Vous êtes sur la page 1sur 29

.

Département : Management
Filière : Informatique et Gestion des Entreprises

Rapport de stage effectué au sein de la COLAIMO


Sous le thème de :

La bonne gestion de stock


pour éviter la rupture

Réalisé par : Encadrée par :


Oumayma MOUSSAMIH Mr. Hicham KELMOUA

Année universitaire : 2022-2023

1
Sommaire
Remerciement

Introduction

Liste des figures

I. Présentation de la COLAIMO
1. Création
2. Historique
3. Fiche d’identité
4. Organigramme
5. Activités principales
II. Description détaillée de chaque service et département de la COLAIMO
1. Service Réception
2. Service Achat
3. Service Contrôle de gestion
4. Service Informatique
5. Service Trésorerie
6. Service Caisse
7. Service Magasin
8. Service Comptabilité
9. Département Ressources Humaines (RH)
10. Département commercial
11. Service Audit interne
12. Service Production
13. Service Fabrication
14. Service Maintenance
III. Problématique : La bonne gestion de stock pour éviter la rupture
1. Définitions des notions de base
2. Les cas de rupture de stock
3. Les solutions utilisées afin d’éviter cette rupture

Conclusion

Annexes

2
Remerciement

Je tiens à remercier, toutes les personnes qui ont contribué de près ou de loin au bon
acheminement de notre formation durant cette 2ème année de la filière Informatique et
Gestion des Entreprises.
Je pense en premier lieu à nos formateurs pour leur disponibilité tout au long de notre
cursus universitaire, pour leurs conseils généreux et leur orientation bien vaillante.
Je pense en deuxième lieu à tout le personnel de la COLAIMO, particulièrement à notre
encadrant Mr. Hicham KELMOUA, pour sa sympathie, son accueil et sa générosité en
matière d’informations.

3
Introduction :

Toute formation est appelée à concilier théorie et pratique, afin d’accumuler le maximum
d’expériences professionnelles.

L’étudiant a alors par le biais de stage, la possibilité de mettre en œuvre toutes les théories
assimilées lors des séances de cours.

Etant convaincue de l’intérêt de cette expérience et après divers recommandation de


personne qualifiées, j’ai effectué mon stage au sein de la coopérative laitière COLAIMO.

Considérée parmi les entreprises les plus dynamiques et les plus performantes du Maroc
Oriental, la Coopérative Laitière du Maroc Oriental occupe une place stratégique et
dominante dans le tissu économique régional et plus précisément dans le secteur laitier tout en
investissant dans un plan de croissance à moyen et à long terme et en se dotant d’un corps
professionnel impliqué, compétent, motivé et bien structuré.

Mon choix n’a pas été aléatoire mais il s’est basé sur plusieurs critères : tout d’abord, le
critère géographique était décisif et puisque je cherchais à passer mon stage dans une
entreprise jouissant d’une image de marque favorable, donc les alternatives étaient limitées vu
que la région orientale connaît une pénurie chronique en matière des grandes entreprises et la
COLAIMO est considérée comme étant la plus grande entreprise dans la région, ensuite la
nature de cette entreprise qui correspond bien à la formation dispensée dans notre école.

Dans mon rapport de stage, je traiterai trois grandes parties : Je consacre la première à la
présentation de la COLAIMO, la deuxième pour une description détaillée des services et
départements de la COLAIMO, et la dernière partie pour le traitement de la problématique
que j’ai choisi.

4
Liste des figures

Figure 1 : organigramme de la COLAIMO

Figure 2 : gamme yaourts de COLAIMO

Figure 3 : les produits de COLAIMO

Figure 4 : beurre de COLAIMO

Figure 5 : jben de COLAIMO

Figure 6 : lait UHT de COLAIMO

Figure 7 : caractéristiques du lait cru à la réception

5
I. Présentation de la COLAIMO :
1. Création :

La COLAIMO, Coopérative Laitière du Maroc Oriental, a été créé en 1953 et ce n’est


qu’en 1956 qu’elle a démarré ses activités. Située à route EL Aounia Oujda, elle regroupe
2224 producteurs dont Monsieur BOUFELJA ENNACER est le président du conseil
d’administration et Monsieur ETTAHIRI HASSEN est le directeur général.

2. Historique :

La coopérative laitière du Maroc Oriental à Oujda « SOCOLMO » a été créé le 13 Novembre


1953 (B.O N° 2145 du 4-12-1953) par 13 éleveurs de la banlieue d’Oujda, mais elle n’a
débuté ses activités qu’en 1956.

