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Microéconomie avancée

Equilibre partiel et général

M1 Economie Appliquée
Semestre 1
F. Le Lec

2023-2024
Rappels

Rappels (outils mathématiques, consommateur, producteur,


équilibre partiel)
Quelques outils analytiques (1)

▶ Maximisation d’une fontion f concave (f ′′ < 0 à une variable


(solutions internes)
▶ CPO :f ′ (x ∗ ) = 0
▶ CDO : f ′′ > 0
▶ Quid de la minimisation d’une fonction convexe (prendre −f ) ?
▶ Maximisation d’une fonction f concave à plusieurs variables
(x1 , x2 , x3 , ..., xn )
∂f
▶ CPO :∀k, ∂x
i
(x ∗ ) = 0
▶ CDO : la matrice hessienne est semi-définie négative (hors
programme)
Quelques outils analytiques (2)

▶ Maximisation d’une fonction f concave à plusieurs variables


(x1 , x2 , x3 , ..., xn ) sous contrainte g (x) ≥ 0
▶ On utilise le lagrangien :

L(x, y , λ) = f (x) + λg (x)

▶ CPO :
∂f ∗
∀k, (x ) = 0
∂xi
et
∂f ∗
(x ) = 0
∂λ
▶ CDO : la matrice hessienne est semi-définie négative (hors
programme)
Quelques outils analytiques (3)

▶ Le théorème des fonctions implicites (version simple à 2


variables)
▶ On a une fonction M(x, y ) = 0 et on veut connaı̂tre les
caractéristiques de la fonction implicite de y = ϕ(x).
en fr., comment y varie quand x varie, de sorte de maintenir
M(x, y ) = 0.
▶ Le théorème des fonctions implicites nous dit (pour des
fonctions différentiables ”partout” et dans toute direction
pertinente), on fixe un x0 et on a :
∂M
(x0 )
ϕ′ (x0 ) = − ∂M
∂x

∂y (x0 )
Méthode générale
▶ En CPP, les consommateurs et les producteurs sont des
preneurs de prix
càd que le prix est donné par le marché et ils ne peuvent pas le fixer
▶ Les consommateurs vont maximiser leur utilité sous contrainte
(et choisir le panier optimal), ce panier optimal va varier avec
le prix, ce qui va donner une fonction de demande (et on
agrègera sur tous les consommateurs)
▶ Les producteurs vont maximiser leurs profits (et choisir la
quantité de production optiamle), cette quantité optimale va
varier avecle prix, ce qui va donner une fonction d’offre (qu’on
agrègera sur tous les producteurs)
▶ L’équilibre partiel consiste à faire se rencontrer cette demande
et cette offre
ce qui sous certaines conditions, donnera la loi de l’offre et de la
demande
Le consommateur

▶ A des préférences représentées sur les paniers de bien par une


fonction U : (x1 , x2 , ..., xℓ ) 7→ U(x) ∈ R
▶ Cette fonction U est concave (pas de problème de CDO)
▶ Il fait face à une contrainte budgetaire, son revenu doit être
supérieur à ses dépenses, càd :

X
R− pk × xk ≥ 0
k=1
Panier optimal
▶ On cherche x ∗ = (x1∗ , x2∗ , ..., xℓ∗ ) qui maximise U sous CB
▶ On pose le lagrangien :

X
L = U(x1 , x2 , ..., x ℓ ) + λ(R − pk × xk )
k=1

▶ On cherche les dérivées partielles et les égalise à 0 (CPO)


∂L ∂U ∗
∀k, = (x ) − λpk = 0
∂xk ∂xk

∂U ∗ X
(x ) = R − pk × xk ) = 0
∂λ
k=1
▶ Cela nous donne
∂U
▶ ∀k, ∂x
k
(x ∗ ) = λpk
(toute les utilités marginales s’égalisent, λ est un ”shadow
price”, une sorte de numéraire, correspond à l’égalisation des
TMS au ratio de prix
▶ La contrainte budgétaire est maintenue
la demande marshallienne

▶ On cherche maintenant comment la demande pour un bien k


va évoluer, on la note xk∗ et elle va dépendre du revenu R(qui
ne nous intéresse pas ici) et des prix p.
▶ Ici on s’intéresse principalement à l’évolution du prix pk , c’est
la demande marshallienne (individuelle, pour i) :

xk∗ = gki (pk )

▶ On utilise (approx.) le théorème des fonctions implicites avec


ϕ = gki et M = ∂Uxk − λpk
la demande marshallienne (2)

▶ On obtient :
∂2U ∗
∂xk ∂pk (x ) − λ
gk′ i (pk ) = − ∂2U
∂xk2
(x ∗ )

▶ ∂2U ∗
∂xk ∂pk (x ) est négligeable car supposément petit (car effet de
deuxième ordre, effet de pk sur xj qui a un effet sur l’UM par
rapport à xk ), notamment pour les biens normaux (cf. effet
prix, effet revenus, décomposition de Slutsky et typologie des
biens).
▶ On a donc car l’UM par rapport à xk est négative,
gk′ i (pk ) < 0, et donc gki croissante avec les prix.
la demande marshallienne agrégée

▶ Sur tous les consommateurs, i, on somme les demandes


individuelles : X
gk (pk ) = gki
i=1n
▶ Cette fonction est croissante en tant que somme de fonction
croissante
▶ ... continue (théorème du maximum de Berger)
▶ ... homogène de degré 0 (revenu et prix multipliés par α, ne
change rien)
▶ Note : la plupart du temps (pour des raisons historiques), on
remplace la fonction de demande par la fonction de demande
inverse pk = g −1 (xk ), ce qui est possible car bijection.
L’offre

▶ On a m producteurs qui vendent un ou des biens


▶ On s’intéresse au bien k, q k la quantité produite par la firme,
p k le prix
▶ le profit est donné par π(pk ) = pk × q − c(q)
autrement dit la recette, le ”chiffre d’affaires”, moins les coûts
▶ c est supposé être une fonction convexe (du fait de la
technologie cf. cours précédents) au moins à court terme
(temps non pris en compte ici), càd que le coût marginal est
croissant
▶ Le producteur choisit la quantité optimale, càd qui maximise
son profit
L’offre

▶ Maximisation simple d’une fonction à une variable (dans un


cas simplifié)
▶ Donc l’optimum est tel que :
▶ CPO : ∂π ′
∂q = pk − c (q) = 0 (égalisation du prix par le cm)
▶ CDO : π ′′ = −c ′′ (q) < 0
▶ Comment q ∗ varie-t-elle avec le prix ?
▶ Théorème des fonctions implicites :

dq ∗ 0+1 1
= − ′′ = ′′
dpk −ck (qk ) + 0 ck (qk )

▶ On note qkj la fonction d’offre du producteur j pour le bien k,


et on a que cette fonction est croissante car sa dérivée (cf.
au-dessus) par rapport à pk est positive
L’offre agrégée

▶ L’offre agrégée est donc Qk (pk ) = m


P
j=1 qk (pk )
▶ Les fonctions d’offres sont continues (Berger, théorème du
maximum), donc la fonction d’offre agrégée l’est
▶ Les fonctions d’offres sont croissantes, donc la fonction d’offre
agrégée l’est
Un cadre simplifié

▶ Quelles sont les simplifications ici ?


▶ La première est qu’on ne prend pas en compte les autres
productions (et pk pourrait avoir un rôle sur la production
d’un autre bien que k par ex., et vice versa).
▶ Même chose pour la consommation (on le prend indirectement
en compte) : le prix d’un bien complémentaire (ou
substituable) a un impact sur l’autre bien par ex.
▶ Mais problème principal (cf. plus loin) : on ne prend pas en
compte le fait que consommateur et producteurs sont liés par
les revenus (les revenus des consommateurs dépendent du
niveau de production des producteurs, à travers le travail et
les profits).
L’équilibre partiel

L’équilibre partiel
Basé sur les supports de Philippe Vanden Eekaut
L’équilibre partiel
▶ On a une fonction croissante et une décroissante
▶ Il y a deux cas possibles, si Q(0) > g (0) (et l’autre cas, cf.
plus bas)

▶ Ici pas de marché, autrement dit le bien n’intéresse personne à


un prix qui le rend rentable d’être produit pour les entreprises
L’équilibre partiel (existence)
▶ L’autre cas : si Q(0) ≤ g (0)

▶ L’équilibre existe (quantité d’équilibre, prix d’équilibre), et il


est unique (continuité et monotonie des deux fonctions
concernées)
Analyse de bien-être

Analyse de bien-être dans le cas de l’équilibre partiel


Cas de la CPP

▶ On se place dans le cas de la concurrence pure et parfaite que


l’on vient de voir (Production)
▶ On se place dans le cas d’un bien donné, i sont les
consommateurs, j les producteurs
▶ Rappel :
▶ la demande est déterminée par la somme des demandes
marshalliennes (panier optimal sous contrainte de revenu pour
chacun des consommateurs)
▶ l’offre est déterminée par la somme des offres des producteurs
(qui maximisent leur profits en égalisant coût marginal et prix)
▶ les deux se rencontrent au prix et quantités d’équilibres
x ∗ = q ∗ et p ∗
Analyse du bien-être

▶ Alors :
▶ ϕi (xi ) = P(x) pour tous les consommateurs ; et
▶ C’est-à-dire que chaque individu consomme jusqu’à MB = p.
▶ cj′ (qj ) = C ′ (q) pour toutes les firmes
▶ C’est-à-dire que le MC de chaque entreprise coincides with le
MC agrégé.
alors la variation du surplus peut être réécrite comme suit :
l
X l
X
dS = P(x)dxi − C ′ (q)dqj
i=1 j=1
l
X l
X
= P(x) dxi − C ′ (q) dqj
i=1 j=1
Analyse du bien-être

▶ Mais depuis li=1 dxi = lj=1 dqj = dx, and x = q par


P P
faisabilité sur le marché, alors

dS = [P(x) − C ′ (q)]dx
▶ Intuition :
▶ La variation de surplus d’une augmentation marginale de la
consommation (et de la production) reflète la différence entre
l’utilité supplémentaire des consommateurs et le coût de
production supplémentaire des entreprises.
Analyse du bien-être
• Variation différentielle du surplus
Analyse du bien-être

▶ Nous pouvons également intégrer l’expression ci-dessus, en


éliminant les différentiels, afin d’obtenir l’excédent total pour
un niveau de consommation agrégé de x :
Z x
S(x) = S0 + [P(s) − c ′ (s)] ds
0

▶ avec S0 = S(0) qui est la constante d’intégration et


représente le surplus agrégé lorsque la consommation globale
est nulle, x = 0.
▶ S0 = 0 si l’interception de la fonction de coût marginal
satisfait c ′ (0) = 0 pour toutes les J firmes.
Analyse du bien-être

▶ Surplus à la consommation agrégée x


Analyse du bien-être

▶ Pour quel niveau de consommation un surplus agrégé S(x)


est-il maximisé ?
▶ Différencier S(x) en ce qui concerne x :

S ′ (x) = P(x ∗ ) − C ′ (x ∗ ) ≤ 0

▶ or, P(x ∗ ) ≤ C ′ (x ∗ )
▶ La condition de deuxième ordre (suffisante) est :

S ′′ (x) = P ′ (x ∗ ) − C ′′ (x ∗ ) < 0

▶ Donc, S(x ∗ ) est concave.


