Vous êtes sur la page 1sur 149

Réseaux Mobiles

Année  2015-­‐2016
Evolution  des  Réseaux  Mobiles  
L’évolution des réseaux de mobiles est décrit de façon synthétique. Les différentes technologies déployées :

Depuis 1976, les différentes normes utilisées pour le téléphone cellulaires sont :
1G :
v Advanced Mobile Phone System (AMPS) : Norme analogique de première génération déployée aux États-Unis à
partir de 1976.
v Nordic Mobile Telephone (NMT) : Norme analogique apparue principalement en Europe au début des années
1980.
v Radiocom 2000 : Norme analogique de première génération (1G) déployée en France par France Télécom à partir
de 1986.
v 2G : Le réseau GSM (Global System for Mobile Communication), années 1990 sur la gamme de fréquence
des 900 MHz. Une variante appelée Digital Communication System (DCS) utilise la gamme des 1800 MHz. Cette
norme est particulièrement utilisée en Europe, en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie. Le réseau GPRS (General
Packet Radio Service), Norme dérivée du GSM permettant un débit de données plus élevé (2.5 G) l’évolution
EDGE (Enhanced Data for Global Évolution) Norme dérivée du GSM permettant un débit de données plus élevé
pour un utilisateur stationnaire (2.75G).

v 3G : Le réseau UMTS (Universal Mobile Télécommunications System), les évolutions HSPA (High Speed Packet
Access) :HSDPA (High Speed Downlink Packet Access) ; HSUPA (High Speed Uplink Packet Access) ; HSPA+.

v 4G :LTE (Long Term Evolution)


Avant le GSM
n Chaque pays avait sa propre norme
¨ Les réseaux étaient incompatibles
¨ De petits réseaux avec des frais d’entretien élevés.
n Les réseaux existants étaient analogiques
¨ Sensibles aux interférences
¨ Peu de protection contre l’écoute.
¨ Appels souvent coupés
¨ Difficulté à faire des appels

n Beaucoup de réseaux sont saturés


Taux  de  pénétration  du  Mobile  au  Sénégal
Les principaux acteurs de la
téléphonie mobile
• Régulateur et Administrateurs (ARTP):
Ø Attribution des licences
Ø Attributions des fréquences
Ø Définitions des services de télécommunications
• Organismes de normalisation UIT
Définition des fonctions des systèmes
Définition d’interfaces normalisées
L’operateur Mobile
Débouchés dans l’industrie
Débouchés dans la recherche
BANDES DE FREQUENCES
SYSTEM GSM 900 E-GSM 900 GSM 1800 GSM 1900

Fréquences
Uplink 890-915 MHz 880-915 MHZ 1710-1785MHz 1850-1910 MHZ

Dowlink 935-960 MHz 925-960 MHz 1805-1880 MHz 1930- 1990 MHz

Bande Spectrale
(Bandwidth) 25 MHz 35 MHz 75 MHz 60 MHz

Espace Duplex 45 MHz 45 MHz 95 MHz 80 MHz

Espace entre porteuses 200 KHz 200 KHz 200 KHz 200 KHz
(Carrier separation)

Canal Radio
(Radio Channel) 124 174 374 300
Fréquences / Canaux
Uplink La  bande  900MHz Downlink

200  kHz

1 2 3 … 124 1 2 3 … 124

890  MHz 915  MHz 935  MHz 960  MHz


10
Bandes  /  Opérateurs
GSM  900  MHz EGSM  900  MHz
UL  :  890..915  MHz UL  :  880..890  MHz
DL  :  935..960  MHz DL  :  925..935  MHz
124  Canaux  (1..124) 49  Canaux  (975..1023)

GSM  1800  MHz

UL  :  1710..1785  MHz
DL  :  1805..1880  MHz
374  Canaux  (512…885)

11
LES  TECHNIQUES  DE  MULTIPLEXAGE

La bande de fréquence est une ressource rare qu’il faut utiliser à bon escient et
partager entre tous les utilisateurs en respectant les contraintes permettant d’éviter
les interférences.
Il est donc nécessaire de transmettre simultanément sur un même canal le plus grand
nombre de messages possibles.
On fait appel pour cela aux techniques de multiplexage .
• Les trois principaux méthodes (techniques de découpage du spectre alloué par les
réseaux mobiles sont:
– FDMA (Frequency Division Multiple Access)
– TDMA (Time Division Multiple Access)
– CDMA (Code Division Multiple Access)
FDMA
C’est la technique la plus ancienne. L’accès multiple par répartition
en fréquence (ou AMRF, en anglais Frequency Division Multiple
Access ou FDMA) est une technique de contrôle d’accés au
support utilisée.
Il s'agit d'un découpage en bandes de fréquences de manière à
attribuer dynamiquement une partie du spectre à chaque utilisateur.
De cette manière, chaque utilisateur se voit attribuer une ou
plusieurs fréquences.
TDMA
Le time division multiple access (TDMA) ou accès
multiple à répartition dans le temps en français, est une
technique de contrôle d'accès au support permettant de
transmettre plusieurs flux de trafic sur un seul canal ou
une seule bande de fréquence. Il utilise une division
temporelle de la bande passante, dont le principe est de
répartir le temps disponible entre les différents
utilisateurs.
CDMA
Code  division  multiple  access (CDMA)  -­‐ ou accès  multiple  par  répartition  en  code (AMRC),  
est  un  système  de  codage  ,  utilisant  la  technique  d'étalement  de  spectre.  Il  permet  à  plusieurs  
liaisons  numériques  d'utiliser  simultanément  la  même  fréquence  porteuse.
• Le  principe  est  l'utilisation  simultanée  de  plusieurs  codes

Tous les utilisateurs ou messages ont accès simultanément à la totalité de la bande , ils sont
distingués à la réception grâce à des codes distincts pour chacun d’entre eux .
CDMA
Il existe plusieurs techniques d’étalement de
spectre , nous ne traiterons ici que l’étalement par
séquence directe .
Multiple  Access  Technology

FDMA TDMA

Power

Power

CDMA

Power
CDMA
( DS CDMA Direct Sequence CDMA ) Etalement par séquence directe Il
s’effectue par produit entre le signal bande de base et une séquence
d’étalement beaucoup plus rapide .C’est ce que montre la figure ci dessous.

signal

code

signal  ´ code

t
CDMA

Soit au départ un signal qui possède un débit binaire D. Chaque bit est
subdivisé en un nombre k d'intervalles appelés chips selon une
séquence propre à chaque utilisateur et servant à identifier ses flux.
– Supposons k=6 et le code utilisateur <1,-­‐1,-­‐1,1,-­‐1,1>. Quand A veut
émettre 1, il émet simplement son code, c'est à dire 1,-­‐1,-­‐1,1,-­‐1,1.
● S'il veut émettre 0, il émet son complément, c'est à dire -­‐1,1,1,-­‐1,1,-­‐
1
● Comme le récepteur connaît les codes des utilisateurs, il est alors
en mesure de savoir qui a fait une transmission en effectuant
simplement l'opération code reçu x code utilisateur
● Avec un résultat égal à 6 (ou -­‐6), A a transmis 1 (ou 0), sinon cela ne
provient pas de A
Transmission sur l’interface radio
Multiplexage temporel :(TDMA)
8  Time  Slots  par  canal

4.62  ms

7 0 1 2 3 4 5 6 7 0

temps
577  µs
156.25  bit
270  kbps

20
TDMA (Time Division Multiple Access)

• TDMA ou AMRT (Accès Multiple à Répartition dans le Temps)


