5.réseaux Télécom Saadi Officiel Partie 6 PDH SDH

Réseaux de Télécommunication
Réseaux de
Télécommunications
Préparé et présenté par:
Dr. SAADI H.
Pour les 4eme année STR
Préparé par: Dr. H. SAADI 2022 1

Réseaux de Télécommunication
Programme du module :
❑Introduction
❑Téléphonie fixe public et privée
❑Réseaux de transmission PDH et multiplexage
❑Réseaux de transmission (SDH WDM)
❑Réseaux de transport à faisceaux hertziens numériques
❑Réseaux d’accès xDSL

Chapitre V
Réseaux PDH et SDH

4.1 Introduction
❑ Le réseau de transmission fournit les capacités de transport des
flux voix, vidéo, données générés par les réseaux de commutation :
IP, ATM, Frame Relay, RTC, GSM, etc.
❑ Pour économiser le coût du réseau de transmission, plusieurs
communications se partagent le même support physique.
❑ Les flux de données sont multiplexés et transmis sur ce qui est
appelé des lignes MIC (Multiplexage d'impulsion codée).
❑ Les technologies considérées pour la transmission de la voix
téléphonique numérisée sont : PDH (Plesiochronous Digital
Hierarchy) et SDH (Synchronous Digital Hierarchy).
CHAINE DE TRANSMISSION NUMERIQUE « MIC »
Signal audio
Impulsions Modulées en Amplitude (IMA)
(voix) Filtrage Echantil- ou Pulse Amplitude Modulation (PAM)
Quantification
-lonnage
Bde de fréquence: - Impulsions PAM
20Hz - 20KHz - Valeurs inst prélevées Mesure de l’échantillon
300 – 3400Hz sur le signal à chaque
(bande normalisée) 125µs (Signal continu
80% d’’intelligibilité en ampl, disc ds le tps)
Signal
binaire à 64kb/s
2,048 Mb/s NRZ
Transcodage Multiplexage Codage
Code de ligne Mot binaire

HDB3 « haute de 8 bit
densité binaire Transformation du code - Génération des Signaux d’horloge Echant codé en 8 bits
d’ordre 3 » NRZ en code adapté au format SABCXWYZ
trame, voix, signalisation, synchro
sup de trans par rajout
de bits supplémentaires - structure de trame en 32 intervalles de S : bit de signe
(bits de viol et de ABC: N° du segment
temps IT0 à IT31
bourrage)
- IT1 à IT15 et IT17 à IT31 : pour la phonie WXYZ: N° de l’échelon
dans le segment
- IT0 : pour la synchronisation et alarmes
- IT16 : pour la signalisation
4.2 Techniques de multiplexage
❑ Afin de partager le medium de communication entre plusieurs flux
de données, trois techniques de multiplexage ont été distinguées :
FDM, TDM et WDM/DWDM:
❑ Multiplexage FDM (Frequency Division Multiplexing).
❑ Multiplexage TDM (Time Division Multiplexing).
❑ Multiplexage WDM/DWDM : WDM (Wavelength Division

Multiplexing) est considérée comme une sorte de FDM et utilisée
dans le cadre des réseaux de fibres optiques.

Multiplexage WDM/DWDM
➢ Elle consiste à injecter simultanément dans une fibre optique
plusieurs trains de signaux numériques sur des longueurs d'ondes
distinctes.
➢ La norme ITU-T G692 définit la plage de longueurs d'ondes dans la
fenêtre de transmission de 1530 à 1565 nm.
➢ L'espacement normalisé entre deux longueurs d'ondes est de 1,6 ou
0,8 nm. La fibre optique utilisée est de type monomode. La
technique WDM est dite DWDM (Dense Wavelength Division
Multiplexing) lorsque l'espacement entre longueurs d'ondes est égal
ou inférieur à 0,8 nm.
4.2 Techniques de multiplexage

Principe du multiplexage

Différents type de Multiplexage

Frequency Division Multiplexing (FDM)
❑Chaque canal génère un signal de la même gamme
de fréquence (avec une bande passante identique).
❑Les signaux issus de ces canaux sont modulés avec
des fréquences porteuses différentes (f1, f2, f3).

