Vous êtes sur la page 1sur 227

UNIVERSITE DE YAOUNDE I

THE UNIVERSITY OF YAOUNDE I


*****
ECOLE NORMALE SUPERIEURE DE YAOUNDE
HIGHER TEACHER’S TRAINING COLLEGE OF YAOUNDE

DEPARTEMENT D’INFORMATIQUE ET DES TECHNOLOGIES EDUCATIVES


DEPARTMENT OF COMPUTING SCIENCE AND INSTRUCTIONAL TECHNOLOGY
****
Année académique 2011-2012
2011-2012 Academic year
****

CONCEPTION ET REALISATION D’UN LIVRE SCOLAIRE


D’INFORMATIQUE POUR LA CLASSE DE TERMINALE
« A » DE L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE GENERAL.

Mémoire présenté et soutenu par :

ABOA MENYE Rosette Laure


Licenciée en Biologie Animale

NDZANA NDZANA Floscel


Licencié en Psychologie

NTOMBE Danièle Floriane


Licenciée en Lettres Modernes Françaises

PROMBO NDEWANG Serge Joël


Licencié en Informatique

En vue de l’obtention du
DIPLOME DE PROFESSEUR DE L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE GENERAL
SECOND GRADE
Filière : Informatique

Sous la direction de :
Pr. Marcel FOUDA NDJODO
Maître de Conférences
PREFACE

PREFACE

Le Gouvernement Camerounais, dans le but de former des citoyens ouverts au monde


de la haute technologie (Arrêté N° 3745/D/63/MINEDUC/CAB du 17/06/2003 portant
introduction de l’Informatique dans les programmes de formation des 1 er et 2nd cycles de
l’enseignement secondaire générale et des ENIEG), a décidé il y a de cela quelques années
d’introduire l’Informatique comme discipline dans les programmes scolaires de
l’enseignement secondaire. Cette introduction a pour but de permettre au Cameroun de
s’arrimer aux dernières évolutions technologiques.
La production du livre d’informatique pour la classe de Terminale « A » permettra de
contribuer à la réalisation de cette ambition dans la mesure où il propose des ressources
d’enseignement de l’informatique au secondaire.
Ce mémoire détaille donc les différentes étapes qui ont permis d’aboutir à
l’élaboration du produit susmentionné, fruit du travail effectué par un groupe de quatre
élèves-professeurs d’informatique du niveau V de l’Ecole Normale Supérieure de Yaoundé.
Les tâches dudit travail sont réparties de la manière suivante :

 Les chapitres du module 1, le chapitre 4 du mémoire portant sur la réalisation et la


conclusion générale du mémoire sont rédigés par ABOA MENYE Rosette Laure
licenciée en Biologie Animale.

 Les chapitres du module 2, la 1ere première activité d’intégration du module 4, la


conception qui représente le chapitre 3 du mémoire et la forme en ce qui concerne le
livre sont faits par PROMBO NDEWANG Serge Joël licencié en Informatique.

 Les rédactions du chapitre 1 du module 3, de l’analyse des besoins qui représente le


chapitre 2 du mémoire et de l’introduction générale ont été faites par NDZANA
NDZANAFloscel licencié en Psychologie.

 Le chapitre 2 du module 3, la 2e activité d’intégration du module 4 portant sur la


configuration d’un réseau local et le chapitre 1 du mémoire et la mise en forme du
mémoire ont été faits par NTOMBE Danièle Floriane licenciée en Lettres Modernes
Françaises.

C’est en étroite collaboration que le reste du travail a été fait.

ii
RESUME

RESUME

La décision de produire un manuel scolaire suppose qu’il existe un besoin indiscutable


de livres pour l’enseignement de l’informatique, intégrant le nouveau programme en vigueur.
De même, l’équipement des établissements scolaires en matériels informatiques reste un
problème majeur dans notre pays, c’est pour cela que la conception et la réalisation d’un livre
d’informatique apparait comme une solution à long terme car elle est la ressource la plus
accessible. Le présent document est donc un rapport d’analyse, de conception et de réalisation
à travers un modèle d’ingénierie pédagogique ; le modèle ADDIE. Ainsi, nous sommes partis
d’une étude approfondie des besoins dans laquelle nous avons fait état des besoins de
formation, des compétences et modalités d’évaluation, des caractéristiques du public cible et
des ressources disponibles. Ensuite, dans la conception il s’agissait de définir une architecture
modulaire du projet intégrant les scénarios pédagogiques, l’ergonomie et la charte graphique.
Enfin, la réalisation a consisté à la mise en œuvre et à la matérialisation du projet.
Mots clés: Ingénierie pédagogique, Modèle, Pédagogie, Compétence, Manuel scolaire,
architecture modulaire.

ABSTRACT

The decision to produce the textbook assumes that there is an undeniable need to book for
computer education, integrating the new program in force. Equipping schools with computers
remains a major problem in our country; this is why the design and implementation of a
computer book appear as a long term solution because it is the most accessible resource. This
document is a report of analysis, design and implementation through a model of instructional
design and the ADDIE model. So we started a comprehensive study of needs (needs analysis)
in which we reported training needs, skills and methods of evaluation, characteristics of the
target audience and available resources. Then, in designing, it was to define a modular
architecture of the project incorporating learning scenarios, usability and graphic design.
Finally, the achievement has been to implement the materialization of the project.
Keywords: Instructional design, Design, Model, Pedagogy, Competence, Textbook, Modular
architecture

iii
DEDICACES

DEDICACES

Ce mémoire est dédié à nos familles

respectives :

Recevez par le biais de ce travail,


l’expression de notre profonde gratitude.

iv
REMERCIEMENTS

REMERCIEMENTS

Nous tenons à travers cet ouvrage à témoigner notre reconnaissance et notre gratitude
à l’Eternel pour toutes les grâces qu’il ne cesse de nous accorder et à tous ceux qui de près ou
de loin ont participé à la réalisation de ce travail. Nos remerciements vont particulièrement à
l’endroit de :

 Pr. Marcel FOUDA NDJODO Chef du Département d’Informatique et des


Technologies Educatives (DITE) de l’Ecole Normale Supérieure de Yaoundé
pour ses critiques, ses conseils et son encadrement effective tout au long de ce
travail.

 Dr. René AZEGUE ONDOA pour son écoute, ses remarques et ses critiques
positives ayant aidées à l’amélioration de ce travail.

 A tout le corps enseignant du DITE pour ses enseignements rigoureux ayant


contribués à la bonne marche de notre formation professionnelle.

A nos familles respectives qui n’ont cessé de nous témoigner de leurs


encouragements, leur soutien tant matériel, moral, affectif que financier durant
toute notre formation.

 Nous ne saurons oubliés nos compagnons de route, nos camarades de la


« Promotion Arc-en-ciel » pour leur collaboration et leur contribution.

A tous nos amis et frères qui nous ont toujours accompagnés dans cette
expérience, nous leurs disons merci.

v
LISTE DES FIGURES

SOMMAIRE

INTRODUCTION GENERALE ................................................................................................ 1

CHAPITRE I : LES CONCEPTS THEORIQUES DE BASE ................................................... 3

I- APERCU DE QUELQUES MODELES D’INGENIERIE PEDAGOGIQUE .................. 3

II- CHOIX ET JUSTIFICATION DU MODELE ADOPTE ................................................... 7

III- LES APPROCHES PEDAGOGIQUES ET LES MODELES D’ENSEIGNEMENT ..... 8

CHAPITRE II : ANALYSE DES BESOINS ........................................................................... 13

I- NOTION D’ANALYSE DES BESOINS ......................................................................... 13

II-L’ANALYSE CONFORME A UN MODELE PROCESSUS : ADDIE ............................. 20

CHAPITRE III : LA CONCEPTION DU LIVRE ................................................................... 29

I- NOTION DE CONCEPTION ........................................................................................... 29

II- LA CONCEPTION SELON LE MODELE ADDIE ........................................................ 35

CHAPITRE IV : REALISATION DU LIVRE ........................................................................ 49

I- NOTION DE REALISATION ......................................................................................... 49

II- LES ETAPES DE REALISATION .................................................................................. 49

III- PRESENTATION DU LIVRE ......................................................................................... 51

CONCLUSION GENERALE .................................................................................................. 58

BIBLIOGRAPHIE……………………………………………………………………….…...59

TABLE DE MATIERES…………………………………………………………….……….59

ANNEXES …………………………………………………………………….……………..67

vi
LISTE DES FIGURES

LISTE DES FIGURES

Figure 1: Egalité de De KETELE........................................................................................... 9


Figure 2 : Schéma du principe de la Tabula Rasa ................................................................ 10
Figure 3 : Schéma du principe de décomposition et de hiérarchisation du modèle
Béhavioriste .......................................................................................................................... 10
Figure 4 : Principe de déséquilibre du modèle constructiviste ............................................. 12
Figure 5 : Diagramme « Bête à cornes » .............................................................................. 16
Figure 6 : Diagramme « Pieuvre» ........................................................................................ 16
Figure 7 : schéma de l’approche ascendante ........................................................................ 31
Figure 8 : schéma de l’approche descendante ...................................................................... 32
Figure 9 et 10 : La première de couverture et La deuxième de couverture .......................... 51
Figure 11 : La quatrième de couverture ............................................................................... 52
Figure 12 : Page introductive d’un module .......................................................................... 53
Figure 13 : Page introductive de chapitre ............................................................................. 54
Figure 14 : Une page traitant un contenu ............................................................................. 55
Figure 15 : la rubrique « à retenir » ...................................................................................... 56
Figure 16 : Une page d’exercices théoriques ....................................................................... 56
Figure 17 : Une page d’exercices pratiques ......................................................................... 57

vii
LISTE DES TABLEAUX

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1: Compétences des classes de terminales selon le programme officiel de


Septembre 2011. ................................................................................................................... 24

Tableau 2 : Compétences de la classe de terminale « A » ................................................... 26

Tableau 3. Personnes ressources à la réalisation du projet................................................... 28

Tableau 4: Objectifs pédagogiques de la classe de terminale « A » .................................... 36

Tableau 5 : les principales icônes utilisées dans le livre. ..................................................... 46

Tableau 6 : les différents dessins techniques........................................................................ 46

viii
LISTE DES GRAPHIQUES

LISTE DES GRAPHIQUES

Graphique 1 : Structure générale du livre ............................................................................ 40

Graphique 2 : Structure détaillé d’un chapitre ..................................................................... 41

Graphique 3 : Structure du MODULE 1 ............................................................................. 42

Graphique 4 : Structure du MODULE 2 ............................................................................. 43

Graphique 5 : Structure du MODULE 3 ............................................................................. 44

Graphique 6 : Structure du MODULE 4 ............................................................................. 44

ix
LISTE DES ABBREVIATIONS

LISTE DES ABBREVIATIONS

ADDIE : Analysis Design Development Implementation Evaluation

AFNOR : Association Française de Normalisation

ANTIC : Agence Nationale des Technologies de l’Information et de la Communication

APTE : Application aux Techniques d’Entreprise

ASSURE: Analyze State Select Utilize Require Evaluate

BD : Base de Données

CAB : Cabinet

CMS : Content Management System

DITE : Département d’Informatique et des Technologies Educatives

ENIEG : Ecole Normale des Instituteurs de l’Enseignement Général

ENS : Ecole Normale Supérieure

FAST : Functional Analysis System Technique

FC : Fonction Contrainte

FP : Fonction Principale

HTML: HyperText Mark-up Language

x
LISTE DES ABBREVIATIONS

IGE : Inspection Générale des Enseignements

IP-INFO : Inspection de Pédagogique de l’Informatique

LICEF : Laboratoire en Informatique Cognitive et Environnement de Travail

MINEDUC : Ministère de l’Education Nationale

MINESEC : Ministère des Enseignements Secondaires

MISA : Méthode d’Ingénierie des Systèmes d’Apprentissage

NF : Norme Française

SGBD : Système de Gestion Base de Données

TIC : Technologies de l’Information et de la Communication

3D : Dimension 3

xi
INTRODUCTION GENERALE

INTRODUCTION GENERALE
Dans le but de former des citoyens ouverts à la mondialisation et aux nouvelles
technologies éducatives, le gouvernement camerounais suite à l’Arrêté N°
3745/D/63/MINEDUC/CAB du 17/06/2003 portant introduction de l’Informatique dans les
programmes de formation des 1er et 2nd cycles de l’enseignement secondaire général et des
ENIEG), a décidé d’introduire il ya de cela quelques années, l’informatique comme discipline
dans les programmes scolaires de l’enseignement secondaire et d’intégrer les TIC dans le
système éducatif camerounais. Cette volonté va plus loin avec la création dans les écoles
normales supérieures, depuis 2007, des filières TIC dans le but de former des enseignants
d’informatique et récemment encore, avec la création de la nouvelle série Technologie de
l’Information (TI) dans les établissements scolaires de l’enseignement secondaire général.
De ce fait, la nature instable de l’informatique (lorsqu’on sait qu’elle est une discipline
qui change et évolue dans le temps) pose un problème sur la manière de l’enseigner et surtout
sur les contenus à enseigner. Etant donné le jeune âge du département d’informatique et des
technologies éducatives et l’introduction nouvelle de l’informatique dans le système
d’enseignement, on peut décrier un manque de manuels officiels d’enseignement de
l’informatique en classe de terminale « A » suivi d’une certaine désinvolture ou démotivation
des élèves à apprendre et à considérer cette nouvelle matière comme une discipline à part
entière. En effet, l’informatique s’arrime parfois aux mathématiques. De plus, il faut aussi
noter l’insuffisance des enseignants formés et qualifiés sur le terrain, l’absence d’électricité
dans certaines localités, le manque d’infrastructures et d’équipements.
Afin de remédier aux différents problèmes énoncés précédemment, l’une des
solutions envisagées parmi tant d’autres est la conception et réalisation d’un livre scolaire
d’informatique pour la classe de terminale « A » qui propose une solution aux problèmes liés
au manque de ressources pédagogiques et de manuels scolaires d’enseignement de
l’informatique. Le bien fondé de ce projet est en quelque sorte un apport incontestable et une
solution meilleure à l’amélioration des contenus d’enseignement de l’informatique et à la
transportabilité des connaissances couvrant ainsi toute la couche de la population-cible. En
effet, les contenus dudit livre sont élaborés suivant le programme officiel. Néanmoins,
quelques réajustements ont été faits. C’est ainsi que le module portant sur la programmation,
plus spécifiquement sur la partie programmation en JavaScript a été remplacé par le module
« Développement Web » tout en gardant le même objectif, à savoir : Créer un site web

1
INTRODUCTION GENERALE

dynamique. Cet outil permettra aux apprenants d’acquérir non seulement des connaissances
mais également de construire leurs propres compétences à travers l’auto apprentissage et le
travail en groupe. Le but étant de préparer les apprenants à affronter dans le futur, les
situations réelles et complexes du monde extérieur pour une meilleure insertion
socioprofessionnelle.
Pour arriver à ces fins, une démarche d’ingénierie pédagogique sera adoptée. Il s’agit
du modèle processus ADDIE qui a l’avantage d’être un modèle générique qui s’applique à
tous systèmes d’apprentissage. Il compte cinq phases dans sa démarche (Analyse, Design,
Développement, Implémentation et Evaluation). Ajoutés à ce modèle, l’élaboration de ce livre
s’est aussi appuyée sur l’approche par compétences et sur le modèle constructiviste afin de
rendre l’élève autonome et de le placer au centre de l’apprentissage.
Pour ce faire, le premier chapitre de ce travail portant sur les concepts théoriques de
base présentera quelques modèles d’ingénierie pédagogique afin de donner la justification et
la pertinence du modèle choisi. L’analyse des besoins du projet répondant aux questions
relatives au bien fondé du projet, fera l’objet du second chapitre. Le troisième chapitre
présentera la conception du livre suite aux résultats obtenus dans la phase d’analyse et enfin
dans le quatrième chapitre, il sera question de la réalisation du livre.

2
LES CONCEPTS THEORIQUES DE BASE

CHAPITRE I : LES CONCEPTS THEORIQUES


DE BASE

D’après (Paquette et al, 1997), l’ingénierie pédagogique tire ses fondements sur trois
principales disciplines à savoir : le génie logiciel, le design pédagogique et l’ingénierie
cognitive. Constituant ainsi l’intersection ou le point de rencontre entre ces trois disciplines,
l’ingénierie pédagogique désigne toute méthode de conception et de réalisation des systèmes
ayant pour but de mettre sur pied un outil destiné à l’enseignement/apprentissage. En réalité,
tout travail de conception de manuels scolaires résulte de l’ingénierie pédagogique. C’est
pourquoi il sera question dans ce chapitre de décrire les différents concepts théoriques de base
facilitant la production des manuels scolaires. Il sera divisé comme suit :

 Présentation de quelques modèles d’ingénierie pédagogique


 Choix et justification du modèle adopté
 Les approches et les modèles pédagogiques

I- APERCU DE QUELQUES MODELES D’INGENIERIE


PEDAGOGIQUE

Dans cette partie, il sera question de mettre en relief quelques uns des modèles
d’ingénierie pédagogique notamment ceux ressortant du génie logiciel. Il s’agit entre autre du
modèle de Dick et Carey, du modèle ASSURE, de la méthode MISA, de la méthode 3D/3C et
du modèle ADDIE.

I.1- Le modèle de Dick et Carey (1978)

Le modèle de Dick et Carey fut publié en 1978 par Walter Dick et Lou Carey dans leur
livre The Systematic Design of Instruction. Il s’agit d’un modèle utilisant une approche
système. De ce fait, il est plus impliqué dans le développement pédagogique que dans la
conception pédagogique. Une limite de ce modèle est l’absence de considération pour les
comportements. Ce modèle comporte les dix étapes suivantes :
1. Identifier le but pédagogique ;
2. Effectuer une analyse didactique ;
3. Identifier les comportements d'entrée et les caractéristiques des apprenants ;

3
LES CONCEPTS THEORIQUES DE BASE

4. Donner les objectifs de performance ;


5. Élaborer les critères de tests ;
6. Élaborer une stratégie d'enseignement ;
7. Élaborer et sélectionner le matériel didactique ;
8. Concevoir et mener une évaluation formative ;
9. Réviser l'instruction ;
10. Concevoir et mener une évaluation sommative.

Ces étapes sont exécutées de manière itérative et en parallèle. Ce modèle considère


l’apprentissage comme un système. Selon Dick et Carey, les composants tels que
l’enseignant, les apprenants, les matériels, les activités pédagogiques, l’environnement
d’apprentissage et de performance interagissent et travaillent ensemble afin de permettre
l’atteinte des objectifs de l’apprentissage.
Le modèle de Dick et Carey présente un processus détaillé et complet. Cependant, il a
été caractérisé d’être en même temps très rigide et très encombrant pour la moyenne des
processus de conception.

I.2- Le modèle ASSURE

Le modèle ASSURE fut développé afin d’être utilisé dans une salle de classe. Il s’agit
d’un modèle dans lequel les enseignants et les apprenants travaillent ensemble afin de
concevoir et construire un environnement d’apprentissage approprié. Ce modèle peut être
utilisé dans la construction du plan de la leçon et l’amélioration de l’activité
d’enseignement/apprentissage.
Heinich, R., Molenda, M., Russell, D. J., et Smaldino, E. S., (2002) déclarent qu’une
utilisation systématique des médias et de la technologie est nécessaire pour être efficace. Ils
proposent à cet effet le modèle ASSURE. Ce dernier incorpore les évènements
d’enseignement/apprentissage de Robert Gagné afin de s’assurer de l’effectivité de
l’utilisation des médias. Les étapes d’utilisation du modèle sont les suivantes :
 Analyser le public-cible (A = Analyze learners)
 Formuler les objectifs de l’activité (S = State standards &objectives)
 Choisir les méthodes d'enseignement, les médias et les matériels (S = Select strategies,
technology, media &materials).
 Utiliser les médias et les matériaux (U = Utilize technology, media &materials)
4
LES CONCEPTS THEORIQUES DE BASE

 Exiger la participation des apprenants (R : Require learner participation)


 Évaluer et réviser (E: Evaluate & revise)

I.3- La méthode MISA

Cette méthode d’ingénierie des systèmes d’apprentissage (MISA) mis sur pied au
centre de recherche LICEF par (Paquette et al, 1997) s’atèle à appliquer le principe des
sciences cognitives à la conception pédagogique (design pédagogique) reconnue comme un
problème d’ingénierie.
La méthode MISA permet de faire la conception, la réalisation et la mise en place des
systèmes d’apprentissage.

Dans la représentation orientée objet de MISA, les types de connaissances sont


utilisés de la façon suivante : les connaissances des différents objets dont le concepteur aura
besoin : des analyses, un modèle des connaissances, un devis de cours, des instruments
didactiques, etc. Les procédures consistent à définir de quelle manière le concepteur effectue
les tâches nécessaires à la réalisation du système de formation.
MISA permet de construire un système d’apprentissage à travers cinq mécanismes de
premier niveau appelés phases : faire l’analyse et la conception préliminaire du système
d’apprentissage, élaborer l’architecture du système d’apprentissage, concevoir les matériels
pédagogiques, réaliser et valider les matériels et préparer la mise en place d’un système
d’apprentissage.

I.4- La méthode 3D/3C

Elle est l’une des méthodes de design pédagogique la plus récente. Elle fait référence
aux trois phases dont elle se compose (design, développement et diffusion) et aux trois aspects
auxquels elle s’attache (contenu, contenant et contact).

La phase de design est la phase majeure, elle permet de cerner les besoins auxquels
devra répondre l’exerciseur, l’allure de sa structure et sa composition. Cette première phase
se décompose en six étapes qui constituent l’analyse des besoins. Bref, tout ce qui concerne
les apprenants, la pertinence pédagogique de l’exerciseur, la qualité des outils technologiques
adaptés, les ressources financières et humaines, le planning de réalisation. Le contenu de
l’exerciseur est défini en fonction de la matière pour laquelle il est conçu, des objectifs
pédagogiques poursuivis, décidé de la forme des items. S’assurer que le logiciel et
5
LES CONCEPTS THEORIQUES DE BASE

l’environnement d’apprentissage sélectionnés répondent aux besoins et aux spécifications


définies préalablement.

La phase de développement de l’exerciseur est la plus longue puisqu’elle consiste à


élaborer l’ensemble de l’application, de bout en bout.

La phase de diffusion s’organise autour de l’implantation de l’exerciseur et marque le


début du cycle d’entretien et de mise à jour. Elle s’organise en quatre étapes ou volets.
Implanter l’exerciseur dans le cursus de formation pour lequel il a été conçu. Vérifier que
l’exerciseur est bien intégré dans le processus d’apprentissage des usagers. S’assurer que les
apprenants reçoivent le support approprié. Mettre en relief les travaux faits au moyen de
l’exerciseur et le situer par rapport aux autres activités d’apprentissage.

I.5- Le modèle processus : ADDIE

Le modèle ADDIE est un modèle générique sur lequel s’appuie l’ingénierie


pédagogique. Il peut fonctionner sur tous types d’application. Il se présente en cinq phases :

o La phase d’analyse

C’est la phase qui consiste en une analyse minutieuse de la raison d’être du projet
afin de ressortir un diagnostic complet mettant en exergue les besoins de
formation, les caractéristiques du public-cible, les ressources existant pouvant être
utilisées ou adaptées, les contraintes que devra remplir le projet et les compétences
visées ainsi que leurs modalités d’évaluation.

o La phase de design ou conception

Il est question dans cette phase de formaliser les résultats obtenus dans la phase
d’analyse. La phase de conception présente les objectifs d’apprentissage, les
stratégies pédagogiques adoptées pour la résolution du problème posé ainsi que les
moyens pédagogiques qui sont les médias d’apprentissage utilisés pour favoriser
l’apprentissage.

6
LES CONCEPTS THEORIQUES DE BASE

o La phase de développement

Cette phase consiste à réaliser le système d’apprentissage en construisant les outils


et supports de formation conformément aux produits obtenus dans la phase de
conception.

o La phase d’implantation

Cette phase consiste à diffuser le système d’apprentissage et à le rendre disponible


aux apprenants. Il s’agit en fait d’un test afin de vérifier si les fonctionnalités du
produit répondent aux exigences et aux besoins des utilisateurs tels que listés dans
les phases plus haut.

o La phase d’évaluation

L’objectif de cette phase consiste à évaluer le système afin de tester son efficacité
et sa qualité sur le maintien. Il s’agit d’une appréciation du dispositif pédagogique
produit ; celle-ci peut se faire à toutes les étapes de réalisation du projet.

II-CHOIX ET JUSTIFICATION DU MODELE ADOPTEE

Parmi tous ces modèles de l’ingénierie pédagogique étudiés et au regard des objectifs
attendus pour la réalisation de ce projet, il est judicieux de faire un choix sur le modèle qui
pourra répondre à tous ces objectifs. Ainsi, le modèle choisi et adopté qui servira de fil
conducteur pour la réalisation de ce projet sera le modèle ADDIE ceci pour plusieurs raisons :
 Ce modèle reste adapté à tous types de projets.
 Certaines des méthodes telles que la méthode 3D/3C et MISA sont beaucoup plus
axées sur le développement des logiciels et des ressources pédagogiques numériques.
 Il est plus proche des étapes de fabrication d’un manuel scolaire;
 Il est approprié aux projets dont les besoins spécifiques sont préétablis.
 C’est un modèle de conception de systèmes pédagogiques qu’on appelle encore
modèle de conception d'enseignement.

7
LES CONCEPTS THEORIQUES DE BASE

III - LES APPROCHES PEDAGOGIQUES ET LES MODELES


D’ENSEIGNEMENT

La pédagogie peut se définir comme l'ensemble des savoirs scientifiques et pratiques


des compétences relationnelles et sociales qui sont mobilisées pour concevoir et mettre en
œuvre des stratégies d'enseignement. Cette définition conduit à l’analyse scientifique et
pratique de la pédagogie. Il sera donc présenté dans la suite de cette section les approches et
les modèles qui sont mis en œuvre dans ce système d’enseignement/apprentissage.

III.1- Les approches pédagogiques

L’approche pédagogique constitue un maillon fort dans l’élaboration des contenus


d’enseignement d’un manuel scolaire. Il existe en général plusieurs approches pédagogiques
parmi lesquelles: la pédagogie par objectif, la pédagogie par projet et la pédagogie par
compétence.

III.1.1- L’approche par objectif

L’idée maîtresse de cette approche est la suivante: l’élève doit savoir avant tout faire
quelque chose. Cette logique entraîne la décomposition d’un savoir en sous-savoirs les uns
aussi importants que les autres. La limite principale de cette approche est que la somme des
parties constituantes intégrées n’aboutit pas toujours au même savoir chez les apprenants;
chaque apprenant se faisant lui-même sa propre représentation de cette somme.

III.1.2- L’approche par projet

On appelle traditionnellement pédagogie de projet, la pratique qui consiste pour


l’enseignant à mobiliser les apprenants sur un projet qui ne soit pas artificiel, mais qui
débouche sur une production ayant valeur en dehors de l’école. La méthode d’enseignement
basée sur cette pédagogie est caractérisée par la proposition et la réalisation d’un projet
généralement fait par un groupe d’apprenants.

III.1.3- L’approche par compétence

Cette approche ajoute à la première la capacité d’affronter une situation problème


réelle à partir des sous-savoirs. GERARD et ROEGIERS(1993) définissent la compétence

8
LES CONCEPTS THEORIQUES DE BASE

comme étant « un ensemble de capacités qui permettent de manière spontanée d’appréhender


une situation et d’y répondre plus ou moins pertinemment ». Il n’existe donc pas d’après cette
définition une compétence sans la présence d’une situation problème et d’une intégration des
objectifs, d’où l’égalité de De KETELE(1996) illustrée dans la figure 3 ci-après:

Compétences = {capacités × contenus}


2
×situations= {objectifs} × situations

Figure 1: Egalité de De KETELE


L’approche par compétence est celle ayant prévalue dans ce projet car préconisé par le
programme officiel.

III.2- Les modèles pédagogiques d’apprentissage

Un modèle décrit l’acte d’apprendre dans un domaine de validité donné, de sorte que
la pédagogie qui en découle ne soit appliquée que dans ce domaine. Un modèle pédagogique
désigne un ensemble d'orientations méthodologiques et de principes théoriques qui explicitent
comment ordonnancer le processus enseignement / apprentissage. Un modèle pédagogique
associe les mises en œuvre pratiques et les références théoriques. C’est ainsi que ASTOLFI
(1992), propose trois modèles pour enseigner. Les modèles qu’il présente sont les suivants:

III.2.1- Le modèle empiriste ou modèle transmissif

Ce modèle dont le précurseur est le philosophe associationniste John LOCKE, postule


qu’apprendre consiste en une acquisition continuelle des connaissances. Le savoir à acquérir
est considéré comme une expérience ou un contenu qui viendra s'imprimer dans la tête de
l'apprenant: c’est le principe de la «tabula rasa».

L'élève au début du processus d’apprentissage ne possède aucun savoir ni aucune


expérience (voir Figure 2 ci-dessous). En d’autres termes, l’enfant est un cerveau vierge
toujours disposé à l’apprentissage : il s’agit des principes de l’imprégnation par les sens et de
la mémorisation. Il doit écouter, imiter et restituer exactement ce qu’il a appris, autrement dit,
l’accès à la connaissance passe par l’expérience sensitive et sensorielle parce que selon J.
LOCKE, les connaissances arrivent à l’esprit en passant par les portes des 5 sens.
L’enseignant est considéré dans ce cas comme un émetteur indispensable sans qui aucun
apprentissage ne peut avoir lieu. Les limites sont nombreuses pour ce modèle. L’une des
principales c’est le dogmatisme car l’élève subit le processus.

9
LES CONCEPTS THEORIQUES DE BASE

Figure 2 : Schéma du principe de la Tabula Rasa

III.2.2- Le modèle comportemental ou béhavioriste

Dans ce modèle dont les précurseurs sont SKINNER et PAVLOV, le cerveau de


l’apprenant est considéré comme une boîte noire. L’apprentissage consiste ici en une
modification du comportement. L’enseignant ne sait pas ce qui se passe dans la tête de
l’apprenant et doit par conséquent agir en fonction des comportements observables de ce
dernier; c’est-à-dire à partir des réponses que celui-ci donne sur des questions qui lui sont
posées ou des démarches à suivre pour la résolution d’un problème posé. Les propositions du
modèle sont fondées sur un principe d’entrainement et de renforcement.

Les objectifs de l’apprentissage sont décomposés en sous objectifs et formulés par


l’enseignant au début de l’enseignement en termes des comportements observables et
mesurables par l’apprenant. L’avantage de ce modèle réside sur le fait que l’enseignant est
attentif à l’évolution individuelle de l’élève et s’attache à ce que chacun maitrise les
connaissances pré requises à la construction des connaissances de l’échelon suivant.
L’enseignant dans ce cas est un guide, un éclaireur qui permet à l’apprenant de franchir les
étapes sans difficultés et l’apprenant quant à lui est au centre des apprentissages, c’est une
machine à apprendre.
Les méthodes d’enseignement associées à ce modèle sont: l'enseignement
programmé, la pédagogie par objectifs (PPO).

Figure 3 : Schéma du principe de décomposition et de hiérarchisation du modèle Béhavioriste

10
LES CONCEPTS THEORIQUES DE BASE

III.2.3- Le modèle constructiviste

Ce modèle présente des situations d’apprentissage dont les activités sont portées ou
axées sur l’apprenant. Le principe de base repose sur le fait que les savoirs ne se transmettent
pas, mais se construisent grâce à l'activité intellectuelle de l'apprenant. Il observe, tâtonne,
recherche, se confronte à des obstacles. Ses erreurs sont les manifestations de ces
tâtonnements et sont à prendre en compte. Le modèle est fondé sur les trois hypothèses
suivantes élaborées par BACHELARD (1938):

- C’est en agissant (en résolvant des problèmes) que l’on apprend;

- «Quel que soit l’âge, l’esprit n’est jamais vierge, table rase ou cire sans empreinte». Les
représentations initiales s’érigent souvent en obstacle aux nouvelles connaissances;

- La connaissance ne s’acquiert pas par simple empilement; elle passe d’un état
d’équilibre à un autre par des phases transitoires au cours desquelles les connaissances
antérieures sont mises en défaut.

Les méthodes d’enseignement associées à ce modèle sont: les méthodes actives ainsi
que les méthodes actuelles centrées sur la résolution de situations-problèmes. La figure ci-
dessous (figure 4) indique que le processus d’apprentissage se passe en trois étapes précises.
Les apprenants en général se font d’avance des idées de ce qu’est l’information (phase 1:
ancien équilibre). Ces idées s’avèrent trop souvent basées sur des fausses croyances. Ainsi,
une situation d’apprentissage réelle est capable de créer des déséquilibres chez l’apprenant
(phase 2: phase de déséquilibre) auxquels il faut remédier (phase3: nouvel équilibre).

De plus, l’approche par compétence adoptée dans la conception du manuel exige qu’à
la fin de chaque apprentissage, qu’une situation problème complexe intégrant l’ensemble des
notions étudiées soit proposée à l’apprenant. Celui-ci doit résoudre le problème à partir de ses
capacités et des savoirs acquis. Comme avantage de ce modèle, l’apprentissage de l’élève
prend un sens lorsqu’il fait face à la résolution des problèmes basés sur la construction-
déconstruction-reconstruction, à ce moment, il obtient un état d’équilibre de connaissances
durables. C’est fort de ces arguments que le modèle pédagogique adopté dans le manuel est le
modèle constructiviste.

11
LES CONCEPTS THEORIQUES DE BASE

Figure 4 : Principe de déséquilibre du modèle constructiviste

III.2.4- Le modèle socioconstructiviste

Ce modèle confère une dimension fondamentale aux interactions sociales et aux processus
cognitifs régissant l’apprentissage. L’interaction ici est au cœur de la théorie du
développement social car selon Vigorsky, la vraie direction du développement ne va pas de
l’individuel au social comme le préconisait Piaget mais du social à l’individuel. Il stipule
donc que chaque fonction dans le développement de l’enfant apparait deux fois : tout d’abord
sur le plan social et plus tard sur le plan individuel ; puis entre les gens et ensuite à l’intérieur
des individus.
Ceci suppose que tout développement résulte des apprentissages grâce à l’effet des
mécanismes interindividuels sur l’effet des mécanismes intra-individuels. La pédagogie y
afférente est une pédagogie différenciée où l’enseignant est le tuteur. Ceci peut être observé
dans les contenus et les exercices se rapprochant du vécu social.

Dans ce chapitre, il était question de présenter quelques modèles de l’ingénierie


pédagogique, définir les différentes approches pédagogiques et les différents modèles
pédagogiques et justifier le choix du modèle ADDIE. De ce fait, les réponses aux questions
suivantes « Quoi ? », « Pourquoi ? » et « Comment ? », permettant de décrire les différents
éléments qui entrent en jeu dans l’élaboration de ce livre feront l’objet du prochain chapitre.
Ceci revient à faire une analyse des besoins conforme à un modèle processus, à l’instar du
modèle ADDIE.

12
ANALYSE DES BESOINS

CHAPITRE II : ANALYSE DES BESOINS

Dans ce chapitre, il est question de mener une analyse rigoureuse du projet inhérent à
la mise en œuvre d’un livre scolaire d’enseignement de l’informatique pour la classe de
terminale « A ». Ce qui permettra de spécifier les besoins de formation que doit satisfaire la
conception de ce livre scolaire. La phase d’analyse clarifie les grands points du projet tout en
mettant un accent sur les caractéristiques de la cible visée, sur les ressources et les contraintes.
Ce chapitre sera organisé en deux sections :
 Notion d’analyse des besoins ;
 L’analyse des besoins conforme à un modèle processus, à l’instar du modèle ADDIE.

I- NOTION D’ANALYSE DES BESOINS

La notion d’analyse des besoins est appréhendée de plusieurs manières suivant les
auteurs. Selon (Xavier ROEGIERS, Pascale WOUTERS et François-Marie GERARD, 1992)
« l'analyse des besoins est une démarche d'évaluation, essentielle pour tout système
engagé dans un projet de formation : s'il veut faire aboutir son projet de formation, il
doit établir les priorités et produire des objectifs de formation pertinents ». Son
importance dans tout travail d’ingénierie est évidente. Ainsi, tout travail d’analyse suit une
méthodologie bien précise, qui sera présentée ici dans la sous section destinée à l’analyse des
besoins conforme à un modèle processus.

I.1- Définition du concept d’analyse

D’après (Rossett et Sheldon, 2001), l’analyse est une étude réalisée en vue de
comprendre ce qui doit être fait. C’est une étude minutieuse qui permet de faire un véritable
diagnostic d’une situation ou d’un projet. C’est donc une activité qui consiste au recueil
d’informations, à la formalisation des besoins du client et à l’identification des contraintes et
exigences qui doivent être respectées.
BASQUE (J.B04) définit la phase d’analyse comme celle « qui consiste à analyser un
certain nombre de composantes qui servent à orienter le projet […] : Les besoins de
formation, les caractéristiques de la cible, le contexte dans lequel s’intéressera la formation,
les ressources existantes pouvant être utilisées ou adaptées pour le système
d’apprentissage ».

