Magazine scientifique illustré

de l'instituteur : travail
manuel, sciences
expérimentales, cinéma

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

 . Magazine scientifique illustré de l'instituteur : travail manuel,
sciences expérimentales, cinéma. 1928-10.

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 du gaz carboniquec'est un sulfate de cal- taux qu'en découpant à l'aide de machines
cium. spéciales des tameites minces (3/100 de mm.).
Le eateatre commun, le marbre, la craie, la Ces coupes transparentes examinées dans
pterM & pM<re sont des meAM calcaires. certains genres de microscopes se colorent
Le cahxtu'e commun, te marbre, la craie sont très vivement sous l'influence des rayons
<tes MT~onatM de chaux la pierreptd<f< lumineux. Les colorations et les ehangetnente
est du ~af~afe de chaux. 'te coloration permettent de déterminer les
Roches argileuses. dKKrents cristaux.
A. L ARetUs.
Observez et notez a. la couleur b. l'aspect Les rochee eristat)ophytt)etmea. LE
de la cassure c. la structure d. la d'ireté f-XEfSs ET LES MicAScmsTES. – Observez
e. l'action de l'eau l'action de la chaleur.t'aspect ru~nne du gneiss et l'aspect feuil-
L'argHe est un silicate ~'afumfne. du roches sont formées
m[MHM-M~< Ces
Observez et des mêmes éléments que le granit, mais les
B. LES SCHISTES (l'ardoise). cristaux sont minuscules !et .disposés eu
notez a. la couleur b. l'aspect de la cas- couches. On les appelle erMta~opA~KMtfM~
sure c. la structure d. la dureté. en raison de cette particularité.
Les schistes sont de l'argile aa~om~e par H. MoMtOZIÈS,
la pression et la chaleur. Argite
donnent les roehM argileuses.
et schistes BirM<em' <fBce!e non<m!e.
Lea Mchea éruptives. ~BBSBEBSBBSEEBESBSBBSBBaaaBS
A. LE ana- Il BMSEfC~BMEWrEXPaMM~r~L~GRfCOLEg
1. Observez et notez la couleur,
j<iT. –général.
l'aspect LES ENGRAIS g
2. Observez la cassure. Distinguez à t'œU
nu ou à la loupe tes cristaux qui la com- SEESEaEEEBBSSSESBESESBSSESSEEa~t

posent.
Il y en a de trois sortesi
Programme. Les engrais !etu- jt~ces-
siM. Ptopriétés
/<Mt!er. I.M du sol. 1~ ~rreetu, !'AumtM, le
a. Les cristaux de quartz. Ce sont des cris- engrais chimiques.
taux de sillce ptM'e (du silex cristatiisé), ils
sont blancs plus ou moins transparents. Ils
ressemblent à des grainsde sable, de verre
1. Nécessité des engrais.
pot à fieur contenant du sable pur, c'est-à- –
1. Dans un

