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DE L’OUEST
Réflexions
On accuse souvent cette démarche d’être new âge, sans trop définir en quoi cela consiste.
En réalité, apprendre à être positif n’a rien de new âge.
On retrouve cette idée dans toutes les traditions multimillénaires. Ce débat est finalement
assez ridicule. C’est comme si dans le domaine de la musculation on débattait pour
savoir s’il faut lever des poids ou non. Certains diraient : « mais quand même, c’est
dangereux, en levant des poids, on peut se blesser ».
Dans tous les domaines, certaines personnes se font du mal en pratiquant de travers. Ce
n’est pas pour autant qu’il ne faut rien faire.
Le problème est que de nombreuses personnes parlent sans connaître leur sujet. Elles ont
lu quelques livres et se mettent à conseiller les gens. Une fois qu’une personne a dit une
idiotie, de nombreuses personnes vont la reprendre…
Il faut donc une bonne dose de positivité pour bien vivre ce phénomène. Le problème n’a
rien de personnel. C’est juste lié à la nature humaine. Nous découvrons d’une manière
parfois violente ce que Freud qualifiait d’inquiétante étrangeté. Si vous débutez, ne soyez
pas apeuré.
Cela ne vous arrivera pas du jour au lendemain. Et avec les conseils que je vais vous
donner dans ce cours, vous pourrez minimiser la difficulté de la découverte de soi. Si
vous voulez vraiment explorer l’univers spirituel, il faut passer par cette découverte de
soi. Avec les bonnes indications, il n’y a pas de quoi en faire un drame. Et cela vaut
vraiment la peine de passer par là, parce qu’ensuite votre vie sera plus agréable et plus
paisible.
Est-ce qu’en étant trop positifs, nous ne vivons plus nos émotions ?
Non. C’est exactement le contraire. Une personne avec un fonctionnement standard ne
veut surtout pas voir ses émotions.
Lorsqu’elle ressent une émotion négative, son premier réflexe est de trouver un coupable
extérieur. Elle ne veut pas être responsable de ses émotions. Et elle cherche à les refouler
au plus vite pour les oublier. En étant positif, il est au contraire possible d’accueillir nos
émotions les plus sombres.
Nous les voyons naître, vivre et mourir sans détourner notre conscience, sans peur, sans
dégoût. Et ainsi, nous les vivons vraiment. Les personnes qui pensent que la positivité
empêche de vivre nos émotions négatives ne se sont jamais intéressées à leur vie
intérieure.
Elles s’identifient à leurs émotions et elles imaginent que si nos émotions sont négatives,
il faut forcément être négatif. Elles pensent donc qu’être positif signifie qu’il ne faut plus
jamais vivre d’émotions négatives. Si au lieu de croire que nous sommes nos émotions,
nous comprenons que nous sommes l’observateur de nos émotions, il est tout à fait
possible d’être positif devant nos émotions les plus négatives. C’est cela qui permet de
pratiquer le fameux précepte inscrit à l’entrée du temple d’Apollon : « connais-toi
toi-même ».
De la même manière, il existe quelques mises en garde pour apprendre à être positif sans
se faire mal. Il faut faire attention au syndrome du chevalier blanc. Déjà, vous êtes
humain et vous resterez humain.
Et lorsque je parle de rater, je ne parle pas d’éprouver des émotions négatives. Cela est
normal. En réalité, nous ratons lorsque nous nous identifions à nos émotions. Ne vous
racontez pas la positivité. Vivez là.
Bien des problèmes viennent de là. Certaines personnes se racontent qu’elles sont
positives alors qu’elles ne le sont pas. Et elles se déconnectent de la réalité. Être positif
ne signifie pas qu’il faut se mentir. La vie est faite de hauts et de bas. Ne vous racontez
pas d’histoires. Vous êtes comme vous êtes. Et finalement, être plus positif ne vous
changera pas. Cela changera votre manière d’agir, mais profondément, vous resterez
identique.
La seule différence est que vous serez à l’aise avec vous-même. Il est également
important de comprendre que le domaine de l’intériorité se trouve uniquement à
l’intérieur. La positivité ne se montre pas forcément. Être positif ne doit pas vous
empêcher de vous affirmer.
Vous pouvez même jouer l’énervement si c’est la seule manière de vous faire écouter par
votre interlocuteur. Il faut aussi comprendre qu’être positif ne signifie pas qu’il faut fuir
le négatif. Il faut au contraire s’y préparer. Par exemple, méditer sur l’idée de sa propre
mort avec un regard positif est une pratique très libératrice.
Finalement, tout ce débat autour de la positivité est entretenu par des personnes qui ont
échoué. Elles ont essayé d’être positives. Comme elles s’identifient à leurs émotions et
leurs pensées, elles n’ont probablement pas compris ce que cela signifie.
Et comme elles n’arrivent pas à atteindre leur but, plutôt que de reconnaître leur
incompétence, elles ont décidé qu’il est impossible d’apprendre à être positif. Dans le
milieu spirituel, beaucoup de personnes se racontent des histoires. Pour de mauvaises
raisons, elles se disent qu’elles sont expérimentées. La raison la plus classique est le
temps.