13
ANALYSE DES BESOINS

L’analyse est un examen méthodique de l’information dans le but de connaitre les


différentes parties d’un tout et de mieux comprendre les relations qui existent entre ce
« tout » et ses « parties ». En fait, l’analyse consiste en une activité de recueil ou collecte de
l’information, en une organisation et intégration de ces informations afin de décrire
l’ensemble du projet c’est-à-dire les contraintes et les exigences à satisfaire.

I.2- Importance de l’analyse des besoins

Tout processus commence par une phase d’analyse. Cette phase consiste à réaliser un
diagnostic de la situation et à analyser les composantes nécessaires pour le développement
du système d’apprentissage. La phase d’analyse est primordiale en ce sens qu’elle est la
base de ce qui doit être enseigné, elle permet d’établir les données permettant de savoir
comment le produit sera conçu en vue de combler les insuffisances constatées et proposer
ainsi une solution probable. C’est dans cette phase qu’on identifie les principaux problèmes.

I.3- Aperçu de quelques méthodes d’analyse des besoins

Une méthode est un ensemble de principe permettant d’appliquer des techniques et des
outils en vue de réaliser de manière efficiente l’analyse.

I.3.1- La Méthode FAST (Functional Analysis System Technique)

C’est une méthode qui s’appui sur le diagramme FAST qui présente une traduction
rigoureuse de chacune des fonctions de service en fonction des techniques, puis
matériellement en solutions constructives. Le diagramme FAST se construit de gauche à
droite dans une logique du pourquoi au comment. Grâce à sa culture technique et scientifique,
l'ingénieur développe les fonctions de service du produit en fonctions techniques. Il choisit
des solutions pour construire finalement le produit. Le diagramme FAST constitue alors un
ensemble de données essentielles permettant d'avoir une bonne connaissance d'un produit
complexe et ainsi de pouvoir améliorer la solution proposée. La Norme NF EN 12973
(Management par la valeur) décrit le diagramme FAST en tant qu'une des méthodes usuelles
d'analyse fonctionnelle.
La méthode s'appuie sur une technique interrogative :

pourquoi ? : pourquoi une fonction doit-elle être assurée ? Accès à une fonction
technique d'ordre supérieur, on y répond en lisant le diagramme de droite à gauche ;

14
ANALYSE DES BESOINS

comment ? : comment cette fonction doit-elle être assurée ? On décompose alors la


fonction, et on peut lire la réponse à la question en parcourant le diagramme de gauche
à droite ;
quand ? : quand cette fonction doit-elle être assurée? Recherche des simultanéités, qui
sont alors représentées verticalement.

Les réponses à chacune de ces questions ne sont ni exclusives, ni uniques. Aussi il


existe deux types d'embranchements entre les différentes colonnes, les embranchements de
type « et », et les embranchements de types « ou ». Pour une liaison « et », un trait part à
l'horizontale puis se sépare ; cela signifie que les fonctions subséquentes doivent toutes être
réalisées. Pour une liaison « ou », on peut utiliser deux représentations :

soit les flèches ont la même origine mais des directions différentes ;
soit les flèches sont parallèles mais ont des origines différentes.

Cela signifie que l'on peut utiliser l'une ou l'autre des fonctions.

I.3.2- La Méthode APTE (Application aux Techniques d’Entreprise)

La Méthode APTE est une marque déposée par la société APTE. Elle désigne une
méthode d’analyse fonctionnelle et d’analyse de la valeur pour la conduite de projets
d’innovation et d’optimisation.
Méthode tirée des travaux d’analyse de Larry Miles, elle offre deux principaux outils
pour la recherche et l’analyse des besoins : le diagramme « Bête à cornes » et le diagramme
« Pieuvre ».

I.3.2.1- Le diagramme « Bête à cornes ».

Ce diagramme permet de répondre à trois questions représentant les besoins


fondamentaux d’un produit à savoir :

A qui, à quoi le produit rend-il service ?


Sur qui, sur quoi le produit agit-il ?
Dans quel but le produit existe-t-il? (pourquoi ?)

15
ANALYSE DES BESOINS

A qui le produit rend-il service ? Sur quoi le produit agit-il ?

A l’élève Les connaissances


de l’élève

LIVRE

Modifier le
comportement

Dans quel but le produit existe-t-il ?

Figure 5 : Diagramme « Bête à cornes »

I.3.2.2- Le diagramme « Pieuvre ».

Cet outil présente les fonctions de services. On entend par fonction de service une action
attendue du produit en réponse à un élément du besoin d’un utilisateur. On distingue deux
types de fonctions de services : Les fonctions principales (FP) et les fonctions de contraintes
(FC).

- Les fonctions principales (FP) sont celles qui répondent aux exigences des
utilisateurs ; elles traduisent en effet la raison d’être du produit et peuvent être
réparties en plusieurs fonctions élémentaires.
- Les fonctions contraintes (FC) désignent toutes les exigences générées par
l’environnement extérieur au produit. Ces contraintes peuvent provenir du milieu :
humain, technique, économique, culturel…

En dehors de ces deux types de fonction, il existe un autre type de fonction dit
fonction complémentaire (FC) qui ne dépend pas de l’utilisateur mais qui apporte quelques
suggestions d’amélioration à son produit.

16
ANALYSE DES BESOINS

L’élève Connaissance
1 s
FP
2

LIVRE
FC3
FC1 FC2
Ergonomie
Enseignant Accessibilité 3
4
Figure 6: Diagramme « Pieuvre »

I.4- La norme AFNOR X50-151

AFNOR X50-151 fait partie des normes érigées par l’AFNOR pour organiser
l’analyse fonctionnelle des besoins. Les fonctions recensées au cours de cette étape doivent
être caractérisées, ordonnées et hiérarchisées. Quelque soit le type d’analyse fonctionnelle,
l’expression des fonctions est normalisée par l’AFNOR et la définition d’une fonction est
donnée par la norme AFNOR X50-151 ainsi qu’il suit : « Action d'un produit ou de l'un de ses
constituants exprimée exclusivement en terme de finalité ». C’est à travers le plan-type de
cette norme que la présentation du résultat de l’analyse des besoins sera effectuée.

I.5- Nature ou type du projet


Donner la nature ou le type d’un projet revient à répondre à la question « De quoi
s’agit-il ? ». En fait, il s’agit d’un projet de conception d’un livre scolaire d’informatique de
la classe de Terminale A. Le Robert du XXe siècle définit le manuel scolaire comme « un
ouvrage didactique présentant, sous un format maniable, les notions essentielles d’une
science, d’une technique, et spécialement les connaissances exigées par les programmes
scolaires ». [Kenza ABOULFETH & al, Le manuel scolaire et les supports pédagogiques ;
septembre 2010 ] définit le manuel scolaire comme « un recueil documentaire […] un outil
mis à la disposition de l’enseignant et des apprenants afin de les aider, dans le contexte qui
est le leur, à acquérir une autonomie vis-à-vis de la construction du savoir», c’est un
ensemble pédagogique riche et complexe présentant généralement des documents de nature
différente : textuels, iconographiques, schéma, diagramme ; et élaboré à partir d’une méthode
qu’il illustre.

17
ANALYSE DES BESOINS

Les livres constituent donc un trait d’union, une passerelle entre les programmes
officiels et leur application en classe. Ce sont des outils précieux qui permettent de diffuser de
façon concrète les directives de l’Education Nationale en matière de programmes. Compte
tenu du fait qu’il s’agit ici du livre de la classe de Terminale « A », il n’est pas exclu la
possibilité d’apporter des informations complémentaires ou proposer des approfondissements
ou éclaircissements afin de rendre le contenu plus accessible.

I.6- Raison d’être du projet

La question « Pourquoi un tel document ? » posée par les Editeurs scolaires de


l’Association SAVOIR-LIVRE fait référence à la raison d’être du projet. La connaissance, les
programmes, les conceptions pédagogiques évoluent. Il s’avère donc être important de faire
un état des lieux sur l’existant qui est le livre scolaire de la classe de terminal « A ».
En effet, l’informatique étant une discipline nouvellement intégrée dans le système
éducatif camerounais, c’est en 2009 qu’on commence à voir les premiers enseignants
d’informatique. Dès lors, le système éducatif bénéficie d’un personnel qualifié malgré
l’effectif encore très faible par rapport aux besoins exprimés. L’enseignement et les
acquisitions des connaissances dans ce domaine nécessitent de nouvelles approches et de
nouveaux contextes d’apprentissage car l’informatique varie et évolue très rapidement.
Malgré son intégration dans tous les domaines et secteurs d’activité au Cameroun,
l’informatique revêt encore de grands problèmes liés à son enseignement. La réalisation de ce
projet permettra de pallier à ces problèmes posés tout en essayant de répondre aux questions
en rapport avec son objet d’enseignement et à la manière de l’enseigner.

I.7- Caractéristiques et propriétés d’un manuel scolaire

I.7.1- les caractéristiques d’un manuel scolaire.


Les manuels scolaires aujourd’hui s’efforcent de s’inscrire dans une démarche
d’apprentissage plutôt que d’enseignement. Sur cette optique, on pourrait dès lors définir les
caractéristiques que doivent revêtir les manuels scolaires. Caractéristiques qui, aujourd’hui,
représentent les défis auxquels sont confrontés tant les concepteurs de manuels que leurs
utilisateurs1 :

1 GERARD, F.-M. (2003). Les manuels scolaires d’aujourd’hui, de l’enseignement à


l’apprentissage, Option, n° 4.
18
ANALYSE DES BESOINS

Organiser les situations-problèmes qui confrontent les élèves à des situations


complexes qui sont contextualisées ou proches de situations de vie ;
Exploiter des ressources variées en fournissant les pistes et les documents qui
permettront de résoudre les situations-problèmes ;
Rendre l’élève le plus actif possible en structurant son apprentissage autour
d’activités et des tâches qui lui permettent de réaliser des productions ;
Organiser des situations d’interaction entre les élèves afin de favoriser les
échanges sociocognitifs ;
Favoriser une réflexion des apprenants sur leur action en les invitant à réfléchir
aux ressources utilisées, leurs effets et leurs conditions de réussite pour produire
une action ;
Favoriser une évaluation centrée sur les élèves en les associant à l’évaluation de
leurs apprentissages et de leurs productions ;
Viser la structuration par l’élève des acquis nouveaux en prévoyant des moments
de synthèse en vue d’une perspective d’intégration et de transfert ;
Viser l’intégration par l’élève de ses ressources personnelles en lui proposant des
exercices qui vont lui permettre de faire des rapprochements entre ce qu’il
apprend et les situations de vie ;
Viser la recherche de sens de chaque apprentissage en aidant à évoquer les
situations d’intégration à la vie professionnelle, sociale et personnelle dans
lesquelles l’élève va pouvoir mobiliser ses savoirs, savoir-faire et ses ressources.

I.7.2- les propriétés du manuel scolaire


Le manuel scolaire est un produit multifonctionnel : d’abord, c’est un outil didactique car
son objectif premier est de décliner, de manière organisée et progressive, les savoirs définis
par les programmes officiels de l’Education nationale ; ensuite, c’est un outil pédagogique car
il fournit à l’enseignant et à l’élève des supports (d’enseignement et d’apprentissage) pour
l’acquisition des connaissances ou des compétences visées par ces programmes2.

Le manuel scolaire est donc définit selon (RICHAUDEAU, 1986) comme : «un matériel
imprimé, structuré, destiné à être utilisé dans un processus d’apprentissage et de formation
concerté ». Pour cela, il devra définir plusieurs critères tels que :

2 Alain SERE & al, Le manuel scolaire à l’heure du numérique une « nouvelle donne » de la
politique de ressources pour l’enseignement ; Juillet 2010.
19
ANALYSE DES BESOINS

La lisibilité des contenus, les contenus doivent être expliqués et compréhensibles dans
tous leurs aspects et ceci dans un vocabulaire qui leur permettra d’acquérir et d’utiliser
des mots nouveaux ;
Le niveau de langage approprié aux utilisateurs concernés, compte tenu du fait que les
élèves ont des intérêts et des motivations variés, les contenus doivent être abondants et
variés pour permettre à la majorité des élèves de comprendre les notions étudiées dans
une leçon ;
La stimulation de l’esprit de recherche3, le manuel doit favoriser et transmettre l’esprit
de recherche chez les élèves en proposant des observations réelles et des exercices
d’apprentissage qui poussent à la recherche de l’information ;
La mise en page et la qualité graphique doivent permettre à l’élève de traiter des
informations et de se faire des représentations plus suggestives et plus précises sur les
choses ou les expériences extérieures ;
La valeur de l’information et l’accessibilité à cette information, les contenus doivent
être fondés sur une vérité scientifique et les informations doivent être exactes et
vérifiées ;
L’adaptation à l’environnement et à la situation culturelle et idéologique, les contenus
doivent contribuer à développer chez les élèves des savoir-faire et des comportements
nouveaux tels que l’appréciation des valeurs morales, sociales et esthétiques ;
La cohérence pédagogique des contenus, la progression des contenus et des activités
d’apprentissage doit amener l’élève à savoir manipuler tant les concepts simples que
les concepts complexes appliqués à une variété de situations ou de faits.

II- L’ANALYSE CONFORME A UN MODELE PROCESSUS : ADDIE

Pour ce travail, l’analyse des besoins se fera en conformité aux étapes de la phase
d’analyse du modèle ADDIE en s’appuyant sur la méthode d’analyse APTE. La phase
d’analyse de ce modèle est subdivisée ainsi que suit : les besoins de formations, les
caractéristiques du public-cible, les compétences et les modalités d’évaluation et ainsi que les
moyens de réalisation du projet.

3 Roger SEGUIN, L’élaboration des manuels scolaires Guide méthodologique ; Unesco,


Décembre 1989, p.36.
20
ANALYSE DES BESOINS

II.1- Les Besoins de formation


Un besoin peut être défini comme un manque à pourvoir, un écart entre une situation
désirée et une situation actuelle. C’est un sentiment de manque, de privation ou un désir que
l’individu cherche à satisfaire par la consommation d’un bien. Dans le système éducatif
camerounais, il est clair que le besoin ici est matérialisé par le manque de livres
d’informatique et de guides de l’enseignant pour un enseignement de qualité. Cette situation
devient de plus en plus préoccupante car l’informatique introduite aux examens officiels suite
à l’ (Arrêté N°37/11 MINESEC/IGE/IP-INFO du 21 Février 2011 portant organisation de
l’épreuve d’informatique aux examens officiels de l’enseignement secondaire), est désormais
une discipline à part entière et obligatoire dans tous les établissements scolaires du territoire
camerounais.
En plus d’avoir un apport important sur les connaissances des élèves, un autre des
besoins de ce projet c’est de permettre aux apprenants d’acquérir des savoir-faire, des savoir-
être voire même des savoir-faire faire grâce à l’harmonisation et à la cohérence de ses
contenus. Pour cela, une critique a été faite sur le programme d’informatique. Afin de rendre
plus compréhensibles et assimilables les contenus d’enseignement pour les élèves des classes
de terminales littéraires et afin qu’ils ne soient pas dépaysés, il a été important d’ajouter un
chapitre portant sur le rappel du HTML (sites web statiques) qui permettra au public-cible de
mieux aborder les notions sur les sites web dynamiques en s’appuyant sur les outils CMS.
En effet, le développement web étant le module qui a remplacé la programmation en
JavaScript dans le programme des terminales, il serait cruel de le dispenser sans avoir préparé
les élèves sur l’importance de ce module. Le rappel sur le HTML sera une sorte de pré requis
pour eux car tout comme le HTML, les outils CMS consistent en la création et manipulation
des sites web. Il est alors impératif d’étudier les caractéristiques des principaux bénéficiaires
à savoir, les apprenants et les enseignants. Cette étude sera le résultat de ce travail afin de
combler les besoins de ces derniers.

II.2- Les caractéristiques du public-cible

Le public-cible fait référence aux différents éléments qui permettent de caractériser la


tranche de population pour qui le système d’apprentissage réalisé est destiné. Il est important
de bien identifier le public-cible avant de le caractériser. Selon N.LEBRUN &
S.BERTHELOT(1994), l’analyse des caractéristiques du public-cible se situe à trois niveaux
à savoir:
 Le niveau sociologique;
21
ANALYSE DES BESOINS

 Le niveau psychopédagogique;
 La structure de groupe.
Les caractéristiques du public-cible dans ce projet seront élaborées suivant la démarche
indiquée par les auteurs ci-dessus cités. Dans cette partie du travail, il est question dans un
premier temps de préciser la cible pour laquelle le manuel est destiné. Dans un second temps,
il sera question de présenter les différentes caractéristiques de ce public-cible.

II.2.1- Identification du public cible


Le manuel qui est au centre de notre projet est destiné principalement aux élèves des
lycées et collèges d’enseignement secondaire général, plus précisément à ceux des classes de
terminales littéraires du Cameroun et aux enseignants. Les élèves représentent un public
ouvert au monde professionnel. Toutefois, le manuel scolaire peut intéresser les parents et
autres utilisateurs qui auront un intérêt manifeste vis-à-vis de l’informatique.

II.2.2- Les caractéristiques sociologiques


Sur le plan sociologique, l’analyse du public-cible concerne les informations d’ordre général
telles que:
 L’âge: La principale cible est constituée des élèves de terminale littéraire dont la
moyenne d’âges est comprise entre dix-huit (18) ans et vingt (20) ans.
 Le sexe: L’éducation au Cameroun étant sans distinction de sexe, les élèves concernés
ici sont tous des deux sexes: masculin et féminin.
 La langue: Le manuel est prévu pour les personnes s’exprimant en langue française. Il
n’est pas exclu que celles d’expression anglaise y trouvent un intérêt en le lisant.
 D’autres informations relatives à la structure ou à la composition familiale des
individus qui composent cette population (le public cible). Dans le contexte
camerounais, l’aspect socio-économique est un facteur important qui a une influence
réelle sur le développement intellectuel des apprenants. C’est le cas de la pauvreté, les
faibles taux de revenus des parents, des cas de sous scolarisation, etc. Le manuel en
cours d’élaboration dans ce projet est destiné à un usage tant dans une salle de classe
que dans une salle de TP. Cependant son utilisation peut dépasser ce cadre habituel
pour une exploitation hors de la classe, à l’exemple des travaux en petits groupes, etc.
 Pré-requis: Le niveau requis pour les élèves aptes à utiliser ce manuel est celui de la
classe de première de l’enseignement secondaire. L’apprenant doit pouvoir être
capable de créer des pages web simples en html. La maitrise parfaite du vocabulaire

22
ANALYSE DES BESOINS

technique en informatique n’est pas exigée ici car les notions devront être abordées
avec les expressions les plus simples possibles; ceci afin d’être en adéquation avec les
savoirs de l’apprenant. L’appartenance religieuse, l’origine ethnique et le milieu
familial sont des paramètres qui ne seront pas pris en compte dans l’élaboration de ce
manuel scolaire.

II.2.3- Les caractéristiques psychopédagogiques


Sur le plan psychopédagogique: Il s’agit de relever les différentes caractéristiques
d’ordre cognitif (capacité intellectuelle), affectif et psychomoteur (intérêt et habilités
spécifiques, les attitudes, degré de motivation, la personnalité, etc.) spécifiques à un groupe
donné.
L’aspect cognitif révèle les caractéristiques suivantes: l’apprenant doit être d’une
capacité moyenne d’intelligence, c’est-à-dire d’une capacité de rétention moyenne
équivalente à celle des enfants dont l’âge se situe entre dix-huit (18) ans et vingt (20) ans.
L’apprenant doit par ailleurs être motivé, et montrer l’intérêt particulier qu’il a vis-à-
vis du contenu qui est développé dans le manuel.
Le troisième aspect à souligner dans cette partie est le volet psychomoteur. C’est la
capacité que possède l’apprenant à pouvoir effectuer à l’aide de ses membres des gestes plus
ou moins élaborés. C’est également l’ensemble des savoir-faire que doivent avoir les
apprenants afin de mieux consolider les acquis.

II.2.4- La structure du groupe


Sur le plan de la structure de groupe: la structure du groupe tient compte du type
d’information.
La forte concentration des élèves dans les salles de classe, l’utilisation des moyens
techniques trop complexes, l’insuffisance de moyens techniques de travail, etc. conduisent
trop souvent les enseignants à adopter le travail en groupe. Ces groupes peuvent être
configurés soit en salle de classe, soit hors des salles de classe. L’intérêt des groupes dans la
formation réside sur les points suivants:
 Le développement d’un enseignement axé sur la promotion des relations sociales et le
travail de groupe
 La gestion de leadership au sein des groupes
 Favoriser l’épanouissement individuel et collectif
 Mesurer le degré de cohésion d’un groupe et le niveau de satisfaction de ses membres

23
ANALYSE DES BESOINS

 Etc.

II.3- Les compétences et les modalités d’évaluation


Dans tout système d’apprentissage qui vise à produire un certain nombre de
compétences, il existe toujours des modalités permettant d’évaluer les dites compétences.
Dans cette partie du travail, il sera donc nécessaire de présenter les compétences qui peuvent
être produites, puis les règles qui permettent leur évaluation.

II.3.1- Les compétences


Les compétences à produire dans une leçon ou un chapitre, doivent permettre aux
apprenants de mieux appréhender les concepts énoncés et de les mettre en pratique. Ainsi,
pour le manuel qui sera élaboré, il sera judicieux d’analyser le programme officiel des
terminales afin de ressortir les compétences de la classe de Terminale « A » et les aspects
psychopédagogiques où elles s’inscrivent.

II.3.1.1- Analyse du programme officiel


Le tableau suivant détaille les différentes compétences à produire par les élèves de la
classe de terminale suivant le programme officiel de Septembre 2011 :
Module Compétence Nature des activités
Module TCMT001
Programmer en JavaScript 100% pratique
Programmation et Base de
données
Créer une Base de
30 Heures 90% pratique
données simple

Module TCMT0020 Créer un réseau local


80% pratique
(filaire ou sans fil)
RESEAUX
Configurer le réseau local 90% pratique
24 Heures
Réaliser et publier un site
Module TCMT003 web intégrant le 100% pratique
PROJET INFORMATIQUE JavaScript
12 Heures Configurer un réseau
domestique 100% pratique

Tableau 1: Compétences des classes de terminales selon le programme officiel de Septembre 2011.

24
ANALYSE DES BESOINS

Le programme officiel des classes de terminales tel qu’établi par le MINESEC est
subdivisé en trois modules tels que illustré dans le tableau (1) ci-dessus. Ces modules sont les
suivants :
 Module 1 : Programmation et Bases de données.
Les compétences qui découlent de ce module selon le Programme officiel ont pour but
de permettre aux élèves de terminale d’être capables de programmer en JavaScript et
de créer une Base de données simple.
 Module 2 : Réseaux.
Les compétences que le MINESEC attend des élèves de terminale sont : la création
d’un réseau local (filaire ou sans fil) et la configuration d’un réseau local. Il s’agit ici
pour les élèves de terminale d’être capables de créer un réseau local (filaire ou sans fil)
et d’être à mesure de le configurer.
 Module 3 : Projet informatique.
Dans ce module, il question pour un élève de la classe de terminale de pouvoir réaliser
et publier un site web intégrant le JavaScript et de pouvoir configurer un réseau local.

Ces compétences, qu’il est possible pour chaque enseignant de diviser en autant de
leçons que cela lui permettra, tiennent lieu ici de chapitres de chaque module.

II.3.1.2- Compétences à attendre du manuel


L’analyse de ce programme décèle quelques points d’ombre. Le module de la
programmation en JavaScript qui a pour objectif de permettre aux élèves de terminale de
pouvoir créer un site web dynamique à partir du JavaScript, nécessite l’écriture des codes qui
s’avère complexe, longue et difficile pour un élève de terminale littéraire. Cependant,
l’enseignement de l’informatique dans les lycées et collèges n’a pas la prétention de former
des informaticiens mais de leur donner des outils qui leur permettront d’acquérir une certaine
compétence à la fin de leur apprentissage. Ainsi, le module développement web dont
l’objectif est d’utiliser des outils simples pour montrer aux élèves comment créer des sites
web dynamiques sans pour autant saisir des codes viendra remplacer la programmation en
JavaScript. Sachant que la création d’un site web dynamique intègre celle d’une Base de
données, nous avons jugé mieux de subdiviser ce programme en quatre modules dont le
premier portera sur les Bases de données. Les compétences à attendre dans ce manuel sont
structurées dans le tableau suivant :

25
ANALYSE DES BESOINS

Module Compétence Aspect


Module 1
Créer une Base de Psychomoteur, Cognitif et
Base de données
données simple Méthodologique
15 Heures
Module 2
Créer et publier un site Psychomoteur, Cognitif et
Développement web
web dynamique Méthodologique
15 Heures
Module 3 Créer un réseau local Psychomoteur, Cognitif et
(filaire ou sans fil) Méthodologique
RESEAUX Psychomoteur, Cognitif et
Configurer le réseau local
24 Heures Méthodologique
Module 4 Réaliser et publier un site
Psychomoteur
ACTIVITE web dynamique
D’INGREGRATION
Configurer un réseau
12 Heures Psychomoteur
domestique

Tableau 2 : Compétences de la classe de terminale « A »

II.3.2- Les modalités d’évaluation


L’évaluation « des compétences exige une expertise didactique » (Perrenoud, 2004) et
consiste en une vérification des résultats obtenus à la fin d’un travail en vu de s’assurer de
l’atteinte des objectifs prédéfinis. Dans le processus Enseignement/ Apprentissage, et plus
précisément dans le cadre du livre d’informatique en cours de production, il s’agira de la
vérification des compétences ainsi que leurs manifestations chez les élèves des classes de
terminale littéraire qui constituent la cible principale de ce livre. L’évaluation des
compétences se situera de ce fait à deux niveaux selon la nature des contenus :
L’évaluation des requis théoriques : elle s’effectuera à l’aide des exercices
théoriques dont le but principal sera la vérification de l’acquisition des connaissances
développées dans le livre. Ceci se fera généralement dans les chapitres au cours de
leur développement c'est-à-dire à la fin de chaque partie du chapitre. Il sera alors
question ici de respecter les règles de la taxonomie des habilités cognitives dite de
Bloom (Nadeau, 1988), selon les six niveaux qui la constituent (Connaissance,
Compréhension, Application, Analyse, Synthèse, Evaluation) ;

26
ANALYSE DES BESOINS

L’évaluation des contenus pratiques : elle sera basée sur la vérification de


l’acquisition des compétences en matière d’utilisation des programmes informatiques
étudiés. Il sera donc question de proposer des exercices pratiques en fin de chaque
chapitre permettant d’évaluer les compétences dans leur totalité. Ceci impose le
respect des règles de la taxonomie des habilités motrices dite de Jewett (Nadeau,
1988). Les autres taxonomies telles que la taxonomie affective dite de Krathwohl
(Nadeau, 1988) seront utilisées si nécessaire.
Les évaluations seront définies à trois niveaux afin de faciliter l’apprentissage des élèves.
Le premier niveau repose sur l’évaluation diagnostique. Dans le cadre de ce
travail, le soin sera laissé à l’enseignant de faire les révisions selon ses désirs ;
Le deuxième niveau s’appuie sur l’évaluation formative. Elle se fera pendant le
cours pour vérifier le niveau de compréhension continue des notions. En outre, cette
évaluation a la vertu de favoriser les acquisitions des connaissances et ne permet pas à
l’élève de s’enfermer dans ses difficultés. (Barthelemy-Descamps, 1990) ;
Le troisième niveau est investi dans l’évaluation sommative. Ici, les apprenants
seront évalués sur la totalité des notions qui résument le cours. Cette phase se fera à la
fin de chaque cours.

II.4- Les moyens du projet


La réalisation de tout projet nécessite l’utilisation d’un certain nombre de moyens. Ces
moyens sont constitués en général des ressources. Les ressources disponibles en nombre
limité constituent les contraintes. Ces contraintes sont les facteurs qui s’imposent à l’atteinte
des objectifs. Dans cette partie, il est question d’énumérer les différentes ressources et
contraintes.

II.4.1- Les ressources

Les ressources humaines


La mise en œuvre de ce projet implique la participation des personnes énumérées ci-après
(tableau 3):
Membre Background
PROMBO NDEWANG SERGE JOEL Licence en informatique
NTOMBE DANIELE FLORIANE Licence en lettres modernes françaises
NDZANA NDZANA FLOSCEL Licence en Psychologie
ABOA MENYE ROSETTE LAURE Licence en Biologie

27
ANALYSE DES BESOINS

Tableau 3. Personnes ressources à la réalisation du projet

Il est présenté dans le tableau 3 ci-dessus les noms et background des différents membres
dans la réalisation de ce projet.
Les ressources matérielles
En plus de l’implication humaine, la réalisation du projet a nécessité notamment les
ressources physiques et logiciels. Il s’agit entre autre ;
- Des ordinateurs
- Des imprimantes
- Du programme officiel d’informatique de l’enseignement secondaire général 2011.
- Le livre d’informatique de terminale réalisé l’année dernière
- Les logiciels de traitement de textes tels que: MS Word, Open Office Writter (pour l’édition
du manuel);
- Les logiciels de traitement d’image tels que: Photoshop, Paint, Windows Picture Manager
(pour le traitement des illustrations);
- Une connexion Internet (pour les recherches).

II.4.2- Les contraintes


Les contraintes qui serviront à respecter le cadre de réalisation de ce livre sont entre
autres le respect des compétences énumérées dans le programme officiel, le respect des
compétences visées, la prise en compte des modèles pédagogiques et d’apprentissage
utilisables pour l’exploitation du livre. Dans le contexte camerounais, la didactique de
l’informatique est encore dans une phase embryonnaire. En effet, les recherches dans ce
domaine sont peu vulgarisées. De ce fait, l’indisponibilité de publications scientifiques dans le
domaine de l’informatique au Cameroun a été un frein à la réalisation de ce travail.

Au terme de ce travail d’analyse des besoins du projet selon le modèle ADDIE,


plusieurs étapes ont orienté la réflexion. Il s’agissait de déterminer les besoins de formation,
de ressortir ensuite les objectifs de la formation, le public cible, d’analyser les compétences
visées et leurs modalités d’évaluation, enfin d’énumérer les ressources et les contraintes de
travail. Le résultat de cette analyse a permis de mettre sur pied un document de spécification
des besoins indispensable à la conception du livre d’informatique de terminale « A ». Il est à
présent question de sortir une maquette pouvant mettre en exergue l’aspect physique du livre.

28
CONCEPTION DU LIVRE

CHAPITRE III : LA CONCEPTION DU LIVRE


Ce chapitre est la conception générale du livre conformément aux résultats obtenus
dans la phase d’analyse. La phase de conception ou phase de design selon le modèle ADDIE
est un processus de création ou de modélisation schématique des résultats de la phase
d’analyse. La phase de conception détermine la façon d’atteindre les objectifs établis à la
phase d’analyse, ceci suppose la détermination des objectifs du projet et, ou bien la
conceptualisation d’un plan de cours spécifique à l’utilisation des outils et matériels
électroniques (Porter, 1997 cité par Gosselin, 2006). Il sera donc question dans ce chapitre
de présenter en premier lieu la notion de conception qui aura pour but d’expliquer le
processus de la phase de conception et les éléments qui seront retenus dans le document de
conception, puis en second lieu, de produire le document de conception pédagogique selon le
modèle ADDIE.
Ce document sera organisé en deux sections :
 Notion de conception ;
 La conception selon le modèle ADDIE.

I- NOTION DE CONCEPTION
La notion de conception peut être appréhendée de plusieurs manières et ceci selon
différents auteurs. Son importance dans tout travail d’ingénierie est évidente. Ainsi, après
avoir défini le concept de conception et donner son importance, nous allons présenter
quelques méthodes de conception puis présenter la démarche de conception selon la méthode
ADDIE.

I.1- Définition et Importance de la conception

I.1.1- Définition
La conception est définie d’après Séguin [ség98] comme « un exposé clair des
objectifs généraux et spécifiques de la discipline, la synthèse des contenus, une méthode
pédagogique, le matériel didactique à utiliser et le procédé d’évaluation des résultats des
élèves et une progression des contenus».

29
CONCEPTION DU LIVRE

D’après [Pirolli et al, 1988, 1990] cités par [Gilbert Paquette et al, 1997], le design
pédagogique est défini comme «un processus visant à résoudre une classe particulière de
problèmes : les problèmes de formation et d’apprentissage ».
La conception vise de ce fait à définir une architecture modulaire du projet ou encore
une décomposition en modules qui facilitera la maintenance. Comme le dit [Paquette et al,
1997] « la conception du devis pédagogique consiste à construire un modèle des activités
d’apprentissage qui seront proposées aux usagers cible ».
Pour [Discoll et al, 2005], « La conception est bien plus qu'un processus ; ce
processus et les résultats qui en découlent, représentent un schéma de pensée ».
La conception est donc un processus de création, de dessin ou de projet, plus
spécifiquement dans le cadre de la fabrication de produits.

I.1.2- Importance de la conception


La conception permet de transformer les données de la phase d’analyse en projet
pédagogique. Par ailleurs, elle mène à la rédaction du contenu de la formation sous la forme
de modules de formation, de scénarios pédagogiques (scénario d'apprentissage et scénario de
formation).
La conception est la phase qui précise les objets d’apprentissage, détermine l’approche
pédagogique et l’approche médiatique qui permettront de développer les scénarios
pédagogiques (scénario d’apprentissage et scénario de formation). Alors que le scénario
d’apprentissage décrit l’ensemble des activités qui seront menées durant l’apprentissage, le
scénario de formation quand à lui, décrit le rôle de l’enseignant dans le suivi des apprenants.
Ainsi, les scénarios contiennent une description des activités de l’apprenant et du formateur
ainsi que les plans de tous les instruments requis.
Dans le cas de développement de matériel didactique, le projet pédagogique est
accompagné d'un cahier des charges précisant les éléments (fonctionnalités, ergonomie de
l'interface, scénario pour la réalisation et prescription pour le montage des séquences vidéo...)
permettant aux personnes chargés du développement de réaliser les produits nécessaires
(Quintin, 2001).
La phase de conception est le processus systématique de recherche, de planification,
en identifiant et en spécifiant le design complet de ses objectifs, la planification des leçons, le
contenu des thèmes, la méthodologie de formation, des médias, des exercices de l'apprenant,
le contenu des didacticiels et des critères d'évaluation.

30
CONCEPTION DU LIVRE

I.2- Aperçu de quelques méthodes de conception


Les méthodes de conception sont utilisées afin d’améliorer la qualité de la conception
finale. En termes de démarche de conception, cette partie fait un aperçu de quelques méthodes
de conception à savoir : l’approche ascendante, l’approche descendante, l’approche objet et
l’approche fonctionnelle, l’approche du modèle ADDIE.
Xavier Roegiers [Roe03] suivant la logique de la pédagogique d’intégration distingue
deux approches « l’approche ascendante, à savoir celle qui part des contenus […] pour aller
vers les objectifs terminaux d’intégration et l’approche descendante, à savoir celle qui part
des objectifs terminaux d’intégration pour aller ensuite vers les contenus »

I.2.1- Approche ascendante ou méthode bottom-up


Une approche dite ascendante, ou approche bottom-up(de bas en haut), se caractérise
par une suite de processus qui apportent chacun une partie fondamentale de l'édifice qu'elle
cherche à produire, à partir d'éléments de base.
Dans la logique de cette approche, il faut structurer les contenus d’un livre à partir de
l’existant à travers le processus de construction et d’organisation ; allant vers l’atteinte des
objectifs généraux en passant par les compétences intermédiaires. En effet, il s’agit de la
décomposition des modules de bases c’est-à-dire les modules de plus bas niveau d’abstraction
qu’on ne peut plus décomposer en réutilisant les modèles préexistants. C’est alors à base de
ces modules de bases que se construisent les modules de haut niveau ou sous systèmes.
Toutefois, la reconstruction se fait en utilisant une approche inverse ou plutôt en partant du
particulier au général.
Contenus Compétences Objectifs Généraux

Figure 7 : schéma de l’approche ascendante

I.2.2- Approche descendante

Une approche dite descendante, ou approche top-down (de haut en bas), implique des
processus qui, à partir d'un apport de matière première brute, visent à forger celle-ci, à la
transformer par étapes en vue d'y apporter une valeur ajoutée en augmentant la complexité de
l'ensemble.

31
CONCEPTION DU LIVRE

A l’inverse de l’approche ascendante, l’approche descendante elle, consiste à définir


les compétences en allant du général au particulier pour obtenir les contenus. La démarche de
cette approche est la suivante : identifier la situation d’intégration de fin d’année, déterminer
les objectifs terminaux intermédiaires, puis par la suite, les décomposer en plusieurs sous
domaines regroupant des compétences semblables qui sont à leur tour subdivisées en contenus
indécomposables et faciles à enseigner.
C’est à partir de là que les modalités d’évaluation des acquis des élèves seront fixées
afin de vérifier si à chaque fois l’apprenant intègre les notions abordées pour une intégration
définitive des objectifs définis et aussi l’appropriation des compétences du domaine.
Par analogie, dans les domaines techniques, cette approche consiste à concevoir le
sujet d'étude ou le produit dans les grandes lignes, puis, itérativement, à s'intéresser à des
détails de plus en plus fins.
L'approche top-down permet de délimiter et de conceptualiser rapidement le projet et
de le diviser en sous-parties aisément manipulables. Elle permet donc d'avoir une vue globale
du projet final et de donner une estimation rapide, bien qu'approximative, de sa complexité et
de son coût.
Exemple : La conception d'un produit en suivant un cahier des charges (décrivant un objectif
dans sa globalité), entrant au fur et à mesure dans le détail des exigences : élaboration de
circuits intégrés, conception logicielle…

Contenus Compétences Objectifs Généraux

Figure 8 : schéma de l’approche descendante

I.2.3- Approche fonctionnelle

Dans une approche fonctionnelle, vos programmes sont composés d'une série de
fonctions, qui assurent ensemble certains services. Il s'agit d'une approche logique, cohérente
et intuitive de la programmation.

