La Fabrique Nationale de Herstal

Les grandes créations Belges de leur naissance à aujourd’hui

Belinda Carlier

Cours d’histoire | Madame Demoulin

 La Fabrique Nationale de Herstal

Table des matières

Introduction.......................................................................................................................................2
Fabrique Nationale de Herstal qu’est-ce que c’est exactement ?......................................................2
La naissance d’une grande fabrique...................................................................................................3
La naissance de la FN Herstal et les débuts de son histoire............................................................3
Les Glorieuses, de l’armurerie au moteur.......................................................................................4
1914, l’arrivée de la guerre.............................................................................................................4
1919, l’après-guerre, l’objectif est de gagner la paix......................................................................5
1929, le Black Friday.......................................................................................................................5
1935, le retour aux armes, face à une nouvelle guerre..................................................................5
1953, l’arrivée des cyclomoteurs....................................................................................................5
1966, la grève des femmes.............................................................................................................5
1973-1989, la grande fabrique face à l’évolution, de nouveau défis à l’horizon............................5
La FN Herstal aujourd’hui...................................................................................................................5
La Grande Fabrique a-t-elle évolué positivement ?........................................................................5
La Grande Fabrique face à plusieurs polémiques, son plan d’avenir est-il compromis ?................5
Conclusion..........................................................................................................................................5
Bibliographie......................................................................................................................................6
Webographie......................................................................................................................................6
Annexes..............................................................................................................................................7

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 La Fabrique Nationale de Herstal

La Fabrique National de Herstal : un des

sites les plus discrets de Belgique.
Introduction
Dans le cadre du cours d’histoire, nous devions présenter les grandes créations belges encore
d’actualité aujourd’hui. Les sujets les plus populaires ont vite été sélectionnés, mais je tenais à
mettre en lumière une création peu connue, si l’on compare avec le chocolat ou la bière, par
exemple.
J’ai donc opté pour la Fabrique Nationale de Herstal, plus communément appelée « FN Herstal », un
des sites les plus discrets de Belgique.
La FN Herstal reste un endroit que l’on peut voir de loin dans un premier temps. Mais pour la visiter
ou simplement rencontrer une personne qui pourrait nous fournir quelques explications sur son
histoire, cela semble compliqué voire compromis.
La grande fabrique a son côté mystérieux, il n’est pas simple d’y entrer, toutefois que s’y passe-t-il ?
Je vais tenter de répondre à cette question au travers de mon exposé.
Tout d’abord en expliquant comment est née la FN Herstal et qu’appelle-ton « la période des
Glorieuses », ensuite, j’aborderai l’avant et l’après-guerre. Vous pourrez voir également que « le
Black Friday » de la Grande Fabrique n’est pas une nouveauté. Je parlerai de l'arrivée des premiers
cyclomoteurs FN, de la grève des femmes en 1966, pour arriver à ce qu’est aujourd’hui la FN Herstal.

Fabrique Nationale de Herstal qu’est-ce que c’est exactement ?

La Grande Fabrique est bien de chez nous, elle a vu le jour dans la ville belge de Herstal.
Herstal était autrefois une région agricole, mais a progressivement développé diverses activités liées
à la métallurgie. C'est ainsi que la notoriété de la ville se voit croître. Le patron de cette usine, un
armurier liégeois, invente peu à peu le procédé de mécanisation de la fabrication d’armes, oubliant
les méthodes manuelles et artisanales au profit des méthodes industrielles. C'est ainsi qu'est née la
Fabrique Nationale d'Herstal.
L’usine, jouissant d'une réputation stable, décide de collaborer en 1897 avec le célèbre concepteur
d'armes, créateur du premier revolver semi-automatique et bâtisseur de l'industrie des armes
automatiques, John Moses Browning.
En plus des armes, la FN Herstal est également entrée dans le secteur de l’automobile, fabriquant de
nombreuses voitures sous sa propre marque, mais également des motos et des vélos. Saisi par la
Wehrmacht pendant la Seconde Guerre mondiale puis partiellement détruite, la FN Herstal a été
restaurée en quelques années, ensuite fusionnée avec le Winchester & Browning Arms Group en
quelques années.