• Technique de multiplexage numérique à répartition dans le temps et en
fréquence
• Chaque porteuse est divisée en 8 intervalles de temps appelés slots
• Durée Tslot= 0.5769 ms
• Chaque slot est numéroté par un indice TN {0,..,7}
• Chaque slot accueil un signal radioélectrique appelé burst
• Chaque utilisateur utilise un slot pour transmettre un burst en direction du
réseau
• Sur chaque porteuse les slots sont regroupées par paquets de 8 que l’on appel
trame TDMA
• Durée TTDMA= 8* Tslot=4.6152 ms
Transmission sur l’interface radio
Combinaison duplexage-TDMA .

f2
f1

• Canal  physique  pour  une  transmission  duplex


Système
GSM  :  lde radiocommunication
a  présentation   du  principe  cellulaire
Couverture GSM-Orange
ARCHITECTURE DES RESEAUX
GSM
• LE RESEAU GSM EST COMPOSE D ’ENTITES
FONCTIONNELLLES REGROUPEES EN SOUS SYSTEMES

• LE SOUS-SYSTEME RADIO BSS (Base Station Sub-system)


– Assure les transmissions radioélectriques et gère les ressources radio
• LE SOUS-SYSTEME RESEAU NSS (Network Sub-System)
• comprend l ’ensembles des fonctions nécessaires à l’établissement des appels et à la mobilité
• NSS (Network Sub-System), s'occupe de l'interconnexion avec les réseaux fixes, publics ou
privés, auxquels est rattaché le réseau mobile.
• Le sous-système réseau gère en outre l'établissement des communications avec les utilisateurs
mobiles, utilisateurs dont il détient un profil.
• LE SOUS-SYSTEME EXPLOITATION ET MAINTENANCE OSS
(Operation and Support Sub-System)
– Permet à l ’exploitant d ’administrer le réseau
– OMC-S (Operation and Maintenance Center- Switching)
– OMC-R (Operation and Maintenance Center- Radio)
ARCHITECTURE RESEAUX GSM
GSM  :  les  entités   RSS  /SSS
PSTN  :  Public  Switched Telephone Network

PSTN

MSC MSC
NSS

BSC BSC BSC BSS

BTS BTS
BTS BTS
BTS BTS
BTS BTS
Architecture  Générale
Les  composants  du  réseau  GSM  sont  :I’AuC :  
Authentication Center
ü BSC  :  Base  Station  Controller
ü BTS  :  Base  Transceiver Station
ü EIR  :  Equipment  Identity Register
ü GMSC  :  Gateway  MSC  
ü HLR  :  Home  Location  Register
ü MS  :  Mobile  Station  
ü MSC  :  Mobile  Switching Center
ü SS7  :  Signaling System  
ü TRAU  :Transcoder/Rate  Adaptor Unit
ü VLR  :  Visitor Location  Register
Architecture du système GSM
BTS (Base Transceiver Station)

• Points d'accès au réseau GSM des utilisateurs mobiles, les BTS se matérialisent
sous la forme d'antennes sur les toits des immeubles en ville ou sur le bord des
routes.
• Elles ont en charge l'accès radio des mobiles dans leur zone de couverture. Cela
recouvre les opérations de modulation, démodulation, codage à correction
d’erreurs, multiplexage temporel et fréquentiel).
- Accès multiple à une fréquence en mode FDMA(Frequency Division Multiple
Access).
- Accès multiple à un intervalle de temps en mode TDMA(Time Division Multiple
Access).
• Elle réalise l’ensemble des mesures radioélectriques qui serviront pour la
vérification du déroulement correcte d’une communication.
BTS
BTS
• Le placement et le type de BTS déterminent la surface des cellules.
En zone rurale, correspondant à un trafic de faible densité, la BTS
peut être restreinte à une seule onde porteuse couplée sur une
antenne omnidirectionnelle , couvrant ainsi des macro cellules
dont le rayon peut atteindre 30 km.
• En zone urbaine correspondant à un trafic de forte densité , une
BTS comporte généralement plusieurs porteuses, couplées sur des
antennes sectorielles , permettant d’émettre suivant un angle.
Lorsque la densité de trafic devient plus importante, les micro BTS
couvrant des zones très restreintes ou microcellule, dont le rayon
est limité à 300m, sont alors utilisées.
La BSC(Base Station Controller)
Processing  Procedure  of  WCDMA  System

Transmitter

Service Source Channel Coding


& Interleaving Spreading Modulation Transmission
Signal Coding

modulated signal
bit symbol chip Radio
Channel

Service Source Channel Decoding


Reception
Signal Decoding & Deinterleaving Despreading Demodulation

Receiver
La  BSC
• Base Station Controller
• La BSC effectue le contrôle des BTS en ce sens qu’elle gère
l’attribution de la ressource radioélectriques effectuées
par la BTS pour contrôler les puissances émises par le
mobile.

• Elle prend la décision d’exécuter un handover lorsque le


mobile change de cellules.
Le  TRAU
• Le TRAU est un équipement qui réalise le transcodage de la parole. Il est
généralement placé à proximité du MSC , bien qu’il fasse partie fonctionnellement
du BSS. Il permet la conversion du format G.711 à 64kbit/s dans le format utilisé
dans le sous système radio:

v FR (Full Rate) au débit de 13kbit/s


v EFR(Enhanced Full Rate) au débit de 12,2Kbit/s
v HR(Half Rate)au débit de 5.6 kbit/s
Le Transcodeur(TRAU)
Le  MSC
• Le MSC est un commutateur temporel de circuits à
64kbits/s. Il gère l’établissement de la communication
grâce aux messages de signalisation échangés avec le
mobile d’une part et les entités du NSS d’autre part. Il
effectue le transfert des messages courts SMS et exécute
le handover lorsqu’il y est impliqué.
MSC (Mobile-services Switching Center),
C’est le commutateur de service. Le MSC est un commutateur
numérique en mode circuit, qui gère toutes les communications avec
les mobiles sous sa couverture.

Il comporte en outre des fonctions de taxation et peut assurer


l'interconnexion entre le réseau mobile PLMN, et le réseau
téléphonique fixe, le RTC. On parle alors de GMSC, ou Gateway
MSc.

Le MSC est relié aux BSC du BSS via l'interface A. Deux MSC sont
connectés par l'interface E. Cette interface est, par exemple, utilisée
lors des handovers inter-MSc.
L ’enregistreur de localisations nominal HLR
(Home Location Register).

Le registre HLR est la base de données de référence des abonnés. Divers


numéros d'identification et diverses adresses sont mémorisées, en même
temps que des paramètres d’authentification, des informations sur les
abonnements au service, et des informations spéciales concernent
l'acheminement.

Il tient à jour l'état des abonnés, notamment le numéro temporaire


d'identification d'un abonné, et le VLR correspondant.
VLR (Visitor Location Register)
• Le VLR est une base de données dans laquelle sont stockées les informations
relatives aux utilisateurs d'une région particulière.

• On y retrouve les mêmes informations que dans le HLR, avec en outre l'identité
temporaire de l'utilisateur, ou TMSI, et sa zone de localisation, qui n'est autre qu'un
sous-ensemble de cellules dans lequel se trouve l'utilisateur.