Frequency Division Multiplexing (FDM)

Multiplexage

Principe du multiplexage dans le domaine
fréquentiel

Démultiplexage

Principe du démultiplexage dans
le cas de la FDM

Exemples d’application

Exemple d’application 1
❑Problème : Supposons qu’un canal téléphonique

occupe une bande passante de 4 kHz. Nous avons
besoin de combiner 3 canaux dans un support de
transmission de bande passante comprise entre 20
et 32 kHz, soit 12kHz.
❑Donner la configuration utilisant la FDM, en
supposant qu’il n’y a pas de bande de séparation
(bande de garde) entre canaux (canaux juxtaposés).
❑Problème : Cinq canaux, chacun avec une
bande passante de 100 KHz, sont multiplexées
ensemble.
❑Quel est le minimum de bande passante du
support, si on exige une bande de séparation
(bande de garde) de 10 KHz entre les canaux
pour éviter les interférences?
❑Solution : Pour 5 canaux, nous avons besoin de 4

bande de séparation (ou bande de garde). Ce qui
donne une bande passante de :
5 x 100 + 4 x 10 = 540 KHz.

❑ 4 canaux de transmission de données (donc numériques), chacun
transmettant à 1 Mbps, utilise un canal de transmission satellite
de 1 MHz. Donner une configuration appropriée en utilisant la
FDM.
❑ Ce canal satellite de 1 MHz étant analogique, il faut le diviser en

4 canaux pour avoir 250 kHz de bande passante.
❑ Caque canal de données (canal digital de 1Mbps) doit être

modulé. Donc chaque groupe de 4 bits est modulé par 1Hz. Une
solution possible est l’utilisation de la modulation 16-QAM.


Hiérarchie
❑Afin de maximiser l’efficacité de leur infrastructure, les
compagnies de téléphone ont traditionnellement
multiplexé les signaux de faibles largeurs de bande sur
des lignes de largeurs de bande plus élevée, créant les
groupe, puis les super-groupes, puis les master groupes,
jusqu’au jumbo groupes.

Hiérarchie

WDM : Wave Division Multiplexing
❑ Le principe de la WDM est identique à la FDM, sauf que cela

concerne le multiplexage et le démultiplexage des signaux
lumineux transmis par le biais de fibres optiques.
❑ La WDM est une technique de multiplexage analogique qui
combine les signaux optiques.
❑ Les bandes étroites de la lumière provenant de sources
différentes sont combinées pour faire une plus large bande de
lumière


❑La combinaison et l'éclatement des rayons (sources)
de lumière sont faciles à manipuler par un prisme. Le
prisme déforme le faisceau de lumière en fonction de
l’angle d’incidence. Une application est le SONET

TDM : Time Division Multiplexing
❑ La TDM est une technique de multiplexage numérique qui
peut être appliquée lorsque la capacité du médium (débit
autorisé par le canal de transmission) est plus élevée que le
débit de données requis par le dispositif de transmission et de
réception.

TDM : Time Division Multiplexing
❑ En TDM, le débit de données de la liaison est n fois plus
rapide, et la durée de l’unité n fois plus courte

❑ Quatre connexions de 1-Kbps sont multiplexées ensemble.
L’unité est le bit. Trouver:
1. la durée de 1 bit avant multiplexage,
2. le taux de transmission du canal de transmission,
3. la durée d’un créneau temporel (ou tranche horaire), et
4. la durée d’une trame.
❑ Solution 5
1. La durée de 1 bit avant multiplexage est 1/1 Kbps, soit 0.001
s (1 ms).
2. Le débit du canal de transmission est 4 Kbps.
3. La durée de chaque créneau temporal (ou tranche horaire)
[1/(4*10^3) ]s ou 0,250 ms.
4. La durée d’une trame est de 1 ms.
TDM Synchrone
❑ Le multiplexeur alloue exactement le même créneau horaire
(tranche horaire ou time slot)) à chaque dispositif à tout moment,
qu'ils soient ou non disposé à transmettre.
❑ Constitution des trames en multiplexage
❑ Les time slots (tranche temporelle) sont groupées en trames.
❑ Une trame consiste en un cycle complet de time slots (tranche

temporelle horaire) incluant un ou plusieurs slots (tranche) dédiés
à chaque émetteur, plus les bits de trames.