▶ Alors si x ∗ > 0, l’excédent global S(x) est maximisé à
P(x ∗ ) = C ′ (x ∗ ).
Analyse du bien-être

▶ Par conséquent, l’allocation d’EC maximise l’excédent global.


▶ C’est la base (partielle) de ce que l’on appelle le Premier
théorème du bien-être :
▶ Chaque CE est Pareto optimal (PO).
▶ Un optimum de Pareto est une situation où on ne peut
améliorer la situation d’un individu sans dégrader celle d’un
autre
vocabulaire : amélioration parétienne, efficacité au sens de Pareto
Analyse du bien-être

▶ Exemple 6.4 :
▶ Considérez une demande globale x(p) = a − bp et l’offre
globale y (p) = J·p
2 , où J est le nombre d’entreprises dans
l’industrie.
▶ Le prix CE résout

J ·p 2a
a − bp = =⇒ p =
2 2b + J
▶ Intuitivement, à mesure que la demande augmente (nombre
d’entreprises) augmente, le prix d’équilibre augmente (diminue,
respectivement).
Exemple 6.4 (suite)
▶ Par conséquent, la production d’équilibre est :
a−b
x∗ =
2a + J
▶ Le surplus est :
Z x∗

p(x) − C ′ (x) dx

S(x ) =
0
où
a−x
p(x) =
b
et
2x
C ′ (x) =
J
▶ Ainsi, le surplus est également :
Z x∗
∗ (a − x − 2xJ ) a2 J a2
S(x ) = dx = 2 = 2b

0 b 4b + 2bJ 2b 1 + J
▶ Qui augmente avec le nombre d’entreprises J.
Comparaison avec le monopole

▶ Supposons qu’on ait maintenant, non plus un ensemble de


producteurs mais un monopole (unique)
▶ Ce qui implique les changements suivants :
▶ Le monopole choisit son prix (il est ”price maker”), et la
quantité d’une certaine manière dépend du prix choisi (ne
produire que ce qui sera vendu)
▶ On considère la demande comme donnée
▶ Son profit est donc π(p) = g (p) × p − c(g (p))
▶ Quel est le prix optimal/la quantité optimale pour le monopole
et en quoi est-ce différent du cas de CPP ?
Réponse
▶ On dérive π, on obtient (CPO)
∂π
= g (p) + pg ′ (p) − g ′ (p) × c ′ (g (p)) = 0
∂p
▶ CDO ?
▶ Ce qui veut dire p = − gg′(p) ′
(p) + c (g (p))
▶ Ce p optimal est plus grand que le prix d’équilibre de cpp
▶ Le coût marginal est inférieur au prix de vente du produit
(puisque p ′ (y )y < 0)
▶ Dit autrement, le monopole fixe un prix plus élevé que dans
des conditions de concurrence pure et parfaite
▶ De plus, le monopole produit moins que ce qui aurait été
produit sous des conditions de concurrence pure et parfaite
(cpp) : le prix étant plus élevé, la demande à l’équilibre est
plus faible (donc moins est échangé, c’est-à-dire moins est
produit).
▶ Même si la technologie de production est la même
L’équilibre général

L’équilibre général
Supports de Philippe Vanden Eekaut (quelques modifs par F. Le
Lec)
Limites de l’équilibre partiel

▶ On n’a pas pris en compte les interactions entre les différents


marchés
▶ Par ex. entre marchés de biens (biens substituables, bien
complémentaires
▶ Mais surtout on n’a pas pris en compte que les revenus des
consommateurs dépendent des décisions des producteurs
▶ A travers les salaires (le travail acheté sur le marché du travail
est rémunéré) et modifie le ”R” des consommateurs
▶ A travers les profits (qui doivent être reversés aux ménages,
donc aux consommateurs)
Avantage de l’équilibre général

▶ Autant on peut prendre en compte (plus ou moins


directement), les interactions entre marchés de biens (cf. type
de biens) dans le cadre d’un équilibre partiel
▶ Autant c’est difficile de prendre en compte le fait que le
niveau de production a d’importantes conséquences sur la
demande (argument de Keynes)
▶ Pour cela, il faut étudier l’équilibre sur tous les marchés
simultanément, c’est ce qu’on appelle l’équilibre général
Équilibre général

Absence de production
Équilibre général
• Jusqu’à présent, nous avons exploré les
conditions d’équilibre dans:
– un marché unique avec
– un seul type de consommateur.

• Maintenant, nous examinons les paramètres avec


les marchés pour:
– différents biens et
– plusieurs consommateurs.
Équilibre général :
absence de production
• Considérons une économie avec deux biens
et deux consommateurs, 𝑖 = {1,2}.
• Chaque consommateur i est initialement
doté de 𝐞𝑖 ≡ (𝑒1𝑖 , 𝑒2𝑖 ) unités des biens 1 et 2.
• Toute autre allocation pour l’individu i est
indiquée par 𝐱 𝑖 ≡ (𝑥1𝑖 , 𝑥2𝑖 ).
Équilibre général :
absence de production
• Boîte Edgeworth:
Équilibre général :
absence de production
• 𝐼𝐶 𝑖 est la courbe d’indifférence du consommateur i,
qui passe par son point de dotation 𝐞𝑖 .
• La zone ombrée représente
l’ensemble des paniers
(𝑥1𝑖 , 𝑥2𝑖 ) pour le
consommateur i
satisfaisant
𝑢1 (𝑥11 , 𝑥21 ) ≥ 𝑢1 (𝑒11 , 𝑒21 )
𝑢2 (𝑥12 , 𝑥22 ) ≥ 𝑢2 (𝑒12 , 𝑒22 )
• Le panier A ne peut pas
être un panier d’échange:
– Le consommateur 1
n’échange pas 𝐞𝑖 pour 𝐴.
Équilibre général :
absence de production
• Tous les points de la zone en forme de lentille ne sont pas
équivalents !

• Le panier B se trouve à
l’intérieur de la zone en forme
de lentille
• Ainsi, il donne un niveau d’utilité
plus élevé que la dotation initiale 𝐞
pour les deux consommateurs.
Équilibre général :
absence de production
• Tous les points de la zone en forme de lentille ne sont pas
équivalents !
• Le panier D, cependant, rend
les deux consommateurs
mieux lotis que le lot B.
• Il repose sur la “courbe de
contrat,” dans laquelle les
courbes d’indifférence sont
tangentes les unes aux autres.
– C’est un équilibre, puisque les
améliorations de Pareto ne sont
plus possible
– Être à l’intérieur de la forme de
lentille est alors une condition
nécessaire, mais non suffisante,
pour qu’une allocation soit
optimale.
Équilibre général :
absence de production
• Allocation réalisable:
– Une allocation 𝐱 ≡ (𝐱1 , 𝐱 2 , … , 𝐱 𝐼 ) est réalisable si
elle satisfait
σ𝐼𝑖=1 𝐱 𝑖 ≤ σ𝐼𝑖=1 𝐞𝑖
– En d’autres termes, la quantité totale de biens
répartis 𝐱 ne dépasse pas la dotation initiale
globale 𝐞 ≡ σ𝐼𝑖=1 𝐞𝑖 .
Équilibre général :
absence de production
• Allocations efficaces de paréto:
– Une allocation réalisable 𝐱 est Pareto efficient s’il n’y a
pas d’autre allocation possible 𝐲 qui est:
• faiblement préféré par tous les consommateurs, c’est-à-dire
𝐲 𝑖 ≿ 𝐱 𝑖 pour tout 𝑖 ∈ 𝐼, et
• strictement préférée par au moins un consommateur, 𝐲 𝑖 ≻
𝐱𝑖 .
– L’allocation 𝐱 est Pareto efficient s’il n’y a pas une
autre allocation possible 𝐲 tel que:
• tous les individus sont au moins aussi bien lotis que sous 𝐱,
et
• au moins une personne est strictement mieux lotie.
Équilibre général :
absence de production
• Allocations efficaces de paréto :
– L’ensemble des allocations efficaces de Pareto
(𝐱1 , … , 𝐱 𝐼 ) est le suivant:
𝑖 𝑖
1
max 𝐼
𝑢 (𝐱 )
𝐱 ,…,𝐱 ≥0
s. t. 𝑢 𝑗 (𝐱𝑗 ) ≥𝑢 𝑗 pour 𝑗 ≠ 𝑖, et
σ𝐼𝑖=1 𝐱 𝑖 ≤ σ𝐼𝑖=1 𝐞𝑖 (faisabilité)
où 𝐱 𝑖 = (𝑥1𝑖 , 𝑥2𝑖 ).
– Les allocations (𝐱1 , … , 𝐱 𝐼 ) sont efficaces au sens de
pareto si elles maximisent l’utilité de l’individu i sans
réduire l’utilité de tous les autres individus en dessous
d’un niveau donné 𝑢ത 𝑗 , et en étant réalisables.
Équilibre général :
absence de production
– Le lagrangien est
– 𝐿 𝐱1 , … , 𝐱 𝐼 ; 𝜆1 , … , 𝜆𝑖−1 , 𝜆𝑖+1 , … , 𝜆𝐼 , 𝜇 =
𝐼

