Vous êtes sur la page 1sur 13

Page

18
4-a)Vidéos d’applications de nos expériences

Toutes les expériences précédentes étant concluantes pour prévoir la

trajectoire d’une balle, nous allons maintenant faire une application plus

concrète de notre sujet. Nous avons réalisé des vidéos permettant de valider

notre travail. Cependant, nous nous excusons de la qualité des images de la

vidéo car nous ne disposions pas d’une caméra très performante.

La première image représente le moment de point d’impact entre la

raquette et la balle. Avec la seule utilisation de cette vidéo et à la mesure de

nos trois paramètres nous allons pouvoir définir si la balle est à l’intérieur du

terrain ou non.

Valeurs
exprimées en
mètres.
=A

=B

Ci-dessus une capture d’écran du logiciel avimeca. L’étalonnage a été

fait au préalable à partir de la taille du sujet, 1m61. L’instant t=0 équivaut au

Page
19
moment où la balle est frappée. L’origine du graphique correspond au sol, au

niveau du pied du joueur. Le sujet est placé sur la ligne de fond de court.

Grâce à la première mesure nous pouvons déterminer la valeur h. Les mesures

déterminent l’emplacement de la balle à un intervalle de quelques millièmes

de seconde. La balle a été frappée à environ 69cm du sol. A l’aide de

l’horizontale jaune rajoutée sur le graphique nous allons pouvoir déterminer

l’angle de frappe, soit α=38°.

Pour calculer la vitesse nous nous servirons tout d’abord de cette formule √ ¿ ¿

pour calculer la distance entre deux points. Ensuite nous appliquerons la


d
formule v= .
t

√ ( 1 ,39−0,688 ) +1 , 01 ≈ 1 , 23
2 2

1 ,23
Les 2 points sont situés à 1,23m l’un de l’autre. Soit × 3600≈ 53 , 4 . Il est
0,083

nécessaire de multiplier par 3600 pour convertir le résultat en Km/h. La balle

est alors à 53,4km/h

 Insertion des valeurs dans le logiciel géogébra :

Grâce à la modélisation de la trajectoire, nous pouvons constater que la

balle atterrira dans le terrain. Excel nous confirme la portance à 23.1 m, le

terrain ayant une distance de 23.77m, cela coïncide.

Page
20
 Vérification :

Sur la fin de la vidéo nous remarquons que la balle tombe dans le terrain à

proximité de la ligne de fond de court mais quelques peu avant. Nos calculs

étaient justes.

 Réalisation d’une seconde vidéo :

Valeurs exprimées en
mètres

Nous utilisons le même processus que pour la vidéo précédente, mais

un léger détail diffère néanmoins : le joueur se trouve au niveau de la ligne de

Page
21
service, soit à 6,4m devant le filet. La hauteur h correspond à 75cm. L’angle α

correspond à 29°. Pour calculer la vitesse, les formules précédentes


0 , 96
s’imposent, soit : √ ( 1 ,23−0,748 ) +0,829 ≈ 0 , 96 et
2 2
0,083
× 3600≈ 41 ,6 . La balle

est alors à 41,6 km/h

 Insertion des paramètres dans géogébra :

Le logiciel nous

précise que la

balle sera à

l’intérieur du

terrain. Excel

nous confirme

une portance de 13,1m.

 Vérification :

En effet, grâce à la fin de la vidéo

nous constatons que la balle est dans

le terrain au niveau de la ligne de

service. Cette ligne est à une

distance de 12,8 m de l’autre ligne

de service. Cela valide nos calculs

précédents.

Tous les résultats trouvés précédemment ne peuvent réellement correspondre

avec la réalité par soucis de précision. Néanmoins les valeurs calculées et les valeurs

Page
22
mesurées sont extrêmement proches, ce qui permet de valider toutes les expériences

que nous avons réalisées durant notre dossier.

Le processus réalisé précédemment peut être l’équivalent d’un arbitrage

vidéo.

4-b) Une autre façon de visualiser la trajectoire

Voici un autre système

d’arbitrage vidéo existant

déjà mais évidemment

beaucoup plus efficace. Il est

surnommé le Hawk-eye.

Le Hawk-Eye est cette révolution qui nous permet aujourd’hui de savoir où

tombe exactement la balle. Il apparaît pour la première fois en 2006 pour le

tennis, c’est en quelque sorte un super arbitre infaillible. Il est créé par le

scientifique Hawkins spécialiste de l’intelligence virtuel. Il fonctionne à l’aide

de dix caméras
(Modélisation réparties
en 3D de tel sorte
par le Hawk-eye qu’elles sont 5 de chaque côté et chacune
de la
fin d’une elles
d’entre trajectoire
sont d’une
reliéesballe
à undeordinateur
tennis) afin qu’elles puissent sous des angles

différents retracer la trajectoire de la balle puis, grâce à l’aide des ordinateurs,

modéliser en 3 dimensions par des images de synthèse sa trajectoire.

