Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Objectifs du chapitre
Résumé du chapitre
La doctrine chrétienne cherche à comprendre le Dieu qui s’est révélé dans la Bible et de produire
une compréhension de la création de Dieu, particulièrement les êtres humains et leur condition, et
l’œuvre rédemptrice de Dieu. La Bible comme étant le point de départ de la théologie.
Questions d’étude
Plan du Chapitre
Pour certains les mots « théologie et doctrine » peuvent être effrayants. On pense à tort que c’est
quelque chose de très profond, difficile ou même ennuyeux réservée à une classe des chrétiens
avancés dans la foi, ou qui n’est pas du tout nécessaire.
La Doctrine est tout simplement la formulation des croyants les plus fondamentaux du chrétiens,
au sujet de la nature de Dieu, des ses actions, au sujet de nous qui sommes ses créatures, et au
sujet de ce qu’il a fait pour emmener dans une relation avec lui-même.
Elle est également la formulation des questions fondamentales de la vie : Qui suis-je ? Quel le but
ultime de l’univers ? Où vais-je ? La Doctrine chrétienne est donc, les réponses que le chrétien
donne aux questions que les hommes se posent.
1. La Théologie est biblique : Elle entièrement basée sur la Bible. Les vérités théologiques son
étudiées dans leur contexte sans se référer systématiquement aux autres références bibliques, ni
aux autres écrivains. La question à résoudre dans chaque chapitre ou livre de la bible est : «
qu’est-ce que l’on peut découvrir de Dieu et de ses actes dans cette révélation ». On découvre
Dieu dans les Ecritures.
2. La Théologie est systématique : Elle est la vérité concernant Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le
Saint-Esprit, présentée scientifiquement, d’une façon systématique. Cette étude est théologique
parce qu’elle traite de Dieu, de son être et de ses œuvres--- bref, l’univers et tout ce qu’il
renferme. Elle est scientifique dans le sens qu’elle veut découvrir les vérités. Elle est
systématique en ce qui concerne son processus---- un sujet est considéré à la fois par toute les
Ecritures avec une reconnaissance des écrits des théologiens. On découvre à travers les Ecritures
notre Dieu : son être, ses attributs, ses œuvres et ses relations avec les êtres humains.
3. La Théologie est naturelle : Elle l’étude de Dieu et de l’univers basée sur les phénomènes da la
nature qui révèle Dieu à l’homme. Ici c’est l’univers qui est la source des renseignements. On
découvre Dieu à travers ses actes.
4. La Théologie est dogmatique : C’est la vérité théologique dont nous sommes absolument
certains et qui n’admet pas de doute ou de discussion. C’est la théologie connue sous les
symboles et les enseignements de l’Eglise avec ses bases dans la Bible et ses vérités évidentes.
5. La Théologie est pratique : L’enseignement de la doctrine n’a pas pour but d’informer et
d’acquérir seulement de la connaissance, mais elle doit être appliquée à la vie de chaque jour.
1. De bonnes croyances doctrinales sont essentielles à une relation entre l’homme et Dieu.
(Exemple Héb.11 :6, 1 Jean 4 :2 ; Rom.10 :9-10 (existence de Dieu, humanité de Christ,
résurrection de Christ)
2. Il existe une relation entre la vérité et le développement du caractère. Des vérités complètement
« digérées » sont essentielles à la croissance d’un caractère chrétien dans l’individu et dans l’église.
Toute connaissance de Dieu a son influence sur le caractère ; mais la plus grande influence, vient
d’une connaissance des faits spirituels dans le contexte, ayant une relation entre eux.
3. Il existe une relation entre la saine doctrine, la santé et la puissance de l’église. La santé et le
progrès de l’église dépendent de la manière dont elle « retient le modèle des saines paroles »
2Tim.1 :13 et comment elle sert de la « colonne et l’appui de la vérité » (1Tim.3 :15)
1. Motifs apologétique : contre les hérésies. Tite 1 :9-11 ;14 ; 2 Pie 1 :9 ; 2 Tim.4 :2-4
3. Motif biblique : pour vérifier si ce que l’on croit est en accord avec la Bible- Act.17 :11
L’une des questions à laquelle il faut immédiatement répondre, lorsqu’on veut étudier la
doctrine chrétienne est de savoir quelle serait la source de nos informations. Plusieurs sources
sont adoptées par les chrétiens des horizons diverses.
1. La théologie naturelle : la création est étudiée pour déterminer certaines vérités au sujet de
Dieu et au sujet de la nature humaine.
2. La tradition : des recherches sont faites pour dans ce qui a été enseigné par des individus ou
des organisations s’identifiants comme des chrétiens. Ainsi ce qui a toujours été cru est pris
comme normatif pour ce qui doit être cru.
3. Les Ecritures : La Bible est pris comme le document de définition ou la constitution de la foi
chrétienne. Ainsi, elle spécifie ce qui doit être cru et ce qui doit être fait.
4. L’Expérience : Les expériences religieuses aujourd’hui sont vues comme donnant une
information divine d’autorité.
Pour nous, la Bible est la seule source pour la formulation de la vérité théologique./
Une bonne connaissance de ces vérités, ne permet pas seulement de bien comprendre les normes de
la vie chrétienne, mais elle fourni également les motifs pour vouloir vivre en accord avec elle; et ce
n’est que lorsque nous savons ce que nous croyons que nous pourrons résister aux attaques du
malin et aller de l’avant dans la victoire que nous avons en Jésus-Christ.
Objectifs du chapitre
Résumé du chapitre
L’étude la révélation de Dieu aux hommes distingue la révélation générale et la révélation spéciale.
La Bible est la révélation écrite de Dieu. Elle est inspirée de Dieu dans ses manuscrits originaux,
inerrante et d’autorité.
Plan du chapitre
I. La Révélation de la Bible
Questions d’étude
I. LA REVELATION
Nous distinguons deux catégories principales dans les moyens de la révélation : (1) la révélation
générale ou naturelle et (2) la révélation spéciale ou surnaturelle
La révélation spéciale de Dieu est Dieu se manifestant par la création et dans la conscience
de l’homme pour se faire connaître par ce dernier.
2. Dieu est juste en condamnant tous ceux qui n’ont jamais entendu l’évangile. Personne
n’est complètement sans opportunité de connaitre Dieu. Tous on connu Dieu ; ils ne
l’ont pas connu d’une façon effective, parce qu’ils ont refoulé la vérité. Ils sont
responsables.
(1) La théophanie
(2) La prophétie
La prophétie n’est pas seulement la prédiction des événements à venir, mais
c’est un terme qui désigne la communication surnaturelle de Dieu, de sa vérité
aux hommes qui doivent la transmettre aux autres.
Pour se révéler aux prophètes Dieu utilisait :
Les rêves
(4) L’incarnation : Jésus s’est fait chair pour révéler Dieu. Jn.1:14 ; Héb. 1 : 1-2.
(5) La parole écrite. : La révélation par sa nature possède deux caractères de base :
A. Définition
Pour bien comprendre la définition de l’inspiration, il est nécessaire de considérer les termes
qui lui sont associés, tels que : la révélation et l’illumination.
3. L’inspiration
a. Remarque :
(1)L’inspiration est inexplicable
(2) L’inspiration est limitée aux auteurs des Ecritures. C’est aux auteurs des
Ecritures que l’Ecriture a été inspirée.
b. Définition
L’inspiration est par essence une supervision, c’est-à-dire, le Saint-Esprit dirigeant
le choix des mots à utiliser dans la rédaction. Le Saint-Esprit préserva les auteurs de
toute erreur et de toute omission.
La vraie doctrine de l’inspiration affirme que Dieu a dirigé les écrivains de la Bible
de telle manière que, sans exclure l’expression de leur propre personnalité, style
littéraire, et vocabulaire, ils ont exprimé d’une façon exacte les mots que Dieu
vouait communiquer.
Définition à retenir : « L’inspiration est l’influence déterminante exercé sur les auteurs
de l’Ancien Testament et du Nouveau Testament, pour qu’ils
rédigent de façon exacte et autorisée le message de Dieu » R. Pache.
1. L’Ancien Testament
Les prophètes insiste sur le fait que le message qu’ils transmettent ne sont pas les
leurs, mais de Dieu. 1Rois 16 :1 ; Jér 13 : 1 ; Ex34 : 27 ; 2Rois 7 : 1 ; Ex 24 : 4 ; Ex
17 : 14.
L’expression « ainsi parle le Seigneur » et ses équivalents se retrouvent 2000 fois
dans l’AT.
2. Le Nouveau Testament
C. D’autres évidences
A. Définition
Quand nous parlons de l’inerrance de la Bible, nous parlons du fait qu’elle a été rédigée sans
erreur dans ses manuscrits originaux, et non aux copies ou traductions sauf si elles rendent
l’original avec exactitude. La Bible est « inerrante » parce qu’elle « est inspirée ». Puisque la
Bible est la Parole de Dieu elle doit être sans erreur.
Toute contradiction apparente dans la Bible peut-être expliquée de façon satisfaisante et
harmonisée avec le reste des Ecritures, si elle est soigneusement analysée en tenant compte de
toutes les données.
L’inerrance est affirmée par l’Ecriture elle-même. Matt.5 :17-18 ; Jean 10 :31-36
L’inerrance concerne les maux originaux de l’Ecriture
Bien que cela ne soit pas déterminant, l’inerrance a été enseignée depuis le début de
l’histoire de l’Eglise.
De petites erreurs ou des différences mineures dans les copies ou traductions
n’enlèvent rien à l’exactitude des originaux.
VII. L’AUTORITE
La question capitale qui se pose est la suivante : « quelle est autorité ultime et finale dans le domaine de
la religion ? » ou encore « Où se trouve la vérité suprême quant à Dieu, la vie, et l’éternité ? »
1. La position catholique
Le catholicisme accepte que la Bible vient de Dieu donc possède de l’autorité. Mais il insiste
sur le fait que l’autorité finale en matière de foi et de vie est l’enseignement officiel de l’église :
ce que dit l’église est ce que dit la Bible.
2. La Position Evangélique
Elle se résume par les déclarations suivantes : « La Bible est l’autorité finale en matière de foi et
de pratique » « Ce que Dieu dit dans la Bible est ce que l’Eglise dit ». Entant que Parole de Dieu, la
Bible a le droit et la puissance de :
b. Déterminer pour tous les hommes et pour l’Eglise ce qu’il faut croire et comment se
comporter.
LA THEOLOGIE PROPRE
OJECTIF DU CHAPITRE
4. Comprendre et expliquer ce la Bible enseigne sur la Trinité dans les trois aspects suivants : Le
Un en trois, Déité des trois et les trois en un de la Trinité.
RESUMER DU CHAPITRE
Dieu est l’Esprit infini et invisible qui s’est révélé à l’homme dans les Ecritures, par ses attributs,
ses Noms et ses Actes. Il est une Trinité composé de trois personnes distinctes et séparées : le
Père, le Fils et le Saint-Esprit.
QUESTIONS D’ETUDE
4. Quels sont les éléments essentiels de la Trinité et expliquer pourquoi ils sont essentiels pour la foi
chrétienne.
PLAN DU CHAPITRE
I. Introduction
II. Le Théisme
IV. La Trinité
I. INTRODUCTION
Le mot « théologie » employé aujourd’hui dans un sens restreint et dans un sens large. Il est dérivé
du mot grec « Theo » qui signifie « Dieu » et du mot « logos » qui signifie « parole » « discours ».
Dans son sens restreint, la théologie peut-être définie comme la doctrine de Dieu. Mais dons un
sens large, il désigne toute les doctrines chrétiennes, non pas seulement la doctrine précise de
Dieu.
La «Théologie Propre » est donc la l’étude de Dieu même. Alors que « La théologie » est l’étude de
Dieu et de ses relations avec l’univers, pour parler de touts les thèmes de la doctrine chrétienne.
Rappelons que le mot « doctrine » veut dire tout simplement « un enseignement saint». Tite 2 :1
A. LA DEFINITION DE DIEU
« Dieu est l’Esprit infini et parfait dont toute choses ont leur source, leur soutien et leur fin » (Srong)
1. Cette recherche est aussi ancienne que la race humaine, car le plus important sujet dont
l’esprit de l’homme puisse s’occuper, c’est Dieu.
2. L’Esprit humain limité ne peut cependant jamais comprendre le Dieu infini. Même le croyant
spirituel est limité dans sa connaissance de Dieu. Job 11 :7-9 ; Esaïe 55 :8-9; I Cor. 13 :12. A
plus forte raison l’inconverti est exclu de ce domaine de recherche par son aveuglement
spirituel. 2 Cor.4 :3-4.
3. Cette recherche de Dieu s’est néanmoins poursuivie et les hommes ont essayé de la puiser
dans 4 sources :
a. L’intuition : « Connaissance claire, droite, immédiate, de vérités qui, pour être saisies par
l’esprit, n’ont pas besoin de l’intermédiaire du raisonnement. » Larousse. C’est la
connaissance innée. L’homme connait l’existence de Dieu par intuition ou par une
connaissance innée. Ce entraine le fait que l’existence de Dieu n’a pas besoin d’être
prouvé à l’esprit humain.
b. La Raison : En considérant les merveilles de l’univers, que l’on examine par le télescope ou
le microscope, la raison humaine sans préjugés ne peut trouver qu’une explication de
toutes ces perfections, c’est-à-dire qu’un Dieu infiniment sage et puissant, les a
crées.
d. La Révélation : Les trois sources précitées ne peuvent nous donner qu’une partie infime
de ce que nous apprenons par la révélation écrite. Presque tout ce que nous connaissons
de Dieu, nous vient de la révélation écrite.
1. Le Théisme qui traite de l’existence de Dieu et du caractère de Dieu, ses attributs, ses
décrets, et ses appellations.
Les deux sources générales de matières pour l’étude du Théisme sont la nature et la Bible. Il y a
donc :
Notre étude doctrinale est fondée sur le théisme biblique, sur Dieu révélé dans la Bible.
Cependant les hommes dans leur recherche de la connaissance de Dieu ont avancé des
arguments pout tenté de prouver l’existence de Dieu, en dehors des Ecritures.
b. L’argument cosmologique
« Tout ce qui a un début doit avoir une cause suffisante, l’univers a eu un
commencement, il est un résultat qui demande une cause suffisante pour expliquer sa
production ». Selon cet argument :
Quelque chose existe (le monde)
Le néant ne peut par produire quelque chose
Quelque chose (quelqu’un) doit l’avoir causé
L’univers ne s’est pas créé lui-même – il n’est pas non plus sans cause- il a été
nécessairement causé par un autre. Cette cause première est Dieu. Gen.1:1
c. L’argument téléologique
« L’ordre et l’arrangement utile d’un système implique une intelligence et une finalité
(but) dans la cause qui l’a organisé »
L’organisation et l’ordre demande un architecte
Nous constatons de l’ordre dans l’univers
Il doit y avoir un architecte.
Cet architecte, est Dieu. Gen.1 : 1-27 ; Ps.8 :4s. ; Ps.19 :1-2s.
d. L’argument ontologique
Tout homme a dans son esprit l’idée d’un être parfait, laquelle doit venir de l’extérieur de
l’homme, de l’être parfait qui est la cause première parfaite. C’est pour dire que la nature
du concept que l’homme a de Dieu demande son existence.
La Bible n’essaie pas de démontrer l’existence de Dieu, elle assume simplement que Dieu
existe et que les hommes savent que Dieu existe. Accepter l’existence de Dieu est une
question de foi.
Héb.11 :6 : « Or sans la foi il est impossible de lui être agréable; car il faut que celui qui
s'approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu'il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent ».
La Bible est le message de Dieu à l’homme déchu et nous fournit une série de révélations
successives de Dieu dans le but de nous donner une juste idée du Créateur, en contraste avec
la créature. Le théisme naturel est limité par la raison humaine et se base sur la révélation de
Dieu dans la nature, qui ne peut faire comprendre à l’homme que « les perfections invisible de
Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité » (Rom.1 :20). Le Théisme Biblique par contre, ne
connait pas ses limitations, puisqu’il se base sur la révélation complète de Dieu, qui dépasse
l’intelligence humaine, mais qui est illuminée par le Saint-Esprit enseignant le croyant en
Christ. Cette illumination est seulement pour le croyant spirituel, qui marche selon le Saint-
Esprit (Rom.8 :4 ; 1 Cor.2 :15-3 :4)
Selon Larousse, un attribut est « ce qui est propre particulier à un être ». Ainsi les attributs
de Dieu, sont les caractères spécifiques de la nature divine. C’est ce qu’il y a en Dieu, qui
fait que Dieu est Dieu.
Les attributs de Dieu sont divisés en deux groupes : les attributs absolus, c’est-à-dire les
attributs de Dieu qui ne peuvent jamais être communiqués à une créature, et les attributs
relatifs, c’est-à-dire, ceux qui sont vus en relation avec la création et les créatures.
Dieu est la vie. La vie est la qualité inhérente à Dieu lui-même. Il est la source de toute
vie. Il est celui qui donne et reprend la vie. Dieu donne la vie physique à tout homme à
c. La personnalité. Job 23 : 17
Dieu est une personne. Dieu possède à un niveau illimité, les caractéristiques de la
personnalité qui sont la raison, l’intelligence, la volonté, mais surtout la conscience de
soi, et le pouvoir de se diriger ou déterminer ses actes (le libre arbitre). Ces
caractéristique de la personnalité se voient dans ses noms, ses attributs, ses actes.
f. L’immuabilité. Héb 13 : 8
La nature et les attributs de Dieu, ne changent pas. Dieu ne peut pas changer car cela
signifierait devenir meilleur ou pire et les deux sont impossibles. Mais l’immuabilité
ne veut pas dire immobilité. Lorsque l’attitude de l’homme envers Dieu change,
l’attitude de Dieu vis-à-vis de l’homme doit nécessairement changer aussi ; pour rester
conséquent et fidèle à son caractère. C’est ainsi que nous lisons que Dieu se repend, car
le mot repentir veut dire changer d’avis ou de conduite.
g. L’unité. Esaïe 40 : 25
La nature divine est indivisible. Il n’y a qu’un Esprit infini et absolument parfait. Il ne
peut y en avoir plus d’un. Deut 6 : 4 ; Esaïe 44 : 6 ; Jean 10 : 30
i. La Vérité. Jean 14 : 6
Dieu est la vérité. Tout ce que Dieu dit et fait, correspond parfaitement à la réalité
ultime. Il est toujours fidèle envers lui-même, sa nature et à son caractère essentiel.
j. L’amour. 1Jean 4 : 8, 16
a. La Sainteté. 1Jean 1 : 5
Dieu est parfaitement pur et absolument séparé du péché. La sainteté n’est pas
seulement l’absence de péché, mais une puissance qui s’oppose énergiquement au mal.