on de sel. Ils sont en général pcMs, de forme
régulière, plus ou moins pointus et très durs
(raient le vërr~.
b. Les cristaux de feldspath. Blancs ou
roses, plus grands, en général, que les cris-
taux de quartz, offrent le plus souvent des
laces planes et des formes plus rectangulaires
que celles1 des cristaux de quartz, moins
durs que le quartz. Le feldspath est du silicate
dalamine et de potasse.
c. Les cristaux de mica. Les plus faciles &
reconnaître ils sont brillants, blanc jau-
nâtre ou noirs sont formés de lames M.s
minces, empilées tes unes sur les autres, très
faciles à rayer avec un couteau. Le mica est
également un silicate d'alumine et de potasse.
3. Ëcrasez, si- possible, avec un marteau
quelques fragments de granit et essayez de
faire trois tas de cristaux nn tas de tj~or~,
un tas de feldspath,détail,
4. Examinez, en
un tas de mica.
une plaque de miea.
Observez bien sa légèreté et sa disposition
en feuillets.
5. Rendez-vous compte de la dureté du
granit.
6. Observez diverses variétés de granit.
Lorsqn'U y a, à la fois, du mica blanc et du
mica noir on a de la granultte. Le mode de
groupement et la grosseur relative des dif-
férents cristaux est très variable. Il y a beau-
coup de variétés de granit.
B. LE BASAMB. Observez et notez
«. la couleur b. l'aspect de la cassure e. la
structure d. la dureté e. la densttÊ.
Le basalte est formé de cristaux mtcrosco-
pt~u« U peut dévter ta boussole.
C. LE TR&GmrTE. Observez et notez
ft. la couleur b. l'aspect de la cassure c. la
dureté f<. la structure e. la densité.
Moins sombre que le basalte (grisâtre ou
rongeâtre). Rude au toucher.
ifest impossible de distinguer à l'oeil nu
la nature des cristaux qui composent ces
roches. On ne détermine sûrement les cris-
dire caMné et lavé à l'eau acidulée, de ma-
nière à ne laisser que la silice, semer des
crains de haricot ouC<ms<cMer
de blé, et arroser régu-
lièrement le sable- 1" les gratnes
germent 3° la végétation s'arrM.e quand les
cotylédons sont épuisés, et si l'eau employée
pour l'arrosage est pure.
différents
2. Dans pots à fleurs, constituer
un milieu stérile, tel que de la terre épuisée~
du sable, du gravier, ou même du verre pilé
dans chacun des pots, semer quelques graines
de plantes à croissance rapide, des haricots
hâtifs, par exemple dissoudre dans l'ea.u
d'arrosage des ntatieres minérales et azotées
et en proportion convenable (pour 4 Ittres
d'eau, 1 gr. de chacun des produits suivants
suffit salpêtre, chlorure de potassium, super-
phosphate de chaux). ConsMer
tion est continue.
végéta- la
Il. Le 9<t). a. d'un
RICHESSE D'UN SOL.
Note. La lrichesse sol, est constituée
par l'ensemble des éléments qui peuvent ser-
vir de nourriture à la plante, et spécialement
par l'azote, l'acidep/tosphorf~ne, la po<<Mse,
la <~)<MZ.
Planter sept ou huit grains d'avoine, ou
1.
d'orge, on de blé, ou de haricot dans trois pots
à fleurs remplis, lepremier de terre épuisée
ouà peu près stérile (ni trop argileuse, ni
trop siliceuse), le deuxième de terre épuisée
à laquelle on ajoute i'engrais, le troisième de
verre pile ou de gravier auquel on ajoute
l'engrais. (Note. Formule d'engrais z
nitrate de soude (azote), 2 gr~ superphosphate
de chaux (acide phosphorique et chaux),
3 gr. chlorure <fe potassium (potasse), 2 gr.
il faut 3 à 4 gr. de ce mélange par kg. de
terre en conservant les mêmes proportions,
on emploie 5 kg. de mélange par are quand les
cultures démonstratives sont faites en pleine
terre. Mélanger intimement avec la terre.)
Arroser les pots quand il est nécessaire,
ou mieux disposer les pots dans des assiettes
et arroser quand il n'y a plus d'e!ui dans ces
 assiettes. Constater et comparer tes résul-
tats obtenus.
2. Préparer cinq pots contenant la même na-
ture deterre,et dans chacun d'eux semer sept
à huitgrains d'avoine on d'orge varier l'en-
grais pour les différents pots 1<* Aucun en-
grais, c'est le témoin 2° engrais complet
(mélange indiqué ci-dessus) 3° nitmte de
soude et superphosphate (donc, absence de
potasse) 4° nitrate do soude et chlorure de
potassium (donc absence d'acide phospho-
rique) 5" superphosphate et potasse (donc
absence d'azote). Arroser suivant les condi-
tions données. Constater l'influence des prin-
cipaux éléments fertilisants sur le dévelop-
pement des plantes, et en même temps que les
plantes ont besoin à la fois de ces éléments.
b. FERMENTS DU soL. 1. Chauffer une
terre à 110° la constitution du sol n'est pas
modifiée, mais la terre est ~fz'K~e. Cojts-
Mer le développement de la plante se fait
mal. 2. Incorporer un peu de terre ordi-
naire on apporte ainsi des microbes. Cons-
tater la terre redevient vivante et permet le
développement des plantes.
2. Arracher avec soin un pied de légumi-
nense (haricot, pois, trèfle, luzerne) et cons-
tatèr Sur les racines les excroissances appe-
lées nodosités où sont logés des microbes qui
se nourrissent directement de l'azote de l'air.
Une légumineuse languit dans une terre stêri-
Dsee par la chaleur.
C. POUVOIR ABSORBANT DU SOL. A. ––
1. Emplir deux pots à fleurs de terre débar-
rassée de pierres, la tasser un peu, et verser
du purin dans chacun des pots verser lente-
ment, par petites fractions, un volume de
purin égal à peu près à la moitié de celui des
pots. Constater au bout d'un certain temps,
par le trou intérieur 'des pots, s'écoule un
liquide incolore, sans mauvaise odeur: la,terre
a retenu la matière, même la couleur et
l'odeur du purin. (~Vote. En faisant l'analyse
de ce liquide, on n'y trouve plus, ou presque
plus, de substances qui serventà la nourri-
turè des plantes.)
2. Sur l'un des p ots, verser de l'eau par petites
doses mais trois quatrefois le volume du pot.
Constater: L'eau s'écoule claire, limpide elle
n'a rien enlevé des matières apportéespar le
purin. ConchfM La terre a Sxc, n l'état
insoluble, les nMtières apportées par le
purin.
3. Ajouter un troisième pot n'ayant rien
reçu, et dans chacun, semer une dizaine de
grains d'avoine ond'or~e après germination,
ne laisser que cinq ou six pieds et mettre les
pots au jardin, Constater. Dans les deux pre-
miers pots, la végétation est plus belle que
dans le troisième, et il n'y a pas de différence
entre les deux premiers. Conclure La
terre rctt'Mt les maires jtn/j'fttMs, mais lcs
cède facilement «M plantes.
B. Au lieu .de purm, employer
1° Une dissolution d'engrais contenant
l'azote ammoniacal (sulfate d'ammoniaque).
ConstaterLe résultat est le même que ci-
dessus.
2° Une dis!<~utMn d'engrais potassique
(chlorure de potassium ou sulfate de po-
tasse). CoMMer Le résultat est le même que
ci-dessus.
C. Employer une dissolution d'engrais
contenant l'azote nitrique (nitrate de soude).
CMisMerf -<'nfMM n'est pas retenu.
CONSÉQUENCES. l''OnpeMfmeMreafanf
l'hiver des engrais phosphatés e< potassiques
2" les engrais ammoniacaux sont retenus par
te sof, mais ta nitrification tes <fNM/orm<m< «t
nitrates, il ne faut fe~ répandre qu'au moment
où plantes peuvent les utiliser 3" les
Kt/ra<e~ n'étant pas retenus par le pouvoir
absorbant du sot, il ne faut les employer t~u'ott
moment où les plantes en ont besoin.
D. Refaire tes expériences précédentes en
employant le sable pur ou le calcaire pur.
Constater Ces deux substances n'ont aucun
pouvoir absorbant.
III. Les engrais. A. LE FUMiEn.–
Dans trois pots à fleurs, semer du blé ou du
ray-grass. Arroser le premier avec de l'eau~
le deuxième avec du poriti amener dans le
troisième le dégagement des gaz du fumier
et du purin frais contenus dans un fla-
con (voir Og.) au moyen d'un soufflet, intro-
duire tous les matins un peu d'air dans ce
flacon. Constater Le gazon est grand et
vigoureux dans les deux pots recevant l'en-
grais il s'étiole dans le premier pot. Con-
chu'e Les produits liquides et gazeux qui
s'échappent du fumier sont doués d'une
grande puissance fertilisante.
B. LES ENCRAIS MIKÉRA~JX. Note. EtU~
dier séparément chacun des engrais répé-
ter les expériences pour distinguer ces en-
grais.
1. Engrais calcaires. Chaux et plâtre-
Mettre les deux substances séparément dans
un verre avee de l'eau agiter, puis filtrer
on obtient deux liquides limpides avec une
souffler
paille ou un tube de verre, dans
chacun des liquides celui qui se trouble
provient de la chaux, celui qui, vient du
plàtre ne se trouble pas.
2. Engrais azotés. a. Nitrates. -Le plus
employé est le nitrate de soude. Observer ef
expcrfmenfer. Couleur (impuretés) formé de
particules de forme géométrique il est
crist:ulisc solubilité faire dissoudre des
cristaux. (A'off La propriété est génërale,
tous les azotates sont solubles) sur un gros
charbon rouge, tiré du feu et tenu au moyen
despincettes, projeter un peu de nitrate
le nitr&te fuse (le charbon et le nitrate
forment une espèce de poudre analogue à celle
dont on charge les fusées).
b. Sels ammoniacaux. Le seul employé
est le sufate d'ammoniaque. 0&MrMr cou-
leur cristallisé soluble mélangé à la
chaux, il laisse dégager l'ammoniaque. (Note
Cette dernière propriété explique pourquoi
il ne faut jamais mélanger cet engrais avec
 d'autres
contenant de la chaux phosphates, <
scories, etc.).
Deux engrais
(w*t.t.t.tMtt)
ra.EcrR/c/M'cQu? t.

