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Les clefs d’une scolarité réussie

Session 171, vendredi 3 mars 2023

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Ce PDF est la retransmission écrite des réunions entre sœurs que nous organisons de manière hebdo-
madaire sur notre chaîne Télégram t.me/salatijab, réservée au soeurs.

Nous traitons du quotidien et de l’aspect pratique des différents aspects de la vie des femmes musulmanes et
de leurs tâches à accomplir. Nous suivons le Coran et la Sunnah selon la compréhension des Pieux Prédéces-
seurs et nous nous interdisons tout sujet hors de notre portée.

Cette radio n’est pas une assise de science, mais un espace d’expression et d’entraide entre sœurs qui nous a
été autorisé par les gens de science. Notamment Cheikh Fawad Al-Awadhi (à ne pas confondre avec Nabil
Al-Awadhi) et Cheikha Oum Souhaib, étudiante en science de Cheikh Ferkous et de Cheikh Azhar, recom-
mandée par eux.

Nous espérons être un tremplin pour les sœurs non averties et une source de motivation pour les sœurs avan-
cées dans la science. Nous vous invitons à vous rendre sur notre site www.salatijab.fr pour découvrir notre
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Nous désapprouvons toute personne qui utiliserait les gens de science pour disqualifier notre affaire, déjà
autorisée en amont en août 2021. Qu’Allah nous préserve de l’erreur et vous permette d’être aidé(e) par la
grâce d’Allah, à travers la lecture de ce document.

Nous demandons à Allah que ce contenu pratique puisse être un argument en notre faveur le Jour du
Jugement Dernier. Et nous vous demandons d’invoquer en notre faveur si vous lisez ces quelques lignes.
N’hésitez pas à nous contacter à contact@salatijab.fr si vous relevez une quelconque erreur parmi nos sup-
ports.

Qu’Allah nous préserve, nous fasse miséricorde et nous permette de mourir en pleine soumission.

Bonne lecture
L’équipe Salatijab
Notre sœur conseillère nous donne les clefs d’une scolarité réussie :

« Nous allons aborder aujourd'hui le sujet de la scolarité, sous un angle pratique et surtout en s'arrêtant sur des
points essentiels auxquels tout parent est confronté, tels que les problèmes de discipline, le manque de
motivation, les soucis d'orientation, le partage des responsabilités et surtout la niya que nous devons mettre
dans toute cette scolarité.

Le but de cette intervention est d'en ressortir avec une nouvelle approche, de nouvelles idées, voire de
nouveaux objectifs, pour le bien de nos enfants et au-delà de la réussite scolaire, la réussite ici-bas et dans
l'au-delà incha'Allah.

1. L'école est le reflet de la société :

La société dans laquelle nous vivons aujourd'hui n'est pas celle que nous avons connue hier.
Et certainement pas celle de demain qui sera différente de celle d'aujourd'hui.
La société évolue de jour en jour.
Mais hélas, force est de constater, que l'évolution est mauvaise.
Chaque jour nous voyons de nouveaux péchés apparaître et chaque jour nous voyons les bonnes mœurs
disparaître. À partir de là il n'est pas étonnant que ceci touche aussi les écoles.
Dans les écoles aussi les péchés se multiplient et le bon comportement se raréfie.
Il est illusoire de penser qu'on puisse vivre dans une société dépravée et que ses écoles soient de bonne
moralité.

Ainsi l'élève étudiant dans ces écoles se trouve être la victime en dernier lieu de cette chaîne de la dépravation.
Il est illusoire aussi de croire que l'enfant sera préservé des mauvaises mœurs de l'école parce qu'à la maison
son éducation est bonne.
Rappelons qu'un enfant passe deux fois plus de temps en état d'éveil à l'école que dans sa maison.
Sans parler de l'influence de ses enseignants et de ses camarades.

