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Hamitou lyna 3AS1

LE CARNET DE
LANE
Mon cœur t’appartient, même dans une autre nation : mon
imagiNATION
Dans les livres que je lis, il y’a toujours le vrai grand amour, ça peut être un homme froid et distant
avec tout le monde mais doux avec elle, ou bien un immature avec les autres mais le contraire avec
elle.

La plupart des héroïnes dans ces livres là sont les filles qui n’ont pas beaucoup d’amis, la fille qui
parait simple et solitaire, mais est incroyable quand on commence à la connaitre, et bien sûr elle finit
par trouver l’homme qui lui faut, et d’après ma mère je suis cette fille :

Je n’ai pas d’amis du tout, j’ai de bonnes notes, ce qui me manque, bah cette âme sœur qu’on ne
retrouve que dans les livres, et je suis sûr que je ne le trouverais jamais, il n’y a presque aucune
chance que ça m’arrive à moi, aucune.

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Aujourd’hui c’est la rentrée, je passe en terminal, et je pourrais enfin quitter cette ville, et tous les
gens qui m’insupporte, bien sur mes parents vont me manquer mais bon, faut bien que je vole de
mes propres ailes un jour.

Actuellement je roule à vélo en route vers mon lycée, écouteurs aux oreilles et sac à dos sur le dos.
Soudain, un caillou atterrit avec force sur ma roue de devant et me fait dévier vers une ruelle plutôt
petite, quelqu’un me ramasse de terre et me plaque violemment contre le mur, en ouvrant les yeux,
un homme d’un certain âge, une cicatrice au-dessous de l’œil gauche, il a l’air terrifiant.

-Alors ma jolie, on traine seule de bon matin ? me dit-il d’une voix qui se fait menaçante.

-Lâchez moi s’il vous plait ….je peine à dire,

-qu’elle est mignonne celle-là !

Il commence à approcher son visage dangereusement et je crie :

-MAIS LÂCHEZ MOI !

D’un coup, plus rien.

Je ne sens plus ses mains sur mes épaules, et je tombe par terre, quand je le regarde, je le trouve
inconscient, et un jeune homme debout à côté avec un bâton en fer.

-vous allez bien ? me demanda-il

Je hoche la tête et murmure un faible merci, je me relève difficilement et essaie de mieux voir mon
sauveur, cheveux noir plutôt grand, il parait avoir mon âge ou peut être légèrement plus âgé, d’un an
pas plus

-merci, je répète

-Non ce n’est rien, heureusement que j’étais là, bon moi je dois y aller, tu es sûr que ça va ?

-oui.

Il me donne un dernier sourire et part. Ce sourire, ce visage, une personne qu’on n’a pas la chance de
voir tous les jours .Je reprends mon vélo direction le lycée, tout en souriant a sa pensée.

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-C’est la rentrée la plus horrible que je n’aie jamais eu ! Dis-je à ma mère


-tu dis ça chaque année Lane.

-non mais cette fois c’est vrai, je ne comprends pas maman, pourquoi ils ne m’aiment pas, je ne leur
ai jamais rien fait !

-ma chérie, commence ma mère, ne te préoccupe pas des autres, plus qu’une année et tout cela sera
fini ok ?

-ok.

Cette discussion on l’a depuis presque toujours , à chaque fois , les élèves de mon établissement se
moquent de moi ( tu as vu comment elle est habillée ? ), j’ai changé mon style et c’est devenue ( elle
ne sait que recopier celle-là ) .( on a une Hermione Granger dans la classe ) ai-je entendue un jour ,
j’ai participé moins en la classe , et mes notes ont chuté, à chaque fois aucun résultat a mes efforts ,
et j’ai arrêté d’essayer .

-LANE LES PATES BRULENT !

Oh non, j’éteins le feu et l’image de mon sauveur me revient en tête, j’espère le revoir un jour.

Après le dîner, je monte dans ma chambre et écris ma journée dans mon carnet, j’aime faire ça, je
n’ai pas d’amis, et ce carnet est mon seul et unique, pathétique Lane!

Je suis en classe, le prof me regarde, je tourne la tête, mes camarades aussi, j’ai quelque choses sur
le visage ?

-Lane regarde en bas, m’ordonne Brandon

Je m’exécute, et tombe dans un vide sans fin, jusqu’à … lui, il m’attrape, et me regarde, mon
sauveur !

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Qu’elle rêve étrange, je rêve de lui maintenant, oh mon dieu.

Je sors de la maison et prends mon vélo, en chemin quelqu’un m’appelle

-EH TOI !

Je me retourne et le vois, lui.

-salut, me dit-il, je t’accompagne, histoire que l’incident de la dernière fois ne se répète pas.

Je hoche la tête et continue mon chemin

- tu ne parles pas beaucoup toi, fait-il remarquer, moi c’est Max, comment tu t’appelles ?

-Lane, je réponds

Il passe le reste du trajet me posant des questions, je réponds toujours, avec un petit sourire, je
l’aime bien. Je ne peux m’empêcher de penser (tu es comme dans les livres)

-Merci.

Je le regarde sans comprendre

- je suis comme dans les livres.

-ah j’ai parlé trop fort, désolée.


-non c’est un compliment merci, ma sœur lit de la romance, je suppose que toi aussi, m’expliqua-il,
j’aimerais bien qu’on se revoit Lane, ça te dit ?

-oui bien sûr, je sors à 16h si tu veux.

-ça marche !

Il tourne les talons et part, je suis dans la cour, tout le monde me regarde surpris, ils m’avaient jamais
vue avec un garçon, je marche tout en souriant, super.

