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Mathématiques – ECG1 DM3 – 2022/2023

D EVOIR MAISON 3 – C ORRIGÉ

Exercice 1 Exercice 2

2x+3y −z+2t = 3 6y +6t = 6 L1 ← L1 + L3 1. x 7→ 1 + x est affine donc définie et dérivable sur R. x 7→ ln(x) est définie et
 
dérivable sur R+∗ . Par composée, x 7→ ln(1 + x) est définie et dérivable sur
 
2x+2y +6t = 2 2x +2y +6t =2

 

⇐⇒
−2x+3y +z+4t = 3 −2x +3y +z +4t =3
{x ∈ R | 1 + x > 0} =] − 1, +∞[.
 
8x −y−3z =−1 2x +8y +12t = 8 L4 ← L4 + 3L3

 

+t = 1 L1 ← 16 L1

y x
De plus, x 7→ est rationnelle donc définie et dérivable sur


+y +3t = 1 L2 ← 12 L2 1+x

⇐⇒ x
 −2x +3y +z +4t =3
{x ∈ R | 1 + x 6= 0} = {\{−1}.

+4y +6t = 4 L4 ← 12 L4

x
+t =1

y
Par somme, g est définie et dérivable sur ] − 1, +∞[.

+y +3t =1

x

⇐⇒
 5y +z +10t = 5 L3 ← L3 + 2L2
3y +3t = 3 L4 ← L4 − L2 1 (1 + x) − x 1 1 2+x


2. Soit x > −1. g 0 (x) = + = + = .

y +t =1 1+x (1 + x)2 1+x (1 + x)2 (1 + x)2
Or x > −1 donc (1 + x) > 0 et x + 2 > 1 > 0. Ainsi, g (x) > 0.
2 0

+y +3t =1

 x
⇐⇒ 5y +z +10t =5 La fonction g est strictement croissante sur ] − 1, +∞[.


+t = 1 L4 ← 13 L4

y De plus, g(0) = ln(1) + 0 = 0. Donc on a
+t =1

 y
⇐⇒ x +2t = 0 L2 ← L2 − 5L1
x −1 0 +∞
z +5t = 0 L3 ← L3 − L1

g(x) − 0 +
 y =1−t


⇐⇒ x = −2t
z = −5t


3. On a une puissance variable : f (x) = exp(x ln(1 + x)) .
⇐⇒ (x, y, z, t) = (−2t, 1 − t, −5t, t) On a déjà vu que x 7→ ln(1 + x) est définie et dérivable sur ] − 1, +∞[. De plus,
x 7→ x et x 7→ ex sont définies et dérivables sur R. Par produit puis composée,
L’ensemble des solutions est {(−2t, 1 − t, −5t, t) avec t ∈ R}. f est définie et dérivable sur ] − 1, +∞[.
Autres réponses possibles :
• (x, 1 + 12 x, 52 x, − 12 x) 1
4. Soit x > −1. Notons u(x) = x ln(1 + x). u0 (x) = ln(1 + x) + x × = g(x) donc
1+x
• (−2 + 2y, y, −5 + 5y, 1 − y) f 0 (x) = g(x) exp(x ln(1 + x)).
• ( 25 z, 1 + 51 z, z, − 15 z) Puisque exp(x ln(1 + x)) > 0, f 0 (x) est du signe de g(x).

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Mathématiques – ECG1 DM3 – 2022/2023

x −1 0 +∞ c’est-à-dire vn+1 > vn . Ainsi, (vn )n∈N est croissante.

f 0 (x) − 0 +
Exercice 3
f On considère la suite (un )n∈N définie par : u0 = 2 et, pour tout entier naturel n :
1
1 + 2un
un+1 = .
5. f (1) = 2 ln(2) + 1 et f (1) = 2 donc
0 2 + un
f 0 (1)(x − 1) + f (1) = (2 ln(2) + 1)x − 2 ln(2) + 1.
1. Démontrons par récurrence que, pour tout entier naturel n, on a : un − 1 > 0.
L’équation de la tangente à la courbe de f au point d’abscisse 1 est
Initialisation : la relation est vraie au rang 0 car u0 − 1 = 2 − 1 = 1 > 0 ;
y = (2 ln(2) + 1)x − 2 ln(2) + 1 .
Hérédité : soit n un entier naturel tel que un − 1 > 0.
6. (a) On a une forme explicite. f est croissante sur [0, +∞[ donc d’après le cours, 1 + 2un 1 + 2un − 2 − un un − 1
la suite (un )n∈N est croissante. un+1 − 1 = −1= = .
2 + un 2 + un 2 + un
(b) un = exp(n ln(1 + n)). Or, un − 1 > 0 et comme un > 1, 3 + un > 4 > 0. Par quotient, un+1 − 1 > 0.
lim (1 + n) = +∞ et lim ln(x) = +∞
n→+∞ x→+∞ Conclusion : par récurrence, pour tout entier naturel n, un − 1 > 0.
donc par composée, lim ln(1 + n) = +∞.
n→+∞
2. Quel que soit l’entier naturel n,
lim n = +∞, donc par produit, lim n ln(1 + n) = +∞.
n→+∞ n→+∞

Or, lim ex = +∞, donc par composée, lim un = +∞ . 1 + 2un 1 + 2un − 2un − u2n 1 − u2n (1 − un ) (1 + un )
un+1 − un = − un = = = .
x→+∞ n→+∞
2 + un 2 + un 2 + un 2 + un
7. (a) Démontrons par récurrence que pour tout n ∈ N, vn existe et vn > 1. On sait que pour tout n, 1 − un < 0, un + 1 > 0 et 2 + un > 0. Par produit et
Initialisation : v0 = 1 donc v0 existe et v0 > 1. quotient, un+1 − un < 0 ce qui signifie que la suite (un ) est décroissante.
Hérédité : soit n ∈ N tel que vn existe et vn > 1.
Puisque vn ∈] − 1, +∞[, vn+1 = f (vn ) existe. 3. (a) La suite (un ) est décroissante et minorée par 1 (d’après la question 1, un > 1)
De plus, d’après l’étude de f (question 4), f (x) > 1 pour tout x ∈] − 1, +∞[.
donc d’après le théorème de la limite monotone, elle converge vers un réel
En particulier, vn+1 = f (vn ) > 1.
`.
Conclusion :
d’après le principe de récurrence, pour tout n ∈ N, vn existe et vn > 1. (b) • Pour tout entier n ∈ N, un > 1 donc par passage à la limite dans une
(b) Soit n ∈ N. inégalité, ` > 1 .
vn+1 = exp(vn ln(1 + vn )). 1 + 2un
• Pour tout entier n ∈ N, un+1 = . Or lim un+1 = ` d’après le
Or, vn > 1 et 1 + vn > vn > 0 donc par croissance de ln sur R∗+ , 2 + un n→+∞

ln(1 + vn ) > ln(vn ). Par produit d’inégalités de nombres positifs, 1 + 2un 1 + 2` 1 + 2`


cours et par opérations lim = . Donc ` = .
n→+∞ 2 + un 2+` 2+`
vn ln(1 + vn ) > 1 × ln(vn ) = ln(vn ).
1 + 2`
Or, la fonction exp est croissante sur R donc (c) On a ` = donc `(2 + `) = 1 + 2` et donc `2 = 1. Ceci donne ` = −1
2+`
exp(vn ln(1 + vn )) > exp(ln(vn )) ou ` = 1. Or, on sait aussi que ` > 1. Donc ` = 1 .

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