3. Engrais potassiques.
sont employés le sulfate et le chlorure. CONSTRUCTtON D'UM ELECTM.AMANT
a. Sulfate tte po~NMe. Poudre relativement
blanche, soluble, ne fusant pas, ne laissant
I)e no~ <
conse~
pas dégager d'ammonia<me.–b.CMofm~des de De nombreux manuels anlaeIs donnent ce conseO,
potassium crIstaIlMé, soluble, crépite sur heureusement désintéresse < Pour taire
charbons ardents, ne laisse pas dégager d'am- un électro-aimant, enroutez quelques mètres
moniaque. (~oh*:Les propriétés ne doivent de fü de sonnette autour d'un ctou. etc.
être indiquées qu'après observation et expé- Sur la foi du conseil le bricoleur non averti
rience). e. La kainite est un sulfate double se présente chez l'électricien qui lui remet les-
quelques mètres de fil déstré et le lendemain
4.
de potasse et de magnésie.
Engrais phosphatés. O~erper se i[ bobine son fil autour du
présentent sons forme d'une poudre de cou- ëteetrodes électro-aimant
de sa pile anx
clou, greffe les
extrémités de son
leur variable (grise, jaunâtre, noirâtre) les soi-disant et t! est tout sur-
phosphates sont insolubles (la poudre se pris de constater que son appareil est animé
dépose lentement au fond du verre) les d'une mauvaise volonté évidente.
superphosphates sont partiellement solubles Le conseilleur avait sans doute pensé au Bt
et la dissolution est acide (le tournesol est de Fétectro-aimant d'une sonnette, lequel a
rougi) les scories'sont lourdes et ont une un ou deux dixièmes de millimètre à peine,
réaction alcaline (un peu de chaux est à souvent beaucoup moins et qu'il n'est rev&tu
l'état libre). que d'une mince chemise de soie ou de coton
quand n'est une fine peHicuIede vernis
Tableau r<sttm<m< ~es caractères des engrais isolant.ceQue nepas le disait-il?
chimiques. Pour l'électricien, qui souvent n'est pas
Note. Les produits étant dans des fla- électricien du tout, du n] de sonnette c'est du,
cots, expérintenter pour distinguer chacun fil de 8 dixièmes de milnniètre enrobé dans
d'eux bonne couche de gutta et recouvert d'une-
1° Aspect 2° action de l'eau 3" action une
1