• En pratique, un VLR est attaché à un MSC. Grâce aux VLR, les informations
propres à l'utilisateur le suivent dans ses déplacements.
Le Registre d'Identité des Equipements -EIR

Le registre EIR est une base de données centralisée pour valider les
numéros IMEI (Identité d'Equipement de la Station Mobile
Internationale ). Cette base de données ne concerne que les équipements
MS provenant de l ’opérateur et non l ’ensemble des équipements dans
le réseau.
La base de données EIR comprend une liste des numéros IMEI,
organisée de la manière suivante :
LISTE BLANCHE: elle contient les numéros IMEI qui ont été
affectés à des stations mobiles autorisées

LISTE NOIRE: elle contient les numéros IMEI des mobiles qui
ont été signalés comme étant volés
Modèle  de  propagation
Le modèle est utilisé pour prédire le niveau du signal quand l’émetteur et le récepteur sont en visibilités
directe (Line-of-Sight LOS).
La  puissance  du  signal  reçue  est  inversement  proportionnelle  à  la  distance  Emetteur/Récepteur  élevée  
au  carré.  A  une  distance  D  l’équation  de  FRIIS  donne :

Pr     =  PeGeGr (λ  /  4πd) 2     en  Watts


Pe =  Pr  /  GeGr (λ  /  4πd) 2 en  Watts

Pr :  puissance  reçue  par  le  récepteur,  


Pe :  puissance  émise  par  l’émetteur,  
λ :  longueur  d’onde  du  signal,
Ge :  gain  d’antenne  émission,
Gr :  gain  d’antenne  réception,  
d :  distance  entre  Emetteur/Récepteur    
Affectation    immédiate
Affectation(Allocation)    immédiate
La procédure d’affectation Immédiate est toujours initié
par un MS et peut être déclenché par une requête de
Paging ou par un Mobile Originating Service requête.
1-­‐ Le  MS  envoie  une  requête  CHANNEL  REQUEST  (sollicitation  de  Canal)  par  le  biais  de  RACH
2-­‐Le  BTS  décode  ce  message  et  va  informé  le  BSC  CHANNEL  REQUIRED  Message  (canal  exigé)
3-­‐Le  BSC  demande  au  BTS  d’activer  un  canal  dédié:  SDCCH  ou  TCH(si  SDCCH  n’est  pas  disponible)
4 Accusé  de  réception  est  donné  par  la  BTS.

5-­‐Le  BSC  envoie  un  message    d’allocation  immédiat    (IMMEDIATE  ASSIGNMENT  COMMAND)  
au  MS  (via  BTS)  ;  le  MS  doit  saisir  l’intitulé  du  canal  dédié    en  incorporant  ces  valeurs:
Time  initial    Advance      et  le  maximum  de  puissance  transmit
6-­‐Alors  le  MS  peut  demander  un  service  sur  le  canal  dédié  à  travers:
SERVICE  REQUEST  message contenant  les  raisons  d’accés (call  setup  ,  paging  etc…)
LOCATION  UPDATING  REQUEST  message de  localisation
"IMSI    attach/ "IMSI    detach"  

La procédure d'attachement appelée "IMSI attach" est initiée par


la station mobile afin d'indiquer qu'elle est mise sous tension et
qu'elle est retournée dans un état actif.
La procédure de détachement appelée "IMSI detach" est initiée
par la station mobile afin d'indiquer au réseau qu'elle va être mise
hors tension et qu'elle entre dans un état inactif.
Les procédures d'attachement et détachement sont obligatoires pour
la station mobile.
Attachement  au  Réseau  GSM
Lorsque  la  station  mobile  est  mise  sous  tension,  elle  reçoit  un  LAI  
(Location  Area  Identifier)  de  la  BTS  de  sa  zone  de  couverture.
1. Un message d'attachement MM ATTACH REQUEST est envoyé
de la station mobile au MSC/VLR. Ce message inclut le LAI et
l’IMSI (en considérant le premier attachement au réseau).
Le MSC relaye cette information au VLR via une requête
MAP_UPDATE_LOCATION_AREA .

2. Le VLR crée un enregistrement avec les champs (IMSI, LAI)


et affecte un TMSI (Temporary IMSI) à la station mobile. Le
VLR émet une requête de mise à jour de localisation MAP-­‐
UPDATE-­‐LOCATION au HLR. Ce message contient l’IMSI de
la station mobile enregistré et les identificateurs du VLR (VLR1)
et du MSC de rattachement (MSC1).
Attachement  au  Réseau  GSM
3. Le HLR met à jour l‘ enregistrement de l ’usager (champ VLR) à partir de
l ’IMSI qui sert de clé, et retourne au VLR via une requête
MAP-­‐INSERT-­‐SUBSCRIBER-­‐DATA des informations du profil de l'usager.
Le VLR1 complète l ’enregistrement de l ’usager et retourne au MSC
le TMSI affecté à cet usager mobile via une réponse
MAP_UPDATE_LOCATION_AREA_ack.
4. Le MSC relaye ce TMSI à la station mobile dans un message MM ATTACH
ACCEPT, la station mobile stocke cette information sur sa carte SIM et
retourne un message MM TMSI REALLOCATION COMPLETE au MSC/VLR.
L ’IMSI ne sera plus utilisé pour les enregistrements futurs ou pour la
mise à jour de la localisation pour éviter qu' ’il soit écouté sur
l’interface radio. La station mobile devra s ’enregistrer dans le futur avec
son TMSI qui est modifié à chaque changement d'aire de localisation ou
lors de la mise sous tension.
Attachement  au  Réseau  GSM
Mise  à  jour  de  localisation  Intra-­‐VLR
La station mobile se déplace de l'aire de localisation LA1 à LA2. Ces deux aires sont sous le
contrôle du même MSC/VLR.
1. Un message de mise à jour de localisation MM LOCATION UPDATING REQUEST est
envoyé de la station mobile au MSC/VLR. Ce message inclut l'ancien LAI, le nouveau LAI et
le TMSI (fourni par le MSC/VLR au moment de l'attachement au réseau).
Le MSC relaye cette information au VLR via une requête MAP_UPDATE_LOCATION_AREA.
2. Le VLR met à jour l'enregistrement correspondant et affecte un nouveau TMSI
(Temporary IMSI) à la station mobile. Le VLR n'émet pas de requête MAP-­‐UPDATE-­‐
LOCATION de mise à jour de localisation au HLR puisque la station mobile est
toujours sous le contrôle du même MSC/VLR.
3. Le VLR retourne au MSC le TMSI affecté à cet usager mobile via une réponse
MAP_UPDATE_LOCATION_AREA_ack.
4. Le MSC relaye ce TMSI à la station mobile dans un message MM LOCATION UPDATING
ACCEPT. La station mobile stocke cette information sur sa carte SIM et retourne un
message MM TMSI REALLOCATION COMPLETE au MSC/VLR.
Mise  à  jour  de  localisation  Inter-­‐VLR

La station mobile se déplace de l'aire de localisation LA2 à LA3. Ces deux aires sont sous le
contrôle de MSC/VLRs différents.
1. Un message de mise à jour de localisation MM LOCATION UPDATING REQUEST est envoyé
de la station mobile au nouveau MSC2/VLR2 (Figure 4). Ce message inclut l'ancien
LAI (LA2), le nouveau LAI (LA3) et le TMSI (alloué par le MSC1/VLR1).
Le nouveau MSC(2) relaye cette information au VLR2 via une requête
MAP_UPDATE_LOCATION_AREA.
2. Le VLR2 ne dispose pas d'enregistrement pour cette station mobile et l'IMSI
correspondant n'est pas connu. A partir de l'ancien LAI (LA2), le VLR2 identifie le VLR prenant
en charge cette localisation (VLR1) et lui envoie un message
MAP_SEND_IDENTIFICATION. Ce message contient le paramètre TMSI de la station mobile.
3. La réponse MAP_SEND_IDENTIFICATION_Ack retournée par le VLR1 contient l'IMSI. Le
VLR2 crée un enregistrement correspondant et affecte un nouveau TMSI à la station
mobile.
Mise  à  jour  de  localisation  Inter-­‐VLR
4. Le VLR2 émet une requête MAP-­‐UPDATE-­‐LOCATION de mise à jour de localisation au
HLR puisque la station mobile est sous le contrôle d'un nouveau MSC/VLR.

