CH2-Ouvrages Hydrauliques-Master-1-HU

Université Mohamed Khider Biskra
Département de Génie Civil et Hydraulique
r a
Cours Master I (Hydrauliques Urbaines)
sk
a
i
kr
i v -B
is
U n
e
B E
an
Ouvrages Hydrauliques
A
v- N
M
m
ni
U A
ua
U
O
.O
Deuxième Partie
A
A. OUAMANE
Partie 2 : Les barrages rigides
r a
sk
a
iII.1 Généralités
kr
i v -B
II.2 Barrages Poids
II.3 Barrages Voûtes
is
U n II.4 Barrages à Contrefort
e
B E
an
v-
A N
M
m
ni
U A
ua
U
O
.O
A
II-1 Généralités
r a
sk
a
i
Les barrages en béton sont des ouvrages rigides dont la stabilité
kr
i v -B
est assurée par leur poids ou leur forme. Ces ouvrages font l’objet
is
n
de nombreuses méthodes de calcul, basées sur la résistance des
U
e
B E
an
matériaux et la théorie de l’élasticité.
v-
A N
Les barrages en béton se divisent en plusieurs groupes selon leur
M
m
ni
A
configuration géométrique.
U ua
U
O
- les barrages poids.
- Les barrages voûte.
.O
- Les barrages à contreforts.
A
a
Barrages en Béton
r
sk
a
i
kr
Barrages Poids
i v -B Barrages Voûte Barrages à Contrefort
is
U n
e
B E
an
Barrages Poids
v-
Barrages Poids Massif
Barrage à Voûte épaisse
A
Barrages à Voûte mince N Barrages à Contrefort à
tête élargie
M
m
ni
Barrages Poids Barrages Voûte à double Barrage à Contrefort à
Précontraints
U A courbure voile mince
ua
Barrages Poids évidés Barrages à Voûte Barrage à Contrefort à
U
Barrages en Béton
Compacté au Rouleau O cylindrique voûtes multiples
.O
A
r a
sk
a
i
kr
i v -B
is
U n
e
B E
an
v-
A N
M
m
ni
U A
ua
U
O
.O
A
II-2- Barrages poids
r a
sk
II-2-1 DÉFINITION
a
i
kr
i v -B
Les barrages poids sont des ouvrages massifs en béton de section
triangulaire dont la stabilité, sous l’effet de la poussée de l’eau, est
is
n
assurée par leur poids propre, de même qu’un bloc de plusieurs
U
e
B
tonnes posé sur un sol horizontal.
E
an
v-
A N
M
m
ni
U A
ua
U
O
.O
Fig.-1- Coupe transversale d’un barrage poids
en béton
A
r a
sk
a
i
kr
i v -B
is
U n
e
B E
an
v-
A N
M
m
ni
U A
ua
U
O
.O
A
Fig.-2- Barrage poids en béton

A ce type de barrage se rattache :
a
- Les barrages poids précontraints, dont la masse est traversée par
r
sk
a
des tirants en acier préalablement tendus.
i
kr
- Les barrages poids évidés, qui sont constitués d’une paroi en
v -B
béton évidée à l’intérieure et rempli de sable.
i
is
n
- Les barrages mobiles, qui sont constitués essentiellement par des
U
e
vannes qui transmettent les efforts dus à la pression de l’eau sur les
B E
an
piles et le radier. v-
A N
M
m
ni
U A
ua
U
O
.O
A
r a
sk
a
i
kr
i v -B
is
U n
e
B E
an
v-
A N
M
m
ni
U A
ua
U
O
.O
Fig.-3- Barrage poids évidé Fig.-10-Barrage poids précontraint
A
r a
sk
a
i
kr
i v -B
is
U n
e
B E
an
v-
A N
M
m
ni
U A
ua
U
O
.O
Fig.-4- Barrage poids évidé
A
II-2-2 ACTIONS AUXQUELLES SONT SOUMIS LES BARRAGES
r a
sk
II-2-2-1 Action de l’eau
a
i
Les barrages sont soumis à l’action de l’eau qui se manifeste sous plusieurs aspects:
kr
i v -B
• 1- Par sa pression appliquée directement sur le parement amont du barrage.
is
U n h
.h
e
B E
an
H P
v-
A
H P
N
M
m
ni
.H
U A ( H +h )
ua
U
O
Fig.-7- Pression hydrostatique exercée sur le corps du barrage
• La force de la pression hydrostatique sans déversement sur sa crête.
.O
P = .H2/2 (01)
• La force de pression hydrostatique avec déversement sur la crête.
A
P = .( H + 2h)H/2 (02)