Cette coopérative a connu deux grands changements :

Le premier s’est intéressé à l’implantation d’un nouveau siège sociale à la route d’Al Aounia
au lieu de la route d’Ahfir pour mieux répondre aux besoins liés au développement de la
COLAIMO.

Le deuxième a touché sa dénomination sociale « SOCOLMO » qui a été remplacée par un


autre nom « COLAIMO »

3. Fiche d’identité :

Dénomination sociale : Coopérative Laitière du Maroc Oriental

Enseigne commercial : COLAIMO

Forme juridique : Coopérative

Siège social : Route El Aounia, BP3133, Takadoum, Oujda

Capital social : 92586300 DH

Date de création : 13 Novembre 1953

Date de démarrage : 1956

Activité principale : Collecte, Traitement et Commercialisation du lait et ses dérivés

Activité supplémentaire : Fabrication d’aliment du bétail

Certification : ISO 22 000 (sécurité des denrées alimentaires)

6
4. Organigramme :

Figure 1 : Organigramme de la COLAIMO

5. Activité principale :

La collecte, la transformation et la commercialisation du lait et ses dérivés.

La COLAIMO fabrique les produits suivants :

Lait pasteurisé : en sachet, homogénéisé et en carton

Lait UHT : en carton

Lait fermenté : LBEN en sachet et en carton

Yaourt à boire : RAIBI en pot et DRINX en carton

Yaourt ferme : ACTY, MADAKI et NATUE

Yaourt brassés : AL MAMZOUJ, LE MINI BRASSE et TAZIJ

Beure : LE SUPER

7
Figure 2 : Gamme Yaourts de COLAIMO Figure 3 : Les produits de COLAIMO

Figure 4 : Beurre de COLAIMO Figure 5 : Jben de COLAIMO

Figure 6 : Lait UHT de COLAIMO

8
a. La collecte et la réception du lait :

Le responsable au niveau du centre de collecte, n’accepte de stocker le lait, que si ce dernier


n’est pas détérioré, pour s’en assurer ; il utilise un indicateur coloré de PH : le
BROMOCRESOL, et la récupération du lait collecté se fait quotidiennement par le biais de
camions citernes.

Dès l’arrivée du lait cru à l’usine, le camion-citerne passe par un lavage comme mesure
d’hygiène, pour éviter que les impuretés ne tombent pas dans le lait lors de l’échantillonnage,
le camion est ensuite conduit au site de vidange.

L’opérateur mentionne le n° de la citerne, n° du bon, la tournée (la ville), nom et matricule du


chauffeur.

b. Transformation du lait :
- Processus de fabrication du lait :

Réception du lait, la thermisation, la pasteurisation, la fermentation, l’écrémage, le


conditionnement et le stockage.

1) Collecte et réception du lait :

La coopérative possède des locaux construits dans des zones différentes de l’oriental, appelées
les Centres de Collecte de Lait (CCL).

Pour faciliter la collecte du lait cru la COLAIMO a divisé sa région géographique d'activité en
49 centres de collecte.

Les centres de collecte constituent un relais entre les producteurs et la coopérative. Ils
assurent la réception du lait, sa réfrigération et sa conservation en attendant son transport à la
coopérative. L'intérêt de ces centres est double : permettre par une réfrigération précoce du
lait d'améliorer sa conservation et économiser les frais de transport. Ils se justifient
notamment lorsque les zones de ramassage sont éloignées de l'usine ou lorsque celles-ci sont
constituées de petits fournisseurs dont l'accès à leur exploitation est difficile en raison de l'état
des routes.

A son arrivé au centre de collecte, le lait est mesuré en volume, contrôlé par des simples
moyens (aspect physique, odeur…) et un premier test de pH est effectué pour avoir une idée
sur l’acidité. Ce test est réalisé en ajoutant quelques gouttes de Pourpre de Bromo-Crésol à un
volume donné du lait.

9
- Si la coloration est verdâtre ou jaune→ lait est acide →lait refusé.
- Si la coloration est bleu → lait accepté →lait versé et conservé dans une cuve
réfrigérante avant sa destination finale. Le lait est transporté dans des camions citerne
isothermes constitué de 3 à 4 compartiments à double parois (afin d’éviter l’échange
thermique entre le lait cru et le milieu externe).