Multiplexage en TDM Synchrone

Multiplexage en TDM Synchrone
❑ La TDM synchrone peut être compare à un commutateur rotatif
rapide qui passe d’un émetteur à un autre à un débit constant et
suivant un ordre fixe.

❑ Problème : 4 canaux sont multiplexes suivant la technique
TDM. Si chaque canal transmit 100 bytes/s et que nous
multiplexons 1 byte par canal, montrer alors la trame
voyageant à travers le support, la taille de la trame, la durée
de la trame, le débit de la trame et le débit du support de
transmission.
❑ Solution :

❑ Un multiplexeur combine 4 canaux de 100 Kbps utilisant un
time slots (tranche temporelle) de 2 bits. Montrer la sortie
avec 4 entrées arbitraires. Quelle est le débit de la trame ?
Quelle est la durée de la trame ? Quel est le débit ? Quelle est
la durée d’un bit?
❑ Solution
❑ La figure suivante montre la sortie pour 4 entrées arbitraires

Framing bits
❑Le démultiplexeur permet de synchroniser avec le
flux de manière à pouvoir séparer avec précision les
créneaux de temps (tranche temporelle) (Ex:
01010101 ….)

Synchronous TDM Example

TDM Asynchrone ou statistical TDM
❑ Leur principe consiste à allouer dynamiquement les IT d’une
trame aux voies BV qui sont actives à un moment donné.

TDM Asynchrone ou statistical TDM

Fonctionnement
❖ Plusieurs microprocesseurs disposent de mémoires vives, appelées
mémoires tampons ou buffer, pour assurer un stockage temporaire des
données. Chaque caractère transmis est débarrassé des éléments inutiles
(start, stop, bit de parité) qui seront régénérés à la réception.
❖ Souvent, les caractères qui apparaissent fréquemment sont transcodés en
mots de 4 à 5 bits.
❖ Inversement, les caractères peu fréquents sont codés en mots de 12 ou 13
bits. L’ensemble des données à transmettre sur la voie HV fait l’objet d’un
traitement au moyen d’un code de compression.
❖ Les mux statistiques sont transparents aux codes et aux procédures. Ils
offrent des possibilités de gestion et de contrôle du réseau supérieures aux
mux temporels classiques. Ils offrent une très bonne résistance aux erreurs
sur les liaisons composites.
❖ Cependant, du fait du délai introduit par la mémorisation des données
dans les mémoires de voies, ils introduisent un retard dans la transmission.
TDM Asynchrones :
Exemple de trames

Cas 1: 3 lignes seulement envoient
des données

Cas 2: 4 lignes seulement
transmettent des données

Cas 3: Toutes les 5 lignes envoient
des données

APPLICATIONS
❑Hiérarchie
❑Pour maximiser l’efficacité de leur
infrastructure, les opérateurs multiplexent les
signaux des lignes à bande passantes basses
dans les lignes à bandes passantes hautes.
❑Avantage des services digitaux
❑moins sensible aux bruits que les services
analogiques
❑Bas coût.