Elle occupe le premier rang parmi les attributs de Dieu. C’est l’attribut par lequel Dieu
a particulièrement voulu se faire connaitre à l’époque de l’AT.
(1) L’Eternité. Ps 90 : 2
Dieu est la cause première de toute chose. Personne n’a créé Dieu.
Dieu existe de Lui-même.
Dieu n’est pas limité par le temps.
Dieu a une durée infinie
L’Eternité de Dieu est infini quant au passé et à l’avenir.
(1) Immensité. « les cieux des cieux ne peuvent le contenir » 1Rois 8 :27.
Dieu a créé l’espace, mais il n’est pas assujetti à l’espace. Il rempli tout l’espace, et si
celui-ci a des bornes ou limites, Dieu les dépasse toutes puisqu’Il est infiniment
grand. Il ne pourrait être ni plus ni moins grand qu’Il ne l’est, puisqu’Il est infini.
L’immensité décrit la relation de Dieu à l’espace.
La justice et la droiture de Dieu, c’est l’aspect de la sainteté de Dieu que l’on voit
dans sa façon de traiter ses créatures. Dieu a institué un gouvernement moral, a
imposé des lois justes à ses créatures et y a attaché des sanctions. A cause de sa
justice et de sa droiture, il met ses lois en exécution par l’octroi de récompense et
punition. La distribution de récompense est appelée la justice rémunératrice (Deut
7 : 9-13). L’infliction de punition est appelée la justice punitive. C’est l’expression de
la colère divine. Dieu manifeste sa justice et droiture en :
En punissant le péché
Défendant aux pénitents leurs péchés
Gardant les promesses faites à ses enfants
Dieu se révèle dans la Bible par ses noms. Les noms de Dieu dans la Bible révèlent ses
caractères – ce qu’il est, comment il est, et ce qu’il fait. Lorsque la Bible utilise la phrase « au
nom de l’Eternel » ou « au nom du Seigneur », elle se réfère à Sa personne entière - à tout ce qu’il
est. (Voir Ps.54:1 et Ps.9:10).
4. El shaddaï signifie « Dieu Tout Puissant » et dépeint Dieu comme la source toute puissante
de bénédiction et de consolation. Le mot El signifiant le fort et le mot shaddaï qui vient du
mot Shad qui signifie « la poitrine de la femme ». El shaddaï signifie donc « la poitrine de
Dieu » qui nourrit, donne la force, qui satisfait et donc suffisant.
6. El Roi signifie « Dieu qui voit » et parle du soin personnel de Dieu et de sa présence.
Gen.16 :13
8. Yahweh Jireh signifie « l’Eternel pourvoit » et a été utilisé par Abraham quand Dieu a donné
un bélier pour remplacer Isaac. Gen.22 :14
9. Yahweh Sabaoth, signifie « l’Eternel des Armées » et représente Dieu comme le commandant
des armées célestes. Jos.5 :14 ; 1Sam.1:3
10. Yahweh Rophe ou Rapha, signifie « l’Eternel qui guérit » et parle de la puissance pour guérie
spirituellement comme physiquement. Ex.15 :26
11. Yahweh Shalom, signifie « l’Eternel est paix » ou « l’Eternel est notre paix » et il parle de
l’absence de tension, de conflit en Dieu, mais indique également que seul Dieu donne la paix.
Jos.6 :24 ; Eph.2 :14
12. Yahweh Nissi, signifie « l’Eternel est bannière » et sous entend que la victoire appartient à
l’Eternel. Ex.17 :15
13. Yahweh Tsideknu signifie « l’Eternel notre justice » et implique que Dieu est la seule source
de la vraie justice. Jér.23:6
14. Yahweh Quadash signifie « l’Eternel celui qui nous sanctifie » (ou l’Eternel qui vous rend
saint) ce qui veut dire que c’est Dieu qui met à part et les rend saints. Ex. 31 :13 – Lév.20 :8
Le mot décret se trouve dans la Bible dans son sens primaire, une déclaration de puissance
souverain (Est.9 :1,13 ; Dan.6 :9,10 ,15). Il est utilisé pour décrire une action ou une décision de
Dieu à plusieurs reprises dans Ps2 :7 ; Esaïe 5 :19). Les mots grecs utilisés pour exprimer cette
idée de « décret » sont :
Boulémai (résolution) Es.14 :26 ,27 ; Héb.6 :17 « j’annonce » Es.46 :10-11 ; « selon sa volonté »
Jac.1 :18 ; Luc 22 :42
1. Définition : « Les décrets de Dieu sont définis comme le ou les desseins éternels de Dieu, fondés sur
son conseil le plus sage et le plus saint, par lesquels il prescrit librement, pour sa propre
gloire, soit avec efficacité soit avec permission, tout ce qui se produit. »
Une définition plus simple : « les décrets de Dieu décrivent Son plan éternel, d’après le conseil de
Sa volonté, par lequel, pour sa propre gloire, il a prédestiné tout ce qui se
passe »
(1) On dit « les décrets » lorsqu’on pense aux différents aspects ou division du plan de
Dieu, mais il y a un seul plan de Dieu concernant tout ce qui existe ou existera. Ce plan
trouve son origine uniquement en Dieu et a été conçu pour sa gloire. Son
accomplissement est garanti par la fidélité et la puissance divine.
(3) Il faut distinguer entre les lois de Dieu et ses décrets. Les lois sont révélées, mais les
décrets ne le sont que partiellement (Deut.29 :29). Les lois peuvent être enfreintes, mais
les décrets jamais (Actes 4 :27-28). Les lois sont un guide pour la conduite de l’homme,
mais les décrets expriment la conduite de Dieu.
(4) Il faut distinguer entre les décrets et leur exécution. Les décrets existent depuis
l’éternité, mais leurs exécutions ont lieu progressivement dans le temps.
(5) Il faut distinguer entre les décrets de Dieu et Ses désirs 1Tim 2 : 4 « Dieu veut que tous
les hommes soient sauvés », mais il ne l’a pas décrété. Il a décrété au contraire de
permettre à certains hommes de se perdre, en se servant de leur liberté. Le même
principe s’applique à la chute de l’homme, au péché, et à la souffrance.
a. Universels, comprenant tous les évènements, même les plus insignifiants. Si un seul détail
était laissé à l’incertitude, tout le plan divin serait en danger. Tous les évènements sont
mutuellement dépendants, Gen.45 :5-8 avec 50 :20; Pro.16 :33 ; Dan.4 :34-35)
e. Choisis librement par Dieu. Il ne fut pas forcé de décréter tel qu’il l’a fait. Mais à cause de
son caractère, il veut toujours le meilleur. C’est pourquoi il a choisi le plan qu’il exécute
L’une des grandes objections de ceux qui n’aiment pas la doctrine des décrets de Dieu est celle qui
insiste sur le fait que, si Dieu a choisi une personne ou l’acte d’une personne, la personne n’aura pas
de choix, elle-même. Mais la Bible déclare que Dieu a choisi et aussi que l’homme a choisi ou aura à
choisir et qu’il est responsable pour ses actions. Jos.24 :15 ; Esaïe 7 :16 ; Ex.17 :9
IV. LA TRINITE
1. Définition
Il est vrai que le mot « trinité » n’existe pas dans la Bible. Le premier à l’avoir employé est
« Tertullien », vers 220 ap J.C. Mais il est cependant fidèle aux enseignements de la Bible.
La trinité n’est pas directement enseignée dans la Bible ; mais elle est une induction ou
conclusion tirée de l’enseignement de toute la Bible. La doctrine de la Trinité est un
mystère très difficile à comprendre, mais essentiel à accepter par la foi.
Le concept de base de la Trinité c’est que le Seigneur est un Dieu en trois personnes et trois
personnes en un Dieu. Les personnes sont distinctes, mais non séparées et sont également
de la même essence. Cette doctrine affirme qu’il y a un seul Dieu, une seule essence en Dieu,
mais trois distinctions que nous appelons Personnes, qui possèdent également tous les attributs de la
Déité.
Le mot « essence » désigne l’Etre unique, indivisé, que Dieu est. Il n’a qu’une seule nature,
une substance, qui appartient également aux trois Personnes. Dieu est trois en un, non
pas trois et un.
(1) L’AT met l’accent sur l’unité de Dieu. Deut 6 : 4 ; Exode 20 : 3 ; Esaïe 44 : 6
(2) La pluralité des personnes est clairement indiquée :
a. Dans le nom pluriels Elohim Gen 1 :1
b. Dans les pronoms pluriels Gen 1 : 2 ; 3 : 22 ; 11 : 7.
(3) L’ange de l’Eternel (Christ) est à la fois identifié à l’Eternel et distingué de l’Eternel. Gen
16 : 7-13 ; 21 : 17-19 ; 1Chr 21 : 16.
(4) L’Esprit de Dieu est présenté comme étant une personne distincte Gen 1 : 1-2 ; Esaïe
48 : 16.
2. La trinité dans le NT
(1) L’unité de Dieu (Essence unique) est indiqué dans les passages tels que Marc 12 : 29 ;
Jean 10 : 30 ; 1Cor 8 : 4
(2) Dieu se présente aussi comme trois personne : Mat 28 :19 ; Jean 1 : 1 ; 6 : 27
3. Illustration de la trinité
Il n’y a pas d’illustration parfaite de Trinité cependant deux illustrations courant aident
dans sa compréhension.
Le soleil (le Père). La lumière du soleil (le Fils). L’énergie du soleil (le Saint-Esprit)
Un triangle a trois côtés, il ne peut exister sans un côté.
5. Formulation orthodoxe
Dieu est un être divin subsistant éternellement en trois personnes distinctes (Le Père, le Fils, le
Saint-Esprit) chacune étant également Dieu en essence.
« Dans l’unité divine, ils sont trois personnes d’une seule et même substance, puissance et éternité : Dieu
le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint-Esprit. Le Père n’est engendré ni ne procède de personne. Le Fils est
éternellement engendré du Père. Le Saint-Esprit procède éternellement du Père et du Fils »
Remarque :
Ce mot est composé de deux mots grecs « monos—seul et genos—famille, race, nation, ou espèce,
sorte, classe ». Ce mot (monogenés) signifie dans les passages suivant « espèce », Matt 17 :21 ; Marc
9 :29 ; 1 Cor.12 :10,28 ;14 :10.
En conclusion nous dirons que ce terme « monogenés » lorsqu’il s’applique à Christ signifie « le
seul en son genre ». Il est vrai que Christ est dit dans Jean 8 :42 et 16 :28 qu’il est « sorti du Père »,
mais le contexte nous montre qu’il s’agit de fait d’avoir quitté le Père pour venir dans le monde. Il
n’est nullement questions de l’origine de Christ.
« La génération, c’est la communication (ou la mise en commun) de l’essence Divine, par le Père au Fils.
Cela ne veut pas dire au l’essence du Fils a été prise du Père, mais que les deux Père et Fils partagent la même
essence.
OBJECTIF DU CHAPITRE
RESUME DU CHAPITRE
Jésus-Christ est la deuxième personne de la Trinité. A ce titre il est Dieu, puisque possédant tous les
attributs de la déité. Il est venu dans le monde en devenant un homme, tout en demeurant Dieu. Il a
accompli son œuvre expiatoire sur la croix en mourant, mais il est ressuscitant et retourné dans la
gloire étant exalté au dessus de tout.
QUESTIONS D’ETUDE
PLAN DU CHAPITRE
I. La préexistence de Christ
II. La Déité
V. La Résurrection de Christ
1. Christ est égale à Dieu (Phil 2 :6) et par conséquent est éternel comme Dieu
2. Christ avait sa part dans la gloire auprès de Dieu avant que le monde fut, Jean 17 :5
3. Il a eu part dans l’alliance éternelle entre les Personnes de la Trinité « avant les temps des
anciens » - Tite 1 :2, Darby ( les temps des siècles »
4. Il est l’ange de l’Eternel de l’AT., selon Jn. 1 :18 ; Ex.3 :2, 4,14 : Zach.12 :8
5. Il donne son propre témoignage concernant sa préexistence. Jean 3 :13 ; 6 :62 ; 8 :23, 42, 58.
a. La vie - Jean 1 : 4
a. L’immuabilité - Héb 13 : 8
c. L’amour - Jean 13 : 1, 34
e. L’éternité - Jean 1 : 1
f. L’omniprésence - Mat 28 : 20
g. L’omniscience - Mat 9 : 4
6. Il est clairement enseigné dans NT que Christ est égal à Dieu, et par conséquent qu’il est Dieu-
Jean 5 :18 ; 10 :30 ; 14 :8-9 ; 16 :15 ; Phil.2 :6 ; Col.1 :15 ; Heb.1 :13
1. Nous pouvons avoir une réelle connaissance de Dieu. Jésus a dit « celui qui m’a vu a vu le
Père » (Jean 14 :9). Alors que les prophètes sont venus portant la parole de Dieu, Jésus lui, était
Dieu. Si nous voulons connaître ce qu’est l’amour de Dieu, sa sainteté, sa puissance, nous
n’avons qu’à observer Jésus.
2. Nous pouvons avoir la Rédemption. La mort de Christ est suffisante pour tous pécheur qui ait
vécu sur la terre, car ce n’est pas seulement un homme fini (limité), mais un Dieu infini qui est
mort. Lui, la Vie, Celui qui donne et soutient la vie, lui qui n’avait pas à mourir, est mort.
3. Dieu et l’Humanité ont été réunis. Ce n’est pas un ange ou un homme qui est venu de la part
de Dieu vers nous, mais Dieu Lui-même a franchit la séparation créée par le péché.
4. Adorer Christ est approprié. Il n’est pas la créature la plus élevée, mais il est Dieu dans le
même sens et le même degré que le Père. Il mérite notre louange, notre adoration et notre
obéissance exactement comme nous le devons au Père.
Il possédait
- Un corps - Héb 10 :5
- Une âme - Marc 14 :34 ; Mat 26 :38
- Un esprit - Jean 13 : 21 ; 19 :30
Les limitations humaines qu’il s’était imposées - Mat 24 :36 ; Phil 2 :5-8 ; Jean 14 :28
Héb 2 : 17.
b. L’humanité de Jésus est évidente dans sa mort et sa résurrection. Si Christ n’avait pas été
humain, il n’aurait pas pu mourir.
c. Christ est toujours homme, et cela se voit dans la description de son ministère actuel au ciel
à la droite du père - Act 7 :56 ; 1Tim 2 : 5 ; Héb 2 : 17-18.
d. Lorsqu’il reviendra dans la gloire ce sera comme Fils de l’homme et de même manière
qu’on l’a vu allant au ciel. Act 1 :11.
a. Il est venu révéler Dieu aux hommes. Par l’incarnation le Dieu incompréhensible est traduit
en termes accessibles à l’entendement humain – Mat.11:27-28; Jean 1:14,18; 14:8-9; Col 2:2,9
b. Il est l’homme idéal et révèle à l’homme ce qu’il aurait du être. Mais il sert d’exemple
seulement aux enfants de Dieu - 1Pie 2 :21.
c. Pour devenir un sacrificateur fidèle. Christ est venu afin de prendre part à chaque
expérience humaine à l’exception du péché, afin de se qualifier comme souverain
sacrificateur. - Héb 5 :1 ; 2 :17 ; 4 :15ss
e. Pour enlever le péché. Il est venu pour effacer le péché par son propre sacrifice - Héb 9 :
26 ; Marc 10 :45 ; 1Jean 3 :5, 8 ; Héb.2 :14-15
2. La nature de l’incarnation
Cet acte de Christ est connu sous l’expression grecque le kénosis de Christ. Par cet acte Jésus-
Christ volontairement quitte la richesse du ciel pour se revêtir de la pauvreté humaine. Il
s’est revêtu de la chair humaine non glorifiée qui était sujette à la faiblesse, à la douleur, à la
tentation et aux limitations. Il a volontairement choisi de ne pas utiliser les prérogatives de
sa divinité, telle son omnipotence, omniprésence et omniscience, pour rendre sa voie plus
facile. Il s’est fatigué, il a voyagé d’un point à un autre, et a grandit en sagesse et en
connaissance. Bien qu’il n’ait pas abandonné ses attributs divins, il a volontairement accepté
de ne pas exercer certains attributs de la divinité
Bien existant en forme de Dieu, il est devenu semblable aux hommes. Il a reçu un corps
humain afin de pouvoir habiter parmi nous.
La doctrine de la pleine humanité de Christ est une grande signification pour la foi et la doctrine
chrétienne.
1. Nous pouvons nous valoir de la mort expiatoire de Christ. Ce n’est pas quelque hors de la race
humaine qui est mort sur la croix. Il était l’un de nous, et pouvait vraiment offrit un sacrifice en
notre faveur.
2. Jésus peut vraiment sympathiser avec nous et intercéder pour nous. Il a eu à part à tout ce que
nous avons eu à souffrit : la faim, la fatigue, la soif, la solitude ; il comprend pleinement tout cela,
parce qu’il les a tous souffert. Héb.4 :15
3. Jésus peut être notre exemple. Il n’est pas une superstar céleste, mais quelqu’un qui a vécu où
nous vivons. Nous pouvons donc le prendre comme le modèle pour la vie chrétienne.