𝑢𝑖 𝐱 𝑖 + ෍ 𝜆𝑗 𝑢 𝑗 𝐱𝑗 − 𝑢ത 𝑗 + ⋯
𝑗≠𝑖
+𝜇 σ𝐼𝑖=1 𝐞𝑖 − σ𝐼𝑖=1 𝐱 𝑖
– Les CPOs tel que 𝐱 𝑖 = (𝑥1𝑖 , 𝑥2𝑖 ) nous donnent
𝜕𝐿 𝜕𝑢𝑖 (𝐱 𝑖 )
= −𝜇 ≤0
𝜕𝑥𝑘𝑖 𝜕𝑥𝑘𝑖
pour tout bien 𝑘 du consommateur 𝑖.
– Pour tout individu 𝑗 ≠ 𝑖, les CPOs deviennent
𝜕𝐿 𝑗 𝜕𝑢𝑗 (𝐱 𝑗 )
𝑗 = 𝜆 𝑗 −𝜇 ≤0
𝜕𝑥𝑘 𝜕𝑥𝑘
Équilibre général :
absence de production
– Les CPOs pour 𝜆𝑗 et 𝜇 nous donnent 𝑢 𝑗 (𝐱𝑗 ) ≥ 𝑢ത 𝑗 et
σ𝐼𝑖=1 𝐱 𝑖 ≤ σ𝐼𝑖=1 𝐞𝑖 .
– En cas de solution intérieure, la condition pour être Pareto
efficient est donc:
𝜕𝑢𝑖 (𝐱 𝑖 ) 𝜕𝑢𝑗 (𝐱 𝑗 )
𝑗
𝜕𝑥𝑖1 𝜕𝑥1 𝑖 𝑗
𝜕𝑢𝑖 (𝐱 𝑖 )
= 𝜕𝑢𝑗 (𝐱 𝑗 )
or 𝑀𝑅𝑆1,2 = 𝑀𝑅𝑆1,2
𝜕𝑥𝑖2 𝜕𝑥2
𝑗

Pour tout consommateur 𝑗 ≠ 𝑖.


– Graphiquement, les courbes d’indifférence des
consommateurs deviennent tangentes les unes aux autres
lors des allocations efficaces de Pareto.
Équilibre général :
absence de production
• Exemple 6.5 (Efficacité de Pareto):
– Soit une économie d’échange avec deux biens 1 et 2,
et deux consommateurs, 𝐴 and 𝐵, chacun avec une
dotation initiale de
• 𝐞𝐴 = (100, 350) et
• 𝐞𝐵 = (100,50).

– Pour les deux consommateurs, la function d’utilité est


une Cobb-Douglas de type:
• 𝑢𝑖 𝑥1𝑖 , 𝑥2𝑖 = 𝑥1𝑖 𝑥2𝑖 pour tout individus 𝑖 = {𝐴, 𝐵}.

– Quelles sont les allocations efficientes de Pareto ?


Équilibre général :
absence de production
• Exemple (suite):
– L’allocation efficiente de Pareto est atteinte lorsque
𝐴 𝐵
nous avons 𝑀𝑅𝑆1,2 = 𝑀𝑅𝑆1,2 . Dès lors,
𝐴 𝐵 𝑥2𝐴 𝑥2𝐵
𝑀𝑅𝑆1,2 = 𝑀𝑅𝑆1,2 ⟹ = or 𝑥2𝐴 𝑥1𝐵 = 𝑥2𝐵 𝑥1𝐴
𝑥1𝐴 𝑥1𝐵
– En utilisant les contraintes d’allocations pour 1 et 2,
nous avons,
𝑒1𝐴 + 𝑒1𝐵 = 𝑥1𝐴 + 𝑥1𝐵
𝑒2𝐴 + 𝑒2𝐵 = 𝑥2𝐴 + 𝑥2𝐵
Ce qui nous donne pour 𝑥1𝐵 et 𝑥2𝐵 :
𝑥1𝐵 = 𝑒1𝐴 + 𝑒1𝐵 − 𝑥1𝐴
𝑥2𝐵 = 𝑒2𝐴 + 𝑒2𝐵 − 𝑥2𝐴
Équilibre général :
absence de production
• Exemple (suite):
– En combinant la condition de tangence et de
faisabilité nous avons :
𝑥2𝐴 (𝑒1𝐴 + 𝑒1𝐵 − 𝑥1𝐴 )= (𝑒2𝐴 + 𝑒2𝐵 − 𝑥2𝐴 )𝑥1𝐴
𝑥1𝐵 𝑥2𝐵
Ce qui peut se réécrire comme:
𝑒2𝐴 +𝑒2𝐵 𝐴 350+50 𝐴
𝑥2𝐴 = 𝐴 𝐵 𝑥1 = 𝑥1 = 2𝑥1𝐴
𝑒1 +𝑒1 100+100

pouir tout 𝑥1𝐴 ∈ [0,200].


Équilibre général :
absence de production
• Exemple (suite):
– La ligne des contrats représente l’ensemble des
allocations efficaces de Pareto
Équilibre général :
absence de production
• Coalitions de blocage: Soit 𝑆 ⊂ 𝐼 désignent une
coalition de consommateurs. 𝑆 bloque une allocation
réalisable 𝐱 si il existe une allocation 𝐲 telle que:
1) Cette Allocation e𝑠𝑡 𝑟é𝑎𝑙𝑖𝑠𝑎𝑏𝑙𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑆. Le montant
global des biens des consommateur 𝑆 dans l’allocation
𝐲 est identique à l’allocation initiale agrégée, soit,
σ𝑖∈𝑆 𝐲 𝑖 = σ𝑖∈𝑆 𝐞𝑖 ; et
2) Cette Allocation e𝑠𝑡 Préférable 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑆. L’allocation 𝐲
améliore la situation de tous les consommanteur 𝑆 de la
coalition par rapport à 𝐱, i.e., 𝐲 𝑖 ≿ 𝐱 𝑖 avec 𝑖 ∈ 𝑆, dans ce
cas au moins un consommateur dispose d’une situation
meilleure soit 𝐲 𝑖 ≻ 𝐱 𝑖 .
Équilibre général :
absence de production
• Équilibre dans une économie d’échange: Une
allocation réalisable 𝐱 est un équilibre dans l’économie
d’échange avec dotation initiale 𝐞 si 𝐱 n’est bloqué par
aucunes coalitions de consommateurs.
• Le coeur: Le cœur d’une économie d’échange avec
dotation 𝐞, dénotée 𝐶(𝐞), est l’ensemble de toutes les
allocations réalisables débloquées 𝐱.
– Ces allocations sont:
a) mutuellement bénéfique pour tous les individus (c.-à-d. qu’ils se
trouvent dans la zone en forme de lentille)
b) ne permettent pas d’autres améliorations de Pareto (c.-à-d.
qu’elles se trouvent sur la courbe contractuelle)
Équilibre général : pas de production
Exercice Equilibre Partiel
• Voir feuille Exercice Eq_général Question 1.a
Équilibre général

Marchés concurrentiels
Équilibre général : marchés concurrentiels

• L’économie d’échange n’avait pas besoin de prix pour


qu’un équilibre se produise.
• Maintenant, nous explorons l’équilibre dans les
économies où nous permettons aux prix d’émerger.
• Ordre d’analyse:
– préférences des consommateurs
– la fonction de demande excédentaire
– les allocations d’équilibre sur les marchés concurrentiels
(c.-à-d. les allocations d’équilibre walrasiennes)
Équilibre général : marchés concurrentiels

• Consommateur:
– Considérez que la fonction d’utilité des
consommateurs est continue, strictement
croissante et strictement quasi-concave dans ℝ𝑛+ .
– D’où l’UMP de chaque consommateur i, face à une
contrainte budgétaire
𝐩 ∙ 𝐱 𝑖 ≤ 𝐩 ∙ 𝐞𝑖 for all price vector 𝐩 ≫ 𝟎
donne une solution unique, qui est la demande
walrasienne 𝐱(𝐩, 𝐩 ∙ 𝐞𝑖 ).
– 𝐱(𝐩, 𝐩 ∙ 𝐞𝑖 ) est continu dans le vecteur prix 𝐩.
Équilibre général : marchés concurrentiels

– Intuitivement, le revenu de l’individu i provient de


la vente de sa dotation 𝐞𝑖 aux prix du marché p,
produisant 𝐩 ∙ 𝐞𝑖 = 𝑝1 𝑒1𝑖 + ⋯ + 𝑝𝐿 𝑒𝐿𝑖 dollars à
utiliser dans l’achat de l’allocation 𝐱 𝑖 .
Équilibre général : marchés concurrentiels

• Demande excédentaire:
– Somme de la demande walrasienne 𝐱(𝐩, 𝐩 ∙ 𝐞𝑖 )
définitivement 𝑘 de chaque individu dans
l’économie, nous obtenons la demande agrégée
de bien 𝑘.
– La différence entre la demande agrégée et la
dotation agrégée de bien k donne la demande
excédentaire de biens 𝑘:
𝑧𝑘 𝐩 = σ𝐼𝑖=1 𝑥𝑘𝑖 (𝐩, 𝐩 ∙ 𝐞𝑖 ) − σ𝐼𝑖=1 𝑒𝑘𝑖
où 𝑧𝑘 𝐩 ∈ ℝ.
Équilibre général : marchés concurrentiels

– Quand 𝑧𝑘 𝐩 > 0, la demande globale de biens


𝑘 dépasse sa dotation globale.
▪ Demande excédentaire de biens 𝑘

– Quand 𝑧𝑘 𝐩 < 0, la demande globale de bien 𝑘


est inférieure à sa dotation globale.
▪ Offre excédentaire de biens 𝑘
Équilibre général : marchés concurrentiels
• Différence entre l’offre et la demande excédentaire
pk pk

Equilibrium price,
where zk(p) = 0

pk*

I
Σxki(p,p ei )
i=1 zk(p)