2- Par les infiltrations dans la fondation et à travers le corps du barrage.
r a
Quelque soit la qualité de la fondation l’eau y pénètre progressivement dans
les pores ou les fissures créant ainsi des forces de sous pression qui s’exercent
sk
a
i
sur la surface de contact béton-rocher.
kr
-B
Le diagramme de ces sous pressions peut prendre plusieurs formes selon les
conditions suivantes :
i v
is
n
a- Fondation hétérogène représentant des fissurations en communication
e
avec l’amont et ne débouchant pas à l’aval.
B E
an
v-
A N
M
m
ni
U A
ua
U
O
Fig.-8- Diagramme des sous-pression
(cas a )
.O
.H
A
W
b- Fondation homogène avec circulation de l’eau de l’amont vers l’aval et pertes de
r a
charge linéaires, la pression décroît linéairement de la valeur .H (H : charge
amont) à la valeur .h ( h: charge aval).
sk
a
i
kr
i v -B
is
U n
e
B E
an
H
v- P
A N
M
m
h
ni
U A
ua
U
O .H
W
.h
.O
Fig.-9- Diagramme des sous-pression (cas b )
A
r a
c- Fondation homogène avec organe d’étanchéité sous forme de rideau d’injection
ou autre coupure étanche en amont qui entraîne un décroissement des sous
sk
a
pressions d’une valeur amont .(h + .(H - h)), ( =2/3 ) à une valeur aval .h.
i
kr
i v -B
is
U n
e
B E
an
v- H
P
A N
M
m
ni
U A h
ua
U
O
.(h + .(H - h))
.O
.h
W
A
Fig.-10- Diagramme des sous-pression (cas c )

d- Fondation homogène avec organe d’étanchéité et système de drainage à l’aval
de la coupure d’étanchéité. La valeur des sous pressions décroît à une valeur
(h + 1/2.(H - h)) = .(H + h)/2.
r a
sk
a
i
kr
i v -B
is
U n
e
B E
an
v- H
P
A N
M
m
ni
U A h
ua
U
O
Fig.-11- Diagramme des sous-
pression (cas d )
.(H + h)/2
.O
.h
W
A
II-2-2-2 Action du poids du barrage
a
L’action du poids du barrage est favorable pour la stabilité du barrage,
r
sk
du fait que ce type d’ouvrage résiste par sa masse à l’effet des actions
a
motrices.
i
kr
i v -B
is
U n
e
B E
an
H
P
v-
A N
M
m
G Pv
ni
U A
ua
Ph h
U
O
.O
Fig.-12- Différentes forces
agissant sur le corps du
barrage
W
A
II-2-3 Stabilité des barrages poids
a
La stabilité des barrages poids concerne l’équilibre de l’ouvrage qui
r
sk
doit résister au glissement sur la fondation et au renversement.
a
i
kr
-B
II-2-3-1 Stabilité au renversement
i v
Le renversement des barrages est dû à l’existence de forces
is
n
horizontales suffisamment grandes comparées aux forces verticales.
U
e
B E
an
v-
A N
M
m
ni
U A H
ua
P G
U
O m n
.O
C
Fig.-13- Schéma de calcul de la stabilité W