D (Digital Signal) Service ~ is a hierarchy
of digital signal

DS Service
❖DS-0 : single digital channel of 64Kbps
❖DS-1 : 1,544Mbps, 24 channel of 64Kbps + 8Kbps
overhead
❖DS-2 : 6,312Mbps, 96 channel of
64Kbps+168Kbps overhead
❖DS-3 : 44,376Mbps, 672 channel of
64Kbps+1.368Mbps overhead
❖DS-4 : 274,176Mbps,4032 channel of
64Kbps+16.128Mbps overhead

T LINES

T Lines for Analog Transmission
➢T-1 line for multiplexing telephone lines

TRAME T-1: 193 = 24 x 8 + 1(1 bit
for synchronization)

E LINES
❑DEBITS E line

4.3 Réseaux de transmission
❑Un réseau de transmission est un ensemble de
liens permanents entre nœuds. Les routes sont
préétablies et configurées dans les nœuds.

PDH (Plesiochronous Digital Hierarchy)
❑ Plésiochrone signifie que les flux multiplexés n'ont pas le même débit, mais
il diffère légèrement en fonction de l'horloge de traitement local.
❑ Transfert de données est basé sur un flux à 2 Mbit/s.
❑ Pour transmettre la voix, 30 canaux de 64 kbit/s sont utilisés et 2 canaux de
64 kbit/s utilisés pour la signalisation et la synchronisation.
❑ Afin de transmettre plusieurs flux de 2 Mbit/s, ces flux sont multiplexés en
groupes de quatre, i.e., prendre 1 bit du flux #1 suivi d'un bit du #2, puis le
#3 et enfin le #4, et ainsi de suite.
❑ Chaque flux de 2 Mbit/s n'étant pas nécessairement au même débit, des
compensations doivent être faites.
❑ PDH adopte un multiplexage hiérarchique (i.e., chaque débit est transporté
dans un débit immédiatement supérieur) de liens à partir de 2 Mbit/s dans
des conduits de tailles supérieures : 8 Mbit/s, 34 Mbit/s, 140 Mbit/s et 560
Mbit/s.
Multiplexage plésiochrone PDH

Limitation du PDH
❑ Le débit se limite le plus souvent à 140 Mbit/s.
❑ L'absence de normes internationales qui rend complexe

l'interconnexion des réseaux.
❑ L'inadéquation du débit des trames plésiochrones (<140 Mbits/s) à la

capacité offerte par des technologies telle que la fibre optique (>> 10
Térabits/s).
❑ L'absence de ressources de gestion intégrées dans les trames, ex.,

l'insertion du nouveau site B amène à un démultiplexage complet de
la trame avant de la reconstituer.
Limitation du PDH

SDH (Synchronous Digital Hierarchy)
❑Une hiérarchie de transmission fondée sur les
concepts de SONET (Synchronous Optical Network),
qui vient remédier aux inconvénients de la hiérarchie
numérique plésiochrone (PDH). En effet :
❑SDH est normalisée: des équipements provenant des
constructeurs différents peuvent être interconnectés.
❑Elle est flexible et facile à exploiter.
❑Les ressources de gestion des trames sont bien
présentes. Préparé par: Dr. H. SAADI 2022 59
SDH se situe au niveau 1 et 2 du modèle OSI :

SDH (Synchronous Digital Hierarchy)
❑ SDH est un réseau de distribution d'horloge qui permet la
délivrance de bits en synchronisme de l'horloge de référence.
❑ Dans SDH, la trame arrive à une cadence régulière de 8000

trames/ seconde, soit une toutes les 125 µs.
❑ Chaque conduit (2, 34, 140 Mbit/s) est repéré par sa position dans
la trame grâce au pointeur.
❑ Le mécanisme de pointeurs suppose que l'ensemble des nœuds

d'un réseau SDH sont pilotés par le même signal d'horloge.

