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Lycée Naval, Spé 2. On envoie une onde de la forme y i (x, t) = y0,i ej(ωt−kx) sur la corde.

Déterminer les coefficients de réflexion et de transmission en amplitude.


TD13 : Propagation unidimensionnelle non dispersive Étudier les cas limites pertinents.
y 0,r mω 2 y 0,t 2jkT0
Propagation le long d’une corde Réponses : r = = ,t= =
y0,i 2jkT0 − mω 2 y0,i 2jkT0 − mω 2
Ondes001. La corde vibrante (*)
Ondes066. Corde soumise au actions de Laplace (**)
1. Rappeler l’expression de la célérité c des ondes sur une corde et en vérifier
On considère une corde sans raideur, de masse linéique µ, de longueur L, tendue
l’homogénéité. Quelle masse faut-il accrocher à l’extrémité d’une corde de
avec une tension T0 très supérieure à son poids. La corde au repos est située entre
Melde de masse linéique 2, 0 g · m−1 pour que les ondes s’y propagent à la
les abscisses x = 0 et x = L d’un axe horizontal Ox ; elle est fixée aux deux
vitesse de 108 km · h−1 ?
r On note ψ(x, t) le déplacement vertical de la corde dans le plan xOy
extrémités.
2. Calculer la célérité c des ondes sur une corde d’acier de masse volumique T0
ρ = 7, 8 × 103 kg · m−3 , de diamètre d = 1, 0 mm, tendue par une tension et c = la célérité des ondes se propageant le long de la corde.
µ
T = 800 N. Si la longueur de la corde est ` = 41 cm, quelle est la fréquence
La corde est parcourue par un courant i(t) = I0 cos (ωt) et est placée dans un
propre la plus basse émise ? πx 
~
champ magnétique B = B0 sin ~ez .
3. Une corde de très grande longueur se confond au repos avec l’axe Ox. À L
son extrémité x = 0, on lui communique un mouvement transversal suivant I0 B0
1. Établir l’équation d’onde vérifiée par ψ(x, t). On note α = .
l’axe Oy d’amplitude y(x, t) = a sin (ωt). T0
2. On cherche une solution stationnaire sous la forme :
(a) Quel est, à l’abscisse x > 0, le déplacement y(x, t) de la corde sachant  πx 
que la célérité des ondes produites est c ? ψ(x, t) = ψ0 sin cos (ωt + ϕ)
L
(b) La vitesse d’un point de la corde et la projection sur Oy de la tension Déterminer complètement ψ(x, t) et montrer qu’il y a, pour une valeur de ω
(force exercée par un élément de droite sur un élément de gauche) sont à préciser, résonance de la corde.
notées v(x, t) et Ty (x, t). 3. Le champ magnétique est en réalité crée par un aimant en U dont l’entrefer
Ty (x, t) a une largeur e < L et qui crée avec une bonne approximation un champ
Pour l’onde progressive de la question a), montrer que Z = est
v(x, t) ~ = B0~ez uniforme entre L − e et L + e , nul à l’extérieur de cet intervalle.
B
une grandeur constante et vaut Z = −µc avec µ la masse linéique de la 2 2
corde. Montrer, sans développer les calculs, qu’il y a potentiellement résonance
Que devient ce rapport si l’onde sinusoïdale se propage selon les x dé- pour toutes les pulsations propres de la corde.
croissants ? ∂2ψ 1 ∂2ψ  πx  α  πx 
Réponses : 1 : = + α sin cos (ωt) ; 2 : ψ(x, t) = sin cos (ωt) ;
∂x2 c2 ∂t2 L ω2 π2 L
= 0, 18 kg ; 2 : c = 3, 6 × 102 m · s−1 , fmin = 440 Hz ;
p
Réponses : 1 : c =  Th/µ, mi −
x c2 L2
3(a) : y(x, t) = a sin ω t − ; 3(b) : Z = −µc nπc
c 3 : ωn = , n ∈ N?
L
Ondes055. Masselotte et corde vibrante (**) Ondes068. Corde de piano (***)
On considère une corde souple sur laquelle on a enfilé une perle de masse m. On On considère une corde sans raideur, de masse linéique µ, de longueur L, tendue
négligera le poids de la masse vis à vis des forces de tension. avec une tension T0 très supérieure à son poids. La corde au repos est située entre
les abscisses x = 0 et x = L d’un axe horizontal Ox ; elle est fixée p aux deux
x
extrémités. On note ψ(x, t) le déplacement vertical de la corde et c = T0 /µ la
0 célérité des ondes se propageant le long de la corde.