4. Dieu n’est pas totalement transcendant. Il n’est loin de la race humaine. S’il a pu vivre parmi
les hommes, une fois, il n’est pas surprenant qu’il puisse et qu’il vive en fait au milieu de nous
encore aujourd’hui.
La croix est la vérité fondamentale révélée dans la Parole de Dieu. Par la croix nous ne désignons
pas le bois, mais le sacrifice qui a été fait sur le bois. La seul raison d’être de Bethlehem était le
calvaire. Notre salut dépendait de Christ mourant sur la croix.
a. Dans la prédiction
a. Sa mort - Rom 5 :8
« Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour des injustes » 1Pie
3 : 18
1. Un sacrifice - 1Cor 5 :7
3. Une propitiation 1 Jean 2 :2, Dans Héb. 9 : 5, ce mot est traduit par « propitiatoire » qui
est le couvercle de l’arche de l’alliance. La loi demande la mort pour le péché, alors le
sang était placé sur le propitiatoire et Dieu voyant le sang, pardonne le péché.
Aujourd’hui notre propitiatoire est Christ et son sang.
1. Déclaration générale
a. Son universalité : Jésus est mort pour tous les hommes- pour ceux qui croient et pour
ceux qui ne croient pas - Héb. 2 :9
2. Déclaration Particulière
a. La réconciliation - 2Cor 5 : 18
a. La rédemption - Eph 1 : 7
b. La justification - Rom 5 :1
d. La sanctification - Héb 10 : 14
a. L’anéantissement - Héb 2 : 14
b. La défaite - Col 1 : 13
A. L’IMPORTANCE DE LA RESURECTION
b. Sa résurrection et son ascension devaient avoir lieu avant qu’il ne puisse accorder ses
dons aux hommes. - Eph 4 : 7-13
La norme de la puissance de Dieu souvent exprimée dans l’AT, était la puissance par
laquelle il avait fait sortir Israël de l’Egypte. Dans le NT la norme de la puissance de
Dieu, est celle manifestée par Dieu par la résurrection de Jésus. Cette même puissance
est à la disposition des chrétiens selon Eph. 1:19s.
B. LA NATURE DE LA RESURRECTION
1. La provision d’un sépulcre. Les gardiens ont été placés là pour empêcher
l’enlèvement du corps. - Mat 27 : 66
2. Les bandes et les linges qui avait servit à emballer le corps de Jésus était sans le corps
Jean 20 : 5-7
5. Elle fait naitre pour le croyant une espérance vivante - 1Pie 1 :3-4
L’ascension est le retour de Jésus-Christ au ciel dans son corps de résurrection (Act 1 : 9-11)
et l’exaltation de Christ est l’acte du Père par lequel il donné au Christ ressuscité et monté
au ciel une position d’honneur et de puissance à sa droite (Phil 2 : 9 ; Eph 1 : 20-21
2. Il traversa les cieux - Héb 4 : 14 ; Eph 4 :10 ; 7 :26. Nous ne savons pas exactement
combien de cieux il y a entre la terre et la demeure de Dieu, mais nous lisons que Jésus
les traversa tous pour arriver aux cieux des cieux. Cela sous-entend qu’il vainquit les
mauvais esprits dans les lieux célestes qui auraient voulu l’empêcher de traverser les
cieux pour présenter son œuvre accomplie au Pères. Tout comme le souverain
sacrificateur traverse le voile pour aller au lieu saint des saints, de même Christ à
traversé les cieux pour entrer dans la présence de Dieu.
2. Il est allé préparer une place pour son peuple - Héb 9 :21-24 ; Jean 14 :2
1. Elles nous assurent d’un accès libre et confiante dans la présence de Dieu Héb4 :14-16
Vu que Christ, la tête des croyants est exaltée au dessus de toutes choses dans les cieux
et sur la terre, il est alors possible aux croyants d’être maître des circonstances, et être
au dessus de ce qui l’environne. Eph 1 :22 ; Col 1 :15-18
4. Christ a été placé à la tête de toute chose pour l’Eglise. Cela veut dire que toute chose
est soumise à Christ, et cela pour la cause de l’Eglise. Eph 1 :22
6. Il a répandu son Esprit sur son peuple Jean 14 :16 ; Act 2 :33.
La Doctrine du Saint-Esprit
OBJECTIFS DU CHAPITRE
2. Décrire les œuvres du Saint-Esprit dans l’AT, la vie de Jésus et le ministère de Jésus
RESUME DU CHAPITRE
Le Saint-Esprit est la troisième personne de la Trinité, il est donc Dieu avec toute les attributs de la
déité, co-égal au Père et au Fils. Il était à l’œuvre au temps de l’AT. Il l’a été particulièrement
évident dans la vie et le ministère de Jésus. Il continue à œuvrer dans la vie de ceux que Dieu
appelle à la repentance et à la foi.
QUESTIONS D’ETUDE
1. Comment pouvez-vous démontrer que le Saint-Esprit n’est pas une simple force, mais qu’il est
une personne et est Dieu ?
3. Montrer comment le Saint-Esprit affecte –t-il la vie du croyant au commencement puis dans la
suite à travers sa vie chrétienne.
PLAN DU CHAPITRE
Introduction
I. La Personnalité du Saint-Esprit
Le mot pneumatologie vient du mot grec « pneuma » qui veut dire « esprit, vent, souffle ». Ainsi
Pneumatologie est la doctrine de l’Esprit, ou souffle de Dieu : la doctrine du Saint- Esprit.
Nous vivons dans l’ère de Saint-Esprit. La période de l’AT étant l’ère du Père ; la période couvrant
les évangiles, l’ère du Fils ; et la période allant de la pentecôte au retour de Jésus, l’ère de l’Esprit.
Cependant il faut savoir que la Trinité est à l’œuvre dans chaque dispensation. Chaque personne de
la Trinité ayant un rôle particulier par rapport à l’œuvre de Dieu dans une dispensation donnée.
Vivant donc dans l’ère du Saint-Esprit, il est alors important que nous cherchions à mieux le
connaître, car sa méconnaissance est l’une des causes de la faiblesse spirituelle qui caractérise
l’Eglise aujourd’hui.
I. LA PERSONNALITE DU SAINT-ESPRIT
La personnalité ne doit pas être confondue avec la visibilité. La personnalité n’est pas un attribut
du corps ; elle est un attribut de l’esprit. Ce que vous êtes n’a jamais été vu ; vous n’êtes pas un
corps, mais un esprit ayant un corps. La personnalité du Saint-Esprit s’oppose au fait qu’il soit
considéré comme une simple force, une influence, une manifestation de la nature divine.
Qu’est-ce qui indique la personnalité du Saint-Esprit ?
1. L’intelligence 1Cor 12 : 8
2. La volonté 1Cor 12 : 11
On peut :
5. L’éteindre - 1Thes 5 : 19
1. Des pronoms personnels lui sont appliqués. Jean 16 :7-15 (il, lui-même). L’importance de
l’usage de ce pronom personnel ne se voit pas en français. Mais en Grec comme en
Anglais, il y a « un pronom neutre » qui ne soit ni masculin ni féminin qui est utilisé
pour les choses et les animaux. Si le Saint-Esprit n’était qu’une force ou influence c’est ce
pronom qui aurait été utilisé. Mais c’est plutôt le pronom personnel « il » utilisé
uniquement pour les personnes qui lui est attribué. Le Saint-Esprit est donc une
personne.
Il est très important de reconnaitre que le Saint-Esprit est Dieu. Sans cela nous ne pouvons pas
l’adorer, l’aimer, nous soumettre à lui, nous allons manquer de lui accorder la place qui lui
revient dans l’église et dans nos vies.
1. Il est clairement appelé Dieu Act 5 :3-4 (au point que tu mentes au Saint-Esprit….Tu
as mentis, mais à Dieu)
1. Du baptême Matt 28 : 19
2. De la bénédiction de 2Cor 13 : 14
Comparez :
Ex 16 : 7 et Héb. 3 : 7-9
Gen 1 : 27 et Job 33 : 4
Dans les différents noms donnés au Saint-Esprit dans la Bible, nous voyons le caractère de Son
œuvre en tant que représentant de Dieu.
1. L’Esprit De Dieu - 1Cor 3 : 16, et L’Esprit DE CHRIST, Rom 8 : 9. L’Esprit est envoyé à la
fois par le Père et le Fils comme leur exécutif ou représentant Divin.
3. L’Esprit saint….Promis - Eph 1 :13. Dans ce nom nous le voyons comme celui qui avait été
promis (Jean 14 :16-18). En nous il devient le « sceau » vs 13 et le « gage » vs 14, garantissant
les promesses de la rédemption.
4. L’Esprit de grâce - Héb 10 :29. Dans ce nom, nous voyons qu’il est l’administrateur de la
grâce de Dieu.
5. L’Esprit de vie - Rom 8 :2- Il donne la vie. Il fait de Christ une réalité vivante en nous.
6. L’Esprit de vérité - Jean 14 :17 ; 15 :26 ; 16 :13. En tant que tel, il communique la vérité, la
confirme, lui rend témoignage, nous conduit en elle et la défends. (opposé à l’erreur
doctrinale 1Jean 4 :6)
7. L’Esprit de gloire - 1Pie 4 :4. Il n’est pas seulement glorieux en lui-même, mais nous accorde
la gloire (caractère pieux). Il gère et distribue la grâce qui conduit à la gloire finale.
8. L’Esprit Eternel - Héb 9 :14. Ce nom révèle l’œuvre éternelle du Saint-Esprit et l’attribut
Divin de l’éternité prouvant sa divinité.
Les symboles Bibliques utilisés en relation avec le Saint-Esprit révèlent son caractère et son
ministère particulier.
1. La colombe - Mat 3 : 16, Marc 1 : 10 ; Luc 3 :22. La colombe blanche indique la pureté. Les
colombes sont également utilisées comme messagers. De même en a été le Saint-Esprit.
3. Le Feu - Act 2 :3 ; Jér 20 : 9 (Il fait de la Parole comme du feu) ; Malachie 3 :2 (comme de la
fonte). Il brûle, purifie, fait fondre et consume. De même en fait le Saint-Esprit.
4. L’huile- Ex 27 : 20 ; 30 : 31. Cf. Act 1 : 8, 24 ; Héb 1 : 9. L’huile lubrifie! Elle a une valeur
nutritive (l’huile d’olive). Elle donne la lumière. Elle a été utilisé pour oindre et symbolise
le déversement de la puissance de Dieu.
5. L’Eau- Jean 7 :37-39. L’eau renouvelle, rafraîchit, restaure, purifie, satisfait et soutient la
vie. De même en est le Saint-Esprit.
7. Les Arrhes- 2Cor 5 :5 ; 1 : 22 et Eph 1 : 14. Un Arrhe est une avance sur un payement, un
engagement, une assurance ou une garantie. Le don du Saint-Esprit est la garantie de
Dieu, que nous hériterons de la gloire.
C. Avant la pentecôte
a. Il saisissait les hommes -Juges 14 :6. 1Sam 10 :10 ; 16 :13 (ce terme signifie forcer à
faire quelque chose)
b. Il accorde des dons à l’Eglise pour sa vie, sa fructification et son service. Rom
12 : 6-8 ; 1Cor 12 : 4-11, 28-31.
c. Il préside et dirige l’Eglise dans la volonté et le plan de Dieu. Act 13 : 1-3, 15-28
Le NT présente le ministère de l’Esprit envers les croyants comme quelque chose qui
est fait AVEC, EN, et SUR nous. Jean 14 : 16-17 et Act 1 :8.
2) Il console -Jean 14 : 16
3) Il enseigne -Jean 14 : 26
5) Il conduit - Rom 8 : 14
6) Il demeure Jean 14 : 16
1) Il est descendu sur Christ. Esaïe 61 : 1-2 ; Luc 4 : 18, et l’a oint pour prêcher.
4) Les sacrificateurs, les prophètes et les rois de l’AT était oints avant de
commencer leur service. Le ministère de l’Esprit SUR est en rapport avec
l’onction. Dans Act 10 : 38 Dieu a oint Jésus de Nazareth du Saint-Esprit et de
puissance, etc.….
Le ministère de l’Esprit SUR nous, à la fois dans l’AT comme dans le NT a toujours été
pour la puissance pour prêcher, Act 1 : 8, ou pour accomplir une grande œuvre -
Juges 14 : 6.
Remarque sur la Plénitude et le Baptême de l’Esprit qui font partie des œuvres du Saint-
Esprit en ce qui concerne le croyant, mais nous le traitons séparément compte tenu de la
confusion qui règne autour de ces sujets.
1. La Plénitude du Saint-Esprit
4) Se livrer. Livrez complètement votre corps, votre âme et votre esprit au Seigneur.
N’ayez aucun lien qui vous retienne ! Soyez absolument obéissant à sa volonté. Rom
12 : 1, 6 : 13 ; Act 5 : 32.
5) Prier. Luc 11 :13 ; Act 4 : 13. Après l’assurance de votre salut, après la soif de la
puissance de Dieu, confession, l’abandon et la livraison de soi, PRIEZ et
DEMANDEZ à Dieu de vous remplir de son Esprit.
6) Croire. Marc 11 : 24 Après la prière, n’attendez pas une sensation. Croyez seulement
que Dieu a entendu votre prière et allez-y avec assurance que vous avez reçu la
réponse à votre prière.
2. LE BAPTEME DE L’ESPRIT
Une grande partie de cette confusion provient du fait que certains refusent d’accepter le fait
qu’il a plus d’un baptême dans le NT.
a. Selon Jean-Baptiste, Mat 3 : 11, Marc 1 :8 ; Luc 1 :33, Pierre, Act 2 :33 et Luc
24 : 49 et Act 1 : 5,8, celui baptise ici est Christ lui-même
b. Act 1 :5-8 n’est pas une simple répétition de Luc 24 : 49. Luc, l’auteur des
deux livres dit : « j’enverrai sur vous ce que le père a promis ; mais vous, restez
dans la ville jusqu’à ce que vous soyez REVETUS DE LA PUISSANCE d’en haut »
et « vous recevrez une puissance le Saint-Esprit SURVENAT SUR VOUS. »
c. Lorsque cette promesse fut accomplie dans Act 2 : 4, il est dit qu’ils furent
tous REMPLIS de l’Esprit, et se mirent à parler en d’autres langues.
d. Ce baptême est alors quelque chose que le Seigneur nous faits et fait en nous.
C’est la bénédiction « SUR NOUS », Act 1 :5 un revêtement de puissance, Luc
24 : 49 et il comprend la plénitude de l’esprit Act 2 : 4.
1. Les personnes
Act 1 : 5-8, ils devaient attendre jusqu’à ce qu’ils soient revêtus de la puissance.
4. Le but
5. Le résultat
1Cor 12 : 13 ici les croyants sont immergés en Christ et ensemble ils forment son
Corps, l’Eglise.
Comment comprendre alors Eph 4 : 5, qui dit qu’ « il y a un Seigneur, une seul foi, un seul
baptême » ?
Oui, il n’y a qu’un seul grand baptême universel sans lequel personne ne peut entrer au ciel et se
baptême est PAR l’Esprit en Christ, 1Cor 12 : 13. Une personne peut aller au ciel sans le baptême
d’eau, une personne peut aller au ciel sans avoir été revêtu de la puissance de l’Esprit. Ainsi le seul
baptême essentiel dont Paul parle est le baptême de l’Esprit qui place en Christ. 1Cor 12 : 13
Que dire alors de l’argument selon lequel l’évidence du Baptême de l’Esprit est le parler en
langues ?
Le signe qui avait été promis dans Luc 14 : 49 et dans Act 1 : 8 n’était pas les langues, mais LA
PUISSANCE-de la puissance pour témoigner et de proclamer l’Evangile. C’est toujours le signe
aujourd’hui.
De plus, il est bien évident que les Saints de l’AT comme Bezaleel, Moïse, Elie, Saül, Samson et
David et beaucoup des Saints du NT, comme Elizabeth, Zacharie, Jean-Baptiste, Paul, Etienne,
Barnabas, les chrétiens dans Act 4 : 31 etc. ont été remplis de l’Esprit sans parler en langue. Même
Christ a été oint et a été remplit de l’Esprit, Act 10 : 38, cependant ils n’ont pas parlé en langues.
Les grands réformateurs de l’histoire de l’Eglise, comme Luther, Calvin, Zwingli et Knox, et les plus
grands évangélistes et gagneurs d’âmes de l’histoire de l’Eglise comme David Brainard, Jonathan
Edwards, Charles Finney, R.A. Torreys, D.L. Moody et Billy Sunday n’ont pas parlé en langue.
Ce qui est simple et clair est que vous pouvez avoir toute la puissance de Dieu et aucune autre
langue que la votre !
OBJECTIFS DU CHAPITRE
RESUME DU CHAPITRE
Il y a des être surhumains (mais pas divins) qui œuvrent dans l’histoire de l’humanité. Certains de
ces derniers qui sont demeurés fidèles à Dieu, accomplissent l’œuvre de Dieu. Les autres qui ont
chuté de leur état original de sainteté, vivent pour s’opposer à Dieu et à ses enfants. Les soins de
Dieu et son soucie pour le bien-être de sa création se voient dans les ministères des bons anges. A
l’opposé, Satan et serviteurs cherchent à perturber le plan de Dieu. Mais Dieu limite leurs pouvoirs.
QUESTIONS D’ETUDE
Pourquoi est-il nécessaire d’étudier les anges et de les inclure dans l’étude de la Théologie ?
Quelles sont les rôles et les responsabilités des anges dans le plan de Dieu ?
Comment pouvez-vous comparer et contraster les bons et les mauvais anges ?
Quelle confiance en Dieu, le rôle des bons anges dans la vie inspire aux Chrétiens ?
Quelle limites sont fixées sur Satan et ses Emissaires ?