Dans cette approche, il existe un système global qui comporte un sous système appelé
module. En effet, chaque sous système devient à son tour un système global qui doit être
décomposé.
32
CONCEPTION DU LIVRE

En bref, dans l’approche fonctionnelle, il est question de structurer une application


selon une hiérarchisation des fonctions c’est-à-dire, décomposer le système global en sous
systèmes ou modules de haut niveau ; puis, chaque module de haut niveau est à son tour
décomposé comme le dit Longchamp [Lon03] « à plusieurs niveaux jusqu’à ce que les
modules soient réalisables par une seule personne ». Il s’agit alors de l’approche
descendante.
En ce qui concerne le projet, le système global renvoie au livre à produire dont les
sous systèmes ici sont les quatre modules. Chaque module devient un système qui à son tour
doit être décomposé en plusieurs parties jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de décomposition à faire.
Cette approche a un avantage certain appelé la factorisation des comportements (c'est-
à- dire que pour créer une fonction d'une application, rien ne vous empêche d'utiliser un autre
ensemble de fonctions (qui sont donc déjà écrites)).
Mais, l'approche fonctionnelle a aussi ses défauts, comme par exemple une
maintenance complexe en cas d'évolution de votre application (une simple mise à jour de
l'application à un point donné peut impacter en cascade sur d'autres fonctions de notre
application). L'application sera alors retouchée dans sa globalité.
L'approche fonctionnelle n'est pas adaptée au développement d'applications qui
évoluent sans cesse et dont la complexité croit continuellement (plusieurs dizaines de milliers
de lignes de code).

I.2.4- L’approche objet

Dans l’approche objet, les modules sont autonomes c’est-à-dire indépendants les uns
des autres. Ceci signifie que les modules principaux ne dépendent pas obligatoirement de la
décomposition d’un système global en sous systèmes mais ils peuvent entretenir une relation
d’utilisation entre eux pour former un sous système. En effet, il s’agit comme le dit
Longchamp [Lon03] « des entités autonomes qui collaborent pour réaliser le système
global ».
Dans le projet qui est la conception d’un livre, les quatre modules étant au même
niveau d’abstraction, peuvent être considérés comme des objets qui entretiennent des relations
d’utilisation par appel de service entre eux ; de même, les différentes parties qui les
composent s’utilisent les unes les autres.

33
CONCEPTION DU LIVRE

I.2.4- Approche du modèle ADDIE


Dans l’Approche du modèle ADDIE, cette phase vise à spécifier les objectifs
d’apprentissage, à développer la stratégie pédagogique, à sélectionner les médias
d’apprentissage et, le cas échéant, à élaborer des devis médiatiques (pouvant prendre la forme,
dans certains cas, de maquettes ou de prototypes) des différents éléments composants le
matériel pédagogique inclus dans le système d’apprentissage.
Le but de la conception en général c’est de mettre en œuvre la stratégie pédagogique et
élaborer la maquette ou le prototype du système. La phase de conception selon Basque
comporte deux niveaux d’abstraction :
- le macro design qui concerne l’architecture globale du système. Il consiste à
représenter sous forme architecturale la structure générale du système ;
- le micro design qui concerne l’architecture détaillée du système. Il consiste à
représenter le design de chacune des différentes composantes du système
d’apprentissage.

En résumé, cette démarche consiste à établir les objectifs, à déterminer les situations
pédagogiques à mettre en œuvre et sélectionner les médias d’apprentissage appropriés.

I.3- Méthode adoptée

Concernant l’élaboration du manuel, un style de conception ascendante a été choisi en


s’appuyant sur le modèle ADDIE. Ensuite elle sera complétée par les étapes que propose
Roger Séguin dans « Le Guide Méthodologique d’Elaboration des Manuels Scolaires », ainsi
que celles proposées par Joseph Poth dans son « Manuel d’Initiation aux Techniques
d’Auteur ».

34
CONCEPTION DU LIVRE

II- LA CONCEPTION SELON LE MODELE ADDIE

En ce qui concerne la conception du livre, cette phase sera divisée de la manière


suivante:
La conception pédagogique du livre
L’aspect physique du livre

II.1- La conception pédagogique


La conception pédagogique d’après Paquette(2002) est « l'ensemble des principes, des
procédures et des tâches qui permettent de définir le contenu d'une formation au moyen d'une
identification structurelle des connaissances et des compétences visées. ».
Dans cette section, il sera question de présenter les objectifs pédagogiques, les
stratégies pédagogiques et les moyens pédagogiques utilisés pour favoriser l’apprentissage.

II.1.1- Les objectifs pédagogiques


Un objectif pédagogique peut être définit comme le but à atteindre ou le résultat à
produire à la fin d’une activité pédagogique. Il résulte de la transformation des objectifs de
compétences énumérées dans la phase d’analyse. Les objectifs étayent les aptitudes et
capacités que l’élève devra acquérir au terme de la formation.
Les objectifs présentés dans le manuel se situent à chaque première page du chapitre et
visent à produire les compétences attendues chez les apprenants. Il est aussi nécessaire avant
de parler des contenus proprement dits, de mentionner le nombre de chapitres qui au total est
de huit (08) puis suivi de deux activités d’intégrations, repartis comme suit :

35
CONCEPTION DU LIVRE

Enoncés de la Aspect Commentaire sur la compétence


Compétences
Animer la curiosité de l’apprenant quant aux systèmes de gestion des bases de
affectif
données
Présenter les BD
Définir SGBD, BD, donner l’importance des BD, donner le rôle des SGBD,
cognitif
donner quelques exemples de SGBD
affectif Animer la curiosité de l’apprenant quant à l’analyse des données
Utiliser un SGBD cognitif Définir les objets d’Access à savoir tables, requêtes, formulaires, états,
pour créer une BD
simple Méthodologique Comment créer une base de données, une table de la BD
Psychomoteur Créer une BD simple
affectif Animer la curiosité de l’apprenant quant à l’étude des serveurs locaux

Utiliser un serveur cognitif Définir serveur BD, serveur web


de base de données Méthodologique Utiliser un SGBD intégré dans un serveur de BD pour créer une BD
Psychomoteur Créer une bd simple, effectuer des requêtes,...
Créer un site web Créer un site web statique avec du HTML
Psychomoteur
statique
Créer un site web Créer un site web dynamique en utilisant un outil CMS
Psychomoteur
dynamique
Mettre en ligne son Mise en ligne d(un site web
Psychomoteur
site
Connaitre les types affectif Animer la curiosité de l’apprenant quant à l’étude des réseaux
de réseau filaire et
sans fil cognitif -Définir le terme réseau,
-Décrire les différents types de réseaux,
-Lister les différentes topologies réseaux,
-Décrire les différentes architectures réseau
Connecter un affectif Animer la curiosité de l’apprenant quant à la configuration d’un réseau
ordinateur à un
-Expliquer les types d’adressage réseau (statistique, dynamique),
réseau cognitif
-Enumérer les équipements de base d’un réseau et leurs rôles,
Méthodologique -Maîtriser les procédures de mise en réseau d’un ordinateur
Psychomoteur -Mettre en connexion deux équipements réseaux
publier un site web Psychomoteur -Faire un projet en groupe de 3 ou 5 portant sur la création d’un petit site web
dynamique en utilisant un outil CMS
configurer un Psychomoteur -Faire un projet en groupe de 3 à 5 élèves portant sur la configuration d’un
réseau domestique réseau local intégrant 3 à 4 ordinateurs, une imprimante, concentrateur, etc.
Tableau 4: Objectifs pédagogiques de la classe de terminale « A »

II.1.2- Les stratégies pédagogiques


Une stratégie pédagogique se définit au regard de l’objet de l’apprentissage (sa
criticité et sa complexité) et du niveau de performance attendu (Aublin et al 2004). C’est un
processus qui vise à choisir le dispositif, le cadre spatio-temporel et technologique du produit.

36
CONCEPTION DU LIVRE

II.1.2.1- Choix du dispositif

Le dispositif peut être défini ici comme un ensemble de moyens mis en place pour
l’atteinte des objectifs. Le modèle constructiviste est utilisé dans le cadre de ce travail. Et en
ce qui concerne la démarche pédagogique, nous allons utiliser deux types de démarches
pédagogiques à savoir :
La démarche inductive : C’est un raisonnement qui va du particulier au général. En
effet, l’élaboration du produit soumis à la réflexion fait montre dans certaines parties
du caractère inductif que revêt la démarche utilisée. Ceci est observable aux moyens
des scénarios développés, et dans lesquels l’enfant est censé expliquer ce qu’il
voit et en déduire une définition générale ;
La démarche déductive : C’est un raisonnement qui va du général au particulier.
Ici, il est question de proposer un cours et renforcer la mémorisation par la résolution
des exercices d’application. Le manuel regorge des exercices pouvant renforcer la
compréhension des leçons par l’apprenant.

II.1.2.2- Choix du cadre spatio-temporel

Le livre en cours d’élaboration s’inscrit dans le cadre spatial qui est celui du
Cameroun et dans le but de répondre aux exigences propres à son système éducatif. L’univers
de l’informatique étant très changeant, il serait absurde de définir une durée de vie du livre.
Néanmoins, le produit pourra s’inscrire dans une durée plus ou moins longue selon
l’évolution de l’intégration des TIC au Cameroun, ce qui suscitera certainement des mises à
jour des contenus.

II.1.2.3- Choix du cadre technologique

L’informatique étant une discipline technologique, le livre en cours d’élaboration ne


saurait être soustrait de cet univers. Le cadre technologique dont il est question ici est tout
instrument technologique permettant de réaliser la conception du livre.

II.1.3- Les moyens pédagogiques


Les moyens pédagogiques sont l’ensemble des outils et supports qui seront utilisés
pour la conception du manuel.
Les outils et supports permettant de favoriser l’apprentissage sont entre autres :

37
CONCEPTION DU LIVRE

 Des ordinateurs de bureau ou desktop, des laptops sur lesquels est installé un système
d’exploitation.
 Un éditeur de texte pour permettre à l’apprenant d’appliquer ses leçons sur le HTML
 Un navigateur web pour la compréhension des cours sur les sites web dynamiques.
 Un système de gestion de base de données pour les travaux pratiques de base de
données
 Un serveur local EasyPHP pour la création des pages web en local intégrant une base
de données
 Une connexion Internet au besoin pour l’application des travaux pratiques sur la
réalisation et la publication des pages web et la configuration d’un réseau local.

II.2- L’aspect physique

L’aspect physique concerne ici la structure du livre et la conception graphique.

II.2.1- Structure du livre


Dans cette section nous allons décrire la structure générale du livre et la forme visuelle
détaillé de tous les modules du livre.

II.2.1.1- la structure générale du livre

Le livre comporte une structure de base calquée sur le modèle proposé par Roger
Seguin (2001). Ce modèle comprend :
 Une première de couverture où sont mentionnés la classe, le titre de la discipline ;
une image illustrative du contenu de la discipline ;
 Un avant-propos qui introduit le manuel scolaire tout en déroulant son mode d’usage;
 Un sommaire qui présente de façon claire et méthodique les différents modules et
chapitres du livre ;
 Le corps du livre : C’est dans cette partie que sont présentés les différents modules
ou unités et le contenu des chapitres ;
 Un lexique qui permet l’identification des ouvrages de référence utilisés dans
l’élaboration du manuel scolaire ;
 Une quatrième de couverture qui boucle le manuel.

38
CONCEPTION DU LIVRE

Première de
Premières pages couverture

Deuxième de
couverture

Avant-propos Page de garde


du module
Module 1
Chapitres
Contenu du livre
Module 2
Activités
Module 3 d’Intégration

Module 4

Lexique
Dernières pages

Quatrième de couverture

Graphique 1 : Structure générale du livre

II.2.1.2- Structuration des chapitres


Les chapitres ont en moyenne quinze (15) pages et ont tous une organisation identique.
Un chapitre sera présenté suivant les événements enseignement/apprentissage de Robert
Gagné. Ainsi chaque chapitre contiendra :
 Une page préparatoire qui donne :
 L’intitulé du chapitre tout en mentionnant le numéro dudit chapitre ;
 Une illustration : Il est question ici de gagner l’attention de l’apprenant par une
illustration qui représentera une situation problème en rapport avec le chapitre. Il
s’agit de stimuler son imagination et sa curiosité.
 Les Pages Subséquentes traitent des contenus des chapitres concernés. Ces pages
contiennent successivement :
 Les objectifs pédagogiques du cours : pour classifier et organiser les nouvelles
connaissances dans la mémoire à long terme, l’apprenant est informé à travers les
objectifs, sur ce à quoi il devrait s’attendre.

39
CONCEPTION DU LIVRE

 L’introduction : Il s’agit ici de faire une perception sélective, à travers une


introduction, pour permettre une explication du matériel d’apprentissage.
 Le développement qui présente le nouveau contenu. D’après Roger Seguin(1989), le
développement doit « considérer les exposés, les informations, les explications, les
commentaires qui sont nécessaires pour la connaissance du thème tel qu'il est décrit
dans le programme de la discipline, mais également les connaissances qui devraient
être amplifiées pour une meilleure compréhension et un approfondissement de ce
thème ». Il permet aussi de guider les apprentissages.
 Une rubrique « à retenir » : Pour favoriser la rétention et le rappel, il est proposé à
l’apprenant, une généralisation lui permettant de promouvoir le transfert des
connaissances dans des situations de la vie réelle.
 Des exercices d’application et des activités pratiques: qui permettent de consolider
les acquis des apprenants par rapport aux notions du chapitre vu et voire même une
notion qui n’a pas de rapport avec ce chapitre. Pour permettre à l’apprenant de
démontrer ce qu’il a appris après avoir interagi avec le matériel, il est proposé à cette
étape, une évaluation des connaissances, pour ainsi contrôler sa progression.

Intitulé du chapitre

Illustration
Pages
préparatoires

Texte introductif +
Situation problème

CHAPITRE

Objectifs

Développement

Pages
subséquentes Rubrique « à retenir »

Exercices
Graphique 2 : Structure détaillé d’un chapitre

40
CONCEPTION DU LIVRE

Définitions et importance
des BD

Introduction aux bases Les Systèmes de Gestion


de données des BD

Les modèles de SGBD

Analyse des données


BASE DE DONNEES
Les tables
Création d’une Base de
données simple
Créer une BD simple avec Access

Notion de serveur de BD

Utilisation d’un serveur de BD


Les serveurs de base de
données
Créer une BD avec l’interface
PHPMYADMIN

Graphique 3 : Structure du MODULE 1

41
CONCEPTION DU LIVRE

Définitions de
quelques concepts
Site web statique : rappel sur
le HTML
Le HTML

Site statique et site dynamique

Outils de création des sites web


dynamiques
Site web dynamique
Créer son premier site web
dynamique : cas pratique avec
DEVELOPPEMENT Joomla
WEB

L’administration d’un site

Notion d’hébergement

Mise en ligne d’un site


Mise en ligne d’un
site web
L’administration à distance d’un site

Graphique 4 : Structure du MODULE 2

42
CONCEPTION DU LIVRE

Généralités sur les réseaux

Les réseaux sans fil

Les réseaux filaires


Notion de
réseau local Les équipements réseaux

Les supports de transmission


LES RESEAUX
INFORMATIQUE
Etude du protocole TCP/IP

Les classes d’adresses IP

Configuration
d’un réseau local Montage d’un réseau local

Attribution des adresses IP

Partage en réseaux

Graphique 5 : Structure du MODULE 3

Réalisation et publication d’un site web

ACTIVITE
D’INTEGRATION

Configuration d’un réseau domestique

Graphique 6 : Structure du MODULE 4

43
CONCEPTION DU LIVRE

II.2.2- Conception graphique


Cette section décrit la disposition des éléments contenus dans le livre ainsi que le
choix des couleurs, polices de caractère et les illustrations. Elle est subdivisée ainsi qu’il suit:
Aspect ergonomique;
Présentation de la maquette du livre.

II.2.2.1- Aspect ergonomique

L’aspect ergonomique concerne la typographie du livre et les illustrations utilisées


pour concevoir ce livre.

II.2.2.1.1- La typographie du livre

Nous allons préciser dans cette partie la typographie du livre c’est à dire le choix de la
taille, de la couleur et du style de la police de caractères, les caractères majuscules et
minuscule utilisés, etc. Tout cet ensemble d’éléments constitue la charte graphique du manuel
et permet d’avoir une homogénéité, une lisibilité et une cohérence dans la présentation de son
contenu.

 Police des caractères


La police définie la forme d’écriture. Pour la conception du livre les polices utilisées sont :
 Times New Roman pour écrire le contenu du livre.
 Algerian pour les titres des chapitres.
 Copperplate Gothic Light pour les parties d’un module, l’avant-propos et le titre
sommaire.
 Lucida Calligraphy pour la couverture du livre et certains éléments de la deuxième de
couverture.
 Calibri (Corps) pour le titre de notre livre sur la page de couverture.

 Les couleurs

Les couleurs ont des effets moraux. Elles sont utilisées pour traduire des sentiments précis,
comme le compositeur se sert des instruments de l'orchestre pour provoquer des émotions
dans l'âme de l'auditeur (Matilda et Naly, 2002).
Les couleurs utilisées ici sont :

44
CONCEPTION DU LIVRE

− Le blanc pour le fond des pages : le blanc est positif, il inspire la pureté, la joie, la
gaieté. Il symbolise la pureté de vérité et d’éclat.
− Le bleu pour énoncer les titres et les sous-titres des leçons d’un chapitre ; le fond
bleu est utilisé pour les objectifs, les exercices (contrôle de connaissance et cas
pratique) et le résumé du chapitre (à retenir) : le bleu est passif, c’est une couleur de
perspective. Il a une action intérieure qui prédispose à la concentration et à la paix.
− Le vert pour les mots importants dans le chapitre, le titre des modules ; le fond vert
pour les remarques et les notions importantes dans un chapitre : le vert est une couleur
qui suggère l’idée de repos, de calme, d’équilibre et de tempérance. Il est partout dans
la nature.
− Le noir pour l’écriture : le noir signifie une certaine dignité et est symbole de
séduction et de mystère.

 Taille de caractère
La taille de caractère définie la dimension de l’écriture du livre. Ici nous avons utilisé :
 La taille 12 pour tout le contenu du livre ;
 La taille 14 pour les sous-titres des chapitres et titres des rubriques ;
 La taille 18 pour écrire le niveau de titre dans un chapitre ;
 La taille 48 pour les titres des chapitres et des modules.

 Style de caractère
 Le Style de caractère Gras et majuscule pour les titres des chapitres et des modules ;
 Le Style de caractère Normale et minuscule pour le contenu du livre ;
 Le Style de caractère Normale + gras + italique pour certaines sous-rubriques

II.2.2.1.2- Les illustrations du livre


L'illustration selon [Marie-Lise PELTIER1] est un point très important. L’illustration
ne doit jamais se faire de manière hasardeuse et gratuite. Elle doit :

- soit apporter des informations que l'élève aura à recueillir,


- soit aider l'élève à se représenter le problème,
- soit suggérer une activité qui a été conduite préalablement dans la classe,
- soit permettre à l'élève de situer le contexte dont il est question.
Les illustrations sont de divers types :

45
CONCEPTION DU LIVRE

L’iconographie. Il s'agit des documents, photos, schémas, tableaux, graphiques,


extraits de journaux, de livres, de documents divers, qui sont à exploiter par les élèves.
Les icônes sont de petites images qui identifient certaines rubriques du livre. Elles
permettent de faciliter l’utilisation du livre. Dans le manuel nous avons utilisé les
icônes réparties dans le tableau suivant :

Les icônes Descriptions


Cette icône apparait pour présenter les
différentes parties d’un module.

Cette icône permet d’indiquer les


exercices de consolidation qui sont
Exercices
entièrement théoriques.

Cette icône indique les exercices

Exercices nécessitant l’utilisation d’un ordinateur


pour leur résolution.

Tableau5 : les principales icônes utilisées dans le livre.

les dessins techniques : il s’agit ici des figures, représentations créées à partir de
certains logiciels et utilisées dans la conception du livre. Les principales sont
contenues dans le tableau ci-dessus :
Dessins techniques Description

Cette icône indique les différentes parties


4 d’un chapitre.

Cette icône permet d’indiquer à l’élève les


A Retenir notions essentielles à retenir.

Tableau 6 : les différents dessins techniques

des reproductions d'œuvres d'art : il s’agit des images, des figures tirées ou copiées
dans d’autres documents ou livres utilisées pour concevoir notre manuel.

46
CONCEPTION DU LIVRE

II.2.2.2- Présentation de la maquette du livre

Avant-propos
Classe concernée et nom du livre Sommaire

Module1…………..page
Image symbolisant le contenu du Chapitre1…….page
livre

Logo ou marque de la collection


du livre

Première de couverture

Numéro et Numéro et
titre du titre du
module chapitre

Image illustrant les contenus Situation problème


du module et les tires des + Texte introductif + image
chapitres constituant ce Illustratif du contenu du
module chapitre

Page de présentation du module Page préparatoire des chapitres

Objectifs du chapitre
Résume du chapitre
(A retenir)

Contenu du chapitre Evaluation des compétences


(contrôle des connaissances
+ exercices théoriques
+exercices pratiques)

Pages subséquentes

47
CONCEPTION DU LIVRE

Lexique
3e de couverture

Fin du livre

Parvenu au terme de ce chapitre qui a porté sur la définition des objectifs


pédagogiques, la structure générale du livre en passant par les stratégies et les moyens
pédagogiques de la conception, il en ressort que la phase de conception a pour but de produire
un cahier de charges qui spécifie et clarifie les différents éléments ou instruments utilisés dans
l’élaboration du produit qui est le livre scolaire d’informatique en classe de terminale « A ».

48
REALISATION DU LIVRE

CHAPITRE IV : REALISATION DU LIVRE


La réalisation constitue la troisième phase du modèle processus ADDIE. Elle prend en
entrée le résultat de la conception et matérialise le produit final. Dans ce chapitre, il est
question de :
présenter la notion de réalisation ;
donner les étapes de la réalisation ;
présenter le livre.

I- NOTION DE REALISATION

La réalisation consiste en la mise en œuvre concrète du projet. Dans le cas du manuel


scolaire, cette phase donne naissance au livre.
Selon le modèle ADDIE, cette phase consiste à mettre en forme le système
d’apprentissage, à l’aide de divers outils (papier, crayon, appareil photographique, caméscope,
caméra télé, traitement de texte, éditeur graphique, logiciel de programmation, etc.).

II- LES ETAPES DE REALISATION

Cette section liste les différents outils qui ont été nécessaires pour la réalisation de ce
travail et présente les différentes étapes de la réalisation. Les outils de la réalisation sont
classés en deux grandes catégories :
 Les outils matériels
 Les outils logiciels.

II.1- Les outils de réalisation

Il s’agit ici de lister et de décrire les principaux outils qui ont servis à réaliser le livre.
Pour la fabrication de ce livre deux types d’outils sont utilisés : les outils matériels et les outils
logiciels. Les outils matériels utilisés pour la réalisation du livre sont les suivants :
o Les ordinateurs portables et de bureaux ;
o L’imprimante ;
o Un appareil photo numérique ;

49
REALISATION DU LIVRE

o Le programme officiel d’informatique de l’enseignement secondaire(septembre


2011) ;
o Les manuels scolaires actuellement au programme ;
Les outils logiciels utilisés pour la réalisation du livre sont les suivants :
o Photoshop CS3
Photoshop est une application complète permettant de faire le montage et la retouche
d’images. Elle a permis de réaliser la couverture du livre et certaines illustrations du livre
o Paint
Comme Photoshop, Paint a été utilisé pour le traitement d’image particulièrement toutes
les captures d’écran contenues dans le livre. Ce logiciel offre de multiples fonctions parmi
lesquelles :
- Luminosité et contraste
- Couleurs
- Rogner
- Faire pivoter retourner
- Suppression des yeux rouges
- Redimensionnement
- Compresser les images
- Exportation en .BMP, .JPG, .PNG, .GIF et .TIF
- Envoi d’images vers les produits Office 2007 dont Outlook

o Le logiciel de traitement de texte Microsoft Word


Ce logiciel de traitement de texte a eu deux principales fonctions dans la réalisation de ce
travail. La première fonction a été celle de la rédaction des contenus du livre et la conception
de certaines images comme celles illustrées dans le chapitre conception du livre.

II.2- Les étapes de réalisation du livre

Cette seconde section expose les différentes étapes de la réalisation de ce travail. Ces
étapes sont les suivantes :
 La première phase a été de se procurer le programme officiel d’informatique de
l’enseignement secondaire (Septembre 2011). Conformément aux indications
mentionnées dans ce programme officiel, la suite du travail à été de subdiviser les
référentiels des compétences du niveau concerné en modules et en chapitres. Etant
donné que le programme de terminale est le même pour toutes les séries, notre
50
REALISATION DU LIVRE

challenge était d’adapter les contenus aux réalités de la série littéraire en les rendant
moins hermétiques, plus souples, aérés et bien illustrés afin de susciter l’intérêt des
élèves.
 La deuxième phase a été de rechercher les contenus d’enseignement correspondant
bien évidement aux modules et chapitres subdivisés précédemment.
 La troisième étape a été de rechercher les guides méthodologiques pour l’élaboration
des manuels scolaires.
 La quatrième phase a été de rédiger et d’organiser les contenus (contenus écrits,
illustrations et exercices) conformément à la conception décrite dans le chapitre III de
ce document.

III- PRESENTATION DU LIVRE

Cette dernière section présente quelques captures d’écran et déroule une séquence
d’utilisation du livre.

III.1- Quelques captures d’écran


Le but de ces captures d’écran est de présenter quelques images représentatives du livre
afin d’expliciter son mode d’usage.

Figure 9 et 10 : La première de couverture et La deuxième de couverture

51
REALISATION DU LIVRE

Les images sur cette page illustrent les contenus traités par le livre ;
- Les ordinateurs en réseau font référence au module sur les réseaux et aux bases de
données.
- L’ordinateur portable représente l’outil de travail de l’informaticien
- L’image d’arrière plan fait allusion au module sur le développement web
Cette seconde page (figure 10) reprend les informations contenues sur la première de
couverture.

Figure 11: La quatrième de couverture

52
REALISATION DU LIVRE

Figure 12 : Page introductive d’un module

Cette page est la page introductive du module 2 (Figure 12). Elle intitule le module et
liste les principaux chapitres traités dans ce module.

III.2- Utilisation du livre

Cette section propose une séquence d’activités d’apprentissage.

53
REALISATION DU LIVRE

Figure 13 : Page introductive de chapitre

Cette page est une page introduisant le chapitre 6 (Figure 13). Elle porte le titre du
chapitre « Site web dynamique». La situation problème est accompagnée d’une image
illustrative. Ces deux éléments ont pour objectif principal de susciter la curiosité et la
motivation chez les apprenants.

54
REALISATION DU LIVRE

Figure 14 : Une page traitant un contenu

La page ci-dessus (Figure 14) présente le contenu du cours, les principaux objectifs à
atteindre par les apprenants à la fin du chapitre.

55
REALISATION DU LIVRE

Figure 15 : la rubrique « à retenir »

Ceci (figure 15) présente la rubrique « à retenir », qui est en fait un résumé du chapitre et
l’essentiel de ce que l’apprenant doit retenir dans ce chapitre.

Figure 16 : Une page d’exercices théoriques

56
REALISATION DU LIVRE

Figure 17 : Une page d’exercices pratiques

Ces deux pages présentent les exercices théoriques (Figure 16) proposant une série
d’exercices relatifs aux contenus traités dans le chapitre et des exercices pratiques c'est-à-dire
nécessitant l’utilisation de l’ordinateur pour leur résolution (Figure 17).

Le chapitre qui s’achève présentait la réalisation du livre en s’appuyant sur le modèle


ADDIE. Pour cela, il a été question d’étudier et de réaliser certaines étapes qui permettent le
bon développement d’un livre. Néanmoins, à la fin de ce chapitre le produit obtenu est une
maquette du livre dont l’organisation est donnée à travers les différentes figures mentionnées
plus haut.

57
CONCLUSION GENERALE

CONCLUSION GENERALE
Ce travail qui portait sur la conception et la réalisation d’un livre scolaire
d’informatique pour la classe de terminale « A », avait pour objectif principal de proposer un
manuel scolaire pour les classes de terminale littéraire qui réponde aux exigences que pose
l’enseignement de l’informatique afin de remédier aux problèmes liés à l’inadaptation de
certains contenus d’enseignement et au manque de manuels officiels d’enseignement de
l’informatique pour la classe de terminal « A ».
Au terme de ce projet de recherche mené suivant le modèle d’ingénierie pédagogique
ADDIE, il découle de la phase d’analyse un document d’analyse qui donne une explication
sur le bien fondé du projet. Le document de conception produit à la base de ce document
d’analyse, a permis de mettre sur pied la maquette du livre qui comporte 10 chapitres répartis
ainsi qu’il suit : trois chapitres pour le module 1, trois chapitres pour le module 2, deux
chapitres pour le module 3 et deux activités d’intégration pour le module 4. Ce qui fait un
total de 4 modules, 08 chapitres accompagnés des exercices et deux (02) activités
d’intégration.
Cependant, ce produit s’inscrivant dans la catégorie des travaux d’ingénierie
pédagogique, les deux dernières phases du modèle ADDIE à savoir l’Implémentation et
l’Evaluation n’ont pas été réalisées. En effet, le public visé à savoir les élèves et les
enseignants n’a pas été soumis à une enquête portant sur l’utilisation effective et l’évaluation
de l’impact dudit manuel sur l’utilisateur. Comme autre limite, il faut noter que ce manuel
n’est pas accompagné du guide de l’enseignant.
Par ailleurs, ce manuel s’inscrit dans les projets de ceux qui ont l’expertise approuvée
en matière de conception de manuels scolaires afin de l’améliorer et de le rendre accessible à
tous. Pour cela, il reste donc ouvert à toute critique, toute adaptation et amélioration futures.
La réalisation de ce travail a entrainé quelques réajustements sur le programme officiel
tout en respectant les mêmes objectifs. Afin que le présent manuel puisse être exploitable, il
serait souhaitable que ce programme soit revu.

58
BIBLIOGRAPHIE

BIBLIOGRAPHIE
1. Alain SERE & al, Le manuel scolaire à l’heure du numérique une « nouvelle donne »
de la politique de ressources pour l’enseignement ; Juillet 2010.

2. ASTOLFI, J. P. (1992). L'école pour apprendre. Paris, France: ESF

3. Aublin et al 2004. Séminaire de construction mécanique : LP/LT Versailles Massy

4. BACHELARD, G. (1938). La formation de l'esprit scientifique. Vrin.

5. BASQUE, J. (2004). L'ingénierie pédagogique à l'heure des TIC. Revue internationale


des technologies en pédagogie universitaire

6. De KETELE(1996) ; L'évaluation des acquis scolaires: quoi? pourquoi? Pour quoi?


Revue tunisienne des sciences de l'éducation

7. Discoll et al, 2005. Advanced Web-Based Training: Adapting Real World Strategies in
Your Online Learning. Pfeiffer.

8. GERARD, F.-M. (2003). Les manuels scolaires d’aujourd’hui, de l’enseignement à


l’apprentissage, Option, n° 4.

9. GERARD, F. M. (2010). Le manuel scolaire, un outil efficace mais décrié. Education


& Formation: Manuels scolaires et matériel didactique (e-292), 13-24.

10. Joseph POTH (1997). La conception et la réalisation des manuels scolaires:


Initiation aux techniques d'auteurs. CIPA

11. Kenza ABOULFETH & al, Le manuel scolaire et les supports pédagogiques ;
septembre 2010 ;

59
BIBLIOGRAPHIE

12. LEBRUN, N., & BERTHELOT, S. (1994). Plan pédagogique; une démarche
systématique de planification de l'enseignement. Bruxelles: De Boeck Université.

13. Marie-Lise PELTIER1. Histoire d'un manuel scolaire du projet au produit fini :
illusions et désillusions. IUFM de Haute Normandie/Université Paris 7.

14. Nadeau, M-C. 1988. L'évaluation de programme ; théorie et pratique. Les Presses de
l'Université Laval

15. PAQUETTE, G. et al. 1997. Méthode d’Ingénierie d’un Système d’Apprentissage


(MISA). Centre de recherche LICEF, télé-université 1001 Sherbrooke est, Montréal
(Québec), H2L 4L5.

16. PAQUETTE, G. (2002). L'ingénierie pédagogique. Québec, Canada: Presse de


l'Université du Québec

17. PERRENOUD, P. 2004. Évaluer des compétences. Paru dans l’Éducateur, n° spécial «
La note en pleine évaluation ». pp8-11.

18. ROEGIERS, X. (2003). Une pédagogie de l'intégration. Bruxelles: De Boeck


Université.8.

19. Rossett, A. & Sheldon, K. (2001). Beyond the Podium: Delivering Training and
Performance to a Digital World. San Francisco: Jossey-Bass/Pfeiffer

20. SEGUIN, R. (1989). L'élaboration des manuels scolaires: Guide Méthodologique.


UNESCO.

60
BIBLIOGRAPHIE

AUTRES DOCUMENTS

1. Inspection de pédagogie chargée de l'informatique. (2011, Septembre). Le Guide


pédagogique et les référentiels des compétences pour l’enseignement de
l’informatique et des TIC Enseignements général, technique et normal.

2. Mémoires des années antérieures (promotion 2009/2011).

3. SAVOIR-LIVRE. Association des éditeurs scolaires (Belin, Bordas, Hachette, Hatier,


Magnard, Nathan). Choisir un manuel à l’école.

