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2015-2016

Chapitre II : Schémas de câblage de quelques appareils


d’éclairage
I- Interrupteur simple allumage
Nous disposons d'une seule commande par interrupteur de type simple allumage et comportant 2 fils :
- La phase (ici en rouge) qui n'est autre que l'arrivé d'alimentation.
- Le retour de lampe (ici en marron) servant à acheminer le courant électrique jusqu'à la lampe lorsque le
contact de l'interrupteur est fermé. Le courant électrique repart de la lampe vers le tableau par le neutre (bleu).

Figure 1 : Schéma du montage simple allumage

II- Interrupteur double allumage


Le double allumage fonctionne selon le même principe que le simple allumage, mais il permet de commander
deux points lumineux à partir d'un interrupteur double. Le schéma qui suit reprend le principe
de deux simples allumages. A noter qu'il est néanmoins possible de les raccorder indépendamment en va et
vient.

double allumage :

Figure 2 : Figure du double allumage Figure 3 : Schéma développé du double allumage

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III- Allumage par va et vient


Le va et vient permet la commande d'un même éclairage depuis deux interrupteurs différents. Les
interrupteurs sont reliés entre eux par deux fils appelés "les navettes", représentées en violet sur les
schémas qui suivent. Le courant électrique chemine par l'une ou l'autre des navettes selon la position
des interrupteurs, pour parvenir jusqu'aux lampes.

Figure 4 : Schéma de câblages des interrupteurs va et vient

VI- Allumage par Bouton poussoir (associé à un télé-rupteur ou une


minuterie)
Le principal atout du télé-rupteur est qu'il permet l'implantation de nombreux points de commandes (boutons
poussoirs), contrairement aux interrupteurs classiques de type simple allumage ou va-et-vient limitant
respectivement à un ou à deux le nombre de points de commandes (interrupteurs).

IV-1- Principe de fonctionnement du télé-rupteur


Un télé-rupteur est un relais "mémorisant" sa position (contact ouvert ou fermé). La bobine du relais est
alimentée par le biais des boutons poussoir (BP). Chaque fois que la bobine est alimentée (impulsion sur un
bouton poussoir), elle change l'état de son contact qui à son tour permettra l'alimentation des appareils
d'éclairage.
Impulsion sur l'un des BP : Le contact du télé-rupteur se ferme, les lampes s'allument Nouvelle
impulsion sur l'un des BP : Le contact du télé-rupteur s'ouvre, les lampes s'éteignent
Nouvelle impulsion sur l'un des BP : Le contact se ferme à nouveau, les lampes s'allument Tous les boutons
poussoirs remplissent la même fonction. Il est donc possible d'éteindre et allumer depuis n'importe quel BP du
circuit. Ainsi par exemple dans une circulation nous pourrons placer un bouton poussoir par lieux d'accès. Un
même télé-rupteur ne peut être employé pour plusieurs allumages différents. Il vous faudra autant de télé-
rupteurs que de circuits d'éclairage à alimenter (éclairage extérieur, circulation, etc.).

IV-2- Raccordement d’un télé-rupteur


La bobine est matérialisée par les bornes aux repères A1 et A2 du télé-rupteur, comme sur la grande
majorité des relais électromécaniques comme les contacteurs. Les boutons poussoirs sont d'une part
reliés à la phase, puis en sortie à la borne A1 du télé-rupteur, de sorte à ce que chaque pression sur
l'un des BP conduira le courant électrique jusqu'à la bobine. La borne A2 est reliée au neutre refermant
ainsi le circuit de commande (bobine). Le circuit puissance (les lampes) chemine depuis la phase en

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sortie du disjoncteur vers le contact du télé-rupteur. La sortie de celui-ci regagne les lampes, elles-
mêmes reliées au neutre.

Figure 5 : Schéma de câblage des boutons poussoirs associés à un télé-rupteur

NB : Lorsqu’on veut que le circuit d’éclairage s’éteigne automatiquement après une certaine durée, on
peut associer au bouton poussoir une minuterie au lieu du télé-rupteur. Le schéma de câblage est
comme suit :

Figure 6 : Branchement minuterie 4 fils modèle Figure 7 : Branchement minuterie 4 fils modèle
Schneider, Hager Legrand

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V-Allumage par Détecteur de mouvement


V-1- Utilisation d’un seul détecteur
Les détecteurs de présence aussi appelés détecteurs de mouvement, permettent l’alimentation
automatique d’appareils électriques pour une durée déterminée (réglable), le plus souvent de
l’éclairage et dans des lieux de passage (circulations, escaliers) ou en extérieur. Il est également
fréquent d'en trouver pour des raisons d'hygiène dans les sanitaires, permettant l'allumage sans contact
physique. Les détecteurs offrent de nombreuses possibilités, comme la commande d’ouverture d’un
portail automatique, prévenir d’une intrusion, etc.