PLAN DU CHAPITRE
1. Les Termes
Le mot grec traduit par anges est « angelos » et signifie « messager ». Il est utilisé à la fois pour
des messages humains comme pour les anges. Lorsqu’il est utilisé pour les anges, il insiste sur
leur rôle de porteur de message.
Termes utilisés dans l’AT pour les anges :
« L’assemblée des saints » Ps.89 :5,7
« ceux qui veillent » Dan.4 :13, 17,23
« armée ou armées » Dans l’expression l’Eternel des armées, que l’on retrouve plus de 60
fois dans le livre d’Esaïe seul.
Dans le NT les expressions suivantes se réfèrent aux anges :
« l’armée céleste » Luc 2 :13
« esprits » Héb.1 :14
« les dominations, autorités, puissances, trônes, dignités ». Col.1 :16 ; Eph : 6 :12 ; Rom.8 :38
Le terme Archange apparait dans deux passages : 1Thes.4 :16 et Jude 9.
4. Leurs Activités
D’une façon générale, les anges ont été crées pour être des serviteurs qui remplissent le rôle de
messagers et qui exerce un ministère envers Dieu et son peuple.
1) Les anges continuent de louer de glorifier Dieu – Job.38 :7 ; Ps.103 :20 ; Apo.5 :11-12 ; 8 :1-4
2) Les anges révèlent et communique le message de Dieu aux hommes.- Luc 1 :13-20, 26-38 ;
Act.8 :26 ; 10 :3-7 ; 11 :13 ; 12 :7-11 ; 27 :23.
3) Les anges ont un ministère envers les croyants
Ils les protègent contre le mal - 2 Rois 6 :11-18 ; Ps.34 :7 ; Matt.18 :10 ; 91 :11
Ils les aident et les servent dans leurs besoins- Heb.1 :14
Ils apportent des réponses aux prières- Act.12 :5-11
Ils se réjouissent de leur salut – Luc 15 :10
Ils observent leurs vies- 1Cor.4 :9 ; 1 Tim.5 :21
Ils sont présents dans l’église- 1Cor.11 :10
Ils escortent les croyants au ciel à leur mort –Luc16 :22
4) Les anges exécutent le jugement sur les ennemis de Dieu. 2 Rois 19 :35 ; Act.12 :33; Apo.8-9 ;
16 :1-17 ; 19 :11-14.
5) Lors de retour de Jésus les anges
donneront le signal de l’enlèvement, 1Thes.4 :16
accompagneront Jésus lors de son second retour. Matt.25 :31
sépareront les croyants d’avec les non-croyants. Matt.13 :37-41
Les mauvais anges ou anges méchants ou encore les anges déchus, sont les anges qui ayant été
crées bons par Dieu, ont péché en se rebellant contre Dieu, et sont ainsi devenus méchants. Ils
sont appelés des démons.
c. Le Caractère de Satan
Satan est décrit dans les Ecritures comme
un meurtrier –Jn.8 :44
un menteur –
un trompeur – Apo.20 :7-8
le père des incroyants-
3. Les démons
a. Leur Nature et leurs Activités
Les démons sont des esprits impurs et méchants, Matt.12:43,45 ; des émissaires de Satan
(exécutant ses ordres)- Matt.12:26-27;
Ils sont si nombreux que le pouvoir de Satan peut, pour ainsi dire, s'exercer partout –
Marc.5: 9
Ils sont capables de s'emparer des hommes et des animaux pour les asservir -
Marc.5: 2-5,1-13, avec ténacité ils cherchent à s'incarner; sinon leur puissance est limitée
Matt.12: 43-44.
Ils peuvent exercer une influence sur une personne ou la posséder.
Ils sont immondes, obstinés, violents et méchants Matt.8:28;9:33 ; 10:1 ; 12:43-45.
Ils provoquent des maladies Matt.12 :22 ; 17:15-18 ; Luc 13:16.
Ils attaquent la religion et provoquent l'apostasie I Tim 4:1
Ils soutiennent une lutte contre les chrétiens qui veulent être spirituels Eph.6 :12; I Tim.4:1-
3 ; 1Pie.5 :8 :
- Ils accusent, trompent, tentent, mentent, inspirent de mauvaise pensées ; ils sèment la
confusion, le doute, la peur, l’incrédulité, la paresse, le désespoir, le découragement ;
ils attirent vers des désirs charnels ; ils cherchent à entrer dans leur vie ; ils lient avec
différentes sortes de péchés,
Ils ont la possibilité de posséder quiconque parmi les incroyants. Marc 5:2
Ils abandonnent l'individu possédé en vertu de l'invocation du nom du Seigneur Jésus dans
la foi. Actes16 :18.
b. Leur condition
Certains démons sont :
Libres et actifs- Eph.6 :11-12 et engagés dans le combat spirituel -1Tim.4 :1
D’autres sont enfermés dans l’abîme
- De façon permanente - 2 Pie.2 :24 ; Jude 6 ; 1Pie.3 :18-20.
- Temporairement -Apo.9 :1-15
Dans ce passage Paul décrit les puissances des ténèbres comme une structure de leaders
hiérarchisés.
a. Les dominations selon Daniel 10:13 et 20, sont des princes sataniques de haut rang
établis sur les nations et les régions de la terre.
b. Les autorités, ce terme comporte l'idée d'un gouvernement à la foi surnaturel et naturel.
Cela indique qu'il y a des forces surnaturelles derrières les structures humaines.
c. Les princes agissent dans les pays, contrôlant les cultures et certains aspectes de la vie
des peuples.
5. La Possession démoniaque
a. Explication du terme
Les exégètes bibliques on trouvé que dans le Grec néo-testamentaire, l’expression « possédé
par un démon » n’existe pas. On trouve un mot unique « daimonizomai » (forme verbale) ou «
daimonizomenos (participe passé) que l’on peut traduire par « démonisé » Matt.4:24; 9 :32; 5:22;
Marc 5 :15). Il signifie être sous la domination ou le contrôle d’un ou de plusieurs démons.
Le croyant ne peut pas « être possédé » par un démon, si nous entendons par ce terme une
possession totale de la personnalité de la victime. Car il appartient à Dieu. Il a été racheté par
le sang précieux de Jésus et il n’appartiendra plus jamais à Satan.
Cependant il peut tomber sous la domination d’un ou de plusieurs démons. Dans sa position
de domination le démon peut pénétrer le corps du croyant, mais comme un intrus, un
squatter, quelqu’un qui occupe un lieu qui ne lui appartient pas. Il est un indésirable, un
voleur, un envahisseur, un ennemi et non un propriétaire. Il est donc susceptible d’être
expulsé à tout moment par le croyant.
Voici quelques passages qui soutiennent ce point de vue :
Luc 13 :10-18- Nous avons là une femme de foi, craignant Dieu, qui souffrait d’un
problème physique d’origine démoniaque. Dès que Jésus l’eut délivré de ces liens, son
problème physique fut guéri.
Eph.6 :10-17. Les instructions que Paul donnent dans ce passage sont bien la preuve que
les « traits » (les flèches) de Satan peuvent nous atteindre. Par ces attaques il peut nous
vaincre, si nous ne sommes pas revêtus de l’armure de protection que Dieu a pourvue à
cet effet; et si nous sommes vaincus sans réagir, nous tomberons sous sa domination.
Jac.3 :14-16. Jacques dit que si nous cédons à la jalousie, et aux ambitions égoïstes, nous
risquons d’être dominés, contrôlés par une sagesse « terrestre, charnelle, démoniaque »
(vs.15).
I Cor.5 :1-13. Nous avons ici le cas d’un chrétien lié par un esprit d’immoralité. Etant
livré à Satan il subira les conséquences liées à son péché et seule la repentance le
délivrerait de son esclavage.
Eph.4 :26-27 « ne donnez pas accès au diable » au vs.25, peut se traduire par « ne donnez pas
de place au diable ». Paul veut dire que nous risquons de donnez une place au diable dans
notre vie, si nous manquons de dire la vérité, avec amour et de maîtriser nos émotions.
Une colère se transformant en amertume et en rancune ouvrirait une porte à la
domination démoniaque.
I Pie.5 :6-9. Le mot « dévorer » signifie « engloutir ». C’est le même mot utilisé par Paul
dans I Cor.15 :54 où il déclare : « La mort a été engloutie dans la victoire ». Engloutir,
implique certainement une domination. Si les croyants ne sont pas susceptibles à la
domination démoniaque, Pierre n’aurait pas à nous mettre en garde contre cette
possibilité.
Actes 5 :1-11. Il s’agit peut-être du cas le plus clair sur la capacité de Satan d’exercer une
domination sur les croyants. Le mot traduit par « rempli » au vs.3 est le même qui a été
employé en Eph. 5 :18 « Soyez remplis de l’Esprit ». Or remplir dan ce contexte signifie,
Il n’y a aucune indication biblique qui laisse à penser que l’exorcisme est limité au passé.
Au contraire elle nous exhorte à :
Revêtir toute l’armure de Dieu –Eph.6 :13
Ne pas donner d’accès au diable – Eph.4 :26
Résister au diable – Jac.4 :7
Repousser Satan au Nom de Jésus – Matt.16 :18 ; Jude 9 ; Zach.3 :2
La Doctrine de l’Homme
OBJECTIFS DU CHAPITRE
RESUME DU CHAPITRE
La Bible affirme que l’homme est un être créé par directement par Dieu, et qu’il l’a fait à son image.
Cette image fut endommagée par la chute de l’homme dans le péché. Ce qui eut pour conséquence
imputation de nature de péché à toute la race humaine.
QUESTIONS D’ETUDE
1. Comment expliquer l’origine de l’homme ?
2. Comment démontrer que l’homme n’est pas le produit d’une abiogenèse, ni de l’évolution ?
3. Quelles sont les différences entre les trois composantes de l’homme ?
4. Que répondre à l’idée selon laquelle le péché d’Adam fut un acte sexuel ?
5. Quel est le péché commis par Adam et Eve ?
6. Identifier les conséquences immédiates et éloignés de la chute.
PLAN DU CHAPITRE
A. Son Origine
B. Sa Nature
C. Sa Constitution
D. Sa Condition
INTRODUCTION
A. L’Anthropologie
L’étude de l’homme en dehors de la Bible. Ce que l’homme est naturellement, « l’histoire
naturelle de l’homme ». Cette science inclus l’origine de l’homme (expliquée selon la théorie
de l’évolution des espèces), sa forme, son développement, et son histoire culturelle. Cette
étude « scientifique » est généralement faite par des hommes inconvertis, et par conséquent
leurs conclusions sont souvent erronées, surtout en ce qui concerne l’origine de l’homme,
puisqu’ils ne tiennent pas compte de Dieu et de Sa Parole. (Voir Rom.3 :11)
B. L’Anthropologie Biblique
L’Anthropologie Biblique traite les relations de l’homme avec Dieu, son origine, sa chute et sa
mort, du point de vue de Dieu, selon les Ecritures. Tel est l’objet de notre étude. Puisque la
Parole de Dieu est infaillible nous devons accepter ses enseignements sur ce sujet sans
question.
Par cette expression, nous signifions l’homme dans son état original de pureté, de perfection.
A. SES ORIGINES
1. Négativement
1) Cette théorie s’oppose à la Bible. La Bible dit « selon son espèce » (Gen.1 :24). Cela
empêche les espèces de se muter en une autre espèce différente de la leur.
2) Pendant plus de 6 mille ans, Il n’y a eu de fait rapporté sur un animal devenant un
homme. Si cela était vrai, il se serait encore produit. Et il y aurait des preuves vivantes
aujourd’hui.
3) Il n’y a aucune preuve que « le chainon manquant » (la transition entre les espèces,
par ex. du singe à l’homme) ait été trouvé.
2. Positivement
L’homme est une création directe de Dieu « Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image
de Dieu, il créa l’homme et la femme » Gen.1:27
B. SA NATURE
a. La Trinité de l’homme.
Gen.2 :7 « L’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines
un souffle de vie et l’homme devint un être vivant »
1Thes.5 :23 « Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout votre être,
l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible, lors de l’avènement de notre Seigneur
Jésus-Christ !
c. La Ressemblance physique.
Il est vrai que Dieu est Esprit (Jean 4 :24) ; Dieu est invisible (Col.1 :15). Cependant Il a
toujours eu une forme par laquelle il se manifestait.
L’image de Dieu se réfère donc, aux puissances de la personnalité, qui nous rend
capables de nous connecter avec d’autres personnes, de penser et de réfléchir, et de
décider librement (Intelligence, émotion, volonté).
C. SA CONSTITUTION
(L’homme est composé d’un élément terrestre ou une partie matérielle (Gen.2 :7) et d’éléments
spirituels ou parties immatérielles (I Thes.5 :23 ; Héb.4 :12)
1. Le Corps. Gen.2 :7
Le corps de l’homme est fait de terre. C’est la première partie de l’homme qui a été formée. .
C’est la partie matérielle de l’homme. La Bible parle du corps comme étant la demeure de
l’homme intérieur (Job.4 :19 ; II Cor.5 :1,3-4).
3. L’Esprit.
L’esprit est cette division de la partie immatérielle de l’homme, reliée aux relations
spirituelles, donc capable de relations spirituelle. C’est par l’esprit que l’homme peut entrer
en contacte avec Dieu ou avec les esprits. (ex. Rom.816 « le Saint-Esprit rend témoignage à
notre esprit » ; le véritable adoration de Dieu est en esprit. Jean 4 :24). Il est également ce
principe de vie qui rend une personne vivante.
NB. Au moment du salut, l’homme reçoit un nouvel esprit. L’esprit ancien est remplacé par
le nouvel dans lequel vient habiter le Saint-Esprit qui infuse la vie éternelle au croyant.
(Ez.36 :24-27 ; Jean 14 :16-18 ; Rom. 8 :9-11).
7. Son Devoir
a. Se reproduire pour remplir la terre. Gen.1 :28
b. S’abstenir d’un certain fruit. Gen.2 :16-17.
A. LA CHUTE DE L’HOMME
Bien que la réponse à une telle question soit probablement au-delà de la compréhension
humaine, certaine faits peuvent cependant être notées :
1) Adam et Eve furent crées en tant qu’êtres moralement libres, sans péché avec la
capacité de pécher ou de ne pas pécher.
2) La tentation d’Adam et Eve était différente de celle de Satan, en ce qu’elle venait de
l’extérieur ; c’est Satan qui les a tenté.
3) Bien que sollicité de l’extérieur, Adam a cependant pris la décision personnelle de
désobéir à Dieu et il a été tenu responsable de son péché.
4) Comment tout cela a pu être possible, on ne peut le dire exactement. La seule
explication satisfaisante est que l’homme est tombé par un acte libre de révolte contre
1) Le besoin de probation.
L’homme fut créé innocent et bon. Ce qui veut dire qu’il n’avait pas de connaissance
du péché. Mais il fut aussi créé avec une volonté. Cela signifie qu’il avait la possibilité
de choisir d’obéir à Dieu ou de ne pas l’obéir. Il fallait donc qu’il exerce cette volonté
autrement cette volonté n’existerait pas. L’homme par sa création avait une nature
sainte, mais n’avait pas un caractère saint. Le caractère se développe par l’exercice de
la volonté au fur et à mesure que l’homme choisit de faire le bien. D’où la nécessité
de l’épreuve de la tentation.
Eve :
Perdit confiance en la bonté de Dieu
Cru au mensonge de Satan
Céda à ses appétits naturels
Succomba à un désir immodéré du beau
Convoita une sagesse qui ne lui avait pas été destinée
Mais le premier péché consistait réellement dans un désir du cœur, dans un choix des
intérêts personnels plutôt que de ceux de Dieu, dans le fait d’avoir laissé le moi devenir
le premier but à la place de Dieu. L’acte délibéré exprima tout simplement le péché qui
avait déjà été commis dans le cœur (Matt.5 :21s. 27s.)
Conclusion : Dieu a éprouvé l’homme, l’homme a échoué et est déchu. Adam était devenu pécheur
en commettant une action : un péché. A partir de ce moment, tous les hommes allaient commettre
des péchés parce qu’ils seraient des pécheurs par nature.
La Doctrine du Péché
OBJECTIFS DU CHAPITRE
1. Définir le péché
2. Comprendre l’origine du péché
3. Décrire bibliquement le péché
4. Identifier les conséquences sérieuses du péché
RESUME DU CHAPITRE
Le péché est toute mauvaise action ou toute mauvaise motivation opposée à Dieu. Exprimé
simplement, le péché est de ne pas laisser Dieu être Dieu ou mettre quelque chose ou quelque chose
à la place qui revient de droit a Dieu. Le péché a de sérieuse conséquences lorsqu’il s’agit de la
relation avec du pécheur avec son Dieu. Les conséquences incluent la perte de la faveur Divine, la
culpabilité, la punition et la mort. Il a également des effets sur le pécheur lui-même et sur la société.
QUESTIONS D’ETUDE
1. Comment définir le péché ?
2. Identifiez les termes bibliques pour définir le caractère du péché.
3. Comment le péché affect- il le pécheur ?
4. Décrivez l’effet du péché sur les relations humaines ?
5. Comment le péché est-il relié à la mort ?
6. Identifiez les conséquences du péché ?
PLAN DU CHAPITRE
I. DEFINITION
I. DEFINITION
1. Une offense contre Dieu : c’est l’idée la plus fondamentale (Ps .51 :6 ; Néh.1 :6,7). Le péché
est fondamentalement contre Dieu.
2. Une infidélité vis-à-vis de Dieu : Israël est souvent dépeinte sous les traits d’une épouse
infidèle à son époux (Dieu) (Jér. 3 :6-11 ; Osée 2 :2-5). L’infidélité à Dieu est un adultère
spirituel (Jac.4 :4)
3. Ne pas observer la loi (Jér.16 :10-11 ; 1Jean 3 :4). Or la loi est un reflet du caractère de Dieu.
5. Attitudes et motivations intérieures : Le péché n’est pas seulement une question d’actions
concrètes, nos attitudes et nos motivations sont aussi une expression du péché. Dans le
sermon sur la montagne au chapitre 5, le Seigneur enseigne ce principe en rapport avec le
meurtre et l’adultère.