61
TABLE DES MATIERES

TABLE DES MATIERES

PREFACE .................................................................................................................................. ii

RESUME ................................................................................................................................... iii

ABSTRACT .............................................................................................................................. iii

DEDICACES ............................................................................................................................ iv

REMERCIEMENTS .................................................................................................................. v

SOMMAIRE ............................................................................................................................. vi

LISTE DES FIGURES ............................................................................................................. vii

LISTE DES TABLEAUX ....................................................................................................... viii

LISTE DES GRAPHIQUES ..................................................................................................... ix

LISTE DES ABBREVIATIONS ............................................................................................... x

INTRODUCTION GENERALE ................................................................................................ 1

CHAPITRE I : LES CONCEPTS THEORIQUES DE BASE ................................................... 3

I- APERCU DE QUELQUES MODELES D’INGENIERIE PEDAGOGIQUE ................... 3

I.1- Le modèle de Dick et Carey (1978) ................................................................................. 3


I.2- Le modèle ASSURE ....................................................................................................... 4
I.3- La méthode MISA ........................................................................................................... 5
I.4- La méthode 3D/3C ........................................................................................................... 5
I.5- Le modèle processus : ADDIE ........................................................................................ 6
II- CHOIX ET JUSTIFICATION DU MODELE ADOPTEE .................................................. 7

III - LES APPROCHES PEDAGOGIQUES ET LES MODELES D’ENSEIGNEMENT .... 8

III.1- Les approches pédagogiques ......................................................................................... 8


Figure 1: Egalité de De KETELE........................................................................................... 9
III.2- Les modèles pédagogiques d’apprentissage ................................................................. 9
Figure 2 : Schéma du principe de la Tabula Rasa ................................................................ 10

62
TABLE DES MATIERES

Figure 3 : Schéma du principe de décomposition et de hiérarchisation du modèle


Béhavioriste .......................................................................................................................... 10
Figure 4 : Principe de déséquilibre du modèle constructiviste ............................................. 12
CHAPITRE II : ANALYSE DES BESOINS ........................................................................... 13

I- NOTION D’ANALYSE DES BESOINS ......................................................................... 13

I.1- Définition du concept d’analyse .................................................................................... 13


I.2- Importance de l’analyse des besoins.............................................................................. 14
I.3- Aperçu de quelques méthodes d’analyse des besoins.................................................... 14
I.3.1- La Méthode FAST (Functional Analysis System Technique) ................................ 14
I.3.2- La Méthode APTE (Application aux Techniques d’Entreprise) ............................. 15
Figure 5 : Diagramme « Bête à cornes » .............................................................................. 16
Figure 6: Diagramme « Pieuvre » ........................................................................................ 17
I.4- La norme AFNOR X50-151 .......................................................................................... 17
I.5- Nature ou type du projet ................................................................................................ 17
I.6- Raison d’être du projet................................................................................................... 18
I.7- Caractéristiques et propriétés d’un manuel scolaire ...................................................... 18
II- L’ANALYSE CONFORME A UN MODELE PROCESSUS : ADDIE ............................ 20

II.1- Les Besoins de formation ............................................................................................. 21


II.2- Les caractéristiques du public-cible ............................................................................. 21
II.2.1- Identification du public cible................................................................................. 22
II.2.2- Les caractéristiques sociologiques ........................................................................ 22
II.2.3- Les caractéristiques psychopédagogiques ............................................................. 23
II.2.4- La structure du groupe........................................................................................... 23
II.3- Les compétences et les modalités d’évaluation ............................................................ 24
II.3.1- Les compétences ................................................................................................... 24
II.3.1.1- Analyse du programme officiel ................................................................................... 24
Tableau 1: Compétences des classes de terminales selon le programme officiel de
Septembre 2011. ................................................................................................................... 24
II.3.1.2- Compétences à attendre du manuel ............................................................................. 25
Tableau 2 : Compétences de la classe de terminale « A » ................................................... 26
II.3.2- Les modalités d’évaluation.................................................................................... 26
II.4- Les moyens du projet ................................................................................................... 27

63
TABLE DES MATIERES

II.4.1- Les ressources ....................................................................................................... 27


Tableau 3. Personnes ressources à la réalisation du projet................................................... 28
II.4.2- Les contraintes ....................................................................................................... 28
CHAPITRE III : LA CONCEPTION DU LIVRE ................................................................... 29

I- NOTION DE CONCEPTION ........................................................................................... 29

I.1- Définition et Importance de la conception.................................................................... 29


I.1.1- Définition ............................................................................................................... 29
I.1.2- Importance de la conception .................................................................................. 30
I.2- Aperçu de quelques méthodes de conception ................................................................ 31
I.2.1- Approche ascendante ou méthode bottom-up........................................................ 31
Figure 7 : schéma de l’approche ascendante ........................................................................ 31
I.2.2- Approche descendante ........................................................................................... 31
Figure 8 : schéma de l’approche descendante ...................................................................... 32
I.2.3- Approche fonctionnelle ........................................................................................ 32
I.2.4- Approche du modèle ADDIE ................................................................................. 34
I.3- Méthode adoptée ............................................................................................................ 34
II- LA CONCEPTION SELON LE MODELE ADDIE ........................................................ 35

II.1- La conception pédagogique .......................................................................................... 35


II.1.1- Les objectifs pédagogiques .................................................................................. 35
Tableau 4: Objectifs pédagogiques de la classe de terminale « A » .................................... 36
II.1.2- Les stratégies pédagogiques ................................................................................. 36
II.1.2.1- Choix du dispositif .................................................................................................... 37
II.1.2.2- Choix du cadre spatio-temporel................................................................................. 37
II.1.2.3- Choix du cadre technologique ................................................................................... 37
II.1.3- Les moyens pédagogiques .................................................................................... 37
II.2- L’aspect physique ........................................................................................................ 38
II.2.1- Structure du livre .................................................................................................. 38
II.2.1.1- la structure générale du livre ...................................................................................... 38
II.2.1.2- Structuration des chapitres ......................................................................................... 39
Graphique 1 : Structure générale du livre ............................................................................ 39
Graphique 2 : Structure détaillé d’un chapitre ..................................................................... 40
Graphique 3 : Structure du MODULE 1 ............................................................................. 41

64
TABLE DES MATIERES

Graphique 4 : Structure du MODULE 2 ............................................................................. 42


Graphique 6 : Structure du MODULE 4 ............................................................................. 43
Graphique 5 : Structure du MODULE 3 ............................................................................. 43
II.2.2- Conception graphique .......................................................................................... 44
II.2.2.1- Aspect ergonomique .................................................................................................... 44
Tableau 5 : les principales icônes utilisées dans le livre. ..................................................... 46
Tableau 6 : les différents dessins techniques........................................................................ 46
II.2.2.2- Présentation de la maquette du livre ............................................................................ 46
CHAPITRE IV : REALISATION DU LIVRE ........................................................................ 49

I- NOTION DE REALISATION ......................................................................................... 49

II- LES ETAPES DE REALISATION .................................................................................. 49

II.1- Les outils de réalisation ................................................................................................ 49


II.2- Les étapes de réalisation du livre ................................................................................. 50
III- PRESENTATION DU LIVRE ......................................................................................... 51

III.1- Quelques captures d’écran .......................................................................................... 51


Figure 9 et 10 : La première de couverture et La deuxième de couverture .......................... 51
Figure 11 : La quatrième de couverture ............................................................................... 52
Figure 12 : Page introductive d’un module .......................................................................... 53
III.2- Utilisation du livre ...................................................................................................... 53
Figure 13 : Page introductive de chapitre ............................................................................. 54
Figure 14 : Une page traitant un contenu ............................................................................. 55
Figure 15 : la rubrique « à retenir » ...................................................................................... 56
Figure 16 : Une page d’exercices théoriques ....................................................................... 56
Figure 17 : Une page d’exercices pratiques ......................................................................... 57
CONCLUSION GENERALE .................................................................................................. 58

BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................... 59

TABLE DES MATIERES ....................................................................................................... 62

65
ANNEXES

ANNEXES

66
ANNEXE 1
DOCUMENT D’ANALYSE

Table des matières


1. Présentation générale du problème ........................................................................................ 2

1.1 Projet ................................................................................................................................ 2


1.1.1 Finalités ......................................................................................................................... 2
1.1.2 Objectifs de l’enseignement de l’informatique en Terminale ....................................... 2
1.2 Contexte ........................................................................................................................... 3
1.2.1 Situation du projet par rapport aux autres projets de l’organisation ............................ 3
1.2.3 Suites prévues ............................................................................................................... 3
1.2.4 Nature du projet ............................................................................................................ 3
1.2.5 Public cible ................................................................................................................... 3
1.3 Énoncé du besoin ............................................................................................................. 4
1.4 Environnement du produit recherché ............................................................................... 4
1.4.1 Les ressources humaines et matérielles ......................................................................... 4
1.4.2 Les contraintes ............................................................................................................... 5
1.4.2 Caractéristiques pour chaque élément de l’environnement .......................................... 5
2. Spécifications fonctionnelles du livre .................................................................................... 5

2.1 Fonctions de service du livre ............................................................................................ 5


2.2 Critères d’appréciation du manuel ................................................................................... 6
3. Spécifications non fonctionnelles du livre ............................................................................. 6

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ................................................................................... 7

1
DOCUMENT D’ANALYSE

Conformément aux rubriques que suggèrent la norme AFNOR X50-151 et le modèle ADDIE,
le résultat de l’analyse des besoins se présente comme suit :

1. Présentation générale du problème


1.1 Projet

Le projet de conception et de réalisation du livre d’informatique pour la classe de


Terminale « A » s’inscrit dans une démarche visant à faciliter l’appropriation de
l’informatique et des TIC par la cible concernée.

1.1.1 Finalités

Comme défini dans le guide pédagogique et les référentiels des compétences pour
l’enseignement de l’informatique et des TIC Enseignements général, technique et normal
(septembre 2011), le livre doit avoir une triple finalité :
Une finalité pédagogique : le livre devra proposer des contenus d’enseignement qui
facilitent l’acquisition des savoirs, et favorisent l’autonomie.
Une finalité scientifique : à l’observation, l’enseignement de l’informatique est une
réalité dans le contexte du système éducatif camerounais. De ce fait, cette discipline
mérite d’être perçue comme objet d’enseignement, d’où la raison d’être du projet.
Une finalité professionnelle : le produit doit permettre à un apprenant qui interrompt
son cursus scolaire après la classe de terminale « A » , de mobiliser puis de réinvestir
les savoirs déclaratifs, procéduraux et conditionnels acquis dans un autre domaine.

1.1.2Objectifs de l’enseignement de l’informatique en Terminale

Ces objectifs pour la classe de terminale de l’enseignement secondaire sont définis


dans Le Guide pédagogique et les référentiels des compétences pour l’enseignement de
l’informatique et des TIC Enseignements général, technique et normal (septembre 2011) et
sont regroupés en modules énoncés en compétences ainsi qu’il suit :
 Créer des pages web dynamiques
 Créer une Base de données simple
 Créer un réseau local (filaire ou sans fil)
 Configurer le réseau local
 Configurer un réseau domestique

2
DOCUMENT D’ANALYSE

 Réaliser et publier un site web dynamique

1.2 Contexte

Le projet de conception et de réalisation d’un livre scolaire d’informatique pour la


classe de terminale « A » intervient dans un contexte où l’apprentissage et l’enseignement de
l’informatique se vulgarisent de plus en plus et particulièrement dans les établissements
d’enseignement secondaire.

1.2.1 Situation du projet par rapport aux autres projets de l’organisation

A la lecture des objectifs du système éducatif camerounais, il découle que son souci
majeur est de faciliter l’insertion des jeunes dans le monde professionnel. Au même titre, le
projet de réalisation du livre d’informatique s’arrime aux projets existants pour rendre
complète la formation des apprenants.

1.2.3 Suites prévues

Le produit à réaliser s’inscrit dans une démarche de continuité. Il a pour ambition de


se servir de l’existant pour améliorer, dans un processus incrémental et de prototypage, les
contenus d’enseignement. Cette approche a le mérite de permettre aux acteurs du projet d’être
en veille permanente, car l’informatique est une science qui évolue exponentiellement.

1.2.4 Nature du projet

Ici, il s’agit de la conception d’un livre scolaire d’informatique de la classe de


Terminale A.

1.2.5 Public cible

Le manuel visé concerne :

- Les élèves de la classe de terminale « A » classe littéraire de l’enseignement


générale secondaire
- Les enseignants
- Les parents et autres usagers qui veulent s’imprégner ou avoir des notions en
Informatique.

3
DOCUMENT D’ANALYSE

1.3 Énoncé du besoin

Le monde de nos jours est défini comme étant un village planétaire grâce à la
mondialisation. Et l’avènement de l’informatique et son déploiement sont devenus
inéluctables. Le Cameroun n’est pas en marge de cette dynamique. A cet effet au Cameroun,
l’apprentissage et l’enseignement de l’informatique se vulgarisent de plus en plus et
particulièrement dans les établissements d’enseignement secondaire.
- L’introduction de la discipline aux différents examens suite à l’arrêté N°37/11
MINESEC/IGE/IP-INFO du 21 Février 2011 portant organisation de l’épreuve
d’informatique aux examens officiels de l’enseignement secondaire.
- La mise en place du Guide pédagogique et les référentiels de compétences pour
l’enseignement de l’informatique et des TIC Enseignements Général, Technique et
Normal (septembre 2011)
- L’absence d’un livre d’informatique pour la classe de terminale A au Cameroun
- Inadaptation des contenus par rapport aux séries
- Insuffisance des manuels d’appui pour les enseignants
- La nécessité de mettre à la disposition de l’élève un outil didactique indispensable
pour l’apprentissage et le développement des compétences.
- La nécessité de mettre à la disposition de l’enseignant un outil didactique qui va lui
permettre de mieux préparé ces leçons.

D’où la nécessité de concevoir un manuel scolaire approprié et adapté aux exigences des
utilisateurs concernés.

1.4 Environnement du produit

1.4.1 Les ressources humaines et matérielles


En ce qui concerne les ressources humaines, il s’agit précisément de :
Noms et prénoms Background
PROMBO NDEWANG Serge Joël Licence en Informatique
ABOA MENYE Rosette laure Licence en Biologie
NTOMBE Danièle Floriane Licence en lettres modernes françaises
NDZANA NDZANA Floscel Licence en psychologie

En ce qui concerne les ressources matérielles, il s’agit précisément de :


- Des ordinateurs

4
DOCUMENT D’ANALYSE

- Des imprimantes
- Du programme officiel d’informatique de l’enseignement secondaire général
- Le livre d’informatique de terminale réalisé l’année dernière

1.4.2 Les contraintes

- Le respect du programme officiel,


- Le respect des compétences visées,
- La prise en compte des modèles pédagogiques et d’apprentissages utilisables pour
l’exploitation du livre.

1.4.3 Caractéristiques pour chaque élément de l’environnement

Elèves

L’élève est pris en considération ici selon son background, l’idée qu’il se fait de la matière à
aborder et ses attentes personnelles ;
Enseignants

L’enseignant est vu ici selon deux angles : il peut être bien formé ou nécessiter un recyclage
pour mieux mettre en pratique les modèles d’enseignement qui seront utilisés dans le futur
manuel.
Autre manuels

Les autres manuels d’informatique peuvent être utilisés par l’apprenant pour compléter ses
connaissances.

2. Spécifications fonctionnelles du livre

2.1 Fonctions de service du livre


Le manuel devra prendre en charge les fonctions suivantes :
d’abord la fonction d’information : il s’agira de sélectionner et filtrer les
connaissances pour les rendre claires et accessibles à la cible ;
ensuite une fonction de structuration et d’organisation de l’apprentissage : il proposera
une structuration en blocs successifs d’unité d’apprentissage pour faciliter
l’acquisition des connaissances.

5
DOCUMENT D’ANALYSE

et enfin une fonction de guidage de l’apprentissage : il devra aider les apprenants à


appréhender les connaissances et à les réinvestir dans les situations de la vie courante.

2.2 Critères d’appréciation du manuel

L’évaluation du produit est indispensable à l’issu de la phase de fabrication. Il ne peut


être exploité que s’il est validé (Seguin, 1989). Ainsi, l’appréciation du produit final va
surtout consister à observer les indicateurs suivants :
La structuration et l'organisation des chapitres ;
La progression des concepts et des aptitudes ;
Les exercices d'apprentissage et évaluation ;
Les approches pédagogiques utilisées ;
Les caractéristiques des contenus (L’exactitude, La précision, l’objectivité…) ;
Le style de rédaction.

3. Spécifications non fonctionnelles du livre


Pour qu’il puisse être utilisé efficacement dans les classes indiquées, les contenus du
livre seront en conformité avec le programme officiel en vigueur.
Par ailleurs, le manuel doit être facile à utiliser par les apprenants : Il devra posséder
un avant-propos ou une préface qui oriente l’apprenant dans la découverte des
contenus, indique les chapitres ou modules destinés à la classe, ainsi que le plan de
progression dans l’acquisition des connaissances.
Les couleurs, la typographie ainsi que les illustrations utilisées ne seront pas de nature
à détourner l’attention de l’apprenant des objectifs d’apprentissage. Au contraire, ces
aspects liés à l’ergonomie devront contribuer à faciliter l’apprentissage et la rétention
chez l’apprenant ;
La liste exhaustive des sources d’information utilisées pour la réalisation des contenus
figurera en annexe du document final, ceci pour permettre de vérifier la précision et
l’objectivité dans leur exploitation.

6
DOCUMENT D’ANALYSE

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

1. Inspection de pédagogie chargée de l'informatique. (2011, Septembre). Le Guide


pédagogique et les référentiels des compétences pour l’enseignement de l’informatique et des
TIC Enseignements général, technique et normal.

2. LEBRUN, N., & BERTHELOT, S. (1994). Plan pédagogique; une démarche systématique
de planification de l'enseignement. Bruxelles: De Boeck Université.

3. Nadeau, M-C. 1988. L'évaluation de programme ; théorie et pratique. Les Presses de


l'Université Laval

4. PAQUETTE, G. (2002). L'ingénierie pédagogique. Québec, Canada: Presse de l'Université


du Québec

5. PERRENOUD, P. 2004. Évaluer des compétences. Paru dans l’Éducateur, n° spécial « La


note en pleine évaluation ». pp8-11.

6. POTH, J. (1997). La conception et la réalisation des manuels scolaires: Initiation aux


techniques d'auteurs. CIPA.

7. SEGUIN, R. (1989). L'élaboration des manuels scolaires: Guide Méthodologique.


UNESCO.

7
ANNEXE 2

1
DOCUMENT DE CONCEPTION

Table des matières

I- CONCEPTION PEDAGOGIQUE ...................................................................................... 3

I-1. Objectifs pédagogique ..................................................................................................... 3


I-2. Les stratégies pédagogiques ............................................................................................ 4
I-2-1. Choix du dispositif ..................................................................................................... 4
I-2-2. Choix du cadre spatio-temporel ................................................................................. 4
I-2-3. Choix du cadre technologique .................................................................................... 4
I-3. Les moyens pédagogique ................................................................................................. 4
II- CONCEPTION GENERALE ............................................................................................. 5

II.1. Structuration génerale du livre...................................................................................... 5


Graphique 1 : Structure générale du livre .............................................................................. 6
Graphique 2 : Structure des contenus de livre ........................................................................ 7
II-2. Structuration des contenus par module ......................................................................... 8
Graphique 3 : Structure du module 1 ..................................................................................... 8
Graphique 4 : Structure du module 2 ..................................................................................... 9
Graphique 5 : structure du module 3 .................................................................................... 10
Graphique 6 : Structure du module 4 .................................................................................. 10
III- STRUCTURATION DES CHAPITRES .......................................................................... 11

Graphique 7 : Structure d’un chapitre .................................................................................. 12


IV- PRESENTATION PHYSIQUE DU LIVRE .................................................................... 12

IV-1. Ergonomie ................................................................................................................... 12


IV-1.1. Couleur..................................................................................................................... 12
IV-1.2. Iconographie ............................................................................................................ 13
IV-1-3.Typographie .............................................................................................................. 14
IV-2. Maquette du livre ....................................................................................................... 15
BIBLIOGRAPHIES ................................................................................................................. 17

2
DOCUMENT DE CONCEPTION

Dans ce document, il sera question de présenter le résultat de conception du livre


scolaire d’informatique de terminale « A ». Il présente la conception pédagogique, la
conception générale, la conception détaillée et la présentation physique du manuel.

I- CONCEPTION PEDAGOGIQUE
Dans cette section, il sera question de présenter les objectifs pédagogiques, les
stratégies pédagogiques et les moyens pédagogiques utilisés pour favoriser l’apprentissage.

I-1. Objectifs pédagogiques


Un objectif pédagogique peut être défini comme le but à atteindre ou le résultat à
produire à la fin d’une activité pédagogique. Ils résultent de la transformation des objectifs de
compétences énumérées dans la phase d’analyse. Les objectifs étayent les aptitudes et
capacités que l’élève devra acquérir au terme de la formation.
Les objectifs présentés dans le manuel se situent à chaque première page du chapitre et
visent à produire les compétences attendues chez les apprenants. Ces objectifs sont consignés
dans le tableau 1 suivant :

 Présenter les Bases de Données


 Utiliser un SGBD pour créer une BD simple
 Utiliser un serveur de BD
 Créer un site web statique
 Créer un site web dynamique
 Mettre en ligne son site
 Connaitre les types de réseau filaire et sans fil
 Connecter un ordinateur à un réseau
 publier un site web
 configurer un réseau domestique

Tableau 1 : Objectifs pédagogiques de la classe de terminale « A »

3
DOCUMENT DE CONCEPTION

I-2. Les stratégies pédagogiques


Une stratégie pédagogique se définit en regard de l’objet de l’apprentissage (sa
criticité et sa complexité) et du niveau de performance attendu (Aublin et al 2004). C’est un
processus qui vise à choisir le dispositif, le cadre spatio-temporel et technologique du produit.

I-2-1. Choix du dispositif


Le dispositif peut être défini ici comme un ensemble de moyens mis en place pour
l’atteinte des objectifs. Le modèle constructiviste est utilisé dans le cadre de ce travail. Et en
ce qui concerne la démarche pédagogique, nous allons utiliser deux types de démarches
pédagogiques à savoir :
La démarche inductive : C’est un raisonnement qui va du particulier au général. En
effet, l’élaboration du produit soumis à la réflexion fait montre dans certaines parties
du caractère inductif que revêt la démarche utilisée. Ceci est observable aux moyens
des scénarii développés et dans lesquels l’enfant est censé expliquer ce qu’il voit
et en déduire une définition générale ;
La démarche déductive : C’est un raisonnement qui va du général au particulier.
Ici, il est question de proposer un cours pour renforcer la mémorisation par la
résolution des exercices d’application. Le manuel regorge des exercices pouvant
renforcer la compréhension des leçons par l’apprenant.

I-2-2. Choix du cadre spatio-temporel


Le livre en cours d’élaboration s’inscrit dans le cadre spatial qui est celui du
Cameroun ceci dans le but de répondre aux exigences propres à son système éducatif.
Néanmoins, le produit pourra s’inscrire dans une durée plus ou moins longue selon
l’évolution des TIC au Cameroun, ce qui suscitera certainement la mise à jour des contenus.

I-2-3. Choix du cadre technologique


Le livre en cours d’élaboration ne pourrait se passer du cadre technologique dans
lequel s’inscrit l’informatique. Le cadre technologique dont il est question ici est tout
instrument technologique permettant la réalisation de ce livre.

I-3. Les moyens pédagogiques


Les moyens pédagogiques sont l’ensemble des outils et supports qui seront utilisés
pour la conception du manuel.

4
DOCUMENT DE CONCEPTION

Les outils et supports permettant de favoriser l’apprentissage sont entre autres :


 Des ordinateurs de bureau ou desktop, des laptops sur lesquels est installé un système
d’exploitation.
 Un navigateur web pour la compréhension des cours sur les sites web dynamiques.
 Un système de gestion de base de données pour les travaux pratiques de base de
données.
 Un serveur local EasyPHP pour la création des pages web en local intégrant une base
de données.
 Une connexion Internet au besoin pour l’application des travaux pratiques sur la
réalisation et la publication des pages web et la configuration d’un réseau local.

II- CONCEPTION GENERALE


II.1. Structuration générale du livre
Le livre comporte une structure de base calquée sur le modèle proposé par Roger
Seguin (2001). Ce modèle comprend :
 Une première de couverture où sont mentionnés la classe, le titre de la discipline ;
une image illustrative du contenu de la discipline ;
 Un avant-propos qui introduit le manuel scolaire tout en déroulant son mode d’usage;
 Un sommaire qui présente de façon claire et méthodique les différents modules et
chapitres du livre ;
 Le corps du livre : C’est dans cette partie que sont présentés les différents modules ou
unités et le contenu des chapitres ;
 Un lexique qui permet l’identification des ouvrages de référence utilisés dans
l’élaboration du manuel scolaire ;
 Une quatrième de couverture qui boucle le manuel.

A partir de ce découpage, il apparait de façon évidente que le corps du livre fait


l’objet d’une attention particulière. En effet, cette partie du livre est composée des contenus
d’apprentissages. Ces contenus sont bien évidemment élaborés et organisés suivant une
méthodologie.

5
DOCUMENT DE CONCEPTION

Première de
couverture
Premières pages
Deuxième de
couverture

Avant-propos

Page de garde
du module
Module 1

Chapitres
Module 2
Contenu du livre Activités
Module 3 d’intégration

Module 4

Lexique
Dernières pages

Quatrième de couverture

Graphique 1 : Structure générale du livre

6
DOCUMENT DE CONCEPTION

Informatique en Terminale
«A»

MODULES
Base de données Développement Activités d’intégration
web Réseaux

Introduction aux Site web statique :


bases de données rappel sur le html Notion de réseau local Réalisation et
publication d’un site
web

CHAPITRES
Création d’une base Site web dynamique
de données simple Configuration d’un
réseau local
Configuration d’un
Mise en ligne d’un réseau domestique
Les serveurs de base site web
de données

Graphique 2 : Structure générale des contenus de livre

7
DOCUMENT DE CONCEPTION

II-2. Structuration des contenus par module

Qu’est ce qu’une BD

Importance d’une BD

Rôle des SGBD


Introduction aux bases
de données
Quelques exemples de SGBD

Les niveaux de données

BASE DE DONNEES Les modèles de SGBD

Analyse des données

Création d’une Base de Les tables


données simple
Créer une BD simple avec Access

Liste des types supportés par Access

Notion de serveur de BD

Les serveurs de base de Utilisation d’un serveur de BD


données
Créer une BD avec l’interface
PHPMYADMIN

Graphique 3 : Structure du module 1

8
DOCUMENT DE CONCEPTION

Définitions de
quelques concepts
Site web statique : rappel sur
le HTML
Le HTML

Site statique et site dynamique

Outils de création des sites web


dynamiques
Site web dynamique
Créer son site premier site web
dynamique : cas pratique avec
DEVELOPPEMENT Joomla
WEB
L’administration d’un site

Notion d’hébergement

Mise en ligne d’un site


Mise en ligne d’un site
web
L’administration à distance d’un site

Graphique 4 : Structure du module 2

9
DOCUMENT DE CONCEPTION

Généralités sur les réseaux

Les réseaux sans fil

Les réseaux filaires


Notion de
réseau local Les équipements réseaux

Les supports de transmission

Etude du protocole TCP/IP


LES RESEAUX
INFORMATIQUE
Les classes d’adresses IP
Configuration
d’un réseau local Montage d’un réseau local

Attribution des adresses IP

Partage en réseaux

Graphique 5 : structure du module 3

Réalisation et publication d’un site web

ACTIVITE
D’INTEGRATION

Configuration d’un réseau domestique

Graphique 6 : Structure du module 4

10
DOCUMENT DE CONCEPTION

III- STRUCTURATION DES CHAPITRES

Les chapitres ont en moyenne quinze (15) pages et ont tous une organisation identique.
Un chapitre sera présenté suivant les événements d’enseignement /apprentissage de Robert
Gagné. Ainsi, chaque chapitre contiendra :
 Une page préparatoire qui donne :

L’intitulé du chapitre tout en mentionnant le numéro dudit chapitre ;


Texte introductif : il présente une brève introduction du dit chapitre. Il s’agit ici de faire une
perception sélective, à travers une introduction pour permettre une explication du matériel à
être appris et appliqué ;
Une illustration : Il est question ici de gagner l’attention de l’apprenant par une image
illustrative qui représentera une situation problème en rapport avec le chapitre. Il est donné à
ce niveau un stimulus à l’apprenant afin de rendre l’apprentissage plus pertinent.
 Les Pages Subséquentes traitent les contenus des chapitres concernés. Ces pages
contiennent successivement :

Les objectifs pédagogiques du cours ;


Le développement qui présente le nouveau contenu. D’après Roger Seguin(1989), le
développement doit «considérer les exposés, les informations, les explications, les
commentaires qui sont nécessaires pour la connaissance du thème telle qu'elle est décrite
dans le programme de la discipline, mais également les connaissances qui devraient être
amplifiées pour une meilleure compréhension et un approfondissement de ce thème».
Une rubrique « à retenir » qui permet de favoriser la rétention des concepts généraux du
chapitre.
Des exercices d’application et des cas pratiques : qui permettent de consolider les acquis des
apprenants par rapport aux notions du chapitre vu et voire même une notion qui n’a pas de
rapport avec ce chapitre.

11
DOCUMENT DE CONCEPTION

Intitulé du chapitre

Illustration
Pages
préparatoires

Texte introductif +
Situation problème

CHAPITRE

Objectifs

Développement

Pages
subséquentes Rubrique « à retenir »

Exercices

Graphique 7 : Structure d’un chapitre

IV- PRESENTATION PHYSIQUE DU LIVRE


IV-1. Ergonomie
Pour accroitre le rendement de l’apprenant dans l’apprentissage, l’aspect ergonomique
n’est pas à laisser pour compte. Plus précisément, l’ergonomie cognitive aura pour but de
viser l’aspect psychologique de l’apprenant, amenant celui-ci à s’évader du conditionnement
scolaire pour un conditionnement ludique. L’ergonomie apportée ici s’accentue sur les
couleurs et sur les illustrations (images).

IV-1.1. Couleur
Les couleurs ont des effets moraux. Elles sont utilisées pour traduire des sentiments
précis comme le compositeur se sert des instruments de l'orchestre pour provoquer des
émotions dans l'âme de l'auditeur (Matilda et Naly, 2002).
Les couleurs utilisées ici sont : le blanc, le noir, le vert et le bleu.

12
DOCUMENT DE CONCEPTION

IV-1.2. Iconographie
Les objectifs des illustrations présentes dans les manuels scolaires diffèrent de ceux
des images de loisirs. Les illustrations utilisées ici ont deux caractères ; un caractère à titre
d’enseignement et un caractère à titre ergonomique. Comme le note Roger Seguin : « L'un des
facteurs qui ont contribué le plus à l’évolution du livre scolaire depuis les dernières
décennies, est sans aucun doute l'utilisation de l'illustration et de la couleur
(indépendamment du fait que les techniques de composition et d'impression se sont
considérablement améliorées). »
Les principales illustrations utilisées dans ce projet sont : Les photos (originales ou
reproduites), les dessins (figuratifs ou techniques), les icônes et des schémas (diagrammes ou
courbes statiques).
Dans le manuel les icônes utilisées sont les suivantes :

Exercices

Cette icône permet de spécifier les exercices théoriques.

Exercices

Cette icône permet de spécifier les exercices nécessitant l’utilisation de l’ordinateur


pour leur résolution.

Cette icône nous permet de spécifier les titres des leçons.

A Retenir

Cette icône permet de spécifier les résumés voire les notions importantes à retenir tout
au long du chapitre.

Cette icône pointe sur les parties d’un module.

13
DOCUMENT DE CONCEPTION

IV-1-3.Typographie
Nous allons préciser dans cette partie la typographie du livre c’est-à-dire le choix de la
taille, de la couleur et du style de la police de caractères, les caractères majuscules et
minuscule utilisés, etc. Tout cet ensemble d’éléments constitue la charte graphique du manuel
et permet d’avoir une homogénéité, une lisibilité et une cohérence dans la présentation de son
contenu.

 Police des caractères


La police définie la forme d’écriture. Pour la conception du livre les polices utilisées sont :
 Times New Roman pour écrire le contenu du livre ;
 Algerian pour les titres des chapitres ;
 Copperplate Gothic Light pour les parties d’un module, l’avant-propos et le titre du
sommaire ;
 Lucida Calligraphy pour la couverture du livre et certains éléments de la deuxième
page ;
 Calibri (Corps) pour le titre du livre.

 Taille de caractère
La Taille de caractère définie la dimension de l’écriture du livre. Ici, nous avons utilisé :
 La taille 12 pour tout le contenu du livre ;
 La taille 14 pour les sous titres des chapitres et titres des rubriques ;
 La taille 18 pour écrire le niveau de titre dans un chapitre ;
 La taille 48 pour les titres des chapitres et des modules.

 Style de caractère
 Le Style de caractère Gras et majuscule pour les titres des chapitres et des modules ;
 Le Style de caractère Normale et minuscule pour le contenu du livre ;
 Le Style de caractère Normale + gras + italique pour certaines sous rubriques.

14
DOCUMENT DE CONCEPTION

IV-2. Maquette du livre

Classe concernée et nom du livre Avant-propos


Sommaire

Module1…………..page
Image symbolisant le contenu du
Chapitre1…….page
livre

Logo ou marque de la collection


du livre

Première des couvertures

Numéro et Numéro et
titre du titre du
module chapitre
Image illustrant les contenus Situation problème
du module et les tires des + Texte introductif + image
chapitres constituant ce Illustratif du contenu du
module chapitre

Page de présentation du module

Page préparatoire des modul Page préparatoire des chapitres

Objectifs du chapitre
Résume du chapitre
(A retenir)

Contenu du chapitre Evaluation des compétences


(contrôle des connaissances
+ exercices théoriques
+exercices pratiques)

Pages subséquentes

15
DOCUMENT DE CONCEPTION

Lexique
3e de couverture

Fin du livre

Ainsi établi, le document de conception fait l’objet de l’intrant de la phase de


réalisation. Son importance étant démontrée, la conception ci-présente s’inscrit dans la
logique d’une conception originale du manuel à réaliser c’est-à-dire qu’elle n’est ni une
traduction ni une reproduction d’un manuel existant.

16
DOCUMENT DE CONCEPTION

BIBLIOGRAPHIES

DE KETELE, J. M. (1996). L'évaluation des acquis scolaires: quoi? Pourquoi? Pour quoi?
Revue tunisienne des sciences de l’éducation, 23, 17-36.

Roegiers, X. &Gerard, F.M. (2005) L’évaluation selon la pédagogie de l’intégration Les


manuels scolaires au service d’une Pédagogie de l’intégration, Unesco-ONPS.

Roegiers, Xavier (2005), L'évaluation selon la pédagogie de l'intégration : est-il possible


d'évaluer les compétences des élèves ?, in TOUALBI-THAÂLIBI, K. & TAWIL, S. (Dir.), La
Refonte de la pédagogie en Algérie - Défis et enjeux d'une société en mutation, Alger :
UNESCO-ONPS, pp.107-124.

ROEGIERS, X. (2003).Une pédagogie de l'intégration. Bruxelles: De Boeck


Université.

Seguin, Roger (1989). L'élaboration des manuels scolaires : guide méthodologique. Paris,
Unesco.

17
ANNEXE 3

LE LIVRE SCOLAIRE D’INFORMATIQUE POUR LA


CLASSE DE TERMINALE « A »

0
INFORM@TIQUE

Livre de l’élève

DITE 2012
1
INFORM@TIQUE
Livre de l’élève

PAR :

ABOA MENYE Rosette Laure

NDZANA NDZANA FLOSCEL

NTOMBE Danièle FLORIANE

PROMBO NDEWANG Serge Joël

Avec la collaboration de
Marcel FOUDA NDJODO

DITE 2012

2
Avant-propos
Ce manuel scolaire, que nous souhaitons compréhensible, pratique et
clair pour les élèves est aussi un manuel de recueil pour les enseignants. Il a été
conçu en conformité avec le programme officiel et les récentes instructions
méthodologiques en l’occurrence, l’approche par compétences (APC). Ce
manuel concerne les classes de Terminale littéraire de l’enseignement
secondaire général.
Les différents chapitres sont regroupés en quatre modules.
Chaque chapitre commence par une page préparatoire qui présente la
situation problème du chapitre, suivie des pages subséquentes qui présentent le
contenu du chapitre. La fin de chaque chapitre se matérialise par des exercices
d’applications afin de vérifier le niveau d’acquisition de la leçon et un résumé
du chapitre dans la rubrique « à retenir » qui est l’essentiel à retenir du chapitre.
Les activités d’intégration ici représentées sous forme de projet permettent aux
apprenants de faire un réinvestissement de l’apprentissage et de se servir de la
notion acquise pour résoudre leurs propres problèmes. Les différents chapitres
ont en moyenne une quinzaine de pages.

3
Sommaire
Avant-propos .......................................................................................................................... 3
MODULE 1 : BASES DE DONNEES ............................................................................... 6
CHAPITRE 1 : INTRODUCTION AUX BASES DE DONNEES .................................. 7
1. DEFINITIONS……………………………………………………………………………..…………8
2. SYSTEME DE GESTION DE BASE DE DONNEES (SGBD)…………………….10
3. LES MODELES DE SGBD…………………………………………………………..11
Aretenir………………………………………………………………………………….13
Exercices………………………………………………………………………………...13
CHAPITRE 2 : CREATION d’UNE BASE DE DONNEES SIMPLE ......................... 14
1. ANALYSE DES DONNEES ………………………………...………………………15
2. CORRESPONDANCE AVEC UN LOGICIEL SGBDR : LES TABLES..…………17
3. CAS PRATIQUE : CREATION D’UNE BASE DE DONNEES SIMPLE AVEC MICROSOFT ACCESS……18

A retenir……………………………………………………………………………........29
Exercices……………………………………………………………………………...…30
CHAPITRE 3 : LES SERVEURS DE BASE DE DONNEES ........................................ 32
1. NOTION DE SERVEUR DE DONNEES……………………………………………33
2. UTILISATION D’UN SERVEUR DE DONNEES……………………………….…33
3. CREER UNE BASE DE DONNEES AVEC L’OUTIL PHPMYADMIN DE MYSQL ……………...37
A Retenir………………………………………………………………………………...40
Exercices………………………………………………………………………………...40
MODULE 2 : DEVELLOPEMENT WEB....................................................................... 41
CHAPITRE 4 : SITE WEB STATIQUE ......................................................................... 42
1. DEFINITIONS DE QUELQUES CONCEPTS……..……………………………….43
2. LE HTML…………………………………………………………………………….45
A Retenir………………………………………………………………………………..50
Exercices…………………………………………………………………………….......50
CHAPITRE 5 : SITE WEB DYNAMIQUE .................................................................... 51
1. SITE WEB DYNAMIQUE ET SITE WEB STATIQUE…………………………….52
2. OUTILS DE CREATION DES SITES WEB DYNAMIQUE……………………….53
3. CREER SON PREMIER SITE WEB DYNAMIQUE………………………………53

4
A Retenir………………………………………………………………………………..67
Exercices………………………………………………………………………………...67
CHAPITRE 6 : MISE EN LIGNE D’UN SITE WEB .................................................... 68
1. NOTION D'HEBERGEMENT……………………………………………………….69
2. MISE EN LIGNE D' UN SITE WEB…...……………………………………………69
A Retenir………………………………………………………………………………..81
Exercices………………………………………………………………………………...81
MODULE 3 : LES RESEAUX .......................................................................................... 82
CHAPITRE 7 : NOTION DE RESEAUX LOCAL ........................................................ 83
1. GENERALITES SUR LES RESEAUX……………………………………………...84
2. LES TOPOLOGIES RESEAUX……………………………………………………..86
2. LES ARCHITECTURES DES RESEAUX…………………………………………..87
3. LES RESEAUX SANS FIL (WIFI)…………………………………………………..88
4. LES RESEAUX FILAIRES…………………………………………………………..90
5. LES EQUIPEMENTS RESEAUX…………………………………………………..91
6. LES SUPPORTS DE TRANSMISSION……………………………………………..93
A Retenir………………………………………………………………………………...98
Exercices………………………………………………………………………………...99
CHAPITRE 8 : CONFIGURATION D’UN RESEAU LOCAL ................................. 100
1. NOTION DE CLASSES D’ADRESSE IP………………………………………….101
2. MONTAGE D’UN RESEAU LOCAL……………………………………………...103
3. ATTRIBUTION DES ADRESSES IP………………………………………………105
4. PARTAGE EN RESEAUX…………………………………………………………113
A Retenir……………………………………………………………………………….115
Exercices……………………………………………………………………………….116
MODULE 4 : ACTIVITES D’INTEGRATIONS ......................................................... 117
ACTIVITES D’INTEGRATION NO1 ............................................................................ 118
ACTIVITES D’INTEGRATION NO2 ............................................................................ 120
WEBOGRAPHIE ............................................................................................................. 123

5
MODULE

INTRODUCTION AUX BASES DE


DONNEES

CREATION D’UNE BASE DE DONNEES


SIMPLE

LES SERVEURS DE BASE DE DONNEES

6
Chapitre

Généralement la consultation dans un hôpital se fait d’abord par l’achat


du billet de cession, qui oriente le service dans lequel le malade doit se faire
consulter. Dans ce service les infirmières ont un registre divisé en rubriques
(date, numéros, noms et prénoms, sexe, domicile, plaintes) dans lequel elles
prennent les informations concernant le malade avant de le faire passer chez le
médecin. Toutes ces d’informations forment ce qu’on appelle la base de données
des clients de cet hôpital. A partir de ce registre on peut rechercher les données
sur un patient au cas où il n’aurait pas de billet de cession lors d’une prochaine
visite médicale.
Le registre d’enregistrement des patients d’un hôpital est donc une base
de données

7
Objectifs
Définir base de données, SGBD.
Donner l’importance d’une base de données
Connaître quelques SGBD existants
Donner le rôle des systèmes de gestion de base de données

1 DEFINITIONS

Rappels
Une Donnée est un symbole ou convention aidant à la constitution d’une information.
Une Information est un ensemble de données qui peut être aussi définit comme la
signification que l’on apporte à une données.