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Dans les années 1990, FN Herstal a créé FN Herstal USA pour intégrer le marché américain. La société
a l'intention de développer et de commercialiser des produits destinés au marché civil ainsi qu'au
marché militaire et policier américain. Actuellement, FN Herstal est connu dans le monde entier pour
sa recherche constante et ses performances. Les usines produisent parfois des armes avec des
conceptions spéciales. Cela démontre le savoir-faire de la police et de nombreuses installations
militaires. FN Herstal est une entreprise qui compte plus de 3 000 employés dans le monde. De
nombreuses armées sont équipées à la fois d'armes de combat et d'équipements de soutien des
véhicules de recul. FN Herstal est présent sur le marché américain et européen.

La naissance d’une grande fabrique

La naissance de la FN Herstal et les débuts de son histoire.
Liège était nommée la Grande Fabrique, entre la fin de l'empire au début de la Première Guerre
Mondiale.
Durant ces 100 années, la vieille ville des prince-évêques de Guichardin est devenue l'une des
premières villes industrielles de l'Europe.
Ce développement a débuté par la transformation de deux activités traditionnelles dans la région :
l’exploitation minière et l’industrie du métal.
La révolution de 1830 a séparé la Belgique des Pays-Bas, mais cette dernière ne mit pas un terme à
son développement économique.
Cinq ans seulement après la création de l'État belge, la première voie ferrée fut construite à Seraing
ainsi que la première locomotive.
En 1856, Liège détrône Paris en devenant le centre européen de l'arquebuserie de luxe.
A cette époque, Charles Claessens publie une œuvre en collaboration avec les plus grands graveurs et
ornementalistes de l’époque.
Durant 1870, plusieurs fabricants d’armes se réunissent à Herstal afin de fonder un atelier commun
nommé « petit syndicat ». Ils construiront les fusils « Comblain » qui seront achetés par le
gouvernement pour la garde civique.
De 1873 à 1880, la grande crise européenne ne fait que freiner le mouvement. Les habitants de
Liège se rendent donc à l'étranger afin de partager leur savoir-faire et leur esprit entrepreneurial.
De la France à l'Allemagne, de l'Espagne à la Russie, de l'Afrique à l'Asie, ils ouvrirent des mines et
construiront des hauts-fourneaux et des fabriques.
Dans le bassin liégeois, l’industrie sidérurgique, mais notamment l’armurerie, se forgent une
réputation solide à la suite de l’expansion du secteur industriel
En 1886, sept fabricants d’armes s’associent et forment la société « les fabricants d’armes réunis »,
les objectifs restent identiques à ceux de 1870.

« Les fabricants d’armes réunis » n’ont pas eu un grand succès, mais leur entreprise servira de base
pour une autre construction plus stable dans le temps.

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Le ministre de la Guerre du gouvernement belge avait émis l’idée d’acquérir pour son armée, un fusil
à répétition destiné à remplacer le précédent. C’est en 1887 que les Fabricants d’Armes réunis se
penchent sur l’idée d’une fabrique d’armes de guerre qui respecte les demandes de l’époque.
L’année 1888 sera, une année charnière, celle des négociations concernant les futures commandes
d’armes, ses arrangements furent pénibles.
Ce n’est que le 3 juillet 1889, à la suite d’une commande conséquente passée par l’armée belge, que
la fabrique a été fondé.
A la tête de la Grande Fabrique nous retrouverons, H.Pieper, J.Janssens, A.Bormans, gérant de la
commandite Dresse-Laloux &Cie A. Francotte la manufacture Liégeoise.