Principe de SDH

Principe du SDH
❑ La technologie SDH, ayant été conçue pour fonctionner sur
fibre optique, dispose de débits de transport considérables
permettant de réserver une capacité significative pour la
gestion du réseau.
❑ La gestion du réseau SDH inclut l'exploitation, la gestion, la

maintenance et la mise en service, elle est effectuée par des
informations de sur débit transportées dans les trames.
Certaines données dites de bourrage sont incluses juste pour
la synchronisation.
Principe du SDH
❑ Pour la norme SDH, les niveaux sont organisés
hiérarchiquement en STM-n (Synchronous Transport Module,
niveau n). Pour SONET ils sont organisés en STS-n
(Synchronous Transport signal, niveau n).
❑ Lors du multiplexage SDH, les données sont encapsulées dans
des blocs (trames) qui seront multiplexés pour donner une
trame STM.
❑ Chaque bloc porte un nom, on trouve : Conteneur (C),
Conteneur Virtuel (VC), Tributary Unit (TU), Tributary Unit
Group (TUG), Administrative Unit (AU), Administrative Unit
Group (AUG), et Synchronous Transport Module (STM).
❑ Le multiplexage SDH se fait en deux niveaux : LO (Low Order)
et HO (High Order).
Débit de la hiérarchie SDH/SONET
SDH SONET Désignation Débit (Mbps)

optique
STS-1 OC-1 51,84
STM-1 STS-3 OC-3 155,52
STM-4 STS-12 OC-12 622,08
STM-16 STS-48 OC-48 2488,32
STM-64 STS-192 OC-192 9953,28

Niveaux de multiplexage SDH
❑Dans LO, les VC-LO sont multiplexés pour former les

VC-HO, et dans HO, les VC-HO sont multiplexés pour
former les trames STM.

Chaque rectangle indique le nom du bloc de données, sa taille (octets) et son débit (Mbs)
STRUCTURE DU MULTIPLEXAGE SYNCHRONE

❑ Les signaux à transporter proviennent de liaisons qui peuvent
être synchrones ou asynchrones.
❑ Pour faciliter leur transport, SDH les segmente en petit blocs
appelés conteneurs (container).
❑ Un conteneur contient un paquet de données utiles (payload),
plus un certain nombre d'octets de bourrage utilisés pour la
synchronisation.
❑ Pour pouvoir gérer le conteneur, SDH ajoute des bits de
gestion appelés POH (Path Overhead), l'ensemble constitue ce
qu'on appelle un conteneur virtuel VC (Virtual Container).
❑ Pour pouvoir localiser un VC dans une trame SDH, un pointeur
est qui indique l'adresse relative du VC est utilisé.
❑ Le pointeur plus le VC constitue ce qu'on appelle une Tributary
Unit (TU).
Tributary Unit (TU)

❑ Les TUs de différents affluents sont multiplexés (groupées par
3 ou 4) pour former des blocs plus grand appelé des Tributary
Unit Group (TUG).
❑ Le groupement de plusieurs TUG forme ce qu'on appelle Un
Virtual Container de niveau supérieur (VC-HO).
❑ Un VC-HO peut aussi être formé directement à partir d'un
affluent extérieur haut débit. Dans tous les cas, 9 octets POH
sont attribués à chaque VC-HO.
❑ Des octets de bourrage et de justification peuvent aussi être
ajoutés afin d'adapter la taille du VC-HO à la structure de la
trame SDH.
❑ Dans le niveau HO, on trouve aussi les unités AU
(Administrative Units) et AUG (Administrative Units Group) qui
correspondent respectivement à TU et TUG dans le niveau LO.
Tributary Unit Group (TUG)

Conteneur Virtuel 4 (VC4)

La trame STM-1 est constituée de l’ensemble AU4 et d’un sur
débit de section SOH qui se décompose en deux sous-
ensembles : le RSOH et le MSOH.

Trame STM-n

Protection dans SDH
❑Pour faire face aux défaillances techniques (rupture
d'une fibre ou la défaillance d'un équipement de
réseau), SDH prévoit deux sortes de protection :
❑Protection 1+1 : cette protection prévoit un
deuxième support de secours qui prend le relais en
cas de défaillance du circuit normal (cf. Fig. 4.8(a)).
❑Protection 1 :1 : elle consiste à utiliser
simultanément 2 fibres à demi-charge. Si l'un des
dispositifs est défaillant, le deuxième est utilisé à
pleine charge.

