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On considère le circuit RL ci-dessous avec R = 1,0 kΩ 1. Justifier que ce filtre est un filtre passe-haut.
et L = 10 mH. Définir sa pulsation caractéristique ω0 et son fac-
teur de qualité Q.
1. À quel dipôle est équivalent la bobine à hautes
fréquences ? À basses fréquences ? En déduire la na-
ture du filtre RL. 2. Déterminer sa fonction de transfert et l’écrire sous la forme :
2. En utilisant un pont diviseur de tension, déterminer la fonction de transfert jQx ω
H de ce filtre. Montrer que cette fonction de transfert peut se mettre sous H= avec x =
1 ω0
forme canonique : 1 + jQ −x
x
ω
j 3. Déterminer la pente des asymptotes du diagramme de Bode en gain. Tracer
ωc R
H=
ω où l’on a posé ωc = qualitativement son allure en supposant que le facteur de qualité est tel que le
1+j L circuit n’est pas résonant.
ωc
3. Exprimer le module |H| de ce filtre, puis en déduire le gain en décibels 4. Ce filtre peut-il avoir un comportement dérivateur ? intégrateur ?
GdB (ω) = 20 log |H(ω)|.
Exercice n°3 : Lecture de diagrammes de Bode . . . . . . . . [⋆]
4. Déterminer les pentes des asymptotes en gain dans les limites haute et basse
fréquence. 1. Pour les quatre diagrammes de Bode ci-dessous, indiquer de quel type de
5. Tracer les asymptotes précédemment déterminées sur le graphe de gauche, filtre il s’agit.
et tracer l’allure du gain en décibels du filtre RL. Vérifier la cohérence avec les 2. Identifier l’ordre du filtre et sa fréquence caractéristique.
prédictions qualitatives de la question 1.
3. On envoie en entrée de chacun des filtres le signal :
π π
e(t) = E0 + E0 cos(ωt) + E0 cos(10ωt + ) + E0 cos(100ωt − )
4 3
où la fréquence f = ω/2π vaut 1 kHz. Déterminer l’expression du signal s(t)
de sortie du filtre.
Un récepteur radio doit capter les signaux sur une gamme de fréquence allant
de 150 à 300 kHz. Il peut être modélisé par un circuit RLC série avec R = 2
kΩ et L = 1mH.
Exercice n°4 : Conception d’un filtre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . [⋆⋆]
1. Quel type de filtrage doit-il réaliser ? En déduire le dipôle aux bornes
duquel la tension de sortie doit être mesurée.
Un dispositif de traitement de signaux acoustiques nécessite la séparation
de composantes sonores et ultrasonores. On souhaite éliminer les composantes 2. Établir la fonction de transfert du filtre.
ultrasonores : il faut donc réaliser un filtre passe-bas. Le cahier des charges
3. Déterminer les valeurs de C répondant aux attentes.
du dispositif indique les caractéristiques suivantes.
▷ Fréquence de coupure : 20 kHz
▷ Gain nominal : 0 dB
Ce filtre a pour fonction de transfert complexe : 6. On note ∆f = fosc − f0 la variation de fréquence liée à un déplacement.
La plus petite variation détectable est ∆fmin = 3 Hz. Quel est le plus petit
A0 déplacement détectable ?
H=
1 + jQ ξ − 1ξ
▶ Exercice n°1 : 1. Le gabarit du filtre est représenté sur la figure ci-dessous. La condition sur le gain nominal
permet d’éliminer la zone colorée en bleu. La contrainte sur les basses fréquences permet
1. Filtre passe-haut d’éliminer la zone en jaune. La contrainte sur les hautes fréquences permet enfin d’éliminer
la zone colorée en rouge.
jLω
2. Diviseur de tension : H = R+jLω
, on identifie ensuite ωc = R/L
4. Pour les BF, GdB (ω) = 20 log(x) : pente de +20dB/décade. Pour les HF, GdB (ω) = 0 :
asymptote horizontale.
6. La tension d’entrée s’écrit e(t) = E0 [cos(2πf1 t) + cos(2πf2 t) + cos(2πf3 t)]. Comme
x1 = f1 /fc = 6·10−3 , la composante associée est très atténuée. On peut donc négliger sa
contribution au signal de sortie. De même, la contribution de fréquence f2 (soit x2 = 6.10−2 )
est atténuée d’environ 22 dB, ce qui correspond à un facteur multiplicatif 1/12. Elle est de
plus déphasée d’environ 1,5 rad. Enfin la contribution de fréquencef3 (soit x3 = 6,25) est
associée à un gain à peu près nul, signe qu’elle n’est pas atténuée, mais on peut estimer son
déphasage à 0,2 rad. Ainsi, on a : s(t) = E0 /12 cos(2πf2 t + 1, 5) + E0 cos(2πf3 t + 0, 2).
7. La fréquence du signal est bien plus faible que la fréquence de coupure du filtre, qui est
dans son domaine asymptotique, décrit par une pente de 20 dB/décade dans le diagramme de
Bode. En repassant en représentation temporelle, cela indique que le circuit se comporte en
dérivateur, s(t) ∝ de
dt
. La pente d’un signal triangle étant constante, alternativement positive
et négative, le signal dérivé présente des plateaux alternativement positifs et négatifs, ce qui 2. Pour savoir si ce filtre peut satisfaire au cahier des charges, il faut superposer sa courbe de
est bien un signal créneau de même fréquence que le signal triangle. gain au gabarit du filtre et vérifier qu’elle n’empiète pas sur les zones interdites du gabarit.
On voit que ce n’est pas le cas : la courbe de gain passe dans la zone représentée en rouge
▶ Exercice n°2 : sur le gabarit, signe que le passe-bas d’ordre 1 n’atténue pas suffisamment les fréquences
proches de 40 kHz. Pour éviter cela, il faut que l’asymptote très haute fréquence soit plus
1. Pour les BF, la bobine est équivalente à un fil donc S = 0. Pour les HF, la bobine est inclinée. Or la pente est d’autant plus élevée que l’ordre du filtre est élevé : utiliser un filtre
équivalente à un interrupteur ouvert, ce qui empêche tout courant de parcourir le circuit. d’ordre supérieur devrait permettre de résoudre le problème.
Comme par le condensateur est équivalent à un fil, on déduit de la loi des mailles S = E,
donc filtre passe-haut.
jLω
2. Pont diviseur de tension : H = R+jLω+1/jCω
. On factorise par R, et on identifie
√
ω0 = 1/ LC et Q = 1/RCω0 .
3. À BF, GdB = 40 log(x) : pente de +40 dB/décade. À HF, GdB = 0 : asymptote
horizontale.
4. Le comportement intégrateur ou dérivateur d’un filtre se traduit en termes de diagramme
de Bode par une asymptote de pente ±20 dB/décade, ce qui n’est pas le cas ici : il n’existe
aucun domaine de fréquence dans lequel ce filtre a un comportement d’intégrateur ou de
dérivateur.
▶ Exercice n°3 :
▶ Exercice n°6 :
1. Dans la limite BF : GdB = −20 log(ξ) + 20 log( AQ0 ), donc une pente de -20dB/décade.
Dans la limite HF : GdB = 20 log(ξ) + 20 log( AQ0 ), donc une pente de +20dB/décade.
D √D
5. On effectue la simplification donnée dans l’énoncé. On trouve : a = 2L
√
C0
et b = C0