6. Ce qui ne procède pas de la foi. (Rom.14 :23). Tout ce qui n’est pas le produit d’une
conviction est un péché.
1. Manquer le but. Dans Rom.3 :23, le verbe grec est hamartano et signifie « manquer le but ». Le
péché c’est manquer le but divin. C’est une faillite à atteindre le but que Dieu a fixé.
3. La transgression. Le mot signifie « aller au delà, dépasser les limites, violer une limite ». Le
péché est donc une violation de la loi de Dieu, Rom.2 :23
4. L’iniquité. (le manque d’intégrité). Ps.51 :2. Le concept de base de ce mot est l’idée de dévier
du droit chemin. Ainsi le mot prend la signification d’injustice, manque d’intégrité, d’échec à
accomplir ce qui est juste (Ez.18 :24). C’est donc un échec, c’est le manque de garder ce qui est
droit.
5. La Rébellion. Det .21 :18 ; Ps. 78 :8. Le mot signifie désobéissance, obstination.
a. On ne peut pas faire la liste de tous les péchés, mais la Bible nous donne des passages où sont
cités d’une façon représentative des péchés spécifiques.
La pensée
Les attitudes
Les Actions
Les Omissions
Ce que nous faisons et ce que nous ne faisons pas.
2. Mort spirituellement, subit la mort physique et subira la mort éternelle - Rom. 3 :23
a. La mort physique- Rom.5 :16-18
b. La mort spirituel- Eph .2 :1
c. La mort éternel - Apo. 20 :14 ; 2Thes.1 :7-9
LA SOTERIOLOGIE
La Doctrine du Salut
OBJECTIFS DU CHAPITRE
RESUME DU CHAPITRE
Le salut commence avec trois étapes : l’appel, la conversion et la régénération. La conversion qui est
la réponse de l’homme à l’appel de Dieu par le Saint-Esprit, comprend la repentance et la foi. Dieu
répond à l’homme en le régénérant, le justifiant, le sanctifiant, l’unissant a Christ, l’adoptant, et le
préservant jusqu’à la fin pour le glorifier en le ressuscitant a la fin .
QUESTIONS D’ETUDE
1. Quel le sens de la conversion et comment la repentance et la foi l’affectent ?
2. Qu’est-ce la régénération et comment est-elle reliée aux autres aspects du salut ?
3. Définissez et expliquez l’union avec Christ, la justification, et l’adoption
4. Dans quel sens l’adoption peut éveiller dans le croyant un sens spécial d’adoration et d’actions de
grâce ?
5. Qu’est-ce que la sanctification et comment est-elle accomplie dans la vie du croyant ?
6. Pourquoi la doctrine de la persévérance est-elle importante à la foi du chrétien ?
7. Qu’est-ce que la glorification des saints ?
PLAN DU CHAPITRE
Introduction
I. La Repentance
II. La Foi
III. La Justification
IV. La Régénération
V. La Sanctification
VI. L’union Avec Christ
VII. L’adoption
VIII. La Persévérance Des Saints
IX. La Glorification des Saint
INTRODUCTION
La Sotériologie est la doctrine du salut. Le terme est dérivé de deux mots grecs : Soter (sauveur) et
logos (parole ou science), d’où étude, science du Sauveur. Dans l’Anthropologie, nous avons vu que
tout homme est, par nature, entièrement corrompu, coupable devant Dieu et sous la peine du péché.
La sotériologie traite de l’offre du salut par Jésus-Christ et de son application par le Saint-Esprit.
En reconnaissant l’œuvre accomplit par Jésus-Christ sur la croix, comme base du salut, quel est
l’ordre logique de l’expérience du salut ? Bien entendu il n’y a pas un ordre chronologique ; La
conversion, la justification, la régénération, l’union avec Christ, l’adoption ont lieu, toutes au même
moment. Ce n’est que la sanctification qui est à la foi un acte et un processus.
Néanmoins il y a une suite logique dans l’appropriation du salut. L’Eglise de Jérusalem a reconnu
ce qui suit : « Dieu a accordé la repentance aussi au païens, afin qu’ils aient la vie » (Act.11 :18). Il semble
donc que la repentance soir le point de départ de la réponse de l’homme à l’appel de Dieu. Mais la
repentance et la foi étant intimement liées, elles constituent les deux éléments de la conversion qui
est la réponse de l’homme à l’appel de Dieu, et entrainent les éléments suivants du salut.
I. LA REPENTANCE
A. PASSAGES BIBLIQUES
1. Matt.3 :1-2 « En ce temps-là parut Jean Baptiste, prêchant dans le désert de Judée. Il disait: Repentez-
vous, car le royaume des cieux est proche ».
2. Matt.4 :17 « Dès ce moment Jésus commença à prêcher, et à dire: Repentez-vous, car le royaume des
cieux est proche ».
3. Act.20 :21 « annonçant aux Juifs et aux Grecs la repentance envers Dieu et la foi en notre Seigneur
Jésus-Christ »
La repentance a été prêchée par Jean-Baptiste, par le Seigneur Jésus et par l’apôtre Paul comme
indispensable au salut. Elle a été prêchée avant la Pentecôte, à la Pentecôte et après la Pentecôte.
Et le Seigneur Jésus dit clairement « Mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous également » Luc
13 :5
B. L’EXPLICATION
La confession des péchés (Ps.32 :5 ; 51 :5s ; 1Jean 1 :9) et la réparation des tords faits aux
autres (Luc 19 :8), sont les fruits de la repentance, mais ne font pas partie de la repentance
elle-même. La repentance n’est pas une réparation faite à Dieu, mais une condition du cœur
essentielle avant de pourvoir croire à salut. De plus la vraie repentance n’existe jamais en
dehors de la foi. C’est-à-dire que l’on ne peut pas se détourner du péché sans en même
temps se tourner vers Dieu. Réciproquement, nous pouvons dire que la véritable foi n’existe
jamais sans la repentance. Le deux sont inséparablement liées ensemble.
E. DEFINITION
L a repentance est l’acte de Dieu qui a pour résultat un changement d’attitude en ce qui concerne
la relation de l’homme avec Dieu. Ce n’est ni la tristesse ni la pénitence, bien que la tristesse
pénitente peut conduire à un changement de mentalité. La repentance est toujours un élément de la
foi qui sauve.
II. LA FOI
A. PASSAGES BIBLIQUES
1. Rom.1 :16-17 « …… l'Évangile: …..une puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit,….. parce
qu'en lui est révélée la justice de Dieu par la foi et pour la foi, selon qu'il est écrit: Le juste vivra par la
foi ».
2. Rom.3 :28 « Car nous pensons que l'homme est justifié par la foi, sans les œuvres de la loi. »
B. L’EXPLICATION
Le mot qui peut bien expliquer la foi est « la confiance ». On a confiance aux autres, on se repose
sur leur témoignage.
La foi qui sauve tout comme la repentance se compose de trois éléments.
a. L’élément intellectuel. Cet élément inclus la croyance à la révélation de Dieu dans la nature,
aux faits historiques des Ecritures et aux doctrines qui y sont enseignées à propos de la nature
pécheresse de l’homme, de la rédemption offerte par Christ, des conditions du salut et de
toutes les bénédictions promises aux enfants de Dieu. (Rom.10 :17)
b. L’élément émotionnel. Cet élément est le réveil de l’âme à ses besoins personnels et à
l’application personnel de la rédemption offerte en Christ, ainsi qu’un assentiment immédiat à
ces vérités. Mais cet élément ne constitue pas encore la foi qui sauve. Il n’est pas complet tant
que le troisième élément n’est pas présent.
c. L’élément volitif. Cet élément est l’aboutissement logique des deux autres éléments. Si
quelqu’un accepte la révélation de Dieu et son salut comme vrais, et vient à les accepter comme
s’appliquant à lui personnellement, il devrait logiquement en arriver à se les approprier pour
lui-même.
Un homme n’est jamais sauvé tant que sa foi ne comporte pas ces trois éléments. L’élément
volitif inclus l’abandon du cœur à Dieu (Prov.23 :26) et l’appropriation de Jésus-Christ comme
sauveur (Act.16 :31 ; Rom.10 :9). Nous devons faire cette confession pour être sauvés. Croire en
lui comme Seigneur, c’est le reconnaître comme Seigneur, et nous ne pouvons pas le
reconnaître comme Seigneur, tant que nous ne l’avons pas reçu comme Sauveur. (Jean 1 :12 ;
Jean 6 :53s.)
C. LA SOURCE DE LA FOI
Tout notre salut dépend de la foi. Du début à la fin, nous sommes sauvés par la foi, justifiés par
la foi (Rom.5 :1) nous recevons l’adoption par la foi (Gal.3 :5, 14, 4 :5s.), sanctifiés par la foi
(Act.26 :18), gardés par la foi (1Pie.1 :5).
III. LA JUSTIFICATION
La conversion est suivie par la justification. Bien que la doctrine de la justification soit un sujet sur
lequel la Bible insiste beaucoup, elle a, cependant été déformée dans le cours de l’histoire et
pratiquement écartée.
A. PASSAGES BIBLIQUES
1. Rom.3 :24 « et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en
Jésus-Christ »
2. Rom.4 :24-25 « c'est encore à cause de nous, à qui cela (la justice de Christ) sera imputé, à nous qui
croyons en celui qui a ressuscité des morts Jésus notre Seigneur, lequel a été livré pour nos
offenses, et est ressuscité pour notre justification.
3. Rom.5 :1 « Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-
Christ »
4. I cor.6 :1 « Et c'est là ce que vous étiez, quelques-uns de vous. Mais vous avez été lavés, mais vous avez
été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus-Christ, et par l'Esprit de
notre Dieu ».
B. EXPLICATION
La justification est l’acte par lequel Dieu déclare juste celui qui croit en Jésus-Christ. L’idée
fondamentale dans la justification est la déclaration de Dieu, le juste juges, que l’homme qui croit
en en Jésus-Christ est juste, bien qu’il soit pécheur, est considéré comme juste parce qu’en Jésus-
Christ, il est entré dans une juste relation avec Dieu.
C’est une proclamation. Ce n’est pas quelque chose qui se produit dans l’homme, mais quelque
chose qui est proclamée à son sujet. Ce n’est pas quelque chose qui le rend droit ou juste, mais
qui le déclare juste. Cela implique trois choses :
1. Le Pardon. Dans la justification les péchés de celui qui croit en Christ sont pardonnés et sa
peine est remise. Act.13 :37-39
2. L’imputation de la justice de Christ. Imputer c’est mettre dans le compte de quelqu’un. Dans
la justification la justice de Christ nous est imputée à celui qui croit en Christ. 2 Cor.5 :21 ; 1
Cor.1 :30. C’est l’habit des noces prêt pour tous ceux qui acceptent l’invitation au festin
(Matt. 22 :11s ; Luc.15 :22-24)
2. Ce n’est pas les œuvres de la loi. Gal.3 :11 ; Rom.3 :20 ; Gal.2 :16
3. C’est par :
D. ILLUSRATION
3. Noé – Héb.11 :7
E. LES RESULTATS
IV. LA REGENERATION
A. PASSAGES BIBLIQUES
1. Jean 3 :3,5 « Jésus lui répondit: En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne
peut voir le royaume de Dieu. Jésus répondit: En vérité, en vérité, je te le dis, si un
homme ne naît d'eau et d'Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu ».
2. 1Pie.1 :23 « puisque vous avez été régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence
incorruptible, par la parole vivante et permanente de Dieu ».
3. I Jean 3 :9 « Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure
en lui; et il ne peut pécher, parce qu'il est né de Dieu »
B. EXPLICATION
1. Ce n’est une réforme. Il ne s’agit pas de tourner la page. Le fait de cesser certains péchés pour
mener une meilleure vie, ne fait pas de nous un enfant de Dieu. On peut cesser tous les péchés
qu’on commettait et ne pas naître de nouveau.
C. SA NECESSITE
Les Ecritures déclarent à plusieurs reprises que l’homme doit être régénéré avant de pouvoir
voir Dieu. Ces affirmations sont soutenues par les faits suivants :
Jean 3:6-7 : « Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l'Esprit est esprit. Ne
t'étonne pas que je t'aie dit: Il faut que vous naissiez de nouveau ».L’expression « naître de
nouveau » est mieux traduit « naître d’en haut ». L’homme doit naître d’en haut s’il veut
vivre un jour au ciel.
2. L’Universalité de l’homme.
L’homme dans sa condition naturelle ne peut pas avoir de communion avec Dieu. Il est par
nature pécheur (Rom.3 :23) ; « fils de la rébellion » (Eph.2 :2) ; « des enfants de la colère »
Eph.2 :3). Seule la nouvelle naissance peut produire chez l’homme, la capacité de communier
avec Dieu.
3. La Sainteté de Dieu.
1Pie.1 :16 « Vous serez saints, car je suis saint. ». Seule la nouvelle naissance pourrait produire
dans le pécheur cette sainte nature qui rend possible la communion avec Dieu.
La Bible présente la régénération comme l’œuvre de Dieu. Car en réalité comme nous n’avions
rien à faire avec notre première naissance, de même nous n’avons rien à faire avec notre nouvelle
naissance. Cependant il y un certains nombres de moyens et d’intermédiaires en cause dans
notre nouvelle naissance.
3. Le Saint-Esprit. Tite 3 :5
2. L’attitude habituelle d’une personne régénérée est différente. Elle aime habituellement
Dieu – 1 Jean 4 :19 ; 5 :2
Les frères – 1 Jean 5 :1
La Parole de Dieu – Ps. 119 :97 ; 1Pie. 2 :2
Ses ennemis – Matt.5 :44
Les âmes perdues – 2Cor.5 :14
3. Celui qui est régénérée jouit de certains privilèges réservés aux enfants de Dieu comme le
comblement de ses besoins – Matt.7 :11 ; Luc 11 :13, la révélation de la volonté de Dieu – 1
Cor.2 :10-12 ; Eph.1 :9 et le fait d’être gardé – 1 Jean 5 :18
V. LA SANCTIFICATION
La sanctification est une phase du salut qui prête beaucoup à confusion. Les différents
enseignements qui prévalent aujourd’hui rendent nécessaire de regarder attentivement
l’enseignement de l’Ecriture concernant cette doctrine.
A. PASSAGES BIBLIQUES
1. 1Thes.4 :3,7 « Ce que Dieu veut, c'est votre sanctification; c'est que vous vous absteniez de
l'impudicité…. Car Dieu ne nous a pas appelés à l'impureté, mais à la sanctification »
2. 1Cor.1 :2 « à l'Église de Dieu qui est à Corinthe, à ceux qui ont été sanctifiés en Jésus-Christ, appelés
à être saints, et à tous ceux qui invoquent en quelque lieu que ce soit le nom de notre
Seigneur Jésus-Christ, leur Seigneur et le nôtre »
3. Héb. 12 :14 « Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le
Seigneur »
Voir aussi (1Pie.1 :2 ; Jean 17 :17 ; Ex.13 :2 ; Jér. 2 :3 ; Eph.1 :1). Les mots « sanctification, sainteté,
et saints » viennent de la même racine.
B. EXPLICATION
1. Ce n’est pas une amélioration de la chair. La chair ou la nature pécheresse ne peut être
améliorée. La chair du croyant n’est pas différente ni meilleure à la chair de l’incroyant.
2. Ce n’est pas l’éradication de la nature pécheresse. L’éradication de la nature pécheresse est une
expérience que certains affirment être possible. Ceci rendrait le croyant incapable de péché.
L’expérience de tous les enfants de Dieu et l’enseignement de la parole de Dieu prouve le
contraire.
3. C’est « être mis à part ». L’idée principale est toujours « être mis à part » ou « une séparation ».
Sanctifier signifie toujours mettre à part des choses profanes et consacré à Dieu (Matt.23 :17 ;
Jean 10 :36) ; il signifie également purifier (Eph.5 :26 ; 1Thes.5 :23).
D’une façon générale, nous pouvons définir la sanctification comme une mise à part pour
Dieu, une imputation de Christ comme notre sainteté, une purification de tout mal moral et
une conformité à l’image de Christ. C’est ainsi qu’on distingue :
a. La Sainteté Positionnelle – (ou l’acte initiale de sanctification) 1Cor.6 :11 ; 2Thes.2 :13
Nous sommes sanctifiés par Dieu, mise à part pour Dieu, au moment où nous croyons en
Christ. Nous sommes placés dans une position de sainteté dans laquelle nous devons vivre.
Lorsque quelqu’un accepte Christ, il a son être en Christ ; il est caché avec Christ et en Dieu
(Col.3 :3). Christ a été fait, pour le chrétien, sanctification (1 Cor.1 :30). Il est héritier de la
justice et de la sainteté de Christ, celles-ci lui ayant été imputées par sa relation avec Christ.
il se tient devant Dieu, semblable à Jésus-Christ (Rom. 8 :29)
1. Du Côté Divin.
Dieu le Père nous sanctifie par le Seigneur Jésus à travers le Saint-Esprit – Héb.13 :12 ;
2Thes.2 :13.
2. Du Côté de l’homme
1. La sanctification est l’œuvre de Christ pour le croyant qui le met à part pour Dieu.
2. La sanctification est l’œuvre de Dieu dans le croyant à travers le Saint-Esprit et la Parole, qui le
transforme en l’image de Christ progressivement.
3. La Sanctification et l’œuvre de Dieu qui rendra parfait le croyant en l’image de Christ, lorsqu’il
reviendra.