Vous avez donc compris que le choix du lieu d'apprentissage est un choix capital au point qu'il est nécessaire
de se renseigner sur les écoles avant de s'installer dans une ville, et qu'il est parfois meilleur d'opter pour
l'enseignement à la mosquée, à la maison ou en ligne, plutôt que livrer en pâture la prunelle de nos yeux dans
des écoles qui détruisent notre saine éducation.

2. Savoir est plus important qu'avoir

Situation classique de fin d'année scolaire : on croise un adolescent dans la rue qui joue au lieu d'aller à l'école.
On lui pose la question « Pourquoi ne vas-tu pas à l'école ? » Et à tous les coups la réponse que nous obtenons
en retour est : « Pourquoi vais-je aller à l'école alors que les examens sont finis ?! »

Ce que cache cette compréhension soutenue par de nombreux parents, et pire par certains enseignants, est
qu'en réalité l'école n'est qu'une machine à fournir des notes, ces mêmes notes servent à franchir des échelons,
ces échelons mènent à des diplômes, et ces diplômes sont censés mener au but ultime de tout cela, à savoir un
bon travail, bien payé, offrant une bonne place dans la société et donc une bonne place dans la dounia.
Et oui c'est cela le schéma qui est dans l'esprit des gens en grande majorité.

Donc on n'envoie pas nos enfants à l'école réellement pour apprendre et obtenir un savoir, mais uniquement
dans le but d'avoir une belle part de cette dounia.

Obtenir le confort dans la dounia n'est pas interdit en soi, mais utiliser le savoir uniquement dans le but d'avoir,
ceci n'est pas la voie des salafs.
Les salafs donnaient l'importance au savoir en tant que tel, y compris le savoir mondain, voilà pourquoi le
monde arabo-musulman a généré autant de savoir dans de nombreuses sciences mondaines à travers les siècles
avant de délaisser tout cela pour courir uniquement derrière les biens de ce bas monde et causer ainsi le déclin
de notre civilisation.

Pour les musulmans savoir est plus important qu'avoir.


Connaître son Seigneur, Son unicité dans Sa seigneurie et dans Sa divinité, et dans Ses noms et attributs,
connaître son Prophète Mohammed ‫سلَّم‬ َ ‫علَيْه َو‬ ‫صلَّى ٰ ه‬
َ ‫ّللا‬ َ , et connaître les règles de sa religion,… Ceci doit être
plus important que la recherche des biens de ce bas monde.

Et même concernant les sciences mondaines, nous devons casser cette mentalité où la connaissance des
mathématiques, de la physique ou encore de l'histoire -entre autres- ne représente aucun intérêt si ce n'est
d'obtenir des diplômes pour obtenir une part de dounia.
Ce n'est pas comme ça.
Le musulman doit aimer la connaissance, il doit aimer se cultiver car cela fait partie des bonnes mœurs et la
société a besoin de personnes cultivées et de bonnes mœurs pour espérer devenir meilleure.

Et j'ajouterai en dernier lieu ce que nous avons répété précédemment dans des interventions basées sur une
célèbre fatwa du Cheikh Ibn Baz -que nous pourrons vous transmettre sur simple demande- que des diplômes
oui mais pas à n'importe quel prix.
La recherche des diplômes ne doit pas nous pousser à laisser nos enfants dans de mauvais établissements
détruisant leur personnalité de croyant.

Et nous ne devons jamais oublier que la réussite dans ce bas monde et le fait d'avoir entre ses mains les choses
que l'on aime, tout ceci provient d'Allah, et nous ne pouvons pas prétendre rechercher cela en Lui désobéissant.

3. Motiver l'enfant

L'enfant a besoin d'être motivé pour réussir sa scolarité.


De par sa nature, l'enfant a envie de jouer, et la discipline imposée par l'école peut s'avérer être pénible pour
lui à la longue.

C'est pour cela que la motivation est essentielle.


Chaque mère connaît son enfant et ce qu'il aime.
La première des choses est donc de récompenser ses efforts par ce qui l'aime.
L'enfant comme l'adulte a aussi besoin d'exhortation, de rappel sur la réalité de ce bas monde et de l'au-delà,
adapté à son niveau de compréhension.