confortable chemise de coton, soit tout

sur des charbons ardents; 4° action de la un cordonnet de 3 od 4 millimètres en de dia-
chaux. mètre. Or les 3 ou 4 mètres de ce cordonnet
Produit amorphe, de cou- font autour du clou un petit tambour qui,
leur grise plus on moins s'il n'a pas beaucoup d'efficacité au point
forcée, peu soluble ou
msob6!e dans l'eau. J*A<MpAa~ 1.
de vue électro-magnétique, se charge de vider-
une pile en cinq sec. En effet, calculez la
Produit présentant une résistance ohmique de 3 ou 4 mètres dé ftt
cassure ou des lamelles
cristallines, brillantes, se
de 8 dixièmes et vous conclurez immédia-
tement à un véritable court-circuit.
dissolvant facilement Il est entendu que nous voulons réaliser
dans l'eau chaude. En~fats<Mo<Ea;t un électro-aimant d'une réelle efficacité eL
Réaction acide rou- potassique 2.
git la teinture bleue
de tournesol Superphosphate.
Reaction alcaline
1. bleuit le tournesol
l, rouge Scories dedé-
pAospAoraHon.
Insoluble, sans action
sur le tournesol .P/)<MpM< naît- ir
re!.
¡
2. ardent.
Fasf Sur
Fezse charbon
sur un char6zon
Nitrate.
Ne fuse pas Voir n° 3.
Une dissolution con-
t centrée du produit
) éteint la chaux en non une petite expérience où le phénomène-
3. dégageant une odeur se devine plutôt qu'il ne se constate. Eh bien,
ammoniacale.. Sel amnMmMca!ne sortons pas de là, il faut du fil fin de 2 à
i. ammoniacai .&~
f Pas de dégagement 3 dixièmes de millimètre au maximum, sous
potassique. une ou deux couches de coton. Il y a quel-
que dix ans, ce fil était introuvable dans une
grande ville. Aujourd'hui," grâce à la T. S. F.,
P. RATMfMtD.
on en trouve un peu partout pour un prix
FAITES 1 modique.
CONNAÎTRE Voici maintenant comment on peut faire
AUTOUR DE VOUS ? un fort bon électro-aimant.
Construction de la carcasse.- Sur une
Le JMEotgoztfte feuille de carton de 1 mm. d'épaisseur, dépo-
sons une pièce de 5 centimes en nickel (petit
.Sctentï/ïqfMe tHustré modèle). Avec la pointe d'un crayon,suivons
son pourtour extérieur et le pourtour du trou.
central, nous obtenons deux circonîerences.