Le texte traite de l’émergence du béton moderne entre
1820 et 1880, soulignant la négligence de l’architecture des cimetières dans les récits historiques de cette période. Malgré un manque d’adoption rapide des principes architecturaux modernes, certains ingénieurs ont été convaincus des avantages des nouvelles techniques industrielles. Les liants hydrauliques, tels que la chaux hydraulique et les ciments naturels à prise rapide, découverts à la fin du XVIIIe siècle, ont progressivement remplacé les matériaux traditionnels. L’utilisation de moules pour couler le béton, préconisée dès 1817, conduit à une nouvelle approche architecturale basée sur le coffrage. Après environ un demi-siècle d’expérimentation, les bétons de ciment ont été surpassés par le béton armé, composé de ciments artificiels à prise lente cuits à haute température., un béton innovant composé de chaux en poudre, de cendre de charbon et de gravier, qu’il a utilisé pour des bâtiments tels que l’école de Gaillac et le pont de Grésol. Bien que ses réalisations aient été saluées par Louis Vicat, ses méthodes ont été critiquées par son frère Auguste. Malgré une médaille de la Société d’Encouragement pour l’Industrie Nationale et l’encouragement de Vicat, Lebrun n’a reçu aucune commande significative en raison des critiques sur la qualité de ses mélanges. Ses constructions, trop éloignées des doctrines actuelles, ont eu un impact limité sur le domaine de la construction. François- Martin Lebrun, architecte à Montauban, a développé le "mortier hydro plastique" RESUME SAILLANT : Le texte explore l’utilisation novatrice du béton projeté par François Coignet au XIXe siècle. Coignet, de Lyon, a breveté une méthode en 1855 impliquant une compression de mortier de chaux avec un minimum d’eau et a ajouté du ciment Portland pour un réglage plus rapide. Malgré des constructions notables comme l’église Sainte-Marguerite, son intérêt pour les méthodes d’édition a limité l’impact. Le texte mentionne également le succès des pierres artificielles utilisant du ciment à prise rapide dans diverses applications architecturales. Cette période marque une transition vers le béton armé, poussée par l’émergence du ciment Portland et des pionniers comme Joseph Monier et François Hennebique, menant à l’architecture moderne au début du XXe siècle.