Les Glorieuses, de l’armurerie au moteur

Le 1897, durant son voyage aux Etats Unis, Hart O. Berg se voit offrir la licence de fabrication d’armes
pour la Grande Fabrique, à la suite de sa rencontre avec les frères John Moses et Matthew Browning
Peu de temps après leur entrevue avec la famille Browning la FN semble se diriger vers quelque
chose de plutôt encourageant, la fabrication de voitures motorisées.
De là, le conseil décide d’acheter une de leurs voitures, afin de la faire expertiser par une équipe
d’ingénieurs, ce n’est que deux ans plus tard, à la fin de cette étude, qu’une centaine de ses voitures
furent produites.
En 1901, c’est au tour de la moto, dans un premier temps les premières motos n’étaient que des
vélos à moteur, c’est avec le temps, et plusieurs améliorations, que le modèle de base pris
l’apparence de la moto FN telle qu’on la connaît.
Le succès était au rendez-vous, 6 000 modèles ont pu être vendu en 1902 et en 1904.
Mais c’est en 1905 que la vraie moto, avec un moteur quatre cylindres, voit le jour.
Entre 1905 et 1913, FN construit sous licence le Rochet-Schneider, nommé RSB, un gros moteur
quatre cylindres de 6,8 litres à transmission par chaîne. Au cours des années suivantes, le
catalogue s'emplit de nombreux modèles de milieu de gamme, fabriqués par FN mais également
conçus par FN, par exemple 2000, 1250, 1600.
En 1906, avec l’expansion des machines motorisées, la FN se voit dans l’obligation, afin d’être
autonome de construire sa fonderie, disposant d’une forge.
En 1909, certaines motocyclettes seront munies d’une boite de vitesse.
Par conséquent, en 1914, l’armée russe, achètera une quantité non-négligeable de ses véhicules
motorisés, l’armée belge en fera l’acquisition également.

1914, l’arrivée de la guerre

En aout, 1914 la Fabrique sera réquisitionnée et fortement sollicitée par les Allemands, afin qu’elle
puisse continuer à produire l’armement nécessaire pour la guerre.

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 La Fabrique Nationale de Herstal

Mais le conseil est contre cette décision et demande la fermeture immédiate de la fabrique afin de
justement stopper toute production.
La Première Guerre Mondiale suspend temporairement la production automobile.
C’est alors que le gouvernent allemand subtilisera des armes et bien d’autres choses utiles.
Au commencement de la guerre, l’usine semble appartenir aux Allemands. Une partie du personnel
hiérarchique est d’origine allemande et la domination sera rapide.
A ce moment, les ouvriers belges ne semblent pas comprendre ce qu’il se déroule et ne souhaitent
pas coopérer avec l’ennemi, mais ils seront vite contraints et forcés à travailler pour les Allemands.
Lors de l'invasion allemande en août 1914, Alexandre Gallopin, sous-directeur de l'usine de
production diversifiée de munitions, quitte précipitamment Liège et se réfugie en France où il
aidera le gouvernement français à créer tous les fusils de guerre.
Par son organisation de production précise et méticuleuse, il a apporté une contribution
incommensurable à l'effort de guerre en France. La rationalisation et la standardisation de la
production, principes de la méthode Gallopin, ont également eu un effet considérable sur la
production de mitrailleuses et de moteurs d'avions.
Sans surprise, le rôle de Galopin sur les lignes de front pendant la Première Guerre mondiale a été
décisif. Lors des négociations de paix de 1919-1921, son expertise a été sollicitée à plusieurs
reprises.
En 1922, il rentre à Herstal en tant que directeur général et administrateur, et en 1923, après avoir
été renvoyé du CA en Allemagne, la société est rachetée par l'actionnaire majoritaire de FN, la
Société Générale, qui lui confie de nouvelles tâches. La modernisation de l'industrie charbonnière
est son premier défi.

1919, l’après-guerre, l’objectif est de gagner la paix

En janvier 1919, Alexandre Galopin fut nommé directeur général de la FN.

La guerre avait brisé bien des choses, et le retour à la vie d’avant n’était pas si simple, la liberté des
échanges ainsi que la stabilité monétaire étaient mis en péril.

Il fallut beaucoup de temps pour réorganiser tout ce qui avait été déstabilisé avec la guerre.

Après quatre années d’inactivité pour la grande fabrique, il a fallu réengager du personnel, des
ouvriers, des employés, de la main d’œuvre qualifiée.

Quelques années après le redémarrage des activités la Fn se lance dans la fabrication de carrosseries.

La confection de motos reprend en 1919 tandis que celle des automobiles en 1920, retardée par le
détournement des usines par les habitants en 1918.