Dès l’arrivée du camion, l’opérateur mentionne le numéro de la citerne, le nom et matricule


du chauffeur, l’heur d’arrivé et la quantité du lait annoncé. Le lait arrive à l’usine à une
température d’environ 6 à 7 °C selon le climat et les conditions de transport.

L’opérateur prend des prélèvements des différents compartiments de la citerne, ces derniers
seront numérotés selon le compartiment de prélèvement et analysés au laboratoire.

- Analyses physico-chimiques.
- Analyse microbiologiques.

Ces analyses permettent de contrôler les caractéristiques du lait cru qui doivent être dans la
zone de conforme pour que le lait soit accepté.

Figure 7 : Caractéristiques du lait cru à la réception


2) La thermisation :

10
La thermisation a pour but d’augmenter la température du lait afin d’obtenir une séparation
par la suite, le lait est chauffé à une température de 50°C avant d’être séparé, après le lait est
ramené au séparateur centrifuge.

La crème se déplace dans des canaux vers l’extérieure, le lait écrémé est déposé rapidement
vers l’extérieur.

3) La pasteurisation :

Vu la richesse du lait en micro-organisme, le lait va subir un traitement thermique nommé


pasteurisation qui consiste à le soumettre à une température d’environ 90 °C, pendant 3 min
en vue d’éliminer les microbes et une partie de la flore banale.

Diminuant ainsi sa vitesse de détérioration. Ce traitement a donc pour objectifs :


- Obtenir un lait sain.
- Prolonger sa durée de conservation.
4) La fermentation :

Cette étape consiste à ajuster la teneur en matière grasses du lait par adjonction de la crème
après la séparation, la crème est fermentée à une teneur en matière grasse prédéfinie, puis la
quantité de crème calculée, destinée à la fermentation du lait (lait du commerce), est
remélangée à une quantité du lait appropriée puis une injection des vitamines A et D3. La
crème excédentaire est amenée au pasteurisateur.

5) L’écrémage :

L’écrémage est réalisé dans une écrémeuse, rapide et continue et assure le passage dans la
crème de la quasi-totalité de la matière grasse.

L’écrémage est facilité par la répartition du lait en couches minces à l’intérieure du bol gras à
la présence d’un empilement de plateaux ou assiette tronconique solidaires de l’axe de
rotation.

Le lait est conduit soit vers la ligne de conditionnement du lait entier pasteurisé, soit vers les
cuves de stockage pour la fabrication des dérivés.

6) Le conditionnement :

Le lait pasteurisé est conditionné soit dans des sachets en plastique de capacité 0.5L, par une
machine appelé PREPAC, soit dans des contenants en carton de même capacité, par une

11
machine appelé ELOPAK, dans des machines la stérilisation des emballages se fait par les «
lampes germicides » en UV.

7) Le stockage :

Après le conditionnement le stockage est réalisé dans des chambres froides au moins 14h
avant la commercialisation du produit.

c. La commercialisation :

Le secteur commercial de la coopérative qui a développé toute une gamme de produits, ne se


limite plus à la préfecture Oujda-Angad, elle connaît une expansion importante permettant à
la coopérative de conquérir de nouvelles parts du marché national.

Le circuit de commercialisation s’étend aux régions de Taza Al-Hoceima, Fès, Meknès, et


Rabat en plus de la préfecture d’Er-Rachidia.

II. Description détaillée de chaque service de la COLAIMO :


1. Service réception :

Le service réception a pour mission de recevoir et contrôler les entrés en stock en réalisant les
opérations suivantes :

- Vérifier si la fourniture reçue convient au bon de livraison


- Vérifier l’état de la fourniture et la quantité
- Confrontation entre le bon de commande et le bon de livraison
- Contrôle qualitatif
- Etablir un bon de réception
- En ce qui concerne l’organisation du magasin
- La gestion des dépôts qui facilite les tâches
- Les méthodes de conditionnement
- Stocker selon des familles d’article avec des codes
- L’utilisation du logiciel SAGE GESTION COMMERCIAL

2. Service Achat :

C’est un service dont le rôle principal est d’approvisionner la coopérative à travers l’achat de
tous ce que nécessite l’exploitation de l’activité par exemple (mécanique, électronique,
bureautique, matière 1er, pièce de rechange, etc.).

12
La décision d’achat se déroule par :

- Le lancement d’une demande d’achat par le service magasin.