Parce qu’elles sont là depuis des années, elles pensent que cela prouve leur expérience.
Mais cela ne prouve rien. On peut passer des années à s’intéresser au sport sans jamais
améliorer sa condition physique. Ne Vous racontez pas d’histoires et fixez-vous des
résultats objectivables. Si vous vivez dans la négativité, c’est que vous êtes débutant,
quelle que soit l’histoire que vous vous racontez. Ce n’est pas grave d’être débutant.
C’est en sachant se situer que l’on peut évoluer. Si lorsque vous tombez, vous vous
racontez que tout va bien, vous n’allez jamais vous relever et vous allez passer votre vie
à ramper. Se raconter des histoires ne nous protège pas. Cela nous maintient dans
l’échec.
La positivité fonctionne vraiment comme un muscle. Plus on l’entraîne et plus elle est
forte. Cela ne viendra pas du jour au lendemain. Ce phénomène peut s’expliquer par la
plasticité cérébrale. Notre cerveau est fainéant et plus nous répétons un fonctionnement,
plus il va créer des connexions pour le réaliser sans effort.
C’est donc normal, lorsque la négativité est notre réponse habituelle aux événements, de
réagir négativement au quart de tour. Mais par l’entraînement, il est possible de
développer l’effet inverse, ce qui permet de réagir positivement de plus en plus
naturellement.
1. Traitement à distance
La pratique de la guérison énergétique pose des problèmes d’ordre juridique et d’ordre éthique.
Dans ce cas, vous n’avez pas le droit de vous substituer à un médecin, ni d’établir un diagnostic
(à moins que vous soyez médecin), ni de promettre la guérison.
Selon les études scientifiques qui ont été faites sur le sujet, la guérison énergétique est efficace
pour tous les problèmes psychiques bénins, stress, insomnies, dépressions légères… Elle est
également efficace dans la gestion de la douleur. Pour tout le reste, aucun effet significatif n’a
été démontré. Dans certains cas particuliers, il est toujours possible qu’une guérison se
manifeste. Mais restez rationnel et humble dans votre pratique de la guérison. Je ne comprends
pas cette guerre entre la médecine moderne et les techniques ancestrales.
Cela est vraiment immature. Plutôt que de les opposer, nous devrions mettre tous les moyens
disponibles de notre côté pour assurer notre santé.
La pratique à distance pose également un autre problème, celui de l’autorisation. Dans certaines
traditions, on enseigne qu’il n’est pas éthique de donner des traitements à distance sans
autorisation.
J’ai un avis un petit peu différent sur ce sujet. Effectivement, chacun est libre de faire ce qu’il
veut. Nous ne devrions pas nous impliquer dans la guérison d’autrui sans son autorisation. Mais
rien ne nous empêche de souhaiter le meilleur à une personne que nous aimons.
Si, par exemple, une personne proche est réfractaire aux pratiques énergétiques, vous pouvez
tout à fait utiliser cette technique pour souhaiter sa guérison dans les meilleures conditions
possibles.
Si vous n’avez aucune intention de contrôle, vous faites bien ce que vous voulez. Au-delà de
cette situation, chaque fois que vous essayez d’outrepasser le libre arbitre d’autrui dans vos
pratiques magiques, vous risquez de vous agiter l’esprit inutilement. À vrai dire, même si
Vous avez l’autorisation de la personne, si vous cherchez à trop en faire, en étant dans le
contrôle, vous risquez également d’engendrer de l’agitation. C’est pour cela que je pense que
l’autorisation est un faux problème.
Lors de pratiques énergétiques pour autrui, de nombreuses personnes ont également peur de
perdre leur énergie. Plus vous êtes passif et seulement observateur lors de votre canalisation
d’énergie, moins cela risque de vous arriver.
Au contraire, en canalisant de l’énergie pour autrui, vous recevez également de l’énergie pour
vous-même.
Normalement, après une telle pratique, vous devriez vous sentir rechargé. Si au contraire, vous
vous sentez vidé, soit votre système énergétique n’est pas assez développé et vous devriez
pratiquer plus sur vous-même avant de donner aux autres, soit vous contrôlez trop l’énergie,
soit vous avez peur.
Le monde spirituel ne fonctionne pas de manière mathématique. Lorsque nous donnons dans le
monde spirituel, ce que nous donnons ne se soustrait pas, mais se multiplie.
Par exemple, quand je donne de la joie, je ne perds pas ma propre joie. Au contraire, je me sens
encore plus joyeux. La loi du triple retour populaire chez certains Mages est d’ailleurs une
illustration de ce phénomène.
PRATIQUE
Vous pouvez également utiliser cette pratique pour bénir votre lieu de travail. Vous n’êtes pas
Obligé d’être présent dans le lieu que vous bénissez. Cette pratique fonctionne également à
distance.
PRATIQUE
- Il est possible que vous voyiez l’extérieur de l’endroit que vous avez choisi.
- Si vous avez des facilités pour la visualisation, vous pouvez imaginer une
lumière qui s’installe et qui imprègne le lieu.