5. Le    HLR    met    à  jour    l‘enregistrement  de    la    station    mobile  (champ    VLR)    et    retourne    
au  VLR  le  profil  correspondant  via  une  requête  MAP-­‐INSERT-­‐SUBSCRIBER-­‐DATA.
6. Par  ailleurs  le  HLR  émet  un  message  MAP_CANCEL_LOCATION afin  de  demander  au  
VLR1  de  supprimer  l'enregistrement  correspondant  à  cette  station  mobile.

7. Une réponse MAP_CANCEL_LOCATION_Ack est retournée du VLR1 au HLR.

8. Le VLR2 retourne au MSC le TMSI affecté à la station mobile via une réponse
MAP_UPDATE_LOCATION_AREA_ack. Le MSC relaye ce TMSI à la station mobile
dans un message MM LOCATION UPDATING ACCEPT. La station mobile stocke cette
information sur sa carte SIM et retourne un message MM TMSI REALLOCATION
COMPLETE au MSC/VLR.
Mise  à  jour  de  localisation  Inter-­‐VLR
Etablissement  d'appels  dans  un  réseau  
GSM
Appel National Fixe vers Mobile
Appel  d'un  poste  fixe  à  destination  d’un  abonné  GSM  localisé  dans  
un  réseau  visité  étranger

L ’usager B ayant souscrit à un abonnement mobile avec roaming international auprès de


l’opérateur Orange France met sous tension sa station mobile alors qu’il se trouve à
Londres et rattaché à l’opérateur Vodafone UK (Figure 10).
1. Un message d'attachement MM ATTACH REQUEST est envoyé de la station mobile
au MSC visité à travers la BTS et le BSC. Ce message inclut le LAI et l ’IMSI.
Le MSC envoie alors un message MM Identity Request à la station mobile que
cette dernière acquitte par une réponse MM Identity Response contenant son
IMSI.
Le MSC relaye cette information au VLR via une requête MAP-­‐UPDATE-­‐LOCATION-­‐AREA.
Appel  d'un  poste  fixe  à  destination  
d’un  abonné  GSM  localisé  dans  un  
réseau  visité  étranger
2. D ’après le numéro d ’IMSI fourni par la station mobile B lors de son attachement
au réseau, le VLR de rattachement met à jour le HLR Orange France contenant le profil de cet
usager par une requête MAP-­‐UPDATE-­‐LOCATION.
3. Le HLR met à jour l‘enregistrement de l’usager (champ VLR), et retourne les
informations relatives à l'usager au VLR via une requête MAP-­‐INSERT-­‐SUBSCRIBER-­‐DATA.
4.Un abonné (usager A) du RTCP de British Telecom (BT) souhaite établir une
communication avec l’usager B. Il compose le numéro.

5. Le Class 5 Switch de BT qui rattache l’appelant analyse le numéro, identifie qu’il s’agit
d’un appel international et route l’appel vers un Class 4 Switch international de BT via le
message ISUP IAM après avoir réservé un circuit de parole disponible.

6.Le Class 4 Switch de BT route à son tour l’appel vers le Class 4 switch international de
France Telecom (FT) via un message ISUP IAM après analyse du préfixe.
Appel  d'un  poste  fixe  à  destination  
d’un  abonné  GSM  localisé  dans  un  
réseau  visité  étranger
7. Le Class 4 Switch de FT analyse le numéro de destination et
grâce au préfixe identifie que l’appelé appartient au réseau mobile
d’Orange France. Il route l’appel via un message ISUP IAM vers un
GMSC d’Orange France le plus proche possible de ce Class 4 Switch FT,
après avoir réservé un circuit de parole avec ce GMSC.
8. Le GMSC traite alors l’appel classiquement. Comme décrit dans le
scénario précédent. Le GMSC interroge le HLR via une requête MAP-­‐SEND-­‐
ROUTING-­‐INFORMATION pour connaître la localisation de la MS.
9. Le HLR Orange France demande au VLR Vodafone UK un
MSRN (numéro de réacheminement) à l'aide de la requête
MAP-­‐PROVIDE-­‐ROAMING-­‐NUMBER.
Appel  d'un  poste  fixe  à  destination  
d’un  abonné  GSM  localisé  dans  un  
réseau  visité  étranger
10. Le VLR affecte un numéro de MSRN à ce mobile et le retourne au
HLR (réponse MAP-­‐PROVIDE-­‐ROAMING-­‐NUMBER-­‐ACK). Puisque ce
numéro permet l'acheminement de l'appel à travers le RTCP, il a
la forme d’un numéro de téléphone au Royaume Uni.
11. Le HLR retourne à son tour ce MSRN au GMSC demandeur
(réponse MAP-­‐SEND-­‐ROUTING-­‐INFORMATION-­‐ACK).
12. Le GMSC analyse le MSRN et identifie qu’il s’agit d’un appel
vers l’étranger. Il route alors l’appel à un Class 4 Switch international
de FT après avoir réservé un circuit de parole libre avec ce dernier
(message ISUP IAM).
Appel  d'un  poste  fixe  à  destination  
d’un  abonné  GSM  localisé  dans  un  
réseau  visité  étranger
Appel  d'un  poste  fixe  à  destination  
d’un  abonné  GSM  localisé  dans  un  
réseau  visité  étranger
13. Le Class 4 Switch de FT route l’appel à son tour à un Class 4
Switch international de BT.
14. Ce dernier analyse le préfixe du numéro MSRN et
achemine l’appel vers le MSC de rattachement de la station
mobile appelée.
15.  Le  MSC  alerte  alors  l’appelé  (message  CM  SETUP).
Le circuit de parole établi pour cet appel consiste en un
ensemble de portions de circuits entre commutateurs adjacents
et suit le chemin suivant
Usager A →Class 5 BT →Class 4 BT (ISC) →Class 4 FT (ISC) →GMSC
Orange France →Class 4 FT (ISC) →Class 4 BT (ISC) →MSC Vodafone
→Usager B.
Appel  d'un  poste  fixe  à  destination  
d’un  abonné  GSM  localisé  dans  un  
réseau  visité  étranger

La facturation de l’appel est partagée comme lors d'un renvoi d'appel.