I xk 0 xk
Σ eki
i=1
Équilibre général : marchés concurrentiels

• La fonction de demande excédentaire 𝐳 𝐩 ≡


𝑧𝑘 𝐩 , 𝑧𝑘 𝐩 , … , 𝑧𝐿 𝐩 satisfait aux
propriétés suivantes:
1) Loi de Walras: 𝐩 ∙ 𝐳 𝐩 = 0.
– Puisque chaque consommateur 𝑖 ∈ 𝐼 épuise
tous ses revenus,
σ𝐿𝑘=1 𝑝𝑘 ∙ 𝑥𝑘𝑖 (𝐩, 𝐩 ∙ 𝐞𝑖 ) = σ𝐿𝑘=1 𝑝𝑘 𝑒𝑘𝑖 ⇔
σ𝐿𝑘=1 𝑝𝑘 𝑥𝑘𝑖 𝐩, 𝐩 ∙ 𝐞𝑖 − 𝑒𝑘𝑖 = 0
Équilibre général : marchés concurrentiels

– Somme sur tous les individus,


σ𝐼𝑖=1 σ𝐿𝑘=1 𝑝𝑘 𝑥𝑘𝑖 𝐩, 𝐩 ∙ 𝐞𝑖 − 𝑒𝑘𝑖 = 0
– Nous pouvons réécrire l’expression ci-dessus comme
suit :
– σ𝐿𝑘=1 σ𝐼𝑖=1 𝑝𝑘 𝑥𝑘𝑖 𝐩, 𝐩 ∙ 𝐞𝑖 − 𝑒𝑘𝑖 = 0
ce qui équivaut à
σ𝐿𝑘=1 𝑝𝑘 σ𝐼𝑖=1 𝑥𝑘𝑖 𝐩, 𝐩 ∙ 𝐞𝑖 − σ𝐼𝑖=1 𝑒𝑘𝑖 = 0
𝑧𝑘 𝐩
– Donc,
σ𝐿𝑘=1 𝑝𝑘 ∙ 𝑧𝑘 𝐩 = 𝐩 ∙ 𝐳 𝐩 = 0
Équilibre général : marchés concurrentiels
– Dans une économie à deux biens, la loi de Walras
implique
– 𝑝1 ∙ 𝑧1 𝐩 = −𝑝2 ∙ 𝑧2 𝐩
– Intuition: s’il y a une demande excédentaire sur le
marché 1, 𝑧1 𝐩 > 0, il doit y avoir une offre
excédentaire sur le marché 2, 𝑧2 𝐩 < 0.
– Par conséquent, si le marché 1 est en équilibre,
𝑧1 𝐩 = 0, alors le marché l’est aussi 2, 𝑧2 𝐩 = 0.
– Plus généralement, si les marchés de 𝐿 − 1 biens sont
en équilibre, alors il en va de même pour le 𝐿th
market.
Équilibre général : marchés concurrentiels

2) Continuité: 𝐳 𝐩 est continu à 𝐩.


– Cela découle du fait que les demandes individuelles
de Walrasian sont continues dans les prix.

3) Homogénéité: 𝐳 𝜆𝐩 = 𝐳 𝐩 for all 𝜆 > 0.


– Cela découle du fait que les demandes walrasiennes
sont homogènes de degré zéro dans les prix.

• Nous utilisons maintenant la demande excédentaire


pour définir une allocation d’équilibre walrasienne.
Équilibre général : marchés concurrentiels

• Équilibre walrasien:
– Un vecteur de prix 𝐩∗ ≫ 0 est un équilibre walrasien
si la demande excédentaire agrégée est nulle à ce
vecteur de prix, 𝐳(𝐩∗ ) = 0.
▪ En mots, le vecteur de prix 𝐩∗ équilibre tous les
marchés.

– Alternativement, 𝐩∗ ≫ 0 est un équilibre walrasien si:


1) Chaque consommateur résout son UMP, et
2) La demande agrégée est égale à l’offre agrégée
σ𝐼𝑖=1 𝑥 𝑖 𝐩, 𝐩 ∙ 𝐞𝑖 = σ𝐼𝑖=1 𝐞𝑖
Équilibre général : marchés concurrentiels

• Existence d’un équilibre walrasien:


– Un vecteur de prix d’équilibre walrasien 𝐩∗ ∈
ℝ𝐿++ , i.e., 𝐳(𝐩∗ ) = 0, existe si la fonction de
demande excédentaire 𝐳(𝐩) satisfait à la
continuité et la loi de Walras (Varian, 1992).
Équilibre général : marchés concurrentiels
• Unicité des prix d’équilibre:

satisfait violé
Équilibre général : marchés concurrentiels

• Exemple 6.6 (Allocation d’équilibre walrasienne):


– Dans l’exemple 6.1, nous avons déterminé que
𝐴 𝐵 𝑝1
𝑀𝑅𝑆1,2 = 𝑀𝑅𝑆1,2 =
𝑝2
𝑥2𝐴 𝑥2𝐵 𝑝1
= =
𝑥1𝐴 𝑥1𝐵 𝑝2
– Déterminons les exigences walrasiennes de
chaque bien pour chaque consommateur.
– Réorganisation de la deuxième équation ci-dessus,
nous obtenons
𝑝1 𝑥1𝐴 = 𝑝2 𝑥2𝐴
Équilibre général : marchés concurrentiels
• Exemple 6.6 (suite):
– On substitute dans la contrainte de budget du consommateur 𝐴:
𝑝1 𝑥1𝐴 + 𝑝1 𝑥1𝐴 = 𝑝1 ∙ 100 + 𝑝2 ∙ 350
𝑝
et 𝑥1𝐴 = 50 + 175 2
𝑝1
Ce qui représente la demande Walrasienne du consommateur 𝐴
pour le bien 1.
– En insérant cette Valeur dans l’expression 𝑝1 𝑥1𝐴 = 𝑝2 𝑥2𝐴 nous
avons:
𝑝2
𝑝1 50 + 175 = 𝑝2 𝑥2𝐴
𝑝1
𝑝1
et 𝑥2𝐴 = 175 + 50
𝑝2
Ce qui représente la demande Walrasienne du consommateur 𝐴
pour le bien 2.
Équilibre général : marchés concurrentiels
• Example 6.6 (continued):
– Nous pouvons obtenir la demande du consommateur 𝐵 d’une
manière analogue. En particulier, la substitution 𝑝1 𝑥1𝐵 = 𝑝2 𝑥2𝐵
dans les rendements des contraintes budgétaires du
consommateur 𝐵, nous donne:
𝑝1 𝑥1𝐵 + 𝑝1 𝑥1𝐵 = 𝑝1 ∙ 100 + 𝑝2 ∙ 50
𝐵 𝑝2
or 𝑥1 = 50 + 25
𝑝1
qui est la demande walrasienne du consommateur 𝐵 pour le
bien 1.
– Insérer de cette valeur dans 𝑝1 𝑥1𝐵 = 𝑝2 𝑥2𝐵 nous donne:
𝑝2
𝑝1 50 + 25 = 𝑝2 𝑥2𝐵
𝑝1
𝑝1
or 𝑥2𝐵 = 25 + 50
𝑝2
qui est la demande walrasienne du consommateur 𝐵 pour le
bien 2.
Équilibre général : marchés concurrentiels

• Exemple 6.6 (suite):


– Pour le bien 1, la contrainte de faisabilité est:
𝑥1𝐴 + 𝑥1𝐵 = 100 + 100
𝑝2 𝑝2
50 + 175 + 50 + 25 = 200
𝑝1 𝑝1
𝑝2 1
=
𝑝1 2
– L’intégration des prix relatifs dans les demandes
walrasiennes donne une allocation d’équilibre
walrasienne:
𝑝1
𝑥1𝐴,∗ , 𝑥2𝐴,∗ , 𝑥1𝐵,∗ , 𝑥2𝐵,∗ ; = (137.5,275,62.5,125; 2)
𝑝2
Équilibre général : marchés concurrentiels
x 2A
100 0B
• Exemple 6.6 (suite): x 1B
ICA
ICB
– Allocation initiale, Initial
Endowment

– Allocation du noyau, et Core Allocations

– Allocations d’équilibre
WEA
walrasiennes (WEA). 200 200

x2A= 2x1A
x 1A
0A 100
x 2B
Équilibre général : marchés concurrentiels

• Les allocations d’équilibre doivent être dans le noyau:


– Si la fonction d’utilité de chaque consommateur augmente
strictement, alors chaque WEA est dans le noyau, c’est-à-
dire 𝑊(𝐞) ⊂ 𝐶(𝐞).
• Preuve (par contradiction) :
– Prenez une WEA 𝐱(𝐩∗ ) avec prix d’équilibre 𝐩∗ , mais
𝐱(𝐩∗ ) ∉ 𝐶(𝐞).
– Depuis 𝐱(𝐩∗ ) est une WEA, elle doit être réalisable.
– Si 𝐱(𝐩∗ ) ∉ 𝐶(𝐞), on peut trouver une coalition d’individus
S et une autre allocation 𝐲 de telle sorte que
𝑢𝑖 (𝐲 𝑖 ) ≥ 𝑢𝑖 (𝐱 𝑖 (𝐩∗ , 𝐩∗ ⋅ 𝐞𝑖 )) for all 𝑖 ∈ 𝑆
Équilibre général : marchés concurrentiels

• Preuve (suite):
– L’expression ci-dessus:
▪ maintient avec une inégalité stricte pour au moins une
personne de la coalition
▪ est faisable pour la coalition, c’est-à-dire σ𝑖∈𝑆 𝐲 𝑖 = σ𝑖∈𝑆 𝐞𝑖 .
– Multiplier les deux côtés de la condition de faisabilité
par 𝐩∗ nous donne:
𝐩∗ ⋅ σ𝑖∈𝑆 𝐲 𝑖 = 𝐩∗ ⋅ σ𝑖∈𝑆 𝐞𝑖
– Cependant, le vecteur le plus préférable 𝐲 𝑖 doit être
plus coûteux que 𝐱 𝑖 (𝐩∗ , 𝐩∗ ⋅ 𝐞𝑖 ):
𝐩∗ 𝐲 𝑖 ≥ 𝐩∗ 𝐱 𝑖 𝐩∗ , 𝐩∗ ⋅ 𝐞𝑖 = 𝐩∗ ⋅ 𝐞𝑖
avec une inégalité stricte pour au moins un individu.
Équilibre général : marchés concurrentiels

• Preuve (suite):
– Par conséquent, en additionant la somme de tous
les consommateurs de la coalition 𝑆, nous
obtenons
𝐩∗ ∙ σ𝑖∈𝑆 𝐲 𝑖 > 𝐩∗ ∙ σ𝑖∈𝑆 𝐱 𝑖 𝐩∗ , 𝐩∗ ⋅ 𝐞𝑖 = 𝐩∗ ⋅ σ𝑖∈𝑆 𝐞𝑖

ce qui contredit 𝐩∗ ∙ σ𝑖∈𝑆 𝐲 𝑖 = 𝐩∗ ⋅ σ𝑖∈𝑆 𝐞𝑖 .