- Chercher les fournisseurs dans les annuaires téléphoniques ou sur les
- Annuaires qui se trouvent sur internet.
- Sélectionner les fournisseurs selon plusieurs critères (qualité, prix, mode et
délai de payement, mode et délais de livraison...).
- Demande de devis.
- Etablir un contrat par les 2 parties (acheteur –vendeur).
- L’envoi d’un bon de commande en 3 exemplaires signé par le directeur et le
responsable demandeur d’article et le président.
3. Service Contrôle de gestion :

Il veille sur les performances et les actions de la coopérative, il se compose de 4 types :

- Contrôle de gestion industrielle.


- Contrôle de gestion sociale.
- Contrôle de gestion commercial.
- Contrôle de gestion financière et budgétaire.

4. Service Informatique :

Le personnel de ce service joue un rôle très important dans la coopérative. Ce service


s’occupe de :

- La gestion de l’évolution parc micro-informatique (matériel et logiciel).


- L’élaboration des applications.
- La maintenance des bases de données sous SQL Server.
- La gestion de la sécurité informatique.
- L’installation des pc et leurs environnements.
- L’administration des serveurs.
- La gestion de l’installation téléphonique et bureautique.

5. Service Trésorerie :

La tâche du responsable de ce service est de procéder au cas de règlement de fournisseurs soit


par chèques, effet de commerce, et ordre de virement. Et le responsable de ce service est en

13
contact direct avec la banque (Banque Populaire, Crédit Agricole) pour voir la situation
bancaire de la coopérative. Les fournisseurs sont classés en fonction du mode de paiement :

- Les fournisseurs coopérateurs : ce sont les adhérents producteurs de lait cru, ils sont
réglés chaque quinzaine soit par ordre de virement ou soit par chèque.
- Les fournisseurs non coopérateurs : Ce sont ceux qui répondent aux commandes de
la coopérative en tout article autre que le lait cru.
- Les autres coopératives : ce sont des coopératives des régions du royaume qu’exerce
la même activité que la COLAIMO.
- Les fournisseurs effet à payer : sont ceux qui sont réglés par des effets de commerce
selon l’accord préalable des 2 parties.
 Avant le paiement des fournisseurs la facture passe par 4 étapes :
- Service Comptabilité.
- Audit interne.
- Signature du directeur.
- Service trésorerie.

6. Service Caisse :

Tout ce qui concerne l’espèce passe par ce service :

- L’encaissement des recettes journalières des ventes


- L’alimentation de la banque par la caisse
- Le paiement des avances aux ouvriers
- Le paiement du personnel (occasionnel)
- Règlement des fournisseurs au comptant s’il s’agit d’un mentant minimes. Ou
bien avec des effets.

7. Service Magasin :

A pour mission principal de gérer les stocks et pour objectifs de subvenir aux besoins des
différents services de la COLAIMO.

Pour maintenir l’état de la COLAIMO en état de marche pour éviter la rupture d’activité. IL
utilise comme méthode de stock le CMUP (cout moyen pondéré) et FIFO (First In First Out)
pour certains articles.

14
Le service magasin est lié avec les autres services par le biais des pièces justificatives qu’on
appelle « bon de commande interne (BCI) » chaque service dispose d’un BCI établie en cas
de besoin. En cas d’existence de l’article demandé, dans le stock de l’entreprise, le service
magasin établie un bon de sortie qui convient à cette demande.

Dans le cas contraire c.-à-d., au cas où l’article n’existerait pas en stock ou l’entreprise atteint
son stock minimum, le service magasin établie une demande d’achat et à ce niveau
qu’intervient le service achat.

8. Service Comptabilité :

C’est le lieu où se centralisent toutes les informations de l’entreprise, l’objectif visé des
opérations effectuées au sein de ce service est la détermination des résultats engendrés par les
activités de la coopérative.

Dans le but d’atteindre plus efficacement et aisément son objectif assigné, la Coopérative a
mis à la disposition du service comptabilité, le logiciel SAGE COMPTA 100 qui est reconnu
par l’état et EXCEL ; pour l’enregistrement de ses opérations comptables ce qui lui permet de
gagner du temps et de répartir le travail entre les responsables du service.

Le responsable de la comptabilité procède à l’enregistrement des opérations comptables et


doit :

- Enregistrer quotidiennement les opérations dans les journaux auxiliaires.


- Porter les informations aux grands livres auxiliaires
- Centraliser périodiquement le journal général
- Exécuter les travaux d’inventaires
- Etablir la balance vérificative de fin d’exercice
- Etablir le bilan, CPC, l’état de solde de gestion, le tableau de financement et l’état de
l’information complémentaire (ETIC).