Qu’est ce qu’une Base de données ?

La notion de Base de données peut être apparentée à une collection d’informations


avec un objectif commun. On parle de Base de données lorsque les données sont rassemblées
et stockées dans un support quelconque (papier, fichiers) et d’une manière organisée dans un
but spécifique.
Les Bases de données se retrouvent tant dans le monde réel que dans le monde
informatique. Généralement les bases de données sont constituées de données et
d’informations. Tout autour de nous, plusieurs éléments peuvent être assimilés aux Bases de
données.
Quelques exemples de bases de données

Exemple 1:
Le registre d’enregistrement des patients d’un hôpital est une base de données.
Dans ce registre les données sont stockées de manière organisée. Il est divisé en plusieurs
rubriques : Les dates pour séparer les journées. Les numéros pour identifier les patients, les
noms et prénoms du patient, son sexe, son domicile, etc.
Exemple 2 :
La structure d’une bibliothèque s’apparente à une base de données. En effet, les
livres qui représentent les informations sont rangés par thème dans des rayons ou étagères
suivant un ordre bien précis. On peut : consulter, emprunter, ajouter, enlever ou supprimer
un ou plusieurs livres.

8
Les bases de données informatiques

Une Base de Données ou encore (Data Base en anglais) est une entité dans laquelle il
est possible de stocker des données de façon structurée et avec le moins de redondance
possible, afin d’en faciliter l’exploitation. (ajout, mise à jour, recherche des donnés). Ces
données doivent pouvoir être utilisées par des programmes, par des utilisateurs différents.

En informatique, une Base de Données est un ensemble d’informations archivées


dans des mémoires accessibles à des ordinateurs en vue de permettre le traitement de diverses
applications prévues pour elles. .

Le logiciel qui manipule les bases de données est appelé système de gestion de base
de données (SGBD). Il permet d'organiser, de contrôler, de consulter et de modifier la base de
données. Les opérations sont parfois formulées dans un langage de requête tel que SQL (le
plus connu et employé pour les modèles relationnels).
La notion de Base de Données est généralement couplée à celle de réseau, afin de
pouvoir mettre en commun ces informations d’où le nom Base. On parle généralement de
système d'information pour désigner toute la structure regroupant les moyens mis en place
pour pouvoir partager des données.

Rôle d’une base de données


Une base de données permet de mettre des données à la disposition des utilisateurs
pour une consultation, une saisie ou une mise à jour tout en s’assurant des droits accordés à
ces derniers. Cela est d’autant plus utile que les données informatiques sont de plus en plus
nombreuses. Un autre avantage de l’utilisation d’une base de données est l’accès simultané de
plusieurs utilisateurs à la base. De manière générale, une base de données est utilisée pour
enregistrer des faits, des opérations au sein d'une structure telle que l’administration, les
hôpitaux, les universités, etc.…

9
2 SYSTEME DE GESTION DE BASE DE DONNEES (SGBD)
Qu’est qu’un SGBD ?
Pour mieux gérer les données et les utilisateurs dans une base de données, on fait
appel à un système de gestion de base de données (SGBD).
Un SGBD (Système de gestion de Base de données) appelé en anglais DBMS (Data
Base Management System) représente un ensemble coordonné de logiciels qui permettent de
décrire, de manipuler, de traiter les ensembles de données formant la base de données.
Un SGBD est un ensemble de services permettant de gérer les bases de données. Il
peut se décomposer en trois sous systèmes :
 Le Système de gestion de fichiers : Il permet le stockage des informations sur un
support physique (disque dur).
 Le SGBD Interne : Encore appelé MCD (Modèle conceptuel des données) ou MLD
(Modèle logique des données), définit l’arrangement des informations.
 Le SGBD externe : Il représente l’interface avec l’utilisateur. Il correspond à la
description du schéma externe ou vue.
Le SGBD doit fournir des outils pour décrire les données, et suivre son évolution c’est
ce qu’on appelle administration des données. Une des tâches principales du SGBD est de
masquer à l’utilisateur les détails complexes et fastidieux liés à la gestion de fichiers.
Rôle d’un SGBD
Un SGBD permet de gérer les données structurées et persistantes de façon intègre,
fiable, concurrente et efficace. Il permet également d’assurer la sécurité et la confidentialité
des données. C’est ainsi qu’on peut citer :

 Structuration des données : Les données doivent être bien organisées


 Persistance des données : La durée de vie des données doit être supérieure à la durée
des programmes qui les manipulent. La persistance peut être obtenue en effectuant un
stockage permanent sur le disque dur.
 Intégrité des données : Assure une vue cohérente des données on voit des accès
concurrents des données
 Fiabilité des données : Le SGBD vérifie les contraintes des données. Il gère les
transactions clients /serveur et la sécurité (mots de passe). Il récupère les données en
cas de crash logiciel (destruction du logiciel en cas de problème)
 Concurrence : Le SGBD gère les accès multi utilisateurs, notamment en cas de
modification
 Accès efficace : Le SGBD intègre les techniques spécifiques pour avoir de bonnes
performances :
- Le regroupement des données sur disque
- L’optimisation des requêtes
- Le cache mémoire
- Langage de requête comme le SQL
 Indépendance logique et physique : L’organisation physique de la Base de Données
est transparente pour le développeur d’application. Un remaniement de l’organisation
physique des données n’entraîne pas des modifications dans les programmes

10
d’application. Tous les aspects matériels de la base de données n'apparaissent pas pour
l'utilisateur, il s'agit simplement d'une structure transparente de représentation des
informations. On doit pouvoir changer la répartition des données sur le disque (une
nouvelle rubrique, un regroupement, etc..) sans modifier les programmes d’application
non concernés.
Les principales caractéristiques d’un SGBD
Un SGBD doit avoir les caractéristiques suivantes :
 Manipulabilité : des personnes ne connaissant pas la base de données doivent être
capables de décrire leurs requêtes sans faire référence à des éléments techniques de la
base de données.
 Rapidité des accès : le système doit pouvoir fournir les réponses aux requêtes le plus
rapidement possible, cela implique des algorithmes de recherche rapide.
 Administration centralisée : le SGBD doit permettre à l'administrateur de pouvoir
manipuler les données, insérer des éléments, vérifier son intégrité de façon centralisée.
 Contrôle de redondance : le SGBD doit pouvoir éviter dans la mesure du possible
des informations redondantes, afin d'éviter d'une part un gaspillage d'espace mémoire
mais aussi des erreurs.
 Partageabilité des données et sécurité de données : le SGBD doit permettre l'accès
simultané à la base de données par plusieurs utilisateurs.
 Sécurité des données : le SGBD doit présenter des mécanismes permettant de gérer
les droits d'accès aux données selon les utilisateurs.

Quelques exemples de SGBD


Il existe de nombreux systèmes de gestion de bases de données, les plus utilisés sont :
 MICROSOFT ACCESS
 Microsoft SQL Server
 MySQL
 Oracle
 SQL Server
 Inter base
 Sybase
 IBM DB2

3 LES MODELES DE SGBD


Le Modèle hiérarchique
C’est le premier modèle de SGBD. Ici, les données sont classées hiérarchiquement
selon une structure arborescente descendante de façon à ce que chaque donnée n’ait qu’un
seul processeur. Cependant, à cause de leurs limitations internes, elles ne peuvent pas souvent
être utilisées pour décrire des structures existantes dans le monde réel.

11
Le Modèle réseau
Il est presque semblable au modèle hiérarchique à la seule différence que sa
structure n’est plus forcément arborescente dans le sens descendant.

Le Modèle relationnel
(SGBDR, Système de gestion de bases de données relationnelles)
Une base de données relationnelle est une base de données structurée suivant les
principes de l’algèbre relationnel. Dans ce modèle, les données sont enregistrées dans un
tableau à n dimensions (lignes et colonnes). La manipulation de ces données se fait selon la
théorie mathématique des relations.
EXEMPLE: ACCESS

.
Le Modèle objet
(SGBDO, Système de gestion de bases de données objet)
Les données sont stockées sous forme d’objets, de structures appelées classes
présentant des données membres. Les champs sont les instances de ces classes.
EXEMPLE: ORACLE

Remarque : A la fin des années 90 les bases relationnelles sont les bases de données les plus
répandues (environ trois quarts des bases de données).

12
Le registre des patients d’un hôpital, le cahier d’enregistrement des stocks
dans un magasin sont des bases de données.
Une Base de Données en abrégée (BD) est un ensemble structuré et organisé
permettant le stockage de grandes quantités d’informations afin d’en faciliter
l’exploitation (ajout, mise à jour, recherche).
Les bases de données sont apparues à la fin des années 60.
Un Système de Gestion de Base de Données en abrégé (SGBD) est un
ensemble coordonné de logiciels qui permet de créer et gérer une Base de
A retenir Données.
Un système d'information est une structure regroupant les moyens mis en place
pour pouvoir partager des données.
Les deux modèles de SGBD les plus répandus sont : SGBD relationnel et le
SGBD objet.
ORACLE est un SGBD objet. Microsoft Access est un SGBD relationnel.

Exercices
Exercice 1 : Contrôle de connaissances

1- Définir : SGBD, BD, Système d’Information.


2- Quelle est à la différence entre Modèle relationnel et modèle objet ?
3- Citer quelques exemples de SGBD les plus utilisés.
4- Quels sont les caractéristiques d’un SGBD ?
5- Donner le rôle d’un SGBD.

Exercice 2 : Question à choix multiples


1- Parmi les logiciels suivants lequel est un SGBD relationnel ?
a) Word b) Access c) Oracle

2- Le SGBD permet de:


a) Créer des vidéos b) Créer des bases de données c) Créer des documents

3- Les bases de Données les plus répandues à la fin des années 90 sont :
a) Les bases de données réseaux b) Les bases de données Relationnelles
c) Les bases de données hiérarchiques

4- Quel est le premier modèle de SGBD mis sur pied ?


a) Le modèle réseau b) Le modèle relationnel c) Le modèle hiérarchique

5- L’interface avec l’utilisateur représente


a) Le SGBD externe b) Le SGBD interne c) Le SGBD conceptuelle

13
Chapitre

La représentation des informations d’une structure nécessite la mise sur


pied d’une Base de Données pour représenter les Données. Cependant, il est
nécessaire d’analyser les données qui sont représentées dans la base afin de
pouvoir à partir des entités, ressortir des tables, des associations entre elles
puis utiliser un SGBD pour créer la Base.
Dans cette partie du cours, pour la création de la base, l’application du
cas pratique se fera à l’aide du SGBD Microsoft Access.

Avant de créer une base de données Access, il est important connaître


les réponses aux questions suivantes :

À quoi va servir la base de données et qui va l'utiliser ?


Quelles tables (données) la base de données va-t-elle contenir ?
Quelles requêtes et quels états seront nécessaires aux utilisateurs de la base
de données ?
Quels formulaires doit-on créer ?

14
Objectifs
Initier les élèves à la création d’une Base de données simple
Analyser les différentes données pouvant être stockées dans la
Base de Données
Ressortir les différentes associations qui peuvent exister entre
deux ou plusieurs entités

1 ANALYSE DES DONNEES


L'entité
Définition
La connaissance de l'activité de l'organisation étudiée et des procédures de gestion
permet de définir les ensembles de données nécessaires à la gestion : les entités. C'est donc un
ensemble d'informations existant dans l'organisation étudiée et repérée par le responsable de
l'étude, en raison de son utilité dans la gestion.
Exemple: le service commercial comportant les produits à livrer, gère les
commandes reçues des clients. Les mots soulignés sont les entités de l'application "gestion
commerciale". Comparaison entre l'entité "commandes" et les autres : une commande
regroupe un ensemble d'informations à gérer. Habituellement une commande a une certaine
existence, une certaine matérialisation.

Les attributs de l'entité

Les informations élémentaires qui décrivent une entité (n'importe quelle entité) sont
appelées "attributs" de l'entité (ou "propriétés").

Exemple: Description d’une entité Elève


Matricule élève Nom élève Prénom élève Sexe Age
12TA4001 TONFEU LAURELLE M 16
12TA1002 NGAMENI PULCHERIE F 24

L'identifiant de l'entité

Un attribut ou un groupe d’attributs d’une entité dont la valeur particulière


(occurrence de l'attribut) permet d'identifier une occurrence de l'entité est l'identifiant de
cette entité.
Exemple: Matricule est l’attribut de l'entité Elève. Un matricule permettra
d'identifier sans ambiguïté, sans équivoque, un élève particulier. Un nom ne peut pas être
un identifiant.
Représentation de l'entité et de ses attributs

15
Nom entité
Identifiant

L'association

Définition

Une association définit un type de lien, un type de relation, entre deux ou plusieurs
entités. Ces entités constituent l’identifiant de l’association.
Dans un système d'information ou une organisation considérée, une association
correspond à une ou plusieurs règles générales d'organisation ou de logique.

Remarque : Le nom de l'association est en général un verbe.

Les attributs de l'association

L'association peut avoir des attributs propres, outre les identifiants des entités
associées.
Exemple : la note au devoir, la quantité commandée…

Une telle association est dite "porteuse de données". Les identifiants des entités
(associées) qui participent à l'association sont des attributs obligatoires de l'association. En
conséquence, ils ne sont pas notés en principe dans la représentation de l'association.

Les cardinalités
Définition
Une cardinalité, dans une association, exprime le nombre de participations possibles
d'une occurrence de chaque entité à l'association. Ce nombre étant variable, on note la
cardinalité minimum et la cardinalité maximum. Comme il y a deux entités (au moins)
associées, la cardinalité est précisée pour chaque entité.

Exemple : un éditeur gère sur un système informatique, son catalogue de livres et


leurs auteurs. Beaucoup d'ouvrages sont élaborés par plusieurs auteurs sans dépasser huit
pour le même ouvrage. Bien entendu, un ouvrage est élaboré par au moins un auteur.
Les cardinalités sont les suivantes:
Un livre est écrit par 1 à 8 auteurs.
Chaque auteur participe à l'écriture de 1 à "n" livres. "n" veut dire que le maximum n'est pas
déterminé. Le chiffre 1 veut dire que les personnes de la base auteurs sont auteurs d'au moins
"1" livre, sinon elles ne seraient pas dans la base. "1" est le minimum. Ceci est une règle de
gestion évidente implicite dans de nombreuses bases.

16
Association Editeurs
Ouvrages
IdentifiantO IdentifiantE

AttributO 1 AttributE 1
1,1 Éditer 1, n AttributE 2
AttributO 2
AttributO 3 AttributE 3

… …

Cardinalités

Entités

Représentation schématique du modèle entité/association (modèle conceptuel de


données)

2 CORRESPONDANCE AVEC UN LOGICIEL SGBDR : LES TABLES

On passe ici de la représentation simplifiée externe des données (le modèle


Entité/Association) à la représentation physique des données dans l’ordinateur (modèle
logique).
Une entité est représentée habituellement par une table. La table est un objet
informatique regroupant ici tous les individus (les occurrences) de l'entité.
La table a la forme d’un tableau à l'écran (lors de l'affichage en mode "feuille de
donnée" avec Access):
 Les colonnes ou champs: dans la table de l'entité, chaque colonne correspond à un
attribut de l'entité.
 La clé primaire: Un attribut particulier est l' "identifiant" de chaque "individu"
(occurrence), c'est à dire un numéro unique pour chaque individu. C'est la "clé
primaire" de la table.

 Les lignes: chaque ligne correspond à une occurrence de l'entité, ou


"enregistrement". Une occurrence est notée sur une seule ligne.

Règles de passage: associations de un à plusieurs


Soit une association de un à plusieurs entre les entités A et B. Le passage au modèle
logique suit les règles suivantes:
1. On crée les relations ou tables RA et RB correspondant respectivement aux entités A et B.
2. L’identifiant de A devient un attribut de B dont on appellera clé étrangère de B.

17
Règles de passage: associations binaires de plusieurs à plusieurs
Soit une association binaire n-m entre A et B.
1. On crée les relations ou tables RA et RB correspondant respectivement aux entités A et B.
2. On crée la relation ou table RA-B
3. Les clés des tables RA et RB deviennent la clé de la table RA-B

CAS PRATIQUE : CREATION D’UNE BASE DE DONNEES


3 SIMPLE AVEC MICROSOFT ACCESS

C’est une application qui fait partir du package Microsoft Office qui nous permet de
créer et de manipuler des bases de données. Les opérations sont parfois formulées dans un
langage de requête tel que SQL (Structured Query Language).
Il a pour objectifs de proposer des schémas de données faciles à utiliser, d’améliorer
l’indépendance logique et physique, de mettre à la disposition des utilisateurs des langages de
haut niveau, d’optimiser les accès à la base de données, d’améliorer l’intégrité et la
confidentialité, de fournir une approche méthodologique dans la construction des schémas.

Depuis son lancement en 1992 par la société Microsoft, Access dispose de plusieurs
versions parmi lesquelles on peut citer :

Access 1
Access 1.1
Access 2
Access 95
Access 97
Access 2000
Access XP 2002
Access 2003
Access 2007
Access 2007 SP2
Access 2010 disponible depuis le premier semestre de 2010 en version finale

D’un point de vue concret, Access (avec ses versions 2000 à 2003) convient bien à des
applications faisant intervenir jusqu’à une centaine de tables avec un maximum pratique de
100 000 enregistrements pour les tables principales. En pratique la taille maximum d’une base
Access 2003 est de 2Go. Une base de données Access est un fichier d’extension .mdb
(extension *.accdb depuis la version 2007)

Ce sur quoi va porter notre attention dans ce cours est la version Access 2007.

18
Comment créer une base de données avec Microsoft Access 2007

 A partir de la barre de tâche cliquez sur Démarrer puis sur tous les programmes
ensuite sur le dossier Microsoft Office enfin sur Microsoft Office Access 2007.

 Cliquez sur « Nouvelle Base de données » dans la fenêtre qui s’affiche.

 Dans le volet à droite, la zone « Base de données vide » apparaît, à l’endroit « Nom
de fichier », on saisit un nom pour la base de donnée et puis on clique sur Créer.

Saisir ici le
nom de la
base de
données

Cliquer ici
pour créer la
base de
données

19
 Voici l’aperçu de votre base de données vide.

Par défaut La
Base de données
avec Access
2007 se crée
toujours avec
une table
(table1)

Structure d’une base de données Access

Une base de données Access est composée d’une ou de plusieurs des tables, des
requêtes, des formulaires, des états, des macros et des modules.
On peut la représentée comme suit :

Base de données Access

Tables Requêtes Formulaires Macro Etats Modules


s

Les Tables
Définition
Une table est un ensemble de lignes et de colonnes, utilisées pour le stockage des
données.
Pour créer les tables dans ACCESS, il est nécessaire de suivre les étapes suivantes :
 Préparation de la table ;
 Création de la table ;
 Saisie des données.

Application
 Préparation d’une table
Exemple : Liste des élèves d’une classe

20
No Noms Prénoms Moyenne
1 ABOA Rosette 12
2 PROMBO Serges 19
3 NTOMBE Danielle 11
4 NDZANA Floscel 08
5 MFEGUE Françoise 15
6 SIMO Adamou 15
7 TALLA Andy 06
8 MENYE Jean 09
Dans cette table on a quatre colonnes, alors on prépare quatre champs.

Noms de champs Types de données Description du champ


No numérique Numéro de l’élève
Noms Texte Nom de l’élève
Prénoms Texte Prénom de l’élève
Moyenne Numérique Moyenne de l’élève

Le nom du champ sera invisible dans notre table. Il doit être court et ne doit comporter ni
espaces ni signes de ponctuation.

Un nom de champ doit avoir un sens comme « NomEleve ». Et non des noms de champs
comme x ou y ou fff etc.

Un « Champ » de table est un espace mémoire qui se trouve dans le disque dur de
l’ordinateur.
 Créer une table

Pour créer une table dans la base de données, on clique sur « Créer » puis sur « Mode
création » ou on fait un clic droit sur « Table1 » qui apparait à gauche de la fenêtre Base de
Données puis on clique Mode création.

Cliquer ici pour créer la


table en mode création

21
Dans la boîte de dialogue qui s’affiche, saisir le nom de la table (eleve) puis on valide sur OK.

1 Saisir le nom de
la table
2 Cliquer sur ok

La fenêtre d’une table en mode création s’ouvre.


Chaque ligne de ce tableau contient les informations de chaque champ :
- Le nom du champ de chaque table ;
- Le type de données à choisir parmi les 9 types proposés par Access ;
- La description du champ (255 caractères maximum).

Saisir les informations sur les noms du champ, les types de données et leur description puis
spécifier la clé primaire de la table.
La « Clé primaire » est un champ qui identifie de manière unique la table créée. Cliquer
sur ce
champ
pour la
définir
comme clé
primaire

Puis cliquer
sur le bouton
clé primaire
pour faire de Taper ici
ce champ No la
une clé description
primaire de du champ
cette table
Personnaliser
les propriétés Indiquer un
Taper le de chaque type de données
nom du champ
champ

Entrer les données de la table représentant la liste des élèves puis enregistrer la table.

22
Cliquer ici
pour
enregistrer
la table

Commencer à faire
votre saisie ici

Remarques

On peut créer autant de tables que l’on désire dans une Base de Données Access et
s’assurer que le nom de la table ne contient pas d’espaces, des signes de ponctuation.

Les Requêtes

Définition
Les requêtes « sélection » sont des outils destinés à extraire et à trier les données
présentes dans la base. Elles servent à manipuler les données. Les requêtes vont être utilisées
pour obtenir des données contenues dans une ou plusieurs tables à partir d’une question.
Application : (créer une requête)
Ouvrir la Base de données « essai »

Cliquer ici
pour
ouvrir la
Base de
Données
« essai »

La fenêtre suivante s’affiche puis cliquez sur « option » pour activez le contenu.

23
Cliquer ici pour
activer le
contenu

Puis la fenêtre suivante s’affiche :


1- Cliquer ici
pour
l’activation
du contenu
2- Cliquer sur
ok

Dans la fenêtre qui suit :

Cliquer ici pour


créer une
requête en mode
création

Sélectionner la
table élève en
cliquant ici

Puis cliquer sur ajouter Enfin cliquer sur fermer

24
La fenêtre suivante s’affiche, ajouter des champs

Cliquer sur un champ pour


l’ajouter et sélectionner un type
de tri

Voila des champs ajoutés

Tous les champs sélectionnés apparaîtront ici

Saisir ici le critère < 10 sur la ligne de


critère du champ « moyenne »

25
Cliquer sur le bouton Enregistrer Cliquer sur Ok

Taper un nom pour la requête

Afficher la requête

Double cliquer ici pour afficher le résultat de la requête

Les formulaires
Définition
Les formulaires vont êtres utilisés pour faciliter la saisie et la modification des
données d’une table. Ils sont des interfaces utilisateurs.
Un formulaire permet :
 D’entrer directement des données dans une table
 De modifier ou de supprimer des données d’une table
 De faire des menus et des boites de dialogue.

Application
Ouvrir la base de données créer précédemment activer son contenu afin de créer un
formulaire pour la table élève la table étant ouverte suivre les instructions suivante pour créer
le formulaire. Dans cette application nous allons utiliser seulement une méthode de création
qui est la création des formulaires à l’aide de l’assistant.

26
Pour cela
Cliquer ici et
suivre les
étapes

Cliquer ici
pour ajouter
tous les
champs

Puis cliquer
ici

Choisir une
disposition

Et cliquer ici

27
Choisir un
style

Cliquer
ici

Choisir un nom
pour votre
formulaire et
Cliquer ici

Voici l’aperçu de
votre formulaire

Remarque
On peut créer plusieurs formulaires dans une base de données.
S’assurer toujours que le nom de votre formulaire ne contient pas d’espace ni des signes de
ponctuation.

28
Les Macros
Les macros vont être utilisées pour des petites programmations d’automatisation des
tâches. C’est l’ensemble d’actions que vous pouvez utiliser pour automatiser des tâches.

Les Modules
Les Modules vont êtres utilisés pour enregistrer et stoker des programmes Access
Basic. C’est le lieu d’écriture et de stockage de programmes.

Les états
Ils permettent d’imprimer des données contenues dans les tables selon une
présentation définie en y intégrant éventuellement des calculs.

L’analyse de données est le processus qui permet de déterminer les tables qui
seront représentées dans la Base de Données.
L’entité est la représentation d’un objet du Système d’information.
L’attribut est une propriété d’une entité
L’association est une relation entre un ou plusieurs entités
Les composants d’une Base de Données ACCESS sont les tables, les requêtes,
les formulaires, les macros, les modules.
Une table peut être la représentation d’une entité ou d’une association
Les requêtes permettent d’interroger la Base de Données
A retenir
Les Formulaires permettent d’écrire une interface de saisie pour la Base
Un champ de type texte a une taille maximale de 255 caractères dans la Base de
Données ACCESS.
On ne peut créer une table sans définir sa clé primaire qui est un attribut qui
définit de manière unique la table.
Toujours éviter qu’il y’ait des redondances dans les tables dans une Base de
Données.
La taille maximale d’une Base de Données ACCESS est 2 GO

29
Exercices
EXERCICE 1 : Contrôle de connaissances

1- Définir : Entité, Requête, table, Cardinalité, Clé primaire


2- Quels sont les différents composants d’une structure d’une Base de Données ?
3- Quel est le rôle d’un formulaire ?
4- Combien de tables peut-on créer dans une base de Données ?
5- Quels sont les types de données supportées par Access ?

EXERCICE 2 : Question à choix multiples

1- Une Association est :


a) Une relation entre deux ou plusieurs attributs.
b) Un type de relation entre deux ou plusieurs entités.
c) Un type de relation entre deux ou plusieurs données.
2- Le module
a) Permet d’enregistrer les données et stocker les programmations d’automatisation.
b) Est un composant de structure d’une base de Données qui permet de stocker les
données.
c) Est le lieu d’écriture et de stockage de programmes.
3- Les types de Données supportées par Microsoft Access sont :
a) Les types alpha numériques
b) Les types analogiques
c) Les types Mémo
d) Les Types Mémo graphiques
e) Le type Numérique

4- Le sigle SQL signifie:


a) Structured Query Language
b) Language Query System
c) Structured Query Logic
5- Les formulaires permettent :
a) De créer un champ qui identifie de manière unique la table
b) De faire des menus et des boites de dialogue.
c) De saisir les informations sur les noms du champ.

30
Exercices

Exercice 3 : (Cas pratique)

Ouvrir ACCESS et créer cette table dans un BD donc la structure est la suivante :

Code -Produit Désignation Marque Prix-Unitaire


01DE Imprimante HP 35000
02DE Photocopieur Canon 255000
03DE Scanner Epson 35000
04DE Webcam Sony 6500

Nommer cette table Produit et prendre le champ Code_produit comme clé primaire
de cette table et créer un Formulaire pour entrer les données à partir d’une interface
dans cette table.

Exercice 4 : (Cas pratique)

Votre parent gère une boutique où il vend les produits des consommables
informatiques tels que les imprimantes, les cartouches d’encre, les ordinateurs etc.
1-Déterminer le ou les entités probables que l’on peut ressortir après l’analyse des
données de ce système
2-Que représentent les imprimantes, les cartouches d’encre, les ordinateurs pour la
base de Données que vous allez créer ?
3- Créer une base de données pour pouvoir gérer la boutique de votre parent.

Exercice 5 : (Cas pratique)

Créer une base de données puis une table en mode création dont la structure est la
suivante :

Clé Nom du champ Type de données Définition


# codeproduit texte (15) Le code du produit
Libellé texte (30) Le nom de produit
prix monétaire Le prix unitaire du produit
DateP Date/heure La date de péremption du produit

Nommer la base de données avec un nom de votre choix et donner le nom Produit à
la table. Cette table aura pour clé codeproduit.

31
Chapitre

Un serveur est un ordinateur qui met ses ressources à la disposition


d'autres ordinateurs sous la forme de services

Un serveur web est un ordinateur connecté à Internet qui héberge des


données et fichiers et qui gère les requêtes provenant des navigateurs des
internautes

Le serveur de base de données est un serveur qui permet le stockage et


la manipulation (recherche, tri, ajout, modification et suppression) des données
contenues dans les bases de données partagées entre les clients.

32
Objectifs :
Installer un serveur de données.
Utiliser un serveur de base de données.
Créer une base de données avec un serveur de données.

1 NOTION DE SERVEURS DE DONNEES

On appelle Serveur un ordinateur central d'un réseau informatique où sont stockées


les données et applications accessibles par les autres postes connectés. Dans le jargon
informatique, un serveur est un programme ou une machine qui offre un service à un client en
répondant à des demandes envoyées par ce dernier via Internet.

Le serveur de base de données fait partie d'un système de gestion de base de données
(SGBD) c'est-à-dire un logiciel qui manipule une base de données et qui comporte un logiciel
client et un logiciel serveur. Les demandes de manipulation de données sont souvent créées
par un logiciel de gestion sous forme de requêtes en langage SQL, puis le client les transmet
au serveur en utilisant un protocole propre au SGBD.

Les logiciels suivant : Oracle, Microsoft SQL Server ou MySQL sont des SGBD qui
comportent un serveur de base de données. Le stockage d'informations dans des bases de
données est un service d'arrière-plan (backend) offert par différents serveurs. Un logiciel
d'avant-plan (front-end) émet une demande formulée dans le langage normalisé Structured
Query Language (SQL), puis la transmet au serveur d'arrière-plan. Un serveur de base de
données répond à des demandes de manipulation de données stockées dans une ou plusieurs
bases de données.
Un serveur web est un logiciel permettant de rendre accessible via l’internet les pages
web d’un site. Le programme serveur est en attente de requêtes transmises à son attention sur
le réseau par un programme client. Quand une requête est reçue, le programme serveur
l’analyse afin de déterminer quel est le document demandé, recherche ce document et le
transmet au programme client.

2 UTILISATION D’UN SERVEUR DE DONNEES

Généralement les outils comme EASYPHP, XAMP, WAMP sont des serveurs
locales composé d’un serveur web, d’un SGBD qui intègrent un serveur de base de données et
un langage de scripts. Donc, pour utiliser le serveur de base de données, il est nécessaire que
votre ordinateur soit équipé de l’un de ces outils. Dans cette section, nous allons prendre un
cas précis de serveur local, l’installer et utiliser son serveur de données afin de pouvoir gérer
les bases de données.

33
Définition et présentation d’un serveur local : cas d’EASYPHP

EasyPHP est un paquetage regroupant quatre logiciels à savoir MySQL, PHP et


Apache permettant de créer des sites web intégrant une base de données en local.
MySQL est un système de gestion des données qui intègre un serveur de données,
PHP est une application permettant de créer des pages web dynamiques et Apache quant à lui
est un serveur web.
EasyPHP est un serveur de base de données à ne pas confondre avec Access qui est
un SGBD. Cependant on peut créer des bases de données à travers l’interface phpMyadmin
de MySQL.

Installer Easyphp

Il vous suffit dans un premier temps de télécharger la version la plus récente


d’EasyPHP sur le site www.easyphp.org.

L'installation d’EasyPHP est très simple, notamment avec l'apparition de la version


1.4 comportant un installeur automatique. Pour installer EasyPHP, il vous suffit de double-
cliquer sur le fichier téléchargé précédemment :

L'écran d'installation de EasyPHP suivant devrait apparaître, cliquez sur Next (Suivant):

L'installeur va ensuite vous demander de préciser le répertoire d'installation :

34
Puis, il va demander la création d'un groupe dans le menu démarrer.

Et enfin, il va vous récapituler les éléments de l'installation avant de procéder à la copie des
fichiers.

35
Après la copie des fichiers, EasyPHP vous présente l'écran suivant indiquant que l'installation
s'est déroulée correctement.

Démarrer Easyphp

Dans Démarrer ->Tous les programmes, sélectionnez EasyPhp. Une petite icône
apparaît à coté de l'horloge signalant le démarrage du serveur PHP-mysql. Une petite fenêtre
doit également apparaître vous signalant le démarrage des serveurs.

Cette fenêtre permet de démarrer ou d'arrêter Apache (le serveur PHP) et MySQL (la
base de données) à l'aide des boutons. Un Clic droit au-dessus de cette icône permet d’afficher
un menu déroulant contenant un ensemble de tâches pouvant être exécutées dans EasyPHP.

- L'option fichiers Log permet de lire les différents fichiers,


journaux d'événements des services en cours d'utilisation.
- L'option configuration permet de configurer les diverses
composantes d'EasyPHP.
- L'option Web local ouvre la page de votre site Web (contenu
dans C:\Program Files\EasyPHP 2.0b1\www).
- Les options arrêter et redémarrer permettent de relancer
les serveurs après modification de leurs configurations.
- L’option Administration permet d’afficher la page
d’administration d’EasyPHP.

36
CREER UNE BASE DE DONNEES AVEC L’OUTIL
3 PHPMYADMIN DE MYSQL

A l'aide du menu contextuel de l'icône, sélectionnez administration. Ceci va vous


afficher la fenêtre d’EasyPHP. Dans la fenêtre, en PHPMYADMIN, sélectionnez Gestion
BD. La fenêtre qui va vous permettre de créer, gérer, .... les bases de données en mode local.
Cette fenêtre ressemble à celle affichée ci-dessous. La partie de gauche permet d'administrer
les bases de données existantes sur votre PC, celle de droite de créer une nouvelle base de
données ou de gérer celles existantes si elles sont sélectionnées à gauche.

Commençons par créer une base de données que nous appellerons YBET par exemple
(laisser le type en Interclassement par défaut, normalement, cette possibilité sélectionne
Latin1_swedish_ci, le code de caractère par défaut des européens).

Cette partie va nous permettre de créer ensuite des tables dans la base de données
MySQL. La création peut également se faire par programmes (durant l'installation de
l'application par exemple).

37
Création d'une table

Les tables en PHP sont identiques à celles d'une table d'Access. Elles intègrent les
informations brutes, non traitées. Entrez le nom d'une table (« annonce » par exemple) et le
nombre de champs (rubriques) souhaités, à ce stade, sélectionnez 2.

La fenêtre suivante va permettre de personnaliser nos champs. Vous devez


obligatoirement entrer toutes les données.

Le nom du champ ne peut être nul, ni comporter de caractères accentués, espaces, -,


.... par contre, il accepte _
Le type de champs est sélectionné dans une liste de choix. Pour l'instant, sélectionnons
VARCHAR qui correspond à du texte.
la Taille/valeurs nous permet de déterminer la taille maximum des données à rentrer
dans les champs.
Interclassement représente le jeu de caractères par défaut si vous ne sélectionnez rien
(préférable). Sinon, vous pouvez sélectionner Latin1_swedish_ci. Si le jeu de
caractères n'est pas démarré dans PHPMYADMIN, vous recevrez néanmoins un code
d'erreurs.
L'attribut peut être rien, unsigned ou Unsigned zerofill. Les 2 dernières valeurs
s'utilisent uniquement pour des types de champs spéciaux.
Null permet de définir si le champ peut être null (vide) ou non.
Défaut permet de donner une valeur par défaut au champ.
permet de déterminer si le champ est ou non une clé primaire. Dans ce cas, la
valeur du champ sera unique dans la table. Aucun enregistrement n'aura la même
valeur dans ce champ, les tris sont également plus rapides.
index permet d'augmenter les vitesses de traitement (tri) dans la table. La clé
primaire est également un index.
unique permet de spécifier que le contenu est unique dans l'ensemble du champ.
Contrairement à l'index, elle n'augmente pas la vitesse de traitement.
permettent d'indexer des textes complets. Cette possibilité ralentit la table pour de
longs champs.

Pour l'instant nous allons créer 2 champs de type VARCHAR (caractères de tailles variables)

code, de taille 10 et non null. Unique


titre, de taille 30 et non null.