– Donc, toutes les WEAs doivent faire partie du
noyau, c’est-à-dire,
𝐱(𝐩∗ ) ∈ 𝐶(𝐞)
Équilibre général : marchés concurrentiels

• Remarques:
1) Le noyau 𝐶(𝐞) contient la WEA (ou WEAs)
▪ C’est-à-dire que le noyau n’est pas vide.
2) Étant donné que toutes les allocations de base
sont efficaces de Pareto (c’est-à-dire que nous
ne pouvons pas augmenter le bien-être d’un
consommateur sans diminuer celui des autres
consommateurs), alors toutes les WEA (qui font
partie du noyau) sont également efficaces de
Pareto..
Équilibre général : marchés concurrentiels

• Premier théorème du bien-être: Chaque WEA


est efficace de Pareto.
– Le WEA se trouve sur le noyau (le segment de la
courbe de contrat dans la zone en forme de
lentille),
– Le noyau est un sous-ensemble de toutes les
allocations efficaces de Pareto.
Équilibre général : marchés concurrentiels
• Premier théorème du bien-être
x 2A Consumer B
B 0B
x1
ICA

ICB WEA

Core Allocations

e
Contract curve
(Pareto efficient allocations)

x 1A
0A
Consumer A
x 2B
Équilibre général : marchés concurrentiels

• Deuxième théorème du bien-être:


– Supposons que 𝐱ത est une allocation efficace de Pareto
(c’est-à-dire qu’elle se trouve sur la courbe des
contrats), et que les dotations sont redistribuées de
sorte que le nouveau vecteur de dotation 𝐞∗𝑖 se
trouve sur la ligne budgétaire, satisfaisant ainsi
𝐩∗ ∙ 𝐞∗𝑖 = 𝐩∗ ∙ 𝐱ത 𝑖 pour chaque consommateur 𝑖
– Ensuite, l’allocation efficace de Pareto 𝐱ത est une WEA
étant donné le nouveau vecteur de dotation 𝐞∗ .
Équilibre général : marchés concurrentiels
• Deuxième théorème du bien-être
Contract curve
Consumer 2

C
Consumer 1,

Budget line.
Same slope in both cases,
i.e.,
Équilibre général : marchés concurrentiels

• Exemple 6.7 (WEA et le deuxième théorème du


bien-être):
– Considérez une économie avec des fonctions
d’utilités suivantes:
• 𝑢 𝐴 = 𝑥1𝐴 𝑥2𝐴 for consumer 𝐴, and
• 𝑢𝐵 = min{𝑥1𝐵 , 𝑥2𝐵 } for consumer 𝐵.

– Les dotations initiales sont les suivantes:


• 𝐞𝐴 = (3,1) et 𝐞𝐵 = (1,3).

– Le bien 2 est le numéraire, i.e., 𝑝2 = 1.


Équilibre général : marchés concurrentiels

• Exemple 6.7 (suite):


1) Allocations efficaces de Pareto:
– Les préférences du consommateur 𝐵 sont des
compléments parfaits. Par conséquent, il consomme
au pli de ses courbes d’indifférence, c’est-à-dire,
𝑥1𝐵 = 𝑥2𝐵
– Compte tenu des contraintes de faisabilité
𝑥1𝐴 + 𝑥1𝐵 = 4
𝑥2𝐴 + 𝑥2𝐵 = 4
substituer 𝑥2𝐵 pour 𝑥1𝐵 dans la première contrainte
pour obtenir
𝑥2𝐵 = 4 − 𝑥1𝐴
Équilibre général : marchés concurrentiels

• Exemple 6.7 (suite):


1) Allocations efficaces de Pareto:
– La substitution de l’expression ci-dessus dans la
deuxième contrainte donne les résultats suivants:
𝑥2𝐴 + (4 − 𝑥1𝐴 )= 4 ⟺ 𝑥2𝐴 = 𝑥1𝐴
𝑥2𝐵
– Cela définit la courbe des contrats, c’est-à-dire
l’ensemble des allocations efficaces de Pareto.
Équilibre général : marchés concurrentiels
• Courbe des contrats
Équilibre général : marchés concurrentiels

• Exemple 6.7 (suite):


2) WEA:
– Problème de maximisation du consommateur A:
𝐴 𝐴
max
𝐴 𝐴
𝑥1 𝑥2
𝑥1 , 𝑥2
s. t. 𝑝1 𝑥1𝐴 + 𝑥2𝐴 ≤ 𝑝1 ∙ 3 + 1
– CPO:
𝑥2𝐴 − 𝜆𝑝1 = 0
𝑥1𝐴 − 𝜆 = 0
𝑝1 𝑥1𝐴 + 𝑥2𝐴 = 3𝑝1 + 1
où 𝜆 est le multiplicateur de lagrange.
Équilibre général : marchés concurrentiels

• Exemple 6.7 (suite):


2) WEA:
– Combinaison des deux premières équations,
𝑥2𝐴 𝑥2𝐴
𝜆= = 𝑥1𝐴 or 𝑝1 =
𝑝1 𝑥1𝐴
– De l’efficacité de Pareto, nous savons que 𝑥2𝐴 =
𝑥1𝐴 . Donc,
𝑥2𝐴
𝑝1 = =1
𝑥1𝐴
Équilibre général : marchés concurrentiels

• Exemple 6.7 (suite):


– Substituer à la fois le prix et l’exigence d’allocation
efficace de Pareto dans la contrainte budgétaire,
1 ∙ 𝑥1𝐴 + 𝑥1𝐴 = 1 ∙ 3 + 1
or 𝑥1𝐴∗ = 𝑥2𝐴∗ = 2
– Utilisation de la contrainte de faisabilité,
2 + 𝑥1𝐵 = 4 or 𝑥1𝐵∗ = 𝑥2𝐵∗ = 2

𝑥1𝐴
– Ainsi, le WEA is
𝑝1
𝑥1𝐴∗ , 𝑥2𝐴∗ ; 𝑥1𝐵∗ , 𝑥2𝐵∗ ; = (2,2; 2,2; 1)
𝑝2
Équilibre général : marchés concurrentiels
• Deuxième théorème du bien-être: WEA et PEAs
Exercice Equilibre Partiel
• Voir feuille Exercice Eq_général Question 1.b
Équilibre général

Production
Équilibre général : Production

• Étendons maintenant nos résultats précédents à la


situation où les entreprises sont également actives.
• Supposons que J entreprises sont présentes dans
l’économie, chacune avec une production définie 𝑌𝑗 ,
qui satisfait:
– L’inaction est possible, i.e., 𝟎 ∈ 𝑌𝑗 .
– 𝑌𝑗 est fermé et borné, de sorte que les points situés à la
frontière de production font partie de l’ensemble de
production et sont donc réalisables..
– 𝑌𝑗 est strictement convexe, de sorte que les combinaisons
linéaires de deux plans de production appartiennent
également à l’ensemble de production.
Équilibre général : Production
• Ensemble de production 𝑌𝑗 pour une entreprise représentative

Production
set of firm j
Équilibre général : Production

• Toute entreprise 𝑗 confrontée à un vecteur de prix fixe


𝐩 ≫ 0 résout indépendamment et simultanément :
max 𝐩 ∙ 𝑦𝑗
𝑦𝑗 ∈𝑌 𝑗

• Un plan de production maximisant les profits 𝑦𝑗 (𝐩)


existe pour chaque entreprise 𝑗, et est unique.
• Par le théorème du maximum, à la fois la function
optimale, 𝑦𝑗 (𝐩), et la fonction de valeur, 𝜋𝑗 (𝐩) ≡ 𝐩 ∙
𝑦𝑗 (𝐩), sont continues dans 𝑝.
Équilibre général : Production
• 𝑦 𝑗 (𝑝) existe et est unique

profit maximizing production plan

Isoprofit where
profits are maximal

Isoprofit lines for


profit level
where
Équilibre général : Production

• Ensemble de production agrégé:


– L’ensemble de production agrégé est la somme
des plans de production de toutes les entreprises
(maximisant ou non les profits):
𝐽
– 𝑌 = 𝐲|𝐲 = σ𝑗=1 𝑦𝑗 𝑜ù 𝑦𝑗 ∈ 𝑌𝑗

– Un plan de production maximisant le profit joint


𝐲(𝐩) est la somme du plan de maximisation des
profits de chaque entreprise, c’est-à-dire,
𝐲 𝐩 = 𝑦1 (𝐩)+𝑦2 (𝐩)+ ⋯ + 𝑦𝐽 (𝐩)
Équilibre général : Production

• Dans une économie avec des entreprises 𝑗, chacune


d’entre elles gagnant 𝜋𝑗 (𝐩) à l’équilibre, comment les
profits sont-ils distribués?
– Supposons que chaque individu 𝑖 possède une action
𝜃𝑖𝑗 des bénéfices de l’entreprise 𝑗, où 0 ≤ 𝜃𝑖𝑗 ≤ 1 et
σ𝐼𝑖=1 𝜃𝑖𝑗 = 1.
– Cela permet plusieurs profils de partage:
▪ 𝜃𝑖𝑗 = 1: l’individu 𝑖 détient toutes les actions de l’entreprise
𝑗
▪ 𝜃𝑖𝑗 = 1/𝐼: la part de chaque individu dans l’entreprise 𝑗
coïncide
Équilibre général : Production
– La contrainte budgétaire du consommateur devient
𝐽
𝐩 ∙ 𝐱 𝑖 ≤ 𝐩 ∙ 𝐞𝑖 + σ𝑗=1 𝜃𝑖𝑗 𝜋𝑗 (𝐩)
𝐽
σ
où 𝑗=1 𝜃𝑖𝑗 𝜋𝑗 (𝐩) est nouveau par rapport à la
contrainte budgétaire standard.
– Exprimons la contrainte budgétaire comme suit :
𝑖 𝑖 𝐽
σ
𝐩 ∙ 𝐱 ≤ 𝐩 ∙ 𝐞 + 𝑗=1 𝜃𝑖𝑗 𝜋𝑗 𝐩
𝑚𝑖 𝐩
⟹𝐩∙ 𝐱 𝑖 ≤ 𝑚𝑖 (𝐩)
where 𝑚𝑖 𝐩 > 0 (compte tenu des hypothèses sur
𝑌𝑗 ).
Équilibre général : Production