Le service s’occupe aussi de la gestion du portefeuille des effets de commerce grâce à un livre
nommé l’échéancier et même de la gestion de diverses opérations d’importations, tels que
l’importation des informations du service de facturation à l’aide du logiciel sage pour
comptabiliser les factures.

9. Département Ressources Humaines (RH) :

15
Ce service gère les ressources humaines de tous les départements : cadres, employés
techniciens, ouvriers ...

Cette gestion passe par le contrôle des effectifs du calcul du solde, par la réception des
dossiers de demande d’emploi, de stage, la motivation et l’épanouissement socio-économique.
Ce département est chargé aussi des plans de formation pour l’ensemble de personnel en
répondant aux besoins de ces derniers en collaboration avec les chefs des départements.

Ce travail se fait soit manuellement soit à l’aide de l’outil informatique (bureautique).

a. Service Prestations Sociales :

Il est responsable des charges patronales et salariales, l’appointement et affectation du


personnel, la retraite, la mutuelle, la caisse national de sécurité sociale, impôt sur le revenu....
etc.

b. Service Médical

Il est chargé de la santé du personnel, les accidents de travail, la suivie des dossiers de la
mutuelle des maladies et les visites médicales pour les nouveaux recrutés.

c. Service Paie :

Comme son nom l’indique, il est chargé de la paie du personnel à l’aide d’un logiciel qui est
le SAGE PAIE en établissant les bulletins de paies, accorder des avances au personnel des
prêts, congés et des primes.

10. Département Commercial :

Il est responsable de tous les chiffres d’affaires de production, la publicité, la distribution et la


vente des produits, depuis la chambre de stockage des produits finis jusqu’à l’entrée des
chauffeurs après distribution. Il est composé de bureaux :

De distribution : qui veille sur le chargement des camions avec des produits finis,
l’établissement des bons de sortie et/ou livraison et la quantification des produits stockés dans
la chambre froide.

De facturation : où s’effectuent la préparation des factures des produits vendus, la


vérification des recettes, l’établissent des tableaux Excel des ventes et où on remplit également
les bons de caisse accompagnant la recette.

16
D’analyse de contrôle et de marketing : où les cadres de ce service et où les agents
commerciaux ont pour rôle :

- D’organiser l’activité des ventes par secteurs.


- Faire des analyses journalières et mensuelles de l’évolution des ventes par secteur.
- Récapituler les facteurs de ventes de chaque journée.
- Rédiger un état concernant la promotion des ventes dans chaque secteur.
- Rédiger un état des déchets des produits laitiers.
- D’assurer le suivi des clients.
- Contrôler les points des ventes.
- Gérer la réclamation des clients.
- Préparer l’affectation quotidiennement.

GESTION DES VENTES :

Vente avec commande en ce qui concerne les ventes en gros (Les grandes surfaces :

ASWAK ASSALAM, MARJANE, CARREFOUR...)

La vente en détaille sans commande pour les épiciers, il existe deux types de vendeur :

- Vendeurs de la COLAIMO : vente directe (par camion de la COLAIMO).


- Dépositaires : vente indirecte (client possède son propre camion).

Puisque ce département comporte des vendeurs motivé, impliqué et veillant à satisfaire les
clients (épiceries, cafés, internats, etc) la vente s’effectue soit par des vendeurs salariés au sein
de la COLAIMO soit par le biais des dépositaires qui commercialisent les produits
COLAIMO en contrepartie d’une commission, ces derniers distribuent généralement les
produits dans les autres villes (Berkane, Ahfir, Saidia,Temara,Taza, Fès, Meknès, Rabat etc).

La commercialisation des produits se fait sur la base d’une répartition géographique en


secteurs : 31 secteurs à Oujda et 22 hors Oujda.

Les clients de la COLAIMO peuvent être scindés en deux catégories :

Les clients réglant au comptant : café, épiceries et supermarchés.

Les clients réglant à crédit : internats, cité universitaire et coopératives laitières/.

Le service commercial se charge aussi de :

- Mener des études de motivations lors du lancement d’un nouveau produit.

17
- Tester l’utilité de la publicité en effectuant des sondages auprès un échantillon des
consommateurs.
- Mener des campagnes publicitaires à travers la presse locale écrite, les radios locales,
l’affichage dans les panneaux publicitaires et à travers les foires et les salons.
- Fixer les prix des nouveaux produits en collaboration avec le contrôleur de gestion.
- Etablir des prévisions des ventes annuelles par produit, par secteur, par arôme.