Page
23
Page
24
5) La trajectoire des balles à effet

Au tennis, différents effets font varier la trajectoire d’une balle. Ceux-ci

se nomment « le lift » et « le coupé ». Un effet lifté est la conséquence d’un

coup brossé de bas en haut pour ainsi faire tourner la balle dans son sens de

déplacement. A l’inverse, quand un joueur frappe une balle de haut en bas

pour la faire tourner dans le sens inverse de son déplacement il en résulte un

coup coupé.

D’après la loi de Bernoulli, plus la vitesse d’un fluide (ici l’air)

augmente, plus la pression diminue. Nous pouvons modéliser cette loi par

l’expérience suivante :

Si la personne souffle entre ces deux feuilles, celles-ci se

rapprocheront entres elles. L’accélération de l’air dût au souffle

entrainera une dépressurisation* à l’intérieur des feuilles. La

pression à l’extérieur des feuilles sera donc supérieure à celle de

l’intérieur.

La rotation de la balle va entraîner l’air qui se trouve à sa surface. Par

conséquent, la vitesse de l’air à proximité de la balle sera supérieure à celle des

conditions initiales. L’air, se retrouvera soit ajouter au-dessus de la balle soit

retrancher au-dessous en fonction de l’effet choisi par le joueur. Cela créera un

effet de portance, c’est la force Magnus. Force découverte par un physicien

allemand au XIXème siècle.

Ainsi, la rotation de la balle entraîne une dérivation de celle-ci par

l’application de l’effet Magnus.

Page
25
Impression de vent

DEPRESSURISATION

Effet coupé FM

Déplacement de la balle

Effet lifté

FM

DEPRESSURISATION

Ces schémas permettent de comprendre pourquoi une balle coupée

« monte » plus haut, plus vite mais en revanche met beaucoup de temps à

« descendre ».

En revanche, une balle liftée à une ascension lente mais une descente

extrêmement rapide. C’est pourquoi, ce coup est préféré par les joueurs pour

dégager une balle en fond de court car il permet, si l’effet est réussi, de

s’assurer que la balle sera dans le terrain.

Page
26
(Représentation graphique de la trajectoire d’une balle liftée)

Conclusion de nos TPE

Pour conclure, avec l’aide d’outils comme l’informatique et des matières

comme les mathématiques ou la physique, il nous a été possible de définir la

trajectoire d’une balle de tennis avec des contraintes données. Cependant la

trajectoire dépend également de la liberté du joueur à choisir sa raquette. Ainsi grâce

à nos TPE, en plus de connaître la trajectoire de la balle nous pouvons grâce à la

portée connaître la distance joueur/impact de la balle. Nous pourrions imaginer créer

un modèle prédictif plus complet ; c'est-à-dire de la frappe jusqu’à l’endroit même de

l’impact si nous pouvions déterminer le plan latéral.

Page
27
Lexique

Tennis : Sport pratiqué par deux ou quatre joueurs munis d'une raquette qui s
ert à renvoyer la balle par-dessus un filet et dans les limites du terrain de jeu

Trajectoire : Courbe écrite par un objet en mouvement

Portée : Distance à laquelle peut être lancé quelque chose

Intégrale : Fonction qui admet pour dérivée une fonction donnée

Pesanteur : Force qui entraîne les corps vers le centre de la Terre.

Dépressurisation : Baisse de la pression

Page
28
Bibliographie

Livre

 Desit-Ricard Isabelle, les balles à effets, Tangente, juin 2004, numéro 19 p

74-79 (consulté le 16 octobre)

 Rousselet Michel, Les paraboles des courbes Olympiques ? Tangente,


juin 2004, numéro 19, p 96-100.

 Zananiri Chérif, les raquettes de tennis. Tangente, juin 2004, numéro 19,
page 84-88.

Manuel scolaire

 Parisi Jean-Marie, Physique terminal S, édition Belin, 04/06/2002.

Site internet

 Fédération Française de Tennis, le tennis un sport réservé à tous


fft.fr/ (consulté le 20 novembre)

 Gastebois Gilbert : L’effet Magnus*1.Principe


gilbert.gastebois.pagesperso-orange.fr/java/magnus/mvt.htm (consulté
le lundi 18 septembre 2012).

 L’internaute, définition et synonymes


www.linternaute.com<Dictionnaire (consulté le jeudi 3 janvier)

 Scio, Mécanique des fluides : une petite expérience.


www.e-scio.net/mecaflu/bernoulli.php3 , (consulté le mardi 16 octobre)

Page
29
Page
30

Vous aimerez peut-être aussi