Alors même que l’appelant et l’appelé sont dans le même pays,
l’usager A paie une communication internationale du Royaume Uni à la
France et l’usager B une communication internationale de la France au
Royaume Uni.
PROCEDURE DE
HANDOVER
Les  5  types  de  Handovers
Les  procédures  d’Handover
Handover Decision
Canaux  logiques

0 1 2 3 4 5 6 7

TCH:  Traffic CHannel

SDCCH:  Standalone Dedicated Control  CHannel

BCCH:  Broadcast Control  CHannel


78
Canaux  logiques
L’interface radio représente la partie délicate de la chaîne de
transmission et le système doit faire face aux différents
problèmes du lien mobile-­‐réseau au niveau de la propagation
(atténuation, évanouissements, interférences...).
L’utilisation de canaux logiques va permettre une utilisation
efficace des ressources radio et une qualité de service
satisfaisante.
Parmi    ces  canaux  on  distingue  les  canaux  dédiés  (TCH  et  
SDCCH),  c’est  à  dire  alloué  à  un  mobile.  
Les  autres  canaux  sont  des  canaux  partagés  entre  mobiles.
Canaux  logiques
Canaux  logiques
Handover intercell
Ingénierie  Cellulaire
l’ingénierie des réseaux mobiles (IRM) est sans doute l’une des tâches les
plus importantes et les plus sensibles rencontrée lors de déploiement d’un
système cellulaire ou réseau cellulaire. Elle conditionne de façon importante
la qualité de service offerte aux utilisateurs. L’opérateur doit d’abord assurer
une couverture en fonction de ces objectifs.
L’Ingénierie des Réseaux Mobiles (IRM) est composée de 5 principales étapes :
ü Dimensionnement
ü Planification
ü Déploiement
ü Exploitation
ü Optimisation et Densification
DIMENSIONNEMENT  DES  RESEAUX  MOBILES

Le dimensionnement est l’une des étapes indispensable dans le


processus d’ingénierie radio mobile. Dans cette phase l’opérateur
analyse l’éventualité de déploiement du nouveau réseau. Pour cela il
se fixe un certain nombre d’objectifs commerciaux à savoir :

v Nombre d’abonnés
v Zone à couvrir
v Service à fournir
Ingénierie  de  TRAFIC  Réseaux  
Définition :
la charge d’un système correspond au nombre d’unité d’information (bits, message) à
écouler par unité de temps. Cette charge dépend de 2 paramètres à savoir :
Ø Le taux moyen d’arriver
Ø La durée moyenne de transmission

UNITE DE TRAFIC
Pour tout réseau télécoms l’unité de trafic est le Erlang (Erl) correspondant au taux d’occupation
d’un canal.

la durée d’occupation de (s) ressource (s)


Le trafic en Erlang = la durée de la période de référence

Exemple :
soit  A  le  trafic  en  Erlang,  d  la  durée  d’occupation  =2mn  et  T  la  durée  de  référence  =  60mn
𝒅 𝟐𝒎𝒏 𝟏𝟐𝟎𝒔 𝟒 𝟏
A  =  𝑻 =    𝟔𝟎𝒎𝒏    =      𝟑𝟔𝟎𝟎    =    𝟏𝟐𝟎  =      𝟑𝟎    =  0,003Erl  =  3mE    A=3mErl
Loi d’Erlang B

Une approximation de la loi d’Erlang B est donnée par la loi de Rigault qui dit :
N = A + K √A
N : nombre de canaux,
A : trafic en Erlang et 10-k est le taux de blocage.
K = -log10 (Pb)
NB : Le réseau GSM est un réseau sans fil d’attente donc le calcul de trafic est plus
proche de loi d’Erlang B.
Modèle d’Erlang B et C

La charge d’un système peut être supérieure à la capacité et


donc au débit du système dans ce cas les demandes non
satisfaites sont soit rejetées (1er loi d’Erlang appelée loi
d’Erlang B), soit mise en attente avec la loi d’Erlang C.
LOI D’ERLANG (B)

Définie la notion de taux de blocage


N
   A
EN (A)  =   N!
2 N
1  +   A +  A  +……./A  
1! 2! N!
Où :  EN  (A) :  taux  de  blocage  avec  perte  et  sans  fil  d’attente
N :  nombre  de  ressources  (canaux)
A :  trafic  offert  en  nombre  d’Erlang    avec  A  =  λ*T  où  λ :  nombre  moyen  de  demande  
de  canaux  par  unité  de  temps  et  T :  durée  moyenne  d’occupation  du  c  anal
Sachant  que  la  formule  d’Erlang  B  n’étant  pas  immédiate  à  utiliser  on  définit  une  
table  d’Erlang  permettant  de  déterminer  un  facteur  parmi :

vLe  nombre  de  canaux  de  trafic


vLe  trafic  en  Erlang
vLe  taux  de  blocage
TRAFIC  OFFERT  ET  TRAFIC  ECOULE

Le trafic offert correspond aux ressources disponibles avec un certain taux de blocage de x%.
Le trafic écoulé constitue réellement la capacité utilisée par les usagers du réseau.

Donc augmenter le taux de blocage revient à:


q Augmenter le nombre d’abonné (c'est-à-dire plus de trafic offert)
q Diminuer la qualité de service

Donc diminuer le taux de blocage correspond à :


v Diminuer le nombre d’abonné (moyen de trafic offert)
v Augmenter la qualité de service
Courbe  d’Erlang
Les courbes d’Erlang (abaque d’Erlang) permettent de
déterminer le nombre d’organes communs nécessaires pour
écouler le trafic avec une probabilité de perte donnée

91
Courbe  d’Erlang

92
Abaque  d’Erlang
En  général  on  cherche  le  nombre  d’organes  nécessaires  pour  écouler  un  
trafic  donné  avec  une  qualité  de  service  spécifiée  

0.0001 0.001 0.01


100
95
90
85
80
75
70
65
60
N 55
50
45
40
35
30
25
20
15
10
5

5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85
Trafic A

93
Exemple  1
Donner  le  nombre  de  circuits nécessaires  pour  transporter  
avec  un  taux  d’échec  de  1  % le  trafic  de  1000  abonnés ayant  
un  trafic  0.07E chacun
Trafic  Offert  :    1000  x  0.07    =  70  E

0.0001 0.001 0.01


100
95
90
85
80
75
70
65
60
N 55
50
45
40
35
30
25
20
15
10
5
5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85
94
Exemple  2
Donner  le  nombre  de  circuits nécessaires  pour  transporter  avec  un  
taux  d’échec  de  1  % le  trafic  de  900  abonnés  qui  utilisent  leur  
téléphone  une  fois  par  heure avec  une  durée  moyenne  de  5mn par  
appel
l =  1/60  appel/minute
q =  5  mn
90 0.0001 0.001 0.01
100
95

Trafic  d’un  abonné    =   85


80
1/60  x  5  =  0.083  E 75
70
65
60
55
Trafic  offert    =   50
45
900  x  0.083    =  75  E 40
35
30
25
20
15
10
95
5

5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85
Table  d’Erlang
Les tables ont les mêmes fonctions que les courbes, mais elles sont d’un
maniement plus simple
Les variables en sont :
v E taux de perte pour un trafic offert A
v N le nombre d’organe

RTC                                                       96
Table  d’Erlang

RTC                                                       97
APPLICATION
Soit un site radio tri sectorielle de même configuration de charge 9Erl
caractériser par une qualité de service 1%.
Quel est le nombre de canaux disponible par cellule ?
Si le trafic par abonné est égal 30mErl quelle est la durée d’une
communication ? déduire le nombre d’abonné par cellule et le nombre
d’abonné par site.
TRAITE
1)  Trafic  partagé  équitablement  sur  l’ensemble  des  3  cellules
A  =  9Erl                                                                          Acel =  9  /  3  à 3Erl
a)  Nombre  canaux  disponibles  par  cellule
N  =  A  +  K  √A    et  k  =  -­‐log10 (Pb)
Log10A  =  ln  A  /  ln  10  ou  encore  ln  (a  /  b)  =  lna – lnb

Log10  (1  /  100)  =  ln  (1  /  100)  /  ln10  =  ln1-­‐ln100  /  ln10


-­‐ln100  /  ln10  =  -­‐ln102 /  ln10  =  -­‐2ln10  /  ln10  =  ln10a =  a  ln10

