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Le diabète de type 1 a déjà été nommé diabète insulinodépendant ou diabète juvénile et affecte

entre 5 à 10% de la population diabétique adulte. C'est le résultat d'une destruction des cellules p
(bêta) des îlots de Langerhans du pancréas ce qui prédispose à l'acidocétose

Paramètres Diabète de types 1 et 2


A1C (%) <ou égale à 7
Glycémie à jeun/ préprandiale 4,0 à 7,0
(mmol/L)
Glycémie 2 heures après le 5,0 à 10,0 (5,0 à 8,0 si le taux
repas (mmol/L) d'A1C visé n'est pas atteint)

Par conséquent, l'unité familiale doit s'engager activement dans le traitement afin qu'un transfert
graduel des responsabilités vers le jeune diabétique puisse s'effectuer et qu'il puisse éventuellement
s'occuper de façon autonome des divers aspects de la maladie, entre autres de l'atteinte des objectifs
glycémiques, de l'auto-surveillance de la glycémie, de l'insulinothérapie ainsi que du traitement
nutritionnel

Il est fortement conseillé d’uniformiser les habitudes alimentaires familiales pour éviter l’isolement
de l’enfant. Il faut cependant éviter les régimes trop restrictifs et les interdits abusifs.

Les prises alimentaires et les injections d’insuline doivent être synchronisées. Le rythme de
l’alimentation est adapté au schéma de traitement (un repas doit être pris après une injection
d’insuline rapide, la prise des collations et du goûter dépend du type d’insuline utilisée).

Chaque repas doit apporter une quantité d’aliments glucidiques d’un jour à l’autre. Faire connaître à
l’enfant les équivalences glucidiques, elles permettent de varier l’alimentation sans déstabiliser la
ration glucidique (voir en page 3). Les besoins nutritionnels sont les mêmes que pour les autres
enfants. L'apport de glucose doit correspondre aux besoins encore accrus par la croissance. Il ne faut
donc pas tenter de normaliser la glycémie en réduisant l'apport en glucose, mais d'adapter les doses
d'insuline aux apports nécessaires.

Privilégiez les collations sans sucres simples, la consommation de produits sucrés doit restée
occasionnelle. Il est recommandé de déshabituer l’enfant du goût sucré, en utilisant les édulcorants
avec modération. La consommation de boissons et produits sucrés est indiquée pour les jours de
sport intense ou la correction d’une hypoglycémie.
Cependant, l’exclusion du gluten rajoute une contrainte alimentaire forte,
obligeant à éliminer tous les produits à base de blé et autres céréales à gluten
(orge, seigle, etc.). Les pâtes, souvent appréciés des enfants, pourront être
remplacées par d’autres féculents naturellement dépourvus de gluten tels que
le riz, le quinoa, le millet, le sarrasin, la pomme de terre ou encore la
châtaigne. « J’essaie de mettre au menu des aliments le moins transformés
possible : de la viande ou des œufs, des légumes frais ou surgelés, du riz… »,
confie Julie. Si la consommation de produits sans gluten industriels (biscuits,
pains ou pâtes à tarte) reste très pratique, il est important de veiller à leur
composition nutritionnelle. En effet, les produits transformés sans gluten sont
fréquemment riches en amidons raffinés et/ou sucres ajoutés qui ont un
impact non négligeable sur la glycémie. L’idéal est de se tourner vers des
marques soucieuses de l’équilibre nutritionnel des produits ou bien de cuisiner
un maximum soi-même.

Aliments permis :
Fruits frais et secs.

Légumes frais et surgelés.

Viandes non transformées (comme le poulet, le bœuf, le porc, l'agneau).

Poissons et fruits de mer non panés ni marinés.

Œufs.

Produits laitiers non aromatisés et sans additifs contenant du gluten.

Céréales sans gluten telles que le riz, le maïs, le quinoa, le sarrasin, le millet, l'amarante, etc.

Farines et produits à base de farines sans gluten, comme la farine de riz, la farine de maïs, la farine
de pois chiches, la fécule de pomme de terre, etc.

Noix et graines non contaminées.

Produits spécifiquement étiquetés "sans gluten" et certifiés.

Aliments interdits :

Tous les produits contenant du blé, de l'orge, du seigle et leurs dérivés.

Pains, pâtes, céréales et autres produits à base de blé, orge, seigle ou leurs farines.

Biscuits, gâteaux, pâtisseries et autres desserts contenant du gluten.

Bières et alcools fabriqués à partir de céréales contenant du gluten.

Sauces et condiments contenant du gluten, tels que la sauce soja traditionnelle (contenant du blé), la
sauce Worcestershire, etc.

Plats préparés et fast-foods qui pourraient contenir des traces de gluten ou être contaminés lors de
la préparation.

Bonbons, chocolats et friandises qui pourraient contenir du gluten.

Certains produits laitiers aromatisés ou avec des additifs pouvant contenir du gluten (il est important
de vérifier les étiquettes).

Assurez-vous que les aliments transformés ou préemballés portent la mention "sans gluten" ou qu'ils
sont certifiés sans gluten pour éviter la contamination croisée.

Il est essentiel de lire attentivement les étiquettes des aliments et de rechercher les certifications
sans gluten pour s'assurer de l'absence de gluten dans les aliments consommés. De plus, il est
recommandé de consulter régulièrement un nutritionniste ou un diététicien pour garantir un régime
alimentaire équilibré et adapté aux besoins spécifiques de l'enfant coeliaque.

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