L'enfant a aussi besoin de moments de détente où il peut être un enfant en jouant et se défoulant en tout bien
tout honneur.
L'enfant aussi a un besoin vital de cadre. Il doit être cadré, avoir des limites qui lui sont fixées, respecter
l'autorité et comprendre qu'il doit obéir à des consignes.

L'enfant doit aussi être encouragé.


Valoriser les efforts de l'enfant par des encouragements est un levier très important qui le rassure et il lui
permet de croire en ses capacités de réussite bi idhniLlah, quel que soit sa marge de progression.
Les exemples d'enfants ayant de grandes difficultés puis qui ont réussi leur scolarité après avoir été
constamment encouragés sont nombreux al hamdouliLlah.

4. Les problèmes de discipline

Les problèmes de discipline sont la hantise des parents.


Aucun parent ne souhaite être confronté à un enfant désobéissant et causant du tort aux autres.
Mais rares sont ceux qui font les bonnes causes pour éviter cela.
L'erreur la plus courante est de noyer son enfant dans un océan d'affection et de le gâter au quotidien, tout en
délaissant complètement la mise en place de limite et de sanction.
Le résultat est quasi inévitable : un enfant capricieux, irrespectueux et égoïste.
Dès lors, son comportement social se trouve altéré et les problèmes de discipline surviennent en milieu
scolaire.
Il est donc clair que la principale origine des problèmes de discipline est le raté éducatif.
Et c'est parce que les parents en sont bien conscients, c’est à cause de cela que les écoles sont confrontées à
un phénomène récurrent, à savoir le déni parental. Leurs enfants ne sont jamais fautifs, la faute est toujours
aux autres.
Le déni parental est un des plus gros obstacles à l'éducation.

Personne n'est parfait, tous les parents, surtout les jeunes parents, sont amenés à faire des erreurs dans
l'éducation de leurs enfants et ceci n'a rien de honteux.
Ce qui est honteux, c'est de refuser de reconnaître ses erreurs et de se voiler la face en fuyant la réalité et de
laisser ainsi les enfants grandir avec des tares que nous refusons de corriger. Nous refusons de les voir car les
voir c'est voir nos propres erreurs.
Ainsi, pour un souci d'égo et de narcissisme, de nombreux parents échouent complètement dans leur rôle
éducatif.

N'oublions pas aussi que les ratés éducatifs engendreront des troubles de comportement que nos enfants
traîneront jusqu'à devenir des adultes, puis eux-mêmes des parents.

Le sujet est donc très sérieux.


On ne naît pas parents on le devient.

Nous devons aborder l'éducation de nos enfants avec rigueur et discipline, ce qui ne veut pas dire les priver
d'affection et de jeux, mais les limites doivent être fixées en toute chose.
Et surtout, pour peu que l'école soit bien choisie et conforme à ce qui est demandé dans la Sounnah, nous
devons faire confiance aux équipes pédagogiques lorsqu'elles nous informent de soucis liés à nos enfants.
Il n'y a aucune honte à ce que nos enfants se comportent mal parfois.
La seule honte est celle de rejeter la faute sur les autres et de fuir nos responsabilités de parents.

5. Parents et enseignants, chacun ses responsabilités

C'est un point très important qui doit être défini et clair dans les esprits de chacun pour éviter de nombreux
problèmes tout au long de la scolarité.
Car en cas de difficultés scolaires, tout le monde se renvoie la balle, et celui qui en pâtit c'est l'élève, car
aucune solution ne sera obtenue ainsi.

Si la répartition des responsabilités est bien définie, alors le travail main dans la main dans l'intérêt de l'élève
devient possible.
Comme nous l'avons répété plusieurs fois, la première responsabilité des parents est celle de bien choisir
l'établissement d'enseignement.
Donc, quelque part, le choix de l'enseignant relève de la responsabilité des parents.