Ces modèles sont des améliorations "d'avant-guerre". Une voiture plus grande a été ajoutée en 1920,
l’innovation principale, porte une touche de modernité, la "1300" de septembre 1923, qui avait un 4
cylindres, quatre freins et des pneus "ballons", celle-ci remplaçait l'ancienne mais apprécié "1250". La
'1300' est bien conçue et plus légère, permettant à FN de briller dans les courses sur route, les
enduros (Menèrent la FN vers une victoire de classe aux 24 Heures de Francorchamps) en 1924, les
courses de côte du Klausen, ainsi que les 24 Heures de Francorchamps de 1926. En 1925, FN produit

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1 500 voitures, se classant deuxième parmi les constructeurs belges après Minerva. La 1300 a été
produite jusqu'en 1927, date à laquelle elle a été remplacée par la 1400, une nouvelle voiture de
taille moyenne qui a trouvé sa place sur son marché.

En cette période la grande fabrique se voir progresser également dans l’armurerie tout
particulièrement dans tout ce qui est cartouches, munitions de chasse, et douilles d’artillerie.

À la suite de cette évolution, le royaume de Serbie, passera une commande de 60 000 fusils
automatiques, ainsi que 6 millions de cartouches, cette commande donnera effet à la signature d’un
contrat d’une valeur de 53 750 000 francs, le Mexique ainsi que le Brésil se fourniront eux aussi à la
grande fabrique.

1929, le Black Friday

On entend aujourd’hui parler du Black Friday, il voit le jour au milieu des années 1930 aux Etats-Unis,
cela servait aussi à mettre en lumière le fait que les rues soient bondées (noires de monde) le
vendredi après la fête de Thanksgiving, le but de cette manœuvre est de vendre les fins de séries et
invendus à prix cassés, afin d’attirer de nous clients.
Mais à la base elle marque la pire dépression économique de 1929, qui entraîne un net
ralentissement de l'inflation financière et une augmentation significative du chômage.
Depuis ce jour, le quatrième vendredi de novembre, après Thanksgiving, symbolise le début des
achats pour les fêtes de fin d'année.
Le 18 février 1929, le black Friday a pourtant déjà fait son apparition à la grande fabrique à la suite de
la crise économique mondiale, qui plonge l’entreprise dans une situation financière encore plus
instable, qu’elle ne l’était.
La crise prend fin vers 1935, tous les secteurs furent impactés, certains n'ont pu se relever,
et ont dû fermer.
En 1929, FN comptait 9 138 personnes employées, alors qu’en 1934, elle comptait uniquement
2 580 personnes, la perte financière est importante au point qu’il fallut réduire les salaires ainsi que
les travailleurs.

1935, le retour aux armes face à une nouvelle guerre

Après plusieurs victoires FN sport, en 1930, 1931, 1932, et 1933 la production automobile cessa en
1935, à la suite de la crise précédente qui impacta fortement le secteur.
Les droits de douane étant déjà bas pour la Belgique ont été revus à la baisse en même temps
qu’aux États-Unis, les constructeurs locaux, déjà en grande concurrence avec les constructeurs
américains, se retrouvent désormais en difficulté. FN décide d'abandonner la fabrication
automobile et de se recentrer sur les motos, les camionnettes, les trolleybus, ainsi que les camions,
…
FN devient alors une industrie d’assemblage et plus une industrie de construction.
En contrepartie, la construction de motocyclettes continue son apogée.