• Équilibre avec la production:


– Nous commençons à définir les fonctions de
demande excédentaire et utilisons une telle
définition pour identifier l’ensemble des
allocations d’équilibre.
– Demande excédentaire: La demande excédentaire
fonctionne pour le bien 𝑘 est
𝐽 𝑗
𝑧𝑘 𝐩 ≡ σ𝐼𝑖=1 𝑥𝑘𝑖 (𝐩, 𝑚𝑖 𝐩 ) − σ𝐼𝑖=1 𝑒𝑘𝑖 − σ𝑗=1 𝑦𝑘 (𝐩)
𝐽 𝑗
σ
où 𝑗=1 𝑦𝑘 (𝐩) est un nouveau terme relatif à
l’analyse de l’équilibre général sans production.
Équilibre général : Production
– Par conséquent, le vecteur de demande excédentaire agrégée
est:
𝐳 𝐩 = (𝑧1 𝐩 ,𝑧2 𝐩 , … , 𝑧𝐿 𝐩 )
– WEA avec production: Si le vecteur prix est strictement positif
dans toutes ses composantes, 𝐩∗ ≫ 0, une paire de paniers de
consommation et de production (𝐱 𝐩∗ , 𝐲 𝐩∗ ) est une WEA if:
1) Chaque consommateur 𝑖 résout son UMP, qui devient le 𝑖 ième
entrée de 𝐱 𝐩∗ , c’est-à-dire, 𝐱 𝑖 (𝐩∗ , 𝑚𝑖 𝐩∗ );
2) Chaque entreprise 𝑗 résout son PMP, qui devient le 𝑗ième entrée
de 𝐲 𝐩∗ , i.e., 𝐲𝑗 (𝐩∗ );
3) La demande est égale à l’offre
4) σ𝐼𝑖=1 𝐱 𝑖 (𝐩∗ , 𝑚𝑖 𝐩∗ ) = σ𝐼𝑖=1 𝐞𝑖 + σ𝐽𝑗=1 𝐲𝑗 (𝐩∗ )
qui est la condition de compensation du marché.
Équilibre général : Production
– Pour chaque consommateur 𝑖 qui résout simultanément
son UMP, le taux marginal de substitution entre tous les
𝑖 𝑗
biens 1 et 2 satisfait 𝑀𝑅𝑆1,2 = 𝑀𝑅𝑆1,2 = 𝑝1 Τ𝑝2 .
– De même, de toutes les entreprises 𝑗 résolvant
simultanément leurs PMP, nous obtenons:
𝑝1 𝐹1𝐾 = 𝑟 et 𝑝1 𝐹1𝐿 = 𝑤 pour les entreprises 1, et
𝑝2 𝐹2𝐾 = 𝑟 et 𝑝2 𝐹2𝐿 = 𝑤 pour les entreprises 2.
– Diviser ces expressions nous donne:
1 𝐹1𝐿 𝑤
𝑀𝑅𝑇𝑆𝐿,𝐾 ≡ = pour les entreprises 1, et
𝐹1𝐾 𝑟
2 𝐹2𝐿 𝑤
𝑀𝑅𝑇𝑆𝐿,𝐾 ≡ = pour les entreprises 2.
𝐹2𝐾 𝑟
Équilibre général : Production
1 2
– Ainsi, 𝑀𝑅𝑇𝑆𝐿,𝐾 = 𝑀𝑅𝑇𝑆𝐿,𝐾 . De même,
nous divisons 𝑝1 𝐹1𝐾 = 𝑟 par 𝑝2 𝐹2𝐾 = 𝑟 pour obtenir
𝑝1 𝐹1𝐾 𝑟 𝑝 𝐹 𝐾
= = 1, en réorganisant, 1 = 2𝐾 = 𝑀𝑅𝑇1,2 .
𝑝2 𝐹2𝐾 𝑟 𝑝2 𝐹1𝐾
– Un résultat simailaire est obtenu pour l’autre resource en
𝑝
divisant 𝑝1 𝐹1𝐿 = 𝑤 par 𝑝2 𝐹2𝐿 = 𝑤, xe qui nous donne 1 =
𝑝2
𝐹2𝐿 𝐿
= 𝑀𝑅𝑇1,2 .
𝐹1𝐿
– En combinant les conditions d’équilibre
𝑖
pour tous les consommateurs 𝑖, 𝑀𝑅𝑆1,2 = 𝑝1 Τ𝑝2 , et pour
𝑚
chaque ressource 𝑚 = 𝐾, 𝐿 , 𝑝1 Τ𝑝2 = 𝑀𝑅𝑇1,2 , ce qui nous
donne
𝑖 𝑚
𝑝1
𝑀𝑅𝑆1,2 = 𝑀𝑅𝑇1,2 =
𝑝2
Équilibre général : Production
𝑖 𝑚 𝑝1
– En examinant 𝑀𝑅𝑆1,2 = 𝑀𝑅𝑇1,2 = , nous voyons que
𝑝2
𝑖
▪ 𝑀𝑅𝑆1,2 = 𝑀𝑈1𝑖 Τ𝑀𝑈2𝑖 diminue avec le bien 1 (comme 𝑥1
augmente, 𝑀𝑈1𝑖 diminue alors que 𝑀𝑈2𝑖 augmente).
𝑚
▪ En revanche, 𝑀𝑅𝑇1,2 = 𝐹2𝑚 Τ𝐹1𝑚 augmente pour le bien 1.
Intuitivement, afin d’augmenter 𝑥1 , nous devons déplacer
les unités d’intrants 𝑚 de l’entreprise 2 à l’entreprise 1,
augmentant ainsi le produit marginal de cet intrant pour
l’entreprise 2 et l’abaissant pour l’entreprise 1.
𝑖 𝑚
– En tracant 𝑀𝑅𝑆1,2 and 𝑀𝑅𝑇1,2 en fonction de 𝑥1 , ils se
croisent au niveau d’équilibre du bien 1, 𝑥1∗ , à une
hauteur de 𝑝1 Τ𝑝2 .
Équilibre général : Production
• Équilibre avec la production
Équilibre général : Production

– Existence: Supposons que


▪ les fonctions d’utilité des consommateurs sont continues,
strictement croissantes et strictement quasi-concaves;
▪ chaque entreprise 𝑗’s de l’ensemble de production 𝑌𝑗 est
fermé et borné, strictement convexe, et satisfait à l’inaction
possible;
▪ chaque consommateur est initialement doté d’unités
positives d’au moins un bien, de sorte que la somme
σ𝐼𝑖=1 𝐞𝑖 ≫ 0.
Ensuite, il y a un vecteur de prix 𝐩∗ ≫ 0 telle
qu’une WEA existe, c’est-à-dire 𝑧 𝐩∗ = 0.
Équilibre général : Production
• Exemple 6.8 (Équilibre avec la production):
– Considérons une économie à deux consommateurs, deux
biens où les consommateurs 𝑖 = {𝐴, 𝐵} ont une fonction
d’utilité 𝑢𝑖 = 𝑥1𝑖 𝑥2𝑖 .
– Il y a deux entreprises dans cette économie, et chacune
d’entre elles utilisent du capital (𝐾) et la main-d’œuvre (𝐿)
pour produire un des biens de consommation.
– L’entreprise 1 produit un bien 1 selon 𝑦1 = 𝐾10.75 𝐿0.25
1 .
– L’entreprise 2 produit un bien 2 selon 𝑦2 = 𝐾20.25 𝐿0.75
2 .
– Le consommateur 𝐴 est doté de (𝐾 𝐴 , 𝐿𝐴 ) = (1,1), tandis
que le consommateur 𝐵 est doté de (𝐾 𝐵 , 𝐿𝐵 ) = (2,1).
– Trouvons une WEA dans cette économie avec la
production.
Équilibre général : Production

• Exemple 6.8 (suite):


– Les UMP: Le problème de maximisation du
consommateur 𝑖 est
max 𝑥1𝑖 𝑥2𝑖
𝑥1𝑖 , 𝑥2𝑖
s. c. 𝑝1 𝑥1𝑖 + 𝑝2 𝑥2𝑖 = 𝑟𝐾 𝑖 + 𝑤𝐿𝑖
où 𝑟 et 𝑤 sont respectivement les prix du capital et du
travail.
– CPO:
𝑝1 𝑖 𝑝1 𝑥2𝑖
= 𝑀𝑅𝑆1,2 ⟹ = ⟹ 𝑝1 𝑥1𝑖 = 𝑝2 𝑥2𝑖
𝑝2 𝑝2 𝑥1𝑖
pour 𝑖 = {𝐴, 𝐵}.
Équilibre général : Production

• Exemple 6.8 (suite):


– En prenant l’équation ci-dessus pour les
consommateurs 𝐴 et 𝐵, et en les additionnant, on
obtient des résultats:
𝑝1 (𝑥1𝐴 + 𝑥1𝐵 ) = 𝑝2 (𝑥2𝐴 + 𝑥2𝐵 )
où 𝑥1𝐴 + 𝑥1𝐵 est le côté gauche de la condition de
faisabilité 𝑥1𝐴 + 𝑥1𝐵 = 𝑦1 = 𝐾10.75 𝐿0.25
1 .
– Substituer les deux conditions de faisabilité dans
l’expression ci-dessus, nous donne:
𝑝1 𝐾20.25 𝐿0.75
2
=
𝑝2 𝐾10.75 𝐿0.25
1
Équilibre général : Production

• Exemple 6.8 (suite):