(a) Protection 1+1
(b) Protection 1:1

Chapitre V
Réseaux sans fil

5.1 Introduction
❑Grâce aux réseaux sans fil, un utilisateur mobile peut
accéder à l'information n'importe où et n'importe
quand.
❑Il peut consulter son courrier électronique, naviguer
sur Internet dans les aéroports, les gares ou dans
d'autres lieux publics.
❑Le domaine militaire, celui des secours en cas de
catastrophes, les réseaux véhiculaires résultant de
l'interconnexion de véhicules en mouvement ou les
réseaux de capteurs capable de récolter et de
transmettre les données environnementales, sont des
exemples d'applications des réseaux sans fil.
Qu'est-ce qu'un réseau sans fil ?
❑ Un ensemble d'appareils éventuellement mobiles
(ordinateur portable, agenda électronique, etc.), appelés
nœuds par la suite, connectés entre eux
❑ Qui peuvent s'envoyer et recevoir des données sans
qu'aucune connexion filaire physique les reliant.
❑ Un réseau sans fil peut fonctionner en mode
infrastructure ou ad hoc.
❑ Dans le mode avec infrastructure, les nœuds
communiquent entre eux via un point d'accès qui peut
être relié à un réseau fixe.
❑ Par contre, dans le mode ad hoc, aucune infrastructure
n'est nécessaire pour la communication entre nœuds.
Modes de fonctionnement d'un
réseau sans fil
(a) Mode infrastructure (b) Mode ad hoc

Applications des réseaux sans fil
❑ Applications collaboratives: réseau d'échange
d'information.
❑ Urgences : permettre aux # équipes de secours d'établir
rapidement des liaisons et d'échanger des informations.
❑ Militaires : parfaitement adaptés au communication des
soldats lors d'interventions militaires en milieu hostile.
❑ Réseaux de capteurs : ce sont des réseaux sans fil
déployés pour prélever des grandeurs physiques.
❑ Réseaux véhiculaires : un réseau sans fil peut connecter
des véhicules afin de s'échanger des informations sur
l'état de la route par exemple.
❑ Nomadisme : accéder à internet via un ordinateur
portable en mobilité.
Caractéristiques et contraintes des
réseaux sans fil
❑ Mobilité : les nœuds dans un réseau sans fil peuvent se déplacer et ils sont
entièrement indépendants.
❑ Support de communication ouvert : en effet, le médium sans fil est ouvert,
ce qui fait que les informations qui voyagent dans l'air peuvent être
facilement interceptées.
❑ Multi-saut : comme la portée de communication des nœuds est limitée, un
nœud se trouve dans l'obligation de solliciter les nœuds intermédiaires
pour acheminer ses données à destination.
❑ Débit faible : comparés aux réseaux filaires, les débits des réseaux sans fil
peuvent paraitre faibles.
❑ Sécurité : les données étant diffusées, elles peuvent être interceptées,
modifiées ou supprimées par tout nœud se trouvant à portée radio.
❑ Hétérogénéité des nœuds : un nœud peut être équipé d'une ou plusieurs
interfaces radio ayant des capacités de transmission et de traitement (CPU,
mémoire) différentes.
Classification des réseaux sans fil

❑ WPAN (Wireless Personal Area Network) : permet la connexion de
périphériques (pda, imprimante, etc.), avec une portée faible
(quelques dizaines de mètres).
❑ Deux technologies représentatives de cette classe :
❖Bluetooth : lancée par Ericsson en 1994, elle offre un débit de 1Mbps

pour une portée de 30m. Elle a été spécifiée par la norme 802.15.1.
❖Home RF (Home Radio Frequency group) : offre un débit de 10Mbps

pour 50 à 100m. Elle a été abandonnée en 2003 au profit du WiFi.

