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INTERFAÇAGE

Un bouton poussoir en entrée :

la patte du µC, est en "entrée". Surtout pas en sortie ! sinon PAF ! c'est mort !
La tension qui y rentre dépend du circuit qui y est branché. L'appui sur le bouton-poussoir doit
permettre d'amener la tension voulue dans l'entrée du µC. Ici aussi, deux montages sont possibles
- En plaçant le BP entre le 5v et l'entrée du µC, on obtient un niveau "1" lorsqu'on appuie sur le BP

- En plaçant le BP entre la masse et l'entrée du µC, on obtient un niveau "0" lorsqu'on appuie sur
le BP

Un optocoupleur à la place du bouton-poussoir :

La patte qui reçoit l'information est en "entrée". Surtout pas en sortie ! sinon PAF ! c'est mort !
L'optocoupleur est un "interrupteur" piloté par de la lumière. Il peut donc laisser passer des
fréquences bien supérieures à celles de notre doigt sur le BP. Il est donc TRES tentant de
remplacer le bouton-poussoir ci-dessus par un optocoupleur !

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Le transistor NPN :

Le transistor sert à commander la circulation de courant dans un circuit. C'est une sorte
d'interrupteur commandé par un fil électrique.

Le transistor PNP

Pour obtenir un courant Ib il faut que la tension de base soit inférieure à la tension de l'émetteur.

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Exemple de montage : commande d'un relais
 Commander un moteur à courant continu :
dans un seul sens :

- Le montage à base de relais (quasi-identique à celui vu plus haut). Le moteur tournera à la


vitesse maximale (constante) autorisée par sa tension d'alimentation :

- Le montage à base de transistor de puissance. Ce montage est utilisé quand on veut piloter la
vitesse du moteur

 dans les deux sens :

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Le transistor PNP
Le principe est quasi-identique au précédent. A ceci près que tous les courants sont inversés par
rapport au précédent. La commande est donc inversée aussi. Sur le dessin ci-dessous, j'en ai
profité pour inverser les pattes "E" et "C".

La tension au niveau de la base est supérieure à la tension de l'émetteur. Le petit courant ne peut
pas passer.

Pour obtenir un courant Ib il faut que la tension de base soit inférieure à la tension de l'émetteur.

Ici aussi, le courant ie est proportionnel au courant ib (facteur k) dans la limite de saturation du
transistor.

Exemple de montage :
Commande d'un relais en logique inversée.

Le principe est le même que sur l'exemple précédent. Remarquez que cette fois, les
niveaux de commande sont inversés. Lorsque le microcontrôleur est à l'état "0", la
lumière s'allume et vice versa. Ceci grâce à l'utilisation du transistor PNP.

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4-7/ Commander un moteur à courant continu :
4-7-1/ dans un seul sens :
Malheureusement, le µC seul est rigoureusement incapable de fournir le dixième du courant
nécessaire au moteur. Par contre, il peut faire en sorte d'établir un contact pour laisser passer un
gros courant jusqu'au moteur. Il y a deux montages possibles :

- Le montage à base de relais (quasi-identique à celui vu plus haut). Le moteur tournera à


la vitesse maximale (constante) autorisée par sa tension d'alimentation :

- Le montage à base de transistor de puissance. Ce montage est utilisé quand on veut piloter la
vitesse du moteur. En effet, le transistor peut être commandé en MLI (Modulation de Largeur
d'Impulsion =PWM en Anglais) afin de diminuer la tension moyenne appliquée au moteur.
Attention cependant à utiliser un transistor de puissance qui supporte le courant de
démarrage du moteur. Un transistor "darlington" sera préféré car il contient plusieurs transistors
en cascade et possède une amplification plus importante.

4-7-2/ dans les deux sens :


Là encore, on trouve les deux solutions :
- A l'aide d'un relais pour l'inversion du sens de rotation : Deux sorties sont nécessaires. L'une
d'elles contrôlera le sens de rotation grâce à son action sur le relais. L'autre contrôlera la mise en
marche grâce à son action sur le transistor de puissance. Ici encore, le transistor peut être
commandé à l'aide d'un signal M.L.I. afin de contrôler la vitesse du moteur. Cette solution fait
appel à 5 composants...PAS GLOP !