11. Service Audit interne :

La croissance de COLAIMO nécessite un changement radical du style managérial, la


coopérative faisait périodiquement appel à des cabinets d’audit externe pour certification de
ses états financiers et pour évaluer les performances réalisées.

Pour cela, le conseil d’administration a jugé nécessaire de créer un service « audit interne »
qui s’occupera de l’examen des états financiers de l'entreprise, visant à vérifier leur sincérité,
leur exactitude et leur pertinence.

Les tâches prises en charge par l’auditeur interne se résument dans le tableau ci-dessus :

Sections auditées Activités/ documents audités Fréquence Résultats d’audit


- Contrôle des pièces, dépenses et
Service trésorerie recettes. Court terme Rapport ou compte
- Assistance à l’arrêté de caisse. rendu
- Contrôle des états de réception du
lait crû.
- Contrôle de la paie des
Département - Coopérateurs. Court et Rapport ou compte
production - Contrôle du livre des parts moyen terme rendu

d’adhérents.
- Contrôle des états de stocks
- d’aliments de bétails (matières
premières et produits finis)

18
Département RH - Contrôle de la paie du personnel.
- Contrôle des prêts accordés au
personnel. Court terme Rapport ou compte

- Contrôle des avances accordées rendu

au personnel.
Service comptable - Contrôle des factures
fournisseurs.
- L’audit des comptes. Court, moyen Les ratios, rapport

- Contrôle des états de et long terme ou compte rendu

rapprochement bancaires.
- Contrôle des états financiers.
Service fabrication - Contrôle de fabrication ou de Moyen terme Rapport ou compte
transfert des produits laitiers. rendu

12. Service production :

Le service de production s’occupe de plusieurs tâches, d’entre eux :

1) Impression des états de réception de lait en double à travers l’application (Réception


Camion).
2) Saisie de la quantité de lait des 11 centres de chaque éleveur individuel dans une base
de données sur Access.
3) Saisie des sacs d’aliments de bétail pris par chaque éleveur des CCL concerner dans
une base de données sur Access.
4) Justifier les sacs d’aliments de bétail pris par les éleveurs avec les factures qui
convient.
5) Elaboration du dossier qui sera traité par la trésorerie de la COLAIMO qui contient :
(1- Quittance, 2- Liste journalière du lait de chaque CCL, 3- Etat de réception du lait
en double de chaque CCL).
6) Envoyer un fichier EXCEL vers le chef département de production contient les
éleveurs avec RIB.
7) Elaborer un état de règlement de chaque quinzaine pris par le service comptable.
8) Saisie des règlements bancaires de chaque CCL reçu par la trésorerie de la COLAIMO

19
9) Réaliser les attestations pour les éleveurs selon leur besoin soit pour Banque ou pour
demande de VISA.
10) Envoie des factures d’aliments de bétail vers les CCL concernés.

13. Service Fabrication :

a) Traitement de lait & fabrication de dérivés :

L'unité de fabrication COLAIMO qui traite le lait cru en produit commercialisable, est
composée de quatre blocs de production dont chacune est spécialisée pour un ou plusieurs
produits bien déterminés. Nous avons:

- Bloc du lait pasteurisé;


- Bloc du leben;
- Bloc de la crème beurrerie;
- Bloc pour le raibi et le yaourt.
b) Service laboratoire d'analyse & contrôle laitier :

Pour préserver la santé publique, il est indispensable pour toute industrie végétale ou animale,
d'avoir une unité d'analyse et contrôle de la matière première et des produits finis.

Ainsi par respect de ce droit moral, la coopérative s'est dotée d'un service laboratoire
d'analyse, qui a pour mission:

- Garantir la qualité des produits laitiers.


- Contrôler l'application des normes internationales et nationales dans le domaine laitier.

L'analyse de la matière première (lait cru) et les produits finis passe par trois types d'analyses:

- Physique et chimique (vérification de l'acidité du lait cru);


- Microbiologique;
- Par goutte.

14. Service Maintenance :

a. Maintenance par véhicules :

Ce service s'occupe de l'état physique des moyens de transport de la coopérative. Ces travaux
s'établissent de la manière suivante:

- Etablir des fiches d'entretien pour chaque véhicule sur les plans mécaniques, tôlerie et
électronique.