N  =  3  +  2√3  =  3  +  2(1,73)  =  3  +  3,46  =  6,16        


N  =6,16≈7canaux et  chaque  cellule  possède  1TRX
b)  Trafic  par  abonné  égal  30mErl
Durée  d’une  communication  d’un  abonné
A  (mErl) =  t  /  T      à t  =A (mErl)    x  T  à t  =  0,003  x  3600s                                          t=3,6s
Avec  t  (durée  d’une  communication)  et  T  (période)
b1)  Nombre  d’abonné  par  cellule
N  (ab)  =  A0122 /  Tab à N (ab)    =  3  /  30mE  =  3.103  /30  =  10000ab                  

b2)  Nombre  d’abonner  sur  le  site                                                        


N  (ab)  x  3  =  30000ab  
MODELE DE PROPAGATION EN ESPACE LIBRE

Le modèle est utilisé pour prédire le niveau du signal quand l’émetteur et le


récepteur sont en visibilités directe (Line-of-Sight LOS).
La puissance du signal reçue est inversement proportionnelle à la distance
Emetteur/Récepteur élevée au carré. A une distance D l’équation de FRIIS donne :

D’après  l’équation  de  FRIIS

Pr    =  PeGeGr (λ/4πd) 2     en  Watts

Pe =  Pr  /  GeGr (λ/4πd) 2 en  Watts

Pr (dBm) = Pe (dBm) + Ge (dB) + Gr (dB) +20Log (λ / 4πd)


GPRS
General Packet Radio Service
Problématiques
Le transport des données sur le réseau GSM n'autorise qu'au mieux des débits de 9,6
kbit/s. Si ces débits permettent d'utiliser des services WAP basiques, peu
consommateurs en bande passante, ils ne permettent pas d'offrir un véritable
service d'accès à Internet.
• D'autres part, le mode de connexion à Internet doit être de type permanent
avec une facturation forfaitaire. Le mode supporté par la norme GSM est une
facturation à la durée, relativement élevée, incompatible avec le mode de
consultation d'Internet qui le plus souvent s'effectue en mode non connecté.
• En effet, la plupart du temps lorsque l'on consulte un service Internet, on effectue
une requête vers un serveur, celui-ci renvoie une réponse, et l'on passe ensuite un
certain temps à consulter les informations renvoyées. En général, le temps passé
à consulter les informations est largement supérieur à celui nécessaire à
effectuer la requête et recevoir la réponse du serveur.
Problématiques
Le canal donc rendu indisponible à d'autres utilisateurs, alors qu'aucun trafic ne
transite par ce canal. La monopolisation d'un canal outre le problème de
l'indisponibilité pour les autres utilisateurs, l'inconvénient de générer un coût
de connexion élevé, dû principalement à cette monopolisation.

C'est pourquoi la technologie GPRS (General Packet Radio Service) a été


définie, permettant de contourner le problème de monopolisation de canal, et
de résoudre le problème de la facturation à la durée, ainsi que de permettre
des débits résolument plus importants.
Mobile   Network  
Architecture   Basics:  Focus  in  on  GSM  Network
2G+(GSM,GPRS)

Um

C
C
BTSU
Abis RTC GMSC
Ater A RTC,  PLMN,  RNIS,  etc
BSC
TC
D
MSC/VLR C
Ater F
Gs
A H
Um
EIR
Gf
HLR Gc AUC
Gr

BSC Ater Gb Gn
BTS C Abis Gi Internet,  X.25,  etc.
C
U
SGSN GGSN
PCU

BSS
NSS
Figure1:  2G+  (GSM/GPRS)  Architecture  

Conception  d'un  outil  de  dimensionnement  


31/01/2019 107
BSS  GPRS
GGSN
Le GGSN (Gateway GPRS Support Node) est une passerelle
d’interconnexion entre le réseau paquet mobile (GPRS ou UMTS)
et les réseaux IP externes.
Le GGSN a les fonctions principales suivantes :
• Il contient des informations de routage (traduction de l’APN représentant le
réseau externe à atteindre en adresse IP) ;
• il gère la session (le contexte PDP qui contient les informations
de QoS, login(identifiant) et password (mot de passe) de l'utilisateur) ;
• il collecte des données de trafic pour la facturation ;
• il fait fonction de pare-feu ;
SGSN

Le S.G.S.N. (Serving GPRS Support Node) est relié aux BSC du sous-système
radio (BSS) de GSM et gère les MS présentes dans une zone donnée.
Son rôle est de délivrer des paquets aux MS.
Avantages du réseau GPRS
Parmi les avantages de GPRS comparé au GSM pour les services de données, figurent :

Un support pour les nouveaux services : Parmi les applications envisageables grâce au
réseau GPRS, figurent :

• La navigation sur Internet à partir d’un portable ou d’un PDA.

• L’envoi et la réception de photos ou cartes postales.

• L’envoi et la réception de séquences vidéo telles que des bandes annonce.

• L’usage des groupes de discussions (chat).

• L’accès au réseau Intranet de son entreprise.

• Le partage des données, La télémétrie etc…


Avantages  et  Inconvénients
Avantages : Pour l’opérateur :
v déploiement rapide et peu coûteux.

Pour l’utilisateur :
v Débit plus élevé et facturation au volume de données échangé.
Inconvénients :
v Nécessite des modifications du sous système réseau.
Migration  GSM/GPRS
Architecture GPRS : Entités et Interfaces

PCU

Pour déployer le GPRS dans les réseaux d'accès, on réutilise les


infrastructures et les systèmes existants. Il faut leur rajouter une entité
responsable du partage des ressources et de la retransmission des données
erronées, l'unité de contrôle de paquets (PCU, Packet Control Unit) par
une mise à jour matérielle et logicielle dans les BSCs.
Conclusion : De GPRS vers UMTS

Le GPRS est lui-même susceptible d'évoluer vers la technologie EDGE (Enhanced Data Rates for
GSM Evolution).

Cette dernière propose un débit supérieur (en pratique 100 kbit/s) et nécessite une modification technique
moindre que pour l'UMTS (Elle est qualifiée à ce titre de technologie 2,75 G).

Elle est en revanche beaucoup plus onéreuse que la migration GSM/GPRS car elle nécessite une
nouvelle technologie de modulation.
Evolution de la Transmission de Données
par Voie Radio
2M

384k
115k  -­‐ 171k

Paquet+Circuit
57.6k

Paquet+Circuit
9.6k

Paquet
Circuit
Circuit

GSM HSCSD GPRS EDGE WCDMA

2  G 2.5  G 2.75  G 3G
L’UMTS  (Universal  Mobile  Telecommunications System)  

Une technologie retenue dans la famille dite IMT 2000 (International Mobile
Télécommunications) comme norme pour les systèmes de télécommunications mobile dits de
troisième génération (3G), qui succèderont progressivement au standard actuel : le GSM.

• L’UMTS permet des améliorations substantielles par rapport au GSM, notamment :


ü Elle rend possible un accès plus rapide à Internet depuis les téléphones portables, par un
accroissement significatif des débits des réseaux de téléphonie mobile.
ü Elle améliore la qualité́ des communications en tendant vers une qualité́ d’audition proche
de celle de la téléphonie fixe.
ü Elle permet de concevoir une norme compatible à l’échelle mondiale, contrairement aux
technologies actuelles (les normes utilisées aux Etats-Unis et au Japon ne sont pas toutes
compatibles avec le GSM).
ü Elle répond au problème croissant de saturation des réseaux GSM, notamment en grandes
villes.
L’UMTS  (Universal  Mobile  
Telecommunications System
la  norme  UMTS  exploite  de  nouvelles  zones  du  spectre  (notamment  les  bandes  
1920-­‐1980  MHz  et  2110-­‐2170  MHz).  