N'oubliez pas de sauvegarder la table. La fenêtre suivante donne ceci :

38
permet d'éditer (modifier) la table.
Le bouton permet de supprimer le champ

Les types de champs

Nous venons de créer 2 champs. Dans notre exemple, nous avons choisi le type
VARCHAR (type caractère à taille variable). Cette formation va nous permettre d'étudier les
autres types sous MYSQL.

Les champs de types caractères


Types Description
CHAR Chaîne de caractères fixe, nombre de caractères obligatoire. Les caractères
non inclus seront remplacés par des espaces.
VARCHAR Chaîne de caractères de longueur variable
TEXT Zone de texte standard (mais accepte toute sorte de données comme des
images), insensible à la casse
TINYTEXT Petite zone de texte, insensible à la casse
LONGTEXT Grande zone de texte, ne différencie pas majuscule / minuscule
ENUM Liste de choix multiples

Les types CHAR et VAR CHAR ne sont pas sensibles aux majuscules et minuscules:
"Table"="table". Pour rendre ces données sensibles à la casse, utilisez l'option [Binary] lors de
la création du champ.

Les champs numériques


Types Description
INT Entier standard
FLOAT Décimal de simple précision
SMALLINT Entier petit
DECIMAL, NUMERIC Décimal sous forme de chaîne

Pour les champs de type entier, vous pouvez utiliser l'option Signed (par défaut) pour
déterminer des valeurs négatives ou positives ou Unsigned (uniquement des valeurs
positives). L'option ZEROFILL assure l'affichage des zéro.

Dates et heures
Types Description
DATE Date. Par exemple 2008-03-06, format anglophone
TIME Heure. Par exemple 10:25:59
DATETIME Date et heure. Par exemple 2006-03-06 10:25:59
YEAR Année, exemple 2008

39
Un Serveur de base de Données est un logiciel permettant à des clients
d'accéder à des bases de données.
Un serveur web est un logiciel permettant à des clients d'accéder à des
pages web c'est-à-dire à des fichiers au format HTML à partir d'un
navigateur (aussi appelé browser) installé sur leur ordinateur distant.

EasyPHP regroupe les applications suivantes :

le serveur web Apache


le serveur de bases de données MySQL
A Retenir le serveur d'application PHP
l'outil phpMyAdmin permettant de gérer des bases MySQL

Les tables en MySQL sont identiques à celles d'une table d'Access.

Pour vérifier si EasyPHP fonctionne, il vous suffit de taper dans votre


navigateur préféré : http://localhost ou http://127.0.0.1

Exercices
EXERCICE 1 : Contrôle de connaissances
1. Définir : serveur de base de données, serveur web, Mysql
2. Comment procéder pour démarrer easyphp ?
3. Quel serveur de base de données utilise easyphp ?
4. Citer quelques types qu’on rencontre dans Mysql
5. Quel est le rôle de l’outil phpMyAdmin ?

EXERCICE 2 : Question à choix multiples


1. Parmi les éléments suivants lequel est un serveur web ?
a) Mysql b) apache c) Easyphp

2. Parmi les éléments suivants lequel est un serveur de base de données ?


a) Access b) JEE c) Easyphp

3. Lequel de ces types de champ ci-dessus retrouve-t-on dans le logiciel Access :


a) Date/heure b) varchar c) text

4. Les tables d’Access sont identiques aux tables de l’application suivante :


a) Postgree b) php c) Mysql

5. L'outil phpMyAdmin permettant de gérer des bases dans l’application :


b) Access b) JEE c) Easyphp

40
MODULE

SITE WEB STATIQUE : RAPPELS SUR LE HTML

SITE WEB DYNAMIQUE

METTRE EN LIGNE UN SITE WEB

41
Chapitre

Une page web est généralement présentée comme un document. En tant


que tel, elle peut contenir du texte, des images, des tableaux, des diagrammes,
etc. ce document est conçu en général grâce au HTML d’où parfois le nom de
document HTML.

42
Objectifs :
Connaitre quelques concepts de base
Créer des sites web statiques
Acquérir des pré-requis pour aborder les sites web dynamiques

1 DEFINITIONS DE QUELQUES CONCEPTS

Notion d’algorithme

Un algorithme est une méthode ou un schéma de résolution d’un problème. En


d’autres termes une succession d’opération permettant de résoudre un problème.

L’algorithmique=science des algorithmes

Notion de programme

Un programme est l’expression d’un algorithme dans un langage donné (langage de


programmation, langage naturel,…)

Un code est un morceau de programme.

Un microprogramme est un programme incorporé dans un appareil informatique. Il


est souvent gravé sur une puce dans l’appareil.

Un logiciel système (ou Système d’exploitation) est un programme pour assister,


coordonner le fonctionnement d’un ordinateur.

Exemple : Windows XP, Windows 7

Un logiciel est un ensemble de programmes installés dans l’ordinateur et assurant un


traitement particulier de l’information.

Un Bug est un défaut de construction dans un programme.

Notion de langage de programmation

Un langage de programmation est un ensemble de vocabulaire et des règles de


ponctuation destinées à traduire des programmes en un langage compréhensible par la
machine. C’est un ensemble de programme permettant de créer d’autres programmes.

Exemple : HTML, JAVASCRIPT, JAVA, WEBDEV, PASCAL, C, C++, WINDEV…

Qu’est ce que la programmation ?


Elle consiste à créer des programmes à partir des langages de programmation.
43
Qu’est ce qu’un script ?

Un script est une portion de code qui vient s’insérer dans une page HTML et destiné à
réaliser une action. Le code du script n’est pas visible dans la fenêtre du navigateur.

Qu’est ce qu’un applet ?

C’est un script qui est compilé sur le serveur et chargé par le navigateur pour
augmenter l’interactivité et les fonctionnalités de l’interface visuelle.

C’est quoi un navigateur web (Browser) ?

C’est un logiciel conçu pour afficher les pages web. Les plus utilisés sont : mozilla
Firefox, Internet Explorer, Netscape Navigator, Google chrome, safari et opera.

Un navigateur est constitué des modules divers réalisant des fonctions bien
déterminées :

- un interpréteur d’url
- un interpréteur du code HTML ou XHTML
- un interpréteur de langage de script (JavaScript, VB Script,…)
- un environnement d’exécution d’applications (Applet JAVA, ActiveX, Plugins)
- une barre d’outils

NB : un plugin est un module logiciel qu’on greffe sur une application pour lui ajouter des
fonctions. Exemple : onglet facebook sur une fenêtre de navigateur.

Un site web ?

Un site web est un ensemble de pages web reliées par des liens hypertextes, auquel on
accède sur le web par une adresse unique appelée URL (Unified Ressource Locator). Les sites
web sont nombreux sur la toile et peuvent être distingués les uns des autres de par leurs
fonctionnalités. On distingue :

- Les sites vitrines : ce sont des sites qui présentent une activité, un métier, une
compétence. L’accent est mis sur l’identité visuelle du site, son ciblage. Exemple :
www.minfopra.org.cm
- Les sites associatifs : ce sont des sites qui présentent les activités de leur association
ou de leur club. Les fonctions sont relatives à la publication d’articles ou de
nouvelles. Exemple : www.bagam.org
- Les blogs : ce sont des plateformes internet ou le rédacteur publie, à la manière d’un
journal de bord, ses sujets personnels très régulièrement. Exemple:
www.promboserge2010.blog4ever.com
- les forums : ce sont des sites web orientés discussions sur une thématique donnée.

44
- les sites de publications : ce sont des sites orientés publications d’articles, gestion de
contenus. Les pages sont regroupées en rubriques thématiques sur un sujet donné.
Exemple : www.obc.cm

2 LE HTML

Définitions

Le HTML (« HyperText Mark-Up Language ») est un langage de balise dont le rôle


est de créer des pages web pouvant être lues par des navigateurs.

C'est un langage de description de données, et non un langage de programmation. Il


est figé c'est-à-dire qu'une fois le document chargé dans le navigateur, il ne répond à aucune
action de l'utilisateur sur le contenu de la page.

Une balise HTML est un élément que l'on va ajouter au texte de départ pour dire au
navigateur de quelle manière l'afficher. Elle n'est pas affichée telle quelle dans le navigateur,
elle est interprétée par celui-ci. Elle est toujours délimitée par les signes < (inférieur à) et >
(supérieur à). Exemple : <html>Structure d'un document HTML

Le langage HTML permet notamment la lecture de documents sur Internet à partir de


machines différentes, grâce au protocole HTTP (Hyper Text Transfert Protocol).

Structure d'un document HTML

Un document HTML commence par la balise <HTML> et finit par la balise


</HTML>. Il contient également un en-tête décrivant le titre de la page, puis un corps dans
lequel se trouve le contenu de la page. L'en-tête est délimité par les balises <HEAD> et
</HEAD>. Le corps est délimité par les balises <BODY> et </BODY>. Voici la structure
d’un document HTML :

<HTML>
<HEAD>
<TITLE>Titre de la page</TITLE> En-tête
</HEAD>

<BODY>
Corps
Contenu de la page
</BODY>
</HTML>
Les commentaires
Tout texte commençant par <!-- et se terminant par --> ne sera pas interprété par le
browser (navigateur), donc pas affiché. Cela sert à l’auteur du document pour commenter son
fichier source.

45
Remarques

Les balises HTML ne sont pas sensibles à la casse, c'est-à-dire qu'elles peuvent être
saisies indifféremment en minuscules ou en majuscules !

Les balises HTML fonctionnent par paire afin d'agir sur les éléments qu'elles
encadrent. La première est appelée « balise d'ouverture » (parfois balise ouvrante) et la
seconde « balise de fermeture » (ou fermante). La balise fermante est précédée du caractère /:
A titre d'exemple, les balises <b> et </b> permettent de mettre en gras le texte qu'elles
encadrent : <b> Ce texte est en gras </b>

Les balises HTML peuvent parfois être uniques : la balise <br> représente par
exemple un retour à la ligne.

Quelques balises importantes du HTML

<HTML>
Tous les documents HTML commenceront par la balise <HTML> et se termineront
par la balise </HTML>
<HEAD>
Le titre du document, les scripts JavaScript seront généralement inclus dans une
zone de prologue ou d’entête : <HEAD> Cette zone se termine par </HEAD>.
<TITLE>
Un texte qui apparait dans la zone titre du navigateur est défini par la balise
<TITLE>. Il faut noter que ce titre est souvent négligé au détriment d’une zone de titre
enrichie d’images et de logos que l’auteur situe au début du document.
<BODY>
Entre la balise ouvrante <BODY> et la balise fermante </BODY> réside tout le
reste du document.
<ADDRESS>
Le bloc adresse est un élément prévu pour indiquer toute information concernant
l’auteur du document (adresse, téléphone, email, etc.…). Il peut être inséré à n’importe quel
endroit du document, l’habitude sur le web est de mettre cette zone à la fin du document. Les
navigateurs affichent généralement le texte compris entre les balises <ADDRESS> et
</ADDRESS> en italique
<Hn>
C’est la balise affectant la taille des caractères dans laquelle n varie de 1 à 6. Les
plus gros ont la valeur 1 et les plus petits la valeur 6.
Exemple : <TITLE> <H1> BIENVENU EN TERMINALE A </H1> </TITLE>
<br>
Cette balise permet d’aller à la ligne. C’est une balise vide, c'est-à-dire il n’ya pas de
balise de fin. (</br> ne s’utilise pas).

46
<p>
C’est une balise qui provoque le passage au paragraphe suivant. Tout comme <br>,
elle est également vide.
<Hr>
Cette balise permet de tracer un trait en travers de la page avec différents réglages
rendus possibles par les attributs size (épaisseur du trait), width (longueur du trait, align
(position du trait), noshade (supprime l’effet 3D).

Les listes

Elles servent, comme leur nom l'indique, à créer une liste d'items, plus précisément à
les énumérer, comme dans le cas d'un sommaire par exemple.
Les listes descriptives
Elles sont délimitées par la balise <dl> qui comprend une liste de termes à définir
représentés par la balise <dt> qui peuvent avoir une ou plusieurs définitions elles-mêmes
encadrées par la balise <dd> (une pour chaque définition).
Exemple
<dl>
<dt>Oreiller</dt>
<dd>Pièce de literie bourrée de plumes, de duvet, de crin... destinée à soutenir la tête pendant
le repos.. </dd>
<dt>Puce</dt>
<dd>Insecte de très petite taille se déplaçant par sauts.</dd>
<dd>Marché où l'on vend des objets d'occasion.</dd>
</dl>

Résultat

Les listes non numérotées

Elles sont démarquées par la balise <ul> et chacun des items est entouré de la balise <li> :
Exemple
<p>Ma liste de courses :</p> Résultat
<ul>
<li>Champignons</li>
<li>Avocat</li>
<li>Dentifrice</li>
<li>Céréales</li>
</ul>

47
Les Listes numérotées

Elles sont introduites par la balise <ol> et chacun des items est encadré par la balise <li>

Exemple Résultat

<p>Top 3 du tiercé :</p>


<ol>
<li>Jolly</li>
<li>Tonnerre</li>
<li>Tornade</li>
</ol>

Style de caractères

Les balises suivantes nous permettent de donner un style à nos caractères dans un
document html :
<b> Ce texte s'affichera en gras </b> ; <I> Ce texte s'affichera en italique </I>
<u> Ce texte sera souligné</u> ; <s>Ce texte sera barré. </s> ;
<sup>Ce texte sera en exposant. </sup> et <sub> Ce texte sera en indice. </sub>

Les liens

La balise <A> permet de décrire les liens hypertexte dans un document html</A>
Lien vers un document

L’attribut utilisé dans ce cas est href. Exemple : <A href = "adresse ou
url">…</A> ; <A href = "#label">…</A>. Le texte situé entre <A href …> et </A> est
appelé ancre et une zone cliquable. Exemple : <a href="http://www.commentcamarche.net">
Comment ça marche? </a>.

Lien vers un pont d’entrée dans un document

L’attribut utilisé ici est Name, et le texte n’est pas une zone cliquable. L’extrémité
d’un lien peut être : un fichier html, une image, un film ou un texte. Il existe 03 événements
associés aux liens : onmouseover, onmouseout et onclik.

Insertion d’image

La balise <img> permet d’inclure une image. Elle sera complétée par l’attribut SRC
qui permet de donner l’adresse du fichier graphique contenant l’image :

Exemple : <img SRC=/repertoire/sousrepertoire/fichier_graphique.gif>

48
Mise en page

La balise <font> permet de régler la taille, la couleur, le type(ou la police) des


caractères d’un texte. Exemple : <font size=7 face="TimesNewRoman" color="green">

<body bgcolor ="blue"> permet de donnée une couleur de fond de la page


<body background ="fichier_graphique.gif"> place l’image
(fichier_graphique.gif) en arrière plan
<body text ="black"> permet de contrôler la couleur du texte
Exemple : <body bgcolor="blue" text ="yellow" link="red">

Feuille de style

La balise <style> permet de définir les styles d’une page html </style>. L’attribut type
prendra la valeur text/javascript.

Les Tableaux

Un tableau est définit entre les balises <table> et </table> puis enrichie par les
attributs border (taille du trait du tableau), cellpaging (taille de la cellule du tableau),
cellspacing (taille des espace entre les cellules), width (largeur du tableau).

<caption>donne le titre d’un tableau</caption>


<TH>définit les cellules d'en-tête </TH> (pour Table Header : En-tête de tableau)
<TR>définit une ligne du tableau </TR>
<TD>définit une colonne du tableau</TD>

Voici un exemple de tableau HTML :

<TABLE BORDER="1">
<CAPTION> Notes d’un eleves </CAPTION>
<TR> Ce code donne le résultat suivant :
<TH> Elèves</TH>
<TH> Français</TH> Notes d’un eleves
<TH> Mathématiques</TH> Elèves Français Mathématiques Informatique
<TH> Informatique</TH>
Prombo 08 15 19
</TR>
<TR>
<TH> Prombo </TH>
<TD> 08 </TD>
<TD> 15 </TD>
<TD> 19 </TD>
</TR>
</TABLE>

49
Comment tester les documents html
- On édite les fichiers html dans n’importe quel éditeur de texte (simpletext, blocnotes…)
- On écrit le code html
- On l’enregistre sous un nom avec l’extension.html
- On appelle un navigateur internet explorer par exemple pour afficher le document html (la
page web).

Le langage HTML est un langage de balises.


Un document HTML est un fichier de type texte : pour le créer, il suffit d'ouvrir
bloc-notes, de saisir les balises HTML et le contenu.
A Retenir Lors de l'enregistrement du document HTML, l'extension (le type de fichier) doit
être modifiée de «.txt » en « .html »

Pour visualiser le contenu d’un document HTML, il suffit de l’ouvrir à l’aide d’un
navigateur (ou Browser) en double cliquant sur le nom du fichier « *.html »

Exercices
Exercice 1 : Contrôle de connaissance
1. Citer 03 (trois) principaux navigateurs utilisés pour exploiter un document Web.
2. Qu’est ce qu’une balise HTML ? Citer 04 (quatre) exemples de balises fermantes, puis 03
(trois) exemples de balises ouvrantes tout en donnant leur description.
3. Donner brièvement le rôle d’un attribut ainsi que sa syntaxe
Exercice 2 : Cas pratique
1. Créer un fichier HTML avec un éditeur de texte bloc-notes, copier-coller la structure du
document HTML proposée dans le cours, puis ajouter un titre au document, un titre de
paragraphe de niveau 1 et l'enregistrer en «index.html ».
2. De la même façon, créer un second fichier HTML dans laquelle vous insérez une image de
votre choix, puis enregistrez le fichier sous le nom de «photo.html ».
3. A l’aide des balises données dans le cours, ajouter un paragraphe au fichier
« index.html » et y insérer un lien vers le fichier « photo.html ».
4. Ouvrir le fichier « index.html » et tester le lien vers le fichier « photo.html
Exercice 3 : Cas pratique
A l’occasion de la fête de la jeunesse, votre chef d’établissement vous demande de
concevoir un site web pour informer les personnes en visite dans votre école des activités
menées au sein de l’établissement durant toute la semaine de la jeunesse.
1. Proposer une démarche de conception, qui devra par exemple indiquer les différentes
rubriques à consulter, le nombre de pages utilisées, etc.
2. Enrichir les pages avec des images qui illustrent les textes proposés.

50
Chapitre

Votre père veut construire une nouvelle maison mais il ne sait pas comment
s’y prendre. Il n’a pas de connaissances en maçonnerie, en électricité ou encore en
décoration, mais il a tellement envie de cette nouvelle maison !
Il prend contact avec plusieurs maîtres d'œuvre et l'un d'eux a particulièrement
retenu son attention: il s'occupe de la construction des bâtiments et lui fournit une
maquette détaillée de sa maison ainsi que la décoration. Il ne lui reste plus qu'à
meubler.
La maison c'est un site web, le maître d'œuvre c'est un outil de création de
site web dynamique, le maçon c'est l'environnement de travail PHP/MySQL, la
décoration c'est le design de votre site, quant aux meubles, il s'agit du contenu
même du site.

51
Objectifs :
Définir site web dynamique
Connaitre les outils de création de sites web dynamiques
Installer et Configurer un outil CMS
Utiliser un CMS pour créer un site web dynamique

INTRODUCTION

Supposons que vous avez crée un site web pour gérer une boutique et qu’à la longue
on voudrait garder les informations sur le nombre de visiteurs du site, créer une messagerie où
les visiteurs pourront créer et garder leurs messages dans le site. Ceci ne peut se faire qu’en
créant une base de données qui va enregistrer de temps en temps les informations concernant
les visiteurs et la rendre immédiatement accessible aux autres. Tout ceci ne peut se faire avec
un site statique d’où la notion de site dynamique.

1 SITE STATIQUE ET SITE DYNAMIQUE

Un site statique est généralement un ensemble de pages Web stockées sur un serveur
Web. Aucun traitement n'est effectué du côté du serveur, qui ne fait qu'envoyer un ensemble
de fichiers (HTML, images) au navigateur de l'utilisateur final. Le contenu d'un site dit
statique est codé dans les pages HTML, où l'on pourra trouver pêle-mêle du code HTML, du
JavaScript, du flash... Autant dire que la mise à jour s'annonce délicate voire périlleuse pour
qui n'a pas quelques notions de base en HTML. Certes, il existe des éditeurs HTML, il n'en
reste pas moins que la maintenance d'un tel site est coûteuse en temps et peu flexible sur de
gros sites; pour ajouter un lien de navigation, il faudra par exemple éditer plusieurs fichiers
HTML du site. Pour des sites de quelques dizaines de pages, le site statique est le mieux
adapté.
Un site dynamique est généralement associé au couple PHP/MySQL. Le contenu du
site est désormais stocké dans une base de données (MySQL par exemple), il est donc séparé
de la «présentation», c'est à dire la partie du code en charge de la restitution des données dans
le navigateur de l'utilisateur final.
Le serveur Web reçoit une requête HTTP émise par le visiteur, il interroge la base de
données puis construit une page de résultat qu'il restitue au visiteur via le navigateur.

52
La page restituée pourra être différente en fonction de l'utilisateur connecté sur le site (accès
autorisé ou pas à certaines parties du site par exemple). Le contenu du site pourra être mis à
jour dynamiquement; par exemple, pour une page listant les articles de votre site, vous n'aurez
à pas ajouter manuellement un lien vers un article fraîchement créé. Tout ce traitement est
effectué par le serveur Web.

2 OUTILS DE CREATION DES SITES WEB DYNAMIQUES

Dans les éditeurs de sites web, deux catégories peuvent être distinguées :
Les éditeurs classiques
Ils sont semblables à des outils de mise en page tels que Adobe Golive, 1st page 2000,
FrontPage avec ces types d’outils, vous démarrez comme dans un outil de
PAO(Programmation Assistée par Ordinateur) à partir d’un ou de plusieurs pages blanches
dans lesquelles vous ajoutez du texte, des images, des animations flash, des vidéos, un Plug in
(procédure que l’on ajoute dans une application qui existe déjà), l’ensemble est mis en page et
les liens HyperText et les référencements y sont ajoutés. Dans ce cas les choses deviennent
très compliqués quand on veut ajouter des éléments dynamiques (forum, compteur de visites,
système de menu) d’où la nécessité de créer une base de données et de l’administrer (tâche
longue, fastidieuse et peu évidente) en plus pour faire n’importe quel modification vous
deviez d’abord modifier le document original sur le disque dur puis le mettre en ligne à
nouveau.
Les outils CMS (Content Management System)
Pur produit du monde du logiciel libre ce sont des types de portails web avec des
rubriques, une mise en page et des icônes proposées par défaut. Administration (les
modifications et gestion) se feront non dans les fichiers web mais à partir de la fenêtre
d’administration spécifique.
Ici l’inconvénient réside dans la structure de base (rubrique, mise en page, style
graphique et icône) souvent non personnalisé. Mais le grand avantage réside dans les éléments
dynamiques fournis à savoir : forum, moteur de recherche, système de news, compteur de
visite, messagerie, etc.
Un CMS est un logiciel web qui permet à toute personne ne connaissant pas la
programmation en JavaScript, PHP,… de créer facilement un site internet dynamique.
Quelques exemples de CMS : SPIP, Joomla, Drupal, eZ Publish, logz
Dans ce cours nous allons utiliser un outil CMS (Joomla) pour nous appliquer à la
création des sites web dynamiques.

CREER SON PREMIER SITE WEB DYNAMIQUE : CAS PRATIQUE


3 AVEC JOOMLA

Joomla! est un système de gestion de contenu libre, open source et gratuit nous
permettant de créer facilement des sites web dynamiques. Il est écrit en PHP et utilise une
base de données MySQL. Pour l’utiliser il faut d’abord le télécharger et l’installer dans votre
ordinateur.

53
Téléchargement du package d'installation Joomla!
Les deux sites officiels pour récupérer la version récente de Joomla! sont :
 Le site Joomla! France à l’adresse http://www.joomla.fr où vous trouverez des
packages intégrant les langues anglaises et françaises.
 Le site Joomla! à l’adresse http://www.joomla.org où vous trouverez des packages
intégrant la langue anglaise mais aussi, dans l’espace Communauté, toutes les
nouvelles de par le monde et les packages langues : http://community.joomla.org/

NB : Avant de commencer il faut s’assurer qu’un serveur web est installé dans votre machine
avant de commercer l’installation de Joomla et la création de son site. Pour ce cas pratique nous
utiliserons le package EasyPHP 2.0b1 (Suite Apache-MySQL-PHP). Dans le module précédent
nous avons montré comment il s’installe.

Transfert des sources d'installation vers le serveur web

Pour le faire on va à l'endroit où l’on avait installé le serveur web et on crée un


répertoire sitejoomla dans le dossier www. (C:\Program Files\EasyPHP 2.0b1\www)
Une fois ce sous répertoire sitejoomla créé, il vous suffit de récupérer le package
d'installation Joomla! que vous avez téléchargé puis copier et le décompressez dans le sous
répertoire que vous venez de créer.

Lancement de l'installation de Joomla

ATTENTION: le processus d'installation s'effectue sur plusieurs pages. Une fois que vous
avez cliqué sur le bouton Suivant pour passer d'une étape à l’autre, ne revenez pas en arrière
avec les boutons de navigation de votre navigateur ! Vous risqueriez de rencontrer des
problèmes qui vous obligeraient à reprendre toute la procédure d'installation depuis la création
de la base de données.

54
Lancez votre navigateur et saisissez l'adresse complète de votre site :
http://localhost/sitejoomla ou http://127.0.0.1/sitejoomla

Étape 1 : Choix de la langue d'installation

Choisir la langue
d’utilisation

Joomla! vous propose le français comme langue par défaut. Si cela vous convient,
appuyer sur le bouton Suivant en haut à droite. Sinon, choisissez une autre langue avant
d'appuyer sur le bouton Suivant.
Étape 2 : Pré-installation

2
Information des
outils nécessaire
sur le serveur
web

55
A cette étape est effectué un contrôle de la configuration du serveur web. Ne tenez pas compte
des avertissements en rouge pour l'instant. Continuez en cliquant sur le bouton Suivant.

Étape 3 : Licence

Joomla est sous licence GNU

Description de
la licence GNU

Prenez connaissance de la licence d'utilisation GNU/GPL puis cliquez sur le bouton Suivant.

Étape 4 : Configuration de la base de données

56
Saisir ici le Nom d’utilisateur et mot de passe d’accès à la base

Saisir ici le nom de la base de données

A cette étape l'assistant d'installation va automatiquement créer la base de données utilisée par
Joomla! Renseignez les Paramètres de base selon les recommandations fournies ci-après
puis cliquez sur le bouton Suivant.
- Nom du serveur de base de données localhost
- Nom de l'utilisateur de la base de données root
- Mot de passe de l'utilisateur de la base de données
pas de mot de passe avec la version 2.01 d’easyphp
mysql avec la version 3.0 d’easyphp
- Nom de la base de données basejoomla

REMARQUE :
Si vous faites une réinstallation de Joomla et que la base de données existe déjà,
reprenez les paramètres de la base existante ; le programme d’installation détectera la base de
données existante et se connectera dessus. Par contre, selon les choix faits dans la fenêtre
Paramètres avancés, le programme d’installation supprimera les tables de l’ancienne base de
données ou les renommera : le suffixe jos_ sera remplacé par le suffixe _bak … Ceci revient
à les sauvegarder, mais cette sauvegarde est difficile à réutiliser.

Étape 5 : Configuration FTP

57
5

Joomla! peut prendre en compte le transfert de fichiers, mais en local vous n'en n'avez pas
besoin ... Alors cliquez sur le bouton Suivant.

Étape 6 : Configuration générale

Saisir ici le nom du site


Saisir votre Adresse
email ici et un mot de
passe pour
l’administration du site
6

Les choses sérieuses commencent :


 dans le premier bloc, saisissez le nom du site en clair : c'est ce nom qui apparaîtra
dans le titre de la page de votre navigateur.

58
 dans le second bloc, saisissez l'adresse email de l'administrateur ; ceci vous permettra
de tester certaines fonctions comme l’envoi de mail vers un contact.
 saisissez aussi le mot de passe pour l'administration du site.

Attention! Il s'agit du mot de passe associé au compte Admin, le super administrateur ! Sans
lui vous ne pourrez pas accéder à l'interface d'administration de votre site.

 dans le troisième bloc, cliquez sur le bouton Installer des données d'exemple et
cliquez sur le bouton Suivant.

Étape 7 : Terminer

Cliquer ici pour accéder au site

Accéder ici l’administration de votre site


site

Vous êtes arrivés à la dernière étape de l'assistant d'installation. Avant de cliquer sur
les boutons Site ou Admin un message vous invite à supprimer le répertoire d'installation
Joomla!... Supprimons donc le répertoire sitejoomla/installation avec le gestionnaire de
fichiers.
Ceci étant fait vous pourrez retourner dans votre navigateur Web et cliquer sur le bouton
Site pour visiter votre tout nouveau site Web.
Pour accéder à votre site, saisir dans la barre d’adresse de votre navigateur
http://localhost/sitejoomla ou http://127.0.0.1/sitejoomla et valider sur entrer
Pour accéder à l’administration de votre site, saisir dans la barre d’adresse de votre
navigateur http://localhost/sitejoomla/administrator ou
http://127.0.0.1/sitejoomla/administrator et valider sur entrer.

59
4 L’ADMINISTRATION D’UN SITE

L’accès à l’administration du site


Si vous souhaitez découvrir l’envers du décor, il vous suffit de saisir dans votre
navigateur l’adresse pour accéder à l’administration du site, précisée ci-dessus.

Vous arrivez sur une page d’identification, où vous devrez utiliser le compte admin et
le mot de passe que vous avez choisi à l'Etape 3 de l’installation de Joomla! et appuyer sur le
bouton Connexion.
La page d'accueil de la console d'administration
Une fois identifié, la page suivante s’affiche :

60
 La barre de menus vous permettra de naviguer facilement dans la console
d’administration.
 La page d'accueil comprend le Panneau d'administration avec des raccourcis vers
les fonctions les plus courantes ; ces fonctions sont aussi accessibles à partir de la
barre de menus.
 A droite de cette page d'accueil, vous trouvez un certain nombre d'informations
génériques (utilisateurs connectés, derniers articles publiés, statistiques) classées par
onglet.

Remarque :
Tous les éléments qui composent la page d’accueil de la console d’administration sont
des modules administrateur que vous pourrez choisir de dépublier (sauf la barre de menu !) si
vous ne souhaitez pas qu’ils soient affichés (Il vous suffit d'aller dans les menus suivants :
Menu Modules > Modules Administrateur).
A tout moment vous pouvez retourner sur la page d'accueil de la console d'administration en
cliquant sur Accueil tout à gauche de la barre de menus.

Pour revenir à cette page d'accueil, il vous suffit de choisir dans la barre de menus les items
suivants : Site > Panneau d'administration.

Une autre page


Cliquez par exemple sur le menu Contenu et choisissez l’élément Gestion des articles ; la
page suivante s’affiche :

Toutes les pages de la partie administration ont la même structure :


 Tout en haut la barre de menus,
 En dessous, une barre d'infos avec le nom de la fonction utilisée – Gestion des
articles dans l’exemple ci dessus - et les boutons de commande associés à cette
fonction.
 Ensuite, généralement, un ensemble de filtres pour n’afficher qu’une partie des items.
La barre de menu

Vous trouvez à gauche l'accès aux principaux menus. A droite, vous avez accès aux fonctions
suivantes :

 : ce bouton vous permet de visualiser votre site, en ouvrant une


nouvelle page dans votre navigateur. Vous pouvez ainsi faire des modifications dans

61
la console d’administration (ajout de module, de lien dans un menu, modification du
CSS…), et ouvrir avec cette fonction une nouvelle fenêtre afin de visualiser les
modifications apportées au frontend.

 : une icône avec le nombre de messages privés reçus. En appuyant sur cette
icône, vous accédez à un système de messagerie privée pour communiquer avec les
autres administrateurs du site, si vous êtes plusieurs à l'administrer).

 : une icône avec le nombre d'utilisateurs connectés en ce moment sur votre site.

 : tout au bout à droite de la ligne de menu vous trouvez un lien


Déconnexion sur lequel vous devrez cliquer pour fermer votre session administrateur
; c’est plus propre et plus sécurisé que de fermer la fenêtre de votre navigateur, même
si la session se ferme automatiquement après 15 minutes d’inactivité (paramètre
réglable dans la Configuration du site).
La barre d’infos
Chaque bouton est constitué d’un icône avec un libellé en dessous ; les boutons placés
dans la barre d’infos dépendent de la fonction utilisée
Quelques règles de base
Avec un outil comme Joomla!, vous ne pouvez pas utiliser les boutons Page Suivante
et Page précédente dans votre navigateur lorsque vous faites la mise à jour de votre site ! Il y
a une base de données à gérer derrière …
Donc, un seul mot d'ordre : utilisez les boutons Sauver / Annuler lorsque vous effectuez une
modification sur votre site (modification de la configuration générale, de la configuration
d’un composant, création d’une catégorie, d’un article…),

 Vous êtes sûr de votre affaire… alors vous cliquez sur le bouton Sauver,

 Vous n’êtes pas sûr de ce que vous avez fait ou alors vous êtes perdu, vous
cliquez sur le bouton Annuler, mais pas sur le bouton Page Précédente de votre
navigateur !

 Vous êtes presque sûr mais vous voulez vérifier quand même. Vous cliquez
sur le bouton Appliquer, si cette facilité vous est offerte.
Visualisez le résultat : appuyer sur le bouton , et allez sur votre site sur la
page modifiée. N'oubliez pas de rafraîchir l'affichage (commande actualiser dans Firefox, 3e
bouton à gauche)
Si cela vous convient, vous appuierez alors sur le bouton Sauver ou sinon sur le bouton
Annuler.
Et si vous avez oublié cette règle, ou que vous rencontrez quelques problèmes dans la mise à
jour, allez dans le menu Outils et vous cliquez sur Vérification Globale. C'est tout!

62
Une visite rapide des différents menus
Nous allons passer maintenant à une visite rapide des différents menus.
Le menu site

Le menu site vous permet d'accéder aux fonctions suivantes :


Panneau d'administration, pour retourner à la page d'accueil de la partie
administration du site
Gestion des utilisateurs, pour créer des nouveaux utilisateurs, gérer leurs droits et
leur mot de passe
Gestion des médias, pour charger sur votre site les images et les autres fichiers
multimédias que vous voudrez diffuser, ou supprimer les fichiers inutilisés.
Configuration générale, pour accéder aux paramètres suivants :
- le nom du site, le message à afficher quand le site est en travaux, les métas données du site
(description du site, les mots clefs),
- les règles pour définir les droits des utilisateurs : inscription à partir de l’interface web, mise
à jour des données utilisateur à partir du site Web …,
- les règles retenues pour la gestion des médias : format supportés, taille maximale d'un fichier
- la gestion du cache, le mode debug, la gestion des sessions administrateur,
- le choix du fuseau horaire,
- des paramètres techniques sur le serveur, le transfert FTP, la base de données,
- les réglages pour l'envoi de mails, utilisé notamment par la rubrique contactez-nous.

63
Le menu Menus
Ce menu, comme son nom l’indique, vous permet de créer autant de menus que vous
le souhaitez et de les gérer en y ajoutant des liens vers des composants que vous aurez installé
(livre d’or, forum…), des liens vers des sections de contenu, des catégories, des pages
extérieurs à votre site. Notez bien qu’à chaque fois que vous créerez un nouveau menu, le
module associé sera automatiquement créé.
l'item Gestion des menus permet de gérer les menus (gérer = créer, modifier ou
supprimer, publier ou dépublier) et d'accéder aux différents items des menus et de les
gérer.
lorsque vous supprimez un menu, il est mis dans la corbeille et l'item suivant Gestion
de la corbeille permet de récupérer un menu jeté par inadvertance ou de vider la
corbeille
les items suivants correspondent aux noms des menus. Vous pouvez ainsi accéder
directement aux items d'un menu donné et les gérer.
Le menu Contenus
Ce menu vous permet de gérer toute la partie « contenu » de votre site.
Le menu Composants
Avec le menu Composants, vous pourrez administrer les composants Joomla!, aussi
bien ceux présents nativement dans Joomla! comme ceux que vous aurez installés par la
suite.
Voici une première liste des composants installés avec Joomla! :
Le composant Bannières vous permet de gérer les bannières - publicitaires ou non -
que vous voulez afficher dans votre site.
Le composant Contacts vous permet de définir les contacts que les visiteurs de votre
site pourront contacter par email.
Le composant Fils d’actualités vous permet de gérer les flux d’actualité – flux RSS –
externes que vous voulez afficher dans votre site.
Le composant Sondage vous permet de créer vos sondages.
Le composant Recherche vous fournit des statistiques sur le moteur de recherche
installé sur votre site.
Le composant Liens web vous permet de gérer la liste des sites web dont vous voulez
afficher les liens dans votre site.
Le menu Extensions
Avec ce menu, vous accédez à la gestion de tous ces composants supplémentaires :
le premier item, Installer/Désinstaller, vous permet d'ajouter ou de supprimer des
extensions – composants, modules, plu gins, templates -,
avec l'item Gestion des modules, vous pourrez gérer les modules du site par les
visiteurs - le frontend - mais aussi ceux qui constituent la partie administration – le backend -.
Vous pourrez choisir
- de les publier ou pas,
- de les placer au bon endroit, dans la colonne de gauche ou dans la colonne de droite,
en haut, en bas ...
- de les ordonner les uns par rapport aux autres…,

64
- de paramétrer ces différents modules.
l'item Gestion des plugins permet, comme son nom l'indique, de gérer les plugins
mais personnellement, je n’y touche pas beaucoup ...
l'item Gestion des templates vous permet d’assigner un template particulier à une
partie de votre site, mais aussi de gérer vos templates :
- de modifier les paramètres de votre template,
- de modifier en ligne les fichiers principaux d’un template : le fichier index.php qui
structure l’affichage des différents éléments dans vos pages web et les feuilles de
styles template_css.css qui lui gère les styles utilisés sur votre site.
l'item Gestion des langues permet de choisir la langue par défaut.
Pour ceux qui n'ont pas tout suivi, la gestion des composants, une autre forme d'extension, est
faite au travers du menu précédent !
Le menu Outils
Ce menu comprend :
la gestion de la messagerie privée pour les échanges avec les autres administrateurs :
lecture des messages et écriture d'un message,
l'envoi de mails en nombre,
la vérification globale du site, une action qui permet de clore toutes les opérations de
mise à jour en cours,
le nettoyage du cache, important lors de mise à jour importante pour prendre en
comte les modifications.
Le menu Aide comme son nom l’indique ... ! Attention elle est (encore) en anglais.
Pour aller plus loin
Un premier exemple avec la configuration globale
Dans le menu de l’interface d’administration, choisissez dans le menu Site l’option
Configuration globale.