A
au renversement des barrages poids
e
Généralement la stabilité au renversement est exprimée par (Kr) qui
a
désigne le rapport des moments stabilisants avec les moments
r
sk
moteurs rapportés au point (C) de l’extrémité du pied aval du
a
barrage.
i
kr
i v -B
Kr = G.n / ( P.m + W.e )
is
(03)
U n
e
B E
La valeur du coefficient de stabilité au renversement (Kr ) pour
an
v- N
laquelle le barrage est considéré stable est souvent prise égale à 1.3
 1.5. A
M
m
ni
U A
ua
U
O
.O
A
II-2-3-2 Stabilité au glissement
r a
sk
a
Les forces horizontales, telles que la poussée de l’eau et des
i
kr
i v -B
terres qui s’exercent sur le parement amont du barrage tendent
à le faire glisser vers l’aval. La résistance à ces forces est assurée
is
n
par la cohésion et le frottement du barrage avec la fondation.
U
e
B E
ces forces sont exprimées par le coefficient de cohésion (C) et le
an
coefficient de frottement tg.
v-
A N
Le coefficient de frottement est généralement pris égale à 0.75
M
m
ni
A
pour les surfaces de contact béton-béton, béton-roche dure
U ua
(granite, gneiss ). Pour les fondations constituées de roche
U
O
tendre Tel que le calcaire et les marnes, on adopte généralement
.O
la valeur de tg = 0.6.
A
r a
sk
a
i
kr
H
P
i v G -B
is
U n
e
B E
Figure-14- Schéma de calcul
an
A
v- C
A Nde la stabilité au glissement
M
m
ni
W
U A
ua
U
O
.O
• (P / (G - W ))  tg (04)
• Kg = (G - W ) tg / P
A
(05)
• En tenant compte de la cohésion :
r a
sk
a
Kg = ((G - W ) tg + C.S) / P (06)
i
kr
i v -B
S: Surface de contact Barrage-Fondation.
is
C: Coefficient de cohésion ( C = 0.5  2 Mpa, pour les roches dures
U n
e
de bonne qualité ).
B E
an
v-
A N
La valeur du coefficient de stabilité au glissement (Kg ) pour
laquelle le barrage est considéré stable est non surdimensionné
M
m
est souvent prise égale à 2.5  4.
ni
U A
En cas de terrain comportant des plans de faiblesse horizontaux
ua
U
O
(fissuration, stratification), la stabilité peut être améliorée par des
moyens techniques pendant la phase de construction de l’ouvrage.
.O
A
r a
sk
a
i
kr
i v -B
is
U n
e
B E
an
v-
A N
M
m
ni
U A
ua
U
O
.O
A
r a
sk
a
i
kr
i v -B
is
U n
e
B E
an
v-
A N
M
m
ni
U A
ua
U
O
Fig.-15- Barrage Voûte
.O
A
II-3 Barrages voûtes
II-3-1 Définition
r a
sk
a
i
Ce sont des barrages qui ont la forme d’un arc en plan, dont les efforts
kr
i v -B
sont transmis directement aux rives. Ils sont caractérisés par une voûte à
mince paroi à simple ou à double courbure.
is
n
Ce type de barrage est recommandé pour les vallées étroites avec des
U
e
B
épaulements de bonne résistance mécanique.
E
an
v-
A N
M
m
ni
U A
ua
U
O
.O
A
r a
sk
a
i
kr
i v -B
is
U n
e
B E
an
v-
A N
M
m
ni
U A
ua
U
O
.O
Figure-16- Vue en plan d’un barrage voûte
A
Le barrage voûte a la forme d’un arc qui reporte la poussée de l’eau
sur les flancs de la vallée. Il résiste à la poussée de l’eau qu’il retient,
r a
à la manière d’une plaque cintrée encastrée sur trois cotés, les deux
sk
a
rives et la fondation.
i
kr
i v -B
is
U n
e
B E
an
v-
A N
M
m
ni
U A
ua
U
O
.O
Figure-17- Coupes transversales
d’un barrage voûte
A
II-3-2 Calcul des barrages voûte
a
La méthode de calcul la plus simple consiste à découper la voûte en
r
sk
tranches horizontales appelées anneaux, que l’on considère comme
a
i
autant d’arcs encastrés, indépendant l’un de l’autre. On ne compte pas
kr
i v -B
sur le poids des anneaux pour résister à la poussée de l’eau. Ces
simplifications conduisent à déterminer des arcs isolés travaillant dans
is
n
des conditions plus sévères que la réalité.
U
e
B E
an
T
v-
A
P
e
N
M
m
ni
M N
U A
ua
U
O
.O
R
A
Figure-18- Schéma de calcul des barrages voûte par la méthode des anneaux
• Soit R le rayon de courbure du parement soumis à la pression de l’eau
P. dans le cas d’une pression hydrostatique (normale à la paroi) les
r a
sollicitations dans une section peuvent se ramener à un effort normal
sk
a
constant N, l’effort tranchant et le moment de flexion étant nuls.
i
• On a alors N=PR et dans chaque section verticale de l’arc considéré, il
kr
i v -B
n’existe que des contraintes normales de compression.
is
U n
e
𝑷𝑹
n=
B E (07)
an
𝒆
v-
e : épaisseur de la voûte
A N
M
m
ni
A
• Cette équation appelée formule de tube permet lorsque l’on fixe la
U ua
U
contrainte maximale nmax dans le béton, de déterminer l’épaisseur e

O
de la voûte. Cette formule est à la base de la conception des barrages
voûtes, elle donne une précision suffisante pour une première
.O
approche de dimensionnement de l’ouvrage. On admet pour nmax une
valeur de l’ordre de 50 bars, ce qui correspond à un béton de qualité.
A
II-3-3 Angle d’ouverture économique d’un anneau de voûte
A une profondeur Z, sous le niveau maximum de la retenue, la vallée
r a
présente une certaine largeur l, c'est-à-dire la corde du futur anneau G0G1
sk
a
qu’il s’agit de tendre d’une rive à l’autre. Soit 2 l’angle d’ouverture de cet
i
kr
-B
anneau et V son volume. On a sensiblement :
i v
V=2.R..e (08)
is
U n
e
V: Surface du rectangle curviligne multipliée par la hauteur de
B E
an
l’anneau de 1m. v-
A N
M
m
ni
U A
ua
U
O
.O
Fig.-19- Schéma de calcul de l’angle
d’ouverture économique de la voûte
A
Exprimons R et e en fonction de  de manière à examiner comment V
varie en fonction de cet angle.
r a (13)
sk
a
e=
𝑷𝑹
i
kr
-B
(09)
𝒏
d’où :
i v
is
U n V= 𝑷𝑹𝟐
𝟐 𝒏 𝝋 (10)
e
B E
an
𝒍 = 𝟐R sin φ
A N
R peut être exprimé par la largeur l qui correspond à la corde de l’anneau.
v- (11)
M
m
ou :
ni
R =
U A𝒍
(12)
ua
𝟐sin 𝝋
U
Finalement : O
.O
𝟐𝑷𝒍𝟐 𝑷𝒍𝟐 𝝋
V = 𝟒𝒏𝒔𝒊𝒏𝟐 𝝋
𝝋 =
𝟐𝒏 𝒔𝒊𝒏𝟐 𝝋
(13)
A
Le minimum de V coïncidera avec
celui de l’expression 𝟐
𝝋
, c'est-à-
r a
sk
𝒔𝒊𝒏 𝝋
a
dire, pour la valeur de  annulant
i
kr
sa dérivée.
i v -B
is
U n
e
Ce qui donne :
B E
an
Sin2 - 2.sin.cos = 0
v- (14)
A N
M
m
ni
Se qui correspond à 2 = 133°30’,
U A
ua
soit 130° en chiffre rond.
U
O
.O
A
Fig.-20- Disposition et angles d’attaque d’un anneau de voûte
Dans le cas des rives à lignes de niveau sensiblement parallèles à
a
l’axe de la vallée cette règle (2 = 130°) revient à dire que la
r
sk
tangente à la fibre moyenne fait aux naissances un angle de 25°
a
i
avec les lignes de niveau, c’est ce qu’on appelle l’angle d’attaque de
kr
la voûte sur les rives.
i v -B
is
Dans le cas ou l’angle d’attaque est inférieur à 25° la butée du
U n
e
terrain deviendrait insuffisante et le terrain risquerait de lâcher
B E
an
sous la poussée transmise par l’anneau. En particulier, à la limite
v- N
avec un anneau en plein centre (2=180°), il n’y aurait plus d’appui
A
M
de tout et l’anneau glisserait latéralement. Au contraire si l’angle
m
ni
A
d’attaque de la voûte est supérieur à 25°, l’appui est plus sûr.
U ua
U
O
.O
A
r a
sk
a
i
kr
i v -B
is
U n
e
B E
an
v-
A N
M
m
ni
U A
ua
U
O
.O
A
Fig.-21- Vue d’ensemble d’un barrage à contrefort

II-4 Barrages à contreforts
II-4-1 Définitions
r a
sk
a
i
• Les barrages doivent assurer deux fonctions essentielles à savoir, la
kr
i v -B
résistance à la poussée des eaux qu’ils retiennent et l’étanchéité
is
pour stopper le passage des eaux à l’aval de ces ouvrages. La
U n
e
technique de conception des barrages poids et des barrages voûtes
B E
se base sur le principe que ces deux fonctions sont assurées par le
an
v-
A N
corps du barrage. Par contre, pour les barrages à contreforts la
résistance et l’étanchéité sont assurées par deux parties distinctes.
M
m
ni
A
• Les barrages à contreforts se composent : par un ensemble de
U ua
dalles en béton armé appuyées sur des contreforts régulièrement
U
O
espacés, par des voûtes multiples à génératrices inclinées ou
.O
verticales ou par l’épaississement des têtes des contreforts. Ce type
d’ouvrage est recommandé pour les vallées larges et pour les
barrages de hauteur moyenne.
A
Le barrage à contrefort permet une économie importante du volume de
béton à cause de la réduction de la sous-pression sous l’ouvrage qui est
r a
caractérisé par une faible section de contact avec le sol de fondation.
sk
a
i
Le barrage à contrefort est formé par deux parties fondamentales, le voile
kr
étanche et les contreforts.
i v -B
is
U n
e
B E
an
v-
A N
M
m
ni
U A
ua
U
O
.O
A
Figure-22- barrages à contrefort

1. Voile étanche
Le voile étanche de direction
généralement perpendiculaire au talweg
r a
sk
a
i
est formé par des dalles planes en béton
kr
-B
ou en béton armé de faible épaisseur ou
v
par une série de voûtes multiples.
i
is
n
La force hydrostatique appliquée au
U
e
B
voile est reportée à la fondation par
E
an
l’intermédiaire des contreforts.
v-
L’épaisseur du voile est considérée
A N
M
m
ni
mince et son poids peut être considéré
A
faible vis-à-vis de la force de la pression
U ua
U
O
hydrostatique exercée sur la face amont
du voile. Pour compenser ce manque en
.O
force, le plus souvent le voile est incliné Figure-23- barrages à contrefort
vers l’aval, ce qui produit une
composante verticale stabilisatrice.
A
2- Le contrefort
Généralement, le contrefort est
réalisé à l’aval immédiat du voile,
r a
sk
a
perpendiculairement à celui-ci et
i
kr
par conséquent, parallèle à la
i v -B
direction du talweg. Le contrefort
is
n
joue le rôle d’appuis pour le voile,
e
il reporte les efforts appliqué au
B E
an
voile à la fondation.v-
Le barrage à contrefort permet
A N
M
m
une économie importante du
ni
volume de béton à cause de la
U A
ua
U
réduction de l’effet de la sous-

O
pression sous le barrage qui est
.O
caractérisé par une faible section
de contact avec le sol de
fondation. Figure-23- barrages à contrefort à voûte
A
multiples
La surface de contact du barrage à
contrefort avec le sol de la fondation est
r a
souvent très réduite, dans ce cas un réseau
sk
a
de drainage intérieur n’est pas nécessaire.
i
kr
i v -B
Le barrage à contrefort peut être constitué
par une série de dalles inclinées en béton
is
n
armé qui s ’appuient sur des contreforts. En
U
e
raison de la forme plane des dalles, des
B E
an
joints de dilatation sont aménagés au droit
v-
de chacun des contreforts. Au contraire,
A N
M
m
avec leur forme courbe, les voûtes
ni
A
multiples n'ont pas besoin de joints de
U ua
U
dilatation. D'autre part, elles sont plus

O
rationnelles : elles exigent moins d’acier
.O
d'armatures. A l’extrémité limite, si elles
étaient à axe vertical, elles n'auraient même
Fig.-24- Barrage à contrefort Ksob
plus besoin d'être armées.
A
(Algérie)
Les barrages à contreforts constituent
a
environ 1 % des grands barrages
r
sk
mondiaux (source CIGB - septembre
a
i 2012).
kr
i v -B
is
U n
e
B E
an
v-
A N
M
m
ni
U A
ua
U
O
Fig.-23- Barrage à contrefort Meffrouch
(Algérie)
.O
A
II-4-2 Principe de calcul des barrages à contrefort
r a
La stabilité du barrage à contrefort peut être calculée en considérant le
sk
a
i
principe de calcul des plots d’un barrage poids à profil triangulaire en
kr
partant des hypothèses suivantes.
i v -B
is
U n
e
B E
an
v-
A N
M
m
ni
U A
ua
U
O
.O
Fig.-24- Schéma de calcul
des Barrages à contrefort
A
- Soit l l’écartement entre les contreforts régulièrement espacés; quand
le réservoir est plein, la pression exercée par l’eau sur le voile incliné
r a
que se soit des dalles planes ou des voûtes, se traduit sur chaque
sk
a
contrefort par une force R appliquée normalement à OA, passant en C
i
kr
-B
par le tiers inférieur du parement amont en coupant en J la base AB du
v
contrefort. On peut considérer le vecteur R comme la résultante de la
i
is
n
poussée horizontale 𝑷𝑯 de l’eau sur le voile et le poids de l’eau 𝑷𝑽
e
supporté par le voile .
B E
an
𝑷𝑯 =
v-𝜸𝑯𝟐
𝟐
𝒍
A N (15)
M
m
ni
𝜸𝑯𝟐
𝑷𝑽 = 𝟐
𝒍. 𝒕𝒈𝜶
U A (16)
ua
U
𝜸𝑯𝟐
O
𝜸: Le poids spécifique de l’eau.
H : La hauteur OI du triangle AOB
Pour α = 45° 𝑷𝑽 = 𝟐
𝒍 (17)
.O
𝜶 : L’angle formé par la droite AO (Parement amont) et la verticale (α=45°)
𝜸𝟐 𝑯𝟒 𝒍𝟐 𝜸𝟐 𝑯𝟒 𝒍𝟐 𝜸𝑯𝟐
𝑹= 𝑷𝟐𝑽 + 𝑷𝟐𝑯 = + = 𝒍 (18)
A
𝟒 𝟒 𝟐
Condition de stabilité au glissement
La condition de glissement sur le sol s’écrit:
𝑷𝑯
≤ 𝒕𝒈𝝋 ou
k r
𝒄𝒐𝒕𝒈𝜶 ≤ 𝒕𝒈φ a (19)
a
𝑷𝑽
i s
kr
-B
𝒕𝒈𝝋: Coefficient de frottement du béton sur le sol de la fondation.
v
Pour les barrages en béton sur une fondation rocheuse 𝒕𝒈𝝋 = 0,75 qui
i
is
n
correspond à 𝝋 = 37°, on remarque qu’il faudrait prendre
U
𝝅
− 𝜶 ≤ 𝟑𝟕°
e
𝟐
B
ou 𝜶 > 53°. En fait, on prend 𝛼 plus petit.
E
an
v- N
En tenant compte du poids d’un contrefort et d’un voile (section de calcul),
la relation (19) devient: A
M
m
ni
𝑷𝑯
𝑷𝑽 +𝑮
≤ 𝒕𝒈𝝋
U A (20)
ua
U
En considérant r une fraction de 𝑷𝑯 la relation (20) devient:

𝑷𝑯 O 𝒄𝒐𝒕𝒈𝜶
.O
= ≤ 𝒕𝒈𝝋 (21)
𝑷𝑽 (𝟏+𝒓) 𝟏+𝒓
1
Si on prend 𝑟 = et 𝑡𝑔𝜑 = 0,75, alors 𝑐𝑜𝑡𝑔𝛼 ≤ 1, dans ce cas on adoptera
3
A
α = 45°.
Condition de stabilité au renversement
Le poids du contrefort peut être négligé par rapport au poids de l’eau sur le
r a
parement amont 𝑷𝑽 , on compte sur la rigidité du contrefort pour
sk
a
i
transmettre au sol la poussée de l’eau. Tant que la surface de contact du
kr
v -B
contrefort avec le sol est réduite à la largeur du contrefort, les sous-
pressions ne sont pas susceptibles de contrebalancer le poids de l′ eau 𝑷𝑽
i
is
n
et peuvent être négligées.
e
B E
Cette hypothèse ne serait plus valable si l’on établissait sur le terrain un
an
radier général reliant les contreforts entre eux.
v-
A N
La condition d’équilibre au renversement par rapport au point B, s’écrit:
M
m
ni
𝑯
𝑷𝑯 . 𝟑 ≤ 𝑷𝑽
𝟐𝑯
U
𝟑
A𝒕𝒈𝜶 +𝒙 (22)
ua
U
O
En posant x = IB, tous calcul fait, on a:
𝟏−𝟐𝒕𝒈𝜶𝟐
.O
𝒙 ≥ 𝑯 (23)
𝟑𝒕𝒈𝜶
Cette condition est vérifiée pour tout point B, pris en aval de I, pour α >
A
35°26’. En particulier pour α=45° cette condition est satisfaite
- Pour obtenir une compression uniforme du sol, on choisi l’extrémité aval
B du contrefort de manière que le point J ou la résultante R de 𝑷𝑯 et
r a
𝑷𝑽 , passe par le milieu de la longueur AB.
sk
a
i
- Avec α=45° cette condition signifie que IB sera pris égale au tiers de la
kr
hauteur H du contrefort.
i v -B
is
Avantages des barrages à contreforts
U n
e
Les barrages à contrefort ont l’avantage de se présenter en éléments
B E
an
minces (le contrefort et le voile), de ce fait, ils sont plus élastiques que les
v- N
barrages massifs et plus facile à surveiller. Le danger des sous-pressions est
A
écarté, car l’eau qui arrive à passer en un point de l’ouvrage débouche
M
m
ni
A
immédiatement en aval entre deux contreforts et l’écoulement ne met pas
U ua
enjeu la sécurité du barrage. Ceci est vrai, lorsque la surface entre les
U
O
contrefort est perméable. Ceci, exclu donc la réalisation d’un radier général
recouvrant l’espace entre les contreforts.
.O
En cas de fondation stratifiée en bancs horizontaux perméables et
imperméables, on doit percer le terrain de forages agissant comme drain.
A
- Il est à remarquer que la poussée de l’eau est reporté à la fondation par
le biais du contrefort, par conséquent, le terrain de la fondation doit
r a
être résistant, sinon tout mouvement dans la fondation entrainera la
sk
a
dislocation du barrage.
i
kr
i v -B
- Pour éviter leur flambement , on les contrevente par des poutres
is
horizontales ou des arcs horizontaux en béton armé.
U n
e
B E
an
v-
A N
M
m
ni
U A
ua
U
O
.O
Fig.-23- Barrage à contrefort contreventé par des poutres
A
horizontales et des arcs horizontaux en béton armé.


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Université Mohamed Khider Biskra

Département de Génie Civil et Hydraulique

i v -B Barrages Voûte Barrages à Contrefort

U A courbure voile mince

Fig.-2- Barrage poids en béton

P = .( H + 2h)H/2 (02)

Fig.-10- Diagramme des sous-pression (cas c )

Fig.-13- Schéma de calcul de la stabilité W

au renversement des barrages poids

contrainte maximale nmax dans le béton, de déterminer l’épaisseur e

Fig.-20- Disposition et angles d’attaque d’un anneau de voûte

Fig.-21- Vue d’ensemble d’un barrage à contrefort

Figure-22- barrages à contrefort

réduction de l’effet de la sous-

dilatation. D'autre part, elles sont plus

En considérant r une fraction de 𝑷𝑯 la relation (20) devient:

35°26’. En particulier pour α=45° cette condition est satisfaite

horizontales et des arcs horizontaux en béton armé.

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