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Rendu
CAO 2
Modélisation d’une fusée
Altitude z [m]
projet de l’année dernière. Suite à un 350
problème électronique à quelques heures du
lancement, le vol avait été annulé. 300
Portée x [m]
0
0 50 100 150 200 250 300 350 400
Cette année le projet a aussi pour but, de définir deux nouveaux records :
- Un d’altitude en culminant à 340m
- Un de vitesse en atteignant 105m/s en phase propulsée
Un record non officiel sera aussi de la
plus grade accélération pour une
minifusée : nous atteindrons 22G au
décollage.
Pour arriver à ces vitesses, nous
avons principalement travaillé sur la
réduction de Poids. Une dérogation
au sein de l’association a été
demandée avec pour documents à
l’appui la CAO et la simulation
d’efforts sur la structure.
Squelette du contrôle
système d’aileron
Mécanique et
assemblage
Étage supérieur
de la fusée
Nous avions quatre principales interfaces expliquées ci-dessous (et qui sont identifiées dans
sur le schéma précédent) :
Les interfaces 1/2, 3/2(a), 3/2(c), 3/2(g) et 3/2(e) concernent la prise en compte de la
dimension du rayon intérieur du tube car tous les éléments qui y sont reliés doivent
posséder un rayon égal à 31,5 mm.
Ensuite, les interfaces 3/2(b), 3/2(c) et 3/2(f) considèrent le fait que les trois plaques
doivent être modélisées avec un renforcement de 4mm tous les 120° afin que la
connexion entre ces bagues soit optimale.
Enfin, l’interface 1/3 est essentielle puisque les dimensions et géométries des deux «
Tiges en U » doivent être prises compte pour réaliser la bague parachute.
Nous avons, afin de simplifier la lecture des schémas, préféré insérer trois schémas de plus
qui précisent quelle(s) pièce(s) est/sont réliée(s) avec quelle(s) autres(s) pour un même
concepteur.
La coiffe
La bague supérieure
Les deux batteries
La bague inférieure
Coiffe
Les tiges en U
56 mm
30 mm 15 mm
150 mm
10 mm
8 mm
La coiffe: nos deux idées :
2 M3
𝑒=𝑘 Avec e=6.36 mm
√3
Ø 5.5 mm
Passage de la barre
métallique
La bague parachute
La bague servomoteur haut
La bague servomoteur bas
Le guide de propulsion
Le cariacou
Le guide de propulsion :
On a établi dans la présentation du projet que l’interface des bagues aura un diamètre de
63mm.
J’ai tout d’abord créé une esquisse concentrique,
puis une poche. J’ai choisi arbitrairement
l’épaisseur extérieure, qui est de 3mm, et
l’épaisseur intérieure, qui est de 2mm. Ce choix suit
l’idée que le guide de propulsion subira plus
d’effort sur l’extérieur, d’où une épaisseur plus
grande sur l’extérieure. Puis j’ai fait une répétition
circulaire, paramètre couronne entière et instances
de 10. Ce choix sera validé après la simulation sur
l’ordinateur.
De plus, pour pouvoir fixer le guide de propulsion, j’ai créé « un mur » pour fixer le guide de
propulsion et aussi pour solidifier la pièce. Pour cela, j’ai effectué l’esquisse sur l’angle 60°,
puis par symétrie j’ai completé le « mur ».
Le cariacou :
Pour concevoir le cariacou, nous n’avions de plan car c’est le CNES qui fournit le cariacou lors
de la lancer du la fusée, donc pour cela j’ai pris le plan du cariacou sur le site de CNES.
La bague parachute :
Finalement, cette pièce sert à fixer le
parachute et la contenir, notamment
grâce aux rainures pour le montage de
la plaque qui va contenir le parachute.
De plus les poches aux milieux et à
l’extérieures vont servir à fixer le
parachute.
Description du travail de Giovanni SALVIA Mécanique et assemblage :
V1 vs V2
Dans ce système, une pièce est particulièrement intéressante à modéliser : la pièce liant les
palonniers supérieurs et inférieurs. En j’ai dû créer une pièce qui suive une spline qui n’est
pas dans un seul plan.
J’ai donc commencé par faire une spline qui relie, dans chaque plan, les deux pièces.
Figure 5. Spline dans le premier plan Figure 5. Spline dans le deuxième plan Figure 5. les deux splines dans les
deux plans
Dans l’atelier « Generative shape design » j’ai utilisé l’outil Combinaison pour créer, à partir
des deux splines, une nouvelle qui se déplace dans un espace 3D.