L’écran suivant apparaît :

65
N’oubliez pas de bien configurer votre site :
Dans Paramètres de localisation, choisissez l’heure de votre pays
Dans Réglages email, afin de tester les fonctions liées au mail, configurez les
paramètres de votre boîte aux lettres, ou du moins du serveur SMTP qui vous permet
d’envoyer des messages :
- Serveur e mail : choisissez Serveur SMTP dans la liste proposée
- Remplissez le champ Adresse de l’expéditeur avec votre adresse email ; remplissez aussi le
Nom de l’expéditeur
- Ensuite, en fonction des paramètres de votre boîte aux lettres, remplissez les champs
Utilisateur SMTP, Mot de passe SMTP si vous avez coché la case
Identification SMTP requise et Hôte SMTP.
Avec ce paramétrage, vous pourrez tester les fonctions Contacts et envoi de mail.

Remarque :
Un site web envoie des messages mais généralement n’en reçoit pas !

Et ensuite ?
Avant de commencer à construire votre site, nous vous invitons à tester les différentes
fonctionnalités offertes par le jeu d’exemples fourni avec Joomla!
Connectez-vous sur la partie administration à partir du menu de gauche,
Créer un article, une rubrique, une section, publiez-les et visualisez les résultats,
Tester le moteur de recherche,
Créer un contact, insérez un élément de menu Contacts et envoyez-vous ainsi un mail,
Vous pouvez faire ce que vous voulez, et même tout casser car vous ne risquez rien.

66
Un site web est dit dynamique lorsqu’il possède des éléments
dynamiques (forum, compteur de visite, messagerie, moteur de recherche,
système de menu, …) d’où la nécessité de créer une base de données et de
l’administrer.
Un CMS (Content Management System) est un logiciel web qui
permet à toute personne ne connaissant pas la programmation en JavaScript,
PHP,… de créer facilement un site internet dynamique.
Pour créer un site web nous pouvons soit choisir un éditeur classique ou
soit un outil CMS :
Joomla, SPIP, DRUPAL, LOGZ sont quelques exemples d’outils
CMS.
A retenir Tous ces outils CMS ont un même principe de fonctionnement
(téléchargement, installation, configuration, création des sites).
Pour créer un site avec Joomla! il faut suivre la méthode ici décrite :
Vous commencez par installer un serveur web sur votre micro-
ordinateur,
Vous installez une version de Joomla! avec le jeu d’exemples
Ensuite, vous créez une ou plusieurs occurrences de sites Web pour
tester les fonctionnalités de l’outil (un répertoire sur votre micro et une
base de données) et vous recommencez.
Une fois que les choses sont plus claires, vous créez votre site sur votre
microordinateur.

Exercices

1- Donner la différence entre un site web statique et un site web dynamique

2- C’est quoi un CMS ? Donnez-en d’autres exemples n’ayant pas été cités dans
ce cours.

3- Donner la différence qu’il y a entre un éditeur classique et un outil CMS en


illustrant par des exemples .

4- Peut-on-créer des sites web dynamiques avec des éditeurs classiques ? Si oui
comment ?

67
Chapitre

Lorsque vous avez créé un site web, comment faire pour qu’il soit
accessible sur internet ? Il faut pour cela transférer les fichiers de son site web
vers un hébergeur qui va permettre la visibilité de celui-ci sur la toile
mondiale. Votre site sera accessible sur le net à partir d’une adresse toujours
composée du nom de votre site web et du nom de domaine qui dépend
généralement de l’hébergeur.

68
Objectifs :
Choisir un hébergeur pour la mise en ligne de son site
Mettre en ligne son site web
Administrer à distance son site web

1 NOTION D’HEBERGEMENT

L’hébergement consiste à mettre son site sur un serveur distant afin qu’il soit visible et
accessible sur Internet. Les hébergeurs sont en général des sites web qui offrent des espaces
pour sauvegarder son site en ligne. Ils peuvent être gratuits ou payant.
Pour mettre en ligne un site web on doit d’abord choisir un hébergeur puis procéder a
l’installation du site sur l’hébergeur choisi.
Choix de l’hébergeur
Les sites web dynamiques fonctionnent pour la plupart avec un système de base de
données PHP-MYSQL. Il faudrait de préférence choisir un hébergeur reconnaissant ces deux
outils. Quelque soit l’hébergeur, faites lui transmettre le nom, le mot de passe utilisateur et le
nom de votre base de données car ces informations seront indispensables pour la
configuration de votre site en ligne.
Quelques hébergeurs gratuits pour PHP-MYSQL
 On a l’hébergeur free (http://www.free.fr)
Avantages: il offre 100Mo de votre site d’espace. Pas de publicités, nombre d’adresses mails
illimité.
Inconvénients : Difficulté de chargement des images
 On a l’hébergeur multimania Lycos (http://www.multimania.lycos.fr)
Avantages : Très bonne gestion du php et mysql. Permet le chargement des images
Inconvénients : Trop de publicité dans votre site
 On a l’hébergeur Tuxfamilly (http://www.Tuxfamilly.org)
Avantages : Plusieurs espaces web, panel d’administration complet pour tous les pas de
publicité
Inconvénients : réservé aux sites consacrés c'est-à-dire exclusivement au développement à la
production, à la documentation, l’information, la promotion et la diffusion des logiciels libres.
Quelques hébergeurs payants pour PHP-MYSQL
 Amen (http://www.amen.fr) ici on paye 100 euro par an
 Online (http://www.online.net)
 Ovh (http://www.ovh.com/fr)

2 MISE EN LIGNE D’UN SITE

Dans cette dernière partie nous allons voir comment mettre en ligne (visible sur
Internet) votre site web, avant tout :

69
Si vous avez testé et développé votre site sur votre PC et que vous souhaitez par la suite le
transférer vers le serveur de votre hébergeur c'est tout à fait possible et nous verrons comment
procéder dans cette partie.
Télécharger le client TFP FileZilla
Télécharger le logiciel gratuit Filezilla : http://www.filezilla.fr
Définition FTP : le File Transfer Protocol (protocole de transfert de fichiers), est un
protocole de communication dédié à l'échange de fichiers informatique sur un réseau TCP/IP
(Internet). Il a l'avantage d'être plus rapide que le protocole HTTP dédié au transfert des
pages web.
Après avoir installé le client FTP FileZilla, vous devrez vous procurez les
informations suivantes afin de pouvoir connecter au serveur qui va héberger votre site web.
En fonction du plan d'hébergement que vous aurez souscrit, soit elles vous seront fournies,
soit il vous reviendra de créer le compte FTP. En cas de doute, rendez-vous dans votre
panneau d'administration ou alors contactez le support de votre hébergeur.
 Nom d'hôte (le nom du serveur FTP de votre hébergeur): ftp.mondomaine.com (par
exemple)
 Nom d'utilisateur (ou login): loginftp
 Mot de passe: xxxxxxxx
Après avoir lancé FileZilla, ouvrez le gestionnaire de sites (menu Fichier / Gestionnaire
de sites / bouton Nouveausite) et renseignez les champs comme suit :

Une fois ces données saisies, cliquez sur le bouton Connexion afin d'établir la
connexion avec le serveur FTP. En cas d'échec assurez-vous que les champs Hôte,
Utilisateur et Mot de passe sont correctement renseignés.
Votre fenêtre est composée entre autres de deux volets: le volet site Local (c'est votre PC) et
le volet site distant (c'est le serveur FTP de votre hébergeur), dans lequel vous trouverez un
répertoire qui pourra s'appeler www, public_html, htdocs, ou simplement symbolisé par le

70
caractère / (slash)..., il s'agit du répertoire racine de votre site, celui ou vous allez transférer
les fichiers sources d'installation de Joomla.

Transfert des sources d'installation vers votre serveur FTP


Dans le volet Site Distant, placez vous dans le répertoire racine de votre site (www,
public_html, htdocs ou /), puis dans le volet d'exploration Site Local placez vous dans le
dossier où vous avez décompressé l'archive contenant les sources d'installation de Joomla,
sélectionner tout le contenu du dossier (les fichiers et dossiers sources d'installation de
Joomla) puis effectuez un clic doit / charger sur le serveur:

71
Voilà c'est parti! Le transfert va prendre quelques minutes et à l'arrivée, l'arborescence
du site distant devra être identique à celle du site local.

Assurez qu'il n'y a pas d'erreurs dans la fenêtre « file d'attente ».


Spécificités des hébergeurs Free.fr et Online.fr
Avant ou après avoir uploadé les fichiers/sources de Joomla! vous devez impérativement
créer un répertoire sessions à la racine du serveur FTP (pas dans un sous-répertoire!) faute de
quoi vous ne pourrez pas accéder au backend de votre site.
 Assurez vous que vous êtes à la racine du serveur FTP, symbolisée par un / dans le
champ Site distant puis effectuer un clic droit / Créer un répertoire sur le tout premier
dossier de la liste:

72
 Entrez le nom du répertoire: sessions (au pluriel) et cliquez sur OK

Informations d'accès à votre base de données MySQL


Comme pour les informations de configuration du client FTP, votre hébergeur doit vous
fournir les informations de connexion à votre base de données. En tout état de cause vous
avez certainement accès à un panneau de contrôle pour administrer votre plan d'hébergement,
dans lequel vous pourrez retrouver ces informations
Nom du serveur de base de données (généralement): localhost
Nom de l'utilisateur de la base de données (par exemple): loginmysql
Mot de passe de l'utilisateur de la base de données : xxxxxxxx
Nom de la base de données (par exemple): mondomaine_db1
L’installation a distance

ATTENTION:
Le processus d'installation s'effectue sur plusieurs pages, une fois que vous avez
cliquez sur le bouton Suivant pour passer d'une étape à la suivante, ne revenez pas en arrière
avec les boutons de navigation de votre navigateur ! Vous risqueriez de rencontrer des
problèmes qui obligeraient à reprendre toute la procédure d'installation depuis la création de
la base de données.
Lancez votre navigateur, saisissez votre nom de domaine, www.monsite.com par exemple.

Etape 1 : choix de la Langue


Joomla! Vous propose le français comme langue par défaut. Si cela vous convient,
appuyez sur le bouton Suivant en haut à droite. Sinon, choisissez une autre langue avant
d'appuyer sur le bouton Suivant.
Etape 2 : Pré-installation

73
A cette étape est effectué un contrôle de la configuration du serveur web. Dans la
fenêtre Vérifications de pré-installation pour Joomla! 1.x.y, si certains éléments sont
marqués No votre système n'est pas configuré correctement pour pouvoir exécuter Joomla!. Il
faut alors voir avec votre hébergeur voir si ces éléments ne peuvent être modifiés. Sinon, deux
choix restent à votre disposition :
 Prendre une version précédente de Joomla!
 Voir sur le forum l'impact du problème rencontré et tenter l'installation de la version ...
à vos risques et périls
Etape 3 : Licence
Prenez connaissance de la licence d'utilisation GNU/GPL puis cliquez sur le bouton Suivant.
Etape 4 : Base de données

Vous avez au préalable créé la base de données de votre site en utilisant l'interface
fournie par votre hébergeur. Il vous suffit de saisir ces paramètres dans l'écran de
configuration avant de cliquer sur le bouton Suivant.

Remarque :
Si la base de données contient des données, la fenêtre Paramètres avancés vous
permet de préciser le traitement sur les données existantes : Supprimer les tables existantes
ou Sauvegarder les anciennes tables : dans le cas de tables Joomla! le nom de toutes les
tables commence par le préfixe jos_ que le programme va transformer en bak_.

Etape 5 : Configuration FTP


Joomla! peut prendre en compte le transfert de fichiers, mais généralement vous n'en
n'avez pas besoin ... Alors faites comme moi : cliquez sur le bouton Suivant.
Etape 6 : Configuration générale

74
Les choses sérieuses commencent :
 dans le premier bloc, saisissez le nom du site en clair : c'est ce nom qui apparaîtra dans
le titre de la page de votre navigateur.
 dans le second bloc, saisissez l'adresse email de l'administrateur et le mot de passe
pour l'administration du site.
Attention! Lorsque vous allez importer la base de données de votre site, le mot de passe saisi
va être écrasé par celui stocké dans la base de données.
 dans le troisième bloc, cliquez sur le bouton Installer des données d'exemple ; ceci
vous permettra de tester le site à vide et toute façon, vous serez amenés à supprimer
toutes les données dans les tables avant l’importation de la base de données de votre
site.
Cliquez sur le bouton Suivant
Etape 7 : Terminer
Vous êtes arrivés à la dernière étape de l'assistant d'installation. Avant de cliquer sur
les boutons Site ou Admin un message vous invite à supprimer le répertoire d'installation
Joomla!... Faites le avec votre logiciel de transfert de fichiers.
Ceci étant fait vous pourrez retourner dans votre navigateur Web et cliquer sur le bouton
Site pour vérifier que cette première étape s’est bien déroulée. Ensuite, retournez sur la partie
administration de votre site pour déclarer dans la configuration générale du site que votre
site est hors ligne (le 1er paramètre dans la fenêtre Paramètres du site).
Transfert d'une installation locale
Tout le temps que vous avez passé à installer, tester et fignoler votre site Joomla sur votre PC,
tout cela n'est pas perdu. Si vous souhaitez mettre votre site en ligne sur le web, vous n'êtes
pas obligé de tout recommencer à zéro.
Cette opération se déroule en 4 étapes :
 Export de la base de données Joomla de votre installation locale

75
 Transfert des fichiers installation locale vers le serveur de votre hébergeur
 Réinstallation pour mettre à jour du fichier le configuration.php
Import du fichier export de la base de données généré à l'étape 1
Export de la base de données Joomla locale
Tapez http://localhost/phpmyadmin/ dans la barre d'adresse de votre navigateur pour ouvrir
PhpMyAdmin puis sélectionnez votre base de données Joomla dans le menu déroulant Base
de données

Cliquez ensuite sur le lien Exporter :

76
Cliquez sur le lien Tout sélectionner, sélectionnez MYSQL40 dans le menu
déroulant mode de compatibilité SQL, cochez la case Ajouter DROP TABLE / DROP
VIEW, cochez la case Transmettre:, puis cliquez sur le bouton Exécuter:

Cliquez sur le bouton OK pour sauvegarder l'export de la base de données à l'emplacement de


votre choix:

Attention, à cette étape vous n'allez pas transférer les fichiers sources d'installation de Joomla,
mais les fichiers et dossiers de l'installation que vous avez déjà réalisée avec Easyphp, ceux
qui normalement doivent se trouver à cet emplacement : c:\easyphp\www\sitejoomla

77
Vous avez installé et configuré votre client FTP comme indiqué plus haut, il ne reste plus qu'à
vous connecter sur le serveur de votre hébergeur et à effectuer le transfert :

Dans la liste des répertoires à uploader (transférer) doit figurer le répertoire /installation que
vous avez renommé à la fin de l'installation locale en début de document. Si vous l'avez
supprimé, récupérez ce répertoire dans le package d'installation et uploadez le au même
niveau que les répertoires de premier niveau: /administrator, /cache, /components, ...
Une fois l'opération de transfert terminée vous devez supprimer le fichier configuration.php
et renommer le dossier /-installation- en /installation.

78
Lancement Import de la base sur le serveur de votre hébergeur
Vous voici arrivé à la dernière étape du transfert de votre site. Vous savez maintenant à quoi
ressemble PhpMyAdmin en local avec Easyphp, votre hébergeur doit également vous
fournir l'accès à cette interface d'administration MySQL. Les modalités d'accès varient d'un
hébergeur à l'autre. Chez certains, c’est à vous d'installer et de paramétrer PhpMyAdmin,
mais le plus souvent votre hébergeur vous fournira une URL d'accès, ou alors vous devrez
passez par la console de gestion de votre plan d'hébergement pour lancer PhpMyadmin.
 Assurez-vous que votre base de données est sélectionnée dans le menu déroulant de
gauche. Si vous êtes chez Free, vous n'avez qu'une seule base de données, cliquez
dessus!

Cliquez sur le lien SQL dans la barre de menus:

Localisez ensuite le fichier au format .sql que vous sauvegardez lors de l'export de la base de
données locale et cliquez sur le bouton Exécuter.

79
L'opération peut prendre plusieurs dizaines de secondes en fonction de votre bande passante
et de la taille du dump; soyez patient! Vous verrez en fin d'opération une fenêtre vous
indiquant que votre requête SQL a été exécutée avec succès. Vous noterez également que
toutes les tables de votre base de données apparaissent désormais dans le volet de gauche.

Voilà, le site que vous avez développé localement et désormais sur la toile!

80
Un hébergeur est un site qui s’occupe de rendre accessible vos pages
web sur la toile en sauvegardant les données de votre site dans son
serveur propre à lui.
Un hébergeur peut être gratuit ou payant. Mais pour sécuriser son site, il
faut choisir des hébergeurs payants.
FTP signifie File Transfert Protocole.
Un client FTP est un logiciel de transfert des données d’un site local vers
son hébergeur.
Pour transférer son site sur un hébergeur il faut :
A retenir - S’assurer que votre ordinateur possède un client FTP ;
- Lancez votre client FTP ;
- Connectez-vous à votre hébergeur avec les paramètres de
connexion fournis par celui-ci lors de votre demande
d’hébergement.
- Installez à distance l’outil CMS qui vous a permis de construire
votre site en local.
- Créez et configurez votre Base de données distant.
- Transférez vos fichiers à travers l’interface du client FTP.

Exercices

1- Expliquez la notion d’hébergement.

2- Pourquoi faut-il héberger son site ? Comment procéder pour un hébergement ?

3- Citez quelques exemples de client FTP. Quel est leur rôle ?

4- Citez quelques hébergeurs gratuits et payants en dehors de ceux mentionnés


dans ce cours.

81
MODULE

NOTION DE RESEAU LOCAL

CONFIGURATION D’UN RESEAU LOCAL

82
Chapitre

Le mot réseau désigne tout ensemble d’objet interconnecté ou tout


groupe de personnes en liaison les un avec les autres
Selon le type d’objet en liaison, on distinguera :
 Le réseau routier
 Le réseau téléphonique
 Le réseau informatique

Comme tous les autres types de réseaux, le réseau informatique


nécessite également la connexion de ces objets. Ce chapitre présente les
principaux types de réseaux, les différents topologies réseaux et les
équipements d’un réseau informatique.

83
Objectifs :
Définir réseau informatique
Citer et décrire les types de réseau
Donner les caractéristiques des réseaux sans fil et des réseaux filaires
Identifier les équipements réseau
Connaitre la notion de protocole TCP/IP

GENERALITES SUR LES RESEAUX


1
Qu’est-ce qu’un réseau ?

Le terme générique « réseau » définit un ensemble d'entités (objets, personnes, etc.)


interconnectées les unes avec les autres. Un réseau permet ainsi de faire circuler des éléments
matériels ou immatériels entre chacune de ces entités selon des règles bien définies.

En informatique, on entend par Réseau (en anglais network), l’ensemble des


ordinateurs et périphériques connectés les uns aux autres grâce à des lignes physiques et
échangeant des informations sous forme de données numériques (valeurs binaires, c'est-à-dire
codées sous forme de signaux pouvant prendre deux valeurs : 0 et 1). Notons que deux
ordinateurs connectés ensemble constituent à eux seuls un réseau minimal.

Les différents types de réseaux

On distingue différents types de réseaux (privés) selon leur taille (en termes de nombre
de machines), leur vitesse de transfert des données ainsi que leur étendue. Les réseaux privés
sont des réseaux appartenant à une même organisation. On fait généralement trois catégories
de réseaux:

 LAN (Local Area Network)


 MAN (Metropolitan Area Network)
 WAN (Wide Area Network)

Il existe deux autres types de réseaux : les TAN (Tiny Area Network) identiques aux
LAN mais moins étendus (2 à 3 machines) et les CAN (Campus Area Network) identiques au
MAN (avec une bande passante maximale entre tous les LAN du réseau).

Les LAN

LAN signifie Local Area Network (en français Réseau Local). Il s'agit d'un ensemble
d'ordinateurs appartenant à une même organisation et reliés entre eux dans une petite aire

84
géographique par un réseau, souvent à l'aide d'une même technologie (la plus répandue étant
Ethernet).

Il utilise des supports physiques de types paires filaires, câble coaxial, ondes
électromagnétiques, fibre optique et autres. Les équipements communiquant en réseau sont :
ordinateurs, serveurs, imprimantes, fax, modems, mémoires de masse, tables traçantes etc.…
par opposition, les communications à distance utilisent des réseaux de type WAN (Wide Area
Network). De plus en plus les réseaux locaux sont reliés entre eux par des WAN.

Il existe une grande variété de réseaux locaux qui se distinguent par leurs structures,
leurs protocoles d’accès, leurs supports de transmission et leurs performances en termes de
capacité et de fiabilité. Leur administration est unique, leur débit élevé et le taux d’erreurs
faible. Un réseau local est donc un réseau sous sa forme la plus simple. La taille d'un réseau
local peut atteindre jusqu'à 100 voire 1000 utilisateurs.

En élargissant le contexte de la définition aux services qu’apporte le réseau local, il est


possible de distinguer deux modes de fonctionnement :

 dans un environnement d’égal à égal (en anglais peer to peer) ou poste à poste, dans
lequel il n'y a pas d'ordinateur central et chaque ordinateur a un rôle similaire.
 dans un environnement "client/serveur", dans lequel un ordinateur central fournit des
services réseaux aux utilisateurs.

Les MAN

Les MAN (Metropolitan Area Network) interconnectent plusieurs LAN


géographiquement proches (au maximum quelques dizaines de km) à des débits importants.
Ainsi un MAN permet à deux nœuds distants de communiquer comme s’ils faisaient partir
d'un même réseau local. Les MAN peuvent couvrir une ville ou une région. Ils sont
intermédiaires entre LAN et WAN.

Un MAN est formé de commutateurs ou de routeurs interconnectés par des liens hauts
débits (en général en fibre optique).

Les WAN

Un WAN (Wide Area Network) ou réseau étendu interconnecte plusieurs LAN à


travers de grandes distances géographiques (un pays, un continent, la planète).

Les débits disponibles sur un WAN résultent d'un arbitrage avec le coût des liaisons
(qui augmente avec la distance) et peuvent être faibles.

Les WAN fonctionnent grâce à des routeurs qui permettent de "choisir" le trajet le
plus approprié pour atteindre un nœud du réseau. Le plus connu des WAN est Internet.

85
2 LES TOPOLOGIES RESEAUX

On appelle topologie, un mode conventionnel de disposition des équipements et de


transfert des données répondant à un type de réseau bien défini. Il existe plusieurs types de
topologies réseaux dont les plus en vues sont :

La topologie en Bus

Une topologie en bus est l'organisation la plus simple d'un réseau. En effet, dans une
topologie en bus tous les ordinateurs sont reliés à une même ligne de transmission par
l'intermédiaire de câble, généralement coaxial. Le mot « bus » désigne la ligne physique qui
relie les machines du réseau.

Cette topologie a pour avantage d'être facile à mettre en œuvre et de posséder un


fonctionnement simple. En revanche, elle est extrêmement vulnérable étant donné que si l'une
des connexions est défectueuse, l'ensemble du réseau en est affecté.

La topologie en Anneau

Dans un réseau possédant une topologie en anneau, les ordinateurs sont situés sur une
boucle et communiquent chacun à leur tour.

En réalité, dans une topologie anneau, les ordinateurs ne sont pas reliés en boucle,
mais sont reliés à un répartiteur (appelé MAU, Multistation Access Unit) qui va gérer la
communication entre les ordinateurs qui lui sont reliés en donnant à chacun d'entre eux un
temps de parole.

La topologie en étoile

Dans une topologie en étoile, les ordinateurs du réseau sont reliés à un système
matériel central appelé concentrateur (en anglais hub, littéralement moyen de roue). Il s'agit
d'une boîte comprenant un certain nombre de jonctions auxquelles il est possible de raccorder

86
les câbles réseau en provenance des ordinateurs. Celui-ci a pour rôle d'assurer la
communication entre les différentes jonctions.

Contrairement aux réseaux construits sur une topologie en bus, les réseaux suivant une
topologie en étoile sont beaucoup moins vulnérables car une des connexions peut être
débranchée sans paralyser le reste du réseau. Le point névralgique de ce réseau est le
concentrateur, car sans lui plus aucune communication entre les ordinateurs du réseau n'est
possible. En revanche, un réseau à topologie en étoile est plus onéreux qu'un réseau à
topologie en bus car un matériel supplémentaire est nécessaire (le hub).

3 LES ARCHITECTURES DES RESEAUX

L’architecture d’un réseau est l’ensemble des mécanismes qu’utilise le réseau pour
faire circuler les informations sur le réseau.

Cette architecture détermine comment les ordinateurs doivent procéder pour transférer
des informations sur les supports de transmission. Une architecture décrit également comment
les données circulent dans une topologie de réseau.
Il existe plusieurs architectures de réseau. On peut citer:
 L’architecture Ethernet
 L’architecture FDDI
 L’architecture Token Ring
 L’architecture AppleTalk

L’architecture Ethernet
Dans cette architecture, lorsqu’un ordinateur veut envoyer une information, il vérifie
d’abord que la liaison est libérée c'est-à-dire qu’aucun autre ordinateur n’est entrain
d’émettre. Après quoi il peut commencer à émettre ces informations. Si plusieurs ordinateurs
cherchent à émettre simultanément, il se produit une collision. Ce type d’architecture est
utilisé dans les topologies de réseau en bus et en étoile.
L’architecture FDDI
FDDI signifie Fiber Distributed Data Interface ou interface de données à
distribution par fibre. Cette architecture utilise un câble en fibre optique et repose sur une
topologie de en anneau. Dans cette architecture, un jeton gère l’accès au support de réseau. Le
jeton circule d’un ordinateur à un autre. Lorsqu’un ordinateur veut envoyer un message, il
attend que le jeton arrive à lui, l’attrape et commence à envoyer ses informations. Lorsqu’un

87
ordinateur fini d’envoyer les informations (ou ne veut pas envoyer d’information), il laisse
passer le jeton qui circule à nouveau sur l’anneau.

L’architecture Token Ring


Comme l’architecture FDDI, l’architecture Token Ring
utilise également un système à jeton pour gérer l’accès au
support de réseau. Cette architecture est câblée suivant une
topologie en étoile. Le jeton est appelé MAU (Multistation
Access Unit) est utilisé comme point de connexion central pour
tous les ordinateurs du réseau.

L’architecture AppleTalk
L’architecture AppleTalk est l’architecture de réseau utilisé par les ordinateurs
Macintosh, ou Mac d’Apple. Elle emploie un système d’adressage dynamique pour
déterminer l’adresse des ordinateurs du réseau. Cette architecture est similaire à l’architecture
Ethernet, car lorsqu’un ordinateur veut envoyer des informations, celui se rassure d’abord que
la voie est libre. Après quoi il envoie un message pour aviser aux autres machines qu’il est
prêt à envoyer ces informations.

4 LES RESEAUX SANS FIL (WIFI)

Un réseau sans fil (wireless network en anglais) est, comme son


nom l'indique, un réseau dans lequel au moins deux terminaux peuvent
communiquer sans liaison filaire. Grâce aux réseaux sans fil, un
utilisateur a la possibilité de rester connecté tout en se déplaçant dans un périmètre
géographique plus ou moins étendu, c'est la raison pour laquelle on entend parfois parler de
"mobilité". Les réseaux sans fil utilisent les ondes radioélectriques (radio et infrarouges) en
lieu et place des câbles habituels.

Les réseaux sans fil permettent de relier très facilement des équipements distants d'une
dizaine de mètres à quelques kilomètres. De plus l'installation de tels réseaux ne demande pas
de lourds aménagements des infrastructures existantes comme c'est le cas avec les réseaux
filaires (creusement de tranchées pour acheminer les câbles, équipements des bâtiments en
câblage, goulottes et connecteurs), ce qui a valu un développement rapide de ce type de
technologies.

Les différentes catégories de réseaux sans fil

On distingue habituellement plusieurs catégories de réseaux sans fil, selon le périmètre


géographique offrant une connectivité (appelé zone de couverture) :

88
Les réseaux personnels sans fil (WPAN)

Encore appelé réseau domestique sans fil, le WPAN (Wireless Personal area
network) concerne les réseaux sans fil d’une faible portée (quelques dizaines de mètres). Il
permet généralement de relier des périphériques (imprimantes, téléphones portables, appareils
domestiques…) à un ordinateur sans liaison filaire ou de permettre la liaison entre deux
machines peu distantes. On peut citer comme exemples de WPAN : le Bluetooth (utilisé pour
les téléphones portables), les liaisons infrarouges (utilisées pour les télécommandes).

Les réseaux locaux sans fil (WLAN)

Le réseau local sans fil (noté WLAN pour Wireless Local Area Network) est un
réseau permettant de couvrir l'équivalent d'un réseau local d'entreprise, soit une portée
d'environ une centaine de mètres. Il permet de relier entre eux les terminaux présents dans la
zone de couverture. Il existe plusieurs technologies WLAN : les plus connues sont ; le WIFI
(Wireless Fidelity) qui peut couvrir des distances allant à plusieurs centaines de mètres,
Hyper Land 2 (High Performance Radio LAN 2.0) peut couvrir une centaine de mètre.

Réseaux métropolitains sans fil (WMAN)

Le réseau métropolitain sans fil ou WMAN (Wireless Metropolitan Area Network)


est connu sous le nom de Boucle Locale Radio (BLR) une portée de 4 à 10 kilomètres. La
norme de réseau métropolitain sans fil la plus connue est le WiMAX (Worldwide
Interoperability for Micro Wave Access), permettant d'obtenir des débits de l'ordre de 70
Mbit/s sur un rayon de plusieurs kilomètres.

Réseaux étendus sans fil (WWAN)

Le réseau étendu sans fil (WWAN pour Wireless Wide Area Network) est également
connu sous le nom de réseau cellulaire mobile. Il s'agit des réseaux sans fil les plus répandus
puisque tous les téléphones mobiles sont connectés à un réseau étendu sans fil. Les
principales technologies sont les suivantes :

 GSM (Global System for Mobile Communication ou en français Groupe Spécial


Mobile)
 GPRS (General Packet Radio Service)
 UMTS (Universal Mobile Telecommunication System)

89
Les avantages de la communication sans fil

 Réduction des coûts d’installation


 Plus de modules E/S
 Plus de répartiteurs / borniers
 Moins d’espace nécessaire dans les armoires
 Moins de documentation
 Etude et planification simplifiées
 Installation et mise en service simplifiées
 Diagnostics simplifiés
 Maintenance plus efficace
 Extension aisée d’installations existantes
 Bonne accessibilité
 Dernier cri technologique

5 LES RESEAUX FILAIRES

Les réseaux filaires sont les réseaux qui utilisent les câbles ou de la fibre optique. Un
réseau filaire s’appuie sur un câblage réseaux en cuivre ou en fibres optiques pour relier entre
eux différents équipements, que ce soit des serveurs, des ordinateurs ou des périphériques
d’impression ou de sauvegarde. Actuellement ce type de réseau est majoritairement basé sur
le protocole Ethernet. Il est souvent appelé réseau RJ45 (du fait de l’utilisation de câbles
RJ45). C’est l’installation la plus répandue car la plus simple à mettre en œuvre.

Le câblage réseau offre de nombreux avantages, parmi lesquels : faible coût


d’installation (notamment pour les petits réseaux ou les réseaux locaux d’entreprise),
sécurisation, fiabilité des flux, performance et installation pérenne.

90
6 LES EQUIPEMENTS RESEAUX
Le Concentrateur
Le concentrateur ou Hub est un appareil qui régénère les signaux. Il est l’élément
central d’un réseau en étoile. En effet, le signal émis par la carte Ethernet s’affaiblit en
parcourant le câble et, au-delà de 100 m, il peut devenir trop faible. Cette distance correspond
en fait au maximum autorisé par la norme entre un PC et le concentrateur.
Un concentrateur permet de concentrer le trafic réseau provenant de plusieurs hôtes,
et de régénérer le signal. Le concentrateur est ainsi une entité possédant un certain nombre de
ports (il possède autant de ports qu'il peut connecter de machines entre elles, généralement 4,
8, 16 ou 32). Son unique but est de récupérer les données binaires parvenant sur un port et de
les diffuser sur l'ensemble des machines.

UN HUB
Le Répéteur
Un répéteur (en anglais repeater) est un équipement simple permettant de régénérer
un signal entre deux nœuds du réseau, afin d'étendre la distance de câblage d'un réseau.
Un répéteur est un matériel ayant pour rôle de prendre le signal qu’il reçoit des
équipements de réseau et de régénérer afin de préserver son intégrité le long d’un support de
réseau plus long que la longueur maximale normalement autorisée.

Le Pont
Un pont analyse les paquets qui lui parviennent. Si un paquet arrivé sur le port A est
destiné à un ordinateur connecté à son autre extrémité, alors, il le fait transiter. L’analyse se
fait sur l’adresse Mac du destinataire.

Les ponts sont des dispositifs matériels permettant de relier des réseaux travaillant
avec le même protocole. Ainsi, contrairement au répéteur, il est capable de filtrer les trames
en ne laissant passer que celles dont l'adresse correspond à une machine située à l'opposé du
pont.

91
Un pont sert habituellement à faire transiter des paquets entre deux réseaux de même type.

Le Commutateur (Switch)

Le Commutateur ou Switch est un pont multiport. Il sélectionne le terminal à qui est


destinée l’information. C’est un équipement qui offre une bande passante dédiée pour chaque
port (10, 100 à 1000 Mbits/s par port) alors que le concentrateur partage la bande passante
entre tous ses ports.
Chaque machine connectée à un port du Switch dispose d’une bande passante dédiée.
Les machines connectées à un Switch peuvent travailler en full duplex c’est-à-dire qu’elles
peuvent émettre et recevoir en même temps. Le Switch permet des communications
simultanées autant de fois que le nombre de port du Switch divisé par 2. Chaque port est en
full duplex, ce qui permet d’émettre et de recevoir en même temps.

Un Switch

La passerelle (en anglais Gateway)

Un réseau local sert à interconnecter les ordinateurs d'une entreprise, toutefois


une entreprise peut comporter plusieurs réseaux locaux utilisant les moyens de
communication (protocoles) différents. Dans ce cas, il est indispensable de procéder à une
conversion de protocoles pour relier ces réseaux locaux entre eux. Le périphérique
indispensable dans ce cas s’appelle la passerelle.

92
Le Routeur

Les routeurs sont les machines clés d'Internet car ce sont ces dispositifs qui permettent
de "choisir" le chemin qu'un message va emprunter. Lorsque vous demandez une URL, le
client Web interroge le DNS, celui-ci indique l'adresse IP de la machine visée. Votre poste de
travail envoie la requête au routeur le plus proche (en général la passerelle du réseau) qui
choisit la prochaine machine à laquelle il va faire circuler la demande de telle façon que le
chemin choisi soit le plus court.

Un Routeur

Un routeur possède plusieurs interfaces réseau, chacune connectée sur un réseau


différent. Un routeur possède ainsi autant d'adresses IP que de réseaux différents sur lesquels
il est connecté. .

7 LES SUPPORTS DE TRANSMISSION

Le câble coaxial

Sa bande passante est plus importante que celle de la paire torsadée. Par conséquent, il
peut transporter plusieurs types de données (audio, vidéo…). C’est le câble utilisé dans le
transport des images télévisées. Il supporte les débits élevés et est peu sensible aux
perturbations électromagnétiques. Le câble coaxial est souvent utilisé pour relier des réseaux
locaux distants de plus d’un kilomètre avec des débits supérieurs à 100 Mbits/s (mégabit par
seconde).