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Dès les débuts de la Seconde Guerre Mondiale, le conseil jugeant que Liège ne pourrait être
défendue, avait mis en place certaines dispositions afin de déménager l’équipement vers des
ateliers créés à cet effet, du côté de Bruges, Anzeghem près de Courtrai.
Pour les ressortissants, l’intérêt est grand face à une fabrique d’armes de guerre telle que la grande
fabrique.
L'entreprise liégeoise est rebaptisée par les ressortissants Allemands, Deutsche Waffen- und
Munitionsfabriken Liège.
En raison d’un contretemps, le matériel présent à Herstal n’a pas pu être déplacé.
Se rendant en France à la fin des années 1940, le directeur général Gustave Joassard et le directeur
général adjoint René Laloux ont fait l'objet de graves d'accusations venant de fonctionnaires du
ministère de l’arsenal français, pour ne pas avoir fait sauter les machines du FN. Gustave Joassard a
répliqué que le Paris industriel avait été saisi sans faire exploser une seule machine.
Fortement réquisitionnée par les ressortissants, la FN se défend avec des dégradations
minutieusement préparées.
Les employés ainsi que la direction ont payé de leur vie cette résistance. En plus de l'héroïsme, il y a
eu de la coopération. Une fois libérée, l'étendue des dommages humains et matériels sera révélée.
On compte parmi les pertes, celle d’Alexandre Galopin, président du conseil d’administration, qui fut
assassiné par les collaborateurs belges.
Fin 1944, les restes de la fabrique sont ravagés par des bombes volantes qui s'abattent sur la région
liégeoise. La restructuration financière et la reconstruction des bâtiments s'effectuent si rapidement
qu'en 1950 le Conseil peut annoncer qu'il reste peu de traces des événements de la guerre de 1940-
1945.
Pendant la Seconde Guerre Mondiale, la production a été interrompue.
La fabrique a été saisie dans un premier temps, par les Allemands puis lourdement bombardée,
ensuite reconstruite.
Après sa libération, elle fut occupée par les Américains, la production reprend en 1946, avant tout
avec les motos ensuite avec les utilitaires.
En 1947, la production de camions repris. Le véhicule a finalement été abandonné en 1967.
La FN reste un important fabricant d'armes.

1953, l’arrivée des cyclomoteurs

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1966, la grève des femmes

Le 16 février 1966, approximativement, 3 000 travailleuses de FN Herstal, se mettent en grève à
Liège. A première vue, le désaccord semble spontané, il n'y a pas eu de préavis de grève.
La grève débute à la suite d’un mécontentement des femmes, qui se plaignent des conditions de
travail et de leurs salaires, énormément de femmes de la FN à cette époque effectuaient des travaux
de précision avec de nombreuses machines et avaient un salaire médiocre, les hommes en
contrepartie étaient mieux rémunérés pour le même travail. La direction conteste les faits et entame
par la suite des négociations, afin d’assurer l'égalité des salaires entre hommes et femmes employés
au même poste.
Finalement, les femmes feront une grève d’environ 12 semaines. Si elles ont pu résister aussi
longtemps, c'est en partie grâce à une solidarité extraordinaire. Au rang national et international :
syndicats et associations, socialistes et chrétiens apportent un soutien non seulement psychologique
mais aussi budgétaire. De plus, l’action fait effet cascade, après les travailleurs de la FN, ce sont des
travailleurs de l'AFIC (Herstal et Charleroi) et un atelier à Anse. Plusieurs démonstrations Grévistes
ont lieu, une à Herstal le 7 avril, une autre plus loin sur la route Liège. Les grèves sont affichées dans
de nombreux journaux. La portée des revendications se généralise rapidement au niveau
international. Une manifestation du 4 mai 1966 propose une augmentation tarifaire de l'heure. Le
lendemain, lors d’une ultime rencontre à La Ruche, les grévistes doivent voter au scrutin.

Le retour au travail. 85% des électeurs veulent être réintégrés. La grève est finie. Si la victoire n'est
pas terminée au niveau demandé, elle l’est pour le principe et la reconnaissance des droits de la
femme au travail.

1973-1989, la Grande Fabrique face à l’évolution, de nouveaux défis à l’horizon

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La FN Herstal aujourd’hui
La Grande Fabrique a-t-elle évolué positivement ?
La direction de la FN Herstal a découvert que des employés du service achats avaient détourné au
moins 15 millions d'euros. En cherchant un peu on s’aperçoit que tout a commencé en 2014.
Comment cet employé a-t-il engendré une véritable arnaque incognito ?
Nous avons examiné de plus près les processus internes de FN Herstal.
A la grande fabrique, le culte du secret s'est imposé comme un mode de vie. Il a fallu attendre 2022
pour mettre en place un système de contrôle capable de détecter une fraude de 15 millions d'euros
qui a commencé en 2014.