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Ça fais maintenant un mois qu’on se voit Max et moi, on est devenus super proche, il est juste
parfait, on dirait qu’il est irréel, j’en ai parlé à ma mère, et elle m’a répondu :

-Tu vois, tu es comme dans tes livres

Et pour une fois j’y crois

Maintenant on l’attend pour dîner, il est en retard de 15min, ce n’est pas grave il va venir.

30min …1h……………23h

-c’est bon Lane vas dormir il ne va pas venir.

- si, il va venir !

-Lane demain parle lui, mais s' il te pose un lapin comme ça, c’est juste qu’il ne tient pas assez a toi.

Je ne réponds pas et monte dans ma chambre, en rentrant, je le trouve assis sur mon lit.

-Qu’est-ce que tu fais la ?

-Pardon mon cœur, je ne pouvais vraiment pas venir, mon père était à l’hôpital, il a eu un accident.

-oh mon dieu je suis vraiment désolée ! Et il va bien ?

-oui merci, pardon je ne suis pas venu, mais je tenais à te voir.

- merci, dis-je

La porte s’ouvre et je vois ma mère dans l’encadrement.

-a qui tu parles ?

Je fronce les sourcilles et regarde à côté de moi

-pardon maman, il est venu, son père a eu un accident, c’est pour ça qu’il n’est pas venu.

Elle me regarde avec étonnement

-de qui tu parles ma puce ?

Quoi ?

-Bah max maman, regarde il est là à coté

-ma chérie il n’y a personne,


Je me retourne encore une fois, personne.

-Quoi, mais il était là à l’instant.

Je ne comprends pas, on se parlait la maintenant, je ne suis pas folle

Je m’avance vers ma mère

-mais maman il était-là, je te promets, il était la.

- calme-toi Lane, calme-toi.

Elle me fait descendre dans la cuisine où le thé se prépare sur le feu.

-maman, tu l’as vu ?

-Lane, ma puce, il n’y avait personne, tu es sûre que ça va ?

Je ne comprends plus rien, je panique et crie avec de grands gestes.

-MAIS IL ÉTAIT LA, JE L’AI VUE, JE L’AI VUE !

Je m’affole, et sans le faire exprès, je fais tomber la plante de ma mère sur le feu, et elle commence à
bruler, oh non non non non

Ma mère essaie d’ouvrir le robinet pour chercher de l’eau mais il y’a une coupure,

On a oublié de payer la facture, le feu se propage, mais mon seule soucis en ce moment est :

-MAIS IL ÉTAIT LA MANAN JE TE DIS, IL ÉTAIT LAAAA.

Je vois de la peur dans ses yeux, la maison est tout en feu, je n’arrive plus à respirer, le dernier son
que j’entends est la sirène des pompiers.

Je me réveille avec difficulté, je n’arrive pas à ouvrir les yeux à cause de la lumière blanche
aveuglante, un homme est entrain de parler, je ne capte que quelques débris de mots.

-Dangereuse …trop d’histoire ….psychiatrique

-pourquoi ?

C’est ma mère

-… votre fille …...schizophrénie

J’entends les pleures de ma mère, je ne comprends plus rien, quand elle me voit réveillée, je
retombe dans un trou noir.

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C’est très inconfortable, j’essaie de bouger mais je n’y arrive pas.

J’ouvre les yeux et je suis dans une chambre sans fenêtre, une porte en métal, quelqu’un rentre en
blouse blanche, un médecin.

-que ce qu’il se passe ? Je demande.

- Mademoiselle Gasly, je vais être direct avec vous, vous êtes dans un hôpital psychique, et vous
souffrez de schizophrénie.
Je ne réponds pas, je n'y comprends rien! il me détache, pose un plateau avec de la nourriture, avec
étonnement, je trouve mon carnet et un stylo à coté.

-c’est votre mère qui vous les à ramenés, je vous laisse.

Quand il part j’ouvre directement mon carnet et écris le peu de souvenirs que j’ai des derniers
évènements, tout d’un coup, max

-Max ?

Il est la devant moi, comment a-t-il pu entrer ?

-Lane, il répond d’une voix douce.

-il se passe quoi je ne comprends plus rien, ils disent que je suis malade, que j’imagine des choses, dis
moi que ce n’est pas vrai !

-mon cœur …

-tu viens d’où toi ? je demande sans réfléchir

-je crois que tu le sais.

Je n’y crois pas, ce n’est pas vrai, j’ai enfin trouvé mon âme sœur et il est…. oh mon dieu

-non ce n’est pas vrai tu mens !

Il ne répond pas , je commence à pleurer, non ce n’est pas réel, il est réel, ce n’est pas possible.

Je recommence à écrire sur mon carnet mes derniers mots :

Je n’en peux plus , quand je repense au passé je les vois , les élèves du lycée , ce jour-là quand je suis
arrivée avec max , ce n’était pas de la surprise dans leurs regards, mais de la moquerie , et en y
repensant , personne ne m’a jamais vue avec lui , il sort de mon imagination , ces livres que j’ai passé
mon temps à avaler ont finis par me rendre malade , mais c’est trop tard, je ne peux plus vivre
comme ça.

J’ai enfin trouvé l’amour et ce n’est que le fruit de mon imagination, je ne peux plus vivre comme ça,
je le regarde une dernière fois et lui murmure un à dieu.

A l’ instant où je vais arrêter d’écrire, je vais prendre ce stylo et la fin aura lieu

Fin.

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Je ferme ce carnet et fixe le vide, oh mon dieu, Le carnet de Lane trouver dans la cave de ma grand-
mère, jamais je n’aurais crue y lire un truc pareil, je me sens marquer à vie là, après ça, d’après ma
grand-mère, elle s’est planter le stylo dans son cœur, wow

-mademoiselle Gasly ? Posez le carnet de votre grand-mère et suivez la cour, M’interpelle la prof,

-c’est celui de sa sœur actuellement.

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