93
Le câble à paire torsadée

Constituée de fils de cuivre, la paire torsadée est le plus petit câble qui transporte les
informations (0.2 à 1 millimètre de diamètre). A cause des effets d’affaiblissement assez
importants, ce câble n’est pas conseillé pour des transmissions longues distances (100 mètres
au maximum). C’est pourquoi il sera utilisé pour connecter des équipements à l’intérieur
d’une salle, on l’appelle le câble des réseaux locaux. Elle se branche à l’aide d’un
connecteur RJ45. En dehors des réseaux informatiques, la paire torsadée est également
utilisée dans les transmissions téléphoniques. La méthode utilisée pour connecter la paire
torsadée est le sertissage.

Qu'est-ce qu'une prise RJ45 ?

Une carte réseau peut posséder plusieurs types de connecteurs, notamment :

un connecteur RJ45
un connecteur BNC (câble coaxial).

Le câblage RJ-45 est le type de connecteur le plus répandu. Les câbles utilisés sont
appelés paires torsadées (en anglais twisted pairs) car ils sont constitués de 4 paires de fils
torsadés. Chaque paire de fils est constituée d'un fil de couleur unie et d'un fil possédant des
rayures de la même couleur. Il est fortement recommandé d'utiliser du câble de catégorie 5
d'une longueur minimale de 3 mètres et d'une longueur maximale de 90 mètres. Il existe deux
standards de câblage différant par la position des paires orange et verte, définis par
l’Electronic Industry Association/Telecommunications Industry Association :

CONNECTEURS RJ45 Câble RJ45 Port RJ45 sur une carte réseau

Sertir une RJ45

Pour sertir une RJ45, voici le matériel nécessaire :

 Une pince à sertir et dénuder


 Un connecteur RJ45
 Un câble RJ45

Une pince à sertir

94
1 2 3 4 5
Enfiler le dénudé le câble vue du câble Séparer les aligner selon le
manchon dénudé paires code couleur

6 7 8 9 10
Egaliser les Longueurs Insérer la tête Sertir le 00 prêt à
Connecteur
longueurs égales RJ45 connecteur 0
l’usage

Câblage croisé

Le câble croisé est utilisé pour connecter deux appareils identiques ensemble et ainsi
s'affranchir d'un hub ou d'un switch ; La connexion d'un appareil à un switch ou à un hub
peut se faire par câble croisé à condition d'avoir un switch, un hub ou un adaptateur réseau
qui détecte le câblage. Depuis quelques années, la connexion entre deux PC peut se faire par
câble non croisé, la carte réseau étant capable d'analyser si le câble est croisé ou non (natif
pour les cartes gigabit).

Fabriquer un câble croisé

Pour fabriquer un câble RJ45 croisé, il suffit d'acheter câble droit, de le sectionner en
son milieu, puis de reconnecter les fils selon le schéma suivant :

Côté 1 Côté 2
N° Couleur N° Couleur
1 Blanc / Vert 1 Blanc/orange
2 Vert 2 Orange
3 Blanc /Orange 3 Blanc / Vert
4 Bleu 4 Bleu
5 Blanc /Bleu 5 Blanc /Bleu
6 Orange 6 Vert
7 Blanc/Marron 7 Blanc/Marron
8 Marron 8 Marron

95
Connecteur RJ45 sur une prise mâle vue de face, contacts vers le haut

Câblage droit

Le câblage est droit lorsqu’il sert à connecter des appareils de nature différente.
Lorsqu'un ordinateur est connecté à un hub ou à un switch, le câble utilisé est appelée câble
droit (en anglais patch cable),

La fibre optique

La fibre optique est un conducteur de signaux lumineux constituée d’un fil de silice étiré.
Il est capable d’entretenir la propagation sur des milliers de kilomètres, voir des distances
transocéaniques et transcontinentales. La fibre optique est un câble possédant de nombreux
avantages :

 Légèreté
 Immunité au bruit
 Faible atténuation
 Tolère des débits de l'ordre de 100 Mbps
 Largeur de bande très élevée (ce qui permet le transport d’une grande quantité de tous
types de données).
 Taux d’erreur quasi nulle.

Les liaisons hertziennes

Une onde hertzienne est une onde électromagnétique, c’est-à-dire, qui résulte de la
combinaison d’un champ électrique et d’un champ magnétique (environnement capable de
faire dévier une aiguille). Ce mode de transport se fait sans support matériel (utilise l’air ou le
vide). Les signaux sont canalisés par des bandes de fréquences.

96
8 LE PROTOCOLE TCP/IP

Un protocole désigne un ensemble de règles et procédures à respecter que doit avoir


un ensemble d’équipements pour émettre et recevoir des informations.

Le protocole TCP/IP (Transmission control Protocol / Internet Protocol) est un


ensemble de protocoles développés au début des années 70 par le département américain de la
défense afin de permettre l’interconnexion en réseau local de machines hétérogènes. Il définit
la norme de communication (ensemble de protocoles) des ordinateurs reliés à internet. Ce
sigle désigne une suite de protocoles, c'est-à-dire de règles de communication que les
ordinateurs doivent respecter pour communiquer entre eux via Internet.

Le rôle du protocole TCP

Le protocole TCP se charge de la communication entre les applications, c’est-à-dire


entre les logiciels utilisés par les ordinateurs. Il vérifie que le destinataire est prêt à recevoir
les données. Il fractionne les messages en paquets plus petits (car les paquets IP ont une taille
limitée) et numérote les paquets. A la réception, il vérifie que tous les paquets sont bien
arrivés et peut redemander les paquets manquants. Il réassemble les paquets avant de les
transmettre aux logiciels. Il envoie des accusés de réception pour prévenir l'expéditeur que les
données sont bien arrivées.

Les navigateurs internet et les serveurs s’en servent pour se connecter à Internet, ce
qui vous permet d’envoyer et de recevoir des pages HTML, des images, des fichiers et toutes
sortes d'autres données. Ce protocole est aussi utilisé par votre logiciel de courrier
électronique pour envoyer et recevoir des e-mails. Le protocole TCP/IP permet donc à des
logiciels situés sur des ordinateurs différents de communiquer de façon fiable.

97
Un réseau informatique est l’interconnexion des ordinateurs grâce aux moyens
physiques (câbles) ou non physiques (ondes) dans le but de leur faire partager et
échanger des ressources (fichiers, imprimantes, etc.).
On peut classer les réseaux informatiques suivants plusieurs critères :
 La taille (nombre de machines) ;
 Le support de liaison (filaire, sans fil) ;
 La couverture géographique (LAN, MAN, WAN) ;
 La topologie (bus, étoile, anneau, …) ;
A Retenir  L’architecture (Ethernet, FDDI, Token Ring, AppleTalk).

La topologie d’un réseau décrit la disposition spatiale des différents équipements.


L’architecture d’un réseau décrit la circulation des informations au sein du réseau.
Un Protocole est un ensemble de conventions définissant les échanges entre des
entités qui coopèrent pour réaliser un service.
Les équipements réseau se classent en deux grandes catégories :
 Les équipements de bases qui renferment : cartes réseau, câbles,
connecteurs, ordinateurs serveurs et clients.
 Les équipements d’interconnexion qui renferment : hub, Switch, répéteur,
passerelle et routeur.
La carte réseau est l’un des éléments important d’un réseau. Il a pour rôle de
préparer et d’envoyer l’information sur le réseau.
Hub et Switch sont les équipements de réseau de type LAN. Ils permettent de relier
les équipements dont la distance n’est pas très grande.

98
Exercices
Exercice 1 : Définitions

1- Définir les mots suivants : architecture réseau, collision, topologie réseau.


2- Définir les cycles LAN, MAN, WAN.
3- Donnez un exemple de réseau LAN.

Exercice 2
1- Donner pour chacun des réseaux suivants : LAN, MAN, et WAN, la distance
maximale qu’ils permettent de couvrir.
2- Donner les avantages et inconvénients des topologies réseau en bus et en étoile.
3- Décrire la structure des topologies réseau en anneau et en étoile.
4- Décrire le fonctionnement de l’architecture Ethernet et tokeng ring.

Exercice 3: répondre par vrai ou faux

a- LAN signifie Local Architecture Network


b- Un réseau WAN permet de connecter les ordinateurs d’un même bâtiment.
c- Il n’y a pas de différences entre topologie et architecture de réseau.
d- On peut également classer les réseaux en fonction de leur architecture.
e- L’architecture Appel Talk est similaire à l’architecture Ethernet.
f- L’air est aussi un support de transmission.
g- La composition écran, souris, clavier, unité centrale est un de réseau.
h- Le hub est un équipement utilisé dans la topologie de réseau anneau.
i- Une passerelle joue le même rôle qu’un interpréteur.
j- Un routeur est un équipement utilisé dans les types de réseau WAN
k- Lorsqu’un Switch reçoit une information, il le redistribue à tous les ordinateurs du réseau.
l- Le protocole est un ensemble de moyens utilisés par les ordinateurs pour communiquer.

Exercice 4:
Identifier les matériels nécessaires pour mettre en réseau l’ordinateur de votre chef
d’établissement et les ordinateurs de votre salle de classe.

Exercice 5 : Donner le rôle des équipements ci-après au sein d’un réseau :


Ordinateur, carte réseau, serveur, système d’exploitation.

Exercice 6 : Identifier, nommer et donner le rôle de chacun des éléments qui composent un
câble réseau.

Exercice 7 : Citer au moins cinq équipements d’interconnexion de réseau que vous


connaissez.

99
Chapitre

La connexion physique des ordinateurs seule ne suffit pas pour les


faire communiquer. Une étape très importante reste à effectuer :
l’attribution d’adresse IP et la configuration des protocoles.

100
Objectifs
Définir classe d’adresse
Citer les différentes classes d’adresse IP
Monter un réseau local de plus de 2 ordinateurs
Attribuer manuellement les adresses IP
Partager en réseaux

1 NOTION DE CLASSES D’ADRESSE IP


Définition
Une adresse IP est une adresse unique attribuée à chaque ordinateur sur Internet
(c'est-à-dire qu'il n'existe pas sur Internet deux ordinateurs ayant la même adresse IP). Il existe
des adresses IP de version 4 (IPv4) et version 6 (IPv6), mais la version 4 (IPv4) est la plus
utilisée. Elle se présente le plus souvent sous forme de 4 nombres représentant chacun un
octet pouvant prendre une valeur allant de 0 à 255 et séparés par des points.
Exemple: 192.217.55.82
Une classe d’adresse est un groupe d’adresses définies dans le but d’optimiser le
cheminement ou routage des paquets entre les différents réseaux.

Le découpage des classes d’adresse IP

Une adresse IP se décompose aussi en deux parties. Une partie servant pour
l’identification du réseau (Net Id) et une autre servant pour l’identification de l’adresse de la
machine (Host Id).
Il existe cinq (05) classes d’adresse IP ; chaque classe étant identifiée d’une lettre
allant de A à E. Pour identifier à quelle classe appartient une adresse IP, il faut examiner ses
premiers bits.
 La classe A

Une adresse IP de classe A dispose d’un seul octet pour identifier le réseau (net id) et
des trois autres pour les hôtes. Le premier octet commence toujours par le bit 0. Il est
toujours compris entre 0 et 127. Chaque réseau de cette classe peut donc contenir jusqu’à
224-2 machines soit environ 16 millions de machines.
Exemple : 10.123.1.2
 La classe B

Une adresse IP de classe B dispose de deux octets pour identifier le réseau et des deux
autres pour les adresses machines. Ainsi le net id de la classe B repose sur les deux
premiers octets. Le premier octet d'une adresse IP de classe B commence toujours par la
séquence de bits 10 : le premier bit est fixé à un 1 et le second bit à 0. Il est compris entre
128 et 191. Chaque réseau de cette classe peut contenir jusqu’à 216-2 = 65534 machines.
Exemple: 128.135.23.12

101
 La classe C

Une adresse IP de classe C dispose de trois octets pour identifier le réseau et d'un seul
octet pour identifier les machines sur ce réseau. . Le premier octet d'une adresse IP de
classe C commence toujours par la séquence de bits 110. Le premier bit est à 1, le second
à 1 et le troisième à 0. Chaque réseau de cette classe peut contenir jusqu’à 28-2 = 254
machines et les adresses de cette classe vont de 192 à 223.
Exemple : 192.127.223.20
 La classe D

Le premier octet de la classe D commence toujours par la séquence de bits 1110 et est
compris entre 224 et 229. Cette classe est spéciale car ses adresses sont utilisées pour les
communications multicast.
Exemple : 224.1.1.12
 La classe E

La classe E est également spéciale car réservée pour à un adressage de réseaux de


recherche. Les quatre (04) premiers bits de cette classe d’adresse sont tous au maximum
c’est-à-dire à 1. Le premier octet qui commence toujours par la séquence 1111 est compris
entre 240 et 255.
Ces différentes classes ayant chacune leurs spécificités en termes de répartition du nombre
d'octets servant à identifier le réseau ou les ordinateurs connectés à ce réseau sont résumées
dans le tableau ci-dessus :
Masque de
Classes premier bits premier octet Début Fin
sous réseau
A 0 0-127 0.0.0.0 127.255.255.255 255.0.0.0
B 10 128-191 128.0.0.0 191.255.255.255 255.255.0.0
C 110 192-223 192.0.0.0 223.255.255.255 255.255.255.0
D 1110 224-239 224.0.0.0 239.255.255.255 Non défini
E 1111 240-255 240.0.0.0 255.255.255.255 Non défini

Sous-réseau

Il est possible de découper un réseau en sous-réseaux en utilisant un masque de sous-


réseau. Ceci permet par exemple d'utiliser une adresse de Classe B comme 256 sous-réseaux
de 254 ordinateurs au lieu d'un seul réseau de 65534 ordinateurs, sans toutefois remettre en
cause la notion de classe d'adresse.
Le masque de sous-réseau permet de déterminer les deux parties d'une adresse IP
correspondant respectivement au numéro du réseau (partie fixe) et au numéro de l'hôte (partie
variable). Un masque de sous-réseau a la même longueur qu’une adresse IP (4 octets) et est
constitué d’une suite de chiffres 0.
 Exemple de masque de classe A

Si l’on a une adresse de classe A 10.X.X.X, le net id comporte 8 bits et le host id


comporte 24 bits. Le masque s’écrira donc en binaire de la manière suivante : le premier octet

102
sera composé de 8 bits à 1 et les trois autres de 24 bits à 0 soit 1111 1111 0000 0000 0000
0000 0000 0000 ; ce qui équivaut au masque de classe A 255.0.0.0
 Exemple de masque de classe B

Dans l’adresse IP de classe B 128.223.X.X, le net id comporte 16 bits et le host id 16 bits. Le


masque de ce type d’adresse s’écrit donc de la manière suivante : les deux premiers octets
sont composés de 16 bits à 1 et les deux autres de 16 bits à 0 soit 1111 1111 1111 1111 0000
0000 0000 0000 ; ce qui équivaut au masque de classe B 255.255.0.0
 Exemple de masque de classe C

Dans l’adresse IP de classe C 192.223.127.X, le net id comporte 24 bits et le host id 8 bits. Le


masque de ce type d’adresse s’écrit donc de la manière suivante : les trois premiers octets sont
composés de 24 bits à 1 et le dernier de 8 bits à 0 soit 1111 1111 1111 1111 1111 1111 0000
0000 ; ce qui équivaut au masque de classe C 255.255.255.0

Remarque
I-4. Classes d’adresse privées (non routables sur internet)
Les X représentent les octets variables des adresses dans chaque cas.

2 MONTAGE D’UN RESEAU LOCAL

Importance de la mise en place d’un réseau

Cette partie a pour but d'expliquer une façon parmi tant d'autres la manière de créer et de
configurer un réseau local encore appelé (LAN).
Les avantages à créer un réseau local sont multiples et peu onéreux si l'on considère tous les
services qu'il peut rendre :
Transfert de fichiers ;
Partager de ressources (imprimante familiale, musique, etc. mais surtout de pouvoir
partager sa connexion à Internet.
Jeu en réseau
Discussion en ligne lorsque les ordinateurs sont distants.
Sécurité centralisée et sauvegarde automatique.
Etc.

Matériel nécessaire pour le montage d’un réseau local


Pour créer un réseau local, il faut déjà des ordinateurs équipés chacun d'une carte réseau. Le
connecteur généralement utilisé est de type RJ45.

Matériel nécessaire pour mettre en réseau 2 PC

2 ordinateurs avec 1 port PCI de libre sur chacun d'eux

103
2 cartes réseau PCI en 10/100 Mbits/s avec un connecteur RJ45
1 câble RJ45 en 10 Base T croisé

Procédure

Pour un réseau poste à poste (c'est à dire un réseau entre deux ordinateurs seulement), il n'est
pas nécessaire d'utiliser un hub ou un switch.

Installer dans chaque PC une carte réseau encore appelée carte Ethernet ;
Puis, il faudra simplement utiliser le câble RJ45 dit « croisé » que vous connecterez
directement entre les deux cartes réseaux de vos deux PC.

Si vous souhaitez utiliser un hub (ou un switch) il vous faudra alors utiliser un câble RJ45 dit
« droit » pour relier les cartes réseaux au hub/switch.

Matériel nécessaire pour mettre en réseau plus de 2 PC.

3 ordinateurs ou plus avec 1 port PCI de libre sur chacun d'eux


3 cartes réseau PCI ou plus en 10/100 Mbits/s avec un connecteur RJ45
1 hub (concentrateur) ou un switch (commutateur) en 10 Mbits/s (ce sont des boîtiers
qui regroupent les câbles de tous les ordinateurs du réseau.)
3 câbles RJ45 ou plus en 10 base T droit.

Le hub et le switch permettent de connecter ensemble très facilement de très


nombreux PC. Le réseau mis en exergue dans cette connexion est dit en étoile car tous les pc
sont reliés directement au hub/switch et ce, de manière indépendante. Si un pc ne fonctionne
pas, le reste du réseau n'est pas affecté et fonctionnera parfaitement.

Procédure

Installer une carte réseau dans chaque PC


Relier les cartes réseaux au hub/switch par les câbles RJ45 dit « droit »

Remarque

Il existe d’autres moyens de créer un réseau domestique via les ports USB de vos
ordinateurs. Néanmoins l’utilisation des cartes réseaux reste le meilleur moyen car ils
garantissent un réseau performant et rapide.

104
Montage des cartes réseaux

Le montage de la carte réseau est très simple et doit être réalisé sur chacun des PC que vous
souhaitez relier en réseau. Il peut se faire en 6 étapes :

Etape 1 : Eteignez votre PC et débranchez son câble d’alimentation. Débarrassez-vous de


l’électricité statique en touchant un objet métallique (le radiateur en fonte ou le châssis du
boitier de votre ordinateur);

Etape 2 : Ouvrir le capot de l’ordinateur et repérer un port PCI de libre. Les ports PCI sont de
couleur blanche.

Etape 3 : Installez la carte réseau dans le port PCI en veillant à ce qu'elle soit bien enfichée
sur toute sa longueur et fixez-la.

Etape 4 : Vissez pour maintenir la carte.

Etape 5 : Si votre réseau comporte plus de deux PC, utilisez les câbles RJ45 fournis pour
relier les cartes réseaux au hub. Si votre réseau ne comporte pas de hub, relier simplement les
cartes des deux PC de votre réseau.

Etape 6 : Redémarrer le PC afin que la carte soit reconnue par Windows. Sous Windows, la
prise en compte de la carte réseau est généralement faite de façon automatique. Au cas
échéant, installez les pilotes fournis avec la carte si Windows vous le demande.

Remarque
Chaque carte réseau comporte un branchement de type RJ45 utilisé pour relier les
ordinateurs entre eux ou au hub s’il s’agit d’un réseau de plus de deux ordinateurs.

3 ATTRIBUTION DES ADRESSES IP

Adressage des machines

Maintenant que les cartes réseaux sont installées, il est nécessaire de configurer le
réseau en attribuant une adresse IP à chaque PC. L'attribution des adresses IP peut se faire
automatiquement grâce au protocole DHCP ou bien être définie manuellement, ce qui est
préférable pour un petit réseau local.

 Cliquez sur Démarrer, puis Panneau de configuration.

105
 Une fenêtre s’ouvre puis cliquez sur l'icône Connexions réseau et internet

 A présent, cliquez sur l’icône connexions réseau

106
 Dans la fenêtre qui s’affiche, cliquez avec le bouton droit de la souris sur l’icône
connexion au réseau local et sélectionnez la commande Propriétés.

107
 La fenêtre des propriétés réseaux vous permet de configurer chacun des postes
connectés au réseau. Vérifiez bien que tous les protocoles soient présents et cochés
comme cela est indiqué sur la figure ci-dessous.
S’il en manque un, cliquez sur ‘Installer…’, puis sélectionnez le type de composant
que vous voulez installer et cliquez sur « Ajouter… ». Une nouvelle fenêtre apparait
avec la liste des protocoles disponibles non installés, sélectionnez le protocole
manquant et cliquez sur OK.

 Il faut attribuer aux ordinateurs du réseau une adresse IP différente pour chaque
machine. Pour ce faire, vous devez sélectionner « Protocole Internet TCP/IP », puis
cliquez sur le bouton « Propriétés »

108
 Dans la fenêtre qui s’affiche, décochez « Obtenir une adresse IP
automatiquement » et cochez « Utiliser l’adresse IP suivante ». Pour le premier PC
qui sera appelé PC SERVEUR, taper les données suivantes :
Adresse IP : 192.168.0.1
Masque de sous-réseau : 255.255.255.0 ; puis validez en cliquant sur OK.

 Refaire la même opération sur les autres PC appelés PC CLIENTS en changeant


l'adresse IP. Pour le PC 2 : 192.168.0.2, pour le PC3 : 192.168.0.3, pour le PC 4 :
192.168.0.4 et ainsi de suite jusqu’au PC X.
 Fermez la fenêtre en cliquant sur OK pour la prise en compte de ces paramètres.

Remarque 1

Pour que les PC clients puissent bénéficier de la connexion internet partagée, il est
obligatoire de saisir les champs Passerelle par défaut et Serveur DNS préféré sur ces
PC comme sur l’écran ci-dessous :

109
Remarque 2

Pour connaitre la valeur du masque de sous réseau, de la passerelle et du serveur DNS


d’un PC, il suffit de taper la commande ipconfig/all dans l’Invite de commande et
cliquer sur « Entrée ».

Création du groupe de travail

Pour que les ordinateurs puissent bien communiquer entre eux, il faut qu’ils soient
dans le même groupe de travail. L’avantage de mettre les ordinateurs dans le même groupe de
travail est celui de leur permettre de pouvoir facilement se partager les fichiers. Pour ce faire,
on suit les étapes suivantes :

110
 Cliquer sur Démarrer, puis faire un clic droit sur le Poste de travail et choisir
Propriétés ;
 Dans la fenêtre qui s’affiche, choisir Nom de l’ordinateur puis Modifier ;

 Dans cette fenêtre, les champs à remplir sont : le nom de l’ordinateur et le nom du
groupe de travail puis cliquer sur OK.
 Attribuer le même nom du groupe de travail aux autres ordinateurs afin que tous les
ordinateurs soient en réseau.

Cette étape terminée, il faut maintenant vérifier le bon fonctionnement du réseau créé.

Vérification du fonctionnement du réseau

La vérification du bon fonctionnement d’un réseau peut se faire suivant deux méthodes.

Première méthode

Elle consiste à vérifier si les ordinateurs connectés au réseau sont tous visibles. Il faut pour
cela que tous les ordinateurs soient allumés.

Donc cliquez sur le Menu "Démarrer", puis sur "Favoris réseau". Une fenêtre s’ouvre,
cliquez dans le menu " Voir les ordinateurs du groupe de travail".

Si tous les ordinateurs du réseau sont présents dans la fenêtre, votre réseau fonctionne bien !

111
! Attention ! Le Favoris réseau peut également se trouver sur le Bureau de votre
machine. Dans certaines versions de Windows, on parle de Voisinage réseau.

Deuxième méthode
La deuxième méthode permet de vérifier si les ordinateurs du réseau communiquent entre
eux.

 Cliquez sur le menu « Démarrer », puis cliquez sur "Exécuter" pour avoir l’invite de
commande. Taper « cmd » puis valider avec la touche OK.

 Dans l’invite de commande, taper la commande ping suivie de l’adresse IP d’un PC


connecté sur le réseau local et faites-le pour toutes les autres adresses attribuées. Si
vous obtenez une réponse du type Délai d'attente de la demande dépassé, le réseau
local n'est pas correctement installé.

 Revérifiez l'installation et la configuration. Si la réponse du ping est Réponse de


192.168.0.1 : octets = 32 temps ..., cela signifie que les ordinateurs "communiquent"
entre eux et donc le réseau fonctionne bien.

112
Tous les ordinateurs étant désormais mis en réseau et celui-ci fonctionnant normalement, le
partage des fichiers peut maintenant être possible.

4 PARTAGE EN RESEAUX

Les ordinateurs connectés sur le même réseau peuvent à présent avoir accès aux
ressources partagés des autres ordinateurs mais à condition que ces ressources soient
configurées et autorisées.

Partage des dossiers

Pour partager un dossier dans le réseau, il faut :

 Faire un clic droit sur le dossier à partager puis sélectionner Partage et sécurité.
 Dans l’onglet Partage, cocher la sélection Partager ce dossier sur le réseau puis
indiquer sous quel nom le dossier doit apparaitre sur le réseau. (Dans notre cas, le
dossier s’appelle cours).
 Si vous souhaitez un accès total au contenu de votre dossier (modification et
suppression), cocher la case Autoriser les utilisateurs réseau à modifier mes
fichiers. Comme cela est présenté sur l’image ci-contre :

113
 Cliquer sur OK.

Après avoir cliquer sur OK, le dossier peut désormais être disponible sur le réseau et peut être
partagé par les autres utilisateurs du groupe de travail sous cette apparence :

Partage d’une imprimante

Pour partager une imprimante, le processus est simple :

 Cliquer sur Démarrer puis cliquer sur Panneau de configuration ;


 Cliquer ensuite sur Imprimantes et télécopieurs ;
 Faire un clic droit sur l’imprimante à partager puis cliquer sur Partager ;
 Entrer le nom du partage et cliquer sur OK.

L’imprimante partagée aura cette apparence :

Partage d’un lecteur

Pour le partage d’un lecteur de musique, il suffit de :

 Ouvrir le poste de travail ;


 Faire un clic droit sur le lecteur à partager et choisir Propriétés ;
 Cliquer sur l’onglet Partage,
 Cocher partager ce dossier sur le réseau, puis donner le du lecteur comme vous
voulez qu’il apparaisse sur le réseau ;
 Si vous voulez que les autres utilisateurs puissent modifier les données de votre
lecteur, cocher la case Autoriser les utilisateurs réseau à modifier mes fichiers.

 Cliquer sur OK et vous aurez ceci :

114
Une adresse IP est un entier écrit sur quatre octets qui permet de distinguer de façon
unique une machine sur un réseau.

Les classes d’adresse les plus utilisées sont les classes A, B et C. Les classes D et E
sont les classes réservées

Au sein d'un même réseau IP, toutes les adresses IP commencent par la même suite
de bits composées de 2 parties : le net-id (la partie fixe) et le host-id (la partie
variable).

Chaque sous-réseau est défini par un masque de sous-réseau et une adresse IP. Dans
un sous-réseau, la 1ère et la dernière machine ne sont pas utilisées parce qu’elles ont
des adresses privées.
A Retenir
Pour simplifier le routage et permettre un adressage plus fin, une nouvelle forme
d’adressage a été créée : c’est la notation CIDR (Classless Inter-Domain Routing).
Grâce à ce type d’adressage, on peut trouver des réseaux de classe B avec un masque
de classe C. Exemple : 177.107.0.0/255.255.255.0

Après installation des périphériques réseau, toute connexion du commutateur doit


passer de l’orange au vert. Au cas contraire, il est important de vérifier les
connexions.

En général, il existe deux types de réseau local : les réseaux filaires encore appelés
réseaux RJ45 basés sur la technologie Ethernet et les réseaux sans fils utilisant la
technologie WIFI.

Une machine peut avoir plusieurs cartes réseaux (cartes Ethernet). L’adresse
physique d’une machine encore appelée adresse Mac est une adresse unique qui
permet d’identifier la carte réseau de cette machine. Changer l’adresse Mac d’une
machine c’est comme changer son ADN car c’est une adresse spécifique pour chaque
machine.

Pour retrouver l’adresse physique d’une machine si celle-ci a été attribuée


automatiquement, on utilise la commande ipconfig/all dans l’invite de commande et
pour joindre une machine qui se trouve le même réseau, on tape la commande Ping
suivie de l’adresse de cette machine.

Afin d’avoir un fonctionnement optimal, il est important que les ordinateurs d’un
même réseau soient dans le même groupe de travail.

115
Exercices
Exercice 1 : Ecrivez en binaire les adresses IP suivants : 128.68.23.60 et 192.168.25.132

Exercice 2 : Choisir la lettre correspondant à la bonne réponse.

1) Sur un réseau TCP/IP qui fixe l’adresse IP d’une machine ?


a) Le constructeur de la carte Ethernet.
b) Elle est fixée au hasard lors du boot.
c) L'administrateur du réseau.
d) Le chef du département

2) Comment doit être le groupe de travail sur le réseau ?


a) Il ne sert à rien sur le réseau
b) Toutes les machines du groupe de travail doivent être sur le même bureau.
c) Il doit être le même sur toutes les machines du réseau
d) Il doit être situé à un endroit bien précis.

3) A quoi sert un hub ?


a) A mettre deux ordinateurs ou plus en réseau via des câbles droits
b) A rejoindre les satellites
c) A administrer le réseau à distance.
d) A mettre deux ordinateurs ou plus en réseau via des câbles croisés

4) Avec un masque de sous-réseau 255.255.0.0, quelle forme les adresses IP


doivent-elles avoir ?
a) Cela dépend
b) 255.255.X.Y avec X et Y variables pour chaque adresse
c) W.X.Y.Z avec X et Y variables et W et Z fixes pour chaque adresse
d) 255.255.X.Y avec X et Y fixes pour chaque adresse

Exercice 3 : Contrôle de connaissance

Vous êtes administrateur d’un réseau et votre fournisseur d’adresse internet vous donne
l’adresse suivante : 128.102.12.20 dont le masque est 255.255.0.0.

1) A quelle classe appartient cette adresse ?


2) Découper-le en 5 sous-réseaux correspondant aux besoins de votre entreprise.
3) Combien de bits au minium faut-il emprunter au host id pour réaliser
l’adressage ?
4) Combien de sous-réseaux ne sont pas utilisés parmi ces sous-réseaux ? lesquels ?

Après vous être approprié cette adresse, vous voulez agrandir votre cyber dans un autre
bâtiment distant du votre de 15m dont il faudrait connecter les ordinateurs.

1- Identifier le type de réseau qu’il s’agira de mettre sur pied


2- Proposer une topologie et une architecture réseau à mettre sur pied pour réaliser
un tel projet.

116
MODULE

Des élèves du Lycée Bilingue d’Application de Yaoundé effectuant un travail pratique


dans leur salle des machines.

117
ACTIVITES D’INTEGRATION N
O

REALISATION ET
PUBLICATION D'UN SITE
WEB DYNAMIQUE

118
Objectifs :
Créer un site web dynamique
Créer une base de données
Fusionner une base de données avec un site web
Publier un site web

Ce projet est réalisé dans le but de développer les compétences chez des élèves en ce qui
concerne la réalisation et la publication des sites web dynamiques.

1 TRAVAIL A FAIRE

Le projet consiste en la réalisation d’un site web dynamique pour la gestion en ligne des
inscriptions dans un établissement d’enseignement secondaire. Il faut noter que le site ne gère
que l’inscription des anciens élèves et celle des élèves ayant réussis au concours d’entrée en 6 e.
Quant aux nouveaux élèves des autres classes, l’inscription doit se faire à l’établissement. Dans
le site, on doit pouvoir savoir à chaque moment le nombre d’élève déjà inscrit. Le site doit offrir
une interface qui permettra aux élèves d’entrer les informations (nom, prénom, date de
naissance, numéro du reçu bancaire,…) les concernant pour leur inscription. Ce projet doit se
faire en groupe de 3 ou 4 élèves.

2 DEMARCHE

 Faire une analyse des données qui entrent dans ce projet, ressortir les différentes entités
puis les associations entre elles. Transformer le modèle entité/association en MLD puis
en table dans le SGBD MYSQL
 Créer la base de données avec l’outil phpMyAdmin de MYSQL
 Faire une structure (dessin) de votre site web
 Utiliser un outil CMS (Joomla) pour créer le site web dynamique de gestion en ligne des
inscriptions.
 Intégrer la base de données au site web grâce à l’interface d’administration de l’outil
CMS
 Publier le site web en suivant soigneusement la méthode décrite dans le chapitre 6 sur la
mise en ligne d’un site web.
 Utiliser un hébergeur gratuit à l’instar de Tuxfamilly, Free, etc.

119
ACTIVITES D’INTEGRATION N
O

Configuration
D’UN RéSEAU
domestique

120
Objectifs :
Monter un petit réseau filaire de trois ou quatre ordinateurs ;
Adresser manuellement les machines ;
Partager les ressources

INTRODUCTION

Ce travail pratique est réalisé dans le but de développer les compétences des élèves en
ce qui concerne la configuration ou la mise en place d’un réseau local de petite entreprise.
Ceci suppose qu’il sera question de connecter les périphériques réseau et de configurer les
ordinateurs hôtes pour une connectivité de base.

1 TRAVAIL A FAIRE

Un Directeur d’une structure de la place vous contacte pour que vous lui monter un
petit réseau qui lui permettra de partager des ressources avec ses employés sans avoir besoin
de se déplacer. Vous avez en votre disposition un concentrateur, un commutateur, quatre
ordinateurs, une imprimante, des câbles RJ45 droits et croisés. On suppose que les cartes
réseau sont déjà montées. Que vous reste-t-il à faire ?

2 DEMARCHE

Tâche 1 : Configuration physique des périphériques

Etape 1 : Connexion physique des périphériques

Relier les ordinateurs et installer les périphériques dont vous avez besoin pour le montage de
ce réseau.

 Mettre les périphériques sous tension (éteindre) ;


 Utiliser les câbles pour relier les cartes réseau des ordinateurs et de l’imprimante au
concentrateur.

De quel type de câble avez-vous besoin pour relier les ordinateurs au concentrateur ?
Pourquoi ?

Etape 2 : Vérification des connexions

Après avoir installé tous les périphériques réseau, vérifier les connexions c’est-à-dire :

 Vérifier que toutes les connexions du concentrateur sont passées de couleur orange à
la couleur verte ;

121
 Vérifier que tous les périphériques sont bien sous tension ;
 Vérifier si les câbles utilisés sont appropriés et en bon état.

Tâche 2 : Configuration logique des ordinateurs

Etape 1 : Configuration des ordinateurs

 Cliquez sur Démarrer > Panneau de configuration > Connexions réseau. Cliquez
avec le bouton droit de la souris sur l’icône du périphérique Connexion au réseau
local et choisissez Propriétés.
 Sélectionnez Protocole Internet (TCP/IP), puis cliquez sur le bouton Propriétés.

 Entrer manuellement pour chaque ordinateur l’Adresse IP, le Masque de sous-


réseau et la Passerelle par défaut supposant que l’adresse IP de la première machine
est 192.168.11.0
 Fermer toutes les fenêtres et si l’on vous le demande redémarrer la machine.

Etape 2 : Vérification du bon fonctionnement du réseau.

La vérification de la connectivité réseau peut se faire à partir de la commande ping.

 Cliquer sur Démarrer – Exécuter – taper cmd puis cliquer sur Entrée.
 Faire un ping sur chaque adresse IP des machines connectés.
1- Que remarquez-vous ? Quelle est la réponse du ping ?
2- Envoyez une requête ping de l’hôte1 à l’hôte2. La requête a-t-elle aboutie ?
3- Envoyez une requête ping de l’hôte3 à l’hôte2. La requête a-t-elle aboutie ?
4- Pourquoi certaines requêtes ping aboutissent-elles et d’autres pas ?
5- Si vous avez une réponse du genre Délai d'attente de la demande dépassé, que faut-
il faire ?

122
WEBOGRAPHIE

Ivan Gautreau : Créer et administrer en toute zénitude un site Web avec Joomla!, avril 2007
Loïc Fleischmann : TUTORIEL JOOMLA COURS WEB 2
Geronimo : Présentation d’EasyPHP, Mars 2003
Youssef NEJJARI : connaissance de base en ACCESS (http://www.ininfo.fr)
C. Pain-Barre : Adressage IP, IUT INFO Année 2008-2009
David TILLOY: Introduction aux réseaux TCP/IP. Institut Universitaire de Technologie
d’Amiens
www.afuj.fr
http://campus.ec-lyon.fr/options/tic/js.pdf
http://www.valhalla.fr
http://fr.wikipedia.org/wiki/Access
http://fr.wikipedia.org/wiki/Base_de_donnees
http://www.commentçamarche.net
http://www.frameip.com/masques-de-sous-reseau/
http://www.lalitte.com
http://www.laissus.fr/cours/node1.html

123
Cet ouvrage, rédigé pour les élèves
des classes de terminales littéraires a
pour objectifs de:
Faciliter l’acquisition des
connaissances en informatique
en suscitant l’intérêt des élèves
par des contenus moins
hermétiques et plus adaptés
aux réalités de la série.
Dépasser l’approche par
objectifs par l’approche par
compétences
Aider les élèves à s’approprier
les TIC pour un meilleur
apprentissage

DITE 2012

124

Vous aimerez peut-être aussi