❑WLAN (Wireless Local Area Network) : ll couvre
l'équivalent d'un réseau local d'entreprise (100 m).
❑Deux technologies représentatives de cette classe :

❖Bluetooth WiFi (Wireless Fidelity) : offre un débit jusqu'à 54
Mbps pour une portée de plusieurs centaines de mètres.
❖Hiperlan (High Performance Radio LAN) : est une norme

européenne travaillant dans l'intervalle de fréquence 5150-
5300 MHz et qui offre un débit jusqu'à 54 Mbps pour une
portée de plusieurs centaines de mètres.
❑WMAN (Wireless Metropolitan Area Network) : plus
connu sous le nom de Boucle Local Radio (BLR).
❑Il permet à un particulier ou une entreprise d'être
relié à son opérateur (téléphone fixe, Internet,
télévision, etc.) via les ondes radio.
❑Il a été spécifié par la norme 802.16.
❑Technologies représentatives de cette classe:
❑LMDS (Local Multipoint Distribution Service),
❑MMDS (Multichannel Multipoint Distribution Service)
❑WiMAX (Worldwide Interoperability for Microwave Access).

❑WWAN (Wireless Wide Area Network) : plus connu
sous le nom de réseaux cellulaire mobile et qui est
utilisé par les téléphones mobiles.
❑Technologies représentatives de cette classe :
❑GSM (Global System for Mobile communication),

❑GPRS (General Packet Radio Service)
❑UMTS (Universal Mobile Télécommunication
System).

Récapitulatif des réseaux sans fil
Classe Portée max Débit Usage

(Mbps)
WPAN Quelque mètres 1 Réseau personnel
WLAN 500 m + de 50 Entreprise domestique
WMAN 4 à 10 Km 1à 10 Ville, campus, etc.
WWAN Plusieurs 1à 10 Régional, national ou

centaines de Km international

Roaming
❑Le roaming, ou handover, ou encore l'itinérance
représente l'action qui consiste pour une station à
changer de point d'accès (AP) sans perdre sa
connectivité réseau. Il a été spécifié dans 802.11.f en
2003.
❑Deux types de roaming peuvent être distingués :
➢ Roaming intra-ESS (Internal Roaming) : le mobile passe
d'un AP a un autre AP au sein du même réseau sans fil.
➢ Roaming inter-ESS (External Roaming) : le mobile se déplace
dans le WLAN d'un autre fournisseur de service internet
sans fil ou Wireless Internet Service Provider (WISP).
THE END !

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Réseaux de Télécommunication

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❑Téléphonie fixe public et privée

❑Réseaux de transmission PDH et multiplexage

❑Réseaux de transmission (SDH WDM)

❑Réseaux de transport à faisceaux hertziens numériques

❑Réseaux d’accès xDSL

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Réseaux PDH et SDH

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Code de ligne Mot binaire

❑ Multiplexage FDM (Frequency Division Multiplexing).

❑ Multiplexage TDM (Time Division Multiplexing).

❑ Multiplexage WDM/DWDM : WDM (Wavelength Division

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Préparé par: Dr. H. SAADI 2022 10

❑Chaque canal génère un signal de la même gamme

de fréquence (avec une bande passante identique).

❑Les signaux issus de ces canaux sont modulés avec

des fréquences porteuses différentes (f1, f2, f3).

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❑Problème : Supposons qu’un canal téléphonique

❑Solution : Pour 5 canaux, nous avons besoin de 4

Préparé par: Dr. H. SAADI 2022 21

❑ Ce canal satellite de 1 MHz étant analogique, il faut le diviser en

❑ Caque canal de données (canal digital de 1Mbps) doit être

Préparé par: Dr. H. SAADI 2022 22

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compagnies de téléphone ont traditionnellement

multiplexé les signaux de faibles largeurs de bande sur

des lignes de largeurs de bande plus élevée, créant les

groupe, puis les super-groupes, puis les master groupes,

jusqu’au jumbo groupes.

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❑ Le principe de la WDM est identique à la FDM, sauf que cela

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❑ Constitution des trames en multiplexage

❑ Les time slots (tranche temporelle) sont groupées en trames.

❑ Une trame consiste en un cycle complet de time slots (tranche

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