20
- Etablir les fiches d'approvisionnement du gasoil et des pièces de rechanges assurant le
bon fonctionnement des véhicules de l'entreprise.
- Etablir une fiche récapitulative des dépenses annuelles de chaque véhicule.
- Procéder à l'affectation quotidienne des chauffeurs par véhicule et à les contrôler.
- Vérifier les papiers des camions, les assurances et les visites techniques des véhicules.

Le savoir-faire en matière de mécanique générale, l’électricité des véhicules, la tôlerie et la


connaissance de la zone géographique couverte par la distribution permettent au responsable
de ce service de détecter les pannes éventuelles des camions ainsi de contrôler la vitesse avec
laquelle les chauffeurs des camions conduisent leurs véhicules.

b. Maintenance usine :

La COLAIMO dispose de techniciens spécialisés et d’ingénieurs de maintenance compétents


et polyvalents, qui ont pour fonction de réparer toute panne éventuelle des machines de
production, de nettoyage et celles de la fabrication d’aliments de bétails.

III. Problématique : La bonne gestions de stock pour éviter la rupture :


1. Définitions des notions de bases :

La gestion : désigne l’ensemble d’actions menées par une organisation afin d’atteindre ses
objectifs.

Stock : Pour une entreprise, les stocks représentent les biens achetés, transformés ou à vendre
à un moment donné. Le stock représente de manière habituelle, l'ensemble des biens qui
interviennent dans le cycle d'exploitation de l'entreprise ou qui peuvent être vendus «en l'état
».

Une entreprise peut détenir plusieurs types de stocks tels que :

- Matière première.
- Produit en cours de fabrication sous forme de sous-ensemble ou d’élément complet.
- Produit manufacturé prêt à être vendu, ou à être utilisé dans la chaine de fabrication.

Les stocks peuvent être utilisés soit pour :

- Être vendus en l'état.


- Être utilisés dans le processus de production, pour fabriquer un sous-ensemble, ou un
produit fini, qui servira ensuite, à la production ou à la vente.
- Être réparés, "mis à jour" ou recyclés.

21
La rupture de stock : est définie comme l’incapacité d’une entreprise à satisfaire une
certaine quantité de demande d’un client, en raison de l’absence de cette marchandise dans le
stock de l’entrepôt. C’est l’un des problèmes qu’une entreprise peut avoir à affronter dans sa
chaîne logistique.

2. Les cas de rupture du stock :

En général :

Croissance imprévisible de la demande : Il s’agit d’une situation pratiquement


impossible à prévoir, étant donné qu’elle est due à des oscillations soudaines dans la
demande, générées par des changements au sein de la société ou dans le marché.

Erreur interne dans l’estimation de la demande : Dans ce cas, nous nous centrons sur
la responsabilité et la capacité du service logistique de l’entreprise pour planifier et
estimer correctement la demande qui se produira à l’avenir. Sur la base des données des
années précédentes, et des outils statistiques et d’estimation, il convient de définir un plan
qui puisse éviter la rupture de stock dans l’entrepôt, avec la définition correcte du stock de
sécurité et du point de commande de chaque marchandise.

Manque de communication entre les différents services : Comme dans d’autres aspects
de l’entreprise, la communication entre les différents services de l’entreprise est
fondamentale, dans ce cas en vue d’éviter toute rupture de stock. Le service de logistique
sera le département central sur lequel devra s’articuler la communication avec le reste des
départements.

Problème dans les phases préalables de la chaîne logistique : La rupture de stock dans
l’entrepôt peut être due à des problèmes dans la phase initiale d’approvisionnement de la
matière première, défaillances sur la chaîne de production de la marchandise ou problèmes
dans le transport de la marchandise depuis le point de fabrication jusqu’à l’entrepôt.

Non-respect des délais de livraison de la part des fournisseurs : Il peut s’avérer que,
même avec une planification parfaite de la demande, et avec une communication interne
entre les différents services, nous souffrions une rupture de stock à cause d’un non-respect
des fournisseurs. Il peut s’agir de non-respects autour des délais de livraison (retard)et
également autour des quantités accordées (moins d’unités fournies).

Mauvais choix de la méthode de gestion des stocks dans l’entrepôt : Cela est surtout le
cas des méthodes de gestion des stocks qui, de par leur ambition d’optimisation et de
22
réduction du stock en entrepôt, présentent plus de risque de subir une rupture de stock,
comme la méthode Just in Time ou Stock Zéro.