L’âme régénérée est entrée dans une union vitale avec Jésus-Christ. La Bible présente l’union du
croyant avec Christ différentes manières. Il y a d’abord les analogies tirées des relations
terrestres, telles l’union d’un édifice avec son fondement (Eph.2 :20-22 ; Col.2 :7 ; 1 Pie.2 :4s),
l’union entre un mari et sa femme (Rom.7 :4 ; Eph.5 :31s), l’union entre le cep et les sarments
(Jean 15 :1-6), l’union entre la tête et le corps(1Cor.6 :15,19 ;12 :12 ; et l’union entre Adam et ses
descendants (Rom.5 :12,21 ; 8 :1 ; 1Cor.15 :22).
3. Ce qu’elle est
a. C’est une union spirituelle – 1Cor.6 :17. Le Saint-Esprit est l’auteur de cette union.
b. C’est une union vitale – Gal.2 :20 ; Col.3 :3s.) La vie de Christ est la vie du croyant.
c. Cette union est insondable. Nous ne pouvons la comprendre parfaitement, car c’est un
grand « mystère » (Eph.5 :32).
2. L’union avec Christ signifie notre sécurité éternelle (Jean 10 :28-30 ; Rom.8 :38s)
3. L’union avec Christ signifie que nous porterons du fruit (Jean 15 :5). Ce fruit est le fruit de
l’Esprit (Gal.5 :22)
3. L’union avec Christ signifie une dotation pour le service. Les croyants sont les membres du
corps de Christ et, en tant que tels, ont divers dons et fonctions (1Cor.12 :4-30)
VII. L’ADOPTION
A. PASSAGES BIBLIQES
1. Rom.8 :23 « Et ce n'est pas elle seulement; mais nous aussi, qui avons les prémices de l'Esprit, nous
aussi nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l'adoption, la rédemption de notre
corps. »
En dehors de ce passage, le mot « adoption » n’apparait que dans 4 autres passages
(Rom.8 :15,23 ; 9 :4 ; Gal.4 :5 ; Eph.1 :5)
B. EXPLICATION
Le mot « adoption » signifie pour les Grecs, « l’établissement comme fils ». Dans le temps,
lorsqu’un enfant, garçon ou fille, était encore mineur, il ne différait pas trop d’un esclave ou
serviteur (Gal.4 :1). Au jour fixé par le père entre 12 et 14 ans, l’enfant était établit comme fils,
dans une célébration faire pour la circonstance. L’enfant était alors fait fils ou fille. Le garçon ou la
fille est né dans la famille comme enfant et lorsqu’il ou elle atteint l’âge de la majorité, il ou elle
est déclaré fils ou fille adulte.
Le croyant n’est pas adopté (comme nous entendons le mot aujourd’hui) dans la famille de Dieu,
mais il est né dans la famille de Dieu. Par sa naissance il est un enfant de Dieu ; par l’adoption il
sera un fils de Dieu.
C. LE MOMENT DE L’ADOPTION
2. Dans l’expérience personnelle, cela devient vrai pour le croyant au moment où il accepte Jésus-
Christ comme sauveur. (Gal.3 :26). Avant le salut, le païen était un esclave et le Juif un mineur ;
par l’adoption les deux ont maintenant le statut légal de fils de Dieu (Gal.4 :1-7)
3. La pleine réalisation de fils attend la venue de Christ. C’est à ce moment que l’adoption sera
pleinement consommée (Rom.8 :23). Nos corps seront délivrés de toute corruption et de la
mortalité, et seront rendus semblables à son corps de sa gloire. (Phil.3 :20s)
1. La délivrance de la loi. (Rom.8 :15 ; Gal.4 :4s). Le croyant n’est plus sous des gardiens ou des
tuteurs. Il est libre de tout esclavage.
2. Le droit à l’héritage de Dieu (Eph.1 :11-14). Héritage dont le Saint-Esprit le paiement initial et le
gage de totalité de l’héritage que nous recevrons lorsque Christ reviendra.
Si le croyant apprécie ces précieux dons, il entrera spontanément en communion avec le Père.
C’est-à-dire qu’il manifestera un esprit filiale par rapport au Père (Rom.8 :15 ; Gal.4 :6). Cela
sera naturellement suivi par une marche dans l’Esprit, car le croyant est conduit par l’Esprit
(Rom.8 :14). Le résultat sera une conformité de plus en plus grande à l’image de Dieu
(Rom.8 :29)
Résumé : Par la régénération, nous recevons une vie nouvelle, par la justification, un rang
nouveau et par l’adoption une nouvelle position.
Si cette doctrine est bien comprise, elle sera très réconfortante ; mais il ne faut pas en tordre le sens
ni mal l’interpréter. La Bible enseigne que tout ceux qui ont, par a foi, été unis à Christ, justifiés par
la grâce de Dieu et régénérés par Son Esprit, ne déchoiront jamais totalement ni définitivement de
l’état de grâce, mais qu’ils persévéreront certainement jusqu’à la fin. Cela ne veut pas dire que tous
ceux qui professent être sauvés seront sauvés éternellement. Cela ne veut pas dire non plus que ceux
qui manifestent un certains dons dans le service du Seigneur sont nécessairement sauvés
éternellement.
La doctrine de la sécurité éternelle ne s’applique qu’à ceux qui ont fait une réelle expérience du
salut. C’est à propos de ces personnes que la Bible affirme qu’elles ne déchoiront pas totalement ni
définitivement de l’état de grâce. Cela n’équivaut pas à dire qu’ils ne retomberont jamais dans le
péché. Cela signifie simplement qu’elles ne déchoiront jamais totalement de l’état de grâce dans
lequel elles sont entrées et qu’elles ne manqueront pas de revenir finalement de leur rechute dans le
péché.
Nous trouvons dans la Bible des raisons décisives pour la sécurité éternelle du croyant.
3. Son Amour : Dieu préserve les siens. Rom.5 :8-11. Si Dieu nous a sauvés alors que nous étions
ses ennemis, alors il nous préservera d’autant plus que nous ses enfants.
3. Sa mort – Jean 1 :29 ; I Jean 2 :1-2. Sa mort à payer pour et a expié nos péchés.
Tous cela se résume par Rom.5 :10 « Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés
avec Dieu par la mort de son Fils, à plus forte raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie. »
Jésus-Christ est mort pour me sauver, il vit maintenant pour me garder sauvé !
2. Il nous a baptisés dans le corps de Christ. 1Cor.12 :13. Nous sommes devenus « os des ses os et
chair de sa chair ».
3. Il nous habite. – Jean 7 :37-38 ; 1Cor.6 :19 ; plus particulièrement Jean 14 :16 «
4. Il nous a scellés. Eph.1 :13-14 ; 4 :30 « le jour de la rédemption » étant pour les croyant le jour
de l’enlèvement.
a. Des personnes qui sont des enfants de Dieu--- s’ils renient le sacrifice de Jésus, ils seront
jugés très sévèrement, mais ne perdraient pas leur salut.
b. Des personnes qui ne sont pas encore des enfants de Dieu, qui rejettent définitivement le
salut (« se retirent »), ils seront perdus. Pour ceux-ci, « avoir part au Saint-Esprit », signifierait
être convaincu de leur péché – dans le sens où, le Saint-Esprit convainc le monde de péché.
Mais il ne serait juste d’envisager que ceux dont il s’agit de l’Epitre aux Hébreux soient des
incroyants.
c. Des personnes qui sont des enfants de Dieu --- s’ils rejettent la base de leur salut (le sacrifice
de Christ) --- ils ne pourraient plus jamais être sauvés. Mais ceci est aussi une impossibilité,
une hypothèse irréelle. Un véritable enfant de Dieu, ne reniera jamais la mort de Christ
comme le sacrifice pour ses péchés.
Et s’ils perdent leur salut, selon le vs.4, il leur sera impossible de revenir au Seigneur. Ceux
qui prônent la possibilité de perdre le salut omettent cet aspect qui souligne que celui qui
perd son salut ne pourra jamais revenir pour être sauvé.
Mais à cette hypothèse, il faut opposer Jean 10 :27-28, qui est une affirmation très forte que le
chrétien ne perdrait jamais son salut. Ce qui veut dire que dans le livre aux Hébreux, l’apôtre
est entrain d’émettre une hypothèse impossible. Si effectivement on peut perdre le salut,
alors une fois qu’on l’aurait perdu, on ne pourrait plus jamais le retrouver ! Pourquoi ne
peut-on pas revenir sur sa position pour regagner le salut ? C’est pour dire que la perte du
salut est une éventualité impossible.
Tout comme Christ, les croyants aussi seront glorifiés. Que comprend la glorification des
croyants ?
1. Ils atteindront une perfection morale absolue. Col.1 :22 ; Apo.20 :7-10
3. Ils recevront un corps glorifié, céleste donc parfait, à l’image du corps de résurrection de
Jésus. Phil.3 :20-21 ; 2 Cor.5 :1-5 ; 1Cor.15 :38-50
Le but ultime de Dieu c’est que les croyants deviennent comme Christ !
L’ECCLESIOLOGIE
La Doctrine de L’Eglise
OBJECTIFS DU CHAPITRE
RESUME DU CHAPITRE
La Bible utilise plusieurs images pour décrire l’église. Parmi les plus usuels, on a le peuple de Dieu,
le corps de Christ et le temple du Saint-Esprit. Chaque image contribue à la compréhension de
l’église. Elle a quatre fonctions principales, deux ordonnances. La bible donne des principes et non la
forme des ministères de l’église.
QUESTIONS D’ETUDE
1. Comment les images bibliques de l’église définissent l’église ?
2. Quels sont les fonctions de l’église et comment sont-elles reliées l’une à l’autre ?
3. Pourquoi l’évangile est le cœur du ministère de l’église ?
4. Quelle est la forme de gouvernement que vous juger plus adapter à la culture Africaine ?
5. Comment votre position sur la baptême diffère-t-elle de la position des catholique ?
6. Que croyez-vous sur la sainte cène
PLAN DU CHAPITRE
Introduction
La vie chrétienne n’est pas une vie solitaire. C’est ainsi que nous voyons dans le livre des Actes que
la conversion conduit l’individu dans la communion d’un groupe de croyants. C’est cette dimension
collective de la vie chrétienne que nous appelons « église ».
Le mot grec traduit par « église » est « ekklesia » et désigne simplement un groupe de personnes
appelées, comme une assemblée de citoyens dans un état autonome ; mais le Nouveau Testament
lui a donné un contenu spirituel, en sorte qu’il signifie, un peuple appelé hors du monde et des
choses pécheresse. Il est utilisé dans deux sens : le sens universel et le sens local.
1. L’Eglise Universelle
Dans le sens universelle, l’Eglise comprend tous ceux qui depuis la Pentecôte sont nés de
l’Esprit de Dieu par la foi en Christ et ont été baptisés par l’Esprit dans le Corps de Christ
(1Cor.12 :13).
2. L’Eglise Locale
Dans ce sens, l’Eglise désigne un groupe de croyant professant dans une localité donnée. Ex.
l’église de Jérusalem (Act.8 :1) ; d’Ephèse (Act.20 :17) de Corinthe etc…
Remarque : Même s’il est important que comprendre l’aspect universel de l’Eglise, c’est l’aspect
local de l’Eglise qui revêt une importance spéciale parce que c’est là que l’Eglise universelle
trouve son expression pratique.
1. L’Eglise a commencé avec Adam dans Gen.3. Parce qu’ils ont cru en Gen.3 :15.
2. L’Eglise a commencé avec Abraham Gen.12. Le peuple de Dieu ayant fonctionné comme
l’église (peuple appelé) de Dieu dans l’AT.
3. L’Eglise a commencé avec Jean Baptiste. Ce dernier ayant baptisé comme Jésus a recommandé
plus tard de baptiser.
4. L’Eglise a commencé avec Christ. On avance ici quatre moments possibles pour ce
commencement.
a. Avec l’appel des 12 disciples dans Matthieu 10.
b. Avec la confession de Pierre sur Jésus dans Matthieu 16
c. Avec l’institution de la table du Seigneur dans Matthieu 26. L’institution de cette ordonnance
suppose que l’Eglise existe alors.
d. Au premier Dimanche de la Pâque dans Jean 20. Le dernier élément pour la formation de
l’Eglise, à savoir le Saint-Esprit, ayant été donné (vs. 21-22)
5. L’Eglise a commencé à la Pentecôte.
Les raisons suivantes sont avancées :
a. Le Seigneur a dit de l’église qu’elle e future dans Matt.16 :18. Cela suppose qu’elle
n’existait pas dans l’AT.
b. La résurrection de Jésus était essentielle au fonctionnement de l’église. Elle est fondée sur
la résurrection (Eph.1 :19-20) et les dons nécessaires à son fonctionnement (Eph.4 :7-12)
c. Le ministère du Saint-Esprit baptisant les croyants dans le corps de Christ. Le passage de
1Cor.12 :13, selon la promesse du Seigneur dans Act.1 :5, s’est accompli pour la première
fois à la Pentecôte. C’est donc ce jour que l’Eglise est née.
Plusieurs images sont utilisées dans la Bible pour expliquer la nature de l’Eglise et les qualités
qui s’y trouvent.
Les fonctions de l’église sont des sujets très importantes, car le Seigneur n’a pas créé l’Eglise
simplement pour qu’elle existe. Mais plutôt pour qu’elle accomplisse l’intention de qu’il a pour
elle. L’Eglise doit continuer le ministère du Seigneur dans le monde, continuer ce qu’il a fait et
ce qu’il fera s’il était toujours présent. Ses fonctions sont donc multiples et tournent autour
d’une fonction principale : la propagation de l’Evangile.
1. Glorifier Dieu.
Le but suprême de l’église est de glorifier Dieu. Eph.1 :5-6 ; 12 ; 3 :20-21
4. Œuvres Sociales – Luc.10 :25-37 ; Matt.25 :31-46 ; Jac.1 :27 ; Jac.2 :15-17
L’œuvre a le devoir d’accomplir des actes qui traduisent l’amour et la compassion
chrétienne. A l’exemple de Christ, qui a répondu aux besoins des nécessiteux et des
souffrants, l’église doit s’engager dans une sorte de ministère qui s’occupe des nécessiteux et
des souffrants.
2. Ils avaient des moments fixes pour se réunir- Jean 20 :19,26 ; 1Cor.16 :2 ; Act.20 :7
Pour l’aider à fonctionner, Jésus après son ascension a fait des dons à l’église. Il s’agit d’un
premier temps de personnes ayant des dons spécifique pour différents ministères dans l’église.
Ils ont été donnés par Christ à l’Eglise pour la structurer, la gouverner, la diriger et la
perfectionner.
Eph 4:11-12: « Et Il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme
évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints en vue de
l'œuvre du ministère et de l'édification du corps de Christ ».
Ces ministères doivent aider et encourager tous les membres du peuple de Dieu à découvrir, à
développer et à exercer leurs dons. Leur but est de faire de tous les chrétiens un peuple de
serviteurs :
1Cor. 12:28 « Et Dieu a établi dans l'Eglise premièrement des apôtres, secondement des prophètes,
troisièmement des docteurs, ensuite ceux qui ont le don des miracles, puis ceux qui ont les dons de
guérir, de secourir, de gouverner, de parler diverses langues ».
Rom. 12:6-8 « Puisque nous avons des dons différents, selon la grâce qui nous a été accordée, que celui
qui a le don de prophétie l'exerce selon l'analogie de la foi; que celui qui est appelé au ministère s'attache
à son ministère; que celui qui enseigne s'attache à son enseignement, et celui qui exhorte à l'exhortation.
Que celui qui donne le fasse avec libéralité; que celui qui préside le fasse avec zèle; que celui qui pratique
la miséricorde le fasse avec joie ».
1. L’apôtre
Le mot apôtre dérive d’un mot grec qui signifie « envoyé » ou « chargé de mission ».
Dans ce sens, tous les chrétiens sont des apôtres : Jésus leur dit de nouveau : la paix soit avec vous!
Comme le Père m'a envoyé, moi aussi je vous envoie. (Jean 20:21)
Mais on réserve ce terme premièrement aux douze disciples choisis par Jésus (Juda ayant été
remplacé par Matthias) et à Paul.
La qualification pour cette charge était d’avoir vu le Christ ressuscité - Actes 1:22 ;1Cor. 9:1).
Les apôtres constituent avec les prophètes le fondement de l’Eglise - Eph. 2:20
Leur tâche consistait à formuler la doctrine chrétienne- Actes 2:42.
– Ils établissaient des églises dans de nouveaux champs de travail – Rom.15:20
– Ils exerçaient l’autorité dans les églises et tranchaient dans les débats- Actes 15:6
– Ils accomplissaient des œuvres surnaturelles - 2 Cor.12:12
Bien que le titre d’apôtre soit avant tout réservé aux Douze et à Paul, il fut aussi attribué à
Jacques, le frère du Seigneur (Gal.1:19, à Barnabas,(Actes 14:14) et à d’autres.
Au sens strict du terme, il n’y a plus d’apôtres aujourd’hui, mais on peut considérer ceux qui
implantent des églises dans les champs missionnaires comme ayant un ministère apostolique.
On les désigne habituellement par le terme de « missionnaires ».
2. Le prophète
Le prophète est quelqu’un qui parle au nom de Dieu. Il est Sa « bouche », Son porte-parole.
Comme les apôtres, ils constituent le fondement de l’Eglise (Eph.2:20 ; Eph. 3:5)
Au sens strict du terme, ces prophètes n’ont pas de successeurs, car le fondement a été posé une
fois pour toutes. Mais plusieurs autres personnes sont appelées prophètes parce qu’ils prédisent
l’avenir ou parce qu’ils exhortent l’Eglise - (Actes 11:28 ; 1 Cor. 14:3). Il y avait aussi des
prophétesses dans l’Eglise des débuts. (Actes 21:9). Le prophète s’adresse en général au peuple
de Dieu. Il reçoit de Dieu l’inspiration pour une compréhension de l’Ecriture souvent en rapport
avec la situation contemporaine de l’Eglise. Il a la faculté de discerner les signes des temps et
peut ainsi avertir pertinemment le peuple de Dieu.