– Les PMP: Le problème de maximisation de l’entreprise
1 est:
max 𝑝1 𝐾10.75 𝐿0.25
1 − 𝑟𝐾1 − 𝑤𝐿1
𝐾1 ,𝐿1
– CPO:
𝑟 = 0.75𝑝1 𝐾1−0.25 𝐿0.25
1
𝑤 = 0.25𝑝1 𝐾10.75 𝐿−0.75
1
– La combinaison de ces conditions donne la condition
de tangence pour la maximisation du profit:
𝑟 1 𝑟 𝐿1
= 𝑀𝑅𝑇𝑆𝐾,𝐿 ⟹ = 3
𝑤 𝑤 𝐾1
Équilibre général : Production

• Exemple 6.8 (suite):


– De même, le PMP de l’entreprise 2 donne les
CPOs suivantes:
𝑟 = 0.25𝑝2 𝐾2−0.75 𝐿0.75
2
𝑤 = 0.75𝑝2 𝐾20.25 𝐿−0.25
2

– La combinaison de ces conditions donne la


condition de tangence pour la maximisation du
profit:
𝑟 2 𝑟 1 𝐿2
= 𝑀𝑅𝑇𝑆𝐾,𝐿 ⟹ =
𝑤 𝑤 3 𝐾2
Équilibre général : Production

• Exemple 6.8 (suite):


– Combinaison des deux rendements MRTS:
𝐿1 1 𝐿2 𝐾1 𝐾2
3 = ⟹ = 9
𝐾1 3 𝐾2 𝐿1 𝐿2
▪ Intuition: l’entreprise 1 est plus capitalistique que
l’entreprise 2, c’est-à-dire que son ratio capital/main-
d’œuvre est plus élevé.
– Fixer le prix du capital des deux entreprises, 𝑟, égal
l’un à l’autre nous donne:
0.75𝑝1 𝐾1−0.25 𝐿0.25
1 = 0.25𝑝 𝐾
2 2
−0.75 0.75
𝐿2
𝑝1 1 𝐾1 0.25 𝐾2 −0.75
⟹ =
𝑝2 3 𝐿1 𝐿2
Équilibre général : Production

• Exemple 6.8 (suite):


– Fixer le prix du travail des deux entreprises, w, égal
l’un à l’autre nous:
0.25𝑝1 𝐾10.75 𝐿−0.75
1 = 0.75𝑝 𝐾
2 2
0.25 −0.25
𝐿2
𝑝1 𝐾1 −0.75 𝐾2 0.25
⟹ =3
𝑝2 𝐿1 𝐿2
– Fixer le ratio de prix à partir de l’UMP des
consommateurs égal au premier ratio de prix à
partir des rendements PMP des entreprises:
𝐾20.25 𝐿0.75
2 1 𝐾1 0.25 𝐾2 −0.75
= ⟹ 𝐾1 = 3𝐾2
𝐾10.75 𝐿0.25
1 3 𝐿1 𝐿2
Équilibre général : Production

• Exemple 6.8 (suite):


– Par les conditions de faisabilité, nous savons que
𝐾1 + 𝐾2 = 𝐾 𝐴 + 𝐾 𝐵 = 3 or 𝐾2 = 3 − 𝐾1 .
– Substitution de l’expression obtenue ci-dessus soit
𝐾1 = 3𝐾2 , nous constatons que les entreprises 1
et 2 maximisent les profits en matière d’utilisation
du capital:
9
𝐾1 = 3 3 − 𝐾1 ⟹ 𝐾1∗ =
4
∗ 1 ∗ 3
𝐾2 = 𝐾1 =
3 4
Équilibre général : Production

• Exemple 6.8 (suite):


– Fixer le ratio de prix à partir de l’UMP des
consommateurs égal au deuxième ratio de prix à
partir des rendements PMP des entreprises:
𝐾20.25 𝐿0.75
2 𝐾1 −0.75 𝐾2 0.25 1
=3 ⟹ 𝐿1 = 𝐿2
𝐾10.75 𝐿0.25
1 𝐿1 𝐿2 3

– Par les conditions de faisabilité, nous savons que:


𝐿1 + 𝐿2 = 𝐿𝐴 + 𝐿𝐵 = 2 or 𝐿2 = 2 − 𝐿1 .
Équilibre général : Production

• Exemple 6.8 (suite):


– Substitution de l’expression ci-dessus en 𝐿1 =
1
𝐿 , nous trouvons les demandes maximisant les
3 2
profits pour l’utilisation de la main-d’œuvre par
les entreprises 1 et 2:
1 1
𝐿1 = 2 − 𝐿1 ⟹ 𝐿∗1 =
3 2
3
𝐿∗2 = 3𝐿∗1 =
2
Équilibre général : Production

• Exemple 6.8 (suite):


– Substituer ensuite les demandes de capital et de
main-d’œuvre pour les entreprises 1 et 2 dans le
rapport de prix à partir des rendements UMP des
consommateurs:
3 0.25 3 0.75
𝑝1 4 2
= 9 0.75 1 0.25
= 0.82
𝑝2
4 2

où normaliser le prix du bien 2, c’est-à-dire 𝑝2 =


1, nous donne 𝑝1 = 0.82.
Équilibre général : Production

• Example 6.8 (continued):


– De plus, en substituant nos valeurs calculées dans
le prix du capital et des rendements en travail:
9 −0.25 1 0.25
𝑟 ∗ = 0.75(0.82) = 0.42
4 2
9 0.75 1 −0.75
𝑤 ∗ = 0.25(0.82) = 0.63
4 2
Équilibre général : Production

• Exemple 6.8 (suite):


– En utilisant la condition de tangence du
consommateur 𝐴, nous savons:
𝑝1 𝐴
𝑥2 = 𝑥1 ⟹ 𝑥2𝐴 = 0.82𝑥1𝐴
𝐴
𝑝2
– Substituer cette valeur dans la contrainte budgétaire
du consommateur 𝐴 donne le résultat:
𝑝1 𝑥1𝐴 + 𝑝2 (0.82𝑥1𝐴 ) = 𝑟𝐾 𝐴 + 𝑤𝐿𝐴
– Insérant nos valeurs calculées et résolvant pour 𝑥1𝐴
cela nous donne:
𝑥1𝐴,∗ = 0.64
𝑥2𝐴,∗ = 0.82𝑥1𝐴,∗ = 0.53
Équilibre général : Production

• Exemple 6.8 (suite):


– Effectuer le même processus avec la condition de
tangence du consommateur 𝐵 yields
𝐵,∗
𝑥1 = 0.90
𝑥2𝐵,∗ = 0.74
– Anisi, notre WEA est:
𝐴,∗ 𝐴,∗ 𝐵,∗ 𝐵,∗ 𝑝1
𝑥1 , 𝑥2 ; 𝑥1 , 𝑥2 ; ; 𝐿∗1 , 𝐿∗2 ; 𝐾1∗ , 𝐾2∗ =
𝑝2
1 3 9 3
0.64,0.53; 0.90,0.74; 0.82; , , ,
2 2 4 4
Équilibre général : Production

• Equilibre avec production: bien être:


– Nous pouvons étendre les premier et second
théorèmes du bien être aux économies avec
production en reliant le WEA et les allocations
efficaces au sens de Pareto.
– Pareto efficient: Une allocation réalisable (𝐱, 𝐲) est
Pareto efficient si il n’existe pas d’autre allocations
(ത𝐱, 𝐲ത) telles que:
𝑢𝑖 (ത𝐱 𝑖 ) ≥ 𝑢𝑖 (𝐱 𝑖 )
Et ceci pour tout consommateur 𝑖 ∈ 𝐼, avec 𝑢𝑖 (ത 𝐱𝑖 ) >
𝑢𝑖 (𝐱 𝑖 )
Pour au moins un consommateur.
Équilibre général : Production
– Dans une économie avec deux biens, deux
consommateurs, deux entreprises et deux intrants
(travail et capital), l’ensemble des allocations efficaces
de Pareto résout les problems suivants:
𝑖 (𝑥 𝑖 , 𝑥 𝑖 )
max
𝑗 𝑗
𝑢 1 2
𝑥1𝑖 ,𝑥2𝑖 ,𝑥1 ,𝑥2 ,𝐿1 ,𝐾1 ,𝐿2 ,𝐾2 ≥0
𝑗 𝑗
s. t. 𝑢 (𝑥1 , 𝑥2 ) ≥ 𝑢ത 𝑗
𝑗

𝑗
𝑥1𝑖 + 𝑥1 ≤ 𝐹1 (𝐿1 , 𝐾1 )
𝑗
ൡ faisabilité technique
𝑥2𝑖 + 𝑥2 ≤ 𝐹2 (𝐿2 , 𝐾2 )
𝐿1 + 𝐿2 ≤ 𝐿ത
ቋ faisabilité des intrants
𝐾1 + 𝐾2 ≤ 𝐾ഥ
Équilibre général : Production

– Le lagrangien est:

𝑗 𝑗
= 𝑢𝑖 𝑥1𝑖 , 𝑥2𝑖 + 𝜆 𝑢 𝑗 𝑥1 , 𝑥2 − 𝑢ത 𝑗
𝑖 𝑗 𝑖 𝑗
+ 𝜇1 𝐹1 𝐿1 , 𝐾1 − 𝑥1 − 𝑥1 + 𝜇2 𝐹2 𝐿2 , 𝐾2 − 𝑥2 − 𝑥2
+ 𝛿𝐿 𝐿ത − 𝐿1 − 𝐿2 + 𝛿𝐾 𝐾 ഥ − 𝐾1 − 𝐾2

– Dans le cas des solutions intérieures, l’ensemble des


CPOs fournit une condition d’efficacité de la
consommation similaire à l’économie du troc:
𝑖 𝑗
𝑀𝑅𝑆1,2 = 𝑀𝑅𝑆1,2
Équilibre général : Production

– CPOs pour 𝐿𝑗 et 𝐾𝑗 , où 𝑗 = {1,2}, vont produire


une condition d’efficacité que nous avons
rencontrée dans la théorie de la production:
𝜕𝐹1 𝜕𝐹2
𝜕𝐿 = 𝜕𝐿
𝜕𝐹1 𝜕𝐹2
𝜕𝐾 𝜕𝐾
– C’est-à-dire que le 𝑀𝑅𝑇𝑆𝐿,𝐾 entre le travail et le
capital doit coïncider entre les entreprises.
– Sinon, le bien-être pourrait être augmenté en
affectant plus de main-d’œuvre à l’entreprise
ayant le plus de 𝑀𝑅𝑇𝑆𝐿,𝐾 .
Équilibre général : Production