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- A l'aide d'un pont de transistors : Quand on peut se passer de relais (élément souvent défaillant
et cher) on s'en passe ! Il faut alors utiliser un "pont en H" à l'aide de 4 transistors de puissance.
Ça marche bien et c'est assez solide.

Les deux sorties A0 et A1 servent à contrôler la vitesse en générant une M.L.I., tandis les sorties
A2 et A3 servent à inverser le sens de circulation du courant.

4-7-3/ avec un driver de moteur :

C'est un bien grand mot pour pas grand-chose ! Le "driver" de moteur est l'équivalent du
pont de transistors vu précédemment. Sauf qu'ils sont encapsulés dans un circuit intégré. Il
possède quelques pattes en plus pour "valider" la mise en marche. Je connais deux
références célèbres (L293D ou SN754410NE) mais il en existe d'autres. J'ai utilisé le
SN754410 pour le décodeur de la plaque tournante.

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Ce composant peut contrôler de 2 à 4 moteurs (ça dépend des sens de rotation souhaités). Je ne
montre ici qu'un seul coté, mais le second coté possède un câblage identique pour un second
moteur. 4-6/ Commander un servomoteur :

C'est probablement ce qu'il y a de plus simple en matière de branchement. La patte du µC est en


"sortie". Elle est directement branchée sur le fil de "signal" (généralement jaune) du
servomoteur. Aucun autre composant n'est nécessaire.

En revanche, si le branchement est simple, la programmation, elle, est sérieusement plus


compliquée. Le signal qui est généré par le µC doit être très précis pour éviter les
mouvements parasites. Le programme devra donc utiliser une référence de temps (le
TIMER) pour générer les fronts montants ou descendants au moment opportun. Il existe
deux solutions. Nous verrons cela sur la page consacrée à la programmation.

Ces deux commandes sont opposées en permanence.

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La sortie du microcontrôleur contrôle ce montage, mais le relais consomme beaucoup
trop.
Il est impossible de l'alimenter directement. On utilise donc le transistor pour amplifier
la commande. A l'état "zéro", la tension de 0 volt sur la base bloque le transistor.
A l'état "1" (la sortie du microcontrôleur est à 5 volts), le µC ne fournit que ib=1,5mA.
C'est suffisant pour débloquer le transistor.
Le courant ie =1.5 * 70 = 100 mA, ce qui permet d'actionner la bobine du relais. Celui-ci
bascule, allumant la lumière. Remarquez les différentes sources de tension de ce
montage.

Exemple de montage :
Commande d'un relais en logique inversée.

Le principe est le même que sur l'exemple précédent. Remarquez que cette fois, les
niveaux de commande sont inversés. Lorsque le microcontrôleur est à l'état "0", la
lumière s'allume et vice versa. Ceci grâce à l'utilisation du transistor PNP.

4-8/ Mesurer une tension (convertisseur analogique => numérique)

Difficile de proposer un montage spécifique... tout se passe à l'intérieur du µC. L'objectif c'est de
transformer une valeur analogique (entre 0v et 5v) en une valeur numérique de façon à pourvoir
faire des calculs avec.

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La façon la plus simple de faire varier une tension c'est d'utiliser un diviseur de tension. Le point
central du potentiomètre est relié à l'entrée du µC. Il suffit de faire tourner le bouton du
potentiomètre pour changer la tension "U" qui rentre dans le µC.

En fonction de "la tension observée le µC va générer un chiffre" qui est l'image de la valeur lue.

2-10/ Générer une tension (convertisseur numérique => analogique)


C'est exactement l'opération inverse du montage précédent. Ça correspond à ce que fait votre
lecteur de CD ! Il lit une suite de "1" et de "0", et lorsqu'il a constitué un octet, il transforme cet
octet en une tension sur une patte. Il n'y a pas de montage spécial, tout se passe à l'intérieur du
µC. Il faut seulement piger que "en fonction du chiffre de l'octet, le µC associe une tension sur
une patte"
Valeur de l'octet Tension générée
0 0v
1 0.019v
2 0,039v
... ...
255 5v

Attention, la tension est générée, mais le µC ne peut toujours pas fournir d'intensité élevée. Pour
contrôler un élément, il faudra faire appel à un transistor

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