Vous êtes sur la page 1sur 3

Physique

OPTIQUE GEOMETRIQUE
EXERCICE D’ORAL

- EXERCICE 25.6 -

l ENONCE : « Télescope de Newton »

Le télescope de Newton est constitué essentiellement de trois parties :


• un miroir concave ( M 1 ) de sommet S1 , de rayon de courbure R = 2m
• un petit miroir plan ( M 2 ) incliné à 45° de l’axe de ( M 1 )
• un oculaire, assimilable à une lentille mince de vergence V = 50 dioptries, disposée
parallèlement à l’axe de ( M 1 ), à la distance y = 12cm de cet axe.

(M1 )
(M 2 )
S1 S2

a y
45°

Oculaire

1) L’axe du télescope est dirigé vers le centre de la Lune de diamètre apparent


−3
α = 9.10 rd ; déterminer les caractéristiques, en particulier la dimension, de l’image A1B1 de la
Lune, considérée comme étant « à l’infini », donnée par l’objectif ( M 1 ) du télescope.
2) L’oculaire est disposé de façon à fournir une image réelle à l’infini (condition de fatigue
oculaire minimale pour un œil « normal ») ; déterminer :
2.1) l’encombrement a = S1S2 du télescope
2.2) l’angle α ' sous lequel est vue la Lune à travers l’oculaire
2.3) le grossissement G = α '/ α de ce télescope

Page 1 Christian MAIRE  EduKlub S.A.


Tous droits de l’auteur des œuvres réservés. Sauf autorisation, la reproduction ainsi que toute utilisation des œuvres autre que la
consultation individuelle et privée sont interdites.
Physique

OPTIQUE GEOMETRIQUE
EXERCICE D’ORAL

l CORRIGE : « Télescope de Newton »

1) La Lune étant à l’infini, son image sera dans le plan focal du miroir ( M 1 ) ; d’après la
relation de conjugaison, on aura alors :
1 1 2 2
+ = =+ ⇒ S1 A1 = R / 2 = 1m
S1 A∞ S1 A1 S1 C1 R
• Comme on peut le voir sur la figure ci-dessous, l’image de la Lune par l’objectif est renversée
(caractéristique des miroirs concaves).

(M1 ) R/ 2

B∞
A1

S1 F1 α
C1
B1 A∞

A1B1 / 2
• Par ailleurs, on peut écrire : tan(α /2) = ⇒ A1B1 ; α R / 2 = 9mm ( α étant petit)
R/2
2.1) Le miroir plan ( M 2 ) donne de l’image intermédiaire A1B1 une image A2 B2
symétrique de A1B1 par rapport au plan du miroir, et de même dimension (propriétés d’un
miroir plan) ; l’image A2 B2 est donc parallèle à l’axe S1 C1 , et située sur un axe perpendiculaire

à S1 C1 orienté de l’axe S1 C1 vers l’oculaire, en une position x telle que : x = S2 F1 .


La figure de ’lénoncé permet d’affirmer que cette image A2 B2 se trouve donc à une distance
d = y − x de l’oculaire (on insiste sur le fait que x est une grandeur algébrique).
• Pour que l’image finale soit à l’infini, il faut en outre que A2 B2 soit dans le plan focal objet de

l’oculaire ; on a donc : d = y − x = f = 1/ V ⇒ x = S2 F1 = y − 1/ V
• Enfin, on peut écrire :
S2 F1 = S2 S1 + S1F1 = −a + R / 2 ⇒ a = R / 2 + 1/ V − y = 90cm

2.2) Raisonnons sur la figure ci-dessous :

A2

α '/2 α '/2
B2 f = 1/ V

Page 2 Christian MAIRE  EduKlub S.A.


Tous droits de l’auteur des œuvres réservés. Sauf autorisation, la reproduction ainsi que toute utilisation des œuvres autre que la
consultation individuelle et privée sont interdites.
Physique

OPTIQUE GEOMETRIQUE
EXERCICE D’ORAL

A2 B2 / 2
On a : tan(α '/2) = , avec A2 B2 = A1B1 ; α R / 2 ; α ' étant supposé petit, on obtient :
f
A B αR
α'; 2 2 ; = 25°47'
f 2f

2.3) On en déduit : G = α '/ α = R / 2 f = RV / 2 = 50

Page 3 Christian MAIRE  EduKlub S.A.


Tous droits de l’auteur des œuvres réservés. Sauf autorisation, la reproduction ainsi que toute utilisation des œuvres autre que la
consultation individuelle et privée sont interdites.

Vous aimerez peut-être aussi