3. L’évangéliste
L’évangéliste est celui qui annonce la Bonne Nouvelle de Christ. Philippe en est l’exemple type
(Actes 8:40 ; Actes 21:8;). Timothée devait accomplir ce ministère (2 Tim. 4:5)
Tous les chrétiens sont appelés à être des témoins du Christ et donc à évangéliser, mais certains
ont reçu une capacité particulière à présenter et à proclamer efficacement l’Evangile aux
inconvertis. Ils ont la « passion des âmes ». Ils ont un amour immense pour les perdus. Ils ont
reçu le don d’ « évangéliste ». Il a en général un ministère itinérant, c’est à dire qu’il va de lieu
en lieu et d’église en église.
a. Pasteur
Le mot traduit par pasteur signifie « berger » et se réfère a la fonction et non à la position. Il
est dit à la fois aux ancien (1Pie.5 :1) et aux évêques (surveillant) de « paître » le troupeau de
Dieu. Le mot apparait le plus souvent sous la forme du verbe « paître » et non sous la forme
nominal « pasteur ». Il apparait donc que « paître » est la fonction des anciens et des
évêques.
b. Ancien
Le terme ancien semble avoir été utilisé de façon interchangeable avec le mot évêque. Ancien
se référant plus à l’âge et à la maturité spirituelle et évêque (surveillant) à la nature du
travail. (1Pie.5 :1)
c. Evêque
Le terme est la traduction du grec « episkopos» et signifie « surveillant» (¨Phil.1 :1).
Comparer Act.20 :17 et le vs.28. Il s’agit bien des mêmes personnes. La même chose apparait
dans Tite 1 :5-7
5. Le docteur
Le docteur est l’enseignant de la Parole. Il a reçu le don d’expliquer et d’interpréter clairement
la Parole de Dieu. Au début, l’enseignement était surtout aux mains des apôtres : « Ils
persévéraient dans l'enseignement des apôtres »,(Actes 2:42). Mais d’autres frères étaient
spécialement doués pour cela : « Il y avait dans l'Eglise d'Antioche des prophètes et des docteurs:
Barnabas, Siméon appelé Niger, Lucius de Cyrène, Manahen, qui avait été élevé avec Hérode le tétrarque,
et Saul ». (Actes 13:1)
Dans Eph.4 :12, « pasteurs et docteurs » est un nom composé « pasteur-enseignant ». Ce qui
indique qu’il s’agit de la même personne. Tout pasteur, ancien ou évêque doit être un docteur
capable d’enseigner la Parole. C’est dans ce sens que la capacité d’enseigner est l’une des
qualifications des pasteurs dans « propre à l'enseignement « (1Tim. 3:2). Mais tout docteur n’est
pas forcément un pasteur, puisqu’il peut exercer son don d’enseignant dans une école biblique
ou une faculté de théologie.
6. Les diacres
Un plus tard cette catégorie de serviteur fur ajouté aux officiers de l’Eglise. Le mot diacre vient
du mot grec diakonos c’est à dire serviteur. « Paul et Timothée, serviteurs de Jésus-Christ, à tous les
saints en Jésus-Christ qui sont à Philippes, aux évêques et aux diacres… » (Phil. 1:1)
Ils s’occupent des tâches matérielles de l’Eglise, notamment de la gestion de l’argent, des visites,
du secours aux pauvres et aux nécessiteux. Ils assistent ainsi les pasteurs et leur permettent de
se consacrer davantage au travail spirituel. (1Tim. 3:8-9).
Des femmes peuvent aussi exercer ce ministère : « Je vous recommande Phoebé, notre sœur, qui est
diaconesse de l'Eglise de Cenchrées » (Rom. 16:1). « Les femmes, de même, doivent être honnêtes, non
médisantes, sobres, fidèles en toutes choses. (1Tim.3:11) « ...qu'elle soit recommandable par de bonnes
œuvres, ayant élevé des enfants, exercé l'hospitalité, lavé les pieds des saints, secouru les malheureux,
pratiqué toute espèce de bonne œuvre. (1Tim. 5:10)
Elles travaillaient avec les diacres dans des domaines où elles faisaient mieux l’affaire que les
hommes. Parce que le Diaconat n’est pas une charge de direction, les femmes pouvaient y jouer
un rôle.
1. Toute autorité vient de Christ : elle doit être exercée en Son Nom et grâce à l’Esprit (2 Cor.
13:10).
2. L’humilité de Christ doit servir de modèle au service chrétien (Actes 20:19)
3. Le gouvernement doit être souple, conciliant et non (1 Pie.5:2-3)
4. Les fonctions de direction et l’enseignement doivent être étroitement associés - (2 Tim. 2:24).
5. Des assistants dans l’administration peuvent être nécessaires pour aider les ministres (Actes
6:1 et ss).
2. La forme presbytérienne : c’est le gouvernement de l’Eglise par les anciens qui se réunissent
dans des synodes et qui prennent des décisions applicables à toutes les églises.
Bases Bibliques avancées : Act.14 :23 ; Tite 1 :5 ; Act.15 :1-35 ; 1Tim.4 :14
3. La forme congrégationaliste : tout le gouvernement est exercé par l’église locale. Les
organisations régionales et générales n’ont qu’un pouvoir consultatif.
Bases Bibliques avancées : le concile de Jérusalem (Act.15) ; Act.6 :1-6 ; 1Cor.5 :1-13 ; 2Cor.5-11 ;
2The.3 :13-15
Conclusion :
Le système de gouvernement épiscopal a été institué après la période du NT. On ne trouve pas
d’arguments bibliques pour le justifier. On trouve des textes bibliques pour appuyer le système
presbytérien et le système congrégationaliste. On trouve en partie ces systèmes dans le NT. Même si
certains trouvent des preuves d’une démocratie élémentaire dans la Bible, il est plus juste de
conclure que l’église n’est pas une démocratie et que le gouvernement de l’église primitive était une
combinaison d’éléments tirés des systèmes presbytérien et congrégationaliste.
Il y a deux rites ou cérémonies essentielles dans l’Eglise : le baptême et la Sainte Cène. On les
appelle aussi ordonnances, car elles ont été ordonnées par le Seigneur Lui-même. Le mot
« ordonnance » vient du latin « ordo » qui veut dire « un rang, un ordre ». D’un point de vue
théologique, c’est une cérémonie extérieure et rituelle que Christ a demandé à son église de
pratiquer.
A. LE BAPTÊME
a. Son institution
Matt. 28:19 « Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et
du Saint-Esprit »;
Marc 16:15-16 « Puis Il leur dit, Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la
création. Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas
sera condamné ».
Lorsque les apôtres prêchaient l’Evangile et que les gens répondaient, ils étaient baptisés
immédiatement. Le baptême suivait toujours sans tarder la repentance et la foi.
b. Son Mode
Baptiser veut dire littéralement « plonger » ou « immerger ». L’immersion est donc le mode
scripturaire du baptême. Ceci est confirmé également par le fait que les personnes baptisées
sortaient de l’eau, après avoir été baptisés (Marc 1:9-10 ; Actes 8:38-39)
Par la suite des baptêmes par aspersion ont été pratiqués par tradition ou par souci pratique
(l’aspersion est plus facile pour les sujets âgés ou malades).
c. Sa signification
Le baptême est le symbole de l’identification du croyant avec Christ dans sa mort, son
ensevelissement et sa résurrection. Rom. 6:3-5
Il symbolise le passage de la mort à la vie spirituelle, d’une vie de péché à une vie de justice
et symbolise également la purification, le lavage que produit la nouvelle naissance «
Et maintenant, pourquoi tardes-tu? Lève-toi, sois baptisé, et lavé de tes péchés, en invoquant le nom
du Seigneur ». (Act 22:16)
Le baptême en lui-même ne sauve pas ; il exprime une réalité intérieure que le croyant a
vécue avec le Christ. Le croyant n’est pas baptisé pour être sauvé mais parce qu’il est sauvé.
Un baptême authentique doit toujours être précédé de la repentance et de la foi en Jésus.
Toutefois, si le baptême ne sauve pas, il a valeur d’obéissance et de témoignage public :
Cette eau était une figure du baptême, qui n'est pas la purification des souillures du corps, mais
l'engagement d'une bonne conscience envers Dieu, et qui maintenant vous sauve, vous aussi, par la
résurrection de Jésus-Christ (1 Pie 3:21).
Celui qui passe par les eaux du baptême confesse devant Dieu, Satan, les anges et les
hommes qu’il appartient désormais à Dieu et qu’il a décidé de vivre pour Lui.
d. Ses Sujets
Pierre leur dit, Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, à cause du
pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. (Actes 2:38)
Le baptême s’adresse à tous ceux qui sincèrement se repentent de leurs péchés et exercent
une foi vivante dans le Seigneur Jésus. Il s’adresse donc à des personnes en âge de prendre
des décisions. Les bébés et petits enfants sont donc exclus du baptême. Toutefois, ils peuvent
être présentés et consacrés à Dieu dès leur plus jeune âge.
B. LA SAINTE CENE
Cène veut dire « repas » en latin et est surtout employé pour désigner le dernier repas que prit
Jésus avec ses disciples, avant sa mort.
Cette seconde ordonnance porte plusieurs noms :
Le repas du Seigneur : « Donc lorsque vous vous réunissez, ce n'est pas pour manger le repas du
Seigneur… » (1 Cor. 11:20)
La communion : « La coupe de bénédiction que nous bénissons, n'est-elle pas la communion au sang
de Christ? Le pain que nous rompons, n'est-il pas la communion au corps de Christ? » (1 Cor.
10:16)
La fraction du pain : « Ils persévéraient dans l'enseignement des apôtres, dans la communion
fraternelle, dans la fraction du pain, et dans les prières ». (Act. » 2:42)
L’eucharistie d’après le mot grec pour « actions de grâces » ou remerciements avant de
prendre les éléments : « Et, ayant pris une coupe et rendu grâces, il dit, Prenez cette coupe, et
distribuez-la entre vous » (Luc 22:17) … « Ensuite il prit du pain; et, après avoir rendu grâces, il
le rompit, et le leur donna, en disant, Ceci est mon corps, qui est donné pour vous; faites ceci en
mémoire de moi ». (Luc 22:19)
a. Son institution
Le récit historique de l’institution de la Sainte Cène se trouve dans les 3 évangiles synoptiques :
Mat.26:26-28 ; Marc 14:22-24 ; Luc 22:17-20.
Cette ordonnance constituait une partie vitale des les rassemblements dans la 1ère Eglise de
Jérusalem : « Ils persévéraient dans l'enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la
fraction du pain, et dans les prières ». Actes 2:42. Paul lui-même a repris l’enseignement du Christ à
ce sujet : « Car j'ai reçu du Seigneur ce que je vous ai enseigné; c'est que le Seigneur Jésus, dans la nuit
où il fut livré, prit du pain… » (1 Cor. 11:23)
b. Sa signification
1) Un mémorial de Christ - Luc 22:19 « ….. faites ceci en mémoire de moi »
On ne doit pas seulement se remémorer sa mort comme martyr, mais aussi de son être en
tant que personne vivante. On doit se rappeler de Jésus comme Celui qui est toujours vivant
et toujours présent avec les siens : Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du
monde. (Matt. 28:20)
2) Un gage de la nouvelle alliance -Luc 22:20 « Cette coupe est la nouvelle alliance… »,
Cette nouvelle alliance accorde au croyant le pardon de ses péchés. (Matt 26:28;
Héb.10:16-17).
Cette nouvelle alliance est fondée non pas sur le sang des animaux mais sur le sang du
Fils de (Héb.9:12)
Cette nouvelle alliance est donc meilleure que l’ancienne – Héb.7:22)
c. Ses participants
Les conditions pour participer à la Sainte Cène sont une conversion authentique et une vie
d’obéissance au Seigneur.
Cette ordonnance s’applique en effet aux disciples de Christ (et non pas aux inconvertis) c’est-à-
dire à ceux qui ont reçu Sa vie et qui marchent à Sa suite.
Mieux vaut ne pas prendre le repas du Seigneur que de le prendre tout en sachant qu’on marche
dans la désobéissance : C’est pourquoi celui qui mangera le pain ou boira la coupe du Seigneur
indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur. Que chacun donc s'éprouve soi-même,
et qu'ainsi il mange du pain et boive de la coupe; car celui qui mange et boit sans discerner le corps du
Seigneur, mange et boit un jugement contre lui-même. (1Cor.11:27-29)
L’ESCHATOLOGIE
OBJECTIFS DU CHAPITRE
RESUME DU CHAPITRE
Pour tous il existe l’eschatologie personnelle de la réalité de la mort. La Bible décrit clairement
l’ordre chronologique des évènements à venir, culminant avec la création des nouveaux cieux et de
la nouvelle (L’enlèvement, la période de la tribulation, le retour de Jésus sur la terre, le royaume
millénaire, le jugement dernier et l’état éternel).
QUESTIONS D’ETUDE
1. Pourquoi les chrétiens meurent-il ? Quelle est la différence entre la mort du croyant et celle du
non croyant ?
2. Où vont les morts ?
3. Quel lest l’ordre chronologique de la suite des évènements à venir ?
4. Qu’est-ce que la seconde venue de Christ ?
5. Comment expliquez-vous la durée de la période de la tribulation
6. Comment expliquez-vous que Satan puisse encore séduire des personnes à la fin du millénium ?
7. Quel sera l’état final des saints ?
8. Quel sera l’état final des incroyants ? Comment justifiez-vous l’idée de degré de punition en
enfer ?
PLAN DU CHAPITRE
Introduction
I. L’Eschatologie Personnelle
A. A la Mort
B. Après la Mort
L’eschatologie traite de l’étude des choses à venir. Elle dévoile le programme prophétique de Dieu
pour les hommes, pour Israël, pour l’Eglise et pour toute la création.
Pourquoi étudier la prophétie non réalisée ?
Il y a une tendance à se focaliser sur l’avenir et ignorer le présent. Mais, une juste perspective sur la
prophétie,
a. purifiera nos vies aujourd’hui dans le monde
b. nous préparera à ce qui doit venir
c. nous encouragera à partager l’évangile
d. nous aidera à fixer le regard sur les choses éternelles
c. nous démontrera la fidélité de Dieu
Nous pouvons diviser l’eschatologie en deux grands domaines : l’eschatologie personnelle et
l’eschatologie générale. L’eschatologie couvre tous le champ des évènements à futurs à partir du
retour de Jésus-Christ jusqu’à la création de nouveaux cieux et de la nouvelle terre. L’eschatologie
personnelle traite de l’individu à partir du moment de sa mort jusqu’à ce qu’il reçoive son corps de
résurrection.
Dans ce cours nous traiterons brièvement l’eschatologie personnelle et nous nous étendrons sur
l’eschatologie générale.
I. L’ESCHATOLOGIE PERSONNELLE
A. A LA MORT
La mort est réservée à tous les hommes (Hé 9:27) car elle est la conséquence de l'universalité
du péché (Ge 2:17; Ro 6:23; Ro 5:12, Ro 5:14). Mais qu’arrive-t-il à l’homme après la mort ?
L’âme étant immortelle, il convient d'examiner séparément ce qu'il advient du corps et de
l'âme du défunt.
1. Le corps
Le corps retourne à la poussière (Ge 3:19; Ec 12:7 ;12:9). Cependant tout être humain
recevra un nouveau corps, soit à la résurrection des justes, soit à la résurrection des injustes
(Da 12:2; Jn 5:25, Jn 5:28-29; Act 24:15; cf. Ap 20:4-6, Ap 20:12-13).
Le texte le plus détaillée sur le sujet, est 1Cor. 15:35-44. Dans ce passage, nous voyons la
promesse, non seulement d'un nouveau corps, mais d'un corps bien supérieur à celui que
nous avons maintenant, un corps spirituel.
2. L'âme
L'âme de tout être humain vit à perpétuité, c'est-à-dire est douée d'une existence sans
fin; pourtant sa situation diffère fondamentalement selon que la personne est croyante ou non.
La majorité des commentateurs pensent que les croyants décédés avant l'œuvre rédemptrice de
Jésus-Christ ont connu temporairement une situation différente. Avant la croix, les âmes des
justes seraient aussi allées dans le séjour des morts, mais dans une partie réservée aux croyants:
le "sein d'Abraham" (cf. Lu 16:22), et auraient été délivrées du séjour des morts lors de
l'ascension de Christ (cf. Ep 4:8).
Le terme général séjour des morts traduit les mots "scheol" (hébreu) et "hadés" (grec). Le "hadés"
sera jeté dans "l'étang de feu" (Ap 20:14; cf. 1 Co 15:26).
L'étang de feu désigne le lieu préparé pour Satan et ceux qui l'auront suivi (Mt 25:41; Ap
19:20); ils y demeureront pour l'éternité.
La géhenne (Mt 18:9) vient du nom de la vallée de Hinnom près de Jérusalem où eurent lieu
des sacrifices humains et où étaient brûlées les ordures de la ville. Ce terme désigne un lieu de
malédiction (cf. 2Chr. 33:6; Jér 7:31) et de souffrance (Mc 9:47-48); il correspond à l'étang de
feu.
Le paradis (litt.: parc, jardin d'agrément) figure dans la traduction grecque de l'Ancien
Testament en Ge 2:8. Dans le Nouveau Testament, il est mentionné en Lu 23:43, 2 Co 12:4 et Ap
2:7 où il désigne un lieu de grande joie et de félicité réservé aux croyants.
Le sein d'Abraham (Luc 16:22) est une expression, utilisée par Jésus, qui se réfère à une
coutume juive concernant les repas: Les convives étaient à demi-couchés, accoudés sur des
divans, les uns à côté des autres, en biais. Ainsi la tête de chaque personne était proche de la
poitrine de celle placée auprès d'elle (cf. Jn 13:23; Jn 21:20). C'était un honneur de se trouver
"sur le sein" de la personne la plus importante (cf. Lu 14:7-10). Ainsi, en disant que les justes se
trouvent après la mort "dans le sein d'Abraham", Jésus exprime qu'ils participent au banquet
céleste dans la présence du Seigneur et d'Abraham (Mt 8:11; Ap 19:9; Lu 14:15) et qu'ils sont
traités comme des hôtes d'honneur. Selon plusieurs commentateurs, le "sein d'Abraham" était
la section du séjour des morts réservée aux croyants décédés avant la résurrection de Christ.