Chez COLAIMO :

COLAIMO a réussi d’éviter le maximum la rupture de son stock, mais cela n’empêche pas
qu’elle affronte ce problème de temps en temps dans les cas de :

- Rupture d’emballage.
- Rupture de matière première.
- Arrêt temporaire d’un produit pour certaines raisons.

3. Solutions utilisées pour éviter la rupture du stock :

En général :

Stock de sécurité : le stock de sécurité est le niveau de marchandises stockées pour couvrir
les imprévus (évolutions de la demande, retards dans les envois des fournisseurs, etc.). Une
définition adéquate de ce niveau de stock peut anticiper la rupture de stock due à ces
imprévus.

Lot optimal : Le concept de lot optimal fait référence à la quantité adéquate de marchandise à
commander, afin d’optimiser au maximum chacune des commandes. C’est-à-dire, passer des
commandes assez importantes pour rentabiliser les coûts fixes, tout en tenant compte des
coûts de stockage que supposera le fait d’avoir cette marchandise en entrepôt.

S’il s’agit d’un produit qui, de par ses caractéristiques, comporte un risque élevé de subir une
rupture de stock, il serait bon d’augmenter le lot de commande, quitte à voir augmenter le
coût du stockage.

Point de commande ou de réapprovisionnement (ROP) : En plus de la quantité, il faudra


définir le délai et la périodicité avec laquelle nous allons passer les commandes aux
fournisseurs. Comme dans le lot optimal, on recherche un équilibre : passer le moins de
commandes possibles pour réduire les frais, tout en évitant de disposer d’une quantité
excessive de marchandises dans l’entrepôt.

Communication et relation avec les fournisseurs : le choix des fournisseurs doit être fait en
fonction de leur capacité de réponse, de leur flexibilité et de leurs délais de livraison. Il faudra
en outre travailler la relation pour faire en sorte que la communication soit fluide et

23
personnalisée afin de connaître à l’avance les retards ou les problèmes d’approvisionnement
possibles.

Communication interne de l’entreprise : Cet aspect dépend pleinement de l’organisation de


l’entreprise, et la solution est à trouver dans la mise en place d’un système de gestion avec
lequel tous les départements de l’entreprise partagent la même information actualisée.

Par COLAIMO :

- Produire des stocks de sécurité : c’est l’une des solutions les plus efficaces utilisées
par la plupart des organisations. Chez COLAIMO le stock de sécurité est stocké dans
le service de fabrication.
- Prévisions préalables : prévoir un stock adéquat en tenant compte des variations dues
à la saisonnalité, aux pics de demande tels que les soldes ou encore à la météo.
- Remplacement temporaire d’un produit par un autre produit alternatif : en
utilisant cette solution les clients ne font pas très attention à l’absence du produit qui
est en rupture du stock.

24
Conclusion

En guise de conclusion, s’il y a quelque chose dont on peut féliciter COLAIMO, c’est d’abord
son implication totale dans son environnement économique et social et son engagement à
améliorer la situation socioéconomique de ses adhérents, de ses salariés et de ses partenaires.

Cette expérience de huit semaines m'a permis de mieux me situer en tant qu’étudiante
désirante de découvrir le milieu professionnel, de côtoyer des personnes compétentes, une
équipe de travail soudée et dynamique collaborant pour un seul but : la pérennité de la
COLAIMO.

Au sein de la COLAIMO, l’esprit de la coopération règne et le travail d’équipe domine les


relations du travail entre les employés.

A COLAIMO, on se sent chez nous grâce à la sympathie de ses employés et ouvriers qui nous
ont énormément aidé à nous intégrer dans leur équipe, et à apprendre beaucoup de choses.

25
Bibliographie :

https://www.ar-racking.com/fr/blog/rupture-de-stock-dans-lrsquoentrepot-qursquoest-ce-que-
crsquoest-et-comment-lrsquoeviter/

https://fr.wikipedia.org/wiki/Stock

https://www.academia.edu/34891425/Rapport_de_stage_colaimo_hanae

file:///C:/Users/HP/Downloads/5385d785290bd.pdf

https://www.mapap.fr/actualites/rupture-de-stock-comment-leviter/#:~:text=La%20cl
%C3%A9%20pour%20%C3%A9viter%20toute,ou%20encore%20%C3%A0%20la%20m
%C3%A9t%C3%A9o.

26
Annexes

27
28
29

Vous aimerez peut-être aussi