1
La corde est frappée à t = 0 par un petit marteau de largeur e  L entre les i(x,t) Λ dx i(x+dx,t)
abscisses a et a + e, ce qui communique aux points de la corde en contact avec âme
ic
le marteau une vitesse u transversale à partir de la position d’équilibre, et une u(x,t) u(x+dx,t)
vitesse nulle pour les autres points. Γdx

1. Justifier sans calcul qu’en frappant en a = L/7 l’harmonique de rang 7 ne gaine


sera pas généré.
2. Montrer que la solution de l’équation de d’Alembert pour une corde fixée à schéma électrique de la ligne
ses deux extrémités prend la forme générale :
∞ h
X  nπc   nπc i  nπx  Dans le cas d’une onde plane progressive se propageant dans le sens des x
ψ(x, t) = an cos t + bn sin t sin u(x, t)
L L L croissants, montrer que le rapport est une constante Zc ne dépendant
n=1 i(x, t)

X  nπx  que des caractéristiques de la ligne.
3. On admettra que pour une fonction f (x) = an sin , le coefficient Exprimer le même rapport dans le cas d’une onde plane progressive se pro-
L
n=1 pageant dans le sens des x décroissants.
ap est donné par :
2
Z L  pπx  3. La ligne est fermée en x = 0 avec un dipôle d’impédance Z.
ap = f (x) sin dx Exprimer les coefficients de réflexion en amplitude ρi pour les courants et
L 0 L
ρu pour les tensions, en fonction de Z et Zc .
Déterminer les coefficients an et bn en utilisant les conditions initiales.
4. Exprimer le coefficient de réflexion énergétique R, rapport de la puissance
4. La corde de piano est frappée au 7ieme de sa longueur a = L/7. Montrer que moyenne réfléchie sur la puissance moyenne incidente, en valeur absolue.
cela permet d’éliminer l’harmonique de rang 7. Discuter la valeur de R selon le type de dipôle placé en sortie.
5. Le spectre d’intensité sonore est proportionnel à l’énergie cinétique moyenne 5. On court-circuite la ligne en x = 0. Une onde plane progressive sinusoïdale
de la corde. Montrer que cette énergie cinétique moyenne vaut pour le mode est émise en x = −∞.
n: Exprimer u(x, t) et i(x, t) en tout point de la ligne. De quelle nature est
2µu2 L  nπe   nπ h e i
hEc,n i = 2 2 sin2 sin2 a+ l’onde obtenue ?
n π 2L L 2
u− i−
r
4uL  nπ h e i  nπe  1 Λ Z − Zc Zc − Z
Réponses : 3 : an = 0 et bn = 2 2 sin a+ sin Réponses : 1 : c = √ ; 2 : Zc = ± ; 3 : ρu = 0+ = , ρi = 0+ = ;
n π c L 2 2L ΓΛ Γ u0 Z + Zc i0 Z + Zc
2
Zc − Z 2u+
Câble coaxial 4:R= ; 5 : u(x, t) = 2u+
0 sin (ωt) sin (kx), i(x, t) =
0
cos (kx) cos (ωt)
Z + Zc Zc
Ondes069. Étude d’une ligne bifilaire (**) Pour aller plus loin
On considère une ligne sans perte dont un élément de longueur dx est modélisé Ondes006. Chaîne d’atomes (**)
comme indiqué sur le schéma ci-après.
On considère une chaîne d’atomes, tous identiques, de masse m, reliés entre eux
1. Montrer que u(x, t) et i(x, t) obéissent à l’équation de d’Alembert et expri- par des ressorts de raideur k ; au repos, l’atome « n » est situé à l’abscisse n × a et
mer la célérité c correspondante. on appelle ξn (t) le déplacement par rapport à l’équilibre à un instant quelconque.
2. Un générateur placé en entrée de la ligne délivre une tension sinusoïdale de Cette représentation constitue un modèle simple, à 1 dimension, pour décrire la
pulsation ω. propagation de petits mouvements vibratoires au sein d’un solide :
On se place en régime forcé et on utilise la notation complexe. ? un solide est un empilement réguliers d’entités microscopiques,

2
? au voisinage d’une position d’équilibre, les interactions peuvent être modélisées note ρ la masse volumique et E le module d’Young du matériau dont on rappelle
par des forces de rappel élastiques. la définition : pour porter de `0 à `0 + δ` la longueur d’une tige de section S, il
k k k k faut exercer sur ses extrémités une force égale à ESδ`/`0 .
m m m m x
au repos: L

ξ n−1 ξn ξ n+1 h
à l’instant t:

(n−1)a na (n+1)a
b
ux
1. De quel type d’onde est-il question dans cette modélisation ? Ces ondes
sont-elles longitudinales ou transversales ? Quel est l’ordre de grandeur de x x+dx
la célérité c ?
1. On considère la tranche de matériau comprise au repos entre x et x+dx. Ex-
2. En appliquant la relation fondamentale de la dynamique à l’atome n, mon- primer son allongement δ(dx) en fonction d’une dérivée partielle de ξ(x, t).
trer que :
mξ¨n (t) = k [ξn+1 (t) + ξn−1 (t) − 2ξn (t)] 2. En déduire l’expression de F (x, t) en fonction d’une dérivée partielle de
ξ(x, t).
3. Dans un solide, la distance a entre les entités est de l’ordre de quelques
dixièmes de nanomètre, tandis que la « taille caractéristique » de l’onde 3. En appliquant un principe fondamental de la dynamique à la tranche pré-
acoustique (sa longueur d’onde) est de l’ordre du mètre. cédemment considérée, montrer que ξ(x, t) obéit à l’équation de d’Alembert
Dans ces conditions, ξn (t) et ξn+1 (t) ont nécessairement des valeurs très et exprimer la célérité c` des ondes longitudinales.
voisines. 4. Rechercher des solutions sinusoïdales de la forme ξ(x, t) = f (x)g(t) en ex-
plicitant les fonctions f et g. On introduira une pulsation temporelle ω et
On définit alors une fonction continue de l’espace et du temps ξ(x, t) qui une pulsation spatiale k.
coïncide avec ξn (t) pour x = na :
5. Les deux extrémités de la lame n’étant soumises à aucune force, montrer
ξ(x = na, t) = ξn (t)
que seules certaines valeurs particulières, indexées par un entier n, sont
En effectuant un développement à l’ordre 2 de ξn+1 (t) et ξn−1 (t), montrer accessibles à k. Exprimer les fréquences propres fn de la lame.
que : 6. L’acier possède un module d’Young E = 19, 5 × 1010 Pa et une masse volu-
∂ 2 ξ(x, t) 1 ∂ 2 ξ(x, t)
− =0 mique ρ = 8, 7 × 103 kg · m−3 . Une lame de glockenspiel en acier de longueur
∂x2 c2 ∂t2 L = 24, 3 cm émet un son de fréquence égale à 785 Hz.
Avec c à exprimer en fonction de a, k et m.
Montrer qu’il ne peut pas résulter de l’excitation d’une onde longitudinale.
r
ka2
Réponses : 3 : c = Réponses :
m
∂ξ ∂ξ E
Ondes074. Vibrations longitudinales d’une lame (**) 1 : δ(dx) = dx ; 2 : F (x, t) = ES ; 3 : c2` = ; 4 : ξ(x, t) = ξ0 cos (kx + ϕx ) cos (ωt + ϕt )
∂x ∂x ρ
nc`
avec k = ω/c` ; 5 : fn = avec n ∈ N? ; 6 : f1 = 9, 7 kHz
On envisage pour l’instant les vibrations longitudinales d’une lame de longueur 2L
L. La matière située au repos dans le plan d’abscisse x se met en mouvement suite
à une excitation.
Elle occupe à l’instant t le parallélépipédique plan d’abscisse x + ξ(x, t) et est
soumise, de la part de la matière située à sa droite, à une force F~ = F (x, t)~ux . On

3
Zc I 1
Ondes004. Suppression d’une onde réfléchie (**) Réponses : 1(a) : v(0, t) = × i(0− , t) ; 1(b) : ρ = 2 = ;
2 I1 3
Une ligne électrique, sans pertes et d’impédance caractéristique Zc , est alimentée 2(a) : i(x, t) = I 3 ej(ωt−kx) +I 4 ej(ωt+kx) , v(x, t) = Zc I 3 ej(ωt−kx) −Zc I 4 ej(ωt+kx) ; 2(b) : a0 = λ/4 ;
par un générateur de tension sinusoïdale de pulsation ω. 2(c) : ρ = 0
De manière générale, la ligne est parcourue par un courant i(x, t) qui s’écrit en
notation complexe (pour x < 0) :
ω
i(x, t) = I 1 ej(ωt−kx) + I 2 ej(ωt+kx) avec k =
c
La tension v(x, t) s’écrit alors :
v(x, t) = Zc I 1 ej(ωt−kx) − Zc I 2 ej(ωt+kx)
1. La ligne s’étend de x = −∞ à x = +∞. Une impédance Zc est placée en
x = 0, en parallèle sur la ligne, et on s’intéresse à l’onde de courant dans la
partie x < 0 de la ligne.

Zc

x
0

(a) Montrer que cette onde « voit » en x = 0 une impédance équivalente


Z0 = Zc /2.
(b) Définir et calculer ρ le coefficient de réflexion en courant de l’onde en
x = 0.

2. On modifie le circuit précédent en plaçant un court-circuit en parallèle sur


la ligne à l’abscisse x = a.

Zc

x
0 a

(a) Proposer une forme pour l’onde de courant et l’onde de tension entre
x = 0 et x = a.
(b) Montrer qu’il existe une valeur minimale a0 de a telle que le courant
s’annule pour x = 0+ .
Exprimer a0 en fonction de la longueur λ de l’onde de courant dans la
ligne.
(c) En déduire, dans ces conditions, le coefficient de réflexion ρ et la forme
de l’onde dans la partie négative de la ligne.

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