Il m’a ensuite suffi d’e faire parcourir un profil selon cette spline 3D pour obtenir ma pièce
(Fonction « Nervure »)
On y creuse ensuite les deux gorges en utilisant la fonction poche. Il suffira finalement de faire
les deux trous de fixation pour les vis. Un chanfrein et le plan en bout de vis sont ajoutés à la
fin.
Aileron mobile supérieur :
Nous avons choisi le bois contre l’aluminium car moins cher et moins flexible que l’aluminium
(si on prend une épaisseur deux fois plus grande)
Nous commençons la pièce par une extrusion, puis nous faisons une rainure (plus esthétique
que pratique). On finit par percer les trous de montage.
Fixation inter-bagues :
Cette tige en aluminium usinée à la cnc, permet de monter les bagues constituant la partie
mécanique basse de la fusée.
La première étape est une simple extrusion rectangulaire. Le projet étant en constante
évolution, je voulais que la pièce puisse s’adapter rapidement et facilement aux dispositions
des bagues dans l’assemblage. J’ai donc assemblé la importé la pièce dans l’assemblage et ai
utilisé la commande de projection d’éléments 3D pour chaque trous des bagues. J’ai donc eu
4 surfaces externes liées à l’assemblage. A chaque fous qu’on veut changer la disposition des
bagues, il suffit de les manipuler dans l’assemblage et la pièce se modifie sans même avoir
besoin de faire une mise à jour d’assemblage.
Pour réduire la masse totale, j’ai ensuite fait une poche là où c’était possible.
Vis Misumi :
Afin de réduire la trainée de la fusée, nous avons contacté une société
qui produit des vis à tête extraplates (1,2mm d’épaisseur). La société
(MISUMI) a mis a disposition les fichiers DXF de ses vis. Nous avons donc
pu faire une modélisation avec des cotes exactes.
La base de la vis est une simple révolution. La partie intéressante est la
tête de la vis :
Etant peu épaisse, le constructeur n’a pas pu mettre d’emprunte type
cruciforme. On a donc une forme assez intéressante appelée « Trox Figure 6. Vis MISUMUI M3x6mm
scew » qui permet d’avoir un très bon grip même avec une faible Rendu SolidWorks
profondeur. Ici par exemple la profondeur est de 1mm.
Pour faire le profil Torx screw sur CATIA, j’ai divisé la vis en 4 parties. Puis j’ai dessiné 4 cercles
tangents avec un diamètre qui alternait entre 0.28mm et 0.493mm. Le centre de chaque cercle
était à 30° du premier. Il suffisait ensuite d’effacer les parties des cercles inutilisées et de
compléter le reste de l’esquisse ne faisant des symétries.
Figure 9. Arbre de l’assemblage principal Figure 9. Dossier du projet, sui la logique des sous-assemblages
L’assemblage est relativement simple mais très répétitif. La grande partie des contraintes sont
des contraintes de coaxialité. Soit entre le tube et les bagues. Soit entre les vis de fixation et
les objets. Les autres contraintes sont des contraintes de contact, comme par exemple le
servomoteur et sa bague de support.
Problèmes rencontrés :
Notre projet était en constante évolution. Par exemple, on a découvert lors de l’assemblage
que plusieurs pièces n’étaient pas compatibles avec leur environnement, ou impossibles à
monter.
D’autres nombreux changements venaient du fait que nous travaillons avec l’association
Aeroipsa qui a changé le cahier des charges, nous faisant évoluer nos pièces régulièrement.
Nous étions aussi limités par le temps, car avec 15h de séance, nous pensions ne pas pouvoir
finir notre projet.
Conclusion :
Notre objectif est atteint, c’est-à-dire on a réussi à modéliser la partie structurelle de la fusée
sur logiciel de CAO. Nous avons aussi eu le temps d’ajouter et modifier certaines pièces pour
rendre le CATIA encore plus précis qu’initialement prévu : Nous avons ajouté des vis
modélisées rigoureusement selon les plans fournis par le constructeur et avons pris le temps
d’ajouter des fonctions purement esthétique comme les rainures sur les ailerons qui
représentent le profilage fait à la main.
Nous avons appris plusieurs fonctions sur CATIA :
Répétition circulaire
Contrainte de tangente sur des splines
Taraudage
Spline en 3D