, résultant de la difficulté de définir
les communautés naturelles : elles excluent les « asociaux », nommés comme les ennemis délétères à la
quiétude de la nation française.
L’Allemagne amorce, dès septembre 1938, le plan Aktion T4 (référence à une maison cossue près du jardin
zoologique, institut qui planifie dès 1938 l’euthanasie des patients atteints de psychoses et troubles mentaux)
jusqu’à 1941, faisant périr plusieurs centaines de milliers de victimes. En août 1941, Hitler doit renoncer en
raison des remontrances qui lui sont adressées par l’Église protestante, horrifiée de cette situation, qui le
tance pour ses multiples crimes et les souffrances infligées à ces innocents. Malgré cela, le régime poursuit le
programme jusqu’en 1945.
Ces politiques antisémites sont liées à l’industrie : par exemple, le complexe industriel de la Buna (IG-
Farben), à Monowitz-Auschwitz, engage des déportés = persistance industrielle qui ne peut être réfrénée
par ces régimes.

2. La Seconde Guerre Mondiale : une guerre civile

Le régime de Vichy, le Reich millénaire, l’Italie mussolinienne : ces trois régimes totalitaires aboutissent à la
guerre civile. La rétroaction mène irrémédiablement à la guerre civile, car suspendre le temps signifie
empêcher les hommes porteurs d’un projet d’avenir d’agir. L’arrestation de résistants par la Milice, en juillet
1944, est signe d’une répression franco-française.
La résistance est initiée dès juin 1940, lorsque Jean Moulin, à Chartres, en tant que préfet d’Eure-et-
Loire, appelait les habitants à résister aux Allemands. La Résistance est un projet de contre-société,
façonné grâce à l’édition de programmes, de journaux.
L’idéologie communiste concentre, pendant la guerre, cette prospective fortunée. « Que mes amis savent
que je suis toujours resté fidèle à l’idéal de ma vie. Je crois toujours cette nuit que le communisme est
la jeunesse du monde et qu’il prépare des lendemains qui chantent. » (Lettre de Gabriel Péri à sa
mère, fusillé par les Allemands au Mont Valérien, le 15 décembre 1941). Ici est distinguable l’opposition
entre deux sociétés radicalement différentes.
La Milice de Darnand (1943), à Paris, forme l’homme nouveau au sein de son école des cadres.
L’embrigadement de la jeunesse est l’une des spécificités du modèle totalitaire, car cette génération est
réputée incontrôlable, porteuse d’une dynamique de rupture. Les chantiers de jeunesse, coordonnés par un
ingénieur et ancien général de la porte du Teille.
Les zazous - les membres d’une jeunesse dorée - sont au-delà du politique : ils idéalisent le jazz dans les
caves du Quartier Latin, se parent de tenues bigarrées et excentriques. Ils motivent une véritable haine à
l’encontre de la jeunesse, notamment de la part des collaborationnistes. Jean Hérold Paquis, animateur de
la Radio Tour Eiffel, fustige les zazous en 1943, diffusant une propagande nazie (il sera fusillé, condamné
pour trahison, lors de la Libération, en octobre 1945) : « Cette masse de garçons chevelus et de filles, dont la
jupe couvre à peine les fesses… nous avions du cran - ils sont lâches -, nous avions une foi - ils ont des
religions -, nous étions gais - ils rient faux -, nous avions des chefs - ils ont Charles Traîné -, nous avions des
maîtresses - ils ont des copines. » ☞ fossé entre le régime de Vichy et la Révolution nationale engendrée par
la jeunesse.

III. Libération et reconstruction



1. Le mouvement social de la Libération

S’extraire de la guerre est difficile : les hommes doivent être démobilisés, le usines doivent être rebâties, et
cela suggère une incroyable révolution culturelle. La culture de guerre, ces images et ces sons, pesèrent sur
les sociétés belligérantes jusqu’à une date avancée.
Les populations, séquestrées en leurs foyers, unanimement unies au sein du mouvement de la résistance est
un mythe. Le mouvement social de la Libération n’est pas uniquement un mouvement positif. Le « carnaval
moche » (Fabrice Virigili) des femmes tondues témoigne d’une tension entre hommes et femmes
extrêmement forte durant la guerre. Ce rituel n’est pas un détail : on estime que 20,000 à 40,000 femmes
furent victimes de ces exactions, à tort ou à raison, accusées d’avoir collaboré avec l’ennemi allemand.
Beaucoup d’enfants naquirent de ces relations proscrites, et semblable situation bouleversa la Belgique, ou
encore la Hollande. La tonte des femmes - parfois même le viol de celles-ci - correspond à une
« réappropriation du corps des femmes », et notamment de leur fécondité : la distinction sanctionnée
entre hommes et femmes est indice d’un archaïsme fort éloigné. On tente de rétablir la sujétion des femmes,
qui y échappèrent durant la guerre, et notamment depuis la Première Guerre mondiale, lorsqu’elles purent
enfin travaillées au sein de complexes professionnels qu’elles n’eurent encore jamais pénétrés auparavant.
Le mouvement social est également porté par les ouvriers, et notamment par l’occupation des usines. Elles
sont accréditées par le gouvernement, et conflueront finalement vers des nationalisations après la saisie de
leur capital. Par exemple, le secteur minier, l’usine Renault, bien qu’ils demeurent propriété du patron, sont
nationalisés. Notons qu’un jugement fut prononcé contre Renault, qui collabora avec les Allemands lors de la
Seconde Guerre mondiale : ses usines desservaient la production d’armement allemande. En octobre 1944,
plusieurs partisans communistes parachèvent leur vendetta : après avoir âprement rossé Louis Renault, ils
abandonnent son corps, inanimé, dépourvu de vitalité. Des grèves sont prorogées jusqu’en 1943. La
fulgurance révolutionnaire se heurte à un patronat minoré, diligenté par Charles de Gaulle. Dans ce contexte
de mouvement social, le politique rétablit un contrat social sur la base du logos. Dans son discours du 25
août 1944, de Gaulle, face au peuple de Paris, clame : « Paris, Paris outragée, Paris brisée, Paris
martyrisée ; mais Paris libérée par elle-même, libérée par son peuple, avec le concours des armées de
la France, avec l’appui et le concours de la France toute entière, de la France qui se bat, de la seule
France, de la vraie France éternelle. » L’invocation de la France éternelle suggère que la France peut
évoluer.

En 1947, la crainte d’une révolution saille en Union des républiques sociales soviétiques (U.R.S.S.). Or,
Staline était opposé à l’ouverture d’un second front, trop occupé à « digérer » les démocraties des pays de
l’Est.

2. L’État-Providence

La Libération débouche partout, y compris dans les pays vaincus, sur l’émergence de l’État-
Providence, du Welfare State. C’est un tournant proprement incroyable dans l’histoire du monde : pour la
première fois, le destin de chacun dépend du destin commun. Auparavant, l’ouvrier misérable était considéré
fautif pour sa incongruité, il était tributaire de sa condition.
Il repose sur trois piliers : 1° l’obligation (obligation de cotiser), 2° la gestion paritaire (patron et ouvriers,
sous l’arbitrage de l’État, et enfin 3° la décentralisation de la protection sociale au niveau de chaque
entreprise.
Le modèle démocratique est triomphant.


CONCLUSION

La Seconde Guerre Mondiale est une guerre industrielle et planétaire ; dans cette lutte sanglante entre deux
systèmes (l’État totalitaire / l’État-Providence), la démocratie est victorieuse. La Révolution nationale est une
utopie barbare.

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