– En combinant les deux conditions ci-dessus pour


l’efficacité dans la consommation et la production,
nous obtenons:
𝜕𝑈 𝑖 𝜕𝐹
𝑖 2
𝜕𝑥1 𝜕𝐿
=
𝜕𝑈 𝑖 𝜕𝐹1
𝜕𝑥2𝑖 𝜕𝐿
𝑖
– Le 𝑀𝑅𝑆1,2 doit coïncider avec la vitesse à laquelle les
unités du bien 2 peuvent être transformées en unités
du bien 1, c’est-à-dire le taux marginal de
transformation 𝑀𝑅𝑇1,2 .
Équilibre général : Production
– Si nous déplaçons le travail de l’entreprise 1 à
l’entreprise 2, le produit marginal du bien 2 diminue
𝜕𝐹2 𝜕𝐹1
de tandis que celui du bien 1 augmente de . Par
𝜕𝐿 𝜕𝐿
conséquent, afin d’augmenter la production totale du
𝜕𝐹2 𝜕𝐹1
bien 2 d’une unité, nous avons besoin / unites
𝜕𝐿 𝜕𝐿
du bien 1.
– Intuition: Pour qu’une allocation soit efficace, nous
avons besoin que le taux auquel les consommateurs
sont disposés à substituer les biens 1 et 2 coïncide
avec le taux auquel le bien 1 peut être transformé en
bien 2.
Équilibre général : Production

• Premier théorème de bien-être avec la production:


si la fonction d’utilité de chaque individu 𝑖, 𝑢𝑖 , est
strictement en augmentation, alors chaque WEA est
efficace par Pareto.
• Preuve (par contradiction):
– Supposons que (𝐱, 𝐲) est un WEA à prix 𝐩∗ , mais n’est
pas Pareto efficace.
– Comme (𝐱, 𝐲) est un WEA, alors elle doit être
réalisable
σ𝐼𝑖=1 𝐱 𝑖 = σ𝐼𝑖=1 𝐞𝑖 + σ𝐽𝑗=1 𝐲𝑗
Équilibre général : Production

– Comme (𝐱, 𝐲) n’est pas efficace par Pareto, il existe


une autre allocation réalisable (ො𝐱, 𝐲) ො de telle sorte que
𝑢𝑖 (ො𝐱 𝑖 ) ≥ 𝑢𝑖 (𝐱 𝑖 )
pour chaque consommateur 𝑖 ∈ 𝐼, avec 𝑢𝑖 𝐱ො 𝑖 >
𝑢𝑖 (𝐱 𝑖 ) pour au moins un consommateur.
▪ C’est-à-dire l’allocation alternative (ො ො rend au moins
𝐱, 𝐲)
un consommateur strictement mieux loti que WEA .
– Mais cela implique que le panier 𝐱ො 𝑖 est plus coûteux
que 𝐱 𝑖 ,
𝐩∗ ∙ 𝐱ො 𝑖 ≥ 𝐩∗ ∙ 𝐱 𝑖
pour chaque individu 𝑖 (avec au moins une inégalité
stricte).
Équilibre général : Production

– Somme de tous les coûts pour les


consommateurs:
𝐩∗ ∙ σ𝐼𝑖=1 𝐱ො 𝑖 > 𝐩∗ ∙ σ𝐼𝑖=1 𝐱 𝑖
qui peut être réécrit comme suit:
𝐼 𝐽 𝐼 𝐽
𝐩∗ ∙ 𝑖=1 𝐞 + 𝑗=1 𝐲ො > 𝐩 ∙ 𝑖=1 𝐞 + 𝑗=1 𝐲𝑗
σ 𝑖 σ 𝑗 ∗ σ 𝑖 σ
en réorganisant:
𝐽 𝐽
𝐩∗ ∙ σ𝑗=1 𝐲ො𝑗 > 𝐩∗ ∙ σ𝑗=1 𝐲𝑗
– Cependant, ce résultat implique que 𝐩∗ ∙ 𝐲ො𝑗 > 𝐩∗ ∙
𝐲𝑗 pour certaines entreprises 𝑗.
Équilibre général : Production

– Cela indique que le plan de production 𝐲𝑗 ne


maximisait pas les profits et, par conséquent, ne
pouvait pas faire partie d’une WEA.
– Nous sommes donc arrivés à une contradiction.
– Cela implique que l’énoncé initial était vrai : si une
allocation (𝐱, 𝐲) est un WEA, il doit également
être efficace selon Pareto.
General Equilibrium: Production

• Exemple 6.9 (WEA et PEA avec production):


– Considérez le paramètre décrit dans l’exemple 6.8.
– L’ensemble des allocations efficaces de Pareto doit
satisfaire:
𝐴 𝐵 1 2
𝑀𝑅𝑆1,2 = 𝑀𝑅𝑆1,2 and 𝑀𝑅𝑇𝑆𝐿,𝐾 = 𝑀𝑅𝑇𝑆𝐿,𝐾
– Nous pouvons montrer que:
𝐴
𝐴
𝑥2 0.53
𝑀𝑅𝑆1,2 = 𝐴 = = 0.82
𝑥1 0.64
𝐵
𝐵
𝑥2 0.74
𝑀𝑅𝑆1,2 = 𝐵 = = 0.82
𝑥1 0.90
𝐴 𝐵
ce qui implique que 𝑀𝑅𝑆1,2 = 𝑀𝑅𝑆1,2 .
Équilibre général : Production

• Exemple 6.9 (suite):


– Nous pouvons également montrer que:
1 𝐿1 1 9 2
𝑀𝑅𝑇𝑆𝐿,𝐾 =3 =3 / =
𝐾1 2 4 3
2 1 𝐿2 1 3 3 2
𝑀𝑅𝑇𝑆𝐿,𝐾 = = / =
3 𝐾2 3 2 4 3
1 2
ce qui implique que 𝑀𝑅𝑇𝑆𝐿,𝐾 = 𝑀𝑅𝑇𝑆𝐿,𝐾 .
– Étant donné que ces deux conditions sont
valables, notre WEA de l’exemple 6.8 est efficace
selon Pareto.
Équilibre général : Production

• Deuxième théorème de bien-être avec


production:
– Tenir compte des hypothèses sur les consommateurs
et les producteurs décrites ci-dessus.
– Ensuite, pour chaque allocation efficace de Pareto
ො nous pouvons trouver:
(ො𝐱, 𝐲)
a) un profil des transferts de revenus (𝑇1 , 𝑇2 , … , 𝑇𝐼 )
qui redistribue les revenus entre les
consommateurs, i.e., satisfaisant σ𝐼𝑖=1 𝑇𝑖 = 0;
b) un vecteur de prix 𝐩 ഥ,
de telle sorte que:
Équilibre général : Production

1) Le panier 𝐱ො 𝑖 résout le UMP


𝑖 𝑖
max 𝑢 (𝐱 )
𝐱 𝑖
ഥ ∙ 𝐱𝑖 ≤ 𝑚 𝐩
s. t. 𝐩 𝑖 ഥ + 𝑇𝑖 pour chaque 𝑖 ∈ 𝐼
où le revenu initial de l’individu i soit 𝑚𝑖 𝐩

est augmentée (diminuée) si le transfert 𝑇𝑖 est
positif (négatif).
2) Le plan de production 𝐲ො𝑗 résout le PMP
max ഥ ∙ 𝐲𝑗
𝐩
𝑗𝑦
s. t. 𝐲𝑗 ∈ 𝑌𝑗 pour chaque 𝑗 ∈ 𝐽
Équilibre général : Production

• Exemple 6.10 (Deuxième théorème de bien-être


avec production):
– Considérons une allocation alternative dans
l’ensemble des allocations efficaces de Pareto
identifiées dans l’exemple 6.9.
– Comme 𝑥ො1𝐴 , 𝑥ො2𝐴 ; 𝑥ො1𝐵 , 𝑥ො2𝐵 = (0.75,0.61; 0.79,0.65).
– La contrainte budgétaire du consommateur 𝐴 devient

𝑝1 𝑥ො1𝐴 + 𝑝2 𝑥ො2𝐴 = 𝑟𝐾 𝐴 + 𝑤𝐿𝐴 + 𝑇𝐴


– Rappelons que
𝑝1 , 𝑝2 ; 𝐾 𝐴 , 𝐿𝐴 ; 𝑟, 𝑤 = 0.82,1; 1,1; 0.42,0.63
reste inchangé.
Équilibre général : Production

– On substitute ces valeurs dans la contrainte de


budget du consommateur 𝐴
0.82𝑥ො1𝐴 + 𝑥ො2𝐴 = 1.05 + 𝑇𝐴
– On reutilise:
𝑝1 𝑥ො2𝐴
= ⟹ 𝑥ො2𝐴 = 0.82𝑥ො1𝐴
𝑝2 𝑥ො1𝐴

– Par substitution:
2 0.82 0.75 = 1.05 + 𝑇𝐴 ⟹ 𝑇𝐴 = 0.17
𝑥ො1𝐴
Équilibre général : Production

– Il en va de même pour le consommateur 𝐵, sa


contrainte budgétaire devient
𝑝1 𝑥ො1𝐵 + 𝑝2 𝑥ො2𝐵 = 𝑟𝐾 𝐵 + 𝑤𝐿𝐵 + 𝑇𝐵
– Substitution des valeurs inchangées
𝑝1 , 𝑝2 ; 𝐾 𝐵 , 𝐿𝐵 ; 𝑟, 𝑤 = 0.82,1; 2,1; 0.42,0.63 ,
0.82𝑥ො1𝐵 + 𝑥ො2𝐵 = 1.47 + 𝑇𝐵
– Rappelons que
𝑝1 𝑥ො2𝐵
= ⟹ 𝑥ො2𝐵 = 0.82𝑥ො1𝐵
𝑝2 𝑥ො1𝐵
Équilibre général : Production

– Substitution
2 0.82 0.79 = 1.47 + 𝑇𝐵 ⟹ 𝑇𝐵 = −0.17
𝑥ො1𝐵
– Clairement 𝑇𝐴 + 𝑇𝐵 = 0
– Ainsi, ces transferts permettront à la nouvelle
allocation d’être une WEA.
Exercice Equilibre Partiel
• Voir feuille Exercice Eq_général Question 2

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