Le purgatoire n'est pas une notion biblique. Selon l'enseignement de l'Eglise catholique
romaine, il s'agirait d'un lieu où ceux qui sont morts en paix avec l'Eglise, mais qui ne sont pas
parfaits, doivent endurer des souffrances qui les purifient. Le séjour au purgatoire durerait
jusqu'à ce que la peine de tous les péchés soit purgée, mais il serait abrégé par les prières et les
dons matériels des vivants. En réalité, l'œuvre de Christ est toute suffisante (Hé 7:25; Hé 10:14,
Hé 10:19-20; Rom 8:1), personne ne peut gagner son salut (Ep 2:8-9), et même le brigand
repentant a pu entrer directement au paradis (Lu 23:43). Aucun texte inspiré n'autorise la
prière pour les morts.
B. APRES LA MORT
La Bible révèle solennellement la différence extrême et définitive qui existe entre l'avenir
éternel de ceux qui ont refusé le salut et l'avenir réservé à ceux qui l'ont accepté (Jn 3:36;
1 Jn 5:12).
a) Le lieu
Les perdus passeront l'éternité dans « l'étang de feu » préparé pour le diable et ses anges
(Ap 19:20; Ap 20:10, Ap 20:12-15; Mt 25:41). Ceux qui se sont rebellés contre Dieu et qui
sont restés sous l'emprise de Satan partageront l'éternité avec lui.
b) L'état
L'état du perdu sera caractérisé par:
l'éloignement conscient de Dieu (2 Th 1:9), qui le plongera dans les ténèbres (Jud 1:13; 2
Pi 2:17);
la souffrance (Ap 14:10-11; cf. Lu 16:23-24) comme dans une fournaise ardente (Mc 9:43-
48; Mt 13:42a);
les pleurs et les grincements de dents (Luc 13:28);
la fin de toute espérance car aucun changement n'est plus possible (Lu 16:26).
c) La durée
La plus dure des réalités est que cet état n'aura jamais de fin. La Bible ne laisse aucunement
entendre que la situation des perdus pourrait se modifier; les mêmes termes sont utilisés
pour désigner la durée du châtiment du perdu et la durée de la vie du sauvé (par ex., Mt
25:46). Il est question de ruine éternelle (2 Th 1:9), de honte éternelle (Da 12:2), de châtiment
éternel (Mt 25:46), de feu éternel ou de flammes éternelles (Mt 25:41; Es 33:14), de feu qui
ne s'éteint point et de ver qui ne meurt point (Mc 9:48; Es 66:24), de tourment aux siècles
des siècles (Ap 14:11).
2. L'avenir éternel du sauvé
a) Le lieu
Pour les croyants, Dieu a préparé une place où ils seront avec lui (Jn 14:2-3):
de nouveaux cieux et une nouvelle terre (Ap 21:1);
la nouvelle Jérusalem (Ap 21:2);
le paradis, un nouvel Eden (Ap 2:7; Ap 22:1-5).
b) L'état
L'enfant de Dieu sera:
dans la présence de Dieu (Ap 21:3; 1 Th 4:17; Jean 12:26; cf. Jean 14:16) et ainsi
dans la lumière (Col 1:12; Ap 22:5; Ap 21:23; Es 60:19-20);
semblable au Seigneur (1 Jean 3:2; Ph 3:21);
hors d'atteinte des larmes, des cris, des douleurs, du deuil et de la mort (Ap 21:4; Lu
20:36);
c) La durée
La plus merveilleuse des réalités est que ce grand bonheur n'aura jamais de fin. Dieu
accorde la vie éternelle (Jn 3:16; Jn 5:24; Jn 6:40; Mt 25:46; Ro 6:23; Tit 1:2; 1 Jn 5:13), le salut
éternel (Hé 5:9), la rédemption éternelle (Hé 9:12), un héritage éternel (Hé 9:15), la gloire
éternelle (1 Pi 5:10), l'entrée dans le royaume éternel (2 Pi 1:11). L'Eglise sera pour toujours
avec le Seigneur (1 Th 4:17), régnera avec lui aux siècles des siècles (Ap 22:5; Da 7:18) et
glorifiera Dieu aux siècles des siècles (Ep 3:21).
Jérusalem affranchie de la domination des nations (cf. Lu 21:24). Ce fait est lié à la
reconstitution d'Israël comme nation.
La seconde venue de Christ est très fréquemment et très clairement enseignée dans
l'Ecriture. Christ reviendra en personne, dans son corps de gloire (Ph 3:20-21; Mt 24:30; Mt
25:31), selon sa promesse (Jn 14:2-3). Son retour est l'espérance des croyants (Tit 2:13; Hé
9:28; 2 Ti 4:8); il est certain même si le Seigneur semble tarder (2 Pi 3:3-10; Hé 10:37).
Tous les théologiens fidèles à la Bible insistent sur le retour de Jésus-Christ et l'enlèvement
de l'Eglise, mais l'échelonnement des événements dans le temps est compris diversement. Le
schéma présenté ci-dessous est le point de vue des prémiliénaristes.
tout d'abord les croyants seront enlevés à sa rencontre dans les airs.
puis Christ reviendra sur la terre avec les siens à la vue de toute l'humanité.
Les morts en Christ ressusciteront et les croyants vivant sur la terre seront changés
instantanément sans passer par la mort; tous recevront le corps glorifié de la résurrection
et ils seront enlevés dans le ciel où ils rencontreront le Seigneur (1 Th 4:16-17; 1 Cor 15:51-
52). Ce glorieux événement constituera, pour les croyants, l'aboutissement du plan de
salut puisque dès lors ils seront "toujours avec le Seigneur". C'est aussi l'accomplissement
d'une promesse précise de Jésus (Jn 14:2-3).
Cet événement aura lieu soudainement, à un signal donné (1 Th 4:16). Tenons-nous prêts:
(Lu 12:35-40; 1 Jn 2:28.)
d'une façon visible pour toute l'humanité (1 Th 5:2-3; Ap 1:7; Act 1:11; Mt 24:27-30, Mt
24:36-39);
Lorsque les croyants paraîtront devant Christ, la valeur de leur vie chrétienne sera
examinée par Christ et éprouvée (1 Co 3:12-15; 2 Co 5:10; Rom. 14:10).
Dieu ne remet pas en cause le salut, mais il récompense les œuvres de la foi selon sa
justice (Eph. 6:8; Col 3:24-25; 2 Ti 4:7-8).
De plus, Christ célèbre ses noces avec l'Eglise, son Epouse (Ap 19:7-9; Eph 5:22-27). Ces
noces représentent une union complète, indissoluble et éternelle avec Christ.
La Grande Tribulation, annoncée à la toute fin des temps, correspond à une période de troubles,
de détresse comme il n’y en a jamais eu depuis la création du monde. La période est appelée
comme le « temps d’angoisse » (Daniel 12:1 ; Sophonie 1:15), ou encore le « temps de détresse »
(Jér.30:7).
La Grande Tribulation coïncide également avec le règne de l’antichrist sur terre. Il s’agira aussi
du temps sur terre où Dieu manifestera sa colère sur ce monde incrédule.
« Car alors, la détresse sera si grande qu’il n’y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde
jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura jamais. Et, si ces jours n’étaient abrégés, personne ne serait sauvée ;
mais, à cause des élus, ces jours seront abrégés » Matt. 24 : 21-22
Par contre, il est possible de déterminer la fin de la Tribulation : « Depuis le temps où cessera le
sacrifice perpétuel, et où sera dressée l’abomination du dévastateur, il y aura mille deux cent quatre-
vingt-dix jours. Heureux celui qui attendra, et qui arrivera jusqu’aux mille trois cent trente-cinq
jours! » Dan. 12 : 11-12
La plupart des saints qui seront sauvés pendant la Tribulation peuvent s’attendre à être
horriblement persécutés, frappés, puis tués par décapitation. Ce temps nous l’avons dit
sera marqué par le règne de l’Antéchrist.
C. REGNE DE L’ANTICHRIST
Le terme "antichrist" ne se trouve que dans les épîtres de Jean (1 Jn 2:18; 1 Jn 2:22; 1 Jn 4:3; 2 Jn 7).
Il y désigne, d'une part un personnage, adversaire de Dieu, apparaissant à la fin des temps, et
d'autre part les nombreux séducteurs qui sont ses précurseurs (Mt 24:5, Mt 24:24) et qui sont
animés du même esprit. Selon ces textes, un antichrist est celui qui ne reconnaît pas Jésus comme
le Fils de Dieu incarné et qui milite pour cette négation.
L'Antichrist qui manifestera son autorité sur toute la terre est mentionné ailleurs dans l'Ecriture
avec d'autres qualificatifs qui dépeignent son attitude et ses œuvres.
Le grec utilise le mot "antichristos". Mais la langue française ne reconnaît pas le mot "antichrist"
qui signifie "contre Christ", mais seulement le mot "antéchrist" qui signifie "avant Christ".
Comme l'Antichrist viendra avant le retour en gloire de Christ (mais après sa venue sur les nuées
pour l'enlèvement de l'Eglise), le terme Antéchrist n'est pas faux. Dans cette étude, nous
utiliserons cependant le terme Antichrist, plus proche de l'original.
Remarque
Le livre de l'Apocalypse montre que trois personnes interviendront pour diriger la terre à la fin
des temps. Ces personnes sont présentées sous une forme symbolique:
Séduction par des actes miraculeux de diverses natures (Ap 13:3, Ap 13:13-15; 2 Th 2:9; cf. Mc
13:22-23);
instauration d'un règne donnant l'impression d'apporter la paix et la sécurité (cf. 1 Th 5:3);
développement d'un système religieux universel par l'adoration de l'Antichrist lui-même (Ap
13:4, Ap 13:8, Ap 13:12; 2 Th 2:4);
établissement d'une dictature universelle (Ap 13:3b, Ap 13:7b-8, Ap 13:12, Ap 13:16-17) avec
extermination des opposants (Ap 13:15);
persécution envers les saints (Ap 13:7, Ap 13:15; Ap 20:4), c'est-à-dire envers ceux, Juifs et
non Juifs, qui déclarent leur foi en Dieu et en Jésus-Christ.
Durant ce règne, les jugements de Dieu s'abattront sur la terre à cause de l'apostasie
(abandon de la foi) générale (Apocalypse chapitres 6, 8, 9, 16).
2. La personnalité de l'Antichrist
L'Antichrist est
3. La manifestation de l'Antichrist
a. Satan (le dragon) donnera puissance et autorité à l'Antichrist (Ap 13:2; 2 Th 2:9;
cf. Mt 4:8-10).
b. L'Antichrist (la bête montant de la mer) prendra le pouvoir sur la terre (Ap 13:7).
c. Le faux-prophète (la bête montant de la terre) soutiendra l'Antichrist par ses miracles (Ap
13:12-13; 2 Th 2:9-10) et par ses pressions économiques (Ap 13:16-17).
Après avoir étendu progressivement son règne (première partie de la Tribulation, 3 ans et
demi), l'Antichrist exercera sa dictature mondiale pendant 42 mois, soit 3 ans et demi (Ap
13:5b; cf. Mt 24:22). Son règne se terminera par la venue de Jésus-Christ sur la terre (2 Th 2:8)
lors de la terrible bataille d'Harmaguédon (Ap 16:13-16; Ap 19:17-21), qui consommera la
défaite de l'Antichrist.
L'Antichrist et le faux-prophète seront alors jetés dans l'étang de feu (Ap 19:20); cette destinée
finale de l'Antichrist est aussi révélée par son nom "fils de perdition" (2 Th 2:3; sens: "celui
qui est voué à la perdition"). L'action de Satan sur la terre cessera aussi à ce moment-là (Ap
20:1-2), ceci pour une durée de mille ans.
Le règne terrestre de Christ dure 1000 ans (Ap 20:4-6), d'où son nom de Millénium.
Avant le début de ce règne, les croyants d'avant Jésus-Christ, les rachetés du temps de
l'Eglise ainsi que les saints de la grande tribulation ressuscitent (Ap 20:4, Ap 20:6; 1 Co
15:22-23).
La fin du règne est marquée par une dernière révolte de Satan qui, délié pour un peu de
temps, séduit les nations et les entraîne à sa suite à se rebeller contre Dieu (Ap 20:8-9).
Définitivement vaincu, Satan est à son tour jeté dans l'étang de feu et de soufre (Ap 20:10; 1
Co 15:24).
Tous ceux qui ne sont pas ressuscités avant le Millenium ressuscitent à la fin de celui-ci
pour comparaître devant le grand trône blanc du jugement dernier (Ap 20:11-15).
la justice est établie sur la terre (Es 11:3-5; Ps 85:14; Ap 19:11, Ap 19:15);
Israël est un témoignage pour les autres nations ( Za 8:13, Za 8:21-23; Ez 37:27-28; cf. Ro
11:12, Ro 11:15);
Malgré 1000 ans de bonheur, le cœur de l'homme ne sera pas changé. Même pendant le
Millenium il y aura encore des pécheurs: Esaïe 65:20 « Il n'y aura plus ni enfants ni vieillards
qui n'accomplissent leurs jours ; Car celui qui mourra à cent ans sera jeune, Et le pécheur âgé de cent
ans sera maudit ».
Satan sera alors délié (Ap 20:3b), pour qu'il puisse tenter l'ensemble de la
population terrestre, pour que les camps soient clairement tranchés. La révolte et sa
répression sont décrites en 2 versets, Ap 20:8-9 « Et il sortira pour séduire les nations qui sont
aux quatre coins de la terre, Gog et Magog, afin de les rassembler pour la guerre ; leur nombre est
comme le sable de la mer. Ils montèrent à la surface de la terre, et ils investirent le camp des saints et la
ville bien-aimée. Mais un feu descendit du ciel, et les dévora ».
Définitivement vaincu, Satan est à son tour jeté dans l'étang de feu et de soufre (Ap 20:10;
1 Co 15:24).
b) Le jugement dernier
Tous ceux qui ne sont pas ressuscités avant le Millénium ressuscitent après la dernière révolte
pour comparaître devant le grand trône blanc du jugement dernier (Ap 20:11-15).
Ce sont donc uniquement les impies qui paraîtront devant le Juge. C'est Daniel qui a le mieux
dépeint cette scène, Daniel 7:9-10 « Je regardai, pendant que l'on plaçait des trônes. Et l'ancien des
jours s'assit. Son vêtement était blanc comme la neige, et les cheveux de sa tête étaient comme de la laine
pure ; son trône était comme des flammes de feu, et les roues comme un feu ardent. Un fleuve de feu
coulait et sortait de devant lui. Mille milliers le servaient, et dix mille millions se tenaient en sa
présence. Les juges s'assirent, et les livres furent ouverts ».
Quels livres? Apo 20:12: « Et je vis les morts, les grands et les petits, qui se tenaient devant le trône.
Des livres furent ouverts. Et un autre livre fut ouvert, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent
jugés selon leurs œuvres, d'après ce qui était écrit dans ces livres ».
Le "Livre de Vie" est le registre de tous les sauvés: aucun des accusés n'y est mentionné. Ils
entendront tous la sentence qui les frappe: l'enfer, pour l'éternité. Si l'enfer est le même pour
tous, les souffrances subies seront plus ou moins grandes, selon la connaissance reçue et les
œuvres faites. (Lu 12:48)
Devant la majesté de Celui qui est assis sur le trône du Jugement, les cieux et la terre actuelle
seront anéantis par le feu. Les éléments physiques de la première Création disparaissent
(Hé 1:10-12; 2 Pi 3:7) ce qui laisse la place à une nouvelle Création de l'univers, Création qui
ne connaîtra jamais le mal et le péché.
Alors descendra, d'auprès de Dieu, la Nouvelle Jérusalem, la ville sainte que Dieu a créée pour
en faire la "capitale" de son règne, pour l'éternité. (Ap 21:2). Cette ville est décrite en détail dans
Ap 9:27. La description contient des données précises - dimensions données en "mesure
d'homme", vs 17. Soit un cube (ou pyramide?) d'environ 2'200 km de long, de large et de haut!
L'importance historique d'Israël est soulignée par les noms des 12 tribus écrits sur les portes et
celle de la Nouvelle Alliance par les noms des 12 apôtres sur les fondements.
Il n'y aura pas de temple dans la ville, et pas de soleil au-dessus, car c'est Dieu lui-même et
l'Agneau qui seront le Temple et elle sera éclairée par la gloire de Dieu (Ap 21:22-23).
Remarque : Très peu de choses sont dites sur ce que seront les "occupations" des sauvés pendant
l'éternité: cela dépasse sans aucun doute les capacités de notre cerveau actuel. Contentons-nous
pour le moment de savoir "qu'il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont
disparu." (A p 22:5)
Quant au bonheur promis, cela dépasse aussi tout ce que nous pouvons penser. Gloire à Dieu!
« Voici, je viens bientôt, et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon son œuvre. Je suis
l'alpha et l'oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin. Heureux ceux qui lavent leurs robes,
afin d'avoir droit à l'arbre de vie, et d'entrer par les portes dans la ville! » (Apo. 22:12-14)
Et tout à la fin, un dernier avertissement à ceux qui méprisent la Bible et veulent la modifier à
leur idée: « Je le déclare à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre: Si quelqu'un y ajoute
quelque chose, Dieu le frappera des fléaux décrits dans ce livre; et si quelqu'un retranche quelque chose des
paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part de l'arbre de la vie et de la ville sainte, décrits
dans ce livre ». (Apo. 22:18-19)