Le  CDMA  (Code  Division  Mul•ple  Access)  est  basé  sur  la  répartition  
par   codes.   En   effet,   chaque   utilisateur   est   différencié́   du   reste   des  
utilisateurs   par   un   code   N   qui   lui   a   été́   alloué   au   début   de   sa  
communication   et   qui   est   orthogonal   au   reste   de   codes   liés   à  
d’autres   utilisateurs.   Dans   ce   cas,   pour   écouter   l’utilisateur,   le  
récepteur  n’a  qu’à  multiplier  le  signal  reçu  par  le  code  N  associé  à  cet  
utilisateur.  
Evolution  technique  CDMA
• Les évolutions de la technique CDMA : W-CDMA (Wide Band CDMA) et TD-
CDMA (Time Division CDMA).
Le W-CDMA utilise le mode de duplexage FDD (Frequency Division Duplex) ici
l’émission  et  la  réception  des  données  se  font  simultanément  sur  deux  bandes  
de  fréquence  différentes.
• W-CDMA utilise deux bandes passantes de 5 Mhz, l'une pour le sens montant
(uplink), l'autre pour le sens descendant (downlink). Le débit maximal supporté
par un seul code est de 384 kbit/s. Pour les services à haut débit, plusieurs codes
sont nécessaires pour supporter un débit de 2 Mbit/s.

• Le TD-CDMA utilise le mode de duplexage TDD (Time Division Duplex). TD-


CDMA n'utilise qu'une bande passante de 5 Mhz divisée en intervalles de temps
(time slot) ; elle est utilisée pour les deux sens.
Evolution  technique  CDMA
L'ensemble   de   ces   deux   interfaces   constitue   l'UTRA   (Universal  
Terrestrial  Radio  Access).

 W-­‐CDMA   est   particulièrement   adapté   aux   grandes   cellules   alors  


que  TD-­‐CDMA  est  limité  aux  petites  cellules.  En  terme  de  services  
supportés,   W-­‐CDMA   est   adapté   aux   services   symétriques   (voix   et  
services   de   données   à   bas   et   moyen   débit   en   mode   symétrique)  
alors  que  TD-­‐CDMA  est  approprié  pour  les  services  de  données  en  
mode  paquet,  à  haut  débit  et  asymétrique.  
Duplex  Technology

Power Time

USER  2

FDD USER  1
UL DL
Frequency

Power
Time
DL
USER  2
UL
DL
TDD DL
USER  1

UL

Frequency
ARCHITECTURE  UMTS
Core Network
CN CS PS CS PS
Iu-CS Iu-PS Iu-CS Iu-PS
RNS RNS
Iur
RNC RNC
UTRAN
Iub Iub Iub Iub

Node B Node B Node B Node B

Uu
UE
ARCHITECTURE  UMTS
L’architecture   UMTS   est   constituée   d’une   partie   radio   RNS   (Radio   Network  
Subsystem)  et  d’une  partie  réseau  de  base  CN  (Core  Network).  Les  trois  releases  
de  l’architecture  UMTS  (R3,  R4,  R5)  considèrent  une  même  partie  radio  (RNS).  
3GPP  à    défini  deux  domaines  pour  la  partie  CN  :  
• Le  domaine  de  commutation  de  circuits  (CS,  Circuit  Switched),  
• Le  domaine  de  commutation  de  paquets  (PS,  Packet  Switched).
• L’architecture  de  référence  du  réseau  de  base  UMTS  (UMTS  Core  Network)  est  
divisée  en  trois  groupes.  
• Le  premier  est  celui  du  domaine  CS  comprenant  les  entités  MSC,  GMSC,  et  
VLR.
•  Le  second  est  celui  du  domaine  PS  regroupant  les  entités  SGSN  et  GGSN.  Le  
dernier  comprend  les  entités  du  réseau  communes  aux  domaines  PS  et  CS,  à  
savoir,  HLR,  et  AuC.  

Les  interfaces  de  l’UTRAN  
Radio  Network  Subsystem (RNS)  

• Un  Nœud  B  (Node  B)  :  station  de  base  UMTS  en  charge  de  la  
transmission  et  la  réception  WCDMA,  elle  est  en  contact  
direct  avec  le  RNC  
• Un  RNC  :  Equipement  qui  contrôle  l’utilisation  et  l’inté
grité  des  ressources  radio  
Le  Node B  

• Nœud  d’accés  à  l’UTRAN


• Il  y  a  un  Node  B  par  cellule  ou  secteur  iden•fié  
• Il  a  un  rôle  primordial  dans  les  taches  physiques  
Ø Codage/décodage  canal  
Ø Entrelacement  
Ø Etalement  de  spectre  
Ø modulation
Il  participe  au  contrôle  de  puissance  
• Node  B  -­‐>  UE  et  UE-­‐>  NodeB  adaptation  de  puissance  en  
boucle  interne  
• Ce  contrôle  de  puissance  est  basé  sur  un  seuil  de  qualité́  
• Il  joue  un  rôle  dans  le  handover  en  prélevant  la  qualité́  du  
signal  
Contrôleur  du  réseau  radio  (RNC)  

Equivalent  du  BSC  en  GSM  


Ses  rôles  principaux  sont  :  
• Contrôler  la  puissance  en  boucle  externe  
• Contrôler  le  Handover  
• Gérer  l’admission  et  la  charge  des  mobiles  sur  le  réseau  
• Allouer  des  codes  CDMA  
• Séquencer  la  transmission  en  mode  paquet  
• Gérer  la  macro  diversité́  
UMTS  vers  HSPA
Notons   que   des   évolutions   de   l’UMTS   sont   apparues   appelées   HSDPA   (High  
Speed  Downlink  Packet  Access)  et  HSUPA  (High  Speed  Uplink  Packet  Access).  Elle  
permettent   d’offrir   des   débits   plus   importants   mais   uniquement   pour   les  
services  paquets.  Seules  les  technologies  W-­‐CDMA  et  TD-­‐CDMA  sont  utilisées  à  
la  fois  pour  les  services  circuit  et  les  services  paquet.  
HSDPA   améliore   le   débit   descendant   (réseaux   vers   usager)   deW-­‐CDMA   et  
permet   d’a…eindre   14,4   Mbit/s.   HSUPA   quant   à   lui   améliore   le   débit   montant  
(usager  vers  réseau)  afin  d’atteindre  5,75  Mbit/s.  
UMTS  vers  HSPA
HSDPA  et  HSUPA  requièrent  des  mises  à  jour  logicielles  des  équipements  
du   réseau   d’accès   3G   ainsi   que   de   nouveaux   terminaux.   HSDPA   définie  
dans   la   Release   5   de   3GPP   correspond   à   la   technologie   3,5G   et   HSUPA  
définie  dans  la  Release  6  est  assimilée  à  la  technologie  3,75G.  
Toute   en•té́   supportant   HSDPA   et   HSUPA   est   appelé́   en•té́   HSPA.   Une  
autre  évolu•on  de  HSPA  a  été́   spécifié  ;  il  s’agit  de  HSPA  Evolution  aussi  
appelée  HSPA+  permettant  de  multiplier  par  deux  ou  par  trois  les  débits  
de   HSPA.   Notons   que   les   seules   technologies   de   l’UMTS   sont   W-­‐CDMA  
et  TD-­‐CDMA  aussi  appelées  technologies  3G.  
LTE:  Long  Term  Evolution
LTE:  Motivations
1. Besoin  de  système  optimisant  la  commutation  des  paquets

– Evolution  de  l’UMTS  vers  le  tout  paquet

2. Besoin  des  débits  plus  élevés

– Débit  théorique  élevé  du  LTE:  

Downlink ~100  Mbits/s  -­‐-­‐Uplink ~  50  Mbits/s

3. Besoin  d’une  très  bonne  qualité  de  service

– Réduit  le  temps  d’aller-­‐retour

– Réduire  le  temps  d’établissement  de  connexion  (<  100  ms)  

– Réduit  le  temps  de  transit  (<  10  ms)

4. Besoin  d’infrastructures  moins  coûteuses

– Nouvelle  architecture  simplifiée  avec  moins  d’équipements  sur  le  réseaux


LTE:  Introduction
Ø Le  LTE  (Long  Term  Evolution  )  est un  projet mené par  3GPP pour  définir les  
Normes du  future  réseau de  la  4G.
Ø Il  permet le  transfert des  données à hauts débits,  avec  des  portées plus  
superieures.