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 La Fabrique Nationale de Herstal

Revenons au point de départ, l’année 2014 :

Il a fallu deux ans à la FGTB pour récolter les informations nécessaires, et conclure la rédaction de
deux dossiers, un dossier de réclamations : « Ecarts qualité en FN » et « Ecarts opérationnels en FN ».
En octobre 2014, le syndicat a remis deux petites bombes au socialiste Jean-Claude Marcourt
(ministre de l'Economie de la province wallonne) et Philippe Cressan (président de la FN Herstal).
Ensuite, nous avons le "service des achats" où travaillaient des employés peu scrupuleux. Les sous-
traitants ne sont plus contrôlés sur la qualité et la livraison des produits fournis. Certains produits
sont payés aux sous-traitants sans contrôle qualité ni frais de stockage. Plus tard, il a été remarqué
qu'un des sous-traitants impliqués était facturer 10 000 € par jour pour le stockage des marchandises
FN. "FN paie pour utiliser un logiciel libre, mais est chargé de le maintenir, même s'il est moins cher
de le faire en interne."
Conclusion
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Bibliographie : Histoire

Fabrique nationale Herstal

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 La Fabrique Nationale de Herstal

Livres

 DELOGE, Pascal. Une histoire de la fabrique Nationale de Herstal technologie politique à la

division moteurs. 1889-1992. Liège : Edition du Cefal, 2012, 442 p. (ISBN 978-2-87130-332-
9)
 GAIER, Claude. Cinq siècles d’armurerie Liégeoise. Alleur : Hardcover, 1996, 400 p. (ISBN
978-2-87114-412-11)
 GAIER, Claude. FN 100 ans histoire d’une grande entreprise Liégeoise 1989-1989.
Bruxelles : Didier Hatier, 1989, 198 p. (ISBN 2-87088-644-6)
 GAY, Jean-Marc. FN Herstal Browning – Ars Mechanica La force d’innover 1889-2007.
Bruxelles : Fonds Mercator, 2023, 368 p. (ISBN 9-78946-230-2884) (Je n’arriverai pas à
l’avoir il sort en mai 2023)
 VANVELTHEM, Lionel. Le son et l’echo de la grève, autour de la grève des ouvriers de la FN
Herstal 1966. Belgique : Plateforme mémoire orale.be, 2016, 10 p. Disponible sur :
Analyse_156_FN-Herstal_Analyse n° 156 - Lionel Vanvelthem (memoire-orale.be) (Consulté
le 13 mars 2023

Vidéos

 CULTURE BIKE. Petite histoire de la moto Wallonne. [2021] [enregistrement vidéo en

ligne]. In : YOUTUBE [6 :28]. Disponible sur : (47) Petite histoire de la MOTO wallonne -
YouTube (Consulté le 7 mars 2023)
 GRAND MARAUDER. Histoire de la Fabrique National de Herstal (FNH). [2020]
[enregistrement vidéo en ligne]. In : YOUTUBE [17 :26]. Disponible sur : (59) Histoire de la
Fabrique Nationale d'Herstal (FNH) Partie 1 DOCUMENTAIRE - YouTube (Consulté le 6
mars 2023)
 LARA TACTICAL. Parc exposition Villepinte entrée visiteur. Fn Herstak -Eurosatory 2022
[2022][enregistrement vidéo en ligne]. In : YOUTUBE [22 :21]. Disponible sur : (47)
English Version - FN Herstal - Eurosatory 2022 - YouTube (Consulté le 3 mars 2023)
 QUENTIN, LE MONDE A MOTO. Je rencontre les Demoiselles d’Herstal, salon rétro moto
Wieze. [2020] [enregistrement vidéo en ligne]. In : YOUTUBE [ 9 :27 ]. Disponible sur :

(47) Je rencontre LES DEMOISELLES D'HERSTAL 😍 - Salon Moto Retro Wieze - YouTube
(Consulté le 3 mars 2023)
 ROAD RARITIES. FN M 13, Fabrique National 1947. [2022] [enregistrement vidéo en ligne].
In : YOUTUBE [4 :51]. Disponible sur : (47) FN M13 - Fabrique Nationale 1947 - YouTube
(Consulté le 10 mars 2023)

Sites

 FN HERSTAL, Fn Herstal, nouvelles. Site de la FN Herstal. [en ligne]. [Modifié en 2023].