Figure 8 : Schéma de câblage d’un détecteur de mouvement


Nous n’aborderons dans cette partie que les bases de l’utilisation d’un détecteur de présence à 3 fils.
Pour fonctionner, les détecteurs 3 fils ont besoin d'une alimentation permanente (phase et neutre). Bien
que ce soit en d’infimes proportions, nous pouvons dès lors affirmer qu'ils consomment de l'énergie
électrique en permanence (lumières éteintes) contrairement à des allumages via des interrupteurs
classiques. Le détecteur comporte donc deux bornes pour son alimentation électrique (L et N), et une
troisième appelée "retour de lampe" (L1), qui sera reliée aux appareils à commander. Lorsqu'une
présence est détectée, un contact interne relie la phase de l'alimentation (L) à cette troisième borne, la
sortie (L1).
Le contact interne à l’appareil est ici représenté entre les bornes L et L1, montrant que le détecteur agit
comme un interrupteur de type simple allumage. Dès qu’une présence est détectée, le contact se ferme
pour une durée donnée, permettant ainsi l’alimentation des lampes.

V-2- Plusieurs détecteurs sur le même circuit


Il est possible d’associer plusieurs détecteurs de présence pour l’alimentation d’un même circuit. Il
convient simplement de relier (ponter) la phase, le neutre et le retour de lampe entre les différents
détecteurs. Le nombre de détecteurs est illimité, tandis que le nombre de lampes est limité à huit,
quelque-soit le type de commande utilisé.

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Figure 9 : Schéma de câblage de deux détecteurs de mouvement
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Remarque :
Pour une puissance importante des lampes, les contacts internes aux détecteurs de présence sont limités
en pouvoir de coupure. En d'autres termes ils ne sont pas conçus pour supporter de fortes puissances.
La puissance maximum exprimée en Watts (W) admise est indiquée sur les détecteurs, et si vos
besoins sont plus importants il vous faudra alimenter les appareils par le biais d'un relais appelé
« contacteur de puissance ».
Le contacteur sert d'intermédiaire entre le détecteur et les appareils à alimenter. Il est constitué d'une
bobine électromagnétique et de contacts. Lorsque la bobine est alimentée (bornes A1 et A2),

les contacts internes au contacteur se ferment agissant à leur tour comme des interrupteurs par lesquels
nous feront passer l’alimentation de nos appareils. Les contacteurs se déclinent en plusieurs gammes
de tension et d’intensité, et types de contacts.
- Veillez à ce que le pouvoir de coupure (capacité à ouvrir un contact pour une intensité donnée) du
contacteur choisi convienne au calibre du disjoncteur et à la puissance des appareils en aval.
- Les contacts utilisés ici sont de type NO (Normally Open), ouverts au repos. A l’inverse des contacts
NC (Normally Closed) sont fermés à l’état repos et s’ouvrent quand la bobine est alimentée. Certains
contacteurs peuvent associer des contacts NO et des contacts NC.
- La tension de la bobine du contacteur doit être ici conçue pour supporter du 230V alternatif. Il existe
des contacteurs pour toute sorte de tensions en courant alternatif comme en courant continu.
-La tension des contacts à également une importance car pouvant différer de la tension d’alimentation
de la bobine. (Il faut s’assurer qu’ils supportent la tension d’utilisation concernée).

Figure 10 : Schéma de câblage d’un détecteur de mouvement sur plus que huit points lumineux

Comme le montre ce schéma, deux protections sont alors requises. Nous avons un disjoncteur pour
protéger la partie commande (détecteur + bobine du contacteur) et un autre pour la partie puissance
(contacts de puissance et appareils). Nous pourrions tout aussi bien utiliser ce mode de câblage pour
alimenter autre chose que des appareils d’éclairage, auquel cas il faudra adapter pour la partie
puissance le calibre du disjoncteur et la section des fils utilisés.

VI- Allumage par Interrupteur crépusculaire


L'interrupteur crépusculaire permet la commande d'appareils électriques, d’éclairage le plus souvent,
en fonction de la luminosité ambiante, le seuil de luminosité étant réglable. Ils sont généralement de
types modulaires (fixation sur rails pour tableaux électriques), mais existent aussi en boitiers de types

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micromodules pour être câblés en milieux restreints tels que boites de dérivation ou boitiers de cloison
sèche.

VI-1- Raccordement Interrupteur crépusculaire seul


Lorsque la puissance des appareils d’éclairage n’est pas assez importante, on utilise un interrupteur
crépusculaire seul, le schéma de câblage est comme suit :

Figure 11 : Schéma de câblage d’un interrupteur crépusculaire seul

VI-2- Raccordement Interrupteur crépusculaire avec contacteur


Le contacteur de puissance permet l'alimentation d'un ou plusieurs appareils électriques avec une
puissance globale importante. Le pouvoir de coupure (exprimé en ampères) du contacteur sera par
conséquent déterminé en fonction des appareils alimentés. Un montage avec contacteur permet
également d'alimenter la commande (inter crépusculaire) et le circuit de puissance (lampes) avec des
tensions différentes (non représenté sur le schéma).

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Figure 12 : Schéma de câblage d’un interrupteur crépusculaire avec contacteur

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