Ø Technologie  semble  s’être  imposée  face  au  Wimax mobile  qui  accumule  les  
retards
Ø Il  emploie  une  forme  différente  d’interface  radio,  utilisant  OFDMA/SC-­‐
FDMA  au  lieu  de  CDMA
LTE:  Comparaison  
WCDMA HSPA
(UMTS) (HSDPA / HSUPA) HSPA+ LTE

Vitesse maximum
bps de liaison 384 k 14M 28M 100M
descendante

Vitesse maximum
bps de liaison 128 k 5.7M 11M 50M
montante

Latence
temps de voyage
aller-retour 150 ms 100ms 50ms (ms) ~10 ms
approximativement

Années
approximatives de 2003 / 2004 2005 /2006 HSDPA 2008 /2009 2009 /2010
déroulement initial 2007 / 2008 HSUPA

Méthodologie CDMA CDMA CDMA OFDMA / SC-


d'accès FDMA
LTE:  Caractéristiques
Paramètres Détails
Vitesse maximale de liaison
descendante 64QAM Mbps 100 (SISO), 172 (2x2 MIMO), 326 (4x4 MIMO)

La liaison montante maximale 50 (QPSK), 57 (16QAM), 86 (64QAM)


expédie (Mbps)
Type de donneés Toutes les données de commutation de paquets (voix et données). Pas avec commutation à
circuit.
Channel bandes passantes 1.4, 3, 5, 10, 15, 20
(MHz)
Duplex régimes FDD et TDD
Mobilité 0 - 15 km/h (optimised),
15 - 120 km/h (haute performance)
Latence Inactif à l'état actif de moins de 100ms
Petits paquets ~ 10 ms
Efficacité spectrale liaison descendante : 3 - 4 times Rel 6 HSDPA
Liaison montante : 2 -3 x Rel 6 HSUPA
Arrangements d'accès OFDMA (Downlink)
SC-FDMA (Uplink)
Types de modulation supportée QPSK, 16QAM, 64QAM (Uplink and downlink)
Long  Term  Evolution  (LTE)

• Caractéristiques  :
– Méthode  d’accès  en  Dowlink :  OFDMA
– Méthode  d’accès  en  Uplink :  SC-­‐FDMA    (il consiste  aussi  à  répartir  sur  un  grand  
nombre  de  sous-­‐porteuses (plusieurs  centaines)  le  signal  numérique)
– En  OFDMA,  les  utilisateurs  se  voient  attribuer  un  nombre  précis  de  sous-­‐
porteuses  pour  un  time  slot  prédéterminé,  appelées  PRBs,(Physical  
Resource  Blocks).

– La  SC-­‐FDMA  offre  des  performances  et  une  complexité  globale  similaire  à  


l’OFDMA  mais  utilise  en  revanche  une  technique  de  multiplexage  
fréquentiel  a  une  seule  porteuse.

– Type  Handover :  Hard  Handover


– LTE  supportera  des  bandes  passante  allant  de    1,25  MHz  jusqu'à  20  MHz.
– Architecture  décentralisée  :  antennes  intelligentes.
Pourquoi OFDM?

• Adapter  au  débit  très  élevés


• Adapter  au  communications  mobiles
• Resistance  au  perturbations  :  parasites,  
brouilleurs,  etc.…
• Résistance  aux  trajets  multiples
• Taux  d’erreurs  binaires  faible
• Pas  d’interférence  entre  symboles:  grâce  à  
l’intervalle  de  garde
Pourquoi  OFDM?

• Possibilité  de  l’associer  au  CDMA,  TDMA,  FDMA et  


aux  systèmes  multi-­‐antennes
• une  allocation  adaptative  des  sous-­‐porteuses  :  selon  
le  rapport  SNR(signal  sur  bruit  )
• Au vu de ses avantages, l’utilisation d’OFDM et les
technologies d’accès associées, OFDMA et SC-­‐FDMA
sont des choix naturels pour la nouvelle norme
(standard) cellulaire LTE
OFDMA  vs  SC-­‐FDMA
Architecture d’un système
LTE
• Suppression de la partie radio (RNC)
• Evolved-UTRAN (e-UTRAN) : évolué avec les options d’auto-
réglage et d’auto-optimisation

• Enhaced-NodeB (eNB): contient les fonctionnalités du RRM


(Radio Access Management) , celles du RNC et gère les
Handover
Architecture  d’un  système  
LTE

Le  Système  s’appellerait  
EPS  :Evolved    Packet System
Composé  de  deux  parties:
1  /  LTE  :  partie  radio  du  réseau
– Contient les eNB reliés entre elles et reliés au
réseau cœur les fonctions supportées par RNC
sont reporté au eNB
Architecture  d’un  système  
LTE
Architecture  d’un  système  
LTE

2/SAE  (System  Architecture  Evolution):


Le  cœur  du  réseau  composé  de  différentes  partie:
• Mobility Management  Entity (MME)
• Serving Gateway  (SGW)
• Packet  Data  Network  Gateway  (PDN  GW)
• Home  Subscriber Server  (HSS)
• Policy  and  Charging  Rules  Function  (PCRF)
Architecture d’un
système LTE
• L'élément principal du réseau de LTE SAE se nomme le noyau de paquet évolué
(evolved Packet core) ou EPC.
• Quand l’utilisateur se déplace dans les régions desservies par différentes eNodeBs, la
SGW sert de point d'ancrage de mobilité veillant à ce que le chemin de données soit
maintenu
LTE-­‐ MIMO  (Multiple  Input  Multiple  Output)

• MIMO est une autre des innovations principales de la technologie de LTE


• Une technologie qui procure à LTE d’améliorer plus loin le flux de données et
l’efficacité spectrale obtenus en employant OFDM
• Il permet à des débits élevés d’être réalisés avec une efficacité spectrale
améliorée

Principe  de  fonctionnement


Handover

Handover  : est  une  fonction  importante  qui  maintient  une  


connectivité  sans  faille  lors  du  passage  d'une  station  de  base  à  
une  autre.
Garantie  la  continuité  de  l’appel  (~100ms  d’interruption  )
Il  existe  deux  type  de  Handover  :
ü Intra-­‐RAT:  on  reste  dans  le  même  réseau  LTE  –LTE
ü Inter-­‐RAT  :  d’un  réseau  à  l’autre  LTE-­‐UMTS

RAT    :  Radio  Access  Technologie


Les  3  phases  du  Handover

1. Prise  des  mesures  et  supervision  du  lien

2. Choix  de  la  cellule  cible  et  déclenchement  du  handover

3. Exécution  du  handover  (i.e.  transfert  effectif  des  liens)


Merci

Vous aimerez peut-être aussi