Disponible sur : Actualités - FN HERSTAL (Consulté le 4 mars 2023)

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 La Fabrique Nationale de Herstal

 LA CSC. Grève des femmes de la FN en 1966. Site de la CSC. [ en ligne]. [Modifié en ?].
Disponible sur : Grève des femmes de la FN en 1966 (lacsc.be) (Consulté le 3 mars 2023)
 LA MAISON DE L’INDUSTRIE ET DE LA METALURIGE DE LIEGE. Une histoire de la
Fabrique Nationale d’Herstal. Site de MMIL. [en ligne]. [Modifié en 2018]. Disponible
sur :MMIL - Une histoire de la Fabrique Nationale de Herstal (uliege.be) (Consulté le 7 mars
2023)
 VSE PRO AUTO. FN an 1904 voitures motos. Le site de vseproauto. [en ligne]. [Modifié en
2021]. Disponible sur : FN – an 1904 – Voitures Motos (vseproauto.eu) (Consulté le 10 mars
2023)
 WIKIPEDIA, Fn Motocyclette. Site de Wikipédia. [en ligne]. [Modifié en 2022]. Disponible
sur : FN (motorcycle) - Wikipedia (Consulté le 6 mars 2023)

Articles

 DEPRE, Laurent, ParisMatch.fr. Le flingue Liégeois qui mit l’Europe à feu et à sang. [en
ligne]. 2022. 4 p. Disponible sur : Histoire belge : Le flingue liégeois qui mit l’Europe à feu
et à sang (parismatch.be) (Consulté le 6 mars 2023)
 GRETRY. Michel, RTL.be. La Fabrique Nationale de Herstal se diversifie dans les cartes
électroniques. [en ligne]. 2022. 2 p. Disponible sur : La Fabrique Nationale de Herstal 'se
diversifie' dans les cartes électroniques - rtbf.be (Consulté le 4 mars 2023)
 KESZEI, Nicolas. L’echo.be. FN Herstal, l’histoire d’une entreprise hors de contrôle. [en
ligne]. 2023. 7 p. Disponible sur : Les motos et voitures de la FN à Herstal - rtbf.be
( Consulté le 5 mars 2023)
 LIEVIN, Vincent. Moustique.be. La FN en six questions. [en ligne]. 2017. 2 p.Disponible
sur : La FN en six questions - moustique.be (Consulté le 5 mars 2023)
 PORTUGAELS, Lily. LaLibre.be. L’histoire de la rencontre FN-Browning. [en ligne]. 2019. 2
p. Disponible sur : L’histoire de la rencontre FN-Browning - La Libre (Consulte le 6 mars
2023)
 FN Herstal, l’histoire d’une entreprise hors de contrôle | L'Echo (lecho.be)
 PORTUGAELS, Lily, LaLibre.be. La FN pendant la Seconde Guerre mondial. [en ligne].
2020. 3 p. Disponible sur : La FN pendant la Seconde Guerre mondiale - La Libre ( Consulté
le 6 mars 2023)
 PORTUGAELS. LaLibre.be. Le vélo chez nous, une affaire qui roule. [en ligne]. 2012. 2 p.
Disponible sur : Le vélo chez nous, une affaire qui roule - La Libre (Consulté le 7mars 2023)

A compléter

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 La Fabrique Nationale de Herstal

Bibliographie
Histoire belge : Le flingue liégeois qui mit l’Europe à feu et à sang (parismatch.be) (page 3)
L’histoire de la rencontre FN-Browning - La Libre (page 4)
Atelier des pionniers, visite du musée moto de 1897 à 1930 - Moto (page 4)

Webographie
La publicité pour les marques de cycles : l’angle technique et militaire - Histoire analysée en images
et œuvres d’art | https://histoire-image.org/
Médecins de la Grande Guerre - Le rôle du belge Alexandre Galopin fut primordial pour combler la
pénurie de fusils de l’armée française. (1914-1918.be)
Liège : en 1914, la FN produit des armes pour la Reichswehr - rtbf.be
AUTO 1/43 (free.fr)
Historicar-18_FR.pdf
FN - Guide Automobiles Anciennes (guide-automobiles-anciennes.com)
Les archives de la Fabrique Nationale d’Herstal - Archives de l'État en Belgique
Mesures d'économies envisagées à la FN Herstal - rtbf.be
FN Herstal, l’histoire d’une entreprise hors de contrôle | L'Echo (lecho.be)
Les ennuis s’accumulent pour la FN Herstal : 23 millions perdus dans des produits financiers - La Libre

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Annexes
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