Si les parents choisissent un établissement contredisant la religion ils seront les premiers à devoir être blâmés
si l'enseignant inculque des valeurs contraires à la religion. C'est aussi simple que cela.
La responsabilité de l'enseignant est comme son nom l'indique celle d'enseigner.

Il est celui qui doit mettre en place les méthodes et l'environnement les plus propices à l'assimilation des
élèves.
Ceci est sa responsabilité.
L'enseignant est aussi responsable de faire respecter l'ordre dans sa classe, mais il n'est pas responsable de
l'éducation des enfants et ceci est un point très important.

Il n'est pas rare d'entendre des parents répondre à des remontées faites par les professeurs par des phrases du
type: “Je ne suis pas à l'intérieur de la classe pour corriger mon enfant." ou encore "C'est au professeur de se
faire respecter".

Comme le disait Ali Ibn Abi Talib radhiyallah anhou, c'est une parole de haqq mais c'est le batil qui est voulu
à travers elle.
Dans le sens que oui le parent n'est pas dans la classe et que oui le professeur doit se faire respecter, mais la
responsabilité initiale d'éduquer les enfants et de leur apprendre à respecter leur professeur et se tenir
correctement en classe, est celle des parents et de personne d'autre.

L'éducation est la responsabilité des parents, le professeur en est seulement le prolongement.


Le professeur est responsable de faire les bonnes remontées aux parents. Ceci est sa responsabilité car il est
témoin de choses dans la classe dont personne d'autre que lui n'a connaissance.

Il est donc essentiel qu'il transmette cela aux parents afin de réaliser les ajustements éducatifs nécessaires
et c'est ainsi que le travail main dans la main se concrétise.

Un autre point important est que, comme vu précédemment, l'enseignement incombe au professeur et non aux
parents. Néanmoins, ce qui incombe aux parents est le suivi de l'élève.
Les parents doivent veiller à ce que l'élève réalise convenablement ses devoirs et révise les leçons qui lui sont
demandées.
Les parents doivent s'assurer que l'élève dispose de tout le matériel nécessaire et apporte au quotidien les livres
et fournitures demandées.
Rentre aussi dans cela le respect de la tenue vestimentaire exigée tant que celle-ci ne contredise pas les lois
de l'Islam.

Fait partie de la responsabilité des parents de répondre aux convocations, que ce soit une convocation classique
de fin de trimestre ou les convocations disciplinaires.
Trop de parents négligent ces convocation ou essaient d'obtenir des convocations sur mesure compliquant
ainsi la tâche de l'établissement qui est déjà suffisamment compliquée.

Même si cela semble évident, il est quand même nécessaire de rappeler une des responsabilités essentielles
pour les deux parties, parents et enseignants, c'est la responsabilité de respecter les règlements intérieurs et les
engagements qui en découlent.

Nous sommes dans une époque où la notion de respect des engagements et des paroles données n'a presque
plus aucun sens, alors qu'elle était la caractéristique principale des musulmans des premières générations et
elle était même déjà une caractéristique des Arabes à l’époque pré islamique.
Il est donc gravissime de constater à quel point le respect de la parole et des engagements a disparu de notre
communauté.

6. Orientation et filières : faire le bon choix

La question de l'orientation et du choix de la filière survient toujours trop vite.


Concentré sur les résultats et le comportement de l'enfant, il est difficile d'anticiper en même temps sur la
bonne orientation, car les enfants changent généralement de nombreuses fois d'envie concernant le métier
qu'ils souhaitent faire.

Généralement, plus ils grandissent plus ils se rapprochent de l'heure du choix, et plus ils sont indécis.
C'est à ce moment-là qu'ils ont besoin de leurs parents.
La bonne orientation va découler de plusieurs facteurs.

Avant tout la personnalité de l'enfant, ce qu'il aime faire et ce pourquoi Allah l’a facilité.
Il est important de discuter avec l'enfant de ce sujet car bien souvent les enfants ne sont pas conscients des
choses pour lesquelles ils sont facilités.
Il faut parfois les raisonner un peu si ils inclinent vers des activités pour lesquelles ils ne sont pas facilités.
Il faut aussi avoir une bonne connaissance du système scolaire du pays dans lequel nous vivons car chaque
pays est différent et chaque pays a son système de filière.

Et quand nous parlons de filière le sens est large, nous parlons aussi de formation professionnelle et autres
voix parallèles.

Il est bon aussi de ne pas se reposer uniquement sur l'école, et de ne pas hésiter à intéresser nos enfants à
diverses activités à débouchés professionnels en dehors de l'école.

Plus nos enfants auront des expériences dans divers domaines, plus ils seront précis dans leur choix, plus les
parents pourront observer leurs enfants et avoir une vision claire de leur potentiel.

Il est bon aussi d'écouter les avis des enseignants et autres personnels encadrants.

Mais il n'y a pas de doute que forcer un enfant à suivre une filière contre son gré et contre son potentiel est
une erreur qui se conclut généralement par un échec, voire un abandon des études. Attention à cela.

Il existe certes des moyens de changer de filière, mais beaucoup d'élèves vivent très mal l'échec et n'ont plus
envie de reprendre à zéro une autre filière.

Faire le bon choix dès le début est la meilleure des choses.

7. Exemple de mauvaises approches parentales

Pour conclure cette intervention nous allons énumérer quelques exemples de mauvaises approches parentales
afin de mieux les comprendre pour mieux les éviter.

Premièrement, communiquer le stress.

C'est vraiment le fléau de notre époque.


Les mères stressent pour un oui et pour un non. Et le grand souci du stress c'est qu'il est communicatif.
Combien d'enfants se retrouvent stressés face à l'échec parce que leurs mères le sont ?
Combien d'élèves stressent en cas de souci relationnel parce que leurs mères le font ?

Il est essentiel que chacune ait ceci à l'esprit, et que le stress ne doit pas être simplement combattu pour soi,
mais avant tout pour ses enfants.
Il faut savoir se contenir, prendre sur soi, relativiser et placer sa confiance en Allah.
Si le stress est difficile à gérer pour un adulte, il est quasiment impossible pour un enfant de le gérer car il n'a
pas conscience de la chose et n'a pas la maîtrise émotionnelle pour cela.
Communiquer le stress à son enfant est un cadeau empoisonné.

Deuxièmement, démissionner.

Certains parents, face aux difficultés et aux complications, décident de baisser les bras et de subir plutôt
qu'agir.
Ils ne répondent pas aux solicitations, ni aux convocations, ni aux remontées. Ils n'assurent aucun suivi, les
enfants ont rarement le matériel et les fournitures nécessaires. Les bulletins sont survolés et le travail
d'éducation est quasiment inexistant.
Ce type de comportement est dramatique, et même si beaucoup sont ignorants et ne comprennent pas le rôle
des parents, il est difficile de penser qu'ils ne seront pas sous le coup du châtiment d'Allah pour cet abandon
dans les faits.

Troisièmement, nier l'évidence.

Beaucoup de parents nient l'évidence et choisissent de défendre bec et ongles leurs enfants en toute
circonstance, et de chercher les coupables le plus loin possible de leur propre personne.
Ils n'hésitent pas à remettre en cause la parole d'un enseignant intègre face à leur enfant, quand bien même
serait-il en dessous de l'âge du Tamyiz.

Certains parmi eux changent tous les ans d'école et continuent à se persuader que c'est la faute des autres et
qu'aucune école n'est adaptée à leur enfant qui est forcément exceptionnel et qui mérite plus d'attention et
d'égards que tous les autres enfants du monde.
C'est un comportement égoïste teinté d'orgueil contre lequel nous demandons la protection d'Allah.

Fait partie également de la négation le fait d'accorder du crédit à tout ce que dit notre enfant, c'est-à-dire nier
la possibilité que notre enfant puisse se tromper ou puisse tout simplement mentir.
À partir de là on se base uniquement sur les récits de nos enfants pour juger ce qui se passe à l'école, et on
permet à l'enfant de porter des jugements sur l'efficacité du corps enseignant et de l'équipe pédagogique.
Même si ceci semble ridicule et aberrant, c'est un phénomène de plus en plus courant hélas car les parents,
murés dans la négation, ne se rendent plus compte de l'absurdité de la situation.
Ainsi l'enfant se sent conforté et s'endurcit face aux adultes, ne respectant plus leur personne, ni leur travail,
avec les conséquences dramatiques qui vont avec sur son comportement en milieu scolaire et sur ses résultats.

Quatrièmement, chercher la perfection.

Chercher la perfection est différent de nier l'évidence.


Certains parents recherchant la perfection sont conscients de certaines réalités concernant leur enfant et les
enseignants mais ce sont des éternels insatisfaits, persuadés qu'on peut toujours faire mieux ou qu'ils peuvent
toujours trouver mieux.

Ceci engendre forcément de nombreuses critiques, de nombreuses demandes et sollicitations de la part des
parents à l'encontre des enseignants.
Forcément, à la longue, ceci pèse sur la relation entre les deux parties, car il y a un déficit de confiance et il
ne peut pas y avoir de travail main dans la main sans confiance.
À trop rechercher la perfection dans le futur on passe à côté du présent et on finit par regretter son passé.

Cinquièmement, réclamer ses droits et oublier ses devoirs.

Nous avons parlé un peu plus tôt du non-respect des engagements.


C'est la conséquence directe de cette mentalité où les parents réclament au quotidien leurs droits, quitte à en
inventer quelques un au passage, et oublient complètement les devoirs qui leur incombent.
C'est un prolongement du comportement d'un enfant.
Un jeune enfant n'a pas le sens du devoir, on le lui apprend avec le temps.
Mais comment est-il possible que des adultes se comportent comme des enfants ?
Et comment attendre d'eux qu'ils puissent éduquer convenablement leurs enfants ?

Comme dit le proverbe arabe: “Celui qui n'a pas une chose ne peut pas la donner.”

Une société ne peut fonctionner que si chacun remplit ses devoirs avant de réclamer ses droits.
L'individualisme et l'égoïsme détruisent les sociétés, et nous en parlerons dans une prochaine intervention
incha'Allah.

Conclusion

Il apparaît, à l'issue de nos différents développements, que contrairement à la conception qu'ont beaucoup de
parents, il ne suffit pas juste de poser son enfant à l'école pour garantir sa réussite.

Si l'école assure l'apprentissage et que l'apprentissage est l'objectif de la scolarité, nous savons à présent que
cet apprentissage a des prérequis.
Et ces prérequis ce sont les parents qui doivent les fournir.
Sans ces prérequis, il sera plus que compliqué pour l'école de garantir une scolarité réussie.

Le respect, le sens des obligations et l'estime du savoir sont autant de valeurs impératives à chaque élève
pour pouvoir profiter pleinement d'un enseignement.
Il est essentiel de prendre conscience de cela dès le début de la scolarité, car plus les années avancent
et plus il sera compliqué de rattraper ces carences comportementales, et plus les conséquences seront graves.

L'éducation est simple et difficile à la fois, mais ce qui est sûr, c'est qu'il ne faut pas l'improviser ni se lancer
dans des expérimentations de courants à la mode surmédiatisés par internet et les réseaux sociaux, mais dont
les effets catastrophiques sont toujours démontrés quelques années plus tard.

Nous devons être convaincus que l'éducation est une adoration et qu'elle fait partie de notre religion, donc la
meilleure façon d'éduquer existe depuis la descente du Coran.
Il faut juste l'appliquer et arrêter de croire qu'elle viendra d'une obscure chrétienne ou d'une laïque perdue au
fin fond de l'Occident au XXIe siècle.
Nous devons nous réveiller et revenir à notre religion avant qu'il ne soit trop tard et que nous